Societas Criticus, Revue de critique sociale et politique

On n'est pas vache…on est critique!


D.I. revue d’actualité et de culture

Où la culture nous émeut!


Regard sur le Monde d'une perspective montréalaise!

On est sceptique, cynique, ironique et documenté!


Revues en ligne, version archive pour bibliothèques

Vol. 16 4, du 2014-02-27 au 2014-03-25.

(Inclus les Rendez-Vous du Cinéma Québécois 2014)


Depuis 1999!













www.societascriticus.com

Cette revue est éditée à compte d'auteurs.


societascriticus@yahoo.ca

C.P. 73580

Succ. Parc octogonal

Montréal H2A 3P9


Le Noyau!


Michel Handfield, M.Sc. Sociologie (U de M), cofondateur et éditeur;

Gaétan Chênevert, M.Sc. (U de Sherbrooke), cofondateur et interrogatif de service;

Luc Chaput, diplômé de l'Institut d'Études Politiques de Paris, recherche et support documentaire.



Soumission de texte: societascriticus@yahoo.ca. Si votre texte est en pièce jointe, le sauvegarder sans les notes automatiques.


Note de la rédaction


Depuis 2009 nous faisons cette revue en logiciel libre de façon à en promouvoir l'usage. Ce fut d'abord en Open Office (www.openoffice.org), mais nous utilisons davantage Libre Office (www.documentfoundation.org/) maintenant.


Nous avons placé notre correcteur à « graphie rectifiée » de façon à promouvoir la nouvelle orthographe: www.orthographe-recommandee.info/. Il est presque sûr que certaines citations et références sont modifiées en fonction de l’orthographe révisée sans que nous nous en rendions compte vu certains automatismes parfois, comme de corriger tous les mots identiques! Ce n'est pas un sacrilège que de relire les classiques du français en français moderne. On n'y comprendrait parfois peu si on les avait laissés dans la langue du XVIe siècle par exemple. L'important est de ne pas trafiquer les idées ou le sens des citations, ce que n'implique généralement pas la révision ou le rafraichissement orthographique de notre point de vue.


Les paragraphes sont justifiés pour favoriser la compatibilité des différents formats que nous offrons aux bibliothèques (collection.nlc-bnc.ca/100/201/300/societas_criticus; collections.banq.qc.ca/ark:/52327/61248) avec différents appareils. Ceci favorise aussi la consultation du site sur portables.


« Work in progress » et longueur des numéros (2013-06-18)


Comme il y a un délai entre la mise en ligne et la production du pour bibliothèques, il se peut que quelques fautes d’orthographe, de ponctuation ou de graphie aient été corrigées, mais le texte n’est pas changé à quelques virgules près! On a beau lire un texte plus d'une fois, quand on vient de l’écrire on ne voit pas toujours certaines coquilles. On peut cependant les voir en préparant ce n°.


La longueur des varie en fonction des textes que nous voulons regrouper, par exemple pour un festival de films. Si nous visons les 30 pages pour des raisons de lecture, notamment sur téléphone intelligent, certains peuvent en avoir plus ou moins pour des raisons techniques, comme de le terminer avant le début d'un festival ou de regrouper tous les textes sur un même sujet. Renseignements pris, la question de la taille à respecter pour envoyer un aux bibliothèques est beaucoup plus grande qu'avant. Cette limitation ne se pose donc plus pour nous.



Index


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique


Les meilleures lignes de Societas Criticus en direct


La Cour suprême n'a pas penché du côté d'Harper (2014-03-24)

Auto-déroute! (2014-03-15)

Good/C'est bon pour les piétons! (2014-03-15)

Ça vole bas! (2014-03-15)

Slogan mal choisi - posté sur Facebook le 8 mars 2014 (2014-03-11)

Jésus ne changea-t-il pas l'eau en vin? (2014-03-05)

Redevable, un mot si simple pourtant! (2014-03-04)

Justin et l'Ukraine (2014-02-27)


Le Journal/Fil de presse


Lancement de la stratégie culturelle numérique du Québec par le ministre Maka Kotto à la SAT!

Notre nuit blanche : Montréal, 1er mars 2014!


Partage


Montréal, not bad! :) (04/03/2014)


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d’actualité et de culture


Avis


Commentaires livresques: sous la jaquette!


Turbulences. Essais de philosophie de l'éducation

DI a vu! - ciné, théâtre, expositions et quelques annonces d’évènements (avec index)


Nymph()maniac / NYMPH()MANIAQUE VOLUME 1 et 2

Angélique, marquise des Anges

Albertine, en cinq temps. Au TNM.

Marina

AVANT L’HIVER

L’ange gardien (RVCQ 2014)


Les festivals!


Nos Rendez-Vous du cinéma québécois 2014 :

GABRIELLE

L’ange gardien

LA RÉSISTANCE D'HIPPOCRATE

LES DISCRÈTES

AVEC LA GAUCHE

AMSTERDAM

VIC + FLO ONT VU UN OURS


D.I. Musique!



Au lancement du CD d'IMA, Love moi

Face-À-Face de Robert Ethier (Musique picturale)



Societas Criticus, revue de critique sociale et politique


Les meilleures lignes de Societas Criticus en direct

Par Michel Handfield


Des mots ou des liens que nous plaçons sur Twitter, Facebook, et/ou Linked In et que nous reprenons ici vu la valeur que nous leur trouvons.


Pour la mise en page de messages d'abord mis en ligne sur les réseaux sociaux, des corrections sont parfois nécessaires après coup, car il faut quelquefois tourner les coins ronds pour les besoins des médias sociaux, comme les 140 caractères de « Twitter », mais aussi pour la rapidité du direct lors d'un évènement qui demande déjà toute notre attention! Mais, ces corrections sont minimales pour ne pas changer l'apparence du direct. Souvent, c'est l'orthographe et la ponctuation qui ont été corrigées bien avant la mise en page!


La Cour suprême n'a pas penché du côté d'Harper


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 16 no 4, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com


Michel Handfield (2014-03-24)


Suite au jugement de la Cour suprême qui a dit non à la nomination de Marc Nadon comme juge à la Cour suprême, j'ai écrit ceci sur Facebook le 21 mars :


« La Cour suprême vient de poser un jugement fort intéressant qui donne une bonne leçon à ceux qui veulent l'inféoder - ou la voir comme telle! - à Ottawa! »


Références :


Hélène Buzzetti, Marc Nadon ne peut pas siéger à la Cour suprême, in ledevoir.com, 21 mars 2014 : www.ledevoir.com/politique/canada/403302/marc-nadon-ne-peut-pas-sieger-a-la-cour-supreme


Hugo De Grandpré, La Cour suprême dit non au juge Marc Nadon, in

lapresse.ca, 21 mars 2014 : www.lapresse.ca/actualites/justice-et-affaires-criminelles/actualites-judiciaires/201403/21/01-4749978-la-cour-supreme-dit-non-au-juge-marc-nadon.php


Hugo De Grandpré, Le gouvernement Harper critique la décision de la Cour suprême, in La Presse, 22 mars 2014, p. A-11



Auto-déroute! (Michel Handfield, 2014-03-15)


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 16 no 4, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com



« Des matières dangereuses transitent incognito dans les tunnels » nous apprend le journal Métro : http://journalmetro.com/actualites/montreal/461094/des-matieres-dangereuses-transitent-incognito-dans-les-tunnels/


Mon commentaire sur Facebook :


Et les libertariens et néoconservateurs viennent nous dire que l'autorégulation est la voie de l'avenir!




Good/C'est bon pour les piétons! (Michel Handfield, 2014-03-15)


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 16 no 4, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com


C'était mon commentaire au sujet de l'article d'Emmanuelle Steels, « Mexico: un superhéros défend les piétons », paru dans La Presse, 2014-03-15 p. A-24 : www.lapresse.ca/international/amerique-latine/201403/15/01-4747993-mexico-un-superheros-defend-les-pietons.php




Ça vole bas! (Michel Handfield, 2014-03-14 et 15)


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 16 no 4, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com



La candidate péquiste dans Gouin, Louise Mailloux, a dit que le baptême est un viol! (1) Mon commentaire : Les parents choisissent aussi l'habillement, la couleur de la chambre, ce qui s'écoute à la maison - radio, télé... Bref, on capote au PQ ou quoi? Elle s'est par la suite excusée. C'était la moindre des choses à faire. (2) Mais, le message – la gaffe! - était passé!



Notes


1. PAUL JOURNET, 14 mars 2014, Le baptême, un viol: Marois ne condamne pas sa candidate. Sur lapresse.ca : www.lapresse.ca/actualites/elections-quebec-2014/201403/14/01-4747852-le-bapteme-un-viol-marois-ne-condamne-pas-sa-candidate.php


2. Hugo Pilon-Larose, 15 mars 2014, Propos controversés: Louise Mailloux s'excuse. Sur lapresse.ca : www.lapresse.ca/actualites/elections-quebec-2014/201403/15/01-4748140-propos-controverses-louise-mailloux-sexcuse.php




Slogan mal choisi



Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 16 no 4, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com



Michel Handfield - posté sur Facebook le 8 mars 2014 (2014-03-11)




Ça ressemble à des choses entendues à la commission Charbonneau comme c'était les affaires, on se partageait ça ensemble; on s'occupait de ça ensemble, moi lui pis l'aut ! C'est malheureux un tel slogan, car certains des candidats du PLQ (www.plq.org) ne sont pas à dédaigner non plus. Votre équipe de markéting n'est pas à féliciter pour ce slogan. Sur ce, je conseille de regarder la valeur des candidats locaux avant le parti.












Jésus ne changea-t-il pas l'eau en vin?


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 16 no 4, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com


Michel Handfield (2014-03-05)


Lu sur lapresse.ca :


« Des hommes d'affaires du Plateau Mont-Royal se sont créé de toutes pièces une congrégation après avoir fait face à des problèmes de zonage pour la conversion d'un ancien couvent en condos de luxe, a appris La Presse. » (1)


Ma question mise sur Facebook :


Les libertés constitutionnelles de croyance et de religion vont-elles les protéger?


Note


1. PHILIPPE TEISCEIRA-LESSARD ET VINCENT LAROUCHE, Des propriétaires de bar créent une communauté religieuse, in La Presse, p. A-10 ou, sur lapresse.ca : www.lapresse.ca/actualites/montreal/201403/04/01-4744690-des-proprietaires-de-bar-creent-une-communaute-religieuse.php



Redevable, un mot si simple pourtant!


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 16 no 4, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com


Partagé sur Facebook par Michel Handfield (2014-03-04)


Je lis « Le 1er avril 2012, le ministère de la Santé et des Services sociaux a réorganisé les 11 groupes d'achats de la province pour n'en former que 4. Ces groupes, des organismes à but non lucratif, gèrent l'approvisionnement de produits et de services pour les hôpitaux, les centres d'hébergement... » (1)


Le ministère n'est pas capable de faire sa « job » de façon responsable et d'être redevable devant la population? Il doit créer des OSBL pour se cacher derrière eux ou quoi? Puis, combien nous coute cette organisation supplémentaire? répond-elle aux mêmes normes et exigences qu'un organisme public? Pourquoi ne ne pas plutôt avoir fait une coop d'achat?


Note


1. Ariane Lacoursière, Un appel d’offres «vicié» qui a «manqué de transparence», in La Presse, 4 mars 2014, p. A-7 ou sur lapresse.ca : www.lapresse.ca/actualites/sante/201403/04/01-4744359-un-appel-doffres-en-sante-vicie-qui-a-manque-de-transparence.php




Justin et l'Ukraine


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 16 no 4, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com


Michel Handfield (2014-02-27)


Pour ceux qui riaient de l'intervention de Justin Trudeau à Tout le monde en parle sur l'entrée en scène des Russes dans le conflit Ukrainien avec la fin des olympiques et leur défaite au hockey, il n'était peut être pas si loin de la vérité! C'est ce que nous montrent les nouvelles depuis quelques heures. (1) S'il a dû faire des excuses (2), ses détracteurs devront-ils lui en faire à leur tour?


Notes


1. Serge Truffaut, La suite ukrainienne : Le billard russe, in Le Devoir, 28 février 2014 : www.ledevoir.com/international/actualites-internationales/401343/lasuiteukrainienne-le-billard-russe


2. « Justin Trudeau. Le chef libéral s’est excusé mardi d’une blague lancée sur le plateau de Tout le monde en parle établissant un lien entre une possible intervention de la Russie en Ukraine et la défaite de l’équipe russe de hockey aux Jeux olympiques. » (Marie Vastel, Justin Trudeau fait son mea culpa, in Le Devoir, 26 février 2014 : www.ledevoir.com/politique/canada/401135/blaguesurl)




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Le Journal/Fil de presse



Lancement de la stratégie culturelle numérique du Québec par le ministre Maka Kotto à la SAT! (1)


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 16 no 4, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com


Michel Handfield (2014-03-03)



Le site de la stratégie culturelle numérique :

www.mcc.gouv.qc.ca/strategieculturellenumerique




Lancement de la politique numérique par le ministre Mama Kotto. Bravo, mais j'ai un bémol: les documents remis sont sur du beau papier plutôt qu'une clé USB!



Ma question


Y aura-t-il quelque chose pour les petits créateurs comme moi, qui fais une revue internet, car il y a de moins en moins d'emplois, voire des coupures, dans les médias plus traditionnels? Il y a déjà certaines choses qui existent pour certains médias numériques, mais il est possible que certains développements se fassent aussi de ce côté, a-t-il répondu en substance. Ce sera donc à suivre, car cette politique se développera sur plusieurs phases. Voilà en quelques mots ce que j'en retiens. Mais, c'est un pas dans la bonne direction.


Le communiqué de presse


MONTRÉAL, le 3 mars 2014 /CNW Telbec/ - Le ministre de la Culture et des Communications, Maka Kotto, a rendu publique aujourd'hui la Stratégie culturelle numérique québécoise.


« Il s'agit de la première stratégie numérique de cette envergure pour le Québec. Elle confirme l'engagement du gouvernement pour le développement et l'accessibilité de la culture québécoise. Occuper l'espace numérique est indispensable pour assurer le développement du secteur culturel québécois dans son ensemble », a déclaré Maka Kotto.


Dans le cadre du discours sur le budget 2014-2015 du 20 février dernier, des investissements de 150 M$ ont été annoncés et sont prévus pour la mise en œœuvre de la nouvelle stratégie à compter de 2014-2015, soit 100 M$ prévus dans le Plan québécois des infrastructures et 50 M$ financés à même l'objectif de croissance des dépenses du gouvernement.


La stratégie touche l'ensemble des grands secteurs culturels dont les arts et les lettres, les industries culturelles, les médias, le patrimoine, la muséologie et les bibliothèques. Cette démarche résulte de consultations auprès des clientèles du domaine culturel et de la concertation entre le ministère de la Culture et des Communications et les organismes et les sociétés d'État du portefeuille ministériel.


La stratégie rassemble trois axes principaux : l'enrichissement de l'offre de contenus culturels numériques, l'assurance de la diffusion des contenus et de leur accès et la création d'un environnement propice au développement du numérique, chantier qui inclut l'aménagement d'infrastructures adaptées. Ces actions ciblées ont pour but de répondre aux grands enjeux de l'ère numérique, soit l'offre améliorée de produits culturels québécois novateurs, le maintien de la compétitivité des organismes et des entreprises québécoises en culture et la capacité de relever les défis de la nouvelle économie.



« Le Québec se distingue par la qualité et le dynamisme de ses artistes, de ses créateurs, de ses organismes et de ses entreprises culturelles. Le virage numérique est une occasion d'inviter les milieux artistiques et culturels à se mobiliser autour de projets qui consolident les emplois actuels et en créent dans des créneaux modernes et innovateurs. Investir l'espace numérique est inévitable et, pour y arriver, nous allons miser sur les forces créatives de toutes les régions du Québec », a conclu le ministre Kotto.

Source : www.fil-information.gouv.qc.ca/Pages/Article.aspx?aiguillage=ajd&type=1&idMenuItem=1&idArticle=2203031171



Note



1. Société des arts technologiques : http://sat.qc.ca



Notre nuit blanche : Montréal, 1er mars 2014!


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 16 no 4, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com


Michel Handfield – avec Sylvie D! (2014-03-03)



À la sortie du Centre Canadien d'Architecture (www.cca.qc.ca), la rue Baile de soir!




Place des arts, Montréal, la nuit blanche c'est lumineux!




Montreal white night. We are an international review in an international city. By societascriticus.com






Cinémathèque québécoise (www.cinematheque.qc.ca), à 2 heures du matin d'une nuit blanche!





Petit matin de nuit blanche, station Berri UQAM! J'ai trouvé leur site : www.boleromontreal.com





On n'est pas entré à 3 hre du matin de notre nuit blanche, mais pas loin!




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Montréal, not bad! :)


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 16 no 4, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com


Michel Handfield (2014-03-04)


C'était mon commentaire Facebook suite à la lecture et au partage de cet article d'Adam Withnall, Top 10 most expensive cities in the world: Singapore named costliest place to live on the planet – but what about London?, The independent, Tuesday 04 March 2014 : www.independent.co.uk/news/world/top-10-most-expensive-cities-in-the-world-singapore-named-costliest-place-to-live-on-the-planet--but-what-about-london-9167514.html


Et un ajout en réponse à un commentaire : On n'est pas dans les 10 plus chères, déjà pas pire! Mais, je ne sais pas à quel rang on est!





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D.I., Delinkan Intellectuel, revue d’actualité et de culture


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AVIS (révisé le 2014-03-23)


Dans les textes cinés, de théâtres ou de spectacles, les citations sont rarement exactes, car même si l’on prend des notes il est rare de pouvoir tout noter. C’est généralement l’essence de ce qui est dit qui est retenue, non le mot à mot.


Si, pour ma part, j'écris commentaires ou sociocritique, c'est que par ma formation de sociologue le film est un matériel et nourrit une réflexion qui peut le dépasser. Certains accrocheront sur les décors, les plans de caméra, le jeu des acteurs ou la mise en scène, ce qui m’atteint moins. Moi, j’accroche sur les problématiques et les questions soulevées. Le film, par exemple, est un matériel sociologique; un révélateur social, psychosocial, socioéconomique ou sociopolitique. C’est ainsi que, pour de très bons films selon la critique plus traditionnelle, je peux ne faire qu’un court texte alors que pour des films décriés en cœur, je peux faire de très longues analyses, car le film me fournit davantage de matériel. Je n’ai pas la même grille ni le même angle d’analyse qu’un cinéphile. Je prends d’ailleurs des notes durant les projections de presse que je ne peux renier par la suite, même si je discute avec des confrères qui ne l’ont pas apprécié de la même manière que moi. Je peux par contre comprendre leur angle. J’encourage donc le lecteur à lire plus d'un point de vue pour se faire une idée juste.


Il faut aussi dire que je choisis les films que je vais voir sur la base du résumé et des « previews », ce qui fait que si je ne saute pas au plafond à toutes les occasions, je suis rarement déçu. Lorsque je ne suis pas le public cible, je l’écris tout simplement. Si je n’ai rien à dire ou que je n’ai pas aimé, je passerai mon tour, car pourquoi priverais-je le lecteur de voir un film qui lui tente? Il pourrait être dans de meilleures dispositions que moi. Une critique, ce n’est qu’une opinion après tout. Une indication qu’il faut savoir lire, mais jamais au grand jamais une prescription à suivre à la lettre.


Michel Handfield, d’abord et avant tout sociologue.



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Commentaires livresques : Sous la jaquette!


Baillargeon, Normand, 2013, Turbulences. Essais de philosophie de l'éducation, Québec : PUL, Collection Éducation et culture, 148 pages (format PDF).


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 16 no 4, Livres : www.societascriticus.com


www.pulaval.com/produit/turbulences-essais-de-philosophie-de-leducation


Nous traversons un moment d’incertitude, de doutes et de profonds désaccords sur la question de savoir ce que signifie éduquer, tant sur le plan individuel que sur les plans collectif et politique.


Pourtant, l’école devrait être un lieu de calme et de réflexion, un lieu de culture, un moment pour apprendre à voler de ses propres ailes.


Pour démêler les raisons de nos désaccords, le pédagogue et philosophe Normand Baillargeon entame une franche discussion aussi bien avec les partisans des sciences de l’éducation qu’avec la gauche.


Son plaidoyer est clair et sans équivoque : la culture, l’éducation et le savoir prendront plus d’importance dans nos vies si nous savons les associer à l’émancipation et à la justice.


Normand Baillargeon


Normand Baillargeon enseigne la philosophie de l’éducation à l’UQAM. Entre l’écriture de livres et d’articles, il chatouille le piano et gratouille la guitare. Il chante aussi, du moins les vertus de ses musiciens et chanteurs préférés: Coltrane, Brassens, Bach, Billie, Duke et les Beatles.


Commentaires de Michel Handfield


D'abord, une remarque : notre pagination est double, le premier chiffre correspondant à la pagination du livre papier et le second à la pagination totale du format PDF, les pages débutant alors à 1 et non I pour 1, 2, 3... au lieu d’I, II, III... pour les pages préliminaires selon le lecteur utilisé soit l'ordinateur, qui respecte la pagination originale du livre, ou la liseuse qui commence à 1 plutôt qu’I pour le modèle que j'utilise.


Normand Baillargeon critique l'éducation et la réforme, mais il a fait ses devoirs, c'est-à-dire qu'il ne critique pas à tort et à travers, mais s'appuie sur des résultats d'études scientifiques! Il prend ainsi une posture qui manque dans la réforme de l'éducation, plus axée sur des idées que sur des faits vérifiables :


« La première est la crise alléguée de la raison et de la science. Ce thème est devenu omniprésent en éducation, au point où notre récente réforme en a placé, au cœur de son argumentaire, à travers les thèses de ces socioconstructivistes, une version justement radicale, assimilant la science, sur le plan épistémique, à un simple discours parmi d’autres. » (p. 16/28 PDF)


C'est qu'il manque un contrôle, un recours à la méthode scientifique, pour valider les théories avant de les appliquer en classe par exemple! Mais, comme le ministère décide des programmes du primaire à la formation des maitres, il marque – pour ne pas dire qu'il commande – l'orientation de la recherche pour qu'elle aille dans le sens de ses politiques! Bref, c'est comme si la machine décidait de ce qui est bon pour les enfants, l'impose et fait faire ses contrôles en conséquence. Le résultat est quasi commandé à l'avance!


« L’évaluation de notre réforme a eu tendance à être confiée à des personnes ou à des institutions qui adhéraient à ses principes et avaient intérêt à ce que les résultats de ces évaluations soient positifs. Cela a été possible en raison de cette fermeture sur lui-même du milieu de l’éducation que j’ai appelée la « funeste alliance », celle qui se noue par exemple entre chercheurs confiants de la valeur de leurs travaux puisqu’ils sont adoptés par les décideurs du Ministère confiants de la valeur de leurs propositions de réforme puisqu’elles reposent sur des travaux de recherche. » (p. 125/137 PDF)


S'il en est ainsi, c'est qu'en éducation – plus qu'ailleurs peut-être! - le système tourne en rond, car :


« Les professeurs en éducation doivent produire de la recherche, idéalement subventionnée; les fonctionnaires consomment cette recherche, les deux groupes s’alimentant aux fonds publics – les deuxièmes distribuant aux premiers une partie de la manne. Ce copinage est potentiellement fort dangereux, puisqu’il met en cause l’indépendance des chercheurs par rapport au politique et donne à l’alliance ainsi créée un immense pouvoir. » (p. 87/99 PDF)


Et, comme si ça ne suffisait pas, on peut toujours modifier les documents après coup comme le montre le cas de l'introduction du domaine « Orientation et entrepreneuriat » (1) dans le curriculum de la formation scolaire :


« Inchauspé raconte qu’à la fin des travaux de ce groupe, à l’étape de la révision des épreuves imprimées, il a constaté que son groupe de travail n’avait pas introduit la formation à l’entrepreneuriat dans le document officiel – et de la plus haute importance – qu’il s’apprêtait à remettre à la ministre de l’Éducation d’alors, Pauline Marois. Il décide alors, de son propre chef, que c’est un... oubli. On pourrait croire que ce groupe, qui a travaillé longtemps, savait ce qu’il faisait en incluant ce qu’il a inclus et en excluant ce qu’il a exclu. Il semble que non. Pas aux yeux de M. Inchauspé du moins, qui explique que l’absence d’un volet consacré à l’entrepreneuriat est un oubli. M. Inchauspé rappelle pourtant que son groupe avait discuté de ce thème au début de ses travaux, mais l’avait écarté, jugeant que ce n’était pas le rôle de l’école primaire ou secondaire – ce qui ne ressemble pas à un oubli ! Tant pis il se dit certain que s’il avait ramené le sujet à la fin des travaux du groupe, les membres auraient acquiescé. Il est hélas trop tard pour changer le rapport. Que faire? C’est tout simple. Il se trouve qu’un Comité des programmes vient d’être créé et que la personne qui le dirige est une amie d’Inchauspé, Jeanne Paule Berger, qui faisait même partie du groupe qu’il dirigeait. Inchauspé va donc trouver son amie pour lui demander de corriger son «oubli». (pp. 126-7/138-9 PDF)


Imaginer un étudiant faisant corriger son « oubli » par un professeur suite à son examen! On dirait que c'est de la triche! Ici, si l'on se fie à Normand Baillargeon, ça a passé comme lettre à la poste!


Comment voulez-vous que le simple citoyen ait confiance en l'éducation et que des professionnels d'autres disciplines ne critiquent pas le système scolaire si on peut jouer sur les faits? Si les gens censés surveiller et questionner les pratiques éducatives – commissaires et personnel professionnel des commissions scolaires d'une part, puisqu'ils ont la responsabilité des enfants qu'on leur confie, et les professeurs et chercheurs universitaires en éducation d'autre part, car ils ont la responsabilité de trouver les meilleures méthodes éducatives et non pas de sanctionner automatiquement la méthode qui fait le plus l'affaire du ministère de l'Éducation, que ce soit pour des raisons idéologiques, de budget ou de gestion par exemple! (2) - sont ainsi inféodé au ministère de l'Éducation il n'est pas surprenant qu'on ne les prenne pas au sérieux et qu'on les critique! Ce sont supposément des professionnels et on doit s'attendre à un regard critique de leur part sur les pratiques dans leurs champs d'expertise et non à ce qu'ils ne fassent qu'avaliser ce que le système propose. Cette condescendance m'apparait une forme d'aveuglement volontaire et de complaisance comme on en a vu dans d'autres domaines – la construction et les travaux publics pour ne pas les nommer – à la commission Charboneau!


J'avoue qu'ici je n'ai pris qu'un angle de ce livre, car il s'agit d'un recueil de textes. Bien d'autres angles de lecture sont possibles. On peut donc trouver une certaine direction à travers plusieurs textes comme je viens de le faire, mais on peut aussi y trouver des angles plus pointus dans certains textes de ce recueil.


Ainsi, dans le premier chapitre, « Sur la transmission culturelle », Norman Barbouillage s'en remet à Platon pour critiquer l'apprentissage de l'apprentissage! C'est qu'on veut que les enfants apprennent à apprendre par eux même par exemple puisqu'« il sera toujours possible d’aller sur Internet chercher une information qui vous manque, de sorte que c’est perdre un temps précieux que de vouloir transmettre de simples faits et informations composant la culture générale, lesquels sont aisément accessibles et qui risquent, de surcroît, d’être vite périmés. » (p. 28/40 PDF) Cela est vrai, mais encore faut-il d'abord avoir acquis des bases pour juger du meilleur et du pire; du plausible et de l'ésotérique par exemple. Il y a des bases qui sont toujours à respecter, technologies ou non :


« Un des résultats les plus cruciaux pour l’éducation des sciences cognitives est ce paradoxe, aperçu par Platon, qu’il faut du savoir pour apprendre et que des savoirs préalables sont nécessaires pour acquérir de nouveaux savoirs. » (p. 27/39 PDF)


Ceci fait de ce livre une critique intelligente et bien fondée de la réforme de l'éducation.


Dans un autre texte, il parle de « L’héritage de Richard Stanley Peters », un philosophe de l'éducation « à peu près inconnu dans le monde francophone ». (p. 30/42 PDF) Il nous le fait donc découvrir.


Normand Baillargeon ne s'intéresse pas seulement à l'éducation primaire et secondaire ou à la formation des maitres. Il s'intéresse aussi à l'éducation au collégial, comme dans ce texte sur « Enseigner le mystérianisme au collège? » Baillargeon serait-il devenu ésotérique à son tour? Je vous rassure tout de suite : non! D'ailleurs, il nomme le philosophe Colin McGinn (1950), le polymathe Martin Gardner (1914-2010) et le linguiste et libertaire Noam Chomsky (1928) parmi ceux qui ont adopté la position mystérienne! (p. 46/58 PDF) Mais, qu'est-ce que le mystérianisme?


«  (…) selon les mystériens, en effet, pour le dire en un mot et en remettant à plus tard les nuances qui s’imposent, nous ne sommes pas et nous ne serons jamais en mesure de comprendre la conscience et donc de résoudre le problème corps/esprit. » (p. 45/57 PDF)


En fait, ce serait comme de demander à un poisson de nous explique l'eau!


Belle question philosophique en effet, comme celle de l'âme en théologie, mais sur laquelle on peut poser un regard scientifique tout comme ésotérique! Alors, où tracer la ligne entre savoirs et croyances? Cela montre toute la difficulté qu'il peut y avoir à l'enseigner, mais aussi l'importance de l'enseigner correctement pour amener les étudiants(e)s à saisir cette ligne de partage! Un savoir utile pour la vie!


Baillargeon traite de plusieurs questions dans cet ouvrage dont on ne peut faire le tour dans ce texte, mais qui peuvent être prises seules pour ce qu'elles sont ou dans un point de vue d'ensemble sur l'Éducation avec un grand « É »! C'est là tout l'intérêt de ce livre tant pour les gens du secteur de l'éducation que des sciences sociales ou du grand public, car l'éducation est une affaire non seulement d'éducateurs, mais de société! Elle nous concerne tous, car il s'agit de ce que nous voulons léguer à ceux qui nous suivent, soit la transmission d'histoires, de concepts, d'idées et de techniques par exemple, qu'ils seront appelés à transmettre à leur tour, mais aussi à dépasser! Ce n'est donc pas pour rien que les citoyens se sentent souvent interpelés par ce qui se passe et se dit à/et au sujet de l'école! Il est même sain qu'il en soit ainsi, car c'est un signe d'intérêt dans l'Éducation, gage d'une transmission des savoirs et de la poursuite de l'historicité! Ne pas s'intéresser à l'éducation, ce serait ne pas s'intéresser à la suite des choses, donc faire une croix sur l'avenir!


Notes


1. « L’école de la réforme propose cinq domaines généraux de formation, parmi

lesquels on retrouve « Orientation et entrepreneuriat ». On y propose notamment d’initier les enfants, dès l’âge de six ans (j’y insiste), aux valeurs qui caractérisent les entrepreneurs – la créativité, la confiance en soi, la ténacité et l’audace (!) – en leur faisant réaliser des « projets » qui les aideront à préparer leur « avenir professionnel ». » (p. 125/137 PDF)


2. Je m'explique. D'abord, pourquoi n'y aurait-il qu'un programme et qu'une méthode « fit all »? Parce que c'est plus facile à gérer ou que ça coute moins cher à appliquer? Voilà des questions qui doivent se poser et qu'une commission scolaire ou un département d'éducation devrait être en droit de poser. Et pourquoi, même, ne seraient-ils pas en droit de s'opposer à une telle approche réductrice? Mais, le faire, ce serait se faire couper non seulement leurs subventions, mais leur droit d'enseigner! Bref, l'éducation est politique!



Index



DI a vu! (Ciné, Théâtre, Expositions et quelques annonces d’évènements)



Nymph()maniac / NYMPH()MANIAQUE VOLUME 1 et 2

Un film de Lars von Trier


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 16 no 4, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Sociocritique de Michel Handfield (2014-03-24)


Présenté en versions courtes et censurées qui font tout de même 110 minutes pour le volume 1 et 130 minutes pour le 2!


Au début, ça mouille, mais c'est de la pluie. Seligman, en revenant chez lui, trouve une fille magannée comme on dit ici! Il veut appeler la police, mais elle ne veut pas. Il l'amène chez lui et elle lui racontera son histoire; une histoire de désirs sexuels qui commence alors qu'elle n'est encore qu'une petite fille. C'est Joe!


Ce film intellectualise le sexe par la personne de Seligman, qui a beaucoup lu, mais n'a jamais fait l'acte! Ainsi, quand Joe lui raconte sa défloraison, « trois coups en avant, cinq dans le cul », Selingman lui dit que ce sont les nombres de la suite de Fibonacci! (1) Puis, il y aura l'épisode du train, où elle avait pris une gageüre avec une amie de baiser le plus de mecs possible durant le voyage! Quand elle lui dira qu'elle est immorale, il lui répondra qu'ils ont eu du plaisir, donc vous leur avez fait du bien, ce qui fait que c'est bien!


Notre ami n'est pas trop impressionné par les notions de mal et de péché et fait même des parallèles parfois surprenants entre le sexe, la science ou la pêche à la mouche! D'ailleurs, il dira que « pour 100 crimes qui ont lieu au nom amour, un seul est fait au nom du sexe! »


Parfois on plonge dans le cynisme comme lorsque cette femme, qui a suivi son mari, arrive avec ses trois enfants dans le minuscule appartement de Joe pour montrer aux enfants le lit ou papa a du plaisir... Puis, arrive celui qui était prévu plus tard, car Joe ne prévoyait pas cet incident de mécanique horlogère avec un de ses nombreux amants! De toute beauté de les voir assis ensemble face à la réalité! Un vrai délire. Puis, notre homme, que rien ne décontenance, lui parle du Delirium d'Edgar Allan Poe!


Dans le second volet, Joe lui parle de ses problèmes sexuels qui prennent une nouvelle tournure, car sa chatte est devenue insensible! Elle ira toujours vers des expériences de plus en plus « hard core » comme d'être prise en sandwich entre deux noirs, ce qui permettra de discuter du « political correcness » sur le terme de « négro », ou de se faire battre pour exciter le plaisir! On bascule vers les présages sataniques, qui font un lien avec « Antéchrist », un autre film de Lars von Trier aussi avec Charlotte Gainsbourg. Bref, cela lui permettra de revenir sur les sujets controversés qu'il affectionne. Il en profitera pour régler certains comptes et souligner son non-regret, car il fait dire à Selingman, de mémoire, que le poids de la culpabilité se vit (se sent) davantage quand on est une femme qu'un homme! Les messages sont assez clairs alors que l'on glisse de la nymphomanie à la nymphonarchie en allant vers la fin!


Puis, à la toute fin, Lars von Trier force la réflexion sur la notion de consentement qui est interprétée différemment par les hommes et les femmes, les jeunes et les vieux, ou selon la classe sociale! Assez percutant pour suggérer au réalisateur une version brève de ce film pour discussion avec des adolescent(e)s de 15 à 17 ans en classe! Il ferait œuvre éducative. Bref, un film qui nous offre plus d'un niveau de lecture selon que l'on va là pour voir un film de sexe ou pour comprendre des choses plus philosophiques!


Note


1. http://fr.wikipedia.org/wiki/Suite_de_Fibonacci



Résumé officiel (extraits remaniés)


Montréal, mercredi 26 février 2014


Métropole Films est heureuse d’annoncer la sortie simultanée des deux volumes de «NYMPH()MANIAQUE» du cinéaste danois Lars von Trier (Mélancholia, Antichrist).


C'est la folle et poétique histoire du parcours érotique d'une femme, de sa naissance jusqu'à l'âge de 50 ans, racontée par le personnage principal, Joe, qui s'est auto-diagnostiquée nymphomane. Par une froide soirée d'hiver, le vieux et charmant célibataire Seligman découvre Joe dans une ruelle, rouée de coups. Après l'avoir ramenée chez lui, il soigne ses blessures et l'interroge sur sa vie. Seligman écoute intensément Joe lui raconter en huit chapitres successifs le récit de sa vie aux multiples ramifications et facettes, riche en associations et en incidents de parcours.


Dans NYMPH()MANIAQUE, Lars von Trier explore la dépendance sexuelle de Joe, interprétée par Charlotte Gainsbourg. Le controversé réalisateur retrouve donc ici une de ses actrices fétiches qu’il dirigeait déjà dans Mélancholia et Antichrist, ainsi qu’un collaborateur de longue date, Stellan Skarsgård, interprétant Seligman. Il a aussi fait appel à une riche distribution comprenant entre autres Shia LaBeouf, William Dafoe, Christian Slater, Uma Thurman et Jamie Bell. Diptyque aux scènes explicites, NYMPH()MANIAQUE suscitait la polémique bien avant sa sortie, notamment avec une campagne choc des photographies des acteurs. Cependant Lars von Trier n’est pas revenu sur son vœu de silence et ne s’est pas exprimé publiquement sur son film.



Angélique, marquise des Anges


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 16 no 4, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Sociocritique de Michel Handfield (2014-03-24)


Angélique, c'est une jeune fille qui aimait sa liberté. Mais, au XVIIe siècle, la liberté et le féminisme n'étaient pas encore des valeurs partagées! Angélique sera mariée au comte Joffrey de Peyrac pour sauver son père de la ruine. À l'époque « les hommes sont envoyés à l'armée et les femmes sont une monnaie d'échange par le mariage! » dit-on dans le film.


Elle se refusera d'abord à son époux qui lui dira qu'il la comprend et qu'il est prêt à attendre le temps qu'il faudra, car il est contre l'obscurantisme. C'est même un précurseur du Siècle des lumières (1), qui viendra après le règne de Louis XIV soit dit en passant (2), et qui use de sa fortune pour la défense de la liberté des idées et de la science, ces idées qui seront d'ailleurs défendues par les lumières et qui aboutiront à la Révolution française! (3) Il ira jusqu'à ouvrir des universités contre la volonté de l'Église; cette Église qui, pour protéger le dogme contre le Savoir, pouvait être de quelques conspirations politiques et commander quelques assassinats s'il le fallait pour le bien supérieur de la foi! Ceci lui donnera bien des ennemis.


Mais, s'il aime l'adversité des idées, sa fortune (il possède une mine d'or), le rend trop indépendant aux yeux non seulement de l'Église, mais du pouvoir politique et des conseillers du roi en particulier. Il est donc stratégique de le condamner même s'il est innocent, surtout que par cela on touche Angélique qui fut non seulement témoin d'un complot contre le roi quelques années plus tôt, mais qui l'a fait en quelque sorte avorter. Ça devient donc une histoire de vengeance, les comploteurs du temps étant toujours dans l'entourage du roi (Louis XIV ou Roi-Soleil) et Angélique ne les connaissait que trop bien, car ils sont apparentés.


Le film s’arrête au début du second volet de la première série, lorsqu'elle ramène ses enfants avec elle. Mais, contrairement à ces premiers films des années 60 (4) avec Michèle Mercier, même s'il y a des scènes érotiques, j'ai davantage remarqué le côté politique du film par rapport à la première mouture. Question d'intérêts de ma part ou parce que cet aspect est davantage mis en évidence? Je ne sais pas, mais je pencherais pour la seconde hypothèse, ne serait-ce que vu les débats actuels sur le retour de la religion dans la sphère publique et politique. Cela a probablement rendu le réalisateur plus sensible à ces questions dans l'air du temps en France comme ici. Et, si ce n'est pas le réalisateur qui était plus sensible, c'est peut-être le spectateur que je suis qui l'était, vu tous ces débats sur la charte de la laïcité et la place des signes religieux dans la sphère publique au Québec actuellement en période électorale! Mais, moi j'ai trouvé ce côté politique du film fort intéressant.


Notes


1. http://fr.wikipedia.org/wiki/Siècle_des_Lumières


2. Il est intéressant de souligner ici que le personnage d'Angélique est né la même année que le Roi-Soleil, soit en 1638, selon ce que dit Wikipédia de ce personnage romanesque (http://fr.wikipedia.org/wiki/Angélique_(littérature)) alors que le Siècle des lumières s'étendra de 1715, année de la mort de ce roi, à 1789, année de la Révolution française!


3. « La Révolution française est la période de l'histoire de France comprise entre l'ouverture des États généraux, le 5 mai 1789, et le coup d'État du 18 brumaire de Napoléon Bonaparte, le 9 novembre 1799. Il s'agit d'un moment crucial de l'histoire de France, puisqu'elle marque la fin de l'Ancien Régime, et le remplacement de la monarchie absolue française par une monarchie constitutionnelle, puis par la Première République. » (http://fr.wikipedia.org/wiki/Révolution_française)


4. http://fr.wikipedia.org/wiki/Angélique,_marquise_des_anges



Hyperliens


www.youtube.com/watch?v=T0_JPustfX4


http://fr.wikipedia.org/wiki/Angélique_(littérature)


http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_XIV_de_France


Résumé officiel (extraits remaniés)


Montréal, le 3 mars 2014


A-Z Films a le plaisir d’annoncer l’arrivée prochaine du drame historique et romantique Angélique, marquise des anges, qui s’annonce déjà un immense succès en France. Réalisé par Ariel Zeitoun, le film met en vedette Nora Arnezeder (Étoile d’or du cinéma français à 20 ans pour Faubourg 36), Gérard Lanvin (deux fois gagnant d’un César), Mathieu Kassovitz (deux fois gagnant d’un César) et Tomer Sisley (Étoile d’or du cinéma français pour Largo Winch).


S’inspirant d’une série de best-sellers, le film révèle l’incroyable destin d’une jeune femme, belle et insoumise, au XVIIe siècle. Femme d’action et de passion, elle puisera dans son amour pour les siens, sa détermination à combattre l’injustice et refusera la soumission dans ce siècle en proie aux luttes de pouvoir, aux inégalités sociales et à l’oppression. Une grande histoire d’amour et d’action avec en arrière-scène la montée de celui qui deviendra… le Roi-Soleil.


Selon Nora Arnezeder qui tient le rôle titre « Angélique est intemporelle, libre, se fout des conventions. Elle reste fidèle à ses idéaux, à son mari qu’elle aime. Tout le monde rêve de rencontrer l’homme de sa vie et que ça marche! On se construit grâce à l’amour ».


Film à grand déploiement, Angélique, marquise des anges est réalisé et en partie scénarisé par Ariel Zeitoun, cinéaste à succès (Yamakasi) qui a déjà neuf films à son actif, en plus d’en avoir produits plusieurs dizaines d’autres. Ariel Zeitoun fut mis en nomination aux César pour son premier film « Souvenirs, Souvenirs ».


Angélique, marquise des anges est le premier « remake » d’une série de six films légendaires qui illustrent magnifiquement le parcours improbable de la plus grande amoureuse de tous les temps, Angélique, comtesse de Peyrac.


Nadia Golon, fille de l’auteur des romans à succès, cosigne le scénario.



Albertine, en cinq temps. Au TNM. (www.tnm.qc.ca)


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 16 no 4, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Sociocritique et photos de Michel Handfield (2014-03-20)


La vieillesse est une période de solitude plus ou moins longue emplie de souvenirs qu'on ne contrôle pas! (1)


Albertine (Monique Miller) se retrouve dans un centre d’accueil à 70 ans. Sa première réflexion : « c'est petit, mais c'est ben pensé! » Elle n'a jamais été plus loin que Duhamel nous dit-elle! (2) Puis, dans sa chambre, elle revoit les étapes importantes de sa vie avec des Albertines de son passé qui viennent la visiter! Il y en aura quatre, soit une pour ses 30 ans (Émilie Bibeau), 40 ans (Éva Daigle), 50 ans (Marie Tifo) et 60 ans (Lise Castonguay)!


On a droit aux escaliers du Plateau et de Montréal dans ses souvenirs... et le décor de Michel Goulet, à qui nous devons aussi la mappemonde (Les Leçons particulières, Volet 1) de la place Roy sur le Plateau Mont-Royal (photo)! (3) Mais, si c'est Montréalais, c'est aussi universel, car le vieillissement n'a pas de frontières. Tout en étant montréalais, Tremblay est aussi universel dans ses pièces que Zola pouvait l'être en son temps, car il parle d'abord des gens!



On comprendra qu'Albertine a eu de la difficulté à comprendre ses enfants et que ceux-ci le lui ont bien rendu. C'était une femme de son temps, un autre temps pour nous, prise par la religion, et qui ne pouvait répondre à l'éveil sexuel de sa fille par exemple. Alors, devant cette absence de réponse, la petite à probablement voulu explorer la chose par elle-même, ce qui l'a à la fois conduit sur une pente glissante et éloignée de sa mère qui s'en défend encore en se disant qu'elle était impossible :


« Je n'avais pas de mots pour expliquer le danger à Thérèse, ça fait que je la fessais! »


Et, probablement que plus elle la fessait, plus la petite s'éloignait de sa mère et faisait à sa tête. Pour se réconforter, elle se dit encore que c'était une enfant impossible, mais elle se pose tout de même la question : aurai-je pu agir autrement? Question qu'elle écarte naturellement, car Albertine se confronte et se réconforte elle-même dans cette petite chambre, seule, avec ses souvenirs. C'est tout ce qui lui reste. (4)


Elle n'a plus cette rage intérieure qu'elle avait, car elle n'a plus la force qu'elle avait! Mais, si on la contredit – ce que font ses souvenirs – cette rage revient parfois. Albertine s'attendait toujours au pire. Même les joies, elle les prenait de travers comme lui disait sa sœur Madeleine (Lorraine Côté) qui ne la laisse pas tranquille même dans sa souvenance! C'est que la vieillesse est une période de solitude plus ou moins longue emplie de souvenirs qu'on ne contrôle pas!


À souligner, le jeu des comédiennes qui se répondent entre Albertines à différent temps de sa vie! Puis, il ne faut pas oublier Madeleine.

Notes


1. C'est la note que j'ai mise dans mon cellulaire à la fin de la pièce, car j'avais l'impression que cela résumait la pièce et le vieillissement en une phrase, la personne âgée se trouvant de plus en plus seule avec des souvenirs qu'elle contrôle de moins en moins et qui la quitteront avec le temps. Si vous cherchez une source, cette phrase est de moi. Une réflexion que cette pièce m'a certes inspirée, mais qui vient aussi du fait que j'ai vu des gens vieillir autour de moi, dont ma mère qui est décédée en 1999, atteinte d’Alzheimer. Ce sont des épreuves, mais cela contribue aussi à notre développement humain et social, voire notre sensibilité à certaines problématiques. Parlant d'Alzheimer, voici un lien vers une ressource : www.baluchonalzheimer.com.


2. Duhamel! (www.municipalite.duhamel.qc.ca) Quand j'étais jeune on avait un chalet à Duhamel et un entrepreneur de la place, qui a ensuite ouvert un garage, s'appelait Gérald Tremblay. Je ne sais pas s'il y a un lien, mais ça m'a frappé... et ramené dans des souvenirs moi aussi.


3. J'ai pris cette photo et quelques autres, dont le volet 2 de cette œuvre au parc Lafontaine, plus exactement le long de la piste cyclable, le 20 juillet 2013 en faisant du vélo. Voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Goulet_(sculpteur) pour des détails sur Michel Goulet.

4. Écrire une ligne ici me prend un temps fou, car je fais des recherches pour voir ce que je peux trouver comme lien avec des pièces antérieures de sources fiables. Malheureusement, j'ai rarement trouvé ce que je cherchais, comme un arbre généalogique des personnages de Michel Tremblay. Mais, les Presses de l'Université de Montréal ont publié « un dictionnaire des personnages de Michel Tremblay » de 584 pages :


- www.forum.umontreal.ca/numeros/1996-1997/Forum96-10-21/article02.html;


- www.pum.umontreal.ca/catalogue/lunivers-de-michel-tremblay.


Si je prends le temps de faire de telles recherches, c'est qu'Albertine, en cinq temps fait le lien entre plusieurs des pièces qui composent l’œuvre de Tremblay que je n'ai pas vue dans son intégralité. Il faudrait une rétrospective de toute cette œuvre. Me semble que ce serait intéressant un été d'avoir l'intégrale des « chroniques du Plateau » au TNM par exemple. Pourquoi le théâtre d'été ne se ferait-il qu'en région et pas à Montréal? Puis, vu de Duhamel, Montréal est une région!


Hyperliens


Michel Tremblay :


www.cead.qc.ca/_cead_repertoire/id_auteur/381


http://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Tremblay


http://biographie.radio-canada.ca/personnalites/michel-tremblay


Albertine, en cinq temps :


http://fr.wikipedia.org/wiki/Albertine_en_cinq_temps


www.cead.qc.ca/_cead_repertoire/id_document/2562


L'Apocalypse selon Michel Tremblay, Marc Arino, Presses Univ de Bordeaux, 2007 - 366 pages, sur Google books :


http://books.google.ca/books/about/L_Apocalypse_selon_Michel_Tremblay.html?id=1TcjQa1XY3UC


Communiqué de presse et affiche du TNM. Nous avons fait quelques corrections mineures pour en faire un texte en continu.


En 2014, l’œuvre phare de Michel Tremblay, Albertine, en cinq temps, fête ses 30 ans de création. Mise en scène par Lorraine Pintal, créée au Théâtre du Trident en janvier et présentée au Théâtre du Nouveau Monde depuis le 11 mars, cette coproduction réunit six comédiennes de haut calibre, de Montréal et de Québec, qui prêtent voix et corps à Albertine et à sa sœur Madeleine. Du récit des petits

bonheurs et des désillusions qui font et défont une vie ordinaire se dégage une tendresse inouïe de l’auteur pour son personnage. Figure emblématique et universelle, Albertine porte en elle les aspirations, l’émotion et la sensibilité de toutes les femmes.


Albertine, en cinq temps c'est l’histoire d’une vie « dont la grandeur du ciel ne pourrait contenir la rage de vivre ». À 70 ans elle s’apprête à passer une première nuit dans sa chambre d’un centre d’accueil. Ressassant les moments de son existence, elle convoque toutes les femmes qu’elle a été à différents âges et installe un dialogue vibrant avec elles. Madeleine, la sœur d’Albertine, est le fil rouge qui les réunit. Des Belles-Soeurs à À toi pour toujours, ta Marie-Lou, Michel Tremblay est l’auteur de grands rôles de femmes. Nul mieux que lui ne sait dépeindre la condition féminine avec autant d’humanité et de compassion. Dans Albertine, en cinq temps, la structure même de la pièce relève du génie: dialogues, monologues et soliloques se croisent, s’entrelacent et s’unissent en un concerto à six voix, pour tracer d’une femme un portrait criant de vérité, entre la passion et l’espoir, la rage et la culpabilité, la résignation et la révolte.


Un classique contemporain Albertine, en cinq temps a fait l’objet de deux productions majeures. Dans la mise en scène d’André Brassard, elle a été créée le 12 octobre 1984 au Centre national des arts d’Ottawa, puis au Théâtre du Rideau Vert. La distribution réunissait Huguette Oligny, Gisèle Schmidt, Amulette Garneau, Rita Lafontaine, Paule Marier et Muriel Dutil. À Espace GO, en 1995, Martine Beaulne met en scène Sylvie Drapeau, Élise Guilbault, Sophie Clément, Andrée Lachapelle, Monique Mercure et Guylaine Tremblay. Repris à l’Usine C en 1997, le spectacle partira en tournée au Québec, avec Macha Limonchik dans le rôle créé par Sylvie Drapeau. Enfin, une adaptation pour la télévision, réalisée par

Martine Beaulne et André Melançon, est diffusée en 2000 sur Radio-Canada. Albertine, en cinq temps est la deuxième mise en scène d’un texte de Michel Tremblay par Lorraine Pintal, après Hosanna, créé au Théâtre de Quat’Sous en 1991.


Il fallait pour Albertine des actrices exceptionnelles; Lorraine Pintal a donc choisi « six Stradivarius » pour composer ce choeur de femmes. Émilie Bibeau, jeune comédienne à l’énergie contagieuse, qui fut Polly dans L’Opéra de quat’sous et Ophélie dans Hamlet, deux productions du TNM, interprète Albertine à 30 ans, une femme pleine d’espoir mais déjà déchirée par la vie. Éva Daigle, reconnue pour son charisme et sa charge émotive, multiplie depuis plus de 15 ans les engagements sur les scènes de la capitale, que ce soit au Théâtre du Trident, au Périscope ou au Théâtre de la Bordée. Elle est Albertine à 40 ans, enragée et dépressive. L’Albertine de 50 ans, apaisée et lumineuse, est incarnée par Marie Tifo, actrice au tempérament fougueux qui a tenu une dizaine de rôles sous la direction de Lorraine Pintal depuis HA ha… ! en 1990. Désabusée et malade, Albertine à 60 ans a été confiée à Lise Castonguay; comédienne au jeu nuancé et aérien, elle est finaliste pour le Jutra de la meilleure actrice pour son rôle dans le film Tryptique de Robert Lepage et Pedro Pires. Et c’est à Monique Miller, qui a marqué de son talent plusieurs décennies de l’histoire théâtrale, radiophonique et télévisuelle québécoise, que revient le rôle d’Albertine à 70 ans, enfin sereine et lucide. Madeleine est interprétée par Lorraine Côté, une comédienne maitrisant parfaitement son art, qui se distingue par sa capacité de charger de sens le moindre geste et que l’on a découverte dans La Trilogie des dragons et Les Plaques tectoniques, de Robert Lepage.


Des concepteurs réputés! Pour le scénographe Michel Goulet, Albertine, en cinq temps est la troisième collaboration avec Lorraine Pintal, après Huis clos en 2010, dont la mémorable scénographie a été récompensée par le prix Gascon-Roux. D’abord et avant tout sculpteur de renommée internationale, Michel Goulet a créé plus de 40 œuvres permanentes. S’inspirant volontiers des objets usuels, avec une prédilection pour les chaises, on peut voir ses installations à Montréal, Québec, Lyon ou New York. Michel Goulet a imaginé un environnement immaculé, structuré d’escaliers symbolisant l’univers d’Albertine. Inspirés d’une toile d’Edward Hopper, les costumes de Sébastien Dionne, comme des touches de peinture, viennent colorer la blancheur de cet univers; et le concepteur de lumières Denis Guérette teinte de ses clairs-obscurs les mouvements émotifs des personnages. Enfin, la musique originale est signée Jorane, chanteuse et violoncelliste, créatrice d’atmosphère. Auteure d’une dizaine d’albums, elle a composé la bande sonore du film Louis Cyr, l’homme le plus fort du monde.



Marina de Stijn Coninx


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 16 no 4, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Montréal, le 13 février 2014. AZ Films est heureuse d’annoncer la sortie en salle de Marina, de Stijn Coninx (Daens). Rappelons que le film a été présenté en première mondiale lors du dernier FFM de Montréal dans la section « Grands Maîtres ».


Le film est inspiré des mémoires de jeunesse de Rocco Granata, l’un des chanteurs d’origine italienne les plus aimés. Rocco Granata est reconnu mondialement et sa chanson à succès Marina est devenue un classique de la chanson populaire de langue italienne de l’après-guerre. En 1948, le jeune Rocco grandit dans un petit village de Calabre. Un jour, son père prend une décision difficile: il veut offrir un meilleur avenir à sa famille. La Belgique sera sa terre promise avec les mines de charbon de Waterschei. Rocco devra s’adapter à une langue étrange et à une autre culture. Contre la volonté de son père, le jeune Rocco cherchera une échappatoire dans la musique.


Belge, Stijn Coninx a fait des études de réalisation cinéma au RITS à Bruxelles. Dans les années 80, il signe : Servais, une rencontre mature et aboutie avec le maitre de l’animation en Belgique. Puis Surfing et Hector. Les années 90 marquent un aboutissement avec Koko Flanel et Daens, deux ans plus tard. Le film, nommé aux Oscars, obtient la mention spéciale du Jury du Festival du Film de Venise et l’Éperon d’or au Festival de Gand. En 1998, il réalise Licht puis en 2003, Verder dan de Maan, en 2007, un documentaire To Walk Again (Marc Herremans), et en 2008, Sœur Sourire avec Cécile de France. M. Coninx est administrateur de la Société Belge des Auteurs, Compositeurs et Editeurs (SABAM) ainsi que Professeur à l’Institut National Supérieur des Arts du Spectacle (INSAS) et au RITS-Instituut (Erasmus Hogeschool).


Marina est une production de Peter Bouckaert pour Eyeworks, en coproduction avec les frères Dardenne et les Italiens de Orisa. Le film est distribué par AZ Films.


Commentaires de Michel Handfield (2014-03-09)


Film historique intéressant. Quand on parle des difficultés d'intégration des immigrants et de racisme aujourd'hui au Québec, cela met les choses en perspective: en 1948, les fils de mineurs italiens en Belgique ne pouvaient pas poursuivre leurs études plus qu'à un certain niveau, car on s'attendait à ce qu'eux aussi travaillent dans les mines de charbon comme leurs pères; c'était même dans les contrats de travail des mineurs! La mobilité ascendante leur était interdite malgré leurs talents! Dénonciation et contrôles policiers étaient leur lot pour les empêcher de gagner leur vie ailleurs que dans les mines. C'est dire comment cette société était injuste et se coupait de talents existants sur son territoire.


Malgré leur talent et leur volonté de s'en sortir, voire leur intégration, ces jeunes étant arrivés enfants et étant plus Belges qu'Italiens, il y avait toujours quelqu'un pour leur dire « Tu es un invité ici et je peux te faire renvoyer ds ton pays! » S'il arrivait quelque chose, ils étaient soupçonnés, voire coupables, d'office. Ça révoltait Rocco avec raison, car il n'acceptait pas de demeurer pour tout le temps un étranger dans ce pays qui l'a vu grandir! Mais, son père, en bon immigrant, voulait qu'il soit « piano, piano » (tout doux), ce qui le révoltait davantage. L'incompréhension et le conflit père-fils ne pouvaient que s'aggraver, le père le trouvant injuste de ne pas voir tout ce qu'il avait fait pour lui et le fils n'acceptant pas que son talent, pourtant reconnu par les autres, ne le soit pas par les autorités qui lui refusaient toujours un permis de travail comme musicien, car il devait être mineur comme son père!


Il réussira par adversité, mais devra d'abord être reconnu à l'étranger pour que même son père accepte enfin son talent! Un film fort intéressant sur les conflits générationnels et ethniques; actuel malgré qu'on nous raconte ici une histoire des années 1950! Je le recommande.


Hyperliens


www.marinafilm.be/fr/home/


Rocco Granata : http://en.wikipedia.org/wiki/Rocco_Granata


www.roccogranata.be


Rocco Granata - Marina (1959) : www.youtube.com/watch?v=05-sVnhLLD8


Rocco Granata - Marina 2009 : www.youtube.com/watch?v=i9-AtHiVHPo



AVANT L’HIVER de Philippe Claudel


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 16 no 4, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Mettant en vedette Kristin Scott Thomas et Daniel Auteuil


Paul est un neurochirurgien de soixante ans. Quand on est marié à Lucie, le bonheur ne connait jamais d'ombre. Mais un jour, des bouquets de roses commencent à être livrés anonymement chez eux au même moment où Lou, une jeune fille de vingt ans, ne cesse de croiser le chemin de Paul.


Dans AVANT L’HIVER, Philippe Claudel met en scène des personnages à l’automne de leur vie, période de bilans et de questionnements. Le réalisateur poursuit ainsi sa trilogie saisonnière après le solaire Tous les soleils et le printanier Il y a longtemps que je t’aime. L’actrice Kristin Scott Thomas (Elle s’appelait Sarah, Crime d’amour) qui signe une deuxième collaboration avec le cinéaste, et le comédien Daniel Auteuil (Marius, La fille du puisatier) incarnent le couple de protagonistes en crise existentielle. Richard Berry (L’emmerdeur) et Leïla Bekhti (La source des femmes) complètent le casting de ce drame conjugal.


www.youtube.com/watch?v=9VMYdtx7Z6c


Commentaires de Michel Handfield (2014-03-09)


D'abord, l'on constate la contrariété de Lucie, la femme de Paul, quand sa sœur (Mathilde) l'accuse d'avoir une vie dans une cage de verre! Puis, Paul, quand elle lui en parle, lui dit que quelquefois on ne peut rien pour les autres! Voilà le couple, à qui s'ajoute leur ami de toujours, Gérard. Ce psychiatre, qui complète le trio, ne cache cependant pas son attirance pour Lucie. Si un jour elle se retrouvait seule...


Paul et Lucie vivent dans une belle demeure, elle prise par son jardin, lui par son travail à l’hôpital ou à son cabinet. Ils se croisent et s'aiment sans se voir jusqu'au jour où Paul croise une jeune fille dans un café qui lui dit avoir été opérée par lui lorsqu'elle était enfant. Il s'en défait, mais il commence à recevoir des bouquets de roses depuis ce jour et la trouve régulièrement sur son chemin à partir de ce moment-là. De quoi ne plus être un hasard.


À vouloir éclaircir la chose, il finira par s'en rapprocher et ils deviendront amis et se livreront quelques confidences, ce qui influencera son caractère et aura des effets sur sa femme qui s'en confiera à Gérard, qui, curieusement, l'a comme patiente! Qui propos ou coup monté? Manipulation? Toutes les hypothèses sont ouvertes jusqu'à la fin, où la chose sera éclaircie croit-on. Sauf, que si on écoute la chanson du générique « Comme Un P'tit Coquelicot » de Marcel Mouloudji (1), ce n'est peut-être pas si clair que ça. Il faut donc rester jusqu'à la fin du générique pour bien apprécier ce film.


Note


1. Concernant cette chanson :


www.paroles-musique.com/paroles-Marcel_Mouloudji-Comme_Un_Ptit_Coquelicot-lyrics,p30404


www.youtube.com/watch?v=-fkoiEtYlEQ




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Les Festivals!


On aime couvrir les festivals, car c'est plonger dans un bain jusqu'à plus soif ou, autre manière de le dire, un ressourcement. Cependant, on en sort avec beaucoup de notes et d'informations qu'il faut traiter par la suite, mais sans le temps suffisant de le faire, car le reste n'arrête pas pour autant, surtout que l'on fait dans l'analyse, parfois longue. Tout dépend du sujet naturellement, mais c'est tout de même assez fréquent. En conséquence, nous mettons toujours ces notes sur la glace pour les faire à temps perdu. Nous allons maintenant essayer de les traiter de façon plus rapide, plus courte, mais avec des hyperliens lorsque possible pour références.




Michel Handfield, éditeur-rédacteur!



Nos Rendez-Vous du cinéma québécois 2014


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 16 no 4, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Michel Handfield (2014-03-09)


Comme chaque année, les Rendez-vous sont l'occasion pour moi de voir certains films que j'ai manquée en cours d'année, car souvent les visionnements de presse sont concurrents entre 2 ou 3 films qui nous intéresseraient tous, et quelques documentaires. Mais, mon plaisir fut d'aller à l'UQAM pour un visionnement dans l'ancienne salle de l'ONF. J'étais heureux qu'ils aient conservé les murs de briques, car ça donne un son caractéristique (cristallin) notamment aux films qui ont des scènes avec de l'eau. Ça adonnait bien, le film débutait avec une scène qui se passait dans une piscine. C'était dans « Gabrielle ».








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GABRIELLE

L’ange gardien

LA RÉSISTANCE D'HIPPOCRATE

LES DISCRÈTES

AVEC LA GAUCHE

AMSTERDAM

VIC + FLO ONT VU UN OURS



GABRIELLE


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LONGS MÉTRAGES DE FICTION

Gabrielle a 22 ans, une passion pour le chant et un sourire à faire fondre les cœurs les plus sévères, mais elle souffre aussi de diabète et du syndrome de Williams, un handicap mental. Lorsque Gabrielle tombe amoureuse de Martin (étonnant Alexandre Landry), lui aussi déficient intellectuel et membre, comme elle, d’une chorale qui apprend le répertoire de Robert Charlebois en prévision d’un prochain concert, la mère de Martin s’oppose à ce que les deux jeunes gens, qu’elle ne juge ni assez responsables ni assez autonomes, s’unissent. Après le beau et puissant Familia, Louise Archambault signe un film qui touche droit au cœur, primé aux festivals de Locarno et d’Angoulême et sélectionné pour représenter le Canada aux Oscar. Spontanée, naturelle et sincère, Gabrielle est en réalité à l’image de sa merveilleuse interprète, la jeune Gabrielle Marion-Rivard, à laquelle il est impossible de ne pas s’attacher.


BIOGRAPHIE DU RÉALISATEUR


Détentrice d’une maitrise en beaux-arts de l’Université Concordia, Louise Archambault a entre autres réalisé les courts Atomic saké et Mensonges, le portrait Lock et le conte cinématographique Jaques et le haricot magique. Son long métrage Familia a remporté le prix du meilleur long métrage canadien au TIFF et le Jutra de la meilleure première œuvre.


FICHE TECHNIQUE


01h43m00s / Couleur / 2013 / V.O. française

Réalisation : Louise Archambault

Scénario : Louise Archambault

Image : Mathieu Laverdière

Montage : Richard Comeau

Direction artistique : Emmanuel Fréchette

Son : Bernard Gariépy-Strobl, Sylvain Bellemare, Pierre Bertrand

Musique : François Lafontaine

Interprètes principaux : Gabrielle Marion-Rivard, Mélissa Désormeaux-Poulin, Alexandre Landry, Vincent-Guillaume Otis, Benoît Gouin, Sébastien Ricard, Isabelle Vincent, Marie Gignac

Production : Micro_Scope

Distribution : Les films Séville


www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=gZQ-m9chJBo


Commentaires de Michel Handfield (2014-03-09)


Gabrielle, atteinte du syndrome de Williams, une forme d'handicap mental (1), vit dans un centre avec d'autres personnes handicapées et chante dans une chorale. Elle a aussi une relation très forte avec sa sœur qui se prépare à la quitter pour aller vivre à l'étranger. Et, elle a une attirance pour un autre déficient qui vit dans le même centre qu'elle et qui chante aussi dans la chorale. Bref, ils sont comme les jeunes de leur âge sans être tout à fait comme eux ou, dit autrement, ils vivent dans un monde parallèle pareil, mais pas tout à fait pareil! Tous les parents ne sont pas capables de « dealer » avec cela de la même manière comme on le verra dans ce film. Mais, quand des jeunes ont quelques choses dans la tête, handicap ou non, ils feront tout pour arriver à leurs fins, ce qui donne un film lumineux et nous montre davantage les convergences que les divergences, car ils sont un peu pas mal comme nous finalement!


Note


1. http://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_de_Williams


Les Muses, centre des arts de la scène : www.lesmuses.org



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L’ange gardien de Jean-Sébastien Lord


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Avec Marilyn Castonguay et Guy Nadon


Montréal, le 10 février 2014. Ziad Touma de Couzin Film et Louis Dussault de K-Films Amérique sont heureux d’annoncer que L’ange gardien, écrit et réalisé par Jean-Sébastien Lord, prendra l’affiche au Québec le 7 mars prochain. Deuxième long-métrage réalisé par Jean-Sébastien Lord, ce film met en vedette Guy Nadon, Marilyn Castonguay, Patrick Hivon, Véronique LeFlaguais, Frédéric Pierre et Shanti Corbeil-Gauvreau dans les rôles principaux.


Une relation intrigante se crée entre un gardien de nuit et une jeune femme qu’il a surprise à voler lorsqu’elle revient lui demander refuge dans l’immeuble où il travaille.


La direction de la photographie est assurée par Geneviève Perron (Camion) et la direction artistique par Mario Hervieux (Le vendeur). La prise de son est de Pierre Bertrand (Monsieur Lazhar), la conception sonore de Robert Labrosse (19-2) et la musique originale est signée par Ramachandra Borcar (Roche Papier Ciseaux). Nicole Magny a créé les costumes, Virginie Léger a assuré la direction de production et Lucie Robitaille a dirigé le casting.


L’ange gardien est produit par Ziad Touma pour Couzin Films, avec la participation financière de la Sodec, Téléfilm Canada, les crédits d’impôts provinciaux et fédéraux, K-Films Amérique, le Fonds Harold Greenberg et la collaboration de la Société Radio-Canada.


Bande-annonce : www.kfilmsamerique.com/video_ange_gardien.shtml


Commentaires de Michel Handfield (2014-03-09)


On est entre le thriller et le film intérieur! J'ai trouvé ce film intéressant par le regard qu'il pose sur les problèmes sociaux et psychologiques non pas pris dans leurs globalités ici, mais dans leur spécificité : le gardien de nuit et sa femme et le jeune couple qui a des difficultés financières, le garçon ayant quitté un emploi qu'il n'aimait pas et ayant un mal de vivre, ce qui le conduira à entrainer sa blonde dans un vol qui se terminera mal. C'est par contre ainsi que le gardien développera une relation particulière avec la jeune femme qu'il voudrait aider.



Peu à peu on en apprendra davantage sur Norman, ex-policier qui a dû prendre sa retraite pour des problèmes cardiaques et qui est devenu gardien de nuit dans un immeuble industriel de Montréal. S'il ne semble manquer de rien, il éprouve quand même un vide intérieur depuis une vingtaine d'années. Quant à Nathalie, c'est une jeune mère vivant en couple avec un conjoint instable; qui semble manquer de beaucoup, mais qui est comblée par sa jeune fille!


On se questionne rapidement sur la capacité de séduction dont jouit Nathalie et sur la facilité avec laquelle Norman se laisse manipuler, car il trouve le moyen de l'héberger en secret dans l'immeuble où il travaille et où elle a commis ce vol! Mais, pourquoi est-il si sensible à la jeune femme? À travers les quelques jours que dure cette relation, on pénètre non seulement dans leurs vies actuelles, mais aussi leurs histoires de vie, ce qui nous donne une manière de comprendre pourquoi ils en sont arrivés là.


Il restera quelques zones d'ombres qui se dissiperont à la fin, car au psychologique s'ajoutera un peu de parapsychologie si je puis dire. Pour certains ce sera plausible et pour d'autres non. Au spectateur de choisir comment il voudra l'interpréter : surnaturel ou psychanalytique?! En conclusion, un film intéressant qui fut bien reçu par la salle.



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LA RÉSISTANCE D'HIPPOCRATE


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GRANDES PRIMEURS DOCUMENTAIRES


PREMIÈRES MONDIALES


À Montréal, la Polyclinique médicale populaire se spécialise en médecine du travail depuis 1967. Regard sur les enquêtes et les inspections récurrentes du Collège des médecins qui menacent sa survie.


Réalisateurs


Réalisateur, scénariste et monteur, Pier-Philippe Chevigny signe des œuvres cinématographiques de fiction qui traduisent des dilemmes moraux et traitent d’enjeux sociopolitiques.


Geneviève Gosselin-G. est scénariste, productrice et directrice artistique. En plus d’exercer une pratique cinématographique, elle publie de la poésie aux Éditions du Noroît.

FICHE TECHNIQUE


00h27m00s / Couleur / 2013 / V.O. française

Réalisation : Pier-Philippe Chevigny, Geneviève Gosselin-G

Montage : Pier-Philippe Chevigny

Interprètes principaux : Lise-Anne Deshaies

Production : Films Six

Distribution : Films Six


Commentaires de Michel Handfield (2014-03-09)


La Polyclinique médicale populaire est une clinique fondée en 1967 pour venir en aide aux travailleurs et aux gagnepetits! On prend vraiment le patient en charge et on le soutient, pour ne pas dire qu'on le représente! Cela va de remplir un formulaire pour lui à l'aider dans ses démarches contre la CSST par exemple. À cette clinique, on fait ce que plusieurs médecins ont peur de faire comme de gérer tout un dossier d'accident du travail contre la puissante CSST ! Mais, cela a un cout : le collège des médecins les visite plusieurs fois par année et poursuit même leur médecin suite à des plaintes provenant de médecins représentant soit la partie patronale, soit la CSST. Se tenir debout devant cette grosse machine a un prix et celui-ci est souvent une suspension par le collège des médecins, ce qui menace toujours la mission de cette clinique populaire!


Un des problèmes : ici, contrairement à la France et quelques autres pays, la médecine du travail (1) n'existe pas comme spécialité médicale reconnue.


Note


1. http://fr.wikipedia.org/wiki/Médecine_du_travail


Hyperliens


www.polymedpop.com


www.facebook.com/filmssixresistancedhippocrate?ref=stream


www.youtube.com/watch?v=hE5POAlLegY



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LES DISCRÈTES


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GRANDES PRIMEURS DOCUMENTAIRES


PREMIÈRES MONDIALES


Les Sœurs de la Providence ont profondément marqué le Québec et, malgré le poids des années, n’ont rien perdu de leur altruisme et de leur compassion. Aujourd’hui âgées de 85 ans en moyenne, elles témoignent.


BIOGRAPHIE DU RÉALISATEUR


Hélène Choquette réalise des documentaires à caractère social et politique (Les enfants de Tchernobyl, Marché Jean-Talon, Les réfugiés de la planète bleue, Avenue zéro, Les poings de la fierté).


FICHE TECHNIQUE


01h08m00s / Couleur / 2012 / V.O. française


Réalisation: Hélène Choquette

Scénario: Hélène Choquette

Image: Geoffroy Beauchemin

Montage: Dominic Lessard

Son: Olivier Léger

Musique: Anthony Rozankovic

Production: Toxa Inc.


Commentaires de Michel Handfield (2014-03-09)


Aimer aider! C'était Émilie Gamelin. Maintenant, c'est la motivation de la communauté religieuse qu'elle a fondée : les sœurs de la providence!


Jusqu'à la construction du métro de Montréal, elles avaient l'asile de la providence, où est maintenant située la place Émilie Gamelin (métro Berri-UQAM). Leur vocation était de s'occuper des moins nantis de la société : familles pauvres; gens de la rue (femmes âgées et infirmes, mendiantes, vagabondes sans domicile ni travail); et visites auprès de prisonniers par exemple. (1)


Maintenant qu'elles sont plus âgées (moyenne d'âge autour de 85 ans) elles continuent leur œuvre différemment pour celles qui le peuvent encore : implication dans les hôpitaux et centres de personnes âgées (visites aux malades); correspondance avec/et visites de détenues de la prison pour femmes Tanguay; implication dans des organismes communautaires, des centres de réhabilitation pour toxicomanes (L'exode par exemple), et des ressources pour les gens de la rue. Puis, individuellement, certaines sœurs ajoutent un petit plus, comme de faire des sacs de lunchs pour les distribuer aux jeunes et itinérants qui se tiennent à la Place Émilie-Gamelin par exemple. Cela a son importance, car elles établissent un contact social avec des personnes souvent marginalisées.


Ce sont des sœurs de leurs temps, qui comprennent les problèmes sociaux d'aujourd'hui. Elles s'inscrivent aussi dans ces débats. Ainsi, si la plupart sont heureuses de s'habiller comme tout le monde, quelques-unes ont préféré conserver le costume, car elles y voient une représentation de qui elles sont : membre d'une communauté religieuse et porteuse d'une mission! Comme l'a dit une des sœurs qui a conservé son costume : « je l'ai gardé pour qu'on sache que j'appartiens au Seigneur. » Mais, plus pragmatique, une autre dit que « s'habiller en laïque c'est un problème, car on ne sait jamais quoi mettre! »


Pour l'instant, Émilie Gamelin a été nommée bienheureuse en 2001 par Jean-Paul II, mais les sœurs espèrent bien qu'elle sera nommée sainte bientôt. Cependant, elles sont conscientes qu'« avec l'avancement des sciences il n'est pas facile de trouver un miracle aujourd'hui! »


En conclusion, ce film nous les montre impliquées, sympathiques et craquantes!


Note


1. www.providenceintl.org/fr/histoire_historique.php


Hyperliens


www.providenceintl.org/fr/


http://fr.wikipedia.org/wiki/Place_Émilie-Gamelin


www.maison-exode.org


http://fr.wikipedia.org/wiki/Émilie_Gamelin



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AVEC LA GAUCHE


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 16 no 4, Textes ciné et culture (Rendez-Vous du cinéma québécois 2014) : www.societascriticus.com


GRANDES PRIMEURS DOCUMENTAIRES


PREMIÈRES CANADIENNES


« Il se présente comme si c’était déjà acquis. Eh bien, il va me trouver sur son chemin! » Voilà, en quelques mots, l’attitude du chanteur-compositeur Vincent Lemay-Thivierge à l’annonce de la candidature de Jacques Duchesneau, ancien patron de l’unité anticollusion devenu candidat pour la CAQ aux élections québécoises de septembre 2012 dans la ville-circonscription de Saint-Jérôme. Fier représentant de Québec solidaire, aidé par des bénévoles et par l’ancien felquiste Paul Rose, le musicien s’engage alors en politique pour ramener le discours autour de la question bien préoccupante, mais souvent occultée, de la pauvreté et s’opposer aux préoccupations bien moins locales de son adversaire. L’expérience contre l’engagement? Sous l’œil du documentariste Félix Rose et profitant de la magnifique photo de Vincent Allard, le combat de David contre Goliath s’engage le 1er aout 2012 jusqu’au soir des résultats, pas forcément aussi décevants qu’ils en ont l’air.


BIOGRAPHIE DU RÉALISATEUR


Après une formation collégiale en cinéma, Félix Rose a étudié la télévision à l’UQAM. Depuis, il travaille en tant que réalisateur, scénariste et monteur pour des fictions, documentaires et projets destinés au web, en plus d’enseigner le cinéma au secondaire. Avec la gauche est son premier long métrage.


FICHE TECHNIQUE


01h22m00s / Couleur / 2013 / V.O. française

Réalisation : Félix Rose

Scénario : Rose Félix

Image : Allard Vincent

Montage : Rose Félix

Son : Karam Joe, Charrier Alex, Henault Sebastien

Musique : Lemay-Thivierge Vincent, Savoie-Lemay Philippe

Production : Productions Babel

Distribution : Productions Babel


Commentaires de Michel Handfield (2014-03-09)


Vincent Lemay-Thivierge s'est présenté pour Québec solidaire (QS) à l'élection du 4 septembre 2012; Félix Rose l'a suivi pour en faire un documentaire. C'était un film intéressant à voir à la veille du déclenchement des élections québécoises, car je l'ai vu le 22 février 2014. Mais, il serait tout aussi intéressant à voir pendant cette campagne qu'après, car il nous donne une vue de l'intérieur de ce qu'est une campagne électorale. Comme les choses ne changent pas tant que cela en terme de stratégie et de discours électoral (santé-éducation-économie-souveraineté), ce film ne se démodera pas de si tôt, même si les acteurs sur le terrain changent dans le temps! (1)


Il y a tout le discours : de droite, de gauche, de centre, mais aussi les dessous d'une campagne, comme un manque d'appui du national de QS qui juge que le national doit aider Françoise David et Amir Khadir à se faire élire. Mais, pour Vincent, vu tous les « kodaks » braqués sur Jacques Duchesneau, il trouve que le national devrait regarder un peu plus du côté de sa circonscription pour en profiter un peu! Pourquoi Françoise ou Amir n'y sont pas allés au moins une fois pour profiter de cette visibilité tout en donnant un coup de pouce à leur candidat local par exemple? Si QS voulait se défaire de son image de parti montréalais, voire du centre de Montréal, c'eut été à faire. Vincent semble parfois ennuyé de ce manque de support du national ce qui ne l'empêchera pas de poursuivre pour la cause. Il est d'ailleurs candidat à l'élection du 7 avril! (2)


En débat il se débrouille par contre très bien. Son clou : la lutte à la pauvreté! Il dit des choses qui accrochent comme « Si on fabrique des riches, ça veut dire qu'on fabrique aussi des pauvres! » ou « Peut-être que les élus ont confondu la lutte à la pauvreté et la lutte aux pauvres. » Mais, contre Jacques Duchesneau, ça ne suffira pas.


En toute logique, Vincent Lemay-Thivierge et Jacques Duchesneau devraient être comme chien et chat, car ils sont dans des partis aux antipodes! Pourtant, on voit que M. Duchesneau n'est parfois pas si loin de lui et a même de la sympathie pour ce candidat de gauche. C'est que M. Duchesneau n'est pas un politicien de carrière. Quand des affirmations ou des gens le touchent, il a la sympathie sincère même si ça ne vient pas de son parti. Il doit avoir eu de la difficulté avec le jeu parlementaire durant son passage à l'Assemblée nationale du Québec, ce qui explique certainement qu'il ne se représente pas à cette élection. Il a assez donné!


Un bon film à présenter dans les écoles secondaires et les cégeps. Si ça pouvait toucher les jeunes pour qu'ils s'intéressent un peu plus à la politique, ce serait déjà ça de pris!


Notes


1. Par exemple, Jacques Duchesneau n'est pas candidat à cette élection que vient de déclencher Pauline Marois. Mais, Vincent Lemay-Thivierge y est. Puis, coup de théâtre au moment où je fais les dernières corrections à mon texte : Pierre Karl Péladeau candidat pour le PQ dans la circonscription de Saint-Jérôme selon une nouvelle de Radio-Canada : Pierre Karl Péladeau candidat pour le PQ. http://ici.radio-canada.ca/sujet/elections-quebec-2014/2014/03/09/001-pierre-karl-peladeau-candidat-pq-saint-jerome.shtml


2. « Notons qu'en plus de Mathieu Trottier-Kavanagh, seul Vincent Lemay-Thivierge, de Québec solidaire, a annoncé sa candidature pour les élections du 7 avril. Les candidats du Parti québécois, du Parti libéral et de la Coalition Avenir Québec n'étaient toujours pas connus jeudi après-midi. » (Mathieu Ste-Marie, 6 mars 2014, Option nationale vise «au moins 5 % des voix» à Saint-Jérôme, in Laurentides Express - Journal Le Nord : www.journallenord.com/Actualites/Politique/2014-03-06/article-3639721/Option-nationale-vise-%26laquo%3Bau-moins-5-%25-des-voix%26raquo%3B-a-Saint-Jerome/1


Hyperliens


www.quebecsolidaire.net/saint-jerome/



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AMSTERDAM


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LONGS MÉTRAGES DE FICTION

Comme chaque année, Sam, Jeff et Marco, trois amis de toujours, préparent leur voyage de pêche. En réalité, ils vont s’offrir une folle escapade à Amsterdam, sans rien dire à leurs blondes et à leurs familles. Sur place, la fête bat son plein. Mais après quelques jours, Sam, en pleine crise existentielle, décide de ne pas rentrer avec les deux autres. Au retour, Jeff et Marco vont alors annoncer à tout le monde que Sam s’est perdu dans le bois. Après Mammouth, Jutra du meilleur court métrage en 2004, Stefan Miljevic aborde avec ce premier long métrage l’un des thèmes les plus riches du cinéma québécois: la crise de la masculinité. Monté avec vigueur et mis en scène avec soin, il compte également sur une distribution impressionnante: Louis Champagne, Gabriel Sabourin, Robin Aubert et leurs pendants féminins, Fanny Mallette, Marie-Chantal Perron et Suzanne Clément.

BIOGRAPHIE DU RÉALISATEUR


Réalisateur formé à l’INIS, Stefan Miljevic compte plusieurs courts métrages et séries télé à son actif. Pour Monsieur Monsieur, il a reçu le prix Claude-Jutra du meilleur espoir en réalisation décerné par l’AQCC et, pour Mammouth, le prix Jutra du court métrage de l’année. Amsterdam est son premier long métrage.


FICHE TECHNIQUE


01h48m00s / Couleur / 2013 / V.O. française / S-Titres anglais

Réalisation : Stefan Miljevic

Scénario : Gabriel Sabourin, Louis Champagne, Stefan Miljevic

Image : Jérôme Sabourin

Montage : Carina Baccanale

Direction artistique : David Pelletier

Son : Arnaud Derimay, Sylvain Bellemare, Stéphane Bergeron

Musique : Ramachandra Bocar

Interprètes principaux : Gabriel Sabourin, Louis Champagne, Robin Aubert, Marie-Chantal Perron, Fanny Mallette, Suzanne Clément

Production : Attraction Images inc.

Distribution : Les films Séville


www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=NFekfY9qwJc


Commentaires de Michel Handfield (2014-03-09)


Faut être sûr de soi et des autres pour entreprendre un tel voyage à trois sans rien dire : aller à Amsterdam pour profiter des libertés qui y sont offertes (drogue et prostitution légalisée) tout en laissant croire à leurs proches qu'ils seront en voyage de pêche comme chaque année. On a beau se connaitre depuis toujours, connait-on vraiment nos amis? À partir du moment où l'un ne voudra plus revenir, les deux autres seront dans le trouble, leurs couples aussi, car si les trois gars sont des amis d'enfance, les femmes aussi. Pire, certains sont apparentés par leurs conjointes! Alors, quel est le vrai fond de l'histoire? On est dans un suspense psychosocial sur l'homme, cet être souvent intérieur, qui parle peu de lui même s'il jase parfois beaucoup! Fort intéressant et captivant jusqu'à la fin!



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VIC + FLO ONT VU UN OURS


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 16 no 4, Textes ciné et culture  (Rendez-Vous du cinéma québécois 2014): www.societascriticus.com


LONGS MÉTRAGES DE FICTION

Sortant tout juste de prison, Victoria Champagne s’installe dans l’ancienne cabane à sucre de sa famille, perdue au fond des bois où vit encore son vieil oncle grabataire. Mais, excepté Florence, son amante française beaucoup plus jeune qu’elle, rencontrée en prison, elle ne veut voir personne. Ni Guillaume, jeune agent de libération ayant à cœur la réinsertion paisible du couple, ni les secrets de son passé que Florence sera bien obligée de lui révéler. Prix de l’innovation Alfred Bauer au dernier Festival de films de Berlin, Vic + Flo ont vu un ours multiplie les brouillages de pistes et les mélanges de genres pour mieux prendre le spectateur dans ses filets. Ludique et grave, solaire et douloureux, drôle et onirique, épuré et généreux, il confirme également l’assurance de Denis Côté dans l’art du pas de côté tout en comptant sur les présences aussi originales que convaincantes de Pierrette Robitaille et Romane Bohringer


BIOGRAPHIE DU RÉALISATEUR


Fondateur de nihilproductions, Denis Côté a scénarisé et réalisé plusieurs longs métrages primés et diffusés dans les festivals internationaux. On lui doit Les états nordiques, Nos vies privées, Elle veut le chaos, Carcasses, Les lignes ennemies et Curling. Vic + Flo ont vu un ours a été récompensé au Festival de films de Berlin.

FICHE TECHNIQUE


01h35m00s / Couleur / 2013 / V.O. française / S-Titres: anglais

Réalisation : Denis Côté

Scénario : Côté Denis

Image : Ian Lagarde

Montage : Nicolas Roy

Direction artistique : Colombe Raby

Son : Frederic Cloutier, Stéphane Bergeron

Musique : Mélissa Lavergne

Interprètes principaux : Pierrette Robitaille, Romane Bohringer, Marc-André Grondin

Production : La maison de prod, Metafilms

Distribution : Funfilms distribution inc.


www.youtube.com/watch?v=aejSZT890wA


Commentaires de Michel Handfield (2014-03-09)


Ouf! « VIC + FLO ONT VU UN OURS », mais moi je n'ai pas vu cet ours! Cependant, j'ai vu un film qui sort de la grande route pavée de bonnes intentions pour prendre des chemins moins fréquentés, de terre et de gravelle, voir des sentiers quand ce n'est pas tout simplement de marcher dans des coins non défrichés, où l'on risque de trébucher même si l'on fait attention!


Comme dans la vie, parfois on s'attend à quelque chose et tout se passe autrement! C'est un film qui nous amène là où on ne s’attend pas d'aller et qui nous tient tout le long! Je n'ai d'ailleurs pas pris de notes, mais j'y ai eu du plaisir!


Pour sortir des sentiers battus, ce n'est pas toujours le budget qui compte, mais le scénario. Ce film en avait un sacré bon!


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D.I. Musique!


Au lancement du CD d'IMA, Love moi (www.ima.mu)


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Direct de Michel Handfield sur Facebook, corrigé ici (2014-03-25)




Les titres du nouvel album en attendant la prestation d' IMA Love moi :


DIS-MOI

Auteur : IMA-Mathieu Lippé

Compositeur : IMA-Mathieu Lippé


CAUSE I'VE MET U

Auteur : IMA

Compositeur : IMA-Marc-André Lalonde


BOOM!

Auteur : IMA-Mathieu Lippé

Compositeur : IMA-Mathieu Lippé


JALOUSIE

Auteur : IMA-Mathieu Lippé

Compositeur : IMA-Andy Dacoulis


LOVE MOI

Auteur : IMA-Mathieu Lippé

Compositeur : IMA-Andy Dacoulis


JE RESTE LA MÊME

Auteur : IMA-Mathieu Lippé

Compositeur : IMA-Mathieu Lippé

MIRA LO QUE SIENTO

Auteur : IMA - Mathieu Lippé

Compositeur : IMA-Mathieu Lippé-Andy Dacoulis


ALORS DANSE

Auteur : IMA-Frédérick Baron

Compositeur : IMA-Andy Dacoulis


PRENDS MA MAIN

Auteur : IMA - Mathieu Lippé

Compositeur : IMA - Mathieu Lippé


LA PROMESSE

Auteur : IMA - Mathieu Lippé

Compositeur : IMA - Mathieu Lippé


EMBRASSE-MOI

Auteur : IMA

Compositeur : IMA-Andy Dacoulis


WALTZ POUR LES COEURS BLESSÉS

Auteur : IMA-Mathieu Lippé

Compositeur : IMA-Andy Dacoulis


TOUT DOUCEMENT

Auteur : IMA-Frédérick Baron

Compositeur : IMA-Andy Dacoulis


Ça part avec un son « chanson française/bing bang/rock »! Assez intéressant!





Beau mélange d'une voix mure avec la fougue de la jeunesse.



En plus d'une musique qui a du rythme, les textes ne sont pas négligés. Ce sont des chansons qui s'écoutent au carré: paroles et musiques!



Il y a une joie de vivre dans ses chansons qui rappelle les années 60. En deux mots: réconfortante IMA! :)


J'écris, j'écris, mais j'oublie l'essentiel: voix belle et puissante.





La correction automatique sur mon cellulaire a changé www.ima.mu en image.mu quand je le mettais en ligne. Ça me tombe sur les nerfs des fois! GRRR!



Face-À-Face de Robert Ethier (Musique picturale)


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 16 no 4, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Inspiré par des artistes tels que Brian Eno (période des années 70), Boards Of Canada, Breton et Walter Carlos (Clockwork Orange, Tron), Robert Ethier compose, produit et réalise son tout premier album solo, Face-À-Face. Il crée une musique introspective teintée d'arrangements électro-ambiants et instrumentaux qui donnent une dimension imaginaire picturale, comme s'il s'agissait d'un récit cinématographique.


Happening en 12 actes musicaux: Prologue / Face-à-face / Avalanche / Colombine / Emphysème / Hiroshima / La cantatrice / La cité / San Diego / Un monde à nous / Un train pour Paris / Épilogue.


Crédits:


Musicien: Robert Ethier (ProTools 11 & Reason 7)

Composition musicale: Robert Ethier à l'exception de la chanson titre Face-à-face qui a été écrite par Stéphane Faure et réarrangé par Robert Ethier.

Une distribution de DEP-Believe

Album Face-À-Face, en vente numérique dès le 25 mars 2014


Hyperliens :


Face-À-Face sur Bandcamp :

www.robertethier.bandcamp.com/album/robert-ethier-face-face


http://robertethier.bandcamp.com/


Commentaires de Michel Handfield (2014-03-24)


Il y aurait à la fois beaucoup et peu à dire sur cet album.


Beaucoup, car c'est un album d'ambiances! Selon qu'on l'écoute avec un baladeur numérique et des écouteurs ou sur une chaine stéréophonique avec des hautparleurs on n'a pas la même sensation. Il y a des sons que l'on perçoit différemment et qui changent nos images mentales! C'est pareil si on l'écoute en marchant, dans le métro ou à la maison : selon les bruits ambiants, on perçoit davantage certains sons que d'autres! Un exemple : Emphysème! Les basses fréquences attiraient davantage mon attention à l'extérieur, vu le son des nouvelles ambulances, qu'à l'intérieur par exemple! Puis, à l'extérieur se mêlaient aussi quelques sons ambiants comme les sirènes de police et de pompier, les autobus, les bruits de construction, ce qui donnait un emballage urbain à cette musique somme toute assez urbaine elle aussi! Avec des titres comme La cité; San Diego; et Un train pour Paris pour ne nommer que ceux-là, ça ne trompe pas.


Comme je fais souvent dans l'analyse de contenu, j'ai par contre peu à dire sur ce point, car il n'y a pas de paroles à analyser. Mais, c'est peut-être ce qui fait la force de cet album justement, car, selon le contexte, c'est notre imaginaire qui peut voguer allègrement sur cette musique électronique! On se fait nos images mentales selon les circonstances et l'ambiance dans laquelle on se trouve!


En bref, c'est un album fort agréable à l'oreille et à l'imaginaire!


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