Societas Criticus, Revue de critique sociale et politique

On n'est pas vache…on est critique!


D.I. revue d’actualité et de culture

Où la culture nous émeut!


Regard sur le Monde d'une perspective montréalaise!

On est sceptique, cynique, ironique et documenté!


Revues en ligne, version archive pour bibliothèques

Vol. 16 11, du 2014-11-06 au 2014-11-27 (Cinémania 2014).


Depuis 1999!













www.societascriticus.com

Cette revue est éditée à compte d'auteurs.


societascriticus@yahoo.ca

C.P. 73580

Succ. Parc octogonal

Montréal H2A 3P9



Le Noyau!


Michel Handfield, M.Sc. Sociologie (U de M), cofondateur et éditeur;

Gaétan Chênevert, M.Sc. (U de Sherbrooke), cofondateur et interrogatif de service;

Luc Chaput, diplômé de l'Institut d'Études Politiques de Paris, recherche et support documentaire.



Soumission de texte: societascriticus@yahoo.ca. Si votre texte est en pièce jointe, le sauvegarder sans les notes automatiques.


Note de la rédaction


Depuis 2009 nous faisons cette revue en logiciel libre de façon à en promouvoir l'usage. Ce fut d'abord en Open Office (www.openoffice.org), mais nous utilisons davantage Libre Office (www.documentfoundation.org/) maintenant.


Nous avons placé notre correcteur à « graphie rectifiée » de façon à promouvoir la nouvelle orthographe: www.orthographe-recommandee.info/. Il est presque sûr que certaines citations et références sont modifiées en fonction de l’orthographe révisée sans que nous nous en rendions compte vu certains automatismes parfois, comme de corriger tous les mots identiques! Ce n'est pas un sacrilège que de relire les classiques du français en français moderne. On n'y comprendrait parfois peu si on les avait laissés dans la langue du XVIe siècle par exemple. L'important est de ne pas trafiquer les idées ou le sens des citations, ce que n'implique généralement pas la révision ou le rafraichissement orthographique de notre point de vue.


Les paragraphes sont justifiés pour favoriser la compatibilité des différents formats que nous offrons aux bibliothèques (collection.nlc-bnc.ca/100/201/300/societas_criticus; collections.banq.qc.ca/ark:/52327/61248) avec différents appareils. Ceci favorise aussi la consultation du site sur portables.


« Work in progress » et longueur des numéros (2013-06-18)


Comme il y a un délai entre la mise en ligne et la production du pour bibliothèques, il se peut que quelques fautes d’orthographe, de ponctuation ou de graphie aient été corrigées, mais le texte n’est pas changé à quelques virgules près! On a beau lire un texte plus d'une fois, quand on vient de l’écrire on ne voit pas toujours certaines coquilles. On peut cependant les voir en préparant ce n°.


La longueur des varie en fonction des textes que nous voulons regrouper, par exemple pour un festival de films. Si nous visons les 30 pages pour des raisons de lecture, notamment sur téléphone intelligent, certains peuvent en avoir plus ou moins pour des raisons techniques, comme de le terminer avant le début d'un festival ou de regrouper tous les textes sur un même sujet. Renseignements pris, la question de la taille à respecter pour envoyer un aux bibliothèques est beaucoup plus grande qu'avant. Cette limitation ne se pose donc plus pour nous.




Index



Societas Criticus, revue de critique sociale et politique


Éditos


Affirmons que la désinformation scientifique n’est pas la bienvenue

Ah, le printemps!

Le passé, garant de demain? Pas sûr!



Les meilleures lignes de Societas Criticus en direct


Le libre marché s'autorèglementera… (2014-11-24)

Un nouveau modèle pour Montréal (2014-11-20)

Désespoir! (2014-11-20)

Garage environnemental ou garage-exercice (2014-11-09)



Quelques « posts », parfois corrigés, de cette semaine! (2014-11-07)

- Take a walk on a walkside!

- Il ne s'est pas fendu la langue en quatre pour la défendre!

- Hollande au Canada!

- Aujourd'hui l'urbain s'est acheté une trottinette!

- Et un peu plus!


- Avancer en arrière! Pas juste ici.



Le Journal/Fil de presse


Un oiseau de proie dans ma cour (2014-11-20)



D.I., Delinkan Intellectuel, revue d’actualité et de culture


Avis


DI a vu! - ciné, théâtre, expositions et quelques annonces d’évènements (avec index)



- Cinémania 2014

- GEMMA BOVERY

- LES COMBATTANTS

- DIPLOMATIE


- L’IMPORTANCE D’ÊTRE CONSTANT (théâtre)

- That's it (Danse)

- Résonances, un spectacle dans une église désaffectée… (Théâtre multidisciplinaire)

- OBSOLESCENCE PROGRAMMÉE (danse et des arts visuels)

- Vu : Mike Ward au St-Denis

- Vu : Kathy Gauthier, Pas trop catholique au théâtre St-Denis!

- DE VAN GOGH À KANDINSKY



Les festivals!



Cinémania 2014


- GEMMA BOVERY

- LES COMBATTANTS

- DIPLOMATIE




Societas Criticus, revue de critique sociale et politique


Index


Nos éditos!



Affirmons que la désinformation scientifique n’est pas la bienvenue


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 16 no 11, Éditos : www.societascriticus.com


Je ne peux qu'appuyer cette campagne de l'Association des communicateurs scientifiques (ACS) et relayer l'information. Voici donc le communiqué de presse reçu, mis en édito s'il vous plait, vu son importance.


Michel Handfield, M.Sc. sociologie

Éditeur de Societas Criticus

Membre de l'ACS

Membre de Society for the Study of Social Problems

Membre de l'Association québécoise des critiques de théâtre



L’Association des communicateurs scientifiques (ACS) dénonce les panneaux routiers climatosceptiques et contre-attaque



Montréal, le 27 novembre 2014 – En réaction aux panneaux climatosceptiques

affichés sur l’autoroute 40 par l’organisme albertain Friends of Science, l’Association des communicateurs scientifiques (ACS) lance une campagne contre la désinformation et l’imposture scientifique.


L’Association répliquera en installant trois panneaux sur les autoroutes 40 et 440, dans la région montréalaise, rétablissant les faits sur les changements climatiques. Elle a également publié, le 26 novembre, une lettre d’opinion dans le journal le Devoir rappelant la fragilité actuelle de la culture scientifique québécoise et les multiples entraves au partage de l’information scientifique de qualité dans un contexte d’austérité économique.


L’ACS considère l’offensive de Friends of Science comme une attaque directe envers l’intelligence et la culture scientifique, et dénonce sa stratégie de vulgarisation mensongère des résultats de la science.


L’ACS invite la population à se mobiliser et à soutenir sa riposte dans une campagne de sociofinancement pour affirmer haut et fort que la désinformation scientifique n’est pas la bienvenue au Québec.



À propos de l’ACS



L’Association des communicateurs scientifiques du Québec (ACS) est le plus important regroupement de professionnels de la communication scientifique au Québec. Ses membres exercent dans le milieu journalistique et muséal ainsi que dans le réseau des universités québécoises, les médias, les écoles et les lieux de diffusion scientifique.


Depuis 37 ans, l’ACS défend le droit du public à une information scientifique de qualité au Québec. Elle remet notamment la bourse Fernand-Seguin, qui encourage la relève, et le prix Hubert-Reeves du meilleur livre de vulgarisation scientifique au Québec.


En 2013, l’ACS a reçu le Prix de la liberté de presse par le Comité canadien pour la liberté de presse et une bourse décernée par la Commission canadienne de l’UNESCO pour avoir alerté le public et la communauté scientifique internationale sur le musellement des scientifiques canadiens.



- Mot-clic : #ripostescientifique

- Site Indiegogo : http://igg.me/at/ripostescientifique/x/9223046

- Site Web de l’association : http://acs.qc.ca

- Lien vers la lettre d’opinion dans Le Devoir: www.ledevoir.com/societe/science-ettechnologie/424906/les-ennemis-de-la-science


- Image du panneau de l’ACS :

https://dl.dropboxusercontent.com/u/33211775/images%202014/Panneau.jpg




Ah, le printemps!


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 16 no 11, Éditos : www.societascriticus.com


Michel Handfield (2014-11-27)


Hier matin, après avoir vu une affiche dans une porte de la station de métro De Castelnau (photo), j'écrivais ceci sur Facebook (ici en version légèrement corrigée vu les fautes dues à l'écriture directe sur cellulaire) :


Ah « ben », c'est drôle ça, parce qu'au printemps 2012, quand j'ai joué de la casserole chez une voisine de la rue derrière chez moi, la femme d'un retraité de la ville m'a dit d'être sérieux, car on n'a plus les moyens de payer; une autre fois, sur la piste cyclable du canal de Lachine, un jeune policier m'a dit « y'ont juste à travailler parce que je n'ai pas à payer plus d'impôt pour eux »; des retraités du parapublic que je connais tenaient le même langage. La plupart étaient du bord du gouvernement libéral (1) ou de la CAQ sur ce point en 2012. Mais, maintenant que les mesures d'austérité les touchent, ils voudraient un nouveau printemps érables! Mais, vous étiez pour une saine gouvernance de l'austérité en 2012, alors prenez votre pilule, vous avez ce que vous vouliez, sinon j'imagine que Québec Solidaire et les Verts du Québec auraient eu au moins autant de votes que la CAQ ou le PLQ n'en ont eu!


Je pourrais poursuivre, en disant à ceux qui disent n'avoir jamais voté pour ça, qu'avec un peu de « jugeote » on ne pouvait l'ignorer! le PLQ, avec son plan nord, visait l'exploitation des ressources naturelles comme modèle économique, pas le savoir! D'ailleurs, tout comme le gouvernement Harper, on coupe dans la science, les centres de recherche – tiens, qu'est-il arrivé du moteur-roue développé par Hydro-Québec ? (2) - et les universités! Même dans les commissions scolaires et l'éducation populaire! Du savoir, il en faut, mais pas trop!


Pourtant, ce qui rapporte, ce n'est pas de sortir la roche du trou, à ce compte-là l'Afrique serait riche (3), mais de la transformer! C'est d'ailleurs là que sont les salaires les plus élevés. Pour sortir la roche de la terre, en concurrence avec des Africains peu payés (4), on n'a pas besoin d'investir dans des universités, des cégeps et même des écoles secondaires! Un primaire suffit amplement… et ça irait très bien avec une réduction des dépenses scolaires : n'avoir que quelques écoles secondaires, principalement privées, pour l'élite! Pour les autres, qui écoutent des téléréalités et iront travailler à l'exploitation de la roche, un primaire sera bien en masse et ça limiterait l'organisation syndicale et les revendications, car quand on en sait trop, on peut devenir revendicatif et vindicatif! Alors, avec une telle économie pour demain, ne vous attendez surtout pas à ce qu'on ait les moyens de combler les déficits des fonds de retraite. On a voté pour la décroissance, il faut donc apprendre à vivre avec et le plus tôt sera le mieux! C'est que les choses ne s'arrangeront pas : on exploitera des ressources à bas prix et on importera des produits finis et à valeur ajoutée à haut prix, ce qui ne fera qu'accroitre nos déficits et forcer le démantèlement de notre filet social et des moyens que nous nous étions donnés collectivement. On le voit déjà, car nous n'avons même plus les moyens d'entretenir nos routes, nos écoles, notre métro. La descente est amorcée.


Naturellement, d'autres choix auraient pu être faits avant, comme de conserver un modèle d'économie politique plutôt que de séparer l'économie du politique, laissant cette première à des organismes internationaux sans pouvoir de coercition sur les entreprises au grand plaisir des multinationales! Deux exemples des conséquences actuelles de ce choix :


- Les entreprises peuvent délocaliser/relocaliser leur production où les conditions sont les meilleures pour elles aux dépens des populations et de l'environnement par exemple;


- L'absence d'une modernisation de la fiscalité, qui fait en sorte que l'on taxe et impose des travailleurs de moins en moins nombreux, alors que la productivité est de plus en plus le fruit de technologies qui produisent ainsi une plus-value à l'abri des impôts et des taxes au profit de quelques-uns seulement.


Naturellement, nos gouvernants disent investir pour créer de l'emploi. Philippe Couillard promettait 250 000 emplois en cinq ans (5) il y a quelques mois à peine. Mais, maintenant, il veut réduire la taille de l'État, la seule place où il peut effectivement créer des emplois, car dans le privé, ce n'est pas lui qui les crée, ce sont d'autres s'ils le veulent bien! Sa promesse de création d'emplois est fonction des décisions des autres. Voilà la réalité. Lui, tout ce qu'il fait, avec les coupes annoncées, c'est de réduire l'emploi! On le voit à Québec, où le gouvernement annonce « une réduction de 2 % des effectifs de l’ensemble de la fonction publique pour l’année 2015-2016 » (6) ou à Montréal, qui subit des coupes de transfert de Québec, où la ville vise à « abolir 2200 postes d’ici 2019. » (7) En conséquence, ne vous surprenez pas qu'on n'ait plus les moyens de payer pour des pensions d'un autre temps et rappelez-vous bien que la majorité de la population a voté pour cette réduction de la taille de l'État! D'ailleurs, si on additionne le vote à la CAQ et au PLQ, même sous le gouvernement minoritaire de Mme Marois (8), le verdict était clair : après avoir dit aux étudiants de faire leur part, on voulait une réduction de l'État et des baisses d'impôts ! Faites votre part dignement après l'avoir ainsi demandé aux autres!


Notes


1. En fait, quand je dis libéral, je veux dire le gouvernement Charest ou le PLQ, car, comme je l'écris souvent, le PLQ est une « coalition fédéraliste plus que véritable parti libéral s'il en est un d'une part, mais aussi au PQ, coalition nationaliste aimant bien se dire sociale-démocrate d'autre part! » (Michel Handfield, 2014-11-24, Le libre marché s'autorèglementera…, dans la section Le Journal/Fil de presse de ce numéro.


2. http://fr.wikipedia.org/wiki/Moteur-roue_d%27Hydro-Québec


3. Une simple recherche internet nous montre que l'Afrique est riche en ressources, même stratégiques, mais exploitées par les autres! On peut voir Wikipédia (http://fr.wikipedia.org/wiki/Afrique#Ressources_naturelles), mais aussi plusieurs autres sources, dont des films documentaires sur le sujet. D'ailleurs, nous-mêmes avons déjà écrit sur cela : Michel Handfield, 2012-08-16, Québec/Afrique, in Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 14 no 7, Éditos: http://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/bs2221383. Puis, nous en parlons aussi en édito dans ce numéro : « Le passé, garant de demain? Pas sûr! »


4. À titre d'exemple, le salaire minimum mensuel africain va de 6 dollars par mois au Burundi, « le salaire minimum le plus bas d’Afrique », à « 371 dollars au Maroc, en tête de classement. » (Jean-Michel Meyer, Hauts et bas des "smics" africains, in Jeune Afrique, 31/12/2010 : www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAJA2606p076-77.xml1/salaire-classement-salaire-minimum-rapport-emploi-hauts-et-bas-des-smics-africains.html). Voilà avec qui on est en concurrence dans l'exploitation minière.


5. VALÉRIE GAUDREAU, Philippe Couillard promet 250 000 emplois en cinq ans, in

Le Soleil, 6 mars 2014 : www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/dossiers/elections-quebecoises/201403/06/01-4745100-philippe-couillard-promet-250-000-emplois-en-cinq-ans.php


6. Robert Dutrisac - Correspondant parlementaire à Québec, Coiteux annonce «l’État du XXIe siècle», in Le Devoir, 26 novembre 2014 : www.ledevoir.com/politique/quebec/424971/coiteux-annonce-l-etat-du-xxie-siecle


7. Jeanne Corriveau, Hausses de taxes moyennes de 2,2% à Montréal en 2015, in Le Devoir, 26 novembre 2014 : www.ledevoir.com/politique/montreal/424985/hausses-de-taxes-moyennes-de-2-2-a-montreal-en-2015


8. En 2112, le vote combiné du PLQ et de la CAQ donnait 58% et en 2013 il donnait 65%. (http://fr.wikipedia.org/wiki/élections_générales_québécoises) On ne peut pas dire aujourd'hui qu'on ne votait pas pour une décroissance de l'État et sembler tout surpris! C'était dans leurs programmes!



Le passé, garant de demain? Pas sûr!


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 16 no 11, Éditos : www.societascriticus.com


Michel Handfield (2014-11-13)


Lu :


« Mais peu importe cette réussite. Peu importe l'envie qu'elle suscite. Le gouvernement Couillard a décidé d'éliminer les crédits d'impôt à l'industrie [du jeu vidéo], de 20%, comme pour tous les autres incitatifs, comme si tout se valait. » (FRANÇOIS CARDINAL, Se tirer dans le pied, in La Presse, 12 novembre 2014 : www.lapresse.ca/debats/chroniques/francois-cardinal/201411/12/01-4818091-se-tirer-dans-le-pied.php


Mon commentaire sur Facebook (2014-11-12, ici corrigé et augmenté) :


Facile à comprendre, le PLQ, ce n'est pas un parti libéral au sens propre du terme, mais un parti fédéraliste avec une tendance conservatrice. Alors, tout comme le Parti conservateur d'Harper, il en revient aux bases du Canada: une colonie qui exporte des ressources, mais ne crée pas à proprement parler pour ne pas jouer dans la cour des grands. Il nous faudra donc apprendre à gérer - et vivre avec - notre africanisation! Désolé pour ceux qui ont encore des illusions, mais à moins d'investir nos partis politiques pour influencer leurs programmes et leurs visions, c'est mal parti pour l'instant. On est au XXIe siècle, plus au XVIIe, mais le message n'est pas encore reçu chez nos conservateurs fédéralistes. Remarquez que les conservateurs nationalistes ne sont guère mieux.


Puis, ce n'est pas en exportant nos ressources au lieu de créer des produits à valeur ajoutée que nous allons favoriser l'emploi! Je dirais même que ce sera le contraire, sauf quelques soubresauts qui feront illusion! (1)


Note


1. À ce sujet : « L’«effet libéral» ne s’est toujours pas manifesté, 14 200 emplois ayant été détruits en octobre, alors que le Canada en créait 43 100 » (Karl Rettino-Parazelli - avec La Presse canadienne, Emploi: le Québec déçoit, in Le Devoir, 8 novembre 2014 : www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/423319/emploi-le-quebec-decoit)



Index



Les meilleures lignes de Societas Criticus en direct

Par Michel Handfield


Des mots ou des liens que nous plaçons sur Twitter, Facebook, et/ou Linked In et que nous reprenons ici vu la valeur que nous leur trouvons.


Pour la mise en page de messages d'abord mis en ligne sur les réseaux sociaux, des corrections sont parfois nécessaires après coup, car il faut quelquefois tourner les coins ronds pour les besoins des médias sociaux, comme les 140 caractères de « Twitter », mais aussi pour la rapidité du direct lors d'un évènement qui demande déjà toute notre attention! Mais, ces corrections sont minimales pour ne pas changer l'apparence du direct. Souvent, c'est l'orthographe et la ponctuation qui ont été corrigées bien avant la mise en page!


Le libre marché s'autorèglementera...


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 16 no 11, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com


Michel Handfield (2014-11-24)

Version revue et corrigée de deux Facebook du 22 au 23-11!


Le libre marché s'autorèglementera nous disait la droite de Reagan, les Bush père et fils, et de Margaret Thatcher des années 1980-90 et de la première décennie des années 2000 (1), discours repris par les gérants de chambres de commerce, des organismes économiques et patronaux, et nos politiciens de droite comme le Parti conservateur du Canada; la CAQ; et une aile majoritaire au PLQ, coalition fédéraliste plus que véritable parti libéral s'il en est un d'une part, mais aussi au PQ, coalition nationaliste aimant bien se dire sociale-démocrate d'autre part !


C'était mon commentaire au sujet du texte de PAUL PEACHEY, qui nous apprend que «  [The] Police are investigating allegations of human trafficking and slavery in parts of Britain's fishing fleet. (…) Details of the inquiry emerged after a man alleged that he was forced to continue working on a British prawn trawler despite having part of his finger ripped off in an accident. » (2) Que dire de plus...



Sauf que le coeur n'y est pas toujours!


« Après avoir survécu aux avalanches meurtrières avec son groupe de 32 personnes au Népal, en octobre, le guide Richard Rémy doit faire face à la froideur bureaucratique des compagnies d’assurance: les frais d’évacuation de son groupe ne seront pas remboursés. » puisqu'il n'y a pas eu de blessés ou de morts dans son groupe, les ayant évacués à temps nous apprend le journaldemontreal.com. (3)


La règle mathématique (0 blessé + 0 décès = 0 remboursement) ne tient pas compte du principe de précaution ici. C'est comme pour les examens d'entrée dans la fonction publique, souvent basée sur des principes quantitatifs, plus facile à évaluer. Mais, pour les gens comme moi, qui ont un penchant pour les méthodes qualitatives, c'est généralement un frein à l'entrée. Et, après, on est tout surpris de voir tous ces trous dans le système que nous a montré la Commission Charbonneau ! C'est que le quantitatif, tout comme le qualitatif, n'a pas réponse à tout. Il faut une interaction et un dialogue entre les deux, mais pour cela il faut réduire ces barrières à l'embauche des gens qui ont une approche qualitative. Ce n'est cependant pas demain la veille à ce que l'on observe.


Notes


1. Ronald Reagan, 40e président des États-Unis, de 1981 à 1989 :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ronald_Reagan


George Bush père, 41e président des États-Unis, de 1989 à 1993 :

http://fr.wikipedia.org/wiki/George_H._W._Bush


George Walker Bush, 43e président des États-Unis, de 2001 à 2009, qui a poursuivi la même politique économique que son père et le prédécesseur de celui-ci, Ronald Reagan : http://fr.wikipedia.org/wiki/George_W._Bush


Margaret Thatcher, Premier ministre du Royaume-Uni, du 4 mai 1979 au 28 novembre 1990 : http://fr.wikipedia.org/wiki/Margaret_Thatcher



2. PAUL PEACHEY, Police investigate claims of slavery in UK fishing fleet, in The Independent, Sunday 23 November 2014 : www.independent.co.uk/news/uk/crime/police-investigate-claims-of-slavery-in-uk-fishing-fleet-9877879.html


3. MARIE-CLAUDE SIMARD / AGENCE QMI, AVALANCHES MEURTRIÈRES, Un guide affronte la froide réalité des assurances, in Le journal de Montréal, publié le samedi 22 novembre 2014 :

www.journaldemontreal.com/2014/11/22/un-guide-affronte-la-froide-realite-des-assurances



Un nouveau modèle pour Montréal


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 16 no 11, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com


Michel Handfield (notre commentaire Facebook corrigé, 2014-11-20)


Même si je considère que ce pont devrait être public (1), tel n'est pas tout à fait le point que je veux souligner ici, mais le fait que si l'on cherche un nouveau modèle pour Montréal, il faut bien voir que si Londres a la Tamise; Paris, la Seine; nous avons la Rivière-des-Prairies. Pourquoi ne pas faire la fusion, incluant l'historique Montréal-Sud (https://fr.wikipedia.org/wiki/Montréal-Sud), avec Laval (notre métro couvrant déjà ce territoire allant de Laval à Montréal-Sud ou, si vous préférez, Longueuil) et les petites iles de l'archipel, comme l'ile Perrot? On pourrait donc refaire des arrondissements plus équitables, entre 125.000 et 175.000 habitants, pour les enjeux locaux. Cela respecterait donc notre histoire et serait mieux que la grande région métropolitaine qui n'est qu'une vision artificielle de l'esprit!



Note



1. J'ai mis ce commentaire sur Facebook suite à la lecture de JON STONE, Boris's £60m 'garden bridge' will have no public right of way, no protesting and no cycling, in The Independent, Thursday 20 November 2014 :

www.independent.co.uk/news/uk/politics/boriss-60m-garden-bridge-will-have-no-public-right-of-way-no-protesting-and-no-cycling-9872176.html




Désespoir!


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 16 no 11, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com


Michel Handfield (2014-11-20)


Au sujet d'une guirlande pour les fêtes que des fonctionnaires bloquaient malgré l'approbation de l'arrondissement et de la ville centre (1), j'ai écrit dans Facebook (2014-11-14) :


Alors, voilà une suggestion: remplacer les fonctionnaires municipaux par une poupée qui dit non, non non... On économisera sur les salaires et les fonds de pension, oui, oui, oui, oui...! Et, merci aux Sultans :

http://m.youtube.com/watch?v=yTJE1HQuLU4


Puis, un citoyen qui a fait une demande pour un feu de circulation s'est fait dire « par les fonctionnaires de la Ville qu'il devra vraisemblablement attendre 10 ans avant que sa demande ne soit étudiée. » (2) Bref, être une lumière à la ville , ce n'est pas très bien vu! Ce qui m'avait fait dire dans Facebook (2014-11-17) : Encore et encore... Et, dans 6 mois, un an, 5 ans, 10 ans, on en refera encore!


Notes

1. Référence : FRANÇOIS CARDINAL, Quand la Ville nuit à la ville…, in La Presse, 14 novembre 2014 :

www.lapresse.ca/debats/chroniques/francois-cardinal/201411/14/01-4818817-quand-la-ville-nuit-a-la-ville.php. Il semble que depuis le Politique a finalement réussi à débloquer ce dossier : www.lapresse.ca/actualites/montreal/201411/17/01-4819868-saint-laurent-aura-ses-guirlandes.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_lire_aussi_4819181_article_POS1


2. VINCENT MARISSAL, Je vois (rouge) mtl, in La Presse, 17 novembre 2014 :

www.lapresse.ca/debats/chroniques/vincent-marissal/201411/17/01-4819577-je-vois-rouge-mtl.php





Garage environnemental ou garage-exercice


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 16 no 11, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com



Pas d'auto, pas de souffleuse, mais vélos et pelles!


(Photo prise au retour de commissions.)









Quelques « posts », parfois corrigés, de cette semaine!


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 16 no 11, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com


Michel Handfield (2014-11-07)


Take a walk on a walkside! (1) (Facebook, 2014-11-06)



Non, ce n'est pas New York. C'est rue Sainte-Catherine, entre Chomedey et Dufort, à Montréal pour ceux qui se demandent où cette photo fut prise!



Note



1. Quelque temps après avoir mis cette photo et ce mot sur Facebook, je me suis demandé s'il n'y avait pas une chanson portant ce titre. Après quelques recherches, j'ai trouvé que Lou Reed a chanté « Take A Walk On The Wild Side ». Influence? Peut-être, car la vie est faite d'influences!





Il ne s'est pas fendu la langue en quatre pour la défendre! (Facebook, 2014-11-05)


Ah bon, le français n'est pas assez bon pour les interventions importantes?! Quel message ridicule. Au contraire, vu sa précision plus grande que celle de l'anglais, il faudrait plutôt le promouvoir au niveau des échanges et forums internationaux.


Commentaire au sujet du texte de MARTIN OUELLET (La Presse Canadienne), Philippe Couillard défend son usage exclusif de l'anglais à l'étranger, in La Presse, 5 novembre 2014 : www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/201411/05/01-4816108-philippe-couillard-defend-son-usage-exclusif-de-langlais-a-letranger.php




Hollande au Canada! (Facebook, 2014-11-02)


Là-bas me manque ici. D'ailleurs, votre président est passé tout droit au-dessus de chez nous vers le pétrole albertain! Et, après vos socialistes parleront d'environnement pour se distinguer de la droite. Parole, parole, parole... (1) Un mot de Montréal, QC, Canada.


Commentaire mis sur la page Facebook de « Là-bas si j'y suis » concernant « Daniel Mermet avec un texte à chaud sur la musique des Ogres ». Quand on connait Mermet, on sait qu'il est critique! Pour lire ce texte du maitre de cérémonie de Là-bas... :


www.facebook.com/Labasijysuis/posts/787981161245839?fref=nf&pnref=story



Note


1. Ici, c'est clair que j'ai pensé à une chanson popularisée en version française par Dalida et Alain Delon : Parole parole

http://fr.wikipedia.org/wiki/Parole_parole

www.youtube.com/watch?v=b6pIJyfpDZo




Aujourd'hui l'urbain s'est acheté une trottinette! (Facebook, 2014-11-06)



Super le « fun » et « hot » pour aller à l'épicerie!




Ma cocotte! (Facebook, 2014-11-06)




Socrate, lui il aime sa cage! (Facebook, 2014-11-07)





Avancer en arrière! Pas juste ici.


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 16 no 11, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com


Michel Handfield (2014-11-06 version corrigée/Facebook 2014-11-05)


J'ai lu ceci dans The Independent : « Study claims there are more people originating in the professional classes - but less space. » (1) Mon commentaire :


Dire qu'il y en a encore pour défendre le modèle néolibéral britannique - en fait je préfère le terme anglais de « neoconservative » pour le définir! - plutôt que de regarder vers de nouvelles voies comme l'économie sociale et solidaire!


Note


1. CHRIS GREEN, SENIOR REPORTER, Downward mobility on the rise for the first time in generations, The independent, Thursday 06 November 2014 : www.independent.co.uk/news/uk/home-news/downward-mobility-on-the-rise-for-the-first-time-in-generations-9841925.html




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Le Journal/Fil de presse


Un oiseau de proie dans ma cour


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 16 no 11, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com


Michel Handfield (2014-11-20)


Depuis dimanche, ça fait 2 fois que je vois un oiseau de proie de près. Dimanche, il était sur la clôture de mon voisin en arrière. Aujourd'hui, il a atterri dans ma cour, face à ma fenêtre du sous-sol. Mais, le temps de me pencher pour prendre ma caméra dans mon bureau, il était parti dans mon arbre. Je n'ai tout simplement pas pensé prendre mon cellulaire à côté de moi!


Je suis donc monté dans la maison pour le photographier, mais il était déjà sur ma clôture. J'ai fait au plus vite, mais vu le moustiquaire, ça ne donne pas une très bonne photo. (En passant, le barreau de clôture sur lequel il est perché fait environ 2 po.) Par contre, j'ai été voir l'empreinte de ses pattes dans la neige. Elles sont plus grosses que celles d'un chat. Voici les deux photos.


Trois espèces sont possibles selon les couleurs que j'aie vu, car cela dépend s'il s'agit d'un adulte ou d'un jeune; d'un mâle ou d'une femelle. Comme il ne reste pas longtemps à la même place - dès qu'il me voit à la fenêtre, il part - ceci rend son identification plus difficile quand on n'est pas un spécialiste :


- Le faucon émerillon (24 à 33cm), car il apprécie le sommet d'un gros conifère, ce qu'il y a à quelques cours de chez moi, sauf que je pense que c'est plus petit que l'oiseau que j'ai vu qui fait entre 16 à 24 pouces (41-61 cm) selon moi;


-Un épervier de Cooper (35 à 46cm);


- Ou une buse à queue rousse (45 à 65cm), ce qui est le plus probable vu sa taille et son plumage. (1)


Peut-être le reverrai-je et que je pourrai mieux le photographier cette fois, quoi que ce n'est pas facile, car il ne reste pas immobile longtemps et il faut être là au bon moment. En tous cas, on va faire attention à notre lapin. Pourrait-il le sentir dans la maison, car ces oiseaux ont probablement un odorat très développé? Il pourrait aussi voir mes deux calopsittes (2) et mon inséparable (3), car leur cage est devant une fenêtre. C'est à suivre. Et dire qu'il y en a qui croient qu'il faut aller loin de la ville pour voir la faune!


Notes


1. http://fauconsudem.blogspot.ca/2012/08/les-oiseaux-de-proie-montreal.html


2. http://fr.wikipedia.org/wiki/Calopsitte_élégante


3. http://fr.wikipedia.org/wiki/Inséparable




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D.I., Delinkan Intellectuel, revue d’actualité et de culture


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AVIS (révisé le 2014-03-23)


Dans les textes cinés, de théâtres ou de spectacles, les citations sont rarement exactes, car même si l’on prend des notes il est rare de pouvoir tout noter. C’est généralement l’essence de ce qui est dit qui est retenue, non le mot à mot.


Si, pour ma part, j'écris commentaires ou sociocritique, c'est que par ma formation de sociologue le film est un matériel et nourrit une réflexion qui peut le dépasser. Certains accrocheront sur les décors, les plans de caméra, le jeu des acteurs ou la mise en scène, ce qui m’atteint moins. Moi, j’accroche sur les problématiques et les questions soulevées. Le film, par exemple, est un matériel sociologique; un révélateur social, psychosocial, socioéconomique ou sociopolitique. C’est ainsi que, pour de très bons films selon la critique plus traditionnelle, je peux ne faire qu’un court texte alors que pour des films décriés en cœur, je peux faire de très longues analyses, car le film me fournit davantage de matériel. Je n’ai pas la même grille ni le même angle d’analyse qu’un cinéphile. Je prends d’ailleurs des notes durant les projections de presse que je ne peux renier par la suite, même si je discute avec des confrères qui ne l’ont pas apprécié de la même manière que moi. Je peux par contre comprendre leur angle. J’encourage donc le lecteur à lire plus d'un point de vue pour se faire une idée juste.


Il faut aussi dire que je choisis les films que je vais voir sur la base du résumé et des « previews », ce qui fait que si je ne saute pas au plafond à toutes les occasions, je suis rarement déçu. Lorsque je ne suis pas le public cible, je l’écris tout simplement. Si je n’ai rien à dire ou que je n’ai pas aimé, je passerai mon tour, car pourquoi priverais-je le lecteur de voir un film qui lui tente? Il pourrait être dans de meilleures dispositions que moi. Une critique, ce n’est qu’une opinion après tout. Une indication qu’il faut savoir lire, mais jamais au grand jamais une prescription à suivre à la lettre.



Michel Handfield, d’abord et avant tout sociologue.



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DI a vu! (Ciné, Théâtre, Expositions et quelques annonces d’évènements)


Cinémania 2014


- GEMMA BOVERY

- LES COMBATTANTS

- DIPLOMATIE


GEMMA BOVERY (Cinémania 2014)


Réalisateur: Anne Fontaine

Producteurs: Philippe Carcassonne, Mathieu Tarot

Scénario: Anne Fontaine, Pascal Bonitzer

Interprètes: Fabrice Luchini, Gemma Arterton, Jason Flemyng, Niels Schneider

Durée: 99 minutes

Origine: France

Année: 2014

Ventes: Métropole Films


La prolifique Anne Fontaine (COCO AVANT CHANEL) réalise une excellente adaptation du roman graphique « Gemma Bovery », réinvention moderne de Flaubert par la populaire bédéiste Posy Simmonds. La cinéaste traduit merveilleusement l’humour ironique de l’auteure anglaise.


Filmographie sélective: Perfect Mothers (2012), Mon pire cauchemar (2010), Coco avant Chanel (2009), La fille de Monaco (2007), Entre ses mains (2004), Nettoyage à sec (1997)


Commentaires de Michel Handfield (2014-11-27)


Luchini « fait » dans le littéraire! Après Alceste à bicyclette, l'on était dans Le Misanthrope de Molière, on est ici dans Flaubert! Ces rôles littéraires vont bien à cet acteur qui voue une véritable passion à la littérature française! (1) Tellement passionné, qu'il vit la littérature! C'est justement le sujet de ce film, où Martin (Fabrice Luchini), qui a repris la boulangerie de son père après avoir travaillé dans le monde de l'édition, s'attache à de nouveaux voisins anglais, Gemma et Charles Bovery, qu'il voit comme la réincarnation des personnages de Gemma et Charles Bovary! On vit donc le roman en parallèle, car il fait tout pour que ses fantasmes soient la réalité!


Bref, un film fort intéressant sur la vie, les passions et leur influence sur la vie qu'elles peuvent transformer pour le meilleur ou le pire parfois.


Note


1. Sur scène il « rencontre [d'ailleurs] un important succès en déclamant des textes de La Fontaine, de Nietzsche, de Céline (avec Voyage au bout de la nuit), de Paul Valéry, de Philippe Muray ou de Roland Barthes. » depuis quelques années. (http://fr.wikipedia.org/wiki/Fabrice_Luchini)



Hyperliens


http://fr.wikipedia.org/wiki/Madame_Bovary



LES COMBATTANTS (Cinémania 2014)


Réalisateur: Thomas Cailley (PREMIER LONG MÉTRAGE)

Producteurs: Pierre Guyard

Scénario: Thomas Cailley, Claude Le Pape

Interprètes: Adèle Haenel, Kévin Azaïs, Antoine Laurent, Brigitte Roüan

Durée: 98 minutes

Origine: France

Année: 2014

Ventes: K-Films Amérique



Ravissante, Adèle Haenel continue son ascension parmi les nouveaux talents du jeune cinéma français. Pratiquement méconnaissable d’un rôle à l’autre, elle habite tout l’écran dans ce premier long métrage de Thomas Cailley. Sous les traits de Madeleine, véritable garçon manqué, elle est une révélation, jouant sans filet, abandonné à son personnage, sans timidité ni pudeur.


Apprenti charpentier d’un naturel placide, Arnaud (Kévin Azaïs) est si envouté par Madeleine qu’il la suivrait n’importe où, bien qu’elle le repousse toujours. Elle a d’autres objectifs: suivre un entrainement paramilitaire éreintant pour perfectionner ses techniques de survie, en vue d’une apocalypse qu’elle croit inévitable. La beauté de ce film inusité est accentuée par les vastes paysages des forêts de Gironde, région forestière souvent ravagée par de gigantesques incendies.


Adèle Haenel a remporté le César de la « Meilleure actrice dans un rôle de soutien » pour SUZANNE (CINEMANIA 2013).


Commentaires de Michel Handfield (2014-11-27)


Un film particulier pour « les caractères » même si ce n'est pas un film de Jean de la Bruyère! (1)


Madeleine (Adèle Haenel) est une jeune femme plus que féministe, c'est une survivaliste! Elle travaille depuis qu'elle est jeune à être une femme forte et autonome en cas de catastrophe attendue, car, pour elle, on ne pourra pas compter sur les autres, mais que sur soi! Tout ce qu'elle fait est déterminé par ça.


Elle veut donc suivre un entrainement militaire de haut niveau pour se parfaire depuis des années. Puis, l'armée vient faire du recrutement dans leur région pour un entrainement paramilitaire. Elle veut donc s'y inscrire, mais trop tard. L'apprenti charpentier qui travaille à construire un abri dans leur cour, et sur qui elle levait le nez jusque-là, Arnaud (Kévin Azaïs), qui a établi un certain contact avec les recruteurs, l'amène donc faire son inscription dans un village voisin. C'est en même temps le début d'une relation qui s'établit entre eux.


Arnaud, fasciné par cette fille, s'inscrira lui aussi pour la suivre et leur relation se développera. C'est ce à quoi on assiste tout le reste de ce film d'une part, car, d'autre part, on mettra en parallèle la différence entre l'armée, où chacun est une partie du corps, versus les survivalistes qui sont davantage des individualistes, parfois des duos ou une famille, mais rarement un groupe. L'idée de groupe et d'esprit de corps, c'est davantage dans l'armée qu'on la retrouve! Un film au traitement différent des films d'action hollywoodiens qui nous en apprend beaucoup sur ces deux groupes que l'on ne connait pas tant que ça.


Note


1. Clin d'oeil à une œuvre datant de 1688 de Jean de la Bruyère!

http://agora.qc.ca/dossiers/Jean_de_La_Bruyere

Pour le télécharger sur Gutemberg : www.gutenberg.org/ebooks/17980



DIPLOMATIE (Cinémania 2014)


Réalisateur: Volker Schlöndorff

Producteurs: Marc de Bayser, Frank Le Wita, Sidonie Dumas

Scénario: Volker Schlöndorff, Cyril Gély

Interprètes: André Dussollier, Niels Arestrup, Jochen Hägele

Durée: 84 minutes

Origine: France/Allemagne

Année: 2014

Ventes: Métropole Films


Filmographie sélective: L’Héroïne de Gdansk (2006), Le neuvième jour (2004), Un amour de Swann (1984), Le tambour (1979), L’Honneur perdu de Katharina Blum (1975), Michaël Kohlhaas (1969), Les désarrois de l’élève Törless (1966)


Ce chef-d’œuvre de Volker Schlöndorff se déroule à l’Hôtel Meurice, les 24 et 25 août 1944, alors que le général Dietrich von Choltitz (formidable Niels Arestrup) se prépare à détruire Paris, selon l’ordre formel et direct d’Hitler, avant l’arrivée des Alliés qui approchent. Des explosifs garnissent chaque pont de la Seine et tous les monuments, dont le Louvre, Notre-Dame de Paris et la tour Eiffel. Fin diplomate, le consul suédois Raoul Nordling (André Dussollier) devra déployer des trésors de persuasion pour convaincre l’officier de carrière de désobéir aux ordres du Führer. Palpitant et poignant, le film met en contraste les terribles évènements en cours et l’époustouflante beauté éternelle de Paris. « Paris brûle-t-il? » serait la tristement célèbre question posée par Hitler à Von Choltitz le matin du 25 août 1944.


2014 FESTIVAL DU FILM D’ISTANBUL


Commentaires de Michel Handfield (2014-11-27)


Huis clos basé sur des évènements historiques : la négociation entre le consul suédois Raoul Nordling et le général Dietrich von Choltitz, à l'hôtel le Meurice qu'il occupait, pour amener ce dernier à capituler sans effusion de sang ni destruction irréparable de Paris. Ces évènements ont d'ailleurs fait l'objet de « Paris brûle-t-il? », film de 1966.


Un film à voir, tiré d'une pièce de théâtre (1), que je verrais très bien être reprise à Montréal.


Note


1. http://fr.wikipedia.org/wiki/Diplomatie_(pièce_de_théâtre)


Hyperliens


http://fr.wikipedia.org/wiki/Raoul_Nordling


http://fr.wikipedia.org/wiki/Dietrich_von_Choltitz


http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Meurice


http://en.wikipedia.org/wiki/Is_Paris_Burning%3F



L’IMPORTANCE D’ÊTRE CONSTANT (théâtre)


Texte Oscar Wilde; traduction Normand Chaurette; mise en scène d'Yves Desgagnés




Avec Anne-Élisabeth Bossé / Raymond Bouchard / Patrice Coquereau / Maxime Denommée / Vincent Fafard / Richard Lalancette / Virginie Ranger-Beauregard / Julie Vincent; Assistance à la mise en scène et régie Claude Lemelin; Conception Martin Ferland / Judy Jonker / Martin Champoux / Catherine Gadouas / Alain Jenkins / Jacques-Lee Pelletier / Carol Gagné; Une production du Théâtre du Nouveau Monde (www.tnm.qc.ca)




Le TNM est heureux de faire entendre la parole irrévérencieuse d’Oscar Wilde, auteur britannique de la fin du 19e siècle, rarement monté sur la scène québécoise. Reconnue comme son chef-d’oeuvre théâtral, L’Importance d’être Constant est une comédie fine où les traits d’esprit et l’humour jubilatoire s’amusent des situations et des personnages, donnant lieu à des scènes croustillantes et à des dialogues relevés. Emportée par une distribution réjouissante — dont Raymond Bouchard, grand comédien trop rare sur nos scènes, dans le rôle de la redoutable Lady Bracknell et quatre jeunes comédiens qui insufflent au quiproquo amoureux une fougue et une énergie séduisantes — la mise en scène d’Yves Desgagnés promet d’être pétillante et lumineuse !



Oscar Wilde, brillant dramaturge


Fin poète, écrivain génial, essayiste de talent, dandy excentrique cultivant l’art de la conversation et de la provocation, Wilde devient très vite célèbre, autant pour sa personnalité que par ses écrits. Si son unique roman, Le Portrait de Dorian Gray paru en 1880, reste son oeuvre la plus populaire, ses comédies de moeurs, dont L’Importance d’être Constant créée à Londres en 1895 et acclamée par le public, font de lui un des dramaturges les plus en vue de sa génération. Maniant l’aphorisme et le paradoxe avec délectation, Oscar Wilde se livre dans ses oeuvres

à une satire amusée de la haute société londonienne, tout en revendiquant l’indépendance de l’art. Une position d’esthète qui forgera sa réputation.


Une comédie spirituelle


Londres, à la fin du 19e siècle. Algernon Moncrieff et Jack Worthing, jeunes hommes insouciants, se sont inventés un ami souffrant pour l’un, et pour l’autre un double baptisé Constant. Ces personnages fictifs leur permettent d’échapper à un monde conventionnel dont ils se sentent prisonniers. Mais, lorsque l’amour s’en mêle, la situation devient vite intenable. Imbroglios, jeux de rôle et déguisements s’enchaînent à un rythme trépidant lorsque Gwendoline et Cecily, rusées et charmantes, démasquent l’imposture, et jusqu’à l’étonnant dénouement. Si on s’amuse beaucoup devant L’Importance d’être Constant, la pièce, sous ses couverts frivoles, se révèle une critique en règle de la société victorienne, à la morale rigide et conservatrice.


Maxime Denommée, Anne-Élisabeth Bossé, Vincent Fafard et Virginie Ranger-Beauregard composent ce quatuor amoureux extravagant et déluré. À leurs côtés, Julie Vincent, Patrice Coquereau et Richard Lalancette, dans les rôles de la gouvernante Miss Prism, du père Chasuble et du serviteur, sont les dignes représentants d’une société décriée par Wilde, souvent confronté à ses lois austères. Traditionnellement, le rôle de Lady Bracknell, la mère de Gwendoline, femme guindée et revêche, est tenu par un homme.


S’inscrivant dans cette coutume, Yves Desgagnés a confié sa Lady à Raymond Bouchard qui, dans ce rôle de composition, donne la pleine mesure de son immense talent.


Un spectacle joliment impertinent


Passionné de littérature anglaise, le metteur en scène Yves Desgagnés est un grand admirateur de l’oeuvre d’Oscar Wilde. Sensible à l’humour de l’auteur, il veut mettre en lumière l’actualité du propos qui dénonce l’intolérance et l’hypocrisie sociale. Yves Desgagnés a cela de particulier dans son parcours d’homme de théâtre : s’immerger dans l’oeuvre d’un auteur pour en explorer toutes les facettes. Ainsi, au TNM, il a dirigé, entre autres, trois comédies de Shakespeare : Le Songe d’une nuit d’été, Les Joyeuses Commères de Windsor et La Nuit des rois, des spectacles qui ont marqué l’imaginaire des spectateurs. Posant sur la pièce un regard ludique, le metteur en scène s’amuse de l’habileté de l’auteur à faire naitre des situations surréalistes et improbables.


Pour le TNM, il est important d’être constant dans sa mission artistique : à chaque création d’un texte classique, la traduction est commandée à un auteur québécois. Yves Desgagnés a fait appel à Normand Chaurette, dramaturge dont la plume suavement ironique s’attache à la musicalité des mots, sublimant ainsi l’écriture mordante de Wilde.


La surprenante scénographie, signée par Martin Ferland, symbolise avec une grande fantaisie la société victorienne. Inspirés de la mode de la fin du 19e siècle, les très beaux costumes de Judy Jonker illustrent une époque où le paraitre l’emportait sur l’être, ce que ne se lassait pas de décrier l’auteur.


L’Importance d’être Constant est une comédie qui allie finesse d’esprit et plaisir du jeu, servie par une distribution flamboyante, dans une mise en scène qui louvoie entre légèreté et profondeur.


Commentaires de Michel Handfield (2014-11-27)


« L’essence même de l’histoire d’amour c’est l’incertitude.

Si jamais je me mariais j’essaierais d’oublier ça tout de suite. » (1)



Dès les débuts, la table est mise avec cette réplique et cette tasse sur la scène! On est dans une pièce moderne et libérale; très moderne et très libérale pour le temps, car cette pièce fut créée le 14 février 1895 au St James's Theatre de Londres, soit il y a plus de 100 ans, à l'époque victorienne ! (2) Sa première fut sous le règne de la reine Victoria (3) et d'un premier ministre libéral intérimaire (4), Lord Rosebery, qui fut cependant remplacé par un conservateur, le Marquis de Salisbury, en juin de la même année. (5) L’importance d'être Constant a certainement dû faire grincer des dents à l'époque.


Ainsi, on n'y parle pas du respect des enfants pour les parents, mais du respect des parents pour les enfants qui est en voie de se perdre! Gwendoline, de dire :


« Constant, nous ne nous marierons peut-être jamais. Quand je vois la tête de maman… Peu de parents de nos jours écoutent leurs enfants. L’ancien respect pour la jeunesse disparait rapidement. Même si j’ai eu de l’influence sur maman, je l’ai perdue à l’âge de trois ans. » (6)


Et que dire de la critique sociale déguisée en qui-propos?


« Algernon : Toutes les femmes deviennent comme leur mère. C’est leur tragédie. Et aucun homme. C’est la leur.

Jack : Et tu te crois intelligent?

Algernon : En tout cas, c’est bien trouvé ! Et aussi vrai que n’importe quelle remarque sur notre belle civilisation. » (7)


Sous des airs de comédie d'été, avec les qui-propos sur les frères fictifs par exemple, il y a en sous texte des remarques d'une grande importance si on en saisit les doubles sens, comme sur le style et la sincérité qui peuvent tout aussi bien s'appliquer à la politique qu'à la morale :


« Gwendoline : C’est vrai. Dans les questions de grande importance le style est la chose essentielle. Pas la sincérité. Monsieur Worthing, quelle explication pouvez-vous donner au fait de prétendre avoir un frère? Était-ce pour avoir l’occasion de monter à Londres pour me voir aussi souvent que possible ?

Jack : Pouvez-vous en douter, miss Fairfax?

Gwendoline : Certes, j’ai de grands doutes à ce sujet. Mais je les repousse. Ce n’est pas le moment de tomber dans le scepticisme. » (8)


Il y a une finesse de style qui explique que cette pièce a traversé le temps et on y trouve aussi tout le qui-propos propre au burlesque, ce qui explique sa popularité, car si elle est jouée au TNM, Gilles Latulipe (9) aurait très bien pu, s'il ne l'a pas fait, en tirer une version burlesque avec Rose Ouellette, dit La Poune (10), et il aurait rempli son théâtre des variétés ! D'ailleurs, dans la tradition de ce théâtre, « le rôle de Lady Bracknell, la mère de Gwendoline, femme guindée et revêche, est tenu par un homme », ici Raymond Bouchard. (11)


À voir pour rire, mais aussi pour réfléchir. Et, comme illustration de cette ère victorienne, une énorme tasse de thé sur la scène. Très British, mais aussi symbolique, car, boire le thé c'est avoir des manières, mais on le brasse aussi « with two sugar and a bit of milk »! Comme cette pièce qui peut se prendre en douceur telle un « Café du Nouveau Monde » (12) ou nous brasser la cage!



Notes



1. http://www.oscarwilde.fr/Site_officiel_dOscar_Wilde/doc/constant.pdf, p. 2 lignes 62-65.


2. http://fr.wikipedia.org/wiki/L'Importance_d'être_Constant


3. http://fr.wikipedia.org/wiki/Victoria_du_Royaume-Uni



4. « He succeeded Gladstone as prime minister and leader of the Liberal party in 1894; the Liberals lost the 1895 election. He resigned the party leadership in 1896 and never again held political office. » (http://en.wikipedia.org/wiki/Archibald_Primrose,_5th_Earl_of_Rosebery)



5. http://en.wikipedia.org/wiki/1895_in_the_United_Kingdom


http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Arthur_Talbot_Gascoyne-Cecil


6. Op. Cit., p. 14


7. Ibid., p. 13


8. Ibid., p. 35



9. http://fr.wikipedia.org/wiki/Gilles_Latulippe


10. http://fr.wikipedia.org/wiki/Rose_Ouellette


11. Voir la section « Une comédie spirituelle » avant notre commentaire.


12. www.tnm.qc.ca/cafe-du-nouveau-monde/



That's it (Danse)


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 16 no 11, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Texte et photos de Michel Handfield (2014-11-27, notre direct Facebook du 2014-11-25 corrigé)


That's it, de Sabine Molenaar au théâtre La chapelle: http://lachapelle.org











Moi qui fais du gym depuis ma jeunesse, je ne peux que souligner cette souplesse des mimes et danseurs. Du caoutchouc parfois!








Je n'ai pas lu l'argument, mais chercher un sens c'est celui de l'équilibre dans un combat perpétuel avec tout ce qui nous met en dissonance (déséquilibre), que ce soit économique, politique ou psychologique! La surconsommation, la création du désir (markéting) ou le sous-travail.


Tout étant dans tout, on est pris dans cette société de consommation même si on la refuse. Même à la marge, il faut quêter pour consommer sinon on ne survit pas. Princesse, blonde et bleue, ou marginale qui a récupéré une robe, font partie de la même histoire: les deux côtés de Cendrillon!


Juste pour le plaisir de l'image: That's it, de Sabine Molenaar!





































Tout est sirène de la séduction - ici elle chante ! - que ce soit l'amour ou l'appel du markéting! Roméo chantait pour Juliette comme la pub nous fait son chant des sirènes!














... et ce chant des sirènes sera encore vrai, même quand on sera recourbé, ne serait-ce que pour nous vendre une couche pour sénior qui ne parait pas! La séduction est de tous âges et dans tous les milieux!









Perruque comprise!

















Et, encore conservée dans la penderie, cette robe qui nous rattache au passé dont nous ne pouvons plus que rêver!
















Résonances, un spectacle dans une église désaffectée… (Théâtre multidisciplinaire)


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 16 no 11, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Une production de lepontbridge : www.pontbridge.com


« Les liaisons dangereuses » de Laclos, version Müller, porté par des corps vieillis projetés nus sur des écrans transparents. Un érotisme de la pourriture, une extase de l’épuisement, les ravages du désir exhibés, mais n’ayant plus la force de l’assouvissement. Une simplicité du geste, un quotidien à tuer le temps qui nous tue. La beauté de ces corps, d’où persiste la volonté du désir. Une volonté exacerbée par la perte de la foi, la dégradation des repères, la dégénérescence des organes. Un combat perdu d’avance, le pourrissement ne fait jamais marche arrière. Tant politique qu’organique. Le capitalisme porterait-il en lui son propre abcès ?


Carole Nadeau propose un brouillage disciplinaire, un espace déambulatoire où le spectateur peut quadriller le territoire scénique mis à sa disposition agissant sur son parcours sensible, dans une relation mobile et fluctuante avec les paroles, les corps, les espaces et les images en présence, opérant son propre corps à corps à l’œuvre.


Inspiration libre de « Quartett » de Heiner Müller et des toiles du peintre Francis Bacon.






Commentaires et photos de Michel Handfield – corrigé de notre Facebook du 19 novembre (2014-11-21)


Résonances dans la pénombre, avec projections. Au début je croyais qu'il fallait s'assoir... (Car pour ne pas subir d'influences dans mon analyse, je lis rarement les notes de production avant de voir l'oeuvre!)


Mais, on peut s'y promener entre des personnages réels, contant leur histoire, et des tableaux noirs où sont projetés des personnages, sauf que la photo ne peut les rendre avec justice! J'ai d'ailleurs utilisé la fonction « amélioration automatique » de mon programme de photo pour en rendre quelques-unes plus claires ici que sur Facebook.







Qui dit histoires de vie... dit aussi zones d'ombres et souvenirs qui remontent parfois par bribes. Une fois saisies les prémisses anthropopsychanalytiques de ce spectacle on le pénètre comme il nous pénètre... Bref, un joli « bordel » intellectuel!


















Résonances de la vie, qui n'est jamais tout à fait dans la norme, car la norme c'est quoi, si ce n'est une moyenne? Comme 1,7 bébés au Québec (http://m.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2012/04/10/003-quebec-isq-natalite.shtml), mais qui a un 1,7 bébé chez lui?





Raisonnez, résonnez sur nous au sens englobant... voilà le propos de cette pièce surréelle!













Et, pour laver plus blanc que la commission Charbonneau... le monseigneur! Pas de réparation, pas de remboursement... qu'un acte de contrition.


















On est ds un grand lit... Pour une psychanalyse collective!










Voilà l'écran de projection.…




Enfin, voilà ce qu'à l'air une église désaffectée à la lumière : Ste-Brigide (1), où à eu lieu le spectacle Résonances. C'est comme si tout ce qui était « sacré » n'a pas été enlevé avec soin, mais arraché, laissant une carcasse d'où ne résonnent plus que les souvenirs d'un passé qui semble lointain. Même l'orgue semble abandonné. (2) Bref, un lieu tout indiqué pour ces Résonances.




Notes


1. www.heritagemontreal.org/fr/l'eglise-sainte-brigide-de-kildare/


2. C'était trop sombre au jubé pour que je puisse photographier l'orgue.




OBSOLESCENCE PROGRAMMÉE (danse et des arts visuels)


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 16 no 11, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


18 > 22 NOV., 20H

MONTRÉAL

http://lachapelle.org/

PREMIÈRE MONDIALE

+ MULTIDISCIPLINAIRE







CONCEPTION, DIRECTION ARTISTIQUE, VISUELS ET ENVIRONNEMENT SONORE : NANS BORTUZZO / www.nansbortuzzo.com.


INTERPRÉTATION : MIRIAH BRENNAN.


INTERPRÈTE À LA CRÉATION : ANABEL GAGNON.


TEXTE ET VOIX : ALEXA-JEANNE DUBÉ.


COLLABORATION À LA CHORÉGRAPHIE : CATHERINE GAUDET ET VIRGINIE BRUNELLE.


CONSTRUCTION DE LA SCÈNE : JÉRÉMI GUILBAULT ASSELIN.


COSTUMES ET CONSEILLÈRE ARTISTIQUE : CLAUDIA CHAN TAK.


RÉPÉTITRICE : LUCIE VIGNEAULT.


ANIMATION 2D : JOSEPH GHALEB.


DIRECTION DE PRODUCTION : JÉRÉMIE NIEL.



Une femme tourmentée va se retrouver face à elle-même, face à une ombre qui l’observe et qui la suit. De cette rencontre va naitre un dialogue qui lui fera prendre conscience du dénouement inexorable vers lequel ses choix la dirigent. Obsolescence programmée est une réflexion chorégraphique au confluent de la danse, de la musique et des arts visuels. Une expérience sensorielle pour le spectateur où la perception du réel est modifiée.


Nans Bortuzzo pratique plusieurs disciplines artistiques distinctes, toutes inscrites dans une vision globale, personnelle et inclusive. C’est dans un désir de synthétiser toutes ces pratiques que le projet Obsolescence programmée est né. Pour transgresser les frontières disciplinaires, l’univers des dispositifs interactifs est utilisé comme une porte ouverte sur une multitude de possibilités. Nans a étudié au Conservatoire en France. Il a travaillé sur la musique de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Sochi, pour le collectif Les 7 doigts de la main, pour l’artiste Yann Perreau et le chorégraphe Dave St- Pierre. Ses musiques ont été utilisées pour des publicités de Chanel, H&M et Elle Magazine. En danse, il collabore depuis plusieurs années avec La 2e Porte à gauche et les Imprudanses.



Texte et photos Michel Handfield (2014-11-19, version corrigée et augmentée de notre Facebook du 18)



La danse comme image scénique et théâtrale de la création, ici en deux sens…



La création comme art, mais aussi la création de l'être! Quelle que soit la création, elle se dégrade et passe date si l'on ne la réactualise pas. La durée n'est l'apanage que de quelques œuvres et grands noms qui traversent l'histoire. Obsolescence programmée est le lot du plus grand nombre.








On ne pourrait que devenir l'ombre de soi en attendant notre obsolescence, mais ce serait oublier la force du jeu et de la passation. On est soi, mais on peut aussi se faire autre; passer des idées, des savoirs et de la culture qui feront leur chemin au-delà de nous, car au-delà de la physique il y a la métaphysique! C'est tout le Pouvoir des mots et de la danse comme dans cette oeuvre scénique!



On est dans le vrai et le faux de l'être ici; le maquillage et le discours versus le ressenti. Mais, on peut parfois marquer davantage que ce que l'on croit; nos mensonges faire du bien, comme de dire à l'autre qu'il est plus intelligent ou plus humain qu'il ne le croie. Cela peut le conduire ailleurs que son destin. Comme la lune qui éclaire davantage si elle se reflète sur la glace de janvier que sur le bitume de juillet. Être de glace ce n'est pas toujours être froid au sens métaphysique du terme.




Parfois, on peut se sentir inutile, car on ne sait pas l'effet que l'on fait aux autres, comme de sourire à l'enfant dans la rue et le bonjour à l'itinérant avant des descendre une dernière fois à cette station de métro. On a programmé notre obsolescence sans savoir...


Bof, sur 6, 7, 8, 9 milliards de personnes est-ce que ça va paraitre? Et, pourtant...


Si le battement d’aile du papillon peut déclencher un cataclysme (1)... le départ prématuré d'une personne aussi peut faire bien du ravage même si elle croyait que personne ne la voyait et n'y pensait.


Une performance à voir, mais surtout à présenter et à discuter dans les écoles pour que son impact soit plus large que sur le seul public des initiés de la scène contemporaine.









Notes


1. « Vous avez certainement déjà entendu parler du phénomène du papillon : théoriquement, un simple battement d'ailes de papillon pourrait, de proche en proche, provoquer un typhon à l'autre bout de la planète. » (Courville Léon, 1994, Piloter dans la tempête, Montréal: Québec/Amérique-Presses HEC, p. 66) Je n'aurais jamais pensé citer un ancien banquier – Léon Courville ayant occupé plusieurs postes au sein de la Banque Nationale (BN) par exemple, dont celui de président et chef des opérations, qui n'est pas le même que président du Conseil d'Administration, en plus d'enseigner aux HEC avant de devenir vigneron! (2)


2. Selon différentes sources, car l'on parle parfois de président de la BN (http://fr.wikipedia.org/wiki/Léon_Courville; http://argent.canoe.ca/nouvelles/actualites/leon-courville-est-devenu-vigneron-14102007), mais, paradoxalement, il ne se retrouve pas dans la liste des présidents de la BN que l'on retrouve sur le site du Bilan du siècle de l'Université de Sherbrooke (http://bilan.usherbrooke.ca/bilan/liste.jsp?titreListe=131), car de 1989 à 2002, c'était le règne du coloré André Bérard qui aimait la joute verbale avec Yves Michaud, à l'époque président de l'Association de protection des épargnants et investisseurs du Québec. (www.assnat.qc.ca/fr/deputes/michaud-yves-4499/biographie.html) Pourquoi dit-on alors de Léon Courville qu'il fut président de la BN jusqu'en 1999? C'est qu'il était, dans les faits, président et chef des opérations comme on l'apprend sur le site des « Délibérations du comité sénatorial permanent des Banques et du commerce », où il a témoigné le 29 septembre 1998 à ce titre. (www.parl.gc.ca/Content/SEN/Committee/361/bank/27cv-f.htm) André Bérard, lui, était président du conseil et chef de la direction de la Banque Nationale ! (www.ordre-national.gouv.qc.ca/membres/membre.asp?id=483) C'est bien pour dire, des présidents, il peut y avoir plus d'un dans les organisations! Pourquoi n'est-ce pas ainsi pour les États? Serait-ce mieux? Mais, c'est là un tout autre sujet. C'est dire que la réflexion culturelle peut nous conduire loin. Est-ce par peur de cela que nos gouvernements coupent dans la culture la plus pointue, préférant subventionner la culture plus populaire?



Hyperliens sur le sujet de l'effet papillon :


www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/effet-papillon/; https://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_papillon



Vu : Mike Ward au St-Denis


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 16 no 11, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Michel Handfield (2014-11-14, version corrigée et augmentée de notre direct Facebook du 2014-11-13)


Arrêt au théâtre St-Denis pour Chien ! Et, non, esprits mal tournés, ce n'est pas pour le parcomètre que je dis ça : c'est le titre du nouveau spectacle de Mike Ward!


http://mikeward.ca



Première partie de Mike Ward : Daniel Grenier, ex des Chick'n swell ! - On était dans l'humour absurde! Ça fait rire veux, veux pas, même si parfois on ne sait pas tout de suite pourquoi!


Mike Ward, au premier degré c'est « hard core » en Christ, mais il y a un second degré derrière qui en dit beaucoup sur nous...


Mike Ward joue avec les malaises. Où est la ligne? Bof, il la déplace... Ça fait travailler les neurones, car il y a toujours un deuxième sens par en arrière!


En fait, en sous-ligne, Mike Ward nous parle des laissés pour compte et des oubliés. En créant le malaise, par ses propos crus et de cul, on prend conscience de nos malaises face aux personnes différentes et pour lesquelles on préfère parfois faire comme si elles n'existaient pas.


Pour le dire en ses mots: il nous éjacule nos préjugés, inepties et contresens les plus courants! Une façon de faire réfléchir qui fait souvent grincer des dents et fuir les plus sensibles, car il est parfois vulgaire dans son propos, mais c'est pour mieux nous brasser mes enfants! Comme pour les contes de Perrault dans leurs versions non aseptisées que l'on ne connait généralement pas; effacés par les versions rose bonbon qui leur ont succédé dans la littérature et la filmologie jeunesse au point de remplacer les originaux de notre mémoire collective. Voilà, les mots dits!


Hyperliens

http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Chick'n_Swell

http://fr.wikipedia.org/wiki/Daniel_Grenier

http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Perrault



Vu : Kathy Gauthier, Pas trop catholique au théâtre St-Denis!


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 16 no 11, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Michel Handfield (2014-11-06 version corrigée/Facebook 2014-11-05)


Ce soir au théâtre St-Denis... Cathy Gauthier. www.cathygauthier.com


Première partie de Cathy G, Sylvie Tourigny. Une dizaine de minutes intéressante. À suivre l'évolution.


Cathy... Toutes vérités sans filtre, ça décape. Good!


Y disent! Mais, c'est qui « Y disent »? Diogène et Aristote auraient aimé la profondeur de ses questions sous des apparences de banalité, comme son expérience au Spa! 3 pouces en l'air!


En résumé, je dirais toutes vérités est bonne à rire!


Le secret de Cathy Gauthier: le sens de l'observation!


Ce fut un très bon spectacle.








DE VAN GOGH À KANDINSKY


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 16 no 11, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Michel Handfield (2014-11-06 version corrigée/Facebook 2014-11-04)


De l’impressionnisme à l’expressionnisme, 1900-1914

Du 11 octobre 2014 au 25 janvier 2015
















Détails d'une toile d'August Macke au MBAM (www.mbam.qc.ca) à l'exposition sur l'impressionnisme.




Societas Criticus, dont le logo est une vache, ne pouvait faire autre chose comme clin d'oeil à cette exposition qui est à voir et à revoir!








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Les Festivals!


On aime couvrir les festivals, car c'est plonger dans un bain jusqu'à plus soif ou, autre manière de le dire, un ressourcement. Cependant, on en sort avec beaucoup de notes et d'informations qu'il faut traiter par la suite, mais sans le temps suffisant de le faire, car le reste n'arrête pas pour autant, surtout que l'on fait dans l'analyse, parfois longue. Tout dépend du sujet naturellement, mais c'est tout de même assez fréquent. En conséquence, nous mettons toujours ces notes sur la glace pour les faire à temps perdu. Nous allons maintenant essayer de les traiter de façon plus rapide, plus courte, mais avec des hyperliens lorsque possible pour références.


Michel Handfield, éditeur-rédacteur!


Cinémania 2014


- GEMMA BOVERY

- LES COMBATTANTS

- DIPLOMATIE


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