Societas Criticus, Revue de critique sociale et politique

On n'est pas vache…on est critique!


D.I. revue d’actualité et de culture

Où la culture nous émeut!


Regard sur le Monde d'une perspective montréalaise!

On est sceptique, cynique, ironique et documenté!


Revues en ligne, version archive pour bibliothèques

Vol. 17 5, du 2015-06-05 au 2015-07-25.

(Festival du film italien contemporain)


Depuis 1999!













www.societascriticus.com

Cette revue est éditée à compte d'auteurs.

societascriticus@yahoo.ca

C.P. 73580

Succ. Parc octogonal

Montréal H2A 3P9


Le Noyau!


Michel Handfield, M.Sc. Sociologie (U de M), cofondateur et éditeur;

Gaétan Chênevert, M.Sc. (U de Sherbrooke), cofondateur et pensif de service;

Luc Chaput, diplômé de l'Institut d'Études Politiques de Paris, recherche et support documentaire.

Sylvie Dupont, lectrice et correctrice d'épreuves.


ISSN : 1701-7696



Soumission de texte: societascriticus@yahoo.ca. Si votre texte est en pièce jointe, le sauvegarder sans les notes automatiques.


Note de la rédaction


Depuis 2009 nous faisons cette revue en logiciel libre de façon à en promouvoir l'usage. Ce fut d'abord en Open Office (www.openoffice.org), mais nous utilisons davantage Libre Office (www.documentfoundation.org/) maintenant.


Nous avons placé notre correcteur à « graphie rectifiée » de façon à promouvoir la nouvelle orthographe: www.orthographe-recommandee.info/. Il est presque sûr que certaines citations et références sont modifiées en fonction de l’orthographe révisée sans que nous nous en rendions compte vu certains automatismes parfois, comme de corriger tous les mots identiques! Ce n'est pas un sacrilège que de relire les classiques du français en français moderne. On n'y comprendrait parfois peu si on les avait laissés dans la langue du XVIe siècle par exemple. L'important est de ne pas trafiquer les idées ou le sens des citations, ce que n'implique généralement pas la révision ou le rafraichissement orthographique de notre point de vue.


Les paragraphes sont justifiés pour favoriser la compatibilité des différents formats que nous offrons aux bibliothèques (collection.nlc-bnc.ca/100/201/300/societas_criticus; collections.banq.qc.ca/ark:/52327/61248) avec différents appareils. Ceci favorise aussi la consultation du site sur portables.


« Work in progress » et longueur des numéros (2013-06-18)


Comme il y a un délai entre la mise en ligne et la production du pour bibliothèques, il se peut que quelques fautes d’orthographe, de ponctuation ou de graphie aient été corrigées, mais le texte n’est pas changé à quelques virgules près! On a beau lire un texte plus d'une fois, quand on vient de l’écrire on ne voit pas toujours certaines coquilles. On peut cependant les voir en préparant ce n°.


La longueur des varie en fonction des textes que nous voulons regrouper, par exemple pour un festival de films. Si nous visons les 30 pages pour des raisons de lecture, notamment sur téléphone intelligent, certains peuvent en avoir plus ou moins pour des raisons techniques, comme de le terminer avant le début d'un festival ou de regrouper tous les textes sur un même sujet. Renseignements pris, la question de la taille à respecter pour envoyer un aux bibliothèques est beaucoup plus grande qu'avant. Cette limitation ne se pose donc plus pour nous.



Index


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique

Éditos


Mot à mon député et Ministre de l'Environnement du Québec : David Heurtel


Les meilleures lignes de Societas Criticus en direct


Mot piquant! (2015-07-24)

Tous les groupes religieux ont des hydres politiques (2015-07-24)

À quoi serviront nos politiciens demain? (2015-06-29)

Gilles Julien a fait réagir aujourd'hui! (2015-06-25)

Évènement historique ! (2015 06 23 et 25)


Lu et commenté !

1) JEUNES ET ANALPHABÈTES d'ALAIN DUBUC dans LA PRESSE +

2) Partagé sur Facebook (2015 06 18) avec ce mot de ma part...

3) Partagé sur Facebook (2015 06 17) : « Copié-collé : quand un magazine pompe Wikipédia...

4) Inquiétant ! Partagé sur Facebook (2015 06 17)

5) Partagé sur Facebook (2015 06 16) : Entendu à Radio-Canada et lu sur La Presse

6) Partagé sur Facebook (2015 06 15) : Paradoxe...


Normalisation des notes !

Cordialités !


Le Journal/Fil de presse/analyses


Travail, ce qui a changé !

« Quand on est con, on est con »

Réconciliez-vous, réconciliez-vous; commencez par vous sevrer !


Partage


Ragout de veau à la mijoteuse (recette)


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d’actualité et de culture


Avis


Nouveaux livres reçus


- Musulmans au quotidien


DI a vu! - ciné, théâtre, expositions et quelques annonces d’évènements (avec index)


Ego Trip

L’affaire SK1

ANTOINE ET MARIE


Les festivals!


- Festival du film italien contemporain (FFIC)/vu à la Cinémathèque québécoise


D.I. Musique!


Mes moments marquants du Festival international de jazz de Montréal




Societas Criticus, revue de critique sociale et politique


Index


Nos éditos!



C'est l'été, ce sont les travaux!


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 17 no 5, Éditos : www.societascriticus.com


Michel Handfield (2015-07-24)


Comme j'écris tout l'hiver, l'été j'en profite pour faire l'entretien de la maison. Cette année ce fut la cuisine que j'ai repeinte, le jardin à refaire et quelques autres bricoles ! Se sentir un peu « manuel », ça fait du bien ça aussi. D'ailleurs, une dame m'a demandé un conseil à la quincaillerie. Pour quelqu'un qui construit davantage des concepts qu'autre chose, ça donne un petit velours !


Nettoyage du jardin


J'ai fait le nettoyage du jardin, sauf une platebande où je garde ce qu'on appelle des mauvaises herbes pour le lapin, et j'ai placé la plupart des rosiers dans le même coin, le coin zen, avec le cèdre. Comme c'était où était l'ancien hangar, deux ans de mauvaises herbes, ça a certainement aidé à nettoyer le sol.















Cuisine-boudoir


J'ai terminé ma cuisine-boudoir ! Blanc, « peau d'ange » et « rouge grange » (1), avec beaucoup de découpage au pinceau. Ma créativité en couleurs!












J'ai aussi changé mon robinet de cuisine et j'en ai profité pour remplacer les raccords par des raccords d'arrêt automatique « FloodSafe ». Un peu plus cher, mais… pour avoir la tête tranquille, ça vaut le cout !









Note


1. Ces deux dernières couleurs sont des peintures recyclées Boomerang : www.peintureboomerang.com




Mot à mon député et Ministre de l'Environnement du Québec : David Heurtel


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 17 no 5, Éditos : www.societascriticus.com


2015-06-08 (Original Facebook corrigé et augmenté d'un Postscriptum ici)


Comme vous êtes à la fois mon député et ministre de l’environnement, comment se fait-il que je ne vous entende pas vous opposer à certaines des politiques de votre gouvernement, notamment les coupes qui affectent la route verte, mais aussi le transport en commun à Montréal. D’ailleurs, la plus large part du budget du Ministère des Transports du Québec semble favoriser l’automobile, pas les usagers du transport en commun et encore moins les cyclistes et les piétons. Pourtant, environnementalement parlant, ce sont eux que l’on devrait favoriser, si les pas allaient avec les babines, quand on parle de diminuer les gaz à effet de serre.


Serait-ce qu’une fois en politique, on n’a plus droit à son jugement, mais que l’on devient une simple courroie de transmission des politiques de ceux qui parlent le plus fort et qui occupent le plus de place au cabinet? Les députés qui favorisent la bonne vieille économie polluante! Si c’est le cas, cher député de mon conté, qu’attendez-vous pour prendre plus de place et défendre l’environnement? C’est ce que le citoyen que je suis attend d’un ministre de l’environnement.


Bien à vous,


Michel Handfield

www.societascriticus.com



Postscriptum



Quand on regarde la composition du budget 2014-2015 du Ministère des Transports du Québec, on ne voit pas les mots vélos, ni transport actif dans les plans du ministère à moins qu'ils ne soient noyés quelque part dans le transport collectif et alternatif, où ils ne sont que des granules. Et, le transport en commun n'a pas le haut du pavé non plus ! Sur des prévisions de dépenses de 3.297.270.800 $, 78% sont consacrés au réseau routier; 21,5% au transport collectif et alternatif et 0,5% aux véhicules hors route. (1) Pourtant, pour l'environnement, le transport collectif est un incontournable :


« Dès qu’il contient plus de 7 passagers, un autobus au diesel est plus avantageux que l’automobile en terme d’émissions de CO2. La réduction des émissions est bien sûr beaucoup plus significative lorsqu’il s’agit de transport collectif électrifié. Mais pour maximiser l’impact sur la réduction de GES, il faut avant tout que le transport en commun incite plus de personnes à délaisser leur voiture pour l’utiliser.


Un autobus transporte aux heures de pointe jusqu’à 65 personnes, et un métro, jusqu’à 1000 personnes (tandis que le nombre moyen de passagers d’une voiture est de 1,2 personne).


Les déplacements en bus émettent en moyenne 7 fois moins de GES qu’en auto pour chaque kilomètre par passager.


Un tramway consomme 14 fois moins d’énergie qu’une automobile en ville, pour chaque kilomètre par passager, en plus d’être alimenté à l’électricité.[2] » (3)


S'il n'y a pas là quelque chose à faire réfléchir… je me demande ce qu'il faut pour que le ministre de l'Environnement s'assoie avec celui des transports et mette le poing sur la table ! À moins de ne pas vouloir nuire à l'automobiliste, qui voterait peut être davantage que l'usager des transports en commun? Pourtant, si l'on considère qu'un « leader » dans l'équipement de transport en commun est Bombardier et qu'on ne possède pas d'usines de fabrication d'automobiles, il serait bien plus rentable collectivement d'investir dans un réseau de transport collectif panquébécois que dans l'automobile individuelle. Mais, ça ne donne pas beaucoup de contrats d’asphaltage, toujours payant dans une campagne électorale. Des bouts d'asphaltes de Duplessis à la Commission Charbonneau, ça n'a pas beaucoup changé en ce domaine. Alors, si le passé est garant de l'avenir, on va continuer à importer des automobiles, du pétrole et se demander comment faire pour avoir une balance commerciale équilibrée comme si on ne le savait pas : sortir de notre dépendance à l'auto ! Trop simple pour ce faire.


Notes


1. www.mtq.gouv.qc.ca/ministere/organisation/Pages/Budget.aspx


2. Hydro-Québec, 2006. Émissions de gaz à effet de serre des options de transport des personnes et des marchandises. Voir www.hydroquebec.com/developpementdurable/documentation/pdf/options_energetiques/transport_fr_2006.pdf. Ce lien a été remplacé par celui-ci : www.hydroquebec.com/developpement-durable/index.html.



3. Investir dans les transports collectifs pour en tirer les bénéfices. Projet Saga cité, Nos collectivités face aux changements climatiques. www.sagacite.org/2011/02/le-transport/




Index



Les meilleures lignes de Societas Criticus en direct


Par Michel Handfield



Des mots ou des liens que nous plaçons sur Twitter, Facebook, et/ou Linked In et que nous reprenons ici vu la valeur que nous leur trouvons.



Pour la mise en page de messages d'abord mis en ligne sur les réseaux sociaux, des corrections sont parfois nécessaires après coup, car il faut quelquefois tourner les coins ronds pour les besoins des médias sociaux, comme les 140 caractères de « Twitter », mais aussi pour la rapidité du direct lors d'un évènement qui demande déjà toute notre attention! Mais, ces corrections sont minimales pour ne pas changer l'apparence du direct. Souvent, c'est l'orthographe et la ponctuation qui ont été corrigées bien avant la mise en page!



Mot piquant!


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 17 no 5, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com


Michel Handfield (2015-07-24, Facebook le 23-07)


Cueillette de piments forts. Dans l'assiette, ceux que je passe dans ma sauce tomates aujourd'hui, les plus petits, mais ça comprend un habanero (https://fr.wikipedia.org/wiki/Piment_habanero). Les autres sont pour congeler.









Au four, à 350° pour 3 heures environ et ma sauce tomate sera prêtes. Après, je la congèle dans des moules à glaçons et je prends ce dont j'ai besoin. Je peux la faire revenir dans une portion de 3 cubes avec du jus de légumes ou avec du bouillon de poulet, car elle est assez concentrée.








Tous les groupes religieux ont des hydres politiques


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 17 no 5, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com


Michel Handfield (2015-07-24, version corrigée)


Au sujet du texte « Faire fi de l’islam politique, c’est rater la cible », d'Hassan Jamali, auteur de «Coran et déviation politique» et coauteur de «Religions et laïcité», parue dans Le Devoir du 10 juillet 2015 (1), j'ai mis ce mot sur Facebook (2015-07-12) :


J'espère que nos politiciens qui séparent les choses - le vrai Islam, le faux Islam - l'ont lu. Mais, attention, ce n'est pas que le fait de l'Islam : tous les groupes religieux ont des hydres politiques. Certains chrétiens, par exemple, soutiennent l'expansion d’Israël aux dépens de la paix, car, pour eux, la recréation du grand Israël biblique est la condition gagnante pour le retour du Christ et la paix sur terre... Alors, ce conflit qui perdure n'est qu'un moindre mal pour eux. Quand notre gouvernement conservateur parle du soutien indéfectible du Canada à Israël, il nous place donc dans une guerre de religion. On pourrait être plus équilibré sur cette question selon moi et on devrait d'abord rappeler que la religion est une croyance, non une vérité. S' il y a du racisme, il y a aussi une forme de racisme religieux, quand, au nom d'une croyance, on se croit non seulement supérieur, mais au-dessus des autres, car nous savons et nous sommes les élus de Dieu, Nous! Et, cela se trouve dans toutes les religions. Si nous étions vraiment laïques, nous éliminerions la référence à Dieu dans notre constitution, nous ne tiendrons pas compte des préceptes religieux dans l'éducation, et nous ne parlerions pas plus de droits religieux que nous parlons de droits de l'astrologie, car il s' agit de croyances. D'ailleurs, notre constitution parle de liberté de croyances, mais les juristes, eux, parlent de de droits religieux, ce à quoi les juges ont acquiescé! Et, surtout, nous ferions enfin une place à la science dans cette constitution pour nous préserver d'un retour à l'obscurantisme.


Note


1. www.ledevoir.com/politique/quebec/444740/radicalisation-faire-fi-de-l-islam-politique-c-est-rater-la-cible




À quoi serviront nos politiciens demain?


Michel Handfield (2015-06-29)


« La STM aurait trouvé son nouveau directeur général », nous apprend La Presse aujourd'hui :


« Il s'agirait de Denis Andlauer, un défenseur de la privatisation de l'exploitation des réseaux de transport en commun. M. Andlauer a développé sa vision à travers plus de 30 ans d'une carrière liée aux transports collectifs. » (1)


Mon commentaire :


Si on privatise le secteur public, à quand le remplacement des politiciens par l'appel d'offres d'une firme de gestion? De toute façon, s'ils privatisent tout, à quoi serviront-ils?


Note


1. KATHLEEN LÉVESQUE, La STM aurait trouvé son nouveau directeur général, La Presse, 29 juin 2015 : www.lapresse.ca/actualites/montreal/201506/28/01-4881597-la-stm-aurait-trouve-son-nouveau-directeur-general.php




Gilles Julien a fait réagir aujourd'hui!


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 17 no 5, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com


Michel Handfield (2015-06-25)


Un passage de ce qu'on rapporte dans La Presse d'aujourd'hui :


« Ce n'est pas à l'école de nourrir les enfants ou de leur faire faire leurs devoirs. Les CPE ? Il va falloir revoir le modèle. Non, l'État ne peut pas tout. Qui le dit ? Le médecin Gilles Julien, grand défenseur des enfants défavorisés dont le modèle de pédiatrie sociale s'apprête à faire des petits, et ce, en pleine période d'austérité budgétaire. »


(…)


« Selon le docteur Julien, «on est à un tournant». L'heure est venue pour les citoyens et pour les communautés de se reprendre en main. » (1)


Mon commentaire :


Prochain changement d'importance à faire : ajouter le mot responsabilité à nos chartes des droits et libertés, car l'État doit nous offrir des services et non être une vache à lait ! Et, quand je dis nous, ça inclut aussi les entreprises et les chambres de commerce, qui, par exemple, revendiquent un stade de Baseball au centre-ville de Montréal parce que le stade olympique est trop dans l'Est par exemple ! Pourtant, quand il y a un gros show de rock, on voit des autobus des États-Unis y venir ! Bref, il n'est pas trop à l'Est si le show est bon, mais, ça, personne n'ose le dire. Moi, je le dis.


Note


1. LOUISE LEDUC, Gilles Julien: «L'État n'a pas à nourrir nos enfants», in La Presse, 25 juin 2015 : www.lapresse.ca/actualites/sante/201506/25/01-4880721-gilles-julien-letat-na-pas-a-nourrir-nos-enfants.php



Évènement historique !


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 17 no 5, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com



Michel Handfield (Facebook, 2015 06 23 – version corrigée 2015-06-25)


Évènement historique : l'Est et l'Ouest se rencontrent pour la fête nationale. Point de rencontre, la place des festivals (1) au centre-ville de Montréal. Ça me prenait ça pour m'y faire aller. C'est ma première participation aux fêtes de la St-Jean depuis les parades (défilés) de mon enfance dans les années 1960 ! Mais, c'est le site du Festival de jazz, le centre-ville. À ma défense, on allait au chalet dans mon adolescence, les années 1970 ! (Photo prise le 2015 06 23, 22h23, Place des Festivals, avec mon cellulaire.)





Note


1. www.quartierdesspectacles.com/fr/lieu/82/place-des-festivals/page-1



Lu et commenté !


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 17 no 5, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com


Michel Handfield (2015-06-24)


Tous les commentaires ici bas ont été revus, corrigées et parfois augmentées, car certains ont été écrits rapidement, que ce soit en réaction à une nouvelle ou une chose que j'ai vue, ce que j'appelle du direct. Ils ont pu être faits au lever du jour ou, parfois, en autobus à 23 heures du soir, car il n'y a pas de bonne place pour réfléchir ou réagir. On réagit ou on ne réagit pas. Voilà ! Cela explique quand même quelques glissements de doigts à corriger et quelques précisions à apporter, car, quand on se relit plus tard, on peut comprendre que quelques précisions aideraient certainement la compréhension.



1) JEUNES ET ANALPHABÈTES d'ALAIN DUBUC dans LA PRESSE + (1)


Mon commentaire sur Facebook (2015-06-21) :


Est-ce dire que l'éducation ne fonctionne pas comme elle le devrait? J'ai souvent dit et probablement écrit - car j'écris beaucoup ! - qu'au deuxième cycle du secondaire on devrait permettre l'embauche de diplômés universitaires passionnés, même s'ils ne sont pas passés par les programmes de sciences de l'éducation, car on apporterait ainsi autre chose à l'école et on accepterait peut-être moins de fermer les yeux sur les demandes de normalisation du Ministère de l'Éducation (2) pour faire passer le plus de monde possible...


D'ailleurs, à quoi bon l'effort s'il n'est pas reconnu, voire s'il est ainsi dévalorisé, par le système? C'est ainsi que moi, diplômé en sociologie, j'aimerais ça une classe de jeunes anarchistes qui envoient chier le prof et sont au bord du décrochage. Me semble que, dans un cours de français, leur faire lire Chomsky (3) plutôt qu'un roman et faire une discussion sur l'importance d'être éduqué, voir suréduqué, quand on est anarchiste serait intéressante à avoir avec eux, car ce n'est pas en quêtant ou en faisant du « sqeegee » (4) qu'on changera le monde.



Notes


1. Édition du 20 juin 2015, section DÉBATS, écran 6 :

http://plus.lapresse.ca/screens/566f5620-dbbc-45ff-8a83-63c4da946c79%7C_0.html


2. Comme on l'a lu récemment dans La Presse et que j'ai commenté dans un billet comme ici : « Normalisation des notes ! » ((2015-06-05)

3. Noam Chomsky fut professeur de linguistique au Massachusetts Institute of Technology par exemple! Lire https://fr.wikipedia.org/wiki/Noam_Chomsky


4. Jeunes qui nettoient les vitres des voitures sur les coins de rue en échange d'une aumône (don). Ce terme leur vient du nom de leur instrument pour laver les vitres!



2) Partagé sur Facebook (2015 06 18) avec ce mot de ma part :



J'espère que le PLC et le NPD vont l'appuyer !


C'était au sujet de ce communiqué : « Elizabeth May présente un projet de loi sur l’accès du public à la science » : http://elizabethmaymp.ca/fr/elizabeth-may-introduces-open-science-private-members-bill/



3) Partagé sur Facebook (2015 06 17) :



« Copié-collé : quand un magazine pompe Wikipédia sans vergogne »


Quand les journalistes parlent de l'internet, ce n'est pas toujours élogieux. Du journalisme en ligne, encore moins. Là, ce sont des gens de Wiki qui ont découvert qu'ils sont littéralement copiés/collés dans un magazine sans qu'on ne cite la source  ! Il faut lire cet article de Thierry Noisette, journaliste, sur Rue 89 :


http://rue89.nouvelobs.com/2015/06/17/copie-colle-quand-magazine-pompe-wikipedia-sans-vergogne-259816



4) Inquiétant ! Partagé sur Facebook (2015 06 17)


Quand je lis que « Des étudiants (...) ont fait état d'une formation inadéquate dans plusieurs secteurs tels que l'apaisement de la douleur, la science du comportement et la sexualité humaine. » (1) je me pose la question si on n’adoucit pas - ou pire, n'évite pas - certaines questions pour éviter les conflits avec les croyances religieuses, celles-ci étant reconnues par nos chartes des droits et libertés alors que la science ne l'est pas. C'est finalement cette dernière qu'on relativise au nom de croyances que l'on dépeint comme des vérités données et non questionnables alors qu'il s'agit de croyances tout comme pour l'horoscope. Croire, c'est bien à condition de savoir que c'est une croyance et non une vérité vérifiable. Si on veut faire de la science, quelle qu'elle soit, il faut savoir mettre ses croyances de côté.


Note


1. ARIANE LACOURSIÈRE, La faculté de médecine de McGill sous probation, in La Presse : www.lapresse.ca/actualites/education/201506/17/01-4878946-la-faculte-de-medecine-de-mcgill-sous-probation.php



5) Partagé sur Facebook (2015 06 16) :



Entendu à Radio-Canada et lu sur La Presse (1) :


« La démocratie démantelée : étouffer le débat et la dissidence au Canada » nous dit le rapport de la coalition Voices-Voix !


Que dire de plus? J'ai trouvé l'organisme: http://voices-voix.ca/fr



Note


1. HUGO DE GRANDPRÉ, Des affronts à la démocratie du gouvernement Harper dénoncés, in La Presse, 16 juin 2015 : www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-canadienne/201506/16/01-4878385-des-affronts-a-la-democratie-du-gouvernement-harper-denonces.php




6) Partagé sur Facebook (2015 06 15) :


Paradoxe : 7 jeunes avec des gaminets (t-shirt) du collège français assis dans l'autobus 80 (Avenue du parc) parlant uniquement en anglais!


Et non, « gaminet » pour t-shirt ne vient pas du Québec, mais de France ! C'est d'ailleurs à cause de leur logo du collège français que j'y ai pensé et utilisé ce mot oublié: « Le terme gaminet, proposé par le linguiste français Jacques Cellard dans les années 1970, ne s'est jamais implanté dans l'usage, ni en France ni au Québec. » nous dit d'ailleurs l'OLF (http://gdt.oqlf.gouv.qc.ca/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=8368758)



Normalisation des notes !


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 17 no 5, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com


Michel Handfield (2015-06-05)


Lu :


« Le syndicat des enseignants de Laval accuse la Commission scolaire de Laval - et par ricochet le ministère de l'Éducation, jugé complice de la manœuvre - d'inciter les enseignants à hausser artificiellement les notes des élèves pour leur faire obtenir la note magique de 60% et ainsi éliminer 12 classes spécialisées au primaire, à la rentrée. » (LOUISE LEDUC, Des enseignants dénoncent des pressions pour gonfler les notes des élèves, in La Presse, 4 juin 2015 : www.lapresse.ca/actualites/education/201506/04/01-4875116-des-enseignants-denoncent-des-pressions-pour-gonfler-les-notes-des-eleves.php)


Mon commentaire Facebook (2015-06-04, corrigé le 05) :


Ça n'a pas toujours existé? Je croyais que c'était pour ça qu'on retrouvait des VP et des ingénieurs sans mémoire qui ne se rappelaient pas pourquoi on se retrouvait avec des suppléments injustifiés sur des contrats d'ingénierie et de construction qu'ils ne se rappelaient plus avoir donnés à des amis qu'ils ne connaissaient pas, mais qu'ils appelaient souvent, car leur numéro était dans leur cellulaire!




Cordialités !


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 17 no 5, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com


Michel Handfield (2015-06-05)


Après avoir lu Stéphane Dion, Député fédéral de St-Laurent–Cartierville, 4 juin 2015, L’INDÉPENDANTISTE ORIGINAL, in La presse +/section DÉBATS, écran 6 (http://plus.lapresse.ca/screens/72f8e393-708f-41ee-9421-44811235bff8%7C_0.html)...


Mon commentaire Facebook (2015-06-04, corrigé le 05)


« Intéressants, les bollés ne sont peut-être pas du même côté, mais se respectent. J'ai aimé Parizeau et voté oui tout comme j'ai voté pour Dion quand il fut chef du PLC, car son plan vert était un grand pas en avant. Imaginez la différence avec Harper. Parfois, il faut savoir sortir de la pensée unique pour le bien collectif. »




Index



Le Journal/Fil de presse/analyses



Travail, ce qui a changé !


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 17 no 5, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com


Michel Handfield (2015-07-25, Facebook corrigé)



Lu :


ÉTUDE : Essor des emplois à temps plein


« Une situation favorable pour les femmes dont les jeunes et les hommes ne profitent pas, selon Statistique Canada » (www.ledevoir.com/non-classe/445677/etude-essor-des-emplois-a-temps-plein)


Le document de Statistique Canada est disponible sur le site du Devoir : www.ledevoir.com/documents/pdf/emploi_statcan.pdf


Mon commentaire :


Bref, il n'y a pas de travail normalisé, organisé et rémunéré à sa juste valeur pour tout le monde qui veut travailler... quoi que veuillent nous faire croire nos gouvernements. C'est pour ça que certains sont peut-être à côté du système, comme l'assisté social qui lave peut être le mur de la vieille madame pour quelques dollars, car elle n'aurait pas les moyens de toute façon de se payer le service dument accrédité. Et, il n'est pas dit que le service accrédité engagerait cet assisté social non plus. Un moment donné, quand l'édifice fiscal repose entièrement sur le dos de travailleurs, de plus en plus écartés par des technologies qui ne paient pas d'impôt, ça ne peut que mal aller, car les ressources diminuent au même rythme que l'emploi, mais les besoins, eux, demeurent, que ce soit pour la population où l'État. Avec l'arrivée du nouveau capitalisme (mondialisation, technologies) on aurait dû regarder tout notre système fiscal et le nouveau filet social nécessaire. Mais, on ne l'a pas fait et nos gouvernants sont loin de regarder dans cette direction. Voilà qui est dit.




« Quand on est con, on est con »

(Montage corrigé de mes commentaires sur Facebook du 2015-07-23)


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 17 no 5, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com


Michel Handfield (2015-07-25)


« Quand on est con, on est con » chantait Brassens! C'est que « Le gouvernement du Québec a englouti plus de 1,7 milliard de dollars dans l’exploration minière de 2000 à 2011. En contrepartie, il a touché quelque 300 millions en impôts durant la même période (12 ans) (...) » nous apprend Le Devoir. (1)



« Quand on est con, on est con » prise 2 ! Pendant que nous donnons du B.S. aux grandes entreprises, nous courrons après les petites gens… nous apprend La Presse de son côté :


« Deux prestataires de l'aide sociale devront rembourser près de 30 000$ au gouvernement pour avoir bénévolement donné un coup de main à leur fille dans sa petite boulangerie en démarrage pendant deux ans. » (2)



Naturellement, ce commentaire sur ma page Facebook a suscité des réactions, comme de questionner pourquoi ils sont sur l'aide sociale s'ils sont capables de travailler? Ce à quoi j'ai répondu :


Le problème de l'emploi, ce n'est pas juste de vouloir travailler; c'est de réussir à être engagé ! Combien de fois, je me suis fait dire « pas d'expériences », « trop de scolarité »,...


J'en connais quelques-uns comme moi. Je me suis même déjà fait dire, « on ne peut pas vous engager, mais on aimerait vous avoir sur notre CA » (bénévole)... Alors, pour aider leur fille les critères traditionnels d'embauche (comme pas d'expériences, pas le bon domaine d'études ou pas assez vite ou productif pour l'industrie !) ne comptaient pas. Mais, ils ne seraient peut-être même pas retenus pour une entrevue ailleurs. Des fois, des chercheurs de tête m'ont contacté à cause de mes textes, mais, comme en socio on est une science et non dans un ordre professionnel (exemple : psycho), ça s'arrêtait là de leur part quoi que je dise. Le monde de l'emploi refuse aussi des gens qui veulent travailler parfois.


Naturellement, ce petit débat a continué et j'ai ajouté ceci :


Mais, hier, on apprenait aussi ceci: « Asphaltage des routes: 30 ans de collusion alléguée » (3). Croyez-vous que la même sentence va s'appliquer aux entreprises?


D'ailleurs, au début du mois, Le Devoir nous apprenait que déjà « Ottawa a assoupli ses règles anticorruption et réduit les pénalités pour les entreprises qui cherchent à obtenir des contrats du gouvernement après avoir été condamnées pour corruption, blanchiment d’argent et d’autres infractions criminelles. » Si ça ne dit pas tout, ça en dit pas mal. Les entreprises ne seront pas traitées comme des BS (assistés sociaux) quoiqu'elles fassent ! (4)



Et, suite à d'autres commentaires, cette autre précision de ma part :


Des bogues avec l'emploi, moi je l'ai vécu souvent. Avoir un appel pour un poste de 3 heures semaines (prof de cégep à Québec) pour 15 semaines! Quand j'ai demandé si c'était pour remplacer un prof qui s'en allait vers la retraite, donc une chance que ça se transforme en poste permanent (car j'avais envoyé mon CV à ce cégep avec l'espoir d'un vrai poste), on m'a dit « Non, c'est pour 15 semaines à 3 heures/semaine. Et, monsieur, n'appliquez plus quand c'est trop loin de chez vous, vous perdez votre temps! » Si ça avait ouvert sur une possibilité de poste permanent, j'aurais essayé. Comme à l'époque la tablette n'existait pas, je me serais acheté un portable, plus le transport et la chambre d'hôtel un soir/semaine, pour au moins assurer une présence aux étudiants le lendemain au CÉGEP. Bref, j'aurais payé pour travailler une session avoir eu l'espoir d'un poste permanent après ! Et je ne suis pas le seul ainsi. Quelques centaines de personnes pour un poste ça existe. Alors, si la personne est vaillante, elle peut se dire, « je ne trouve pas d'emploi, mais je peux aider, que ce soit ses enfants ou par du bénévolat dans des organismes par exemple. » Mais, si elle le fait, on l'accusera de pouvoir travailler et de refuser de le faire. Pourquoi, à la place, on ne ferait pas enquête pour accuser les entreprises qui n'auraient pas, par exemple, répondu à ses demandes d'emploi? Elles, elles avaient certainement de bonnes raisons, j'imagine. À ce sujet, j'avais été recruté par la Défense nationale (en recherche sociale) à la fin de mon université. (5) J'étais content jusqu'au jour où on m'a appelé pour me dire qu'on détruisait tous les dossiers pour coupures de budget de la part du Gouvernement. Par la suite, j'ai eu des entrevues avec la police (SPCUM: ils avaient besoin de gens dans mon domaine (sociologie), car débutait la police communautaire. Mais, comme je ne vois pas en 3 dimensions, je n'avais pas le droit, car il faut le permis de conduire du véhicule d'urgence... même si ça aurait pu être du travail de bureau ou de formation ! C'est que la norme est « fit all » pour la police. (6) L'emploi, ce n'est pas toujours simple. Alors, la personne qui décide de s'impliquer quand même pour aider, elle se met dans le trouble. Elle serait mieux de ne rien faire. C'est ça le message que je vois dans cette condamnation.


Plus loin dans cette longue conversation Facebook, j'ai ajouté cette idée qui me vient souvent en tête quand j'entends des gens dire « C'est parce qu'ils ne veulent pas travailler! » :


Moi, je suis sûr que tu envoies 100 personnes sans emplois s’assoir devant une entreprise ou un bureau d'emplois et dire « on ne quitte pas sans un emploi », ils font venir la police pour les déloger, car les personnes et les emplois disponibles ne vont pas nécessairement ensemble.


J'ai, par exemple, déjà écrit un texte proposant une formule coopérative pour sauver l'usine Electrolux de l'Assomption, paru dans La Presse et dans L'écho de Repentigny (7), et je n'ai jamais eu de nouvelles à ce sujet, même du comité de sauvetage. J'aurais agi bénévolement, s'il le fallait, pour les aider, car je crois à la formule coopérative ! Mais, c'est comme ça.


J'ajouterais finalement ceci pour clore cette discussion pour ma part :

En fait, ce n'est pas parce qu'une personne est capable de faire des choses en prenant son temps que ça en fait une personne apte à la production, car les normes de l'industrie (productivité) ne sont pas les mêmes que chez soi, pour sa fille ou un(e) voisin(e).


Notes


1. Marco Bélair-Cirino, Exploration minière : Québec a perdu 1,4 milliard en douze ans, in Le Devoir, 23 juillet 2015 : www.ledevoir.com/politique/quebec/445766/industrie-miniere-les-milliards-de-quebec-font-maigres-recettes


2. PHILIPPE TEISCEIRA-LESSARD, Deux assistés sociaux doivent rembourser 30 000$ pour avoir aidé leur fille, La Presse, le 23 juillet 2015 : www.lapresse.ca/actualites/201507/23/01-4887539-deux-assistes-sociaux-doivent-rembourser-30-000-pour-avoir-aide-leur-fille.php


3. Kathleen Lévesque, Asphaltage des routes: 30 ans de collusion alléguée, Le Quotidien, 22 juillet 2015 : www.lapresse.ca/le-quotidien/201507/21/01-4887250-asphaltage-des-routes-30-ans-de-collusion-alleguee.php


4. La Presse canadienne, Ottawa assouplit ses règles anticorruption, in Le Devoir,

7 juillet 2015 : www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/444388/ottawa-assouplit-ses-regles-anticorruption


5. Le 12 décembre 1988, suite à des entrevues tenues à l'Université de Montréal, j'avais reçu une lettre m'informant que « Nous avons étudié les demandes d'emploi et nous sommes heureux de vous informer que vous répondez aux conditions d'admissibilité au groupe des scientifiques de la défense. » Ça ne s'est jamais concrétisé par un emploi, le Gouvernement désinvestissant de la recherche par la suite. J'ai conservé cette lettre signée par le directeur des nominations des scientifiques de l'époque. C'est ça!


6. C'est ce qu'on appelle un marché interne de l'emploi, c'est-à-dire que les promotions se font à l'intérieur de l'entreprise ou de l'organisation. C'est comme si, pour l'école, tout le monde débutait comme concierge et, après un certain temps, selon les habiletés ou les diplômes de chacun, les personnes pouvaient aller vers d'autres postes, que ce soit secrétaire, professeur, orienteur ou directeur. C'est un peu ce système qui existe pour la police. Je me rappelle d'avoir déjà lu un texte instructif sur ce sujet : FINLAY, William, 1983, One occupation, two labor markets: the case of longshore crane operators, in American Sociological Review, Vol. 48 no. 3 (June), Albany: pp. 306 @ 315.


7. - Handfield,Michel, Electrolux, L'Assomption!, in Societas Criticus, Vol. 13 no 1,

Éditos: http://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/bs2010703);

- Handfield,Michel, Electrolux: c'est le temps d'être créatif, in La Presse, 17

décembre 2010 : www.lapresse.ca/opinions/201012/17/01-4353418-electrolux-cest-le-temps-detre-creatif.php

- Et, sous forme d'entrevue par Stéphane Fortier, qui m'a appelé pour me poser

quelques questions, sous le titre de « Fermeture d’Electrolux : Un sociologue se

prononce », dans L'écho de Repentigny, 21 décembre 2010.




Réconciliez-vous, réconciliez-vous; commencez par vous sevrer !


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 17 no 5, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com


Michel Handfield (Facebook augmenté, 2015-06-05)


Ainsi commence la chronique d'Agnès Gruda dans La Presse + ce matin :


« Après avoir fui La Mecque, où sa vie était menacée, Mahomet s’est réfugié à Médine, ville qui était alors habitée en majorité par des tribus juives. » (1)


Et, plus loin elle continue cette histoire, tirée du dernier livre de Marek Halter, RÉCONCILIEZ-VOUS ! (2), « auteur prolifique et fin connaisseur des trois grandes religions monothéistes » dit-elle (3) :


« Ces derniers ont vécu en harmonie avec leurs nouveaux voisins musulmans pendant… deux bonnes années, jusqu’à ce que le prophète vienne à bout de ses ennemis de La Mecque. La bulle de paix judéomusulmane éclate dans le feu de la bataille. Pour marquer la discorde, Mahomet adapte les coutumes juives à la sauce de l’islam. L’alimentation casher devient halal, le Yom Kippour devient le ramadan, la prière se fait dorénavant en direction de La Mecque, et non de Jérusalem. Seule la circoncision ne change pas… » (4)


À ces guerres religieuses millénaires et à venir, toujours au nom de Dieu, je réponds :


Je l'ai écrit et réécrit. Il faut enlever la référence à Dieu dans notre constitution; cesser de dire que la religion est un droit comme le disent juges et politiciens et réaffirmer que c'est une croyance au même titre que l'horoscope ou la réincarnation; inclure une protection de la science dans la Charte des droits et libertés canadienne et, enfin, lui ajouter le mot responsabilité, car des droits et libertés sans responsabilités sont un non-sens.


Et j'ose même ajouter : la science nous a appris qu'on peut entendre une voix intérieure; c'est même un phénomène normal. (5) Alors, réexaminons les religions à la lumière de la science et de cette question des voix intérieures, ce qui pourrait relativiser les croyances et rappeler que les religions, ce sont aussi des croyances. On ne devrait pas se battre pour ça et encore moins faire du terrorisme et des guerres au nom de Dieu. Mais, c'est vrai que les humains, immatures qu'ils sont parfois, peuvent se battre et faire du saccage pour un match de hockey ou de foot (soccer). Imaginez pour Dieu ! Si Dieu existe et qu'il est vrai qu'il nous a fait à son image, espérons qu'il soit plus mature que nous.


Notes


1. AGNÈS GRUDA, 5 juin 2015, LE CRI DU CŒUR D’UN PACIFISTE DÉSENCHANTÉ, LA PRESSE +/section ACTUALITÉS, écran 15 : http://plus.lapresse.ca/screens/327cc8c7-44aa-44d5-a7ae-357533a15211%7C_0.html


2. Marek HALTER, RÉCONCILIEZ-VOUS ! : www.laffont.fr/site/reconciliez_vous_&100&9782221157022.html


3. Op. Cit.


4. Ibid.


5. Roxane Léouzon, Gros plan sur notre voix intérieure, in Métro/Montréal, 24/07/2014 : http://journalmetro.com/plus/sante/529412/gros-plan-sur-notre-voix-interieure/


Mélanie Loisel, À la découverte de la petite voix intérieure, in Le Devoir, 28 juillet 2014 : www.ledevoir.com/societe/science-et-technologie/414491/d-ou-vient-notre-parole-interieure


Hyperliens


http://fr.wikipedia.org/wiki/Marek_Halter


http://bibliobs.nouvelobs.com/actualites/20081015.BIB2187/les-mensonges-de-marek-halter.html



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Partage


Ragout de veau à la mijoteuse (recette)


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 17 no 5, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com


Michel Handfield (2015-06-29)


En été, on fait différent, dont une recette sur une page de Societas Criticus. À ceux qui se demandent pourquoi, c'est aussi de la culture!


Les portions sont approximatives. Ajuster en fonction de la capacité de la mijoteuse !



1) Peler et couper de 3 à 6 patates en cubes moyens et 2 ou 3 carottes en rondelles minces, puis les laisser de côté dans l'eau;










2) Étendre la moitié d'une boite de tomates en dés (796 ml/28 oz liq) au fond de la mijoteuse;









3) Mettre au mélangeur les ingrédients suivants :

- L'autre moitié de la boite de tomates en dés;

- Ensuite, allez-y au gout pour les ingrédients suivants :

- Ail (mais, vous pouvez préférer les ognons);

- Clou de girofle (vous pouvez préférer de fines herbes);

- Sel et poivre au gout;

- La chair d'un piment fort (cerise, Cayenne, ou hongrois par exemple) dont on a enlevé la partie blanche intérieure et les graines, qui sont plus fortes que la chair. Mais, ça peut aussi être du piment doux;

Broyer au mélangeur et mettre le tout dans la mijoteuse;


4) Ajouter 750 ml de liquide divisé ainsi :


- 500 ml Bouillon de poulet;


- 250 ml de porto parce que j'en avais à la maison et que je ne bois pas beaucoup (si c'est du vin peut-être faire moitié/moitié);


- Reprendre une partie du liquide (1/2 tasse à peu près) pour le mélanger à 125 ml de farine et le remettre dans la mijoteuse de façon à faire un bouillon plus épais à la cuisson;



5) Ajouter environ 1,2 kg de cubes de veau de lait;









6) Ajouter les patates et les carottes précédemment coupées, mais pas l'eau dans laquelle on les avait mis de côté;









7) Brasser le tout avant de mettre le couvert de la mijoteuse et de partir le tout pour la cuisson lente (8 heures sur mon modèle de « Crock-Pot »).










Références


Pour cette recette, je me suis inspiré de la recette de « DAUBE DE BOEUF EN MIJOTEUSE » de Ricardo :

www.ricardocuisine.com/recettes/3110-daube-de-boeuf-en-mijoteuse


et des recettes de « BOEUF BOURGIGNON » et de « RAGOÛT DE BŒUF » du manuel de ma mijoteuse « Crock-Pot »  : http://demandware.edgesuite.net/aamb_prd/on/demandware.static/Sites-crock-pot-ca-Site/Sites-crock-pot-ca-Library/en_CA/dwb28e69c5/documents/instruction-manuals/SCCPVP400S-033_FR.pdf


Site internet de « Crock-Pot » : www.crock-pot.ca/


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D.I., Delinkan Intellectuel, revue d’actualité et de culture



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AVIS (révisé le 2014-03-23)


Dans les textes cinés, de théâtres ou de spectacles, les citations sont rarement exactes, car même si l’on prend des notes il est rare de pouvoir tout noter. C’est généralement l’essence de ce qui est dit qui est retenue, non le mot à mot.


Si, pour ma part, j'écris commentaires ou sociocritique, c'est que par ma formation de sociologue le film est un matériel et nourrit une réflexion qui peut le dépasser. Certains accrocheront sur les décors, les plans de caméra, le jeu des acteurs ou la mise en scène, ce qui m’atteint moins. Moi, j’accroche sur les problématiques et les questions soulevées. Le film, par exemple, est un matériel sociologique; un révélateur social, psychosocial, socioéconomique ou sociopolitique. C’est ainsi que, pour de très bons films selon la critique plus traditionnelle, je peux ne faire qu’un court texte alors que pour des films décriés en cœur, je peux faire de très longues analyses, car le film me fournit davantage de matériel. Je n’ai pas la même grille ni le même angle d’analyse qu’un cinéphile. Je prends d’ailleurs des notes durant les projections de presse que je ne peux renier par la suite, même si je discute avec des confrères qui ne l’ont pas apprécié de la même manière que moi. Je peux par contre comprendre leur angle. J’encourage donc le lecteur à lire plus d'un point de vue pour se faire une idée juste.


Il faut aussi dire que je choisis les films que je vais voir sur la base du résumé et des « previews », ce qui fait que si je ne saute pas au plafond à toutes les occasions, je suis rarement déçu. Lorsque je ne suis pas le public cible, je l’écris tout simplement. Si je n’ai rien à dire ou que je n’ai pas aimé, je passerai mon tour, car pourquoi priverais-je le lecteur de voir un film qui lui tente? Il pourrait être dans de meilleures dispositions que moi. Une critique, ce n’est qu’une opinion après tout. Une indication qu’il faut savoir lire, mais jamais au grand jamais une prescription à suivre à la lettre.


Michel Handfield, d’abord et avant tout sociologue.



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Nouveaux livres reçus



Reçu le 2015-06-05 : Nilüfer GÖLE, 2015, Musulmans au quotidien. Une enquête européenne sur les controverses autour de l'islam, Paris : La découverte. 240 p. ISBN : 9782707175922. www.editionsladecouverte.fr



Après les tragiques attentats de janvier 2015 à Paris, les débats sur les rapports entre l’identité européenne et l’islam ont été inévitablement relancés. Au risque, avec l’émotion légitime provoquée par ces crimes, d’accroître les préjugés et la confusion quant à la perception de la présence musulmane en Europe. D’où l’intérêt et l’importance de la mise en perspective proposée dans ce livre.



De façon très accessible, Nilüfer Göle synthétise les résultats d’une enquête de terrain conduite de 2009 à 2013 auprès de «musulmans ordinaires » et de leurs concitoyens non musulmans dans vingt et une villes européennes. Son but était d’interroger les réactions aux controverses de l’heure : prières de rue, minarets « agressifs », «caricatures danoises », foulard ou burqa des femmes, invocation de la charia, consommation halal, rapport aux juifs et au judaïsme, etc. Elle apporte ainsi des réponses souvent inattendues à des questions simples : qu’en est-il réellement du vécu quotidien des musulmans d’Europe, jeunes nationaux «issus de l’immigration» ou convertis ? Comment vivent-ils les attaques « islamophobes» et concilient-ils prescriptions religieuses et adhésion aux normes sociales de sociétés laïques ? Quelle place la culture musulmane y occupe-t-elle désormais ?



Grâce à son dispositif d’enquête original, Nilüfer Göle bouscule bien des idées reçues et montre que les controverses ont paradoxalement contribué à l’émergence d’une culture publique alternative. Du hip-hop islamique au « jambon halal », la nouvelle manière d’être musulman en Europe passe par une stylisation islamique des modes de vie modernes, en rien contradictoire avec les valeurs culturelles européennes. Un vrai message d’espoir, fondé sur l’enquête et non sur l’idéologie.



Nilüfer Göle, sociologue, est directrice d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS, Paris). Elle est notamment l’auteure de Musulmanes et Modernes. Voile et civilisation en Turquie (La Découverte, 1993, rééd. 2003), devenu une référence, et de Interpénétrations, l’islam et l’Europe (Galaade, 2005).



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DI a vu! (Ciné, Théâtre, Expositions et quelques annonces d’évènements)



Ego Trip


Genre: Comédie

Directeur: Benoit Pelletier

Cote: G

Langue: Français

Résumé de l'intrigue


Après avoir connu le sommet, l’animateur de talkshow Marc Morin est à un tournant dans sa carrière et dans sa vie personnelle. Son émission TV, en chute libre de cotes d’écoute, risque d’être annulée. Pour le relancer, son agent lui organise, contre son gré, un séjour en Haïti, afin d’agir comme porte-parole d’une ONG québécoise qui œuvre là-bas et, par la même occasion, redorer son image.


Marc n’a pas envie d’y aller, n’en a pas le temps, n’en a pas le cœur. Mais l’aventure qu’il s’apprête à vivre changera-t-elle considérablement le sens de sa vie?


Accompagné d’une agente de communication superficielle, d’un photographe zélé et d’un chanteur amateur, Marc accomplit une tournée médiatique qui sera meublée de tous les désagréments inimaginables dans cet univers éclopé. Il découvrira mille misères ainsi que mille beautés. Mais découvrira-t-il ce qu’il veut pour la suite de son existence?



Commentaires de Michel Handfield (2015-07-24)


Marc Morin (Patrick Huard) est un animateur télé pas sympathique pour deux sous. De quoi ne plus être aimé, lui qui fut certainement un chouchou du public jadis ! Est-ce parce qu'il se sent au-dessus de ses affaires ou agit-il en chien pour protéger sa vulnérabilité? Alors, on lui fait comprendre de force qu'il doit se refaire une image s'il ne veut pas devenir un « has been » ! Le moyen : aider SOS monde. Il aurait le caractère pour brasser la cage et faire changer les choses s'il ne se mettait pas tout le monde à dos. Bref, l'idée est bonne.


Mais, c'est qu'il y a plus qu'un film dans ce film : la comédie, mais aussi la critique sociale; la caricature et la vraie situation, désespérante pour le peuple qui le prend avec une certaine ironie malgré tout ! Mais, ont-ils le choix? Bref, chacun pourra y trouver ce qu'il veut, mais aussi des longueurs, car ce film ratisse large. Le grand public risque par contre de l'aimer davantage que les critiques, si ce n'est pas en salle, ce sera en famille par un soir d'hiver devant le cinéma maison !



L’affaire SK1


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 17 no 5, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Avec Raphaël Personnaz, Nathalie Baye et Olivier Gourmet


Le film met en vedette Raphaël Personnaz dans le rôle de l’enquêteur Charlie, Nathalie Baye dans le rôle de l’avocate Frédérique Pons et Olivier Gourmet dans celui du policier Bougon. Il relate l’histoire vraie d’une série de meurtres qui s’est déroulée en 1991. Durant sept ans d’enquête, plus de 4 000 policiers ont participé à la plus grande traque jamais organisée en France.


Paris, 1991. L’histoire vraie de Franck Magne, un jeune inspecteur qui fait ses premiers pas à la Police Judiciaire, 36 quai des Orfèvres, Brigade Criminelle. Son premier dossier porte sur l’assassinat d’une jeune fille. Son enquête l’amène à étudier des dossiers similaires qu’il est le seul à connecter ensemble. Il est vite confronté à la réalité du travail d’enquêteur : le manque de moyens, la bureaucratie. Pendant 8 ans, obsédé par cette enquête, il traquera ce tueur en série auquel personne ne croit.


Frédéric Tellier signe le scénario avec David Oelhoffen. Le côté technique a été appuyé par Patricia Tourancheau, journaliste à Libération, qui a assisté l’ensemble du procès il y a 20 ans. Ce premier long-métrage de Tellier se base sur le vécu réel des personnages principaux qui eux aussi ont eu à contribuer au développement du projet.


L’affaire SK1 est distribué par AZ Films et prendra l’affiche au Québec le 19 juin 2015.


www.youtube.com/watch?v=WR-qmom7D6k


Commentaires de Michel Handfield (2015-06-19)


On entre dans ce film en 2001, par le procès. Mais rapidement on revient à l'enquête. On recule alors en 1991, quand le petit nouveau, Franck Magne, entre dans la crim ! (1) On tombe alors dans un film à deux « tracks » qui met en parallèle comment la défense travaille et comment l'enquête fut conduite, le tout attaché par le procès.


Fort intéressant comme film, car on y voit les méthodes de la police, parfois de l'autre côté de la légalité, mais aussi la minimisation de la responsabilité personnelle de la part de la défense : les faits sont souvent des conséquences dues à l'enfance dit l'avocate. Une façon de déresponsabiliser le criminel dans le monde des droits et libertés modernes. Mais, les responsabilités, elles sont où? L'Homme nait bon, la société le corrompt, et il n'a jamais fait de choix par lui même! Là-dessus, le marquis de Sade nous a montré que l'Homme pouvait faire ses choix, même les pires, par lui-même. On a eu tort de l'oublier.


SK 1 vient de « Serial killer 1 » qui fut le nom donné à son empreinte génétique. Mais, la loi n'autorisait pas son utilisation à l'époque. Elle fut depuis changée en France.


Un film à voir pour les étudiants en technique policière, droit, criminologie, travail social, psychologie, sociologie et leurs déclinaisons techniques au cégep.


Note


1. Police criminelle !



ANTOINE ET MARIE


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 17 no 5, Textes ciné et culture (reprise du Vol. 16 no 10, Textes ciné et culture/FNC 2014) : www.societascriticus.com


Jimmy Larouche, 2014, Québec/Canada, 85 min, V.O. Française, S.T. anglais


Marie travaille chez un concessionnaire d’autos. Elle habite depuis 3 ans avec son amoureux. Parfois, elle aime aller prendre un verre, après le boulot, avec ses collègues qui sont presque exclusivement des hommes. Lors de ces 5 à 7 improvisés, Marie n’hésite pas à se mettre en valeur pour attirer les regards. Elle se laisse tenter par le jeu de la séduction sans pour autant finir la soirée au lit, loin de son conjoint. Après une soirée bien arrosée, Marie se réveille à l’aube sans se souvenir de la veille. Trou noir total. Elle reprend sa routine et constate quelques semaines plus tard qu’elle est enceinte. Son existence, jusque-là paisible, bascule alors que le doute et les remords s’immiscent dans son esprit. Après le succès de son premier long métrage, La cicatrice, Jimmy Larouche propose cette fois une réflexion sur un thème délicat et peu abordé au cinéma: la drogue du viol introduite dans des consommations par des clients dans les bars. Manoeuvrant habilement avec la lourdeur des silences, le réalisateur, qui se fait un devoir de tourner ses films à Alma, sa ville natale, construit une tension dramatique vive autour d’une femme ébranlée qui cherche en vain le responsable de sa descente aux enfers. – Stéphane Defoy


PREMIÈRE MONDIALE


Commentaires de Michel Handfield (2014-11-02)


Alma, quand je vois un bout de gazon, puis la forêt, pour moi, qui suis de Montréal, c'est la campagne! Comme ça se passe aussi en partie dans un garage, je pense à « Le vendeur » de Sébastien Pilote. Mais, là s'arrête la comparaison.


Comme on entre rapidement dans le « thriller » psychologique, avec tous ces éléments que sont une femme dans un milieu d'hommes (garage); les difficultés de couples plus visibles chez certains que chez d'autres, mais qui n'en sont pas moins profondes; la taquinerie ou le flirt, car la ligne est parfois subtile entre les deux; leur vie cachée, comme d'aller voir de la porno sur l'Internet; la sensibilité face aux animaux; les difficultés économiques, l'usine du coin étant en grève; et tout le reste de la vie tout court et dans la communauté, que dire pour ne pas vendre le punch, car même si on oublie, on peut chercher ce qui nous est arrivé.


Pendant ce temps, le tout nous donne le portrait d'une région et des problèmes associés à la vie dans une petite communauté, où tout le monde se connait et où l'économie dépend d'un seul gros employeur. Qand je dis qu'il y a des liens avec « Le vendeur », même si ce n'est pas du tout le même genre de film ni le même sujet, c'est que la trame de fond se ressemble : une région aux prises avec une grève chez le principal employeur de la place même si on n'insiste pas trop là-dessus. Mais, c'est là. Bref, à voir, car je ne veux pas trop en dire vu l'intrigue principale : qui a fait quoi?



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Les Festivals!


On aime couvrir les festivals, car c'est plonger dans un bain jusqu'à plus soif ou, autre manière de le dire, un ressourcement. Cependant, on en sort avec beaucoup de notes et d'informations qu'il faut traiter par la suite, mais sans le temps suffisant de le faire, car le reste n'arrête pas pour autant, surtout que l'on fait dans l'analyse, parfois longue. Tout dépend du sujet naturellement, mais c'est tout de même assez fréquent. En conséquence, nous mettons toujours ces notes sur la glace pour les faire à temps perdu. Nous allons maintenant essayer de les traiter de façon plus rapide, plus courte, mais avec des hyperliens lorsque possible pour références.


Michel Handfield, éditeur-rédacteur!



Festival du film italien contemporain (FFIC)/vu à la Cinémathèque québécoise


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 17 no 5, Textes ciné et culture/FFIC : www.societascriticus.com


Présentation de Michel Handfield (2015-06-22)



D'abord, je me dois de signaler que j'y ai été à titre de membre de la Cinémathèque québécoise et que je n'ai pas pris de notes. J'ai par contre décidé de mettre quelques mots sur certains films, car c'était plus fort que moi. Mais, c'est court pour une fois ! Je me suis par contre repris sur ma présentation. Chassez le naturel, il revient au galop!



À ce qui fut dit lors de la présentation de ce festival à la Cinémathèque, il semble que ce soit une première que la plupart des films aient été sous-titrés en français. Il faut dire que ce Festival part de Toronto et qu'il fut tiré vers le Québec par l'Institut Italien de Culture de Montréal ! (1) Pour ma part, je n'en ai vu qu'un seul de sous-titré en anglais (La Sedia della felicità), tous les autres ayant été projetés avec sous-titres en français. C'est donc bien.


Mais, que cela soit à souligner me surprend, le français étant pourtant une langue beaucoup plus près de l'italien que ne peut l'être l'anglais. Géographiquement parlant, l'Italie et la France partagent d'ailleurs des frontières communes; pas l'Angleterre et l'Italie. Et, que dire de l'Histoire ! (2) D'ailleurs, quand je vois le nom Gervasi je pense immédiatement au nom français de Gervais, celui de ma grand-mère. Il y a certainement plus de lien entre Gervasi et Gervais qu'avec Smith, c'est évident !


Au cinéma aussi il y avait des liens franco-italiens autrefois, du moins dans le cinéma populaire. Qui, d'un certain âge, ne se rappelle pas de la série don Camillo, coproduction italo-française qui fut un énorme succès dans les années 1950 et 60 ! (3) Si souvent en reprise à la télé par la suite, que plusieurs générations l'ont certainement vu au moins une fois dans leur vie ! D'ailleurs, ces films sont même ressortis en DVD il y a quelques années.


Que de sous-titrer en français des films italiens devienne un évènement à souligner, ça montre comment l'anglais est en train de faire oublier les autres langues, au point que dans certains pays des langues nationales peuvent être menacée au point de n'être plus qu'une particularité folklorique et touristique aujourd'hui, les vraies affaires se passant en anglais. Si cela ouvre des portes, car exportable partout diront certains, cela en ferme aussi, car pourquoi soutenir une cinématographie nationale quand toutes les cultures s'alignent sur le modèle états-unien? (4) Puis, est-ce que ça ouvre vraiment les portes du marché États-uniens? Pas sûr, car ils sont plutôt réfractaires aux films venus d'ailleurs. Ils préfèrent acheter les droits et en faire un « remake » à leur image, c'est-à-dire Hollywoodien, plutôt que de voir une version originale traduite ou sous-titrée.


Un autre effet est aussi à considérer, plus pervers celui-là encore : si tous les cinémas nationaux visent d'abord le marché nord-américain, à quoi bon allez voir un film national formaté pour le marché des États-Unis si, pour le même prix, on a accès à un « blockbuster » Hollywoodien et qu'en plus ils ont poussé l'attention jusqu'à le traduire dans la langue locale? Aussi bien tuer immédiatement les cinématographies nationales si le marché n'est pas assez grand pour en soutenir la production. Seuls des pays comme la Chine et l'Inde, avec plus d'un milliard de populations, s'en tireront !


En fait, si l'on veut protéger une cinématographie locale/nationale diversifiée et la voir se développer, il faut lui être sensible et non pas chercher à séduire les États-Unis d'abord. Sinon, si on considère que le seul modèle viable est celui d'Hollywood et le seul public qui compte est celui des Anglo-saxons d'Amérique du Nord, aussi bien abandonner toutes idées de cinématographies nationales et d'auteur sauf si on la considère comme une école pour envoyer nos meilleurs prospects à Hollywood ! Les autres, après deux ou trois essais, iront faire autre chose. C'est peut être une façon de voir les choses si on considère le cinéma comme un produit au même titre que la pizza ou une boisson gazeuse, mais si on le considère comme parlant d'une société et comme un élément culturel qui nous est propre et nous définit, ce qui n'empêche pas qu'il puisse obtenir une certaine universalité parfois, il atteint alors une certaine valeur qui lui est intrinsèque peut importe son succès commercial. C'est d'ailleurs pour cela que s'il y a des films grands publics, il y a aussi des films de festivals et de répertoires, qui n'intéressent parfois qu'un public très restreint. C'est comme une Fiat et une F-1. Ce n'est pas la même chose, mais les deux sont nécessaires. On ne penserait pas abandonner la F-1 parce qu'il s'en vend moins que des Fiats ! C'est pareil pour le cinéma.


Bref, si l'Italie veut se refaire une industrie cinématographique, il lui faudra regarder d'où elle vient avant de penser jouer sur le terrain d'Hollywood, car elle ne pourra pas y gagner. D'avoir recommencé à regarder le français pour ce festival, c'est un premier pas dans la bonne direction, car, culturellement parlant, il y a beaucoup plus en commun entre l'Italie et la France et le Québec qu'avec les États-Unis par exemple. Puis, vaut mieux prendre des forces avant de s'attaquer au marché nord-américain et risquer d'y perdre plus qu'on n'y gagne, car ce n'est pas un marché facile à percer, les États-Unis étant d'abord tournés sur eux-mêmes.


Notes


1. « L'Institut Italien de Culture de Montréal est heureux de présenter la troisième édition québécoise du Festival Italien du Film contemporain - ICFF 2015 auprès du Cinéma Cartier à Québec: un événement cinématographique né de la collaboration entre l'Institut Italien de Culture de Montréal, le Italian Contemporany Film Festival de Toronto, la Cinémathèque Québécoise de Montréal et le Cinema Guzzo. »

Source : www.iicmontreal.esteri.it/IIC_Montreal/webform/SchedaEvento.aspx?id=568&citta=Montreal


2.Voir :


https://fr.wikipedia.org/wiki/France


https://fr.wikipedia.org/wiki/Italie


3. https://fr.wikipedia.org/wiki/Don_Camillo


4. En effet, on ne parle certainement pas du modèle britannique ici, mais bien du modèle hollywoodien et de l'anglais états-uniens.


Hyperliens


Festival du film italien contemporain: http://icff.ca/


Cinémathèque québécoise : http://www.cinematheque.qc.ca/


Institut Italien de Culture de Montréal : www.iicmontreal.esteri.it/



2015 06 11



D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 17 no 5, Textes ciné et culture/FFIC : www.societascriticus.com



Soberano Papeleo


Réalisation : Lala Severi [It., 2014, 3 min, num.]


Commentaires de Michel Handfield (2015-06-22)


Le bureaucrate qui estampille des papiers, mais qui ne sait finalement pas à quoi ils servent sauf s’empiler et justifier un système bureaucratique. Ils peuvent tous partir au vent, personne ne le saurait sauf le bureaucrate! Un film sur l'inutilité parfois de certaines fonctions… qui servent à perdre sa vie à la gagner. Bon petit film qui en dit long en 3 minutes.




Fino a qui tutto bene


Réalisation : Roan Johnson [It., 2014, 80 min, DCP, VOSTF] avec Silvia D'Amico, Paolo Cioni, Alessio Vassallo


Ce sont les derniers jours de colocation de cinq étudiants qui ont vécu ensemble à Pise. Cioni, jeune paumé, rentrera chez ses parents; Ilaria, aux prises avec une grossesse inattendue, retournera dans sa région d’origine; Vincenzo, diplômé en vulcanologie, déménagera en Islande où il devient professeur associé; sa petite amie, Francesca, reste en Italie dans l’espoir de démarrer une carrière artistique avec Andrea, frustré par l’absence d’opportunités et par la séparation de sa copine. Enfin, il y a Michele, ancien ami et colocataire mort dans un accident qui ressemble à un suicide, indéchiffrable aux yeux de ses amis. Devant un futur impossible à prévoir à cause de la crise, que devraient-ils faire ces jeunes? Surtout ne pas baisser les bras! (ICFF)


www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=XDnG_Y8Y3_A


Commentaires de Michel Handfield (2015-06-22)


« L'auberge espagnole » reprise à l'italienne, donc avec plus de cris, de larmes, de rire… bref, comme un opéra à l'italienne! Moment de plaisirs pour faire la tabula rasa !



2015 06 12


Perez


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 17 no 5, Textes ciné et culture/FFIC : www.societascriticus.com


Réalisation : Edoardo De Angelis [It., 2014, 94 min, num., VOSTF] avec Marco D'Amore, Luca Zingaretti, Edoardo De Angelis


Demetrio Perez, incorruptible avocat de Naples, est un criminaliste de renom, peut-être l’un des meilleurs de son temps, qui défend les plus faibles toujours dans le respect des règles. Cependant, après que sa fille Tea tombe en amour avec Francesco Corvino, jeune membre d’une famille criminelle appartenant à la Camorra, les choses commencent à aller mal. En effet, Perez décide de défendre Luca Buglione, le chef d’un clan rival de la famille Corvino, concluant un accord avec lui: si l’avocat avait récupéré pour Buglione un lot de diamants de contrebande, le chef mafieux repenti aurait témoigné contre Francesco. Ainsi, Perez se rend vite compte qu’il doit prendre le contrôle de la situation, tout en franchissant la limite entre légalité et vie criminelle, afin de protéger sa famille en danger. (ICFF)


www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=K5pwAnKTHTQ


Commentaires de Michel Handfield (2015-06-22)


Quand la mafia est insérée partout, que ce soit dans les affaires, la charité et la politique; que tous vivent ensemble à l'école, l'université, au travail, dans la rue ou dans le voisinage; comment ne pas, tôt ou tard, y être mêlée à moins de toujours rester à l'écart du système, car la mafia fait alors partie de la communauté. Perez en vient là lui aussi et le comprend.



2015 06 17


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 17 no 5, Textes ciné et culture/FFIC : www.societascriticus.com


Papà


Réalisation : Giuseppe Capotondi [It., 2014, 4 min, num., SD]


Commentaires de Michel Handfield (2015-06-22)


Touchant, comme l'est la relation de Salvatore avec son père dans La Mossa del pinguino qui suivait ce court métrage. Ce n'est pas par hasard qu'ils ont été programmés ensemble.



La Mossa del pinguino


Réalisation : Claudio Amendola [It., 2013, 94 min, num., VOSTF] avec Michele Alberico, Claudio Amendola


C’est le rêve olympique de quatre hommes désavantagés qui découvrent le curling par hasard et qui sont convaincus de pouvoir participer aux Jeux olympiques d’hiver de 2006 à Turin. Dans le cadre de cet évènement sportif, l’Italie, en tant que pays hôte, aura le droit de bénéficier d’une équipe déjà qualifiée. Ainsi Bruno, Salvatore, Ottavio et Neno commencent à se préparer, mais ils sont toujours maladroits : ils s’ingénient à planifier des séances d’entrainement absurdes; ils ne respectent pas les règles du jeu; ils provoquent les adversaires. Après plusieurs péripéties, les quatre amis deviennent champions d’Italie, obtenant le droit à participer aux Jeux olympiques. Cependant, ils comprennent que, pour accomplir leur mission, ils doivent essayer de devenir des hommes meilleurs. (ICFF)


www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=tMhhpoUMUs0


Commentaires de Michel Handfield (2015-06-22)


Un moment de pur plaisir et de rire. Parfois, il faut accepter sa différence et enfin aller au bout de son rêve, pas pour gagner, mais pour dire je l'ai fait! Bruno pourra enfin le dire, mais changera-t-il pour autant?



2015 06 19


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 17 no 5, Textes ciné et culture/FFIC : www.societascriticus.com


La Sedia della felicità


Réalisation : Carlo Mazzacurati [It., 2013, 94 min, num., VOSTA] avec Valerio Mastandrea, Isabella Ragonese, Giuseppe Battiston


Bruna est une esthéticienne qui a du mal à s’en sortir et elle vient juste d’être laissée par son copain. Un détenu, son client de pédicure en prison, lui confesse sur son lit de mort que la mère d’un bandit célèbre a caché un trésor de bijoux dans l’une des chaises de son salon. Dino, le tatoueur de la vitrine à côté, se retrouve coincé dans cette affaire, et les deux tombent amoureux pendant la recherche de ce précieux trésor caché. Ils rencontrent les menaces d’un prêtre, le Père Weiner, mais bien que rivaux d’abord, les trois deviennent bientôt alliés en une aventure incroyable qui les emmène entre les profondeurs de la lagune et les sommets enneigés, où ils trouvent ensemble la vraie richesse. (ICFF, 2015)


www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=tX9fuibjkuE


Commentaires de Michel Handfield (2015-06-22)


Comédie déjantée comme si on était dans un théâtre d'été ou un Feydeau ! On rit de bon coeur même si ça ne tient pas toujours la route. Mais, au Québec, l'humour absurde a sa place.



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D.I. Musique!


Mes moments marquants du Festival international de jazz de Montréal

(sélection de quelques clichés que j'ai mis sur Facebook en direct)



26 juin 2015, 19 h


Whisky Legs @ festival de jazz de Montréal. J'M le blues!















Whisky Legs... new, mais dans la tradition blues rock! Heavy blues!





Comme si elle chantait juste pour moi…





Hyperlien : www.whiskylegs.com


26 juin 2015, 21h10 Dana Fuchs is here! Voix puissante.




















And the blues light came down on us... thanks to Dana Fuchs. Une voix parfois à la Janis. Celle-là je la mets pour le plaisir de photo: Dana Fuchs, 2015 06 26 21h30. Photo prise au cellulaire en extérieur, festival de jazz de Montréal.















Hyperlien: http://danafuchs.com/



2015 06 27



The Wanton Bishop (Liban): un blues qui puise dans le blues populaire! Avec la mondialisation de la musique, qui a commencé avec les premiers enregistrements, ont peut-être Libanais et avoir des influences américaines comme on peut être québécois et avoir des influences britanniques. Non? Les Beatles n'ont pas influencé notre musique vous croyez!?







Mandoline électrique? The Wanton Bishop (Liban)! Y tirent, de la musique, j'entends, ces bluesmans libanais!






N.B. « y tirent » est une expression québécoise pour dire qu'ils sont bons, qu'ils font sortir des notes de leurs d'instruments…





Hyperlien: http://thewantonbishops.com/




2015 06 29



Guy Bélanger dans un blues plaintif, ce soir au Festival de jazz de Montréal







Rumeur: une suite à Gaz Bar Blues parce que Guy Bélanger voudrait en composer la musique! Guy bluesait un scénario pour Louis avant de jouer une de ses pièces du film. Remarquez que ce serait intéressant de voir ces frères de Gaz Bar Blues... aujourd'hui. Film à voir d'ailleurs. Pour des infos sur ce film : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Gaz_Bar_Blues

http://cinemaquebecois.telequebec.tv/#/Films/206/Clips/978/Default.aspx


Hyperlien: http://www.guybelangermusic.com/



Quartier chinois de nuit (entre palais des congrès et complexe Guy-Favreay).







2015 07 03


Dawn Tyler Watson & Ben Racine Band ce soir à la scène blues du festival de jazz de Montréal








Le saxo était bien caché par une boite de son, mais... un petit « move » et, hop, dans l'objectif!





Avec l'arrivée de Dawn Tyler Watson , ça a pris une autre dynamite; pardon, dynamique!


On est dans le blues d'un bar de Chicago, Nouvelle-Orléan ou N-Y? Non, Montréal, dehors, à un jet de pierre de la main; à côté de la maison symphonique! Belle place pour se rappeler la belle époque de Griffintown et des beaux jours des clubs de la main! Écouter du blues, c'est plonger dans l'histoire... car elle est aussi culturelle. Celle-là, juste pour le plaisir de la photo. Dawn Tyler Watson & Ben Racine Band






Dawn Tyler Watson a invité une jeune chanteuse talentueuse, Angelique Francis

à venir chanter avec elle. De la voix…


Hyperliens :


www.dawntylerwatson.com/

www.benracineband.com/fr/

http://angeliquefrancis.net/artist-bio



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