Societas Criticus, Revue de critique sociale et politique

On n'est pas vache…on est critique!


D.I. revue d’actualité et de culture

Où la culture nous émeut!


Regard sur le Monde d'une perspective montréalaise!

On est sceptique, cynique, ironique et documenté!


Revues en ligne, version archive pour bibliothèques

Vol. 16 7, du 2014-06-27 au 2014-08-17.


Depuis 1999!













www.societascriticus.com

Cette revue est éditée à compte d'auteurs.


societascriticus@yahoo.ca

C.P. 73580

Succ. Parc octogonal

Montréal H2A 3P9



Le Noyau!


Michel Handfield, M.Sc. Sociologie (U de M), cofondateur et éditeur;

Gaétan Chênevert, M.Sc. (U de Sherbrooke), cofondateur et interrogatif de service;

Luc Chaput, diplômé de l'Institut d'Études Politiques de Paris, recherche et support documentaire.



Soumission de texte: societascriticus@yahoo.ca. Si votre texte est en pièce jointe, le sauvegarder sans les notes automatiques.


Note de la rédaction


Depuis 2009 nous faisons cette revue en logiciel libre de façon à en promouvoir l'usage. Ce fut d'abord en Open Office (www.openoffice.org), mais nous utilisons davantage Libre Office (www.documentfoundation.org/) maintenant.


Nous avons placé notre correcteur à « graphie rectifiée » de façon à promouvoir la nouvelle orthographe: www.orthographe-recommandee.info/. Il est presque sûr que certaines citations et références sont modifiées en fonction de l’orthographe révisée sans que nous nous en rendions compte vu certains automatismes parfois, comme de corriger tous les mots identiques! Ce n'est pas un sacrilège que de relire les classiques du français en français moderne. On n'y comprendrait parfois peu si on les avait laissés dans la langue du XVIe siècle par exemple. L'important est de ne pas trafiquer les idées ou le sens des citations, ce que n'implique généralement pas la révision ou le rafraichissement orthographique de notre point de vue.


Les paragraphes sont justifiés pour favoriser la compatibilité des différents formats que nous offrons aux bibliothèques (collection.nlc-bnc.ca/100/201/300/societas_criticus; collections.banq.qc.ca/ark:/52327/61248) avec différents appareils. Ceci favorise aussi la consultation du site sur portables.


« Work in progress » et longueur des numéros (2013-06-18)


Comme il y a un délai entre la mise en ligne et la production du pour bibliothèques, il se peut que quelques fautes d’orthographe, de ponctuation ou de graphie aient été corrigées, mais le texte n’est pas changé à quelques virgules près! On a beau lire un texte plus d'une fois, quand on vient de l’écrire on ne voit pas toujours certaines coquilles. On peut cependant les voir en préparant ce n°.


La longueur des varie en fonction des textes que nous voulons regrouper, par exemple pour un festival de films. Si nous visons les 30 pages pour des raisons de lecture, notamment sur téléphone intelligent, certains peuvent en avoir plus ou moins pour des raisons techniques, comme de le terminer avant le début d'un festival ou de regrouper tous les textes sur un même sujet. Renseignements pris, la question de la taille à respecter pour envoyer un aux bibliothèques est beaucoup plus grande qu'avant. Cette limitation ne se pose donc plus pour nous.



Index


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique

Éditos

Israël/Palestine

Signer la pétition là-bas.org

Conseils pour manifester dans l'allégresse!


Les meilleures lignes de Societas Criticus en direct


Stationnement : voir à utiliser ce qu'on a, voilà une solution!

Surpris?


Partage

Lu : Gros plan sur notre voix intérieure

Sur l'article « More punk, less hell! »


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d’actualité et de culture


Avis


Commentaires livresques: sous la jaquette!

Michaud, Josélito, 2014, La Gloire démystifiée - 31 destins et 200 clichés volés par l'auteur


Nouveaux livres reçus

Âme et iPad

DI a vu! - ciné, théâtre, expositions et quelques annonces d’évènements (avec index)

QU’EST-CE QU’ON A FAIT AU BON DIEU?

38e édition du FFM

JE SUIS FEMEN

Salut prof! Hommage à Gilles Blain (1929-2014)

Hercule

LES CONQUÉRANTS

Marie-Mai Live au Centre Bell - Traverser le Miroir

LES VACANCES DU PETIT NICOLAS

Gerontophilia

Exil

Woodkid au Festival international de jazz de Montréal



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Nos éditos!


Israël/Palestine


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 16 no 7, Éditos : www.societascriticus.com


Michel Handfield (2014-08-17)


Il ne faut pas traiter ce conflit comme un autre, car c'est un conflit intra ethnique : juifs et Palestiniens sont de la même race! C'est la religion qui les sépare. Malheureusement, ce n'est pas ainsi qu'il nous est présenté.


En effet, le juif qui a suivi Jésus ou celui qui a suivi Mahomet plus tard a perdu sa caractéristique juive, mais il n'en est pas moins toujours un frère ou un cousin! Le meilleur exemple en est Karl Marx! Il s’en est pris à la religion, écrivant qu’elle était l’opium du peuple. Mais, cela s’explique, car, pour pratiquer le droit, son père a dû « renonce[r] au judaïsme et troque[r] le nom de Herschel Marx Levy pour celui d’Heinrich Marx. » Et son premier fils, Karl, ne sera « ni circoncis ni baptisé conformément au rite luthérien. Comme par provocation, il porte, selon la tradition juive, le nom de son père et celui de son grand-père, ancien rabbin de la ville : Karl Heinrich Mordechai. » (1) Alors, ce conflit israélo-palestinien, il est entre frères et cousins! Est palestinien le Sémite (2) qui n'est plus juif!


Et, les uns et les autres ne veulent pas la paix, mais avoir raison sur l'autre, Dieu étant bien entendu de leur côté! On est dans un conflit de croyances, beaucoup moins facile à régler qu'un conflit économique ou politique, où il peut tout de même y avoir des intérêts communs, ne serait-ce qu'à cause des pertes économiques encourues de part et d'autre! Mais, comment céder si Dieu est à nos côtés? Alors, les pertes ne peuvent être considérées du même œil.


Si Israël veut contrôler la Palestine pour sa sécurité, les Palestiniens – ou, du moins, une part d'entre eux - voudraient bien effacer cet État d'Israël, symbole du sionisme, puisqu'il s'agit d'une hérésie pour eux que d'avoir remplacé la Palestine historique (3), où tous vivaient ensemble, par cet Israël moderne, fondé le 14 mai 1948, pour devenir le foyer des juifs selon le mouvement sioniste :


« « L’analyse que font les sionistes des Arabes est une aberration pour un juif orthodoxe qui, comme mon mari, est né dans la vieille ville de Jérusalem au début du siècle », commente Ruth Blau. « On a transformé les Arabes en une sorte d’ennemi universel du peuple juif, disait Rav Amram. Cela est complètement faux. Juifs et Arabes vivaient en paix côte à côte jusqu’à ce que les Anglais, puis les sionistes jugent qu’il était dans leur intérêt de semer la discorde.* » . » (4)


… Et de les séparer! De quoi ne jamais s'en sortir.


Puis, vu les intérêts économiques, politiques et religieux de leurs alliés, tant d'un côté que de l'autre, les chrétiens fondamentalistes américains espérant par exemple la reconstruction du grand Israël biblique comme condition du retour du Christ (5) et de la paix sur terre (6), personne n'ose dire que ça suffit, car Dieu, c'est d'abord une question de croyances personnelles, mais, c'est souvent aussi une croyance collective, politique et historique difficile à remettre en cause dans certaines sociétés et civilisations! Dans certaines religions et régions du monde, il peut même en couter la vie à ceux qui osent affirmer ne pas croire ou qui changent de religion!


Même si Dieu n'a rien écrit, l'on croit et l'on se bat encore au nom de gens qui ont rapporté qu'il leur ait parlé dans des temps anciens! On sacrifie des vies pour cela tous les jours dans le monde encore aujourd'hui, mais en même temps l'on refuse d'écouter les écologistes et encore moins les scientifiques qui nous apprenaient récemment qu'« Il n’y a pas que les fous qui se parlent à eux-mêmes. Nous entendons tous une voix intérieure, notamment lorsque nous lisons attentivement un texte. » (7). Est-ce dire que certains prophètes n'auraient entendu que cela : leur voix intérieure? Et si le conflit israélo-palestinien n'était que ça : un conflit futile pour des voix intérieures? Comment les ramener à la raison? Comment nous ramener à la raison en relativisant les religions et surtout en se rappelant qu'il s'agit d'abord et avant tout de croyances? Même le déluge peut être relativisé! (8) En fait, la vérité est un concept flou, où se mêlent interprétation, compréhension et incompréhension ! (9)


Difficile de vouloir résoudre des conflits de croyances quand nos chartes des droits reconnaissent les croyances religieuses, mais pas la science! (10) Pourtant, certains conflits ethnoreligieux font davantage de ravages et de victimes que la drogue! La religion, opium du peuple ! Marx avait vu juste! Que dirait-il aujourd'hui de ce conflit israélo-palestinien?


Notes


1. Jacques Attali, 2005, Karl Marx ou l'esprit du monde, France : Fayard (Documents) (Distribution : Hachette) p. 26



2. http://fr.wikipedia.org/wiki/Sémites

http://en.wikipedia.org/wiki/Semitic_people


3. http://fr.wikipedia.org/wiki/Palestine


4. Yakov M Rabkin, 2004, L’opposition juive au sionisme, Québec : Presses de l’Université Laval p. 165. Nous en avons parlé dans Societas Criticus, Vol. 7 no. 3 sous le titre de « Quand idéologies religieuses et politiques s’emmêlent! (Ou commentaires autour du livre de Yakov M Rabkin, 2004, L’opposition juive au sionisme »: http://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/bs62008

* Ruth Blau, Les gardiens de la cité : histoire d’une guerre sainte, Paris, Flammarion, 1978, p. 276 cité par Rabkin.


5. Le Christ, fils de Dieu et d'une femme, Marie! Cependant, si on regarde la mythologie, il n'est pas le seul de cette lignée entre Dieu et une mortelle, Hercule et quelques autres l'ayant précédé dans la lignée de Zeus! Voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Zeus


6. Googlez « israel bible prophecy end times » juste pour voir!


7. Roxane Léouzon, Gros plan sur notre voix intérieure, in Métro/Montréal, 24/07/2014 : http://journalmetro.com/plus/sante/529412/gros-plan-sur-notre-voix-interieure/


Mélanie Loisel, À la découverte de la petite voix intérieure, in Le Devoir, 28 juillet 2014 : www.ledevoir.com/societe/science-et-technologie/414491/d-ou-vient-notre-parole-interieure


8. « Le rêve d’une imagination absolument productive, tout comme (nous allons le voir) d’un intellect totalement actif, sans aucune compromission avec la réceptivité, paraît systématiquement apparenté à l’effacement de la tabula. Cet effacement nous est suggéré par Platon quand il rapporte le dialogue entre Solon et les prêtres égyptiens de Saïs. (*) Invité à parler de l’origine de l’univers, Solon le fait à la façon des Grecs et parle du déluge abattu sur terre, puis de Deucalion et de Pyrrha, qui, avec des pierres, donnèrent vie à une nouvelle humanité. Mais les prêtres objectent que là n’est pas l’origine absolue : c’est ce qui semble l’être pour les Grecs, puisque chez eux les inondations détruisent les archives et les archivistes, laissant seulement en vie les bergers analphabètes dans la montagne. En Égypte, par contre, où les archives sont protégées, on garde mémoire de tout et on sait que le déluge dont parle Solon n’est que le dernier d’une série. Pour cette raison, poursuivent les prêtres, les Grecs sont plus ou moins d’éternels enfants, qui croient voir une origine là où il n’y a qu’une répétition. » (Ferraris, Maurizio, 2014, Âme et iPad, PUM, Collection « Parcours numériques », ISBN 9782760632059, pp. 66-67. www.parcoursnumeriques-pum.ca)


* Platon, Timée, 22b-23c. Pour une analyse plus détaillée, je me permets

de renvoyer à La filosofia e lo spirito vivente, Rome et Bari, Laterza, 1991., p. 97-120.



9. Nous en avons un excellent exemple dans le film KUMIKO THE TREASURE HUNTER que j'ai vu en visionnement de presse au Festival Fantasia :


« Kumiko met la main sur une cassette VHS du film FARGO des frères Coen. Elle visionne le tout, mais ne comprend pas la plaisanterie au début où il est dit que « Ce film est inspiré de faits vécus ». La pauvre croit qu’il s’agit d’un documentaire et elle croit avoir déduit le lieu exact où Steve Buscemi enterre une mallette remplie d’argent à la fin. » (www.fantasiafestival.com/2014/fr/films-et-horaire/25/kumiko-the-treasure-hunter)


Alors, elle quitte sa vie à Tokyo, où elle étouffe sous le poids des normes sociales, pour arriver aux États-Unis, pays des libertés dans l'imaginaire populaire, où elle part à la recherche de l'impossible et de l'illusion, ce qui nous donne un excellent film sur la désillusion au final!

10. « La croyance n'est pas un droit et ce ne doit jamais le devenir. C'est une liberté fondamentale et cela suffit amplement. Par contre, le droit à l'éducation et à la science devraient être mieux protégés. Mais, nos chartes des droits et libertés ne font aucunement mention de la science. S'il y a de quoi corriger, c'est bien ça. Bien avant les religions qui sont déjà assez protégées avec la liberté de croyance. Sinon, à quand le bucher pour bruler les scientifiques? » (Michel Handfield, 2012-09-23, Dieu m'a dit…, in Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 14 no 8, Éditos : http://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/bs2226464



Signer la pétition là-bas.org


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 16 no 7, Éditos : www.societascriticus.com


Michel Handfield, éditeur de Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Montréal (2014-07-05)


J'ai signé le 2014-07-02 et mis ce mot :



Je comprends qu'ici, à Montréal (Québec, Canada) les conservateurs coupent dans Radio-Canada, un peu critique. Mais, au moins j'avais Là-bas si j'y suis, plus à gauche grâce à France-Inter. Mais, que des socialistes coupent une émission de gauche et intelligente... Ah, le mot: Intelligente! On coupe dans l'intelligence! À droite et à gauche... Il faut divertir, pas faire réfléchir, car un peuple qui réfléchit, c'est dangereux pour le Pouvoir, qu'il soit de gauche ou de droite.


Pour signer : www.la-bas.org/



Conseils pour manifester dans l'allégresse!


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 16 no 7, Éditos : www.societascriticus.com


Michel Handfield (2014-06-27)


En vertu du règlement P-6 encadrant les manifestations, les arrestations de groupe sont légion, même dans les manifs pacifiques! Ce fut notamment le cas d'écologistes! (1)


Par contre, les policiers, cols bleus et pompiers peuvent mettre le feu dans la rue. On l'a vu. Mais, admettons que la police n'arrêtera pas la police, alors ce n'est pas un exemple à suivre ici.


Qui pourrait nous donner des leçons de manifs où tout est permis? Les partisans de soccer!


Pour prendre la rue sans être embêté, il faut appeler ça une manifestation spontanée de joie! Donc, conseils aux étudiants et autres manifestants anticapitalistes, syndicaux, contre la brutalité policière et de toutes causes que ce soit : faites coïncider vos manifs avec un évènement sportif, de préférence qui se passe à l'étranger pour invoquer la discrimination en cas de besoin, et vous pourrez prendre la rue, lancer des pétards, crier, et tout ça dans la joie de vivre et l'indulgence policière! Voici quelques photos de la rue Jean-Talon, où j'ai fait la remarque à plusieurs policiers que le thème sportif était plus acceptable que le carré rouge à ce que je voyais, car certains donnaient même la main aux manifestants! Ça ne se voyait pas dans le cadre des manifs étudiantes de 2012.


C'était dans la joie et le bruit des pétards et des fusées lumineuses! Des feux ont même été lancés près d'un conteneur à déchet et d'un édifice en rénovation sur la 15e Avenue près de Jean-Talon. Quand on sait qu'il s'agit de déchets secs, ce n'est pas très rassurant. Ce ne l'est pas non plus pour les citoyens qui peuvent recevoir des produits hautement inflammables sur leur balcon et leur toit! Mais, comme c'est pour le sport, on ferme plus facilement les yeux. Les étudiants, eux, tiraient un pétard et étaient pris en souricière et arrêté par centaine! Là, on répond au citoyen qu'on n'a pas vu qui l'a fait : immunité!


Alors, les jeunes, quand vous voulez manifester dans l'allégresse associez-vous aux sports! Du sport et des jeux pour le peuple, ç’a toujours été gagnant! Puis, comme on ne conteste pas la politique et la démocratie, le Pouvoir est beaucoup plus clément pour les manifestants! Voilà une grande leçon de vie à retenir.


Voici quelques photos :




14e et Jean-Talon, 2014-06-26, 14 :37












Rue Jean-Talon, 2014-06-26 18 :23














Rue Jean-Talon 2014-06-26 20h49












Rue Jean-Talon/15e 2014-06-26 22h52













Entre le container et l'édifice, 2014-06-27, 07h44 et 7h46






Note


1. TVA Nouvelles, Arrestations pendant une manif contre Enbridge : Des écologistes protestent contre Montréal et la police, 29 avril 2014 à 17h53. http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/regional/montreal/archives/2014/04/20140429-175359.html



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Les meilleures lignes de Societas Criticus en direct

Par Michel Handfield


Des mots ou des liens que nous plaçons sur Twitter, Facebook, et/ou Linked In et que nous reprenons ici vu la valeur que nous leur trouvons.


Pour la mise en page de messages d'abord mis en ligne sur les réseaux sociaux, des corrections sont parfois nécessaires après coup, car il faut quelquefois tourner les coins ronds pour les besoins des médias sociaux, comme les 140 caractères de « Twitter », mais aussi pour la rapidité du direct lors d'un évènement qui demande déjà toute notre attention! Mais, ces corrections sont minimales pour ne pas changer l'apparence du direct. Souvent, c'est l'orthographe et la ponctuation qui ont été corrigées bien avant la mise en page!



Stationnement : voir à utiliser ce qu'on a, voilà une solution!


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 16 no 7, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com


Mathias Marchal, dans l'édition en ligne du Métro (Montréal) du 20/07/2014 nous apprend que « L’aménagement de l’Esplanade Clark [est] toujours en suspens », là où on voudrait faire un « stationnement souterrain de 600 places » (1) :


« Une place de stationnement souterrain, ça revient à plusieurs dizaines de milliers de dollars l’unité, il faudrait plutôt optimiser les places existantes », dit Coralie Deny, directrice du CRE-Mtl. » (2)


Mon commentaire sur Facebook (2014-07-22) :


Voir à utiliser ce qu'on a, voilà une solution. Pourquoi ne pas aussi limiter le stationnement sur rue en fonction des places devant chaque maison. Il y a environ 1,5 à 2 places de stationnement devant chaque maison sur ma rue, mais certaines maisons ont de 3 à 5 voitures. Alors, ceux comme moi, qui pensent à l'environnement - je suis dans Communauto, et j'ai une entrée de garage, ce qui fait que je paie pour fournir du stationnement aux autres - sommes pénalisés. On devrait donc n'avoir le droit qu'au nombre de voitures qui peuvent se stationner devant une maison et payer pour du stationnement privé ailleurs, soit au voisin qui a de l'espace s'il le veut, soit pour stationner dans un espace privé, comme un centre d'achat qui louerait des espaces la nuit. On ne peut continuer à parler d'environnement du côté gauche de la bouche et favoriser l'auto du côté droit! Moi, l'espace devant chez moi, c'est à bixi que je l'offrirais! C'est dit.


Michel Handfield de Societas Criticus


Notes


1. http://journalmetro.com/actualites/montreal/527611/lesplanade-clark-en-friche/



2. Conseil régional de l’environnement de Montréal : www.cremtl.qc.ca



Surpris?


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 16 no 7, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com


RICHARD HÉTU, dans La Presse du 21 juillet, nous apprend « Comment le FBI aurait créé des terroristes. » (1) Dans ce texte, il nous dit, entre autres choses, que « Le rapport [d'Human Rights Watch] contient plusieurs autres exemples d'informateurs du FBI qui ont entraîné des gens souvent vulnérables à participer à des complots terroristes, leur fournissant l'idée et les moyens. » (2)


Surpris? Mon commentaire sur Facebook (2014-07-21) :


Que dire? De quoi ranimer toutes les théories du complot quand on pense que la NSA (3) peut suivre à peu près n'importe qui dans le monde s'il est branché, même quand il va pisser, sauf un vrai terroriste!


Michel Handfield de Societas Criticus


Notes


1. www.lapresse.ca/international/etats-unis/201407/21/01-4785493-comment-le-fbi-aurait-cree-des-terroristes.php



2. Pour obtenir ce rapport d'Human Rights Watch, voir US : Terrorism Prosecutions Often An Illusion : www.hrw.org/node/127456



3. http://fr.wikipedia.org/wiki/National_Security_Agency


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Partage


Lu : Gros plan sur notre voix intérieure


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 16 no 7, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com


« Il n’y a pas que les fous qui se parlent à eux-mêmes. Nous entendons tous une voix intérieure, notamment lorsque nous lisons attentivement un texte. Lucile Rapin, chercheuse postdoctorante au Département de linguistique de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), participe à un projet de recherche qui vise à faire un portrait complet de ce phénomène pour mieux le contrôler. » (1)


Ma question (2014-07-28 - Version Facebook le 2014-07-27):


Réexaminer les religions à la lumière de la science et de cette question des voix intérieures, est-ce que ça pourrait relativiser certaines croyances et aider à la paix ou, au contraire, ça ne ferait qu'énerver davantage les fondamentalistes et mener au pire? Voilà pourquoi il faut toujours se rappeler que la croyance religieuse est d'abord une croyance et que la liberté de croyance est une liberté, mais pas un droit, ce que trop de juges et de politiciens oublient; assimilant cette liberté à un droit! Mais, surtout, il faudrait protéger la science et son enseignement dans nos constitutions, car les religions, elles, sont protégées!


Michel Handfield


Note


1. Roxane Léouzon, Gros plan sur notre voix intérieure, in Métro/Montréal, 24/07/2014 : http://journalmetro.com/plus/sante/529412/gros-plan-sur-notre-voix-interieure/


Autre lien :


Mélanie Loisel, À la découverte de la petite voix intérieure, in Le Devoir, 28 juillet 2014 : www.ledevoir.com/societe/science-et-technologie/414491/d-ou-vient-notre-parole-interieure



Sur l'article « More punk, less hell! »


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 16 no 7, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com


Michel Handfield (2014-07-04)


Pas surprenant quand on pense qu'à la commission Charbonneau sont passés bien des gestionnaires et des ingénieurs diplômés... mais pas un punk!


More punk, less hell!


An extraordinary political experiment took place in Iceland: anarchists governed the capital city of Reykjavik for four years – and the amateurs achieved some astonishing successes.


À lire sur www.tagesanzeiger.ch/ausland/europa/More-punk-less-hell/story/10069405


Voir aussi : http://fr.wikipedia.org/wiki/J%C3%B3n_Gnarr


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D.I., Delinkan Intellectuel, revue d’actualité et de culture


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AVIS (révisé le 2014-03-23)


Dans les textes cinés, de théâtres ou de spectacles, les citations sont rarement exactes, car même si l’on prend des notes il est rare de pouvoir tout noter. C’est généralement l’essence de ce qui est dit qui est retenue, non le mot à mot.


Si, pour ma part, j'écris commentaires ou sociocritique, c'est que par ma formation de sociologue le film est un matériel et nourrit une réflexion qui peut le dépasser. Certains accrocheront sur les décors, les plans de caméra, le jeu des acteurs ou la mise en scène, ce qui m’atteint moins. Moi, j’accroche sur les problématiques et les questions soulevées. Le film, par exemple, est un matériel sociologique; un révélateur social, psychosocial, socioéconomique ou sociopolitique. C’est ainsi que, pour de très bons films selon la critique plus traditionnelle, je peux ne faire qu’un court texte alors que pour des films décriés en cœur, je peux faire de très longues analyses, car le film me fournit davantage de matériel. Je n’ai pas la même grille ni le même angle d’analyse qu’un cinéphile. Je prends d’ailleurs des notes durant les projections de presse que je ne peux renier par la suite, même si je discute avec des confrères qui ne l’ont pas apprécié de la même manière que moi. Je peux par contre comprendre leur angle. J’encourage donc le lecteur à lire plus d'un point de vue pour se faire une idée juste.


Il faut aussi dire que je choisis les films que je vais voir sur la base du résumé et des « previews », ce qui fait que si je ne saute pas au plafond à toutes les occasions, je suis rarement déçu. Lorsque je ne suis pas le public cible, je l’écris tout simplement. Si je n’ai rien à dire ou que je n’ai pas aimé, je passerai mon tour, car pourquoi priverais-je le lecteur de voir un film qui lui tente? Il pourrait être dans de meilleures dispositions que moi. Une critique, ce n’est qu’une opinion après tout. Une indication qu’il faut savoir lire, mais jamais au grand jamais une prescription à suivre à la lettre.


Michel Handfield, d’abord et avant tout sociologue.



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Commentaires livresques : Sous la jaquette!



Michaud, Josélito, 2014, La Gloire démystifiée - 31 destins et 200 clichés volés par l'auteur, Montréal : Libre Expression (www.facebook.com/GroupeLibrex), 312 pages, ISBN : 9782764809419 : www.editions-libreexpression.com/gloire-demystifiee/...


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 16 no 7, Livres : www.societascriticus.com


Dans le regard des autres, ils connaissent la gloire.


DANIEL BÉLANGER • VÉRONIQUE BÉLIVEAU • DENISE BOMBARDIER • GREGORY CHARLES • CŒUR DE PIRATE • CORNEILLE • CORNO • VÉRONIC DICAIRE • YAN ENGLAND • JOSÉ GAUDET • LUC LANGEVIN • ÉRIC LAPOINTE • RICARDO LARRIVÉE • WILFRED LEBOUTHILLIER • PATRICE L'ÉCUYER • GUY A. LEPAGE • MARC LEVY • MICHEL LOUVAIN • MARIE-MAI • JEAN-MARC PARENT • MARIO PELCHAT • ANNIE PELLETIER • COLETTE ROY LAROCHE • GILBERT ROZON • ÉRIC SALVAIL • SIMPLE PLAN • MARIO TESSIER • KIM THÚY • GUYLAINE TREMBLAY • JUSTIN TRUDEAU • KARINE VANASSE


Ils ont accepté, au cours d'une entrevue, de dévoiler leur vision de la célébrité.


En démystifiant leur histoire et leur trajectoire et en les accompagnant dans leur propre réflexion face à ce succès enviable et envié, Josélito Michaud a su se glisser dans les coulisses de leur intimité. La Gloire démystifiée propose, au-delà des idées préconçues, une incursion inédite au cœur même de la réussite de ces trente-et-une personnalités. Qui sont-elles? Quels sont leurs motivations, leurs doutes, leurs désillusions? Le succès peut-il s'apprendre? S'agit-il d'un privilège que l'on conquiert après avoir lutté?


Pour mieux explorer les arcanes de la gloire, treize autres personnalités ont consenti à répondre à un questionnaire portant sur le phénomène : Janette Bertrand, Nicole Bordeleau, Geneviève Borne, Denis Bouchard, Guy Corneau, Mario Dumont, Sophie Durocher, Pierre Légaré, Richard Martineau, Pénélope McQuade, Jean-Luc Mongrain, Herby Moreau et Sophie Thibault.


Et vous, êtes-vous fait pour connaitre la gloire, vivre avec elle et la faire durer? Un questionnaire en trente points vous aidera à y voir plus clair.


Commentaires de Michel Handfield (2014-07-28)


Nous avons assisté au lancement de « La gloire démystifiée » de Josélito Michaud en avril dernier. (1) Puis, j'ai feuilleté et lu ce livre en partie. Ce n'est pas qu'il n'est pas intéressant. Au contraire même, mais ce n'est pas comme un roman. Je dirais que c'est davantage un livre d'introspection à travers les autres! Donc, un livre qu'on ne lit pas d'un couvert à l'autre, mais auquel on revient au détour de l'actualité et des évènements de notre vie!


On parle de Rock et belles oreilles suite à leur spectacle à Juste pour rire, on peut avoir le gout d'aller lire Guy A. On en apprendra probablement aussi sur nous, car on est dans l'humain ici! On traverse une épreuve, Jean-Marc Parent peut nous venir en aide : le lâcher-prise et la persévérance… il connait ça! La difficulté de se faire accepter pour qui l'on est, il faut lire Justin Trudeau qui est né avec un nom qui lui fait de l'ombre et crée des attentes en même temps. Comment être Soi dans ce cas? Puis, comme il est maintenant en politique sans être passé par le droit, mais plutôt par l'enseignement, que nous offre-t-il? Parfois, n'aurions-nous pas besoin d'enseignants à la Chambre des communes, car ils savent qu'apprendre c'est souvent aller à tâtons sans certitudes; même de se tromper et de revenir sur nos pas, plutôt que de s'assoir sur des précédents et des certitudes au risque de frapper un mur de bonne foi! N'y a-t-il pas là quelque chose?


C'est donc le genre d'ouvrage qui donne des pistes, mais pas nécessairement de réponses; un livre qui ouvre sur des questions et des débats intérieurs! Bref, un livre à acheter pour pouvoir y revenir à son rythme ou, dit autrement, un véritable livre de chevet! Pas un livre que l'on emprunte à la bibliothèque pour deux semaines et qu'on retourne ensuite!


Notes


1. Et nous avions parlé dans Societas Criticus, Vol. 16 no 5.



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Nouveaux livres reçus


Reçu le 2014-07-14 : Ferraris, Maurizio, 2014, Âme et iPad, PUM, Collection « Parcours numériques », 214 pages, Papier, ISBN 9782760632059

www.parcoursnumeriques-pum.ca



La question que pose Maurizio Ferraris est celle des rapports de l’esprit et de la lettre, de l’âme et de l’automate. Contre la tradition dualiste, il démontre que la lettre – son inscription, ses archives, sa mémoire – précède l’esprit. Sans documentalité, pas d’espèce humaine : « notre esprit est un appareil d’écriture ». Comment arrive-t-il à une conclusion aussi radicale ? En allumant son iPad et en se mettant à réfléchir. L’analyse critique de la technique révèle des choses très anciennes, mais qui nous ont échappé. Plus maintenant. — BENOÎT MELANÇON


Maurizio Ferraris enseigne la philosophie théorétique à l’Université de Turin où il est aussi directeur du Centre interuniversitaire d’ontologie théorique et appliquée.





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DI a vu! (Ciné, Théâtre, Expositions et quelques annonces d’évènements)



QU’EST-CE QU’ON A FAIT AU BON DIEU?



D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 16 no 7, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


De Philippe de Chauveron


Cette comédie met en vedette Christian Clavier (on attend la sortie prochaine en France des Visiteurs 3) aux côtés de Chantal Lauby (La cage dorée) avec une pléiade d’artistes comme Ary Abittan, Medi Sadoun, Frédéric Chau, Noom Diawara, Frédérique Bel, Julia Piaton, Emilie Caen, Elodie Fontan et Pascal Nzonzi.


Claude et Marie Verneuil, issus de la grande bourgeoisie catholique provinciale, sont des parents plutôt « vieille France ». Mais ils se sont toujours obligés à faire preuve d’ouverture d’esprit. Les pilules furent cependant bien difficiles à avaler quand leur première fille épousa un musulman, la deuxième un juif et la troisième un Chinois. Leurs espoirs de voir enfin l’une d’elles se marier à l’église se cristallisent donc sur la cadette, qui, alléluia, vient de rencontrer un bon catholique...


Diplômé de L'ESEC en 1986, Philippe de Chauveron débute au cinéma en tant que scénariste. C'est en 1995 qu'il débute dans le scénario de long-métrage avec l'écriture des Truffes, de Bernard Nauer, une comédie mettant en scène Jean Reno et Christian Charmetant. Philippe de Chauveron écrit et réalise en 2004 L'Amour aux trousses, avec Jean Dujardin. On y retrouve également Kélif et Elbé, qui joue l'un des principaux rôles du film. Il scénarise par la suite le futur succès public que sera Neuilly sa mère ! En 2010, retour à la mise en scène avec l'adaptation de la bande dessinée populaire de Godi et Zidrou, L'élève Ducobu, dont il modèle totalement le scénario. Fort du succès que remporte le film, il tourne un nouvel épisode, Les Vacances de Ducobu, l'année suivante, dont il avait déjà l'histoire originale posée sur le papier. Les deux films, où l'on retrouve Elie Semoun, sont exclusivement tournés pour un jeune public, comme la bande dessinée. Plus récemment, il a réalisé Les seigneurs.


Commentaires de Michel Handfield (2014-08-13)


L'interculturalisme à la française, avec les problèmes familiaux que ça suppose! Les parents, cathos de droite, lui notaire et elle très pratiquante, demeurent toujours à Chinon (1), mais leurs quatre filles sont à Paris, où on rencontre toutes sortes de monde! Trois se sont d'ailleurs mariées à des ethniques de religions différentes, ce qui vient avec quelques conflits historiques…


Quel bonheur quand la petite dernière leur annonce qu'elle va marier un catho du nom de Charles! Enfin, un français de bonne famille se dit le père de ces quatre filles, un gaulliste (2) toujours fidèle à la pensée du Général (Charles de Gaulle) même s'il n'est plus! (3) Mais, son Charles à elle est africain! Quant au père de ce dernier, c'est l'alter ego de Claude Verneuil, en noir! Tout aussi obstinés et de mauvaise foi, ils auront tout pour se prendre aux cheveux ou devenir copains-copains!


On est dans la « nouvelle France » pluriethnique avec ce que ça comporte d'inter racisme et de préjugés qui ne sont pas l'apanage des seuls Français soit dit en passant! Ça aurait pu déraper, mais c'est traité avec assez de finesse pour favoriser un certain regard sur soi, ce qui fait réfléchir malgré la franche rigolade que ce film suscite! Bref, c'est une bonne comédie sociale.


Notes


1. http://fr.wikipedia.org/wiki/Chinon


2. http://fr.wikipedia.org/wiki/Gaullisme


3. http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_de_Gaulle



38e édition du FFM


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 16 no 7, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Michel Handfield (2014-08-05 - édition corrigée du direct mis sur Facebook)


Conférence de presse de la 38e édition du FFM qui aura lieu du 21 aout au 1er septembre 2014: www.ffm-montreal.org. Lison Lescarbeau a dit qu'on acceptait de parler de la programmation en entrée de jeu parce que c'est ce que les cinéphiles veulent entendre! Moi, qui aie souvent écrit que c'est un festival pour voir des films qu'on ne verrait pas autrement - en salles commerciales par exemple - pour se donner une autre vision du monde et non des « veudettes » sur un tapis rouge, je suis d'accord avec elle... et triste du manque de soutient ($$$) autour de ce festival alors qu'on a les moyens de financer de l'exploration pétrolière à Anticosti avec tous les risques environnementaux que cela comporte! Des risques qu'on n'a pas avec le FFM.



JE SUIS FEMEN


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 16 no 7, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Oxana Shachko est une femme, une militante, une artiste. Adolescente, sa passion pour la peinture d’icônes la pousse à entrer au couvent, mais c’est finalement au sein du mouvement FEMEN qu’elle décide de mettre à contribution son talent. Entre rage de créer et envie de changer le monde, elle devient cofondatrice du fameux groupe d’opposantes féministes, qui l’amène de son Ukraine natale aux quatre coins de l’Europe.


Avec « Je suis FEMEN », le réalisateur suisse Alain Margot dresse le portrait d’une personnalité aussi envoutante que multicolore et révèle l’histoire de jeunes femmes courageuses qui se sont battues pour la liberté d’expression et la démocratie.


www.youtube.com/watch?v=5v_6haFU_-s


Commentaires de Michel Handfield (2014-08-05)


Au début une femme d'âge mur dit « Elles ont raison! », car elles protestent contre le fait que ceux qui s'en sont pris à Oksana Makar, 18 ans, violée brulée et laissée pour morte, sont libres, car ils sont fils de notables ! (1) Et, une autre dame de dire que si tout le monde protestait, on n'aurait pas cette anarchie; l'Ukraine est devenue angoissante !


Le mouvement n'est pas tout de suite arrivé aux seins nus, mais quand elles y sont arrivées, elles ont davantage attiré l'attention médiatique. Malheureusement, d'un clip de 20 à 30 secondes à la télé, on ne retient que les seins! Mais, dans un documentaire d'une heure et demie, on passe rapidement du sein sexuel au sein politique, c'est-à-dire qu'on va au-delà de la pose vers le fond!


Ii faut d'abord réaliser que ce mouvement origine d'Ukraine et que la femme n'y avait pas – et n'a toujours pas – les droits que les femmes d'ici ont. Elles étaient mises à l'écart ou prises pour des putes ou des servantes! Ce n'est pas pour rien qu'une des premières actions du groupe visait à affirmer haut et fort que l'Ukraine n'est pas un bordel.


Puis, de la défense des droits des femmes, elles sont passées à la critique du patriarcat et de l'homme au savoir infus (2) à la critique plus sociale, politique et éthique contre la corruption et la pseudo démocratie en Ukraine! Leur combat est physique. Chaque femme mérite d'être une combattante : elles ne s'arrêtent pas aux livres qu'elles ont lus ou non comme les organisations féministes plus intellectuelles. Par contre, le look a une importance certaine dans leur mouvement, car la dénudation est porteur de leur message dans les médias : le corps dénudé attire les médias et voir un objet sexuel protester en augmente l'impact parce que c'est comme si c'était l'image léchée du magazine qui se révoltait enfin! C'est fort comme symbole si on y pense.


Elles font des actions d'éclat quand tout le monde se tait... comme contre l'Euro 2012 en Ukraine qui a drainé de l'argent qui aurait été plus utile ailleurs. Le pouvoir les a à l’œil; la police les arrête brutalement, mais, individuellement, certains policiers reconnaissent leur courage! Ce n'est pas pour rien que certaines d'entre elles voudraient s'expatrier en Europe libre, où leur mouvement s'étend! En Ukraine, le Pouvoir contrôle! Même les manifs sont parfois de la frime, car on paie des pauvres et des étudiants pour faire des contre manifs par exemple ou des manifestations de soutien à l'État. Et ça fonctionne. Pas surprenant pour elles, car plusieurs citoyens aimeraient revenir à l'ancienne URSS pour être pris en charge sans se préoccuper de politique et de démocratie, car ils ont appris dans le passé que s'occuper de politique était dangereux.


Ici aussi je crois que plusieurs seraient prêts à troquer la politique pour être (bien !?) gérés par un régime autocratique (3) ou une forme de despotisme éclairé (4) s'ils étaient certains de conserver leur liberté de consommer, car les cotes d'écoute du sport et des émissions de variétés sont beaucoup plus grandes que celles des émissions de politique d'une part et la fréquentation des commerces est beaucoup plus élevés que celles des bureaux de scrutin, même un jour d'élection, d'autre part ! Ça en dit long sur nous ! C'est d'ailleurs ce à quoi servent les documentaires qui viennent de l'étranger : nous confronter! Et c'est bien réussi ici.


Notes.


1. Marie Simon avec l'AFP, 29/03/2012 L'Ukraine scandalisée par le calvaire d'une jeune femme violée et brûlée, in lexpress.fr : www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/l-ukraine-scandalisee-par-le-calvaire-d-une-jeune-femme-violee-et-brulee_1099225.html


MARIE DESNOS, 19 mars 2012, ETRANGLÉE, VIOLÉE, ET BRÛLÉE VIVE: LE COMBAT D'OKSANA, in parismatch.com : www.parismatch.com/Actu/International/Etranglee-violee-brulee-vive-Femen-a-la-rescousse-159321


2. Plus loin dans le film on comprendra que le problème n'est pas tant l'homme en soi, mais ceux qui usent de la force brute ou du nombre, plutôt que de la raison, pour imposer leurs vues! Selon moi, on pourrait dire la même chose de certaines femmes de pouvoir et cela serait tout aussi vrai en religion ou en économie qu'en politique d'ailleurs, ne serait-ce que par la force du nombre! Les scientifiques ont beau nous dire de réduire nos émissions de gaz à effet de serre, mais rien n'y fait, la majorité des gens rêvant de posséder une automobile individuelle puisque la publicité la décrit comme le summum de la liberté et de l'arrivée au but : avoir un char (http://fr.wikipedia.org/wiki/Char) c'est un signe de standing… depuis les Romains de l'antiquité!


3. http://fr.wikipedia.org/wiki/Autocratie


4. http://fr.wikipedia.org/wiki/Despotisme_éclairé



Salut prof! Hommage à Gilles Blain (1929-2014)


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 16 no 7, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Michel Handfield (2014-07-31)


On a tous eu de bons profs dans l'ensemble, mais on en a aussi eu quelques-uns de marquants dans nos vies. Gilles Blain était un de ceux-là pour moi. J'ai eu deux cours de cinéma avec lui : Filmologie et Cinéma québécois à ma première année de cégep à Marie-Victorin (1976-1977) et je me suis toujours rappelé de ce prof. Cela, croisé avec l'Analyse de contenu et la Sociologie des systèmes symboliques, vus plus tard en sociologie à l'Université de Montréal, explique mon gout pour le cinéma et mon intérêt pour celui-ci comme matériel d'analyse sociale! Je peux dire la même chose pour le théâtre et l'opéra, car les mêmes principes d'analyse sociale s'appliquent. De plus, il y a eu nombre de transfert entre ces trois arts et ce n'est pas par hasard, car ils se prêtent souvent bien aux échanges entre eux, à quoi s'ajoutent aussi la télévision et l'internet maintenant! Ce n'est pas pour rien que l'on voit des réalisateurs, acteurs, metteurs en scène et scénaristes, pour ne nommer que ceux-là, passer de l'un à l'autre au gré des projets et de ce qu'ils ont à dire! « The medium is the message » comme l'a dit Marshall McLuhan.


Moi, le plus bel hommage que je peux te faire, prof, c'est cette citation d'un film vu dans l'un de tes cours – non ce n'est pas Deux femmes en or duquel j'avais fait une analyse du rôle des deux femmes ! - soit celle d'Abel (Marcel Sabourin) qui décrit Dieu dans « Il ne faut pas mourir pour ça » de Jean-Pierre Lefebvre (1966) :


« Abel – Tu vois Dieu, s’il existe, il doit être comme un homme qui écrase les insectes. Tu marches comme ça, dans la rue, ou dans l’herbe, et puis tu assassines des êtres vivants sans même t’en rendre compte. Parce que tu es grand. Parce que tu es plus grand et plus puissant qu’eux. C’est de la tragédie. Ça t’est déjà arrivé de mettre par mégarde le pied dans un nid de fourmis? Tu es tellement fasciné par les fourmis que tu deviens méchant sans le vouloir, tu t’amuses à mettre des embuches sur leur passage, tu déterres leurs œufs. Je me dis que Dieu c’est peut être un peu la même chose, que de temps en temps, par hasard, il lui arrive de mettre le pied dans un nid d’hommes et qu’il joue avec nous pour uniquement savoir comment nous allons réagir… pour savoir si au moins on va réagir… Moi j’essaie de respecter les insectes, parce que j’aimerais bien que Dieu apprenne à respecter les hommes. »


C'est donc une partie de l'histoire du cinéma qui part avec cet homme. Mais, par chance, il a laissé des traces, comme des textes dans la revue Séquences (1); des archives à l'Université de Montréal (2); et des entretiens vidéos dont certains sont disponibles par internet (3) !


Notes


1. http://depot.erudit.org/culture/sequences1081634/auteurs.html?aut=Blain,%20Gilles


2. Collection Gilles-Blain / Bibliothèque de l'Université de Montréal :

www.bib.umontreal.ca/cs/collections/coll-blain.htm


Une collection exceptionnelle d'œuvres de Jean Cocteau donnée à l'Université : www.iforum.umontreal.ca/Communiques/ArchivesCommuniques/2002/1533.htm


3. En voici un : CINÉMA du QUÉBEC : BREF ENTRETIEN AVEC GILLES BLAIN :

www.youtube.com/watch?v=LhWdk_EgUkw



Hercule

D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 16 no 7, Livres : www.societascriticus.com


Mi-homme mi-légende, Hercule (Dwayne -The Rock- Johnson) prend la tête d’un groupe de mercenaires pour mettre un terme à la sanglante guerre civile qui sévit au royaume de Thrace et replacer le roi légitime sur le trône. Âme tourmentée depuis la naissance, Hercule a la force d’un dieu, mais ressent aussi les peines et les souffrances d’un mortel. Sa puissance légendaire sera mise à l’épreuve par des forces obscures.


Commentaires de Michel Handfield (2014-07-28)


Hercule est le fils du dieu Zeus et de sa dernière maitresse mortelle, Alcmène, une belle femme qui l'a fait craquer pour elle malgré la jalousie de sa troisième épouse, Héra, qui voudrait bien se défaire de cet enfant gênant. Mais, s'il a les sentiments et les ambivalences d'un mortel, Hercule a la force d'un dieu! On entre donc dans la légende d'Héraclès, non sans une pointe d'humour!


Après les 12 travaux qui l'ont rendu célèbre, Hercule devait quand même gagner sa vie. Il s'est alors tourné vers la sécurité et le mercenariat pour aider des rois et des princes en difficulté. Alors qu'il festoyait avec sa bande à la brasserie du coin, arrive Ergenia (Rebecca Ferguson) la fille de Lord Cotys qui le demande pour défendre Thrace. Atalante, l’archère du groupe, remarquera alors qu'une paire de seins, ça peut être très convaincant!


Mais, qui est Hercule? Un mercenaire et sa bande qui profitent d'une légende ou un demi-dieu abandonné, ayant préféré se tourner vers les humains que les dieux? A-t-il mal agi, car on raconte qu'il a tué sa femme et ses enfants dans un coup de folie, ou fut-il victime d'un coup monté, car les dieux n'aiment peut-être pas ce demi-dieu qui peut prendre la défense des humains et certains humains peuvent être jaloux de sa force et de sa lignée divine. À travers sa progression, qui, comme celle de tous les humains, est une suite d'essais et d'erreurs, il devra se trouver! Cela donne de la substance à un film qui ne serait sans cela qu'un film d'aventure et c'est tant mieux pour nous.


Au final, Hercule, le fils de Zeus, serait-il l’arrière arrière arrière... petit cousin de Louis Cyr? Comme on le dit à la fin du film, « Il suffit de croire et d’être cru pour être un héros! » Alors, la question se pose légitimement. Mais, farce à part, ce film est aussi intéressant d'un autre point de vue, car il vient jouer dans nos racines judéo-chrétiennes et américaines espérant une part de divin dans l'humain (1) et des héros qui savent reconnaitre leurs torts et replacer les choses même s'il faut aller contre le système ou l'État! On reconnait là toute la mythologie états-unienne. Pas surprenant que le mythe d'Hercule soit l'objet d'un tel film.


Note


1. D'ailleurs, comme Jésus plus tard, Hercules serait né d'une union entre un Dieu et une femme humaine! Mais, il ne serait pas le seul si on se fie à la mythologie grecque.


Hyperliens


www.hercule-lefilm.fr


http://en.wikipedia.org/wiki/Hercules_(2014_film)


http://fr.wikipedia.org/wiki/Héraclès


http://fr.wikipedia.org/wiki/Zeus


http://fr.wikipedia.org/wiki/Atalante



LES CONQUÉRANTS


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 16 no 7, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Scénarisé par Xabi Molia, le film met en vedette Mathieu Demy et Denis Podalydès ainsi que Christian Crahay, Julie Kapour, Michel Dubois, Michel Molia et le réalisateur lui-même, Xabi Molia.


Galaad et Noé se retrouvent à l’enterrement de leur père. Demi-frères, ils n’ont pas grand-chose en commun, si ce n’est une collection d’échecs personnels. Persuadé que le mauvais œil les poursuit depuis que leur père a dérobé une relique sacrée, Galaad convainc Noé d’agir. S’improvisant aventuriers, les deux hommes partent en quête de l’objet volé, et de la chance qui les fuit.


Agrégé de lettres et professeur d’Histoire du Cinéma, Xabi Molia est tout d’abord un écrivain aguerri qui a obtenu à deux reprises le Prix du Jeune Écrivain Francophone pour ses romans Le temps des cerises et Spinoza et moi. Passionné de cinéma, il se lance dans la réalisation de courts-métrages qui reçoivent eux aussi un bon accueil critique. En 2008, il collabore pour la première fois avec Julie Gayet pour son troisième court S’éloigner du rivage. Un an plus tard, il la retrouve comme actrice principale et productrice de son premier long en tant que réalisateur : Huit fois Debout mettant aussi en vedette Denis Podalydès avec qui il tournera ensuite Objets célestes en 2010.


LES CONQUÉRANTS est distribué par A-Z Films et a pris l’affiche le 18 juillet à Montréal et le prendra le 25 Juillet au Clap à Québec.


www.youtube.com/watch?v=HRwsbCi_JUY


Commentaires de Michel Handfield (2014-07-18)


Malaise! Ce qu'était le père aux yeux des autres versus ce qu'il était à celui de ses deux fils est à un monde de différence! Autant il a laissé de bons souvenirs aux autres, autant il semble avoir légué la guigne à ses deux fils d'unions différentes! Si Galaad en est convaincu, il devra convaincre son demi-frère. Mais, une fois faits, ils tenteront de rétablir les choses en ramenant le Saint Graal que leur père a dérobé… à sa place originelle!


Attention, on n'est pas dans le film d'aventure avec un Indiana Jones; on est avec deux gars plutôt pas mal ordinaire comme pourrait le chanter Robert Charlebois! Mais, on a préféré « Je chante à cheval » de Willie Lamothe comme chanson thème de ce film même s'il n'y a pas de cheval dedans, mais un ours! Bref, on est dans le film juste un peu à côté de la plaque, avec deux héros aussi juste un peu à côté, si vous me suivez, ce qui donne une comédie juste assez déjantée sans tomber dans la série B!



Marie-Mai Live au Centre Bell - Traverser le Miroir


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 16 no 7, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Traverser le Miroir! Cette captation grandiose de la 100e et ultime représentation de la tournée Miroir au Centre Bell vous fera vivre ce spectacle mémorable comme si vous y étiez. Ces images impressionnantes de l'évènement sont accompagnées de moments croqués sur le vif en coulisses, avec l'équipe et les musiciens, ainsi que d'entrevues exclusives avec l'auteure-cornpositrice-interprète.


Marie-Mai Live au Centre Bell : Traverser le Miroir fait appel à la fine pointe de la technologie en termes de captation de spectacles avec, pour la première fois au Québec, pas moins de 12 caméras numériques Alexa, utilisées par les grands groupes internationaux (U2, Muse). Et avec Jean Lamoureux à la réalisation, passé maitre dans l'art des captations musicales, Mireille Veillet à la réalisation des coulisses et Denis Savage au mixage sonore, c'est comme si vous étiez en direct sur la scène du Centre Bell !


www.youtube.com/watch?v=oCX_GscVlcw


Commentaires de Michel Handfield (2014-07-15)


Ses admirateurs lui donnent beaucoup d"amour : ils se sont levés et lui ont chanté « Marie Mai, c'est à ton tour de te laisser parler d'amour », car la première de ce film, le 7 juillet dernier, marquait son 30e anniversaire!


Ce film nous présente le spectacle entrecoupé de quelques insertions documentaires sur Marie Mai; insertions en noir et blanc pour les distinguer du spectacle! Naturellement, c'est un beau produit qui sortira ensuite en DVD, mais pour le son et la vue sur grand écran, ça vaut la peine de le voir en salle.


J'ai trouvé que Marie Mai est pas mal rock et en français, car la seule fois que je l'ai vu dans un spectacle complet, c'était avec l'Orchestre Symphonique de Montréal en mai 2012! Juste pour ça, du rock en français quand on parle de l'anglicisation de la musique chez les jeunes, elle mérite un A! Et, plus rock que Céline Dion, pourquoi pas le marché international ?! Ce film ferait alors une belle carte de visite pour l'exportation s'il est diffusé ailleurs qu'au Québec. Et, ce qui ne nuit pas, c'est que si elle sait écrire des chansons entrainantes, elle sait aussi en faire des plus politiques - « À Bout Portant » par exemple - et les passer à un jeune public! Ce n'est pas rien en cette ère de démobilisation politique!



LES VACANCES DU PETIT NICOLAS DE LAURENT TIRARD


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 16 no 7, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


C'est la fin de l'année scolaire. Les vacances tant attendues sont enfin arrivées. Le Petit Nicolas, ses parents et grand-mère s’en vont à la mer, passer leurs vacances à l'Hôtel Beau-Rivage. À la plage, Nicolas se fait de nouveaux amis: il y a Blaise, qui n'est pas en vacances parce qu'il habite ici, Fructueux qui mange tout… même quand c’est vivant… même quand c’est sale. Il y a Djodjo qui parle drôle parce qu’il est anglais, Crépin qui pleure tout le temps et puis il y a Côme, qui veut toujours avoir raison et c’est très énervant. Nicolas rencontre aussi Isabelle, une petite fille qui le suit partout et le fixe tout le temps avec de grands yeux ronds un peu inquiétants. «Qu'ils sont choux, ces deux-là. Je crois bien qu’on va les marier!» rigolent les adultes. Nicolas panique! Heureusement, ses amis sont là pour l'aider... et causer des ennuis. Entre la plage, l'hôtel et la forêt, avec ses amis, sa famille, le plagiste et le sauveteur, Nicolas va vraiment profiter d'un séjour inoubliable.


LES VACANCES DU PETIT NICOLAS est la suite du film à succès Le Petit Nicolas, qui a charmé les familles lors de sa sortie en 2010. Pour incarner le personnage du petit garçon en culottes courtes, rendu célèbre par les livres de Goscinny et Sempé, le réalisateur a cette fois fait appel à un jeune acteur jusqu’ici inconnu : Mathéo Boisselier. On retrouve à ses côtés Valérie Lemercier (Agathe Cléry, Le héros de la famille) dans le rôle de la mère et Kad Merad (Superstar, Bienvenue chez les Ch’tis) dans celui du père.


Commentaires de Michel Handfield (2014-07-09)


On a traqué l'ignorance toute l'année scolaire dit le directeur du lycée à la veille de libérer les enfants pour les vacances. Mais, les vacances... pas sûr que ce ne soient des vacances, sauf pour les enfants!


On est dans la comédie de situation, où l'on peut s'en permettre plus que le client en demande, car on est au tournant des sixties d'une part et il faut plaire aux enfants tout en accrochant le parent-accompagnateur! Ça donne donc une comédie chargée à bloc autour d'histoires d'enfants qui se font des idées et créent des problèmes pour s'en sortir et des qui-propos que cela occasionne chez des parents qui ne s'y retrouvent plus dans toutes ces situations qu'ils ne contrôlent pas, ce qui n'arrange rien à l'affaire comme le chantait Brassens à la même époque! (1) Bref, c'est drôle.


Mais, au final, on voit bien que si l'homme porte la culotte, le véritable pouvoir est féminin : cela commence du plus jeune âge… jusqu'à la belle mère! Le diagnostic est posé sous forme d'humour pour ne pas trop faire mal!


Note


1. Le vrai titre : Quand on est con (le temps ne fait rien à l'affaire). Pour l'écouter : www.youtube.com/watch?v=gznDOMKeWkA. Cette chanson date de 1961, au temps du petit Nicolas!



Gerontophilia de Bruce LaBruce


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 16 no 7, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Montréal, le 9 juin 2014. Nicolas Comeau des Productions 1976, Jennifer Jonas et Leonard Farlinger de New Real Films ainsi qu’Andrew Noble de Filmoption International sont heureux d’annoncer que Gerontophilia de Bruce LaBruce prendra l’affiche le 4 juillet prochain. Le film met en vedette Pier-Gabriel Lajoie, Walter Borden, Katie Boland et Marie-Hélène Thibault.


Rappelons que le film a été présenté en première mondiale et en ouverture de la section Venice Days du dernier Festival de Venise ainsi que dans la section Vanguard du Festival du film de Toronto et qu’il a remporté le Grand Prix Focus à la suite de sa présentation au dernier Festival du nouveau cinéma.


Gerontophilia raconte l’histoire de Lake, un jeune homme de dix-huit ans qui travaille dans un foyer d’accueil. Il entretient une obsession pour un homme âgé, qui, à l’instar des autres patients, est surmédicamenté. Le garçon décide de le sevrer et l’aide à s’enfuir. Leur destination : la côte ouest...


Le Torontois Bruce LaBruce est une icône du cinéma, de la photographie, du theâtre et des arts. Sa carrière a débuté au milieu des années 80 par la réalisation d’une série de courts métrages expérimentaux en super 8 et par la codirection d’un fanzine punk intitulé J.D.s, à l’origine du mouvement Queercore. Il a réalisé et joué dans trois longs métrages de fiction, No Skin Off My Ass (1991), Super 8 ½ (1994) et le film-phare Hustler White (1996). Il a aussi mis en scène deux films art/porno : Skin Flick en 2000, The Raspberry Reich en 2004 et les films indépendants Otto, or Up with Dead People (2008) et L.A. Zombie dont la première a eu lieu au Festival 2010 de Locarno (film en compétition). Les opus de Bruce LaBruce ont été présentés dans les festivals les plus prestigieux comme Sundance, Berlin, Toronto ou Locarno.


Le film est produit par Nicolas Comeau des Productions 1976, Jennifer Jonas et Leonard Farlinger de New Real Films. C’est une coproduction Québec / Ontario qui a bénéficié du soutien de Téléfilm et de la SODEC.


Facebook : www.facebook.com/Gerontophilia


Commentaires de Michel Handfield (2014-07-04)


Lake a une mère qui travaille dans un centre pour personne âgée. Il a lui-même une attirance pour ces personnes, car Lake c'est le gars prêt à aider tout le monde comme le dit sa copine. Un saint!


Il ira donc travailler au même centre que sa mère et découvrira qu'il est plus attiré qu'il ne le pense par ces personnes qui ont besoin de contacts humains... au point qu'il s'occupe un peu moins de sa copine et de plus en plus d'eux, particulièrement de M. Peabody.


On se rendra même compte avant lui qu'il est particulièrement attiré par les hommes âgés. Mais, est-ce sexuel ou par compassion? Cette ambiguïté s'éclaircira à mesure que le film avancera.


Un « road-movie » humaniste sur la solitude des personnes âgées qui n'ont plus rien à attendre de la vie; que des souvenirs à se remémorer quand on ne les « dope » pas trop! Sinon, ils sont trop assommé pour vivre le présent et trop endormi pour se souvenir du passé; comme dans un « no man's land » psychologique ! Absent...


Un film qui fait donc réfléchir non pas sur le vieillissement, mais sur la façon dont on le traite dans nos sociétés post-industrielles : on fait tout pour l'oublier et ces personnes sont isolées, souvent sans visite de leurs propres enfants. Les préposés, la télé et la radio sont les seuls contacts humains qui leurs restent le plus souvent. Mais, ce n'est pas un film triste, car Lake éclaire la vie de ses patients.



Exil de Charles-Olivier Michaud


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 16 no 7, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Tourné au Canada, aux États-Unis et en République Dominicaine et produit par Réal Chabot, Exil met en vedette Julie Le Breton (Starbuck), Paul Doucet (Frisson des collines), Lina Roessler (Snow & Ashes), Stephen McHattie (300), Mireille Métellus (Unité 9), Tcheguevara Saint Jean (30 vies) et pour la première fois à l’écran, Francis Cléophat. La narration est assurée par Stanley Péan.


Dans une ville haïtienne, la vie paisible de Samuel est brutalement perturbée par l'enlèvement de son père journaliste. Samuel s'embarque alors clandestinement vers les États-Unis où il espère retrouver sa mère qu'on lui disait décédée. De Miami jusqu'à Montréal en passant par New York, son périple est jalonné de rencontres avec des personnes vivant en marge de la société nord-américaine. Pour donner un sens à son expérience du monde, Samuel puise dans l'amour inconditionnel qu'il éprouve pour une mère qu'il n'a pourtant jamais connue.


Charles-Olivier Michaud signe ici son troisième long-métrage. Son premier film, Snow & Ashes (Neige et cendres), tourné dans la région de Québec, a décroché cinq nominations à la cérémonie des Jutra 2012, raflant le prix du Meilleur montage, ainsi que le prix de la Meilleure photographie au Gala des Génie 2012, après avoir parcouru le monde des festivals internationaux, gagnant une douzaine de prix, dont celui du Meilleur film au prestigieux festival de Slamdance. Son second film, Sur le rythme, a reçu un bel accueil critique pour sa réalisation et sa facture visuelle, en plus d’être un des succès de l’été 2011, il a récolté une nomination pour meilleur montage aux Jutra 2012. Charles-Olivier Michaud a récemment terminé le tournage de 4 Minutes Mile à Seattle mettant en vedette l'actrice lauréate d'un Oscar Kim Basinger, l'acteur culte nominé aux Oscars Richard Jenkins et plusieurs jeunes acteurs de la relève Hollywoodienne dont Analeigh Tipton, Cam Gigandet, Rhys Coiro et Kelly Blatz. Charles-Olivier réalise aussi la série Boomerang à TVA avec les têtes d'affiche Antoine Bertrand, Catherine-Anne Toupin, Marc Messier, Marie-Thérèse Fortin et d'autres super acteurs de haut calibre.


Exil est une production des Films du Boulevard. La cinématographie est signée Jean-François Lord, collaborateur sur tous les projets de Charles-Olivier Michaud. Le compositeur de renom Michel Corriveau signe la musique originale d’Exil, qui est distribué au Canada par Filmoption International. Exil a pris l’affiche le 27 juin.


Commentaires de Michel Handfield (2014-07-04)


En Haïti, même sous le plus radieux des soleils, les ténèbres peuvent surgir à tout moment. Ainsi commence ce film, car Samuel est heureux et joue au foot (soccer) avec ses amis. Mais, pendant ce temps, son père, journaliste, est enlevé par l'armée. Il avait toujours su ce qu'il risquait avec ses éditoriaux sur l'injustice et son appel à une Haïti meilleure! Mais, quand ça arrive, on n'est jamais prêt.


Quand une personne disparait, c'est comme si elle n'avait jamais existé. Vaut mieux ne pas citer son nom ni la chercher. On amène donc Samuel à l'abri dans le village d'où vient sa famille et il y apprendra que sa mère n'est pas morte, mais a fui vers les États-Unis, terre d'accueil pour les déshérités! C'est du moins ce que croient bien des Haïtiens. Samuel veut donc aller la chercher, car il a un peu d'argent que son père lui avait laissé en cas de besoin. Il partira donc avec son cousin.


Pas facile de quitter le pays à pied. Puis, il découvrira la vie dans son périple, à commencer par une trahison de son cousin qui s'embarquera seul. Par chance, quelqu'un l'aidera à fuir dans un autre bateau, ce qui fait que Samuel se rendra malgré tout en Floride. De là, il ira au gré des rencontres – la providence - dans la suite de son périple. Pour lui « papa avait raison de croire que la providence place des anges sur votre route. » Et, on les reconnait davantage aux gestes qu'aux mots.


Il sera aidé par des évangélistes, un chauffeur de camion, mais aussi des criminels. C'est un roadmovie sur l'Amérique en nuances de gris, car on peut y voir la bonté d'anges cornus et la méchanceté de puritains qui ne sont pas nécessairement à l'écoute des autres. Un film sur l'humain vu à travers les yeux d'un « teenager ». (1)



Note


1. Je trouve cette expression mieux appropriés et imagés que de dire un enfant d'une dizaine d'années.


Bande-annonce


www.youtube.com/watch?v=hnopUqZrryg




Woodkid au Festival international de jazz de Montréal


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 16 no 7, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Texte et photos Michel Handfield (2014-06-27 - direct Facebook le 2014-06-26)


Quelques dizaines de milliers de personnes les pieds sur le bitume, la tête dans les étoiles en même temps...












Ça dégage de l'énergie!












Montréal, place des festivals by night ! Toujours avec Woodkid.











Hyperliens





www.woodkid.com



















http://fr.wikipedia.org/wiki/Woodkid







www.montrealjazzfest.com









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