Societas Criticus, Revue de critique sociale et politique

On n'est pas vache…on est critique!


D.I. revue d’actualité et de culture

Où la culture nous émeut!


Regard sur le Monde d'une perspective montréalaise!

On est sceptique, cynique, ironique et documenté!


Revues en ligne, version archive pour bibliothèques

Vol. 18 3, du 2016-03-17 au 2016-04-18.


Depuis 1999!













www.societascriticus.com

Cette revue est éditée à compte d'auteurs.


societascriticus@yahoo.ca

C.P. 73580

Succ. Parc octogonal

Montréal H2A 3P9


Le Noyau!


Michel Handfield, M.Sc. Sociologie (U de M), cofondateur et éditeur;

Gaétan Chênevert, M.Sc. (U de Sherbrooke), cofondateur et pensif de service;

Luc Chaput, diplômé de l'Institut d'Études Politiques de Paris, recherche et support documentaire.

Sylvie Dupont, lectrice et correctrice d'épreuves.


ISSN : 1701-7696


Soumission de texte: societascriticus@yahoo.ca. Si votre texte est en pièce jointe, le sauvegarder sans les notes automatiques.


Note de la rédaction



Nous avons placé notre correcteur à « graphie rectifiée » de façon à promouvoir la nouvelle orthographe: www.orthographe-recommandee.info/. Il est presque sûr que certaines citations et références sont modifiées en fonction de l’orthographe révisée sans que nous nous en rendions compte vu certains automatismes parfois, comme de corriger tous les mots identiques! Ce n'est pas un sacrilège que de relire les classiques du français en français moderne. On n'y comprendrait parfois peu si on les avait laissés dans la langue du XVIe siècle par exemple. L'important est de ne pas trafiquer les idées ou le sens des citations, ce que n'implique généralement pas la révision ou le rafraichissement orthographique de notre point de vue.


Les paragraphes sont justifiés pour favoriser la compatibilité des différents formats que nous offrons aux bibliothèques (collection.nlc-bnc.ca/100/201/300/societas_criticus; collections.banq.qc.ca/ark:/52327/61248) avec différents appareils. Ceci favorise aussi la consultation du site sur portables.


« Work in progress » et longueur des numéros (2013-06-18)


Comme il y a un délai entre la mise en ligne et la production du pour bibliothèques, il se peut que quelques fautes d’orthographe, de ponctuation ou de graphie aient été corrigées, mais le texte n’est pas changé à quelques virgules près! On a beau lire un texte plus d'une fois, quand on vient de l’écrire on ne voit pas toujours certaines coquilles. On peut cependant les voir en préparant ce n°.


La longueur des varie en fonction des textes que nous voulons regrouper, par exemple pour un festival de films. Si nous visons les 30 pages pour des raisons de lecture, notamment sur téléphone intelligent, certains peuvent en avoir plus ou moins pour des raisons techniques, comme de le terminer avant le début d'un festival ou de regrouper tous les textes sur un même sujet. Renseignements pris, la question de la taille à respecter pour envoyer un aux bibliothèques est beaucoup plus grande qu'avant. Cette limitation ne se pose donc plus pour nous.



Index


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique

Éditos


- Les circuits de l'argent


- Éditos spéciaux : nos brèves à saveur économique et politique de Facebook du 2 au 17 avril 2016 (en version corrigée et, parfois, augmentée) (avec index des textes)


- « Panama papers » : les leçons d'Un paradis pour tous, un film de Robert Morin


Les meilleures lignes de Societas Criticus en direct


- Nos brèves Facebook du 17 et 18 avril 2016 (en version corrigée et, parfois, augmentée) (avec index des textes)


- Nos brèves de Facebook du 3 au 16 avril au 2016 (en version corrigée et, parfois, augmentée) (avec index des textes)


- Nos brèves de Facebook du 18 mars au 1er avril 2016 (en version corrigée et, parfois, augmentée) (avec index des textes)


- Nos brèves de Facebook du 14 et 15 mars 2016 (en version corrigée et, parfois, augmentée) (Avec index des textes)


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d’actualité et de culture


Avis


DI a vu! - ciné, théâtre, expositions et quelques annonces d’évènements (avec index)


- LE LIVRE DE LA JUNGLE

- PLYWOOD un show sur le rough (Mime/Théâtre)

- « Panama papers » : les leçons d'Un paradis pour tous, un film de Robert Morin

- Love U Lovercraft (théâtre)

- LE RANG DU LION

- La démarquise (Danse)



Societas Criticus, revue de critique sociale et politique


Index


Nos éditos !


Les circuits de l'argent


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 18 no 3, Éditos : www.societascriticus.com


Michel Handfield (2016-04-18)


Suite à mon commentaire d'hier, « Refuser l'austérité, c'est la première partie de l'équation ! », j'ai choisi d'expliquer la circulation de l'argent, car on a tous des solutions simples, moi inclus, quand on parle comme ça suite à une nouvelle économique qui nous déplait. Elles font même consensus et partie du sens commun au point qu'on les retrouve dans des revendications politique et syndicale : taxons les entreprises, taxons les banques, taxons les riches. Mais, ce n'est pas si simple que ça.


Tout citoyen trouve qu'il paie trop d'impôt comparé aux entreprises ou aux banques par exemple. Mais, il faut comprendre les circuits de l'argent. C'est comme de l'eau peut-on dire.


Il faut qu'elle circule pour créer de la valeur. Naturellement, certains la thésaurisent ou spéculent. Prenons l'exemple de l'eau. Hydro-Québec accumule de l'eau derrière un barrage l'été en vue de faire de l'électricité au moment opportun où ce sera le plus rentable de la vendre sous forme d'hydroélectricité, soit l'hiver. Mais, si l'hiver est doux, ils n'atteindront pas leurs objectifs. C'est la même chose pour la spéculation, ce n'est pas toujours payant même si la mémoire collective ne retient que les bons coups et oublie les autres.


Quant aux spéculateurs, s'il y a des privés, il y en a aussi des collectifs, voir des gouvernementaux, comme les fonds de retraites des municipalités et des gouvernements ou la Caisse de dépôt du Québec par exemple. Et, dans les privés, s'il y a quelques riches individus, il y a beaucoup plus d'argent public des banques, assurances, fonds commun de placement et fonds de retraite d'entreprises et de syndicats qui, finalement, rapportent à tout un chacun d'entre nous même si on les cible comme étant des privés. Ces privés, ce sont souvent « nous » de façon collective, chacun avec notre petite épargne qui fait un pactole collectif, et non quelques riches individus que l'on se plait toujours à nommer.


Alors, quand on demande de taxer les profits des entreprises lorsqu'on voit des cas d'évasions fiscales – et j'en suis moi aussi sur le coup – on oublie qu'une large part de cet argent nous revient par nos RÉER, fonds de pensions, Caisse de dépôt, etc. Ainsi, les taxer, c'est aussi taxer nos entrées futures que sont les fonds de pension privés et publics. Est-on prêt à voir nos fonds d'épargnes et nos pensions diminuer parce qu'on taxe la spéculation qui leur rapporte aujourd'hui? Voilà la question. D'ailleurs, quand la Caisse de dépôt voit ses rendements spéculatifs être inférieurs aux prévisions on le lui reproche. Pourtant, on devrait plutôt applaudir puisqu'on se dit contre la spéculation. Mais, on est contre seulement si l'on croit qu'elle ne nous touche pas. La même chose est probablement vraie des paradis fiscaux. Il faudrait savoir si nos fonds de pension en bénéficient et de combien ça pourrait réduire nos pensions si on les taxe. Sommes-nous prêts à voir nos pensions réduites de 3, 4 ou 5% si on abolit les paradis fiscaux? Ça, c'est la vraie question.


C'est que l'argent ne pousse pas dans les arbres, mais rapporte en circulant. Et là, c'est un jeu. Parfois on y gagne, parfois on y perd. La bourse en témoigne. Mais, je ne suis pas sûr que c'est bien compris de tous. L'argent reçu, ne serait-ce que par le Régime des rentes du Québec, n'aura pas poussée dans les arbres, mais viendra d'investissements dans des entreprises et des banques et aura peut-être même transitée par des paradis fiscaux le temps d'attendre une opportunité en or. C'est ça le circuit de l'argent. Et on en profite tous, même si on n'en est pas conscient. On paie aussi pour cela des fois, c’est vrai. Mais, c'est le jeu de la finance. On n'est pas vraiment libre de s'en retirer quoiqu'on en pense. Alors, on peut toujours pousser un coup de gueule si ça soulage.


Serait beaucoup plus efficace la Taxe Tobin (1) qui s'appliquerait à tous les transferts électroniques d'argent (2) et une meilleure gradation de l'impôt individuel accompagné de meilleurs services de l'État qui le fait, car il est facile pour une entreprise ou un riche de déménager ailleurs, si ce n'est que ça, pour éviter une taxation locale, provinciale ou nationale qui n'est pas accompagnée d'une amélioration visible de services : désengorgement des hôpitaux; amélioration de l'éducation, du préscolaire à l'université gratuite (3); soutiens de la culture; transport urbain et interurbain efficace; etc.


Vouloir trouver et colmater une fuite d'argent est encore plus difficile que de vouloir colmater une fuite d'eau. C'est tout dire. Mais, ce n'est pas une raison pour ne pas s'y attaquer, surtout si on s'attaque aux criminels et aux dirigeants politiques qui utilisent ces paradis pour détourner l'argent de leur État à leurs fins personnelles. Au contraire, c'est un beau défi. Mais, il faut distinguer cela de ce qui est fait légalement et en toute transparence, déclarée et légitime, de ce qui ne l'est pas et constitue une fraude véritable.


Notes


1. Sur la Taxe Tobin, un aperçu de ce que l'on trouve sur l'internet :


- https://fr.wikipedia.org/wiki/Taxe_Tobin

- www.toupie.org/Dictionnaire/Taxe_tobin.htm

- http://www.quebec.attac.org/?la-taxe-tobin

- www.glossaire-international.com/pages/tous-les-termes/taxe-tobin.html


2. Pourrait-elle même se faire au plan international? Voilà ma question, car des pays pourraient toujours se refuser de l'appliquer sur leur territoire. Et, en passant par là, on perdrait la trace d'une partie des transactions. Pour le faire réellement il faudrait au moins une instance internationale, comme le Fonds Monétaire International, pour s'en occuper à défaut d'une gouvernance supranationale.


3. Si l'université n'est pas gratuite pour tous, les frais pourraient être réduits jusqu'à la gratuité en fonction d'une combinaison des revenus des parents et de l'étudiant au 1er cycle. Les frais pourraient être moindres au 2e cycle et peut-être gratuits au 3e cycle, car former des chercheurs de haut niveau rapportera nécessairement à l'État.



Éditos spéciaux : nos brèves à saveur économique et politique de Facebook du 2 au 17 avril 2016 (en version corrigée et, parfois, augmentée) (avec index des textes)


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 18 no 3, Éditos : www.societascriticus.com


Michel Handfield (2016-04-18)


Refuser l'austérité, c'est la première partie de l'équation   !

Promesse d'emplois et de baisse d'impôt : le non-sens

Le paradoxe politique

CAQ, CAQ, PloQ !

Paradis fiscal ! Deux réflexions sur le sujet

Un registre? Qu'on en comble les lacunes

Coup de marteau !

Le libre marché une protection de nos libertés et démocraties?!

Le robot à la place de l'humain !



Refuser l'austérité, c'est la première partie de l'équation  ! (Michel Handfield, Facebook, 2016-04-17)



Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 18 no 3, Éditos : www.societascriticus.com


Je viens de croiser une manif, coin Saint-Laurent et Faillon. Tout à fait d'accord, mais, comme je l'ai fait remarquer à celui qui portait cette pancarte : il faut aussi l'autre : « Augmentons les taxes pour se donner les services », dont sur le pétrole pour le transport en commun. Et, quand je dis « Augmentons les taxes », c'est aussi sur les profits des entreprises, ce qui veut dire une réduction des rendements des banques, fonds communs de placement et fonds de pension, donc probablement une réduction de quelques points de pourcentage des pensions.


C'est aussi une révision des échelles d'imposition et la création de quelques échelons de plus s'il le faut. On est prêt pour les autres, mais l'est-on pour soi? Voilà la question.



Je suis bien prêt à payer pour ceux qui ont des enfants même si je n’en ai pas, mais inversement ne demandez pas de couper dans le Bixi ou la culture pointue parce qu' elle ne vous concerne pas. On se donne des services collectifs ou on ne s'en donne pas. C'est là le Contrat social comme l'a écrit Rousseau.





J'ai appris plus tard que c'était « la manifestation de casseroles pour les CPE organisée par l'Assemblée citoyenne de mobilisation pour les CPE le dimanche 17 avril à 10 h. » Le départ s'effectuait au parc Jarry, face au gym où je vais.









Promesse d'emplois et de baisse d'impôt : le non-sens (Michel Handfield, Facebook, 2016-04-09)


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 18 no 3, Éditos : www.societascriticus.com



Ce que les politiciens ne disent pas quand ils promettent des emplois, c'est qu'ils espèrent que le privé va les créer. Car le seul endroit où le Politique peut créer des emplois, c'est dans la fonction publique et l'augmentation des services aux citoyens. Mais, cela a un cout. C'est alors incompatible avec les promesses de baisse d'impôt ! Et, le citoyen, qui se divertit plus qu'il ne s'instruit à la télé vote pour des baisses d'impôt et la création d'emplois... Après, il est surpris que le gouvernement n'ait pas livré la marchandise. Puis, désabusé, il grossira les rangs de ceux qui ne votent plus. Il faudrait donc revenir aux assemblées publiques et aller confronter nos politiciens sur ces questions.


C'était mon mot au sujet du texte de l'AGENCE QMI, vendredi 8 avril 2016, Le Québec fait piètre figure en matière de pertes d’emploi - La province a perdu 22 500 postes à temps plein en mars : www.journaldemontreal.com/2016/04/08/le-quebec-perd-plus-de-22-000-emplois-a-plein-en-mars



Le paradoxe politique (Michel Handfield, Facebook, 2016-04-08)


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 18 no 3, Éditos : www.societascriticus.com



Le paradoxe : comme élus ils doivent nous représenter, mais comme membre visible d'un parti politique ils doivent collecter de l'argent, donc vendre l'utilité de leur parti ou d'eux même pour de l'argent sonnant. Si ce n'est pas leur corps ou leurs idées qu'ils vendent, c'est leur utilité comme facilitateur avec la machine, qui pour un emploi, qui pour un changement de loi ou de zonage, qui pour un contrat peut-être?


C'était mon mot au sujet du texte de Jocelyne Richer, Objectif de 150 000 $ des ministres : « des peanuts », selon Rita De Santis, La Presse Canadienne (QUÉBEC)/La Presse, 8 avril 2016 : www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/201604/08/01-4969116-objectif-de-150-000-des-ministres-des-peanuts-selon-rita-de-santis.php




CAQ, CAQ, PloQ ! (Michel Handfield, Facebook, 2016-04-07)



Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 18 no 3, Éditos : www.societascriticus.com



Ce qui est le « fun » de penser, c'est que si la CAQ avait gagné, la ministre Anglade (PLQ) serait peut-être à la même place, car c'est une transfuge de ce parti. Ce n'est pas une transfuge de Québec Solidaire ! Comme le ministre Barette, qui était à la CAQ avant d'être dans le parti de Couillard. Alors, ça donne une idée de la droite, même caquiste !



Moi, j'ai toujours trouvé que la droite posait un meilleur diagnostic que la gauche, mais s'en remettait trop aux autres (le privé) pour avoir des solutions alors que la gauche aurait de bonnes solutions, mais, comme ils veulent tellement être englobants et ne faire de peine à personne, leur diagnostic est flou pour ne pas nommer de responsables. Bref, il faudrait un diagnostic de droite, bien ciblée, et une solution de gauche sans compromission, même si ça peut faire mal à quelques partenaires, comme les syndicats, car des fois la solution idéale serait ailleurs, comme vers la création de coops de travail ou d'Organismes sans buts lucratifs de services plutôt que l'éternel recours aux secteurs privé, public ou parapublic. Parfois, il faut oser pour sortir de la quadrature du cercle en quelque sorte.



C'était mon mot au sujet du texte de Sophie Côté, Malaise en ondes : La ministre Anglade ne répond pas aux questions sur SAGIR, in Le journal de Québec, mercredi, 6 avril 2016 :


www.journaldequebec.com/2016/04/06/malaise-en-ondes-la-ministre-anglade-ne-repond-pas-aux-questions-sur-sagir




Paradis fiscal ! Deux réflexions sur le sujet


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 18 no 3, Éditos : www.societascriticus.com



1. Donner aux « ti-amis » ou aux bonnes causes? (Michel Handfield, Facebook, 2016-04-07)


C'est drôle, mais être riche, je ferais peut-être de l'évasion fiscale moi aussi, même si je suis de centre gauche. Quant à donner des surprimes aux ti-amis des partis politiques dans des contrats qui n'en finissent plus de finir avec des surprimes... Par contre, je ferais des dons équivalents à des universités, la culture, groupes environnementaux, bref ces groupes qui écopent de coupes aveugles de ces mêmes gouvernants. Autrement dit je ne ferai pas de l'évitement fiscal, mais du rééquilibrage fiscal, car l'impôt ne doit pas être au service des ti-amis, mais de la collectivité. Et si le gouvernement ne fait plus la job, ça explique peut-être que le citoyen ne se sent plus concerné.


C'était mon mot au sujet du texte de Richard Martineau, L’argent? Pouah, quelle horreur !, in Le journal de Montréal, Mardi, 5 avril 2016 : www.journaldemontreal.com/2016/04/05/largent-pouah-quelle-horreur




2. Même au Canada (Michel Handfield, Facebook, 2016-04-06)



Le citoyen est taxé, mais le citoyen corporatif trouve ici... un paradis fiscal ! Voilà ce que nous apprend la presse ce matin.



Sylvain Larocque, PANAMA PAPERS : LES AVANTAGES DU CANADA, in LA PRESSE+, Édition du 6 avril 2016, section AFFAIRES, écran 2 : http://plus.lapresse.ca/screens/d0dd847b-e578-4aba-aeb9-85bd0b332d7f%7Cke~9PEBin1Sa.html




Un registre? Qu'on en comble les lacunes (Michel Handfield, Facebook, 2016-04-05)


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 18 no 3, Éditos : www.societascriticus.com



Un coup de gueule, ça fait du bien, mais la réflexion c'est mieux !


Ben voyons donc, avec le centre droit au parlement de Québec... on est loin de l'extrême gauche. Paranos de même, ça mérite vraiment un contrôle des armes. (1) C'est un « gun » chose, ce n’est pas un fusil à l'eau... Alors, si on doit enregistrer nos animaux, je ne vois pas pourquoi on ne doit pas enregistrer les armes; toutes les armes. Et s'il existe déjà un registre comme vous le dites, qu'on le prenne pour base et qu'on l'améliore si cela sauve des couts, je n'ai pas de problème avec ça. Faut se servir de sa tête. Une arme c'est comme une auto ou la cigarette : on n'est pas né avec et si ça devient nuisible pour la santé, l'environnement ou autre chose, on la règlemente. Point à la ligne.


Par contre, comme je l'ai écrit plus loin suite à certains commentaires sur mon post Facebook, j'ai évolué sur ce dossier. Oui, existe déjà une forme de registre, mais il est incomplet et non disponible aux policiers à certaines heures, car non partagés. Alors, qu'on n'en fasse pas un nouveau, je suis d'accord. Mais, qu'on prenne celui qui existe et qu'on en comble les lacunes. Voilà ma position sur le registre. Ensuite, est-ce qu'on passera encore par des firmes et des logiciels propriétaires couteux ou sera-t-on enfin capable de regarder vers du logiciel libre? Et là, ça pose toute la question de la mauvaise gestion informatique parfois. Là-dessus, je suis un peu d'accord avec les chasseurs, mais c'est une question de mauvaise gestion plus que de registre.


Note


1. Attention, si les opposants au registre identifient cette idée d'un registre sur les armes de chasse à la gauche, on ne peut dire que tous ceux qui sont contre le registre sont de droite, de centre, ni même contre la gauche sur d'autres sujets. Dans mon commentaire sur ce point, écrit fort probablement en autobus ou en métro, on pouvait croire que Guy Morin était contre la gauche à la lecture de celui-ci. En fait, je ne le sais pas.


Plusieurs personnes peuvent d'ailleurs être de droite sur certains points et de centre ou de gauche sur d'autres. Les lignes ne sont pas toujours claires là-dessus. Ce fut même mouvant dans l'histoire.


En fait, c'est que les propos sur la gauche rapportés dans le texte du Journal de Montréal ont été tenus peu après l’entrevue avec Guy Morin, sur les ondes d’Énergie, par l’animateur Mario Tremblay, qui a affirmé « que Montréal se dirige vers l’extrême gauche et que Tout le monde en parle est un très bon véhicule pour ce mouvement (…). » (la référence suit ce texte). L'amalgame pouvait alors être facile à faire si on ne lisait que mon commentaire sans lire l'article auquel il renvoyait, car sur Facebook on n'a pas toujours la place pour les longues explications et on est aussi pris dans la tirade du moment qui ne laisse pas toujours place à la nuance et facilite les raccourcis même en faisant attention. C'est d'ailleurs pour cela, lorsque je trouve ces idées partagées importantes, que je les reprends, avec du recul, sur le site de Societas Criticus en leur donnant plus de chair et les explications nécessaires. Un coup de gueule, ça fait du bien, mais la réflexion c'est mieux !


Référence :


Caroline G. Murphy, Débat houleux sur les armes à Tout le monde en parle: Guy Morin se vide le coeur, in Le journal de Montréal, 4 avril 2016 :

www.journaldemontreal.com/2016/04/04/debat-houleux-sur-les-armes-a-tout-le-monde-en-parle-guy-morin-se-vide-le-cur



Coup de marteau ! (Michel Handfield, Facebook, 2016-04-04)


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 18 no 3, Éditos : www.societascriticus.com



A-t-on du bois et des fabricants de meubles, voire des ébénistes de haut niveau, au Québec? Si, oui, un bureau de maire doit en être une vitrine. Quand on nous parle de réseau et de promotion de nos forces pour justifier les voyages à l'international, l'exemple doit venir de là et des bureaux de ministres et premier ministre. Et, pour la réponse à ma question, c'est oui. Allez voir les sites internet des écoles du meuble de la CSDM et du cégep de Victoriaville... à Montréal (sur l'avenue De-Lorimier).



Ce coup de marteau suivait la lecture de Sarah-Maude Lefebvre, La femme du maire magasine pour la Ville et pour elle, in Le Journal de Montréal, Lundi, 4 avril 2016 : www.journaldemontreal.com/2016/04/03/la-femme-du-maire-magasine-pour-la-ville-et-pour-elle



Hyperliens


École nationale du meuble et de l’ébénisterie du cégep de Victoriaville :

www.ecolenationaledumeuble.ca


École des métiers du meuble de Montréal (CSDM) : http://ecole-metiers-meuble.csdm.ca/




Le libre marché une protection de nos libertés et démocraties ?! (Michel Handfield, Facebook, 2016-04-03)


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 18 no 3, Éditos : www.societascriticus.com



Ah oui, le libre marché et la libre circulation des capitaux sont une protection de nos libertés et démocraties ! On entend souvent ce discours de la part des chambres de commerce, économistes et plusieurs gestionnaires de haut niveau. Mais, d'ainsi priver le fisc ou leur pays dans le cas de certains dictateurs, n'est-ce pas aussi priver leurs concitoyens de moyens non seulement d'améliorer leur sort (par une bonne éducation gratuite par exemple), mais parfois de survie (pensons juste à la faim dans le monde) cela au dépens de tous, car une croissance équitable sera toujours plus profitable que la croissance de quelques-uns aux dépens d'une majorité condamnée à un appauvrissement. Poussé à la limite ce déséquilibre ne pourrait conduire qu'à des conflits, soit parce que la minorité dominante usera de la force à sa disposition pour se protéger, soit que la majorité dont la survie est menacée, face à l'incapacité de survivre dans ces conditions, n'aura plus rien à perdre. Reste la religion comme moyen de contrôle ultime, promettant un ailleurs meilleur pour les souffrances d'ici. L'explication de la montée des religions avec celle de l'exploitation des peuples se trouve peut-être là.



C'était mon mot au sujet du texte de Boris Cambreleng/Agence France-Presse, PARIS, Les paradis fiscaux largement utilisés par des leaders mondiaux, in La Presse, 3 avril 2016 : www.lapresse.ca/international/201604/03/01-4967142-les-paradis-fiscaux-largement-utilises-par-des-leaders-mondiaux.php





Le robot à la place de l'humain ! (Michel Handfield, Facebook, 2016-04-02)


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 18 no 3, Éditos : www.societascriticus.com



Il va falloir repenser la redistribution de la création de la richesse. Il va falloir relire Karl Marx.


C'était mon mot au sujet de la nouvelle suivante :


Karim Benessaieh, La robotique à l'assaut du marché de l'emploi, in La Presse, 1 avril 2016 : http://techno.lapresse.ca/nouvelles/produits-electroniques/201604/01/01-4966590-la-robotique-a-lassaut-du-marche-de-lemploi.php




« Panama papers » : les leçons d'Un paradis pour tous, un film de Robert Morin


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 18 no 3, Éditos : www.societascriticus.com


La Coop Vidéo est heureuse d’annoncer la sortie du nouveau film de Robert Morin, Un Paradis pour tous, le 1er avril. Mettant en vedette Stéphane Crête (Dans une galaxie près de chez vous, Trauma), qui incarne ici, à lui seul, pas moins de 20 personnages, Un Paradis pour tous, propose de démystifier l’évasion fiscale.

Injustement démis de ses fonctions pour avoir voulu coincer un bandit à cravate, Jean-Guy Simard, expert comptable, décide de se venger en tournant un guide-vidéo dévoilant au grand jour toutes les astuces pour pratiquer l’évitement fiscal. L’amenant de Genève aux Bermudes, son exposé le confrontera au pouvoir de l’argent ainsi qu’à ses propres démons.


Long métrage de fiction, Un Paradis pour tous continue de nourrir le cinéma en marge de Robert Morin, tant par le sujet qu’il aborde que par son mode de création sans filet. Le propos du film aura d’ailleurs permis de donner vie au personnage de Buster Simard, comptable expert en évasion fiscale, à travers une campagne promotionnelle adressée aux contribuables sur les réseaux sociaux et dans les rues.

Lauréat du prix Albert-Tessier 2013, Robert Morin a, en 38 ans de carrière, réalisé près d’une trentaine d’œuvres. Après, entre autres, Requiem pour un beau sans-cœur; Yes sir! Madame…; Le Nèg'; Papa à la chasse aux lagopèdes; Journal d'un coopérant; Les Quatre Soldats; 3 histoires d'Indiens, le réalisateur sort avec Un Paradis pour tous son 16e long métrage, tout en travaillant déjà sur son prochain projet (Problème d'infiltration).

À propos de la COOP Vidéo


La Coop, c'est 40 ans de cinéma qui aura marqué l'imaginaire de plus d'une génération et dont les œuvres ont été réalisées par des cinéastes aux signatures aussi franches que diversifiées. On pense, en plus des inclassables de Robert Morin, au mémorable Gaz Bar Blues de Louis Bélanger; au magnifique Mariages de Catherine Martin; à l'émouvant Délivrez-moi de Denis Chouinard; au saisissant Over My Dead Body de Brigitte Poupart ainsi qu'au très beau Camion de Rafaël Ouellet, pour ne citer que ceux-là. En tout, au-delà d'une cinquantaine de films qui ont remporté plus de 80 prix et une douzaine de mentions spéciales, ici comme à l'étranger.


Bande-annonce : https://vimeo.com/156609262

Facebook: https://www.facebook.com/unparadispourtousfilm/

Site Web: http://unparadispourtous.com

Commentaires Michel Handfield (2016-04-06)


« Certains fonctionnaires croyaient que l'ARC [l'Agence du revenu du Canada] aurait dû lancer une enquête criminelle sur le stratagème de KPMG. La décision d'offrir cette amnistie serait venue de la haute direction de l'Agence, selon nos sources. » (1)


Cela pourrait être tiré du film, mais est plutôt tiré d'une nouvelle du 8 mars 2016. Et, au moment où je terminais ce texte, est sortie l'affaire des « Panama papers » sur laquelle vous trouverez des références suite aux notes du texte. Alors, j'ai tout remis sur le métier.



Le fisc assure la redistribution des ressources dit-on. Mais...


Ce film porte d'abord sur ce gros « Mais » qui prend toute la place au centre fiscal où travaillait Jean-Guy Simard, expert comptable au fisc, avant d'être tassé pour insubordination, car il voulait tout faire pour coincer un bandit à cravate !


Mais, même si l'on dit qu'il n'y a que deux choses devant lesquelles tous sont égaux, la mort et l'impôt, disons qu'il y a une part de mythe pour l'impôt. Certains ont les moyens de l'esquiver, car on ne prélève pas pareillement pour tous. Le « Bigshot » qui a les moyens de faire de l'évasion fiscale peut le faire; légalement à part ça !


Celui après qui était notre ancien fonctionnaire, que l'on suit à partir du moment où il a vendu sa maison pour nous montrer le chemin de l'évasion fiscale, en était un puissant qui connaissait bien la loi, mais aussi ses trous. Alors, notre ancien comptable du fisc a décidé de faire œuvre de bonté en nous enseignants à son tour les trucs de l'évasion fiscale. Il fait donc un Machiavel de lui-même, c'est-à-dire qu'il a décidé d'expliquer au peuple comment ça fonctionne (2) en en faisant une vidéo. C'est l'autoproduction de cette vidéo de Jean-Guy que l'on suit ici. Et, il y fait tous les personnages en se déguisant grossièrement. Ça fait partie du jeu, qu'on l'accepte ou non.


Si cela semble grossièrement fait, c'est qu'on est dans la caricature; une caricature parfois démesurée justement pour bien faire ressortir le propos : nous montrer une justice fiscale qui n'est souvent qu'une parodie d'elle-même avec toutes ces échappatoires pour quelques nantis et sa traque inlassable des gagnes-petits pour montrer au peuple qu'on ne laisse rien passer. Il faut bien entretenir le mythe que tous sont égaux devant l'impôt, sinon la confiance serait ébranlée. Mais, on ne peut tout voir même si on essaie. Alors, on peut demander l'aide du public et même faire des lignes de délation ! C'est l'excuse parfaitement trouvée pour conserver l'illusion que tous sont égaux devant la mort et l'impôt. Je l'ai dit, on est dans Machiavel. Mais, Diogène aimerait, car il y a de quoi devenir cynique !




Le secret bancaire, qu'il soit de Suisse, du Panama ou d'ailleurs est toujours complaisant par nature. (3) C'est une vérité que tout le monde sait, mais qu'on ne veut surtout pas voir par complaisance, car si on ne le voit pas, on n'a pas à intervenir. Y ont déposé et y déposent encore, côte à côte, des juifs; des fascistes, comme jadis des nazis; le Vatican; des capitalistes; des dirigeants communistes; des dictateurs et bien d'autres, dont des sportifs et des politiciens occidentaux ou certains de leurs proches.


En fait, personne n'est à l'abri de la tentation, surtout s'ils en ont les moyens, car on ne met pas de l'argent là pour des rendements faramineux, mais bien pour la mettre à l'abri d'un impôt national plus gourmand, voire pour la soustraire carrément au trésor national dans le cas de certains dictateurs !


Dans ce film, Jean-Guy Simard, notre expert comptable qui a retourné sa veste contre son ancien employeur, nous explique que l'évitement fiscal consiste à éviter de payer de l'impôt et n'est pas illégal en soit, même si cela peut sembler immoral. Par contre,l'évasion fiscale, qui, elle, consiste à ne pas payer d'impôts, en cachant ses avoirs à l'étranger par exemple et en ne déclarant pas ses revenus sur ces avoirs, est une fraude. Mais, la différence peut parfois être mince entre les deux. (4) C'est alors que nous tombons dans les cas litigieux qui peuvent aller en cour.


Cependant, si le fisc trouve la procédure trop longue ou trop risquée, face à des particuliers ou des entreprises qui ont les moyens de se défendre par exemple, il peut alors préférer s'entendre avec eux plutôt que de les affronter comme nous l'avons appris il y a à peine un mois avec le dossier des clients de KPMG à l'île de Man. (5) Par contre, si vous n'êtes pas dans ce club sélect des gens qui peuvent se payer fiscalistes et avocats pour vous défendre, l'agence du revenu hésitera beaucoup moins à vous poursuivre. (6) Et, elle le fera. C'est comme s'il y avait deux poids, deux mesures, même si on dit que tous sont égaux devant la loi…


C'est ainsi que 30.000 milliards de dollars échappent à impôt au niveau mondial nous dit le film…


« Au Canada, des experts cités par le Toronto Star estiment que l’ensemble des pertes fiscales attribuables aux paradis fiscaux s’élèverait entre 6 milliards et 7,8 milliards $CAN. » (7)


De l'autre côté, l'on n'hésite pas à poursuivre des assistés sociaux qui n'ont pas déclaré ce qu'ils ont gagné par la quête dans le métro par exemple (8) ou pour avoir aidé bénévolement leur fille entrepreneure à ses débuts difficiles. (9)


Voilà ce que dénonce ce film de façon caricaturale. Mais, le scénario, avec un acteur qui tient tous les rôles, peut en agacer quelques-uns et les empêcher de voir tout le sérieux de ce film en même temps, car il se fonde sur des faits même s'il grossit les personnages et la dramatique de façon exagérée. Je le redis : on est dans la caricature. Et, la caricature fait ressortir des vérités en en grossissant le trait.


Postscriptum


Ce matin, avant de commencer à relire mon texte, que m'apprend La Presse + ? Que le citoyen corporatif trouve ici... un paradis fiscal ! (10) Par contre, le citoyen ordinaire est surtaxé, on le sait. Il faut bien que quelqu'un paie pour ces paradis…


Notes


1. Ici Radio-Canada/nouvelles, Affaire KPMG : le fisc offre une amnistie secrète aux multimillionnaires, mardi 8 MARS 2016, Reportage de Frédéric Zalac avec Harvey Cashore, Dave Seglins et Kimberly Ivany : http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2016/03/08/001-agence-revenu-canada-millionnaires-paradis-fiscaux.shtml



2. Rousseau disait d'ailleurs ceci du Prince :


« En feignant de donner des leçons aux rois, il en a donné de grandes aux peuples. Le Prince de Machiavel est le livre des républicains. » (Rousseau, Jean-Jacques, 1992 [1762], Du contrat social, France: Grands écrivains, p. 101)


3. BORIS CAMBRELENG/Agence France-Presse, PARIS, Les paradis fiscaux largement utilisés par des leaders mondiaux, in La Presse, 3 avril 2016, www.lapresse.ca/international/201604/03/01-4967142-les-paradis-fiscaux-largement-utilises-par-des-leaders-mondiaux.php


4. Pour toutes les explications, voir l'encart Agence France-Presse et Le Devoir, Petit glossaire de l’évasion fiscale, à côté de l'article d'Éric Desrosiers, La Banque Royale s’en tient à la lettre de la loi, in Le Devoir, 5 avril 2016: www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/467306/la-banque-royale-s-en-tient-a-la-lettre-de-la-loi


5. « L'Agence du revenu du Canada (ARC) a offert une amnistie à plus d'une vingtaine de riches clients du cabinet comptable KPMG qui ont caché des millions de dollars à l'île de Man. Plus de 130 millions avaient été placés dans des sociétés-écrans enregistrées dans ce paradis fiscal selon un stratagème conçu par KPMG. » (Ici Radio-Canada/nouvelles, Op. Cit.)


6. Deux citations tirées de ce reportage d' Ici Radio-Canada/nouvelles (Ibid.) :



- « L'Agence du revenu semble dire aux Canadiens : si vous êtes bien nantis, on vous donne une deuxième chance, mais si vous ne l'êtes pas, vous êtes coincés. » - Duane Milot, avocat fiscaliste


- « Jonathan Garbutt, un autre avocat fiscaliste de Toronto, dit que l'ARC, par manque de ressources, peut chercher à éviter de longues batailles coûteuses devant les tribunaux avec des multimillionnaires. »


7. Ces chiffres étaient mis en encart avec l'article d'Éric Desrosiers, La Banque Royale s’en tient à la lettre de la loi, in Le Devoir 5 avril 2016 : www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/467306/la-banque-royale-s-en-tient-a-la-lettre-de-la-loi



8. « Le ministère de la Solidarité sociale veut récupérer les quelques dizaines de dollars par semaine que les passants de la station Berri-UQAM ont donnés à une mendiante handicapée au cours des 10 dernières années. » (Philippe Teisceira-Lessard, Une mendiante doit verser 25 000 $ à l'aide sociale, in La Presse, 29 décembre 2014 : www.lapresse.ca/actualites/national/201412/29/01-4831416-une-mendiante-doit-verser-25-000-a-laide-sociale.php


9. « Deux prestataires de l'aide sociale devront rembourser près de 30 000$ au gouvernement pour avoir bénévolement donné un coup de main à leur fille dans sa petite boulangerie en démarrage pendant deux ans. » (PHILIPPE TEISCEIRA-LESSARD, Deux assistés sociaux doivent rembourser 30 000$ pour avoir aidé leur fille, in La Presse, le 23 juillet 2015 : www.lapresse.ca/actualites/201507/23/01-4887539-deux-assistes-sociaux-doivent-rembourser-30-000-pour-avoir-aide-leur-fille.php


10. SYLVAIN LAROCQUE, PANAMA PAPERS :LES AVANTAGES DU CANADA, in LA PRESSE+, Édition du 6 avril 2016, section AFFAIRES, écran 2 : http://plus.lapresse.ca/screens/d0dd847b-e578-4aba-aeb9-85bd0b332d7f%7Cke~9PEBin1Sa.html


Annexe : quelques articles sur le sujet que nous avons retenus


- Fabien Zamora - Agence France-Presse (Paris), Le premier ministre islandais démissionne, in Le Devoir, 5 avril 2016 : www.ledevoir.com/international/europe/467323/islande-le-premier-ministre-demande-la-dissolution-du-parlement-le-president-refuse


- Karl Rettino-Parazelli, «PANAMA PAPERS» : Le choc fait place à la colère, in Le Devoir, 5 avril 2016: www.ledevoir.com/international/actualites-internationales/467318/panama-papers-le-choc-fait-place-a-la-colere


- Karl Rettino-Parazelli, Les « Panama papers » ébranlent la planète, in Le Devoir, 4 avril 2016 : www.ledevoir.com/international/actualites-internationales/467197/panama-papers


- Eleonore Dermy avec Valentin Bontemps - Agence France-Presse (Paris), ÉVASION FISCALE : Les outils pour passer entre les mailles du filet, in Le Devoir, 4 avril 2016 : www.ledevoir.com/international/actualites-internationales/467230/evasion-fiscale-les-outils-pour-passer-entre-les-mailles-du-filet


- BORIS CAMBRELENG, Agence France-Presse (PARIS), Les paradis fiscaux largement utilisés par des leaders mondiaux, in La Presse, 3 avril 2016 :

www.lapresse.ca/international/201604/03/01-4967142-les-paradis-fiscaux-largement-utilises-par-des-leaders-mondiaux.php




Index



Les meilleures lignes de Societas Criticus en direct

Par Michel Handfield


Des mots ou des liens que nous plaçons sur Twitter, Facebook, et/ou Linked In et que nous reprenons ici vu la valeur que nous leur trouvons.


Pour la mise en page de messages d'abord mis en ligne sur les réseaux sociaux, des corrections sont parfois nécessaires après coup, car il faut quelquefois tourner les coins ronds pour les besoins des médias sociaux, comme les 140 caractères de « Twitter », mais aussi pour la rapidité du direct lors d'un évènement qui demande déjà toute notre attention! Mais, ces corrections sont minimales pour ne pas changer l'apparence du direct. Souvent, c'est l'orthographe et la ponctuation qui ont été corrigées bien avant la mise en page!



Nos brèves Facebook du 17 et 18 avril 2016 (en version corrigée et, parfois, augmentée) (avec index des textes)


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 18 no 3, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com



Michel Handfield (2016-04-18)


L'autorité?

Séparation de l'Église et de l'État

Pollution des eaux !



L'autorité? (Facebook, 2016-04-18)


C'est pour cela que j'ai souvent dit et écrit qu'il faudrait modifier notre Charte des droits et libertés en Charte des droits, libertés et RESPONSABILITÉS !


C'était mon mot au sujet du texte de Richard Martineau, L’autorité, mon cul !, in Le Journal de Montréal, 18 avril 2016 : www.journaldemontreal.com/2016/04/18/lautorite-mon-cul



Séparation de l'Église et de l'État (Facebook, 2016-04-18)


« Bien sûr, à l’époque moderne aucun massacre religieux de masse n’est dû à l’Église catholique. (...) Le problème est que ce qui vaut pour l’un doit valoir pour l’autre. On ne peut pas à la fois être contre la charia et à la fois tolérer l’intrusion du pape dans la politique active. » Je suis tout à fait d'accord avec ce texte de Loïc Tassé, Encore un dérapage politique du pape, in Blogue du Journal de Montréal, Dimanche, 17 avril 2016 :

www.journaldemontreal.com/2016/04/17/encore-un-derapage-politique-du-pape



Pollution des eaux ! (Facebook, 2016-04-17)


On en a eu contre Montréal pour les quelques jours où on a eu à faire un déversement de notre collecteur, mais si on vérifiait toutes les villes le long d'un cours d'eau on aurait des surprises. Et si on leur imposait les mêmes normes que Montréal a en assumant les couts comme Montréal doit le faire, leur taux de taxation serait peut-être moins concurrentiel et leur niveau d'attraction moindre. C'est peut-être par là que doit passer la lutte à l'étalement urbain et aux changements climatiques qu'elle cause.


Suite au texte de CHARLES CÔTÉ, Beauharnois : les eaux d'égouts déversées directement dans le fleuve, in La Presse,17 avril 2016 :

www.lapresse.ca/environnement/pollution/201604/16/01-4972068-beauharnois-les-eaux-degouts-deversees-directement-dans-le-fleuve.php


Autre lien :


Agence France-Presse/WASHINGTON, Des polluants dans des poissons empêcheraient le corps d'éliminer les toxines, in La Presse, 15 avril 2016 :

www.lapresse.ca/sciences/decouvertes/201604/15/01-4971667-des-polluants-dans-des-poissons-empecheraient-le-corps-deliminer-les-toxines.php




Nos brèves de Facebook du 3 au 16 avril 2016 (en version corrigée et, parfois, augmentée) (avec index des textes)


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 18 no 3, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com



Michel Handfield (2016-04-17)



Avis de sécurité informatique

Première randonnée Bixi...

On a du chemin à faire !

Miam, Miam !

L'abus appelle l'abus

Désolant. Dans Rosemont, pas en campagne !

Véhicule intelligent pour la ville

Au-delà des idées reçues

À la défense des gauchers…




Avis de sécurité informatique (Facebook, 2016-04-16)


Agence France-Presse, SAN FRANCISCO, Washington recommande de désinstaller QuickTime sur les ordinateurs Windows, in La Presse/techno, 15 avril 2016 : http://techno.lapresse.ca/nouvelles/201604/15/01-4971719-washington-recommande-de-desinstaller-quicktime-sur-les-ordinateurs-windows.php




Première randonnée Bixi... vers le gym. (Facebook, 2016-04-15)






« Rack » de Bixi au parc Jarry face au gym où je vais. Fit for life : http://tongym.com
















On a du chemin à faire ! (Facebook, 2016-04-12)



C'était mon mot au sujet du texte de JEAN-NICOLAS BLANCHET, Le libre ne fait pas jaser, in BLOGUES LE BORDEL INFORMATIQUE/Le journal de Montréal, Lundi, 11 avril 2016 : www.journaldemontreal.com/2016/04/11/le-libre-ne-fait-pas-jaser




Miam, Miam ! (Facebook, 2016-04-11)



Pour souper, j'ai fait une omelette avec poulet et échalotes françaises ! Puis, expresso !



















L'abus appelle l'abus (Facebook, 2016-04-11)



Faut avouer que les syndicats en ont profité aussi aux frais des contribuables et du faible pouvoir de négociation des villes. L'abus appelle l'abus. Au nom de l'environnement, priorité devrait maintenant être donnée aux résidents de la municipalité pour y occuper un emploi.



MAGDALINE BOUTROS, La Presse Canadienne, Campagne-choc pour dénoncer des maires « pas fiables », in lapresse.ca, 11 avril 2016 : www.lapresse.ca/actualites/national/201604/11/01-4969851-campagne-choc-pour-denoncer-des-maires-pas-fiables.php



Désolant. Dans Rosemont, pas en campagne ! (Facebook, 2016-04-10)


Et après on se surprend que des contribuables ne veulent plus contribuer ! Arrivez en ville ! Quand je dis que des fois un gauchiste aurait le gout de virer à droite et vice versa selon les dossiers, c'est pour ça ! Parfois, la connerie est mieux partagée que le Gros Bon Sens entre la droite et la gauche. Je navigue donc au centre politique. C'était mon mot-dit au sujet de ces deux manchettes du Journal de Montréal :


- STÉPHAN DUSSAULT, Ils doivent faire 5 km depuis un an pour aller chercher leur courrier. Les copropriétaires craignent que le problème dure encore longtemps, in Le journal de Montréal, Dimanche, 10 avril 2016 : www.journaldemontreal.com/2016/04/10/ils-doivent-faire-5km-depuis-un-an-pour-aller-chercher-leur-courrier


- STÉPHAN DUSSAULT, Pas de collecte d’ordures, in Le journal de Montréal, Dimanche, 10 avril 2016 : www.journaldemontreal.com/2016/04/10/pas-de-collecte-dordures



Véhicule intelligent pour la ville (Facebook, 2016-04-10)



Tantôt un VUS bloquait mon entrée... Et j'allais justement chercher ce véhicule en libre service pour une commission. Après, il faut le laisser sur rue pour un autre utilisateur une fois qu'on le libère.



On voit que malgré la faible taille du véhicule (Prius C), j'empiète sur mon entrée. Ce qui ne parait pas sur la photo, c'est que j'ai un 8 à 10 pouces de libre à l'arrière et que l'autre véhicule a de la place à l'arrière lui aussi. C'est qu'au lieu de se stationner à distance raisonnable d'une entrée de garage, les gens se placent entre deux entrées de garage et après l'un le colle à l'avant et un autre à l'arrière, ce qui bloque en partie les deux entrées de garage en même temps. J'ai déjà été pris dans mon entrée à chercher qui me bloquait pour aller porter un véhicule de Communauto à son stationnement. Ça m'a pris une dizaine de minutes à trouver le propriétaire fautif. Une chance, il me restait 1 heure de temps de libre. Sinon, j'aurais pu mettre un autre utilisateur dans le trouble.


En plus, avec des services comme Communauto, Auto-mobile et Car2go, on réduit le nombre de voitures en ville.


Hyperliens


- www.communauto.com


- www.communauto.com/auto-mobile/


- www.car2go.com



Au-delà des idées reçues (partage Facebook, 2016-04-07)


Ève Christian, Science : Peut-on dormir en sécurité près de notre cellulaire?, ici.radio-canada.ca/nouvelles/science, jeudi 7 avril 2016 : http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/science/2016/04/07/001-dormir-cellulaire-lit-oreiller-danger-sante.shtml



À la défense des gauchers… (Facebook, 2016-04-03)


Fédération mondiale des gauchers? Je le voudrais ce poste s'il existait (1), car s'il y a des oubliés, c'est nous.:) J'ai déjà passé un test pour Poste Canada (au tournant des années 2000) et même si je n'avais pas de fautes, je n'avais pas la vitesse, car leur clavier d'encodage était programmé pour droitiers (les touches les plus fréquentes pour l'index du droitier se trouvaient inversées pour le gaucher !) et n'était pas inversable contrairement à une souris d'ordinateur. J'espère que ça a changé depuis. Oui, il y a à faire pour les gauchers, mais hors des tours d'ivoire. Dans le « basic » de la réalité. J'applique, mais je suis sûr que les contacts aident plus que la volonté et la créativité pour ces postes comme partout ailleurs, où on regarde bien davantage ce qui fut (l'expérience ) que les idées et la pensée innovante. Après, on se plaint que rien ne change.


Commentaire au sujet de l'opinion de RICHARD MARTINEAU, La comtesse de l’inutile [Sur Michaëlle Jean], Dimanche, 3 avril 2016 : www.journaldemontreal.com/2016/04/03/la-comtesse-de-linutile


Note


1. Il existe des associations de gauchers, mais pas celle-là, car je l'ai googlé et ça n’a pas donné de résultats.




Nos brèves de Facebook du 18 mars au 1er avril 2016 (en version corrigée et, parfois, augmentée) (avec index des textes)


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 18 no 3, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com


Michel Handfield (2016-04-02)


- Le cadenas du libre marché !

- Ooooooh !

- Souvenirs d'internaute

- Intéressant !

- Et, ça presse pour l'environnement

- Apparences scientifiques…

- Il faut appeler un chat, un chat

- Z'égalité  !

- Oui, Yes, Si, …

- Pas compliqué !

- Le sens d'être libéral

- Divine compréhension !

- Stimulus !

- La religion est une croyance. Point barre.

- Partage du lien vers « Ces mots arabes...»

- Changer en éducation !

- On se fait-tu fourrer?

- Les anciens wagons MR-63 !



Le cadenas du libre marché ! (Facebook, 2016-04-01)


On n'est pas censé être dans un libre marché? Ou, celui-ci n'est-il que pour quelques-uns? C'est comme pour le codage par zone des DVD et Blue-Ray... si vous voulez un film de répertoire non disponible dans votre région. Bonne chance !


Au sujet du texte de Marc-André Lussier, Films internationaux au Québec : comment sortir de l’impasse?, blogues.lapresse.ca, vendredi 1er avril 2016 :

http://blogues.lapresse.ca/moncinema/lussier/2016/04/01/films-internationaux-au-quebec-comment-sortir-de-limpasse/



Ooooooh ! (Facebook, 2016-03-31)


Au sujet de l'article d'Agence France-Presse/WASHINGTON, Fumer pendant la grossesse modifie l'ADN du fœtus, in La Presse, 31 mars 2016 :

www.lapresse.ca/sciences/genetique/201603/31/01-4966362-fumer-pendant-la-grossesse-modifie-ladn-du-foetus.php



Souvenirs d'internaute (Facebook, 2016-03-31)


Au 15-18 (Ici Radio-Canada Première), on a parlé d'Alta-Vista. Dans la foulée des ventes d'entreprises pour assurer leur suite, ça m'a rappelé Copernic, qui n'a ni été vendu, ni fusionné à ma connaissance, mais semble être disparu de la carte du Québec. Ils sont encore sur l'internet (www.copernic.com), mais plus dans la mémoire collective des internautes ! À une époque, c'était un logiciel dont tout internaute qui se respectait parlait. C'était avant Google !


Hyperliens :


http://ici.radio-canada.ca/le1518


https://www.facebook.com/Le1518/?fref=ts




Intéressant ! (Facebook, 2016-03-31)


Et, d'accord pour un soutien à de nouveaux modèles… surtout que Societas Criticus est un indépendant à compte d'auteur.


C'était mon mot suite à la lecture de Christiane Dupont - Rédactrice en chef du «Journaldesvoisins.com», Place aux «hyperlocaux», in Le Devoir/IDÉES – MÉDIAS, 31 mars 2016 : www.ledevoir.com/societe/medias/466847/medias-place-aux-hyperlocaux



Et, ça presse pour l'environnement (Facebook, 2016-03-29)


C'était mon mot sur Florence Sara G. Ferraris, Remettre le réseau ferroviaire sur les rails, in Le Devoir/SUR LA ROUTE, 29 mars 2016 : www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/466739/remettre-le-reseau-ferroviaire-sur-les-rails




Apparences scientifiques… (Facebook, 2016-03-29)


Facile des fois de trouver des apparences et de les faire passer pour des faits !


Tout à fait d'accord avec le texte de Serge Larivée - Professeur au Département de psycho-éducation de l’Université de Montréal, Médias : les promoteurs des pseudosciences ont le champ libre, in Le Devoir/LIBRE OPINION, 29 mars 2016 :

www.ledevoir.com/societe/medias/466718/pseudosciences-et-paranormal-les-journalistes-jouent-mal-leur-role



Il faut appeler un chat, un chat (Facebook, 2016-03-28)


Des fois, il faut appeler un chat, un chat, au centre, à droite ou à gauche, pour se comprendre. On peut aussi faire de la sémantique et laisser la droite dire un chat, le centre dire un félin domestique et la gauche dire un animal domestique à quatre patte et qui miaule probablement, car il ne faut pas le stigmatiser des fois qu'il ne sait pas qu'il est un félin domestique !


C'était mon commentaire au sujet de la chronique de RICHARD MARTINEAU, lundi, 28 mars 2016, La minute de silence, in journaldemontreal.com : www.journaldemontreal.com/2016/03/28/la-minute-de-silence



Z'égalité ! (Facebook, 2016-03-28)


Un signe que l'on va vers l'égalité, car l'égalité ce n'est pas juste prendre les bons côtés. Ça, c'est de l'angélisme : une utopie !


MARIE-SOLEIL DESAUTELS, Alcool au volant: de plus en plus de femmes délinquantes, in La Presse, 28 mars 2016 : www.lapresse.ca/actualites/201603/28/01-4965056-alcool-au-volant-de-plus-en-plus-de-femmes-delinquantes.php



Oui, Yes, Si, … (Facebook, 2016-03-26)


Agence Science-Presse, La science doit-elle combattre l’extrémisme?, in Le Devoir, 26 mars 2016 : www.ledevoir.com/societe/science-et-technologie/466666/la-science-doit-elle-combattre-l-extremisme




Pas compliqué ! (Facebook, 2016-03-26)


Pas compliqué, on n'investit pas dans le transport collectif et on favorise l'étalement urbain; on transforme les anciennes terres agricoles en lotissement et on importe notre nourriture; on laisse partir la production, que l'on va maintenant importer, et on exporte à bas pris les ressources pour les faire; on parle d'utilisateur-payeur pour le citoyen, mais l'entreprise peut jouer sur les différenciations mondiales (salaires, lois ou absences de lois sur l'environnement), les subventions et la diligence politique (comme de considérer des syndicalistes comme des criminels dans certains pays) pour tirer avantage des ressources au meilleur cout possible (parfois même d'être subventionné pour le faire) pour s'enrichir, soit tout le contraire de l'utilisateur payeur !


Au sujet de :


Alexandre Shields, Le Québec peine à réduire ses émissions de gaz à effet de serre, in Le Devoir, 26 mars 2016 : www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/466619/le-quebec-peine-a-reduire-ses-emissions-de-gaz-a-effet-de-serre



PIERRE-ANDRÉ NORMANDIN, L’ÉTALEMENT URBAIN SE POURSUIT AU QUÉBEC, in LA PRESSE+, 26 mars 2016, section ACTUALITÉS, écran 11 : http://plus.lapresse.ca/screens/ad5b75c4-c0b3-4605-b40d-c8a09ecbc95c%7C_0.html



Le sens d'être libéral (Facebook, 2016-03-24)


Il aurait été intéressant de voir Fatima Houda-Pepin comme cheffe du PLQ. Cela pose la question du sens d'être libéral. Pour défendre les libertés, mais jusqu'où? Comme arbitre de celle-ci et poser des limites à ceux qui menacent la liberté des autres ou jusqu'à défendre non seulement la liberté de dire qu'on s'y oppose, mais d'enrégimenter des combattants contre nos libertés au nom de leurs libertés de conscience. Une société libérale doit-elle être une société où chacun peut vivre ensemble malgré ses différences ou où chacun se replie sur sa communauté (ce qu'on appelle les communautarismes) et s'oppose aux autres, voire les méprises, les combats et passes aux armes, le dérapage ultime étant la guerre civile en lieu du dialogue? L'espace collectif doit en être un du vivre ensemble au-delà de ses différences et non de peur des autres perçus comme les méchants. Y a-t-il des idéologies incompatibles avec une société libérale? La question se pose. La réponse est cependant moins facile à donner, car il ne faut pas non plus tomber dans le repli sur soi, le racisme et la peur de tous les autres. On a vu ce que le nazisme a eu comme conséquences. D'ailleurs le fascisme existe toujours sous d'autres formes de repli ethnique, religieux et culturel et est encore responsable de génocides même si on ne les nomme pas toujours pour des raisons diplomatiques.


Au sujet du texte de FATIMA HOUDA-PEPIN, La guerre des hypocrites, Journal de Montréal, mercredi, 23 mars 2016, www.journaldemontreal.com/2016/03/23/la-guerre-des-hypocrites


Divine compréhension ! (Facebook, 2016-03-24)


Il faut toujours se rappeler que ce sont des hommes qui parlent et écrivent sur Dieu. Mais, Dieu n'a jamais rien écrit ! Par contre, comme catholique on est sensé en être conscient, la prière universelle commençant par ces 4 mots: Je crois en Dieu... Si on ne sait pas que c'est une croyance (tant mieux si c'est vrai qu'il a envoyé un pacificateur, mais rien n'est sûr), on n'a rien compris.


Au sujet de l'article de Brian Bethune, Jésus-Christ, un mythe?, in l'actualité.com, 23 mars. 2016 : www.lactualite.com/societe/jesus-christ-un-mythe/



Stimulus ! (Facebook, 2016-03-22)


« Les oiseaux de la ville seraient plus intelligents que ceux de la campagne » rapporte l'AGENCE QMI, lundi 21 mars 2016 (1)


Mon mot sur le sujet :


Normal, plus de stimulus et de difficultés à contourner, ce qui fait travailler les neurones !



Note


1. http://www.journaldemontreal.com/2016/03/21/les-oiseaux-de-la-ville-seraient-plus-intelligents-que-ceux-de-la-campagne





La religion est une croyance. Point barre. (Facebook, 2016-03-22)


Quand je vois ça, les attentats de Bruxelles, surtout si c'est au nom de Dieu, je rappelle toujours que la religion est une croyance au même titre que l'horoscope. Elle ne devrait pas avoir plus de droits que celles-ci, même au nom du multiculturalisme, car les religions sont souvent figées dans des croyances passées et fermées à la science et à l'évolution. Il faut les laisser dans le monde des mythologies qui est le leur et être conscient, surtout si l'on est croyant, que c'est une croyance. Si elle nous fait du bien et nous donne espoir, en aucun cas elles ne devraient faire peur aux autres. Les protections particulières aux religions dans nos chartes des droits et libertés devraient être du même ordre que la protection envers l'horoscope et les autres croyances. Point barre.



Partage du lien vers « Ces mots arabes que vous utilisez tous les jours » (Facebook, 2016-03-20)


« Le sirop d'érable ne s'appellerait pas ainsi sans la langue arabe. Même chose pour le café et le sucre que vous buvez, la chemise et la jupe que vous portez. »


Thomas Gerbet, Ces mots arabes que vous utilisez tous les jours, Ici Radio-Canada/Nouvelles, 18 MARS 2016 : http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2016/03/18/003-arabe-francais-mots-francophonie.shtml



Changer en éducation ! (Facebook, 2016-03-20)


On est passé d'un monde en recherche de solutions (les années 1960) à un monde de gestionnaires ! Et si on gère, on ne veut surtout pas du changement et de la créativité qui vont venir déplacer toutes nos belles colonnes de chiffres et de certitudes. On fait comme on a toujours fait, alors s'il y a des problèmes il est ailleurs. Pourquoi ne pas changer de paradigmes? Quand un ministre a dit de couper sur les livres en bibliothèques scolaires on l'a traité de con, avec raison vue le contexte, mais en a-t-on profité pour regarder ce que devrait être la bibliothèque scolaire à l'heure du livre et des magazines électroniques ? Peut-être que l'allocation des ressources doit changer aussi au lieu de se reproduire telle qu'elle d'année en année. Attention, je ne justifie pas les coupes cependant, mais je fustige l'immobilisme organisationnel et d'esprit.


Trop souvent nos gestionnaires parlent davantage un langage quantitatif que qualitatif. Malheureusement ! Mais, par chance, il y en a de plus allumés.


C'était mon commentaire au sujet du texte suivant : PATRICIA CLOUTIER, Cri du coeur de Paul Gérin-Lajoie, in Le Soleil, publié le 19 mars 2016 / mis à jour le 20 mars 2016 : www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/education/201603/19/01-4962633-cri-du-coeur-de-paul-gerin-lajoie.php



On se fait-tu fourrer? (1) (Facebook, 2016-03-19)


Je l'ai écrit et réécrit. Ce n'est pas vendre la ressource qui paye. C'est de créer et de produire. D'investir dans la formation, même universitaire gratuite, qui va être rentable. Car, c'est avec le savoir qu'on peut transformer les choses.


Au sujet de la nouvelle suivante : ANDREW MCINTOSH, Une vedette du Plan Nord s’installe aux îles Caïmans, in Le Journal de Montréal, 19 mars 2016 : www.journaldemontreal.com/2016/03/19/une-vedette-du-plan-nord-sinstalle-aux-iles-caimans


Note


1. Rouler das la farine en termes plus polis !



Les anciens wagons MR-63 ! (Facebook, 2016-03-18)


La STM cherche des projets pour sauver quelques anciennes voitures du métro de Montréal avec l'arrivée de nouveaux trains… Je dis qu'avant de les envoyer à la casse, complétez les rames de la ligne bleue à 9 wagons ! Ce sera ça de pris pour les usagers. Surtout qu'on ne peut les mettre à l'extérieur sans les réaménager à un cout qui serait excessif (lire l'article de Jeanne Corriveau), car ils ont été conçus pour rouler en tunnels, sous terre, loin du mauvais temps. Ce n'est pas un métal fait pour les intempéries.


Hyperliens :


- www.stm.info/fr/a-propos/grands-projets/mise-en-valeur-des-mr-63


- Jeanne Corriveau, Les MR-63, des voitures bonnes pour la casse (L’homme qui a imaginé leur design, Jacques Guillon, fustige le projet de la STM), in Le Devoir, 16 mars 2016 : www.ledevoir.com/politique/montreal/465596/les-mr-63-des-voitures-bonnes-pour-la-casse





Nos brèves de Facebook du 14 et 15 mars 2016 (en version corrigée et, parfois, augmentée) (Avec index des textes)


- L'expérience, l'expérience; de la foutaise !

- Sur l'éducation du partage, pourquoi pas des des partenariats public-public !



L'expérience, l'expérience; de la foutaise ! (Facebook, 2016-03-15) / Michel Handfield (version corrigée, 2016-03-17)


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 18 no 3, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com


Écrivez dans votre CV, « Je n'ai pas d'expérience, mais je suis créatif. » Personne ne vous appellera. Faites des gaffes et mettez que vous avez de l'expérience et vous serez promu ! Ici comme ailleurs :


« Il poursuit: « Au gouvernement, des têtes – de politiciens ou de personnes officielles – rouleraient après une si mauvaise gestion financière. Du côté de TfL, les acteurs clés ont été promus et personne n’est blâmé. C’est un scandale ». » (1)


Mais, pas sûr qu'ici, les têtes rouleraient au gouvernement. Peut-être en Angleterre, mais…!?


Note


1. AGENCE QMI, Bombardier accusée d’être en partie responsable d’un «désastre» à Londres, Le Journal de Montréal, mardi 15 mars 2016 : www.journaldemontreal.com/2016/03/15/bombardier-accuse-detre-en-partie-responsable-dun-desastre-a-londres



Sur l'éducation du partage, pourquoi pas des des partenariats public-public ! (Facebook 2016-03-14) / Michel Handfield (version corrigée, 2016-03-17)


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 18 no 3, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com


Plus d'argent, oui, mais il faut aussi revoir le modèle de façon à favoriser la coopération et le réseautage. Des exemples: utiliser des écoles pour offrir de l'éducation aux adultes, de l'éducation populaire et des ateliers et conférences aux résidents du secteur, car il faut accroitre le savoir général dans une société moderne dite de l'information !


À Montréal, dans les secteurs mal desservis en infrastructures (comme des bibliothèques par exemple), partager la bibliothèque scolaire avec la ville hors des heures d'école et l'été. Ce serait une façon d'enrichir les collections de nos bibliothèques scolaires. Cette mesure pourrait aussi s'appliquer en région mal desservies en infrastructures. Par exemple, où c'est possible de le faire, lors de la rénovation ou de la construction d'écoles, on pourrait greffer une bibliothèque, un auditorium et un gymnase multifonctionnel à l'école qui serait ouvert aux citoyens hors des heures de classe. C'est là une façon d'accroitre les services à la collectivité tout en partageant les couts des infrastructures.


Parlant d'auditorium, à Montréal aussi certains auditoriums pourraient être ouvert au public pour des concerts, spectacles et la création de cinéclubs par exemple. Remarquez que cela se fait dans certains cégeps. Mais, il y a moins de cégeps que d'école secondaire sur le territoire québécois. Pour les plus jeunes, certaines bibliothèques du primaire pourraient aussi être mises à niveau avec l'aide des municipalités et ouvertes l'été pour les jeunes en manque de lecture et les camps de jour. Bref, il y a à repenser les façons de faire et à créer des partenariats public-public !


C'était mon texte suite à la lecture de la nouvelle suivante :


DENIS LESSARD, Budget Leitao: plus pour l'éducation, in La Presse, 14 mars 2016 : www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/201603/13/01-4960382-budget-leitao-plus-pour-leducation.php





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D.I., Delinkan Intellectuel, revue d’actualité et de culture


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AVIS (révisé le 2014-03-23)


Dans les textes cinés, de théâtres ou de spectacles, les citations sont rarement exactes, car même si l’on prend des notes il est rare de pouvoir tout noter. C’est généralement l’essence de ce qui est dit qui est retenue, non le mot à mot.


Si, pour ma part, j'écris commentaires ou sociocritique, c'est que par ma formation de sociologue le film est un matériel et nourrit une réflexion qui peut le dépasser. Certains accrocheront sur les décors, les plans de caméra, le jeu des acteurs ou la mise en scène, ce qui m’atteint moins. Moi, j’accroche sur les problématiques et les questions soulevées. Le film, par exemple, est un matériel sociologique; un révélateur social, psychosocial, socioéconomique ou sociopolitique. C’est ainsi que, pour de très bons films selon la critique plus traditionnelle, je peux ne faire qu’un court texte alors que pour des films décriés en cœur, je peux faire de très longues analyses, car le film me fournit davantage de matériel. Je n’ai pas la même grille ni le même angle d’analyse qu’un cinéphile. Je prends d’ailleurs des notes durant les projections de presse que je ne peux renier par la suite, même si je discute avec des confrères qui ne l’ont pas apprécié de la même manière que moi. Je peux par contre comprendre leur angle. J’encourage donc le lecteur à lire plus d'un point de vue pour se faire une idée juste.


Il faut aussi dire que je choisis les films que je vais voir sur la base du résumé et des « previews », ce qui fait que si je ne saute pas au plafond à toutes les occasions, je suis rarement déçu. Lorsque je ne suis pas le public cible, je l’écris tout simplement. Si je n’ai rien à dire ou que je n’ai pas aimé, je passerai mon tour, car pourquoi priverais-je le lecteur de voir un film qui lui tente? Il pourrait être dans de meilleures dispositions que moi. Une critique, ce n’est qu’une opinion après tout. Une indication qu’il faut savoir lire, mais jamais au grand jamais une prescription à suivre à la lettre.


Michel Handfield, d’abord et avant tout sociologue.


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DI a vu !

(Ciné, Théâtre, Expositions et quelques annonces d’évènements)



LE LIVRE DE LA JUNGLE


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 18 no 3, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


http://movies.disney.com/the-jungle-book-2016


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Genre : Action / Aventure – Prises de vue réelles

Date de sortie : 15 avril 2016


Distribution en version anglaise : Bill Murray, Ben Kingsley, Christopher Walken, Lupita Nyong’o, Idris Elba, Scarlett Johansson, Giancarlo Esposito et Neel Sethi


Distribution en version française : Ariane Moffatt, Laurent Paquin et Normand D'Amour


Réalisateur : Jon Favreau

Producteurs : Jon Favreau, Brigham Taylor

Scénario par : Justin Marks


Réalisé par Jon Favreau (« Iron Man »), basé sur les histoires intemporelles de Rudyard Kipling et inspiré des classiques de l’animation de Disney, « Le Livre de la Jungle » est une toute nouvelle aventure de fiction épique qui suit Mowgli (nouveau venu Neel Sethi), un petit homme élevé par une famille de loups. Mowgli ne se sent plus le bienvenu dans la jungle lorsque le redoutable tigre Shere Khan, portant les cicatrices de l’Homme, promet d’éliminer tout ce qu’il considère comme une menace. Forcé d’abandonner la seule maison qu’il ait connue, Mowgli entreprend une odyssée captivante sur la découverte de soi, guidé par la panthère Bagheera, son mentor autoritaire, ainsi que par l’insouciant ours Baloo. En cours de route, Mowgli rencontre des créatures de la jungle qui veulent s’en prendre à lui, dont Kaa, un python dont la voix et le regard envoutant hypnotisent le petit homme et le beau-parleur King Louie, qui tente de le persuader de dévoiler le secret de l’énigmatique et mortelle fleur rouge : le feu.


Commentaires de Michel Handfield (2016-04-17)


En partant, on est dans Disney, ce qui est signe de qualité quand il est question de dessins animés. Autre caractéristique qui vient toujours avec un Disney : une certaine morale comme dans les fables de Lafontaine.


Ainsi, dans la jungle, il y a un code que chacun respecte. Les animaux ont des valeurs, même s'ils peuvent être prédateurs les uns pour les autres. C'est pour la survie, pas pour thésauriser ou le plaisir de faire le mal pour le mal. Tout le contraire de l'Homme qui est cupide (il aime se mesurer aux autres par sa richesse) et individualiste. Alors, Shere Khan, un tigre qui a affronté l'Homme, aimerait bien croquer Mowgli, le fils de l'Homme, pour en débarrasser la jungle avant qu'il ne devienne comme les autres de son espèce en grandissant. Naturellement, sa famille d'adoption, les loups, le protègeront tant que faire se peut. Mais, un jour, il devra bien quitter la meute. Élevé avec de bonnes valeurs, il trouvera la voie qui est la sienne. On le suit dans cette aventure. Puis, on prend notre plaisir dans ce nième Disney. Un autre classique, quoi !


Restez jusqu'à la fin, car le générique offre quelques points d'intérêts avec des animaux du « livre de la jungle ». On est dans la BD ici.



PLYWOOD un show sur le rough (Mime/Théâtre)


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 18 no 3, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Jusqu'au 30 avril 2016 à Espace Libre.


PLYWOOD un show sur le rough donne la parole à la jeune génération des 25-30 ans en 50 tableaux. Sur scène, 10 comédiens, 5 femmes et 5 hommes et 3 planches de « ply » comme seuls éléments sténographiques…


« Un chantier au cœur de tous les possibles, pour parler des êtres en construction et pour conjuguer le dire avec le faire... car pour changer les choses... faudra bien se mettre à bouger. »


Une maîtrise d’œuvre à la fois iconoclaste et porteuse de cet espoir qui semble parfois nous déserter…


BANDE-ANNONCE: https://vimeo.com/160104913

PAGE OFFICIELLE: http://mimeomnibus.qc.ca

ALBUMS PHOTOS: www.flickr.com/photos/128704599@N04/albums

FACEBOOK: https://www.facebook.com/Omnibus-le-corps-du-th%C3%A9%C3%A2tre-143032664520/



Commentaires de Michel Handfield (2016-04-13)



Mime coup de poing ou mime coup de cœur ? Il y a une semaine que j'ai vu cette œuvre et que j'y réfléchis. En fait, c'est un peu des deux : c'est la vie. Combattre pour (sur)vivre; avoir des fenêtres de bonheurs, des questionnements et des contradictions aussi. On est dans les paradoxes qui font notre quotidien.


Comme ces carrés rouges du début qui en ont contre le système capitaliste, mais qui, après la manif, vont aller chercher une caisse de bière, une bouteille de vin, ou une bouteille de fort… tous des produits récupérés par le capitalisme et, bien souvent, vendus par des multinationales même si la publicité veut faire croire le contraire. Justement, ce contre quoi ils étaient dans la rue. Mais, penserait-on à socialiser autour d'un verre d'eau collective de l'aqueduc de Montréal?


Parmi les critiques que cette pièce soulève, j'ai bien aimé celle de l'homéopathie : des pilules de sucre qui ont touché de l'eau du fleuve qui a vu une goutte de pipi de quelqu'un qui a eu la grippe espagnole en 1900 tranquille et qui est supposé vous guérir de votre grippe d'aujourd'hui grâce à la mémoire de l'eau ! Je paraphrase, mais c'est à peu près ça. Pour moi, qui suis membre des Sceptiques du Québec (1) et de l'Association des communicateurs scientifiques (2), c'était de la musique à mes oreilles.


Tout y passe en plusieurs tableaux qui nous montrent que si l'on se dit différents des autres, finalement l'on se ressemble pas mal. Ce n'est pas pour rien que les groupes cibles et les sondages fonctionnent si bien : c'est que certaines caractéristiques nous rendent prévisibles ! Suffit de bien les saisir, ce que font la sociologie et le markéting d'ailleurs.


On ressemble même à ce à quoi on ne veut pas quand on vieillit. Aux parents par exemple. À 35 ans on commence à se faire dire qu'on ressemble à notre père ou à notre mère. Qu'on a le même caractère qu'oncle Untel ou tante Unetelle !


On y parle aussi de l'acceptation. Mais, celle-ci a des degrés. Plus c'est près de nous, plus elle peut devenir difficile. Accepter en général, c'est une chose. Accepter qu'oncle Pierre, un policier retraité, devienne enfin Pierrette, car c’est ce qu'il a toujours ressenti en lui, est plus difficile pour son neveu, même s'il est très ouvert quand il en discute en général avec ses amis du Plateau. Ça me fait penser au racisme dans les grandes villes. Est-ce toujours du racisme ou de la promiscuité? Deux voisins qui s'entendent très bien en banlieue, chacun son terrain et son bungalow, pourraient très bien se pogner parce que les odeurs de cuisine, la musique ou les incantations religieuses de l'un dérangent l'autre, collée dans des 3 1/2 contigües avec des murs de cartons dans un bloc appartement à 30 degrés C en été à Saint-Michel ou Parc-Ex. Le contexte y fait pour beaucoup. Mais, les deux pourraient marcher côte à côte dans une manif contre le racisme à Montréal-Nord, car, pour eux, leurs chicanes de voisins ne sont pas nécessairement du racisme.


Cette pièce de Mime Omnibus porte sur la recherche d'équilibrer avec les autres, mais peut-être même davantage avec soi.



Quant à la symbolique de la construction, elle est très forte, l'une en assemblant des bouts de bois et du « plywood » pour faire des maisons et condos et l'autre des bouts d'histoires de vie pour en faire une construction sociale : celle dans laquelle on vit, que ce soit un quartier ou un rang, un village ou une métropole ! Mime Omnibus nous fait réfléchir à notre condition d'humain et d'être socialisé.



Notes



1. www.sceptiques.qc.ca/


2. http://www.acs.qc.ca/




Love U Lovercraft (théâtre)


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 18 no 3, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com



Bande-annonce sur You Tube: https://youtu.be/X333r-96dCc



Du 22 MARS AU 2 AVRIL 2016 à 20 H / LA CHAPELLE, SCÈNES CONTEMPORAINES : http://lachapelle.org/#fr


THE OTHER THEATRE PRÉSENTE UNE CRÉATION BILINGUE

INSPIRÉE PAR L’ŒUVRE DE H.P. LOVECRAFT

UNE MISE EN SCÈNE DE STACEY CHRISTODOULOU

Scénographie AMY KEITH / Costumes CATHIA PAGOTTO / Éclairages DAVID PERREAULT NINACS

Avec THOMAS DURET, MARC-ANDRÉ GOULET, VÉRONIQUE LACHANCE, DEAN MAKARENKO, AND ANANA RYDVALD



« La plus ancienne et la plus violente émotion de l’humanité est la peur. Et la peur la plus ancienne et la plus violente est la peur de l’inconnu. » — H.P. Lovecraft


Vous vous trouvez quelque part, mais vous ne savez pas où

Des personnes que vous ne connaissez pas vous fixent du regard

Sans trop savoir pourquoi, vous vous sentez coupable

Une chose est enfouie, mais vous ne savez pas quoi

Vous avez peur, sans trop savoir pourquoi


The Other Theatre présente une création bilingue inspirée par l’œuvre de H.P. Lovecraft, mise en scène par Stacey Christodoulou. En faisant ressortir un peu d’horreur, un peu d’angoisse, la compagnie explore la célèbre nouvelle de Lovecraft, The Color Out of Space (La couleur tombée du ciel). Dans le conte, un narrateur anonyme reconstitue l’histoire d’un lieu que les habitants ont baptisé la « lande foudroyée », située dans les collines sauvages à l’ouest d’Arkham, au Massachusetts. Le narrateur découvre qu’une météorite s’est écrasée à cet endroit il y a plusieurs années, drainant la force vitale de tout ce qui vit aux alentours; la végétation y est luxuriante, mais sans saveur, les animaux sont devenus dangereux et leur corps se déforme de manière grotesque, les gens deviennent fous ou meurent les uns après les autres.


The Other Theatre est essentiellement un groupe de réflexion pour l’avancement de la performance. On y discute et on y propose des théories, des improvisations et des expériences provenant « d’autres domaines que le théâtre » – physique, architecture, cinéma, arts visuels et danse – afin de mettre en lumière la nécessité et la pertinence du théâtre. En utilisant la célèbre nouvelle de Lovecraft, The Color Out of Space (La couleur tombée du ciel) comme point de départ, la troupe explore le récit pour évoquer et créer une pièce dont les thèmes font appel aux peurs subconscientes et primales. Par l’image, le texte et le mouvement, la compagnie présente ce nouveau travail expérimental, collage d’associations, de petites villes peuplées, de personnages étranges, de forêts sombres, de rituels, d’ascendances étranges et de rêves, qui sont autant de portes qui s’ouvrent sur d’autres univers.


The Other Theatre


Fondé en 1991, The Other Theatre se consacre à la présentation de performances qui explorent les tensions entre l’individu et l’expérience collective. La compagnie examine comment les actes quotidiens de bonté et de cruauté se reflètent dans le plus vaste contexte politique et social de notre société. Sa mission est de présenter des œuvres complexes qui portent à réflexion : adaptations, installations, textes dramatiques ou créations collectives et d'établir avec le public un dialogue qui, même s’il porte sur la politique, est loin de tout didactisme et de solutions faciles. The Other Theatre donne des représentations en anglais, en français et bilingues. Ces créations collectives ont abordé des sujets aussi variés que les mathématiques fractales, le fascisme, la physique, la culture pop, la télévision, le terrorisme; elles ont été présentées dans des théâtres, des entrepôts, des galeries, une vitrine de centre commercial et un ascenseur en mouvement.


www.othertheatre.com


Commentaires de Michel Handfield (2016-03-29)



On dirait les vies qu'a vu passer un lieu, un appartement ! Est-on dans les histoires de vie comme on les regarde en sociologie? En partie. En fait, on est dans la science-fiction avec, pour partis pris, « l'idée selon laquelle l'homme ne peut pas comprendre la vie et que l'univers lui est profondément étranger. » (1) Il faut dire que l'auteur, Howard Phillips Lovecraft, est né le 20 aout 1890 et est mort le 15 mars 1937. (2) Il écrivait avant la science moderne qui s'est affranchie de la religion depuis.


Ne connaissant pas l’œuvre de cet auteur, j'avais l'esprit vierge devant cette création; aucun préjugé, aucune attente. Toute l'ouverture nécessaire pour la découvrir cependant.


D'abord, bilingue, cela nous plonge dans nos ressemblances peut importe notre langue : français ou anglais. Je trouve cela intéressant au cinéma, mais aussi au théâtre.


J'y ai vu une pièce philosophique sur le fatalisme  ! Suite à l'écrasement d'une météorite, les habitants, les animaux et les plantes changeaient. Rien n'était pareil. Des transformations inexpliquées. Des décès. La peur s'installait. Tout cela à cause de « la Couleur tombée du ciel » (3)


Mais, est-on à l'époque de cet « incident »; celle où l'auteur a écrit cette fiction, car c'en est une; ou aujourd'hui? On semble le vivre et le raconter tout à la fois. En fait, c'est peut-être un peu des trois, car les univers s'entrechoquent et échangent de l'information, se faisant, entre des mondes parallèles nous dit-on dans cette pièce. Selon la physique quantique, c'est même une possibilité, quoique pas encore prouvée. Une infinité de moi serait même possible dans des mondes parallèles ! Et, je ne fabule pas, car je l'ai entendu dans une émission de science forte sérieuse. (4) Les résonances entre les mondes parallèles dont parlait H. P. Lovecraft ne sont peut-être pas fausses. Mais, pas prouvées encore ! À suivre… et à voir.


Notes


1. Howard Phillips Lovecraft : https://fr.wikipedia.org/wiki/Howard_Phillips_Lovecraft


2. Ibid.


3. https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Couleur_tombée_du_ciel


4. Les carnets insolites du prof Durand : Une infinité de moi, in Les années-lumière du 21 juin 2015 : http://ici.radio-canada.ca/emissions/les_annees_lumiere/2015-2016/archives.asp?date=2015-06-21 (entre 18 minutes 12 et 21 minutes 39 de l'émission)




LE RANG DU LION de Stéphan Beaudoin


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 18 no 3, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Mettant en vedette Sébastien Delorme et Frédéric Lemay


Funfilm est heureuse d’annoncer que LE RANG DU LION réalisé par Stephan Beaudoin (Yamaska, La promesse) prend l’affiche au Québec ce vendredi 25 mars. Mettant notamment en vedette Frédéric Lemay (Louis Cyr, C’est plus facile de liker que dire je t’aime), Sébastien Delorme (Lance et compte: Le film, La petite reine) et Geneviève Bédard (Yamaska, Nouvelle Adresse), le film a été présenté en première canadienne lors du 44e Festival du nouveau cinéma avant de connaitre un beau parcours festivalier à l’international également où il a notamment été présenté, en compétition officielle, au Festival international du film de Mannheim-Heidelberg en Allemagne ainsi qu’à l’Austin Film Festival où il a reçu une Mention d’honneur.

Alex a rencontré Jade il y a environ un mois. Tous deux sont fort amoureux. Lorsqu’elle l’invite à venir avec elle passer du temps à la campagne avec des amis, dont son cousin Olivier, il n’hésite donc pas une seconde. Mais ce que Jade ne lui a pas tout à fait expliqué, c’est qu’ils vont y rejoindre plusieurs autres jeunes gens, tous membres d’une même communauté que dirige Gabriel, un ancien professeur de Cégep passionné par la philosophie de Nietzsche. Rapidement, Alex, en questionnement depuis qu’il a lâché ses études en finances, réalise que Gabriel est bel et bien un gourou et qu’il a créé dans sa magnifique maison ce qu’il appelle un « laboratoire du vrai » où il n’y a ni artifices, ni préjugés, ni tabous, ni morale.

Premier long-métrage de fiction de Stephan Beaudoin, connu pour la réalisation des séries Yamaska et La promesse, LE RANG DU LION a été tourné dans la région de Bolton-Ouest, dont les paysages ont servi de décor naturel et de base au scénario de Sophie-Anne Beaudry. Véritable huis clos en plein air, le film met également en vedette Émile Schneider (Après la neige, Là où Attila passe…, Embrasse-moi comme tu m’aimes), Etienne Pilon (Le Poil de la bête, Nouvelles, Nouvelles, Mes ennemis), Catherine-Audrey Lachapelle (Yamaska, 30 Vies, L’amour au temps de la guerre civile), Katrine Duhaime (L’appart du 5e) et, pour la première fois au cinéma, Marie-Chantale Nadeau et Félix-Antoine Boutin.

Produit par Alexis Mercier pour Les Productions l’art sali et Stéphan Beaudoin pour Productions Tomifobia, LE RANG DU LION est distribué au Québec par Funfilm Distribution.


Commentaires de Michel Handfield (2016-03-24)



Ce ne fut pas long pour que je me demande c'est quoi que Gabriel, ancien professeur de philo de Cégep, passionné par Nietzsche, donne comme thérapie? On le découvrira avec le temps. Sur ce point, je n'en dis pas plus.


Ses techniques on ne les questionne pas. On boit même ses paroles sur le vrai; celui de Nietzsche dit-il ! Le maitre lui-même, pourtant, l'aurait confronté, lui qui a écrit «… la croyance forte ne prouve que sa force, non la vérité de ce que l'on croit. » (1) Car, on croit plus en lui qu'en soit, même face à des évidences : ici c'est un laboratoire du vrai pour trouver sa vérité. Mais, la vérité n'est souvent qu'une question de perspective et se trouve plus souvent en zones grises que noire ou blanche. Facile cependant de manipuler des gens qui se cherchent. D'assurer leur dépendance, car ils sont sur la voie, mais pas tout à fait rendue. Le gourou, contrairement à un vrai thérapeute, se rend indispensable. Alors, on ne le questionne pas, même si « des fois c'est pas beau. » On le suit.


Quand il a démissionné du cégep (prof de philo) certains l'ont suivi. Il leur est même devenu indispensable, au point qu'ils doivent y retourner, car il les « oriente » plutôt que de leur offrir les moyens de penser par eux-mêmes. Et il s'en sert sous prétexte de thérapie. Puis, eux en redemandent. Seul Alex, nouveau dans le groupe, car amené par Jade, le confrontera et confrontera aussi le groupe.


Il réussira presque à les éveiller à la fin, mais il n'y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir et cet ancien prof reprendra le contrôle en disant à Alex qu'il a trouvé le chemin du vrai, comme si c'était lui qui avait poussé Alex à cette confrontation pour lui faire (enfin) trouver sa voie, ce qui n'est absolument pas le cas ici. Alex lui avait carrément fait perdre le contrôle. Ce dernier partira et le groupe se resserrera fort probablement autour de Gabriel, leur gourou, car ils n'ont pas la force de le confronter à leur tour. L'acceptation est plus simple que de se questionner sur le pourquoi s'est-on laissé embarquer ainsi?


En fait, ils aiment le croire et le groupe s'autosuffit et se plait ainsi. Ils se refermeront donc sur eux-mêmes comme un trou dans l'eau après y avoir lancé une pierre. Rien ne paraitra en surface. Espérons qu'elle sera comme un caillou dans un soulier et les forcera à s'y intéresser. Sinon, Alex n'aura été qu'un accident de parcours. Quant à Gabriel, n'y a pas pire manipulateur que celui qui se se croit ! Il est de cette espèce.



À voir et à présenter dans les cégeps et les universités en vaccin contre les manipulateurs et les pseudo thérapeutes autoproclamés au nom de leurs expériences de vie.


Note


1. Vu ds le métro de Montréal, 8 février 2010 www.metrocogito.com. Je l'ai retrouvé dans Nietzsche, F., 1995, Humain, trop humain, Paris: Le livre de poche, Classiques de la philosophie, 15e pensée du premier chapitre, Des choses premières et dernières, p. 45, mais elle est beaucoup plus longue que cette seule phrase.



La démarquise (Danse)


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 18 no 3, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com



La démarquise de Louise Bédard à l'Agora de la danse: http://agoradanse.com/.

16, 17, 18 MARS - 19 H ET 19 MARS 2016 - 15 H (terminé)


Sur You Tube : https://youtu.be/QXXGSkin_n4



« Inspirée du travail iconographique et narratif de l’artiste plasticienne portugaise Paula Rego, cette invitation de Louise Bédard est une occasion de faire écho au discours que la société porte sur l’âge. Au travers d’images de femmes magnifiées et blessées, accompagnées de stimuli sonores, visuels, physiques et matériels, La Démarquise ouvre un dialogue où se jouent contrariétés et affranchissement, drame et volupté, porté par la poésie des corps sur scène.



« Chorégraphie Louise Bédard; Interprétation Miriah Brennan, Marie Claire Forté, Alanna Kraaijeveld, Sarah Williams et en qualité d’apprentie Gabrielle Surprenant-Lacasse; Répétitrice et conseillère artistique Christine Charles; Composition musicale Diane Labrosse; Scénographie Marilène Bastien; Éclairages Bruno Rafie; Costumes Valeska G.; Maquillage Angelo Barsetti; Directrice technique Catherine Germain; Directrice de production Émilie Martel; Production Louise Bédard Danse. » (Source : courriel/invitation du 2 mars 2016)




Commentaires de Michel Handfield (2016-03-19 pour cette version corrigée de l'original du 16 mis en ligne sur Facebook et Tumblr après le spectacle)


On a eu la chanson « Où sont les femmes? » dans les « seventies » (1); là, ce sont les femmes qui prennent l'Agora. Après Platon, car elles sont philosophes ces danseuses qui nous parlent non seulement de condition féminine, mais de l'essence de la Femme, avec un grand F.


Musicalement, plusieurs époques et plusieurs cultures sont référencées. Je l'ai dit, on est dans l'essence de la Femme. Son universalité et son intemporalité, malgré les cultures, malgré les modes. Pourtant, mode il y a. Changer de tenues sur scène fait partie de la chorégraphie.


Mais, en fait, la mode remonte, dans son ancestralité, à la parure chez les anciens peuples et même à la biologie. Les oiseaux et les fleurs changent pour séduire et se reproduire. La femme se pare. Ça relève probablement d'un même processus biologique. Serait-ce inscrit dans son code génétique? L'anthropobiologie pourrait nous le dire. (2) L'emprise de la mode aurait ainsi encore de beaux jours  !


Comme le dit la narratrice au début du spectacle, on est dans le cubisme avec la déstructuration/restructuration des corps, ici en danse, comme dans ce courant de peinture. En sociologie, je parlerais davantage d'ethnométhodologie avec la déconstruction de la réalité et sa reconstruction (symbolique et artistique) pour lui redonner un sens.


Un exemple. On passe de la culture autochtone (dans le son et la danse) au son des poules, qui nous font penser à l'exploitation sexuelle et à l'abandon des femmes autochtones, mais aussi, plus largement, aux effets de l'absence de moyens qui se traduit en absence de choix, de rêves et de possibles comme le disait le sociologue Marcel Rioux qui était aussi anthropologue.


Finalement, parlant de symbolique du réel, en cette période d'austérité, la danse de la sacoche m'a fait penser à l'ex-ministre Monique Jérôme Forget, dites la ministre à la sacoche ! (3). À comparer à l'époque actuelle, on la regrette presque, car elle était plus humaine et moins comptable que le ministre actuel : Carlos J Leitão, dont c'était le dépôt du budget au lendemain de cette première.


Notes


1. Artiste : Patrick Juvet

Album : Paris by Night

Date de sortie : 1977

Lien : https://www.youtube.com/watch?v=fuzSeidoz2A


Le lien que j'avais mis en direct est plutôt daté de 1987 (?) :

www.dailymotion.com/video/x2tnj5_patrick-juvet-ou-sont-les-femmes-19_news


2. Dans mon direct, j'avais écrit sur mon cellulaire « La bioanthopologie, si ça existe, pourrait nous le dire. »


3. https://fr.wikipedia.org/wiki/Monique_Jérôme-Forget




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