Societas Criticus, Revue de critique sociale et politique

On n'est pas vache…on est critique!


D.I. revue d’actualité et de culture

Où la culture nous émeut!


Regard sur le Monde d'une perspective montréalaise!

On est sceptique, cynique, ironique et documenté!


Revues en ligne, version archive pour bibliothèques

Vol. 18 5, du 2016-05-26 au 2016-06-29. (inclut un essai sur le Brexit)


Depuis 1999!













www.societascriticus.com

Cette revue est éditée à compte d'auteurs.


societascriticus@yahoo.ca

C.P. 73580

Succ. Parc octogonal

Montréal H2A 3P9


Le Noyau!


Michel Handfield, M.Sc. Sociologie (U de M), cofondateur et éditeur;

Gaétan Chênevert, M.Sc. (U de Sherbrooke), cofondateur et pensif de service;

Luc Chaput, diplômé de l'Institut d'Études Politiques de Paris, recherche et support documentaire.

Sylvie Dupont, lectrice et correctrice d'épreuves.


ISSN : 1701-7696


Soumission de texte: societascriticus@yahoo.ca. Si votre texte est en pièce jointe, le sauvegarder sans les notes automatiques.


Note de la rédaction



Nous avons placé notre correcteur à « graphie rectifiée » de façon à promouvoir la nouvelle orthographe: www.orthographe-recommandee.info/. Il est presque sûr que certaines citations et références sont modifiées en fonction de l’orthographe révisée sans que nous nous en rendions compte vu certains automatismes parfois, comme de corriger tous les mots identiques! Ce n'est pas un sacrilège que de relire les classiques du français en français moderne. On n'y comprendrait parfois peu si on les avait laissés dans la langue du XVIe siècle par exemple. L'important est de ne pas trafiquer les idées ou le sens des citations, ce que n'implique généralement pas la révision ou le rafraichissement orthographique de notre point de vue.


Les paragraphes sont justifiés pour favoriser la compatibilité des différents formats que nous offrons aux bibliothèques (collection.nlc-bnc.ca/100/201/300/societas_criticus; collections.banq.qc.ca/ark:/52327/61248) avec différents appareils. Ceci favorise aussi la consultation du site sur portables.


« Work in progress » et longueur des numéros (2013-06-18)


Comme il y a un délai entre la mise en ligne et la production du pour bibliothèques, il se peut que quelques fautes d’orthographe, de ponctuation ou de graphie aient été corrigées, mais le texte n’est pas changé à quelques virgules près! On a beau lire un texte plus d'une fois, quand on vient de l’écrire on ne voit pas toujours certaines coquilles. On peut cependant les voir en préparant ce n°.


La longueur des varie en fonction des textes que nous voulons regrouper, par exemple pour un festival de films. Si nous visons les 30 pages pour des raisons de lecture, notamment sur téléphone intelligent, certains peuvent en avoir plus ou moins pour des raisons techniques, comme de le terminer avant le début d'un festival ou de regrouper tous les textes sur un même sujet. Renseignements pris, la question de la taille à respecter pour envoyer un aux bibliothèques est beaucoup plus grande qu'avant. Cette limitation ne se pose donc plus pour nous.



Index


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique


Éditos


Deuxième série de posts Facebook qui sont éditoriaux. Versions corrigées.


C'est ça la démocratie !

L'inacceptable devient-il acceptable au nom des religions?


Série de posts Facebook qui sont éditoriaux. Versions corrigées


Attention le danger croit avec l'usage

En solidarité humaine contre les idéologies assassines

Gauche, droite, rien ne change

L'importance d'un registre

Nuance !

Au sujet du ministre Daoust et de son ouverture relative à Uber…

Taxi et Uber…. Une réflexion s'impose sur le changement

Back to the past !

Des emplois, pour combien de temps encore?

Voilà le prix d'une ressource qu'on exporte !

Réflexion de juin

À partager davantage le travail, serait-on davantage gagnant collectivement?



Essais


Le Brexit



Les meilleures lignes de Societas Criticus en direct


- Nos brèves du 2016-06-20 au 2016-06-27 (en version corrigée et, parfois, augmentée) (avec index des textes)

- Nos brèves du 2016-05-20 au 2016-06-17 (en version corrigée et, parfois, augmentée) (avec index des textes)



D.I., Delinkan Intellectuel, revue d’actualité et de culture


Avis


Nouveaux livres reçus


- Ce cauchemar qui n'en finit pas. Comment le néolibéralisme défait la démocratie

- Le Progrès sans le peuple. Ce que les nouvelles technologies font au travail

- Djihad : D'Al-Qaïda à l'État islamique, combattre et comprendre


DI a vu! - ciné, théâtre, expositions et quelques annonces d’évènements (avec index)


- Trois expositions, deux musées, pour cet été

- Toulouse Lautrec affiche la belle époque. Jusqu'au 30 octobre 2016

- Pendant ce temps, au Musée McCord


- TROUVER DORIS

- AU NOM DE MA FILLE

- TRANSFIXED

- L’EXPOSITION ELEGANZA – LA MODE ITALIENNE DE 1945 À AUJOURD’HUI



D.I. Musique!


Spectacles vus !

- STEFIE SHOCK, 12 BELLES DANS LA PEAU (Chansons de Gainsbourg)

- Chœur de Lys à la place Émilie-Gamelin

- La forêt des mal-aimés



Societas Criticus, revue de critique sociale et politique



Index



Nos éditos !



Deuxième série de posts Facebook qui sont éditoriaux. Versions corrigées.


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 18 no 5, Éditos : www.societascriticus.com


C'est ça la démocratie !

L'inacceptable devient-il acceptable au nom des religions?


Michel Handfield (2016-06-29)


C'est ça la démocratie ! (Michel Handfield, Facebook, 2016-06-29)


Traitons les croyances, religion incluse, comme des croyances ! Et éduquons à la démocratie, l'acceptabilité des différences et aux valeurs occidentales ! Car, valeurs nous avons nous aussi. Et, les valeurs de la modernité ne valent pas moins que les valeurs ancestrales. Loin de là, car la distance fait qu'on les idéalise, mais vivrions-nous dans ces mondes passés? Difficile à croire quand la plupart des gens ont de la difficultés à se rendre à 3 rues de chez eux à pied et sont accrochés à leur cellulaire... Dans mon quartier je vois même des musulmanes dont le cellulaire est pris dans leur Hijab (foulard) en conduisant pour ne pas manquer un appel ! Et, comment recrute l'État Islamique? Par les réseaux sociaux et l'internet ! Alors, cessez de faire la guerre à la modernité avec les moyens modernes si vous ne l'acceptez pas ou acceptez là avec ce qu'elle offre; tout ce qu'elle offre. Faites vos choix personnels et laissez les autres libres de faire les leurs. C'est ça la démocratie.


C'est mon commentaire suite à la lecture de Mounia Ait Kabboura - Doctorante et chargée de cours au département de philosophie (UQAM), Chargé de projet à la chaire UNESCO, Libre opinion. Tuerie d’Orlando: le processus invisible de la radicalisation, in Le Devoir, 29 juin 2016: www.ledevoir.com/societe/ethique-et-religion/474403/radicalisation-le-processus-invisible



En voici un passage :


« On ne se réveille pas un matin en décidant d’être kamikaze. Les attentats violents et les tueries commises ces derniers temps ne sont pas des actes accidentels, des actes de détresse, des produits de la maladie mentale et de la marginalisation sociale. La violence inouïe du dénouement nous fait oublier que la radicalisation a une structure généalogique : c’est l’interaction de plusieurs composantes, socioculturelles, psychosociales, sociopolitiques et idéologiques, qui peut conduire à la violence. »



L'inacceptable devient-il acceptable au nom des religions? (Michel Handfield, Facebook, 2016-06-28)


Accepterions-nous une école qui n'enseigne que l'astrologie aux enfants, du matin au soir? Non! Pourtant, c'est une croyance. Traitons les croyances, religion incluse, comme les croyances !


C'était mon commentaire au sujet du texte de RICHARD MARTINEAU, OPINIONS : Des milliers d’enfants sacrifiés, Journal de Montréal, 28 juin 2016 : www.journaldemontreal.com/2016/06/28/des-milliers-denfants-sacrifies



Série de posts Facebook qui sont éditoriaux. Versions corrigées


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 18 no 5, Éditos : www.societascriticus.com


Michel Handfield (2016-06-17)


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Attention le danger croit avec l'usage

En solidarité humaine contre les idéologies assassines

Gauche, droite, rien ne change

L'importance d'un registre

Nuance !

Au sujet du ministre Daoust et de son ouverture relative à Uber…

Taxi et Uber…. Une réflexion s'impose sur le changement

Back to the past !

Des emplois, pour combien de temps encore?

Voilà le prix d'une ressource qu'on exporte !

Réflexion de juin

À partager davantage le travail, serait-on davantage gagnant collectivement?



Attention le danger croit avec l'usage (Michel Handfield, Facebook, 2016-06-15)



Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 18 no 5, Éditos : www.societascriticus.com



Je le redis : il faut écrire sur les églises, toutes religions confondues, comme sur les paquets de cigarettes, attention le danger croit avec l'usage. Marx avait raison quand il écrivait « la religion, opium du peuple », car la religion est une drogue pour certains. Il faudrait peut-être songer placer certaines églises qui font des dérives sectaires et qui vont beaucoup trop loin sur la liste des drogues interdites et arrêter ses « pushers » les plus virulents. Comprenez l'ironie de mon propos ici, car si la croyance peut-être bénéfique à certains elle peut aussi devenir un instrument de manipulation très puissant aux mains de démagogues.



C'était mon mot suite à la lecture de ce texte :


Agence QMI, Église «Faithful Word Baptist Church» : Un pasteur applaudit le massacre d’Orlando, TVA Nouvelles,13 juin 2016 :

www.tvanouvelles.ca/2016/06/13/un-pasteur-applaudit-le-massacre-dorlando



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En solidarité humaine contre les idéologies assassines (Michel Handfield, Facebook, 2016-06-14)


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 18 no 5, Éditos : www.societascriticus.com





Photo de l'hôtel de ville, où flottent présentement les drapeaux arc-en-ciel et des États-Unis suite aux évènements d'Orlando City.


Hyperlien :


https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Drapeau_arc-en-ciel







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Gauche, droite, rien ne change (Michel Handfield, Facebook, 2016-06-13)


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 18 no 5, Éditos : www.societascriticus.com


Lu :


« Ils [Amir Khadir et Françoise David] ont expliqué que si ça va tout croche au MTQ, ce n’est pas la faute des fonctionnaires, mais celle des libéraux. À gauche, l’État ne risque jamais quelque reproche... » (MICHEL HÉBERT, La «culture» du mensonge, in Le journal de Montréal, 13 juin 2016 : www.journaldemontreal.com/2016/06/13/la-culture-du-mensonge)


Mon commentaire :


À la commission Charbonneau, on a vu défiler fonctionnaires, entrepreneurs et syndicalistes. Mais, a-t-on vu beaucoup de gens de l'économie solidaire, du communautaire et des coopératives? Ces façons de faire ne sont pas assez regardées. Ni à gauche, ni à droite.


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L'importance d'un registre (Michel Handfield, Facebook, 2016-06-13)


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 18 no 5, Éditos : www.societascriticus.com


Lu dans le blogue science de La Presse concernant les pitbulls :


« Le hic, cependant, est justement que ces chiffres ne sont pas fiables du tout. Comme il n'existe aucun registre, aucune statistique officielle sur les attaques de chiens, ces données sont basées sur ce que rapportent les médias, qui ne sont pas particulièrement bons pour identifier les races canines. »(1)


La même chose pourrait être dite du registre des armes. Il ne règlera peut-être rien et les armes de chasse sont peut-être statistiquement insignifiantes dans la criminalité. Mais, on aura au moins des statistiques fiables. Scientifiquement, ce sera un plus.


Note


1. Jean-François Cliche, Pitbulls: un débat parti sur de bien mauvaises bases, in

Le Soleil, blogue Sciences dessus dessous, 13 juin 2016 :

http://blogues.lapresse.ca/sciences/2016/06/13/pitbulls-la-fausse-solution/



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Nuance ! (Michel Handfield, Facebook, 2016-06-13)


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 18 no 5, Éditos : www.societascriticus.com



C'est le propre des idéologies : perdre les nuances de vue. On est bien davantage dans les nuances de gris dans la vraie vie. Je le dis souvent. C'était mon mot après avoir lu ceci :


« « Ils sont prêts. Il faut juste leur dire la bonne chose. Pour ces jeunes, tout est noir ou blanc. Il n'y a pas de nuance », dit Mme Ait Kabboura. » (1)


Note


1. GABRIELLE DUCHAINE, Radicalisation: des parcours qui sèment la consternation, in La Presse, 13 juin 2016 : www.lapresse.ca/actualites/201606/13/01-4991228-radicalisation-des-parcours-qui-sement-la-consternation.php



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Au sujet du ministre Daoust et de son ouverture relative à Uber… (Michel Handfield, Facebook, 2016-06-11)


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 18 no 5, Éditos : www.societascriticus.com


Pendant ce temps l'auto sans conducteur s'en vient. Ce débat sera caduc dans quelques années. Il faut plutôt repenser la fiscalité pour qu'elle ne repose plus sur des travailleurs de moins en moins nécessaires et en diminution exponentielle, remplacée par des technologies, des travailleurs temporaires (court terme) et de plus en plus de petits entrepreneurs et travailleurs indépendants, là où la technologie ne peut pas s'appliquer.


C'était mon mot au sujet de La Presse Canadienne/MONTRÉAL, Des chauffeurs de taxi en colère contre le ministre Daoust, in lapresse.ca, 11 juin 2016 :

www.lapresse.ca/actualites/montreal/201606/11/01-4990855-des-chauffeurs-de-taxi-en-colere-contre-le-ministre-daoust.php



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Taxi et Uber…. Une réflexion s'impose sur le changement (Michel Handfield, Facebook)


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 18 no 5, Éditos : www.societascriticus.com


Au sujet du texte de PAUL JOURNET, LA LEÇON D’HUMILITÉ [sur la question de l'industrie du taxi et d'Uber] dans LA PRESSE+, Édition du 8 juin 2016,

section DÉBATS, écran 2 : http://plus.lapresse.ca/screens/89721caa-0e9f-46da-a08e-9b820c4b04d1%7C_0.html j'ai mis deux mots sur Facebook :



- Le 8 juin 2016 :


Ma question : le gouvernement le vendait combien ce permis: 100$, 1000$ 0$ (gratuit )? C'est là la première question. Le reste, le prix actuel, ne serait-il que spéculation? Si c'est le cas, a-t-on à s'en mêler? La technologie change bien des choses pour toutes les entreprises et les travailleurs. Ce n'est pas nouveau. On le voit dans les médias avec internet comme on l'a vu avec la baisse dans les voyages d'affaires quand est arrivé le fax. La bourse se réajuste continuellement. Alors, que l'industrie du taxi se réajuste, en prenant par exemple des clients Uber quand ne se pointent pas d'autres clients. S'il y a quelque chose à revoir, par contre, c'est la fiscalité pour qu'elle ne repose plus sur le seul travailleur qui est de plus en plus remplacé par les nouvelles technologies ; technologies que ces impôts subventionnent en plus! Bref, on doit réformer la fiscalité en tenant compte de ces changements. Voilà ce que j'attends du gouvernement, de tous les gouvernements et des instances économiques internationales.



- Le 10 juin 2016 :


Je dois ajouter que le gouvernement, en fermant par loi ce marché, à une certaine responsabilité, car en l'ouvrant aussi par loi, il le ferait s'écrouler. Reste donc à déterminer la part du gouvernement et celle de la spéculation et comment le faire atterrir sans trop de dommages s'il y a changements à venir.



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Back to the past ! (Michel Handfield, Facebook, 2016-06-08)


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 18 no 5, Éditos : www.societascriticus.com


Je n’appelle pas ça juste en arrière, mais arriéré! Il faudrait plutôt revoir la vieille loi des mines que de la prendre en modèle !


C'était mon mot-dit suite à l'annonce d'Alexandre Shields, Québec donne aux pétrolières le droit d’exproprier. L’importante Loi sur les hydrocarbures reprend des dispositions de la vieille Loi sur les mines, in Le Devoir 8 juin 2016 : www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/472874/quebec-donne-aux-petrolieres-le-droit-d-exproprier




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Des emplois, pour combien de temps encore? (Michel Handfield, Facebook, 2016-06-04)

Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 18 no 5, Éditos : www.societascriticus.com


Les gouvernements subventionnent les entreprises pour attirer des emplois, mais les entreprises robotisent pour ne plus avoir d'employés. Il faut donc repenser la répartition de la richesse, car viendra un jour où l’entreprise pourra produire ce qu'on désire, mais il n'y aura plus d'acheteurs, car trop peu d'emplois existeront. Je fabule? Lu dans le devoir ce passage d'un article intéressant :


« Les usines du futur n’auront plus que deux employés : un travailleur et un chien, résumait au début de l’année Carl Bass, p.-d.g. d’Autodesk, un concepteur de logiciel 3D. Le travailleur sera chargé de nourrir le chien et le chien sera là pour empêcher le travailleur de toucher à l’équipement. »


Éric Desrosiers, PERSPECTIVES : Les robots, le travailleur et son chien, in

Le Devoir, 4 juin 2016 : www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/472594/perspectives-les-robots-le-travailleur-et-son-chien



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Voilà le prix d'une ressource qu'on exporte  ! (Michel Handfield, Facebook, 2016-06-01)


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 18 no 5, Éditos : www.societascriticus.com


Voilà le prix d'une ressource qu'on exporte : 50$/tonne de fer. Pensez au prix qu'on paie une fois qu'on importe le produit transformé ! Et, ça nous dit pourquoi il faut investir dans la formation et l'éducation selon moi.


C'était mon commentaire au sujet d'EMY-JANE DÉRY, Côte-Nord: ArcelorMittal pourrait fermer en 2030; 15 ans plus tôt que prévu, in journaldemontreal.com, 1er juin 2016 : www.journaldemontreal.com/2016/06/01/arcelormittal



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Réflexion de juin (Michel Handfield, Facebook, 2016-06-01)


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 18 no 5, Éditos : www.societascriticus.com


La fin de l'école arrive pour les étudiants, la période de réflexion pour les administrateurs scolaires ! Mais, quand on voit encore des décideurs ne pas être plus au courant de la technologie et, même, avoir peur de son entrée dans certains lieux, comme l'école et les classes, assimilant le téléphone cellulaire ou le iPod touch à n'être seulement qu'un lecteur MP3 ou une plateforme de jeu pour les étudiants, ça fait peur ! Mais, qui va leur montrer d’autres usages si dans la vision scolaire le cellulaire n’est que ça? J’imagine la face du prof qui voit un étudiant ouvrir son iPod touch en classe au lieu de son livre pour lire à haute voix une fable de La Fontaine ! Il fait quoi? Il l’accepte ou il l’envoie chez le directeur parce que l'outil intelligent n’est pas acceptable en classe? Et, l’école et les commissions scolaires de demander plus de budgets pour acheter des livres papiers pour leurs bibliothèques ! C’est assez fascinant parfois.



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À partager davantage le travail, serait-on davantage gagnant collectivement? (Michel Handfield, Facebook, 2016-05-29)


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 18 no 5, Éditos : www.societascriticus.com


Faudrait-il réviser les conditions d'embauche, certains postes nécessitant de commencer patrouilleurs et d'autres non, de façon à mieux allouer les ressources? Deuxio: l'échelle salariale est-elle trop élevée, d'où on limiterait l'embauche de ressources où nécessaire? À partager davantage le travail, serait-on davantage gagnant collectivement? Il faut poser ces questions... et pas juste pour la police.


C'était mon mot suite à la lecture d'YVES POIRIER, Crimes contre la propriété : le SPVM demande aux citoyens d'être patients, Le journaldemontreal.com, Dimanche, 29 mai 2016 : www.journaldemontreal.com/2016/05/29/crimes-contre-la-propriete-le-spvm-demande-aux-citoyens-detre-patients



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Index



Essais



Le Brexit


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 18 no 5, Essais : www.societascriticus.com



Michel Handfield (2016-06-29)



Ce texte est construit sur la base de mes commentaires Facebook des 23, 24, et 25-06-2016 et de mes réflexions qui ont suivi cet évènement historique depuis. Je me suis couché à 2:05 heure le 24 juin 2016, car j'ai écouté le Brexit sur la BBC (1) jusqu'au dernier pôle.


À que j'aurais aimé entendre Jaques Parizeau, diplômé du London School of Economics, commenter ce référendum, lui qui était à la fois souverainiste et pour les marchés communs, comme le marché européen. Il aurait certainement été divisé entre ses deux passions. Quel aurait été son choix rationnel et son cœur aurait-il penché du même bord que la raison? Bonjour Monsieur. :)


Le 24 au matin, Marine Le Pen a applaudi et parlé d'un Frexit puis Donald Trump a applaudi lui aussi, car il veut se replier sur son centre : les États-Unis. Au lieu de lever les frontières, il parle plutôt de lever des murs. Dire qu'il n'y a pas 30 ans, la fin du mur de Berlin semblait une libération. Depuis, il y eut le mur en Israël et on parle d'un mur entre les États-Unis et le Mexique à finir. À quand un mur avec le Canada? Car, l'idée est parfois évoquée de l'autre côté de la frontière.


Ceci est paradoxal, surtout venant de gouvernements ou de partis de tendance conservatrice, car l'idée du libre marché est partie sous l'égide de George Bush père (républicains) et de Margaret Thatcher (tory britannique) dans les années 1990 alors que maintenant les mêmes partis comptent beaucoup de membres qui sont pour le repli national. Quand des intellectuels disent que la gauche et la droite peuvent parfois s'échanger des idées – le libre échange étant maintenant défendu par les gouvernements libéraux et sociaux-démocrates – c'est de cela qu’on parle. Mais, ils approchent et défendent ces idées autrement. Paradoxal d’ailleurs de voir le PLC (Parti Libéral du Canada) défendre maintenant l'ALENA, alors qu'à une époque il aurait voulu déchirer cette entente par exemple. Puis, de l'autre côté, Donald Trump « a qualifié l’ALENA de « désastre » en septembre dernier » (2) et « a réitéré mardi sa promesse de renégocier l'ALÉNA - ou de se retirer de cette « catastrophique » entente » (3), même si c'est un legs du parti qu'il représentera à l'élection présidentielle de 2016 ! Seuls les fous ne changent pas d'idée dit-on, mais on est dans la danse folklorique : les femmes au centre (4), les hommes autour et tout le monde change de bord !


De l'autre côté, en Écosse, le mouvement séparatiste va certainement en profiter pour faire un nouveau référendum liant souveraineté et entrée dans la Communauté européenne. Je me demande si ici le PQ va avoir l'intelligence de repenser son option à la lumière du Brexit? I hope so  ! Mais, je ne suis pas certain que les plus radicaux saisissent le message.


Par contre, parlant du Québec, les taux de participations furent beaucoup plus élevés qu'au Royaume-Uni (5), où plus de 25% des électeurs n'ont pas été voter, ce qui est beaucoup pour une question de cette importance. (6) Signe d'un désintérêt qui ne sera pas sans conséquence.


Déjà, des leçons sont à tirer pour nous en cas d'un troisième référendum.


D'abord, la sortie fut reconnue par la Communauté européenne même si le résultat fut bien en deçà du 60%. Cela réjouit certainement notre mouvement souverainiste. Mais, tous les accords dont bénéficiaient jusque là les Britanniques sont maintenant sur la glace et seront à revoir. Dure négociation en vue, car la Communauté européenne n'est pas prête à négocier à la pièce avec le Royaume-Uni. (7) Et, en attendant, la Communauté européenne veut les voir sortir au plus tôt de l'Europe, ce qui entraine des incertitudes pour les entreprises et les citoyens qui font des affaires ou vivent hors du territoire. L'Angleterre avait beau être une place forte de l'économie néolibérale, ils en paient déjà le prix avec la chute de leur monnaie et de leur cote de crédit. (8) Quand apparaitront des postes-frontière?


Ensuite, pour ceux qui croient encore que la question de la partition d'un Québec indépendant est une impossibilité ou qu'on peut être à la fois indépendant et dedans par le libre marché économique, suivez bien ce qui va arriver suite au Brexit. Déjà Londres parle de joindre l'Union européenne comme ville associée ! (9)


Mais, le plus intéressant pour nous du Québec, c'est que le Royaume-Uni aura gagné son référendum et montrera la voie à suivre ou non au Québec. Imaginez le paradoxe : le Québec se sépare du Canada anglais et sa seule porte d'entrée dans un grand marché qui lui reste au lendemain de sa victoire est de conserver son lien au Commonwealth britannique et une Angleterre indépendante ! Ce serait distrayant je trouve de voir les souverainistes défendre cette idée. :)


Malgré le choc, il est à souhaiter que les esprits se calment et que toute cette histoire conduise à une négociation sur plus d'ouverture et de flexibilité de la Communauté européenne pour répondre a des besoins spécifiques des nations membres de l'Union. Comme le note Alexis Brézet dans son éditorial du Figaro :


« Après tout, la France a changé cinq fois de République sans abandonner l'idéal républicain. L'Europe peut bien changer d'Union sans trahir ce qu'elle est : une irremplaçable communauté de culture, d'histoire et de destin. » (10)


Moi, je dis et j'écris d'ailleurs la même chose au sujet de notre constitution canadienne. Ça devrait être la même chose face à la question des armes aux États-Unis; leur fameux second amendement ! Mais, des gens ne veulent pas que les choses changent. Ils veulent que ça reste immuable comme si les sociétés ne changeaient pas dans le temps. C'est vrai des grands ensembles comme des petits.


En ce sens, le repli nationaliste n'est pas plus une solution que la dictature éclairée des organismes supranationaux qui semblent loin des préoccupations citoyennes. Il faut à la fois plus de démocratie locale et de parlementarisme supranational. Ce n'est pas la souveraineté la solution aux problèmes de logements et des urgences par exemple, la preuve étant que d'autres provinces font mieux que nous, mais un changement de perspective et voir que des citoyens auraient peut-être aussi des solutions à apporter par une meilleure consultation publique et un dialogue ouvert avec des fonctionnaires qui ne prennent pas les citoyens pour des imbéciles, car certains ont plus d'études et de qualifications qu'eux parfois. Le sacrosaint plancher de verre doit être brisé pour un dialogue démocratique productif. On ne peut demander la coopération citoyenne quand ça fait notre affaire et être sourd à leurs idées ensuite. Ou on ouvre sur un dialogue ou on n'ouvre pas.


Si notre constitution doit être rafraichie pour tenir compte du monde actuel et de la place qu'ont prise les villes (elle date de 1867, avant l'automobile et les télécommunications par exemple) on devrait aussi avoir un parlement de l'Amérique comme l'Europe doit protéger son parlement européen, car les problèmes dus à la pollution par exemple n'ont pas de frontières nationales. (11) Il faut une place pour en discuter et un parlement supranational, voire continental, est tout désigné pour cela. À quand un parlement de l'Amérique (inclusif de l'Amérique centrale et du Sud) d'ailleurs? Moi, j'en suis là.



Mais, qui est prêt à abandonner des pouvoirs pour raison supérieure à l'État, concernant la lutte à la pauvreté et les questions d'environnement? Qui est prêt à poser la question d'une fiscalité continentale et mondiale qui ne regarde pas que les travailleurs (de moins en moins nombreux d'ailleurs), mais aussi les technologies productrices qui ne paient rien en impôt, mais remplacent les travailleurs par exemple? Si on subventionne les entreprises pour attirer les emplois d'une part, les entreprises investissent bien davantage, d'autre part, pour remplacer leurs employés par des équipements automatisés, ce qui fait que chaque dollar investi par les États dans les entreprises crée de moins en moins d'emplois au final. Pourtant, quel économiste en parle, alors qu'une des premières choses que j'ai apprises en économie au cégep (12) fut la loi des rendements décroissants? (13) C'est comme si les « basics » étaient oubliés au nom de l'idéologie néolibérale. Et, ces questions doivent se résoudre globalement, sinon les entreprises vont continuer à profiter de la concurrence que se livrent les États pour les emplois restants et profiter de l'impôt sur le travail (payé par les salariés) plutôt qu'un impôt sur la production par exemple; impôt qui ouvrirait la porte à un régime de revenu minimum garanti qui favoriserait un soutien à l'économie par le maintien d'une consommation raisonnée. C'est qu'un jour, l'emploi n'existera plus, alors qui pourra consommer si le revenu est encore lié au travail? Utopie?


« Les usines du futur n’auront plus que deux employés : un travailleur et un chien, résumait au début de l’année Carl Bass, p.-d.g. d’Autodesk, un concepteur de logiciel 3D. Le travailleur sera chargé de nourrir le chien et le chien sera là pour empêcher le travailleur de toucher à l’équipement. » (14)


Mais, qui dit ouverture, dit changement et menace pour les pouvoirs existants. Il est là le problème : l'autre doit changer, pas nous !



Postscriptum


Pour ceux qui croient que ça ne nous regarde pas ici, le Brexit aura des répercussions économiques même pour nous, car entre les lois françaises et les lois britanniques plusieurs entreprises d'ici préféraient le Royaume-Uni pour s'implanter en Europe, car les lois françaises sont très contraignantes et même perçues comme un frein au progrès. Crozier n'avait pas écrit La société bloquée pour rien. (15) Mais, là, avec le Brexit tout vient de changer. Répercussions en vue même pour nous à travers nos entreprises et nos échanges économiques. Les autruches devront sortir leur tête du sable.



Notes


1. www.bbc.com/news


2. Anne-Marie Yvon, Rencontre au sommet des dirigeants nord-américains à Ottawa, RCI (d’après un texte de Raphaël Bouvier-Auclair, Radio-Canada), mardi 28 juin, 2016  :

www.rcinet.ca/fr/2016/06/28/rencontre-sommet-trois-amigos-nord-americains-ottawa-enrique-pena-nieto-barack-obama-justin-trudeau/


Sur le Huffington Post nous avons aussi trouvé ce texte de Raphaël Bouvier-Auclair, 5 enjeux au coeur des discussions des dirigeants nord-américains, RCQC / Radio-Canada.ca, 28/06/2016 :

http://quebec.huffingtonpost.ca/2016/06/28/enjeux-rencontre-dirigeants-canada-etats-unis-mexique_n_10711998.html


3. ALEXANDER PANETTA, La Presse Canadienne/Washington, Donald Trump décrie l'ALÉNA la veille du sommet des trois amigos, in La Presse, 28 juin 2016 : www.lapresse.ca/international/dossiers/maison-blanche-2016/201606/28/01-4996243-donald-trump-decrie-lalena-la-veille-du-sommet-des-trois-amigos.php


4. Un clin d’œil à Hillary Clinton ici, qui sera la candidate à la présidence pour les Démocrates face à Donald Trump pour les Républicains.


5. La participation, au référendum de 1980 fut de 85,61 % (https://fr.wikipedia.org/wiki/Référendum_québécois_de_1980) et de 93,52 % à celui de 1995 (https://fr.wikipedia.org/wiki/Référendum_québécois_de_1995)


6. EDOUARD GUIHAIRE, Agence France-Presse/LONDRES, Les Britanniques quittent l'UE, Cameron démissionne, in La Presse, 23 juin 2016 : www.lapresse.ca/international/europe/201606/23/01-4994790-les-britanniques-quittent-lue-cameron-demissionne.php


7. BERTRAND PINON, ALIX RIJCKAERT, Agence France-Presse (BRUXELLES), Les Européens refusent à Londres un divorce «à la carte», in La Presse, 28 juin 2016 : www.lapresse.ca/international/europe/201606/28/01-4996066-les-europeens-refusent-a-londres-un-divorce-a-la-carte.php


8. Agence France-Presse, S&P et Fitch dégradent la note du Royaume-Uni, in Le Devoir, 28 juin 2016 :

www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/474375/sp-et-fitch-degradent-la-note-du-royaume-uni



9. Christopher Hooton, « Londependence » petition calls for London to join the EU on its own, in The Independent, 2016-06-24 : www.independent.co.uk/news/uk/londependence-petition-calls-for-london-to-join-the-eu-on-its-own-a7101006.html


10. Je remercie Gaétan Chênevert d'avoir attiré mon attention sur ce texte d'Alexis Brézet, L'éditorial d'Alexis Brézet: reconquérir les peuples, FIGARO / VOX MONDE, 26/06/2016 :

www.lefigaro.fr/vox/monde/2016/06/26/31002-20160626ARTFIG00172-reconquerir-les-peuples.php


11. Associated Press, La pollution atmosphérique causerait 6,5 millions de décès dans le monde, in Le Devoir, 28 juin 2016 :

www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/474329/la-pollution-atmospherique-causerait-6-5-millions-de-deces-dans-le-monde


12. Introduction à l'économique I et II, Monnaie et banque, et Économie du Québec.


13. https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_des_rendements_décroissants


14. Éric Desrosiers, PERSPECTIVES : Les robots, le travailleur et son chien, in

Le Devoir, 4 juin 2016 : www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/472594/perspectives-les-robots-le-travailleur-et-son-chien


15. CROZIER, Michel, 1970, La société bloquée, Paris: Seuil, coll. Point.


Hyperliens


https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Parizeau


https://fr.wikipedia.org/wiki/Mur_de_Berlin


https://fr.wikipedia.org/wiki/Barrière_de_séparation_israélienne


https://fr.wikipedia.org/wiki/Barrière_États-Unis-Mexique


https://fr.wikipedia.org/wiki/George_H._W._Bush


https://fr.wikipedia.org/wiki/Margaret_Thatcher


https://fr.wikipedia.org/wiki/Accord_de_libre-échange_nord-américain


https://fr.wikipedia.org/wiki/Donald_Trump


https://fr.wikipedia.org/wiki/Hillary_Clinton


https://fr.wikipedia.org/wiki/Communauté_européenne


https://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_québécois


https://fr.wikipedia.org/wiki/Deuxième_amendement_de_la_Constitution_des_États-Unis




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Les meilleures lignes de Societas Criticus en direct


Par Michel Handfield



Des mots ou des liens que nous plaçons sur Twitter, Facebook, et/ou Linked In et que nous reprenons ici vu la valeur que nous leur trouvons.



Pour la mise en page de messages d'abord mis en ligne sur les réseaux sociaux, des corrections sont parfois nécessaires après coup, car il faut quelquefois tourner les coins ronds pour les besoins des médias sociaux, comme les 140 caractères de « Twitter », mais aussi pour la rapidité du direct lors d'un évènement qui demande déjà toute notre attention! Mais, ces corrections sont minimales pour ne pas changer l'apparence du direct. Souvent, c'est l'orthographe et la ponctuation qui ont été corrigées bien avant la mise en page!




Nos brèves du 2016-06-20 au 2016-06-27 (en version corrigée et, parfois, augmentée) (avec index des textes)


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 18 no 5, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com


Michel Handfield (2016-06-29)


- La nature en ville

- Ce que les conservateurs auraient dû faire, Trudeau le fait !

- Geenpeace : ils savent faire... pour la conscientisation à l'environnement

- Bref, si vous croyez vous verrez le résultat....  !

- C'est ça la socio !


La nature en ville (Michel Handfield, Facebook, 2016-06-27)



Deux pics-bois à ma mangeoire en ce moment. Quartier St-Michel, Montréal, Québec, Canada ! La nature en ville. Pas besoin de faire 750 km de route pour ça. Juste avoir une mangeoire et observer.














Ce que les conservateurs auraient dû faire, Trudeau le fait ! (Michel Handfield, Facebook, 2016-06-22)


Au sujet de la rainette faux-grillon :


« Nature Québec et le Centre québécois du droit de l'environnement (CQDE) ont demandé à Ottawa de s'en mêler en 2013 et d'adopter un décret d'urgence pour protéger cette espèce en vertu de la Loi fédérale. » (1)


Alors, ne me parlez pas de l'action d'un gouvernement conservateur ! Il en oubliait même ses racines, car il aurait dû être le premier levé pour la conservation de la faune.


Note


1. ÉRIC-PIERRE CHAMPAGNE, Ottawa va freiner un projet immobilier pour protéger une espèce menacée, in La Presse, 22 juin 2016 :

www.lapresse.ca/environnement/especes-menacees/201606/22/01-4994403-ottawa-va-freiner-un-projet-immobilier-pour-proteger-une-espece-menacee.php



Geenpeace : ils savent faire... pour la conscientisation à l'environnement.(Michel Handfield, Facebook, 2016-06-22)


Partage d'un lien :


Ludovico Einaudi - "Elegy for the Arctic" - Official Live (Greenpeace)

https://www.youtube.com/watch?v=2DLnhdnSUVs&feature=youtu.be



Bref, si vous croyez vous verrez le résultat....  ! (Michel Handfield, Facebook, 2016-06-21)


C'était mon mot au sujet de Jean-François Cliche, L’entraînement cérébral : un placebo?, in Le Soleil, Lundi 20 juin 2016 : http://blogues.lapresse.ca/sciences/2016/06/20/lentrainement-cerebral-un-placebo/



C'est ça la socio ! (Michel Handfield, Facebook, 2016-06-20)


C'est pour ça qu'on serait nécessaire, mais qu'on ne veut pas trop nous avoir ! C'était mon mot suite à la lecture de :


PATRICIA CLOUTIER, Un étudiant fronde la haute direction de l'Université Laval en pleine collation des grades, in Le Soleil, 20 juin 2016 : www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/education/201606/20/01-4993718-un-etudiant-fronde-la-haute-direction-de-luniversite-laval-en-pleine-collation-des-grades.php





Nos brèves du 2016-05-20 au 2016-06-17 (en version corrigée et, parfois, augmentée) (avec index des textes)


Michel Handfield (2016-06-17)


Bravo à nous !

Chez Societas Criticus on travaille en équipe !

Défi têtes rasées

Socrate ne veut pas de photo !

Le sens des affaires ne nécessite pas d'être honnête ou équilibré faut croire !

Mon tour de l’ile 2016

Je l'ai dit et redit !

3 jets militaires…

Poésie !

Moi, je les conserve...

La ligne orange sera Azurée

Il va falloir revenir à la bicyclette…

Concernant le financement d'Ici Radio-Canada

Mais, encore faut-il vouloir changer des choses

Critique des revues scientifiques à lire

Ouf! C'est qu'on ne parle plus d'élèves...

Demander la lune !




Bravo à nous  ! (Michel Handfield, Facebook, 2016-06-17)



C'était mon mot au sujet de Montréal choisi « communauté intelligente de l'année » :



KARIM BENESSAIEH, Montréal choisi «communauté intelligente de l'année», in La Presse, 17 juin 2016 : http://techno.lapresse.ca/nouvelles/mobilite/201606/17/01-4992935-montreal-choisi-communaute-intelligente-de-lannee.php




Chez Societas Criticus on travaille en équipe ! (Michel Handfield, Facebook, 2016-06-13)






Défi têtes rasées (Michel Handfield, Facebook, 2016-06-12)



Sylvie, en attente du rasage au défi têtes rasées de Leucan. Pour les dons : https://secure.e2rm.com/registrant/FundraisingPage.aspx?registrationID=3193559&langPref=fr-CA














Au retour, devant notre rosier!
















Socrate ne veut pas de photo ! (Michel Handfield, Facebook, 2016-06-09)






Le sens des affaires ne nécessite pas d'être honnête ou équilibré faut croire ! (Michel Handfield, Facebook, 2016-06-09)


C'était mon mot au sujet de l'article de Vincent Larouche, Un pharmacien risque la radiation après une spectaculaire fraude, in La Presse, 9 juin 2016 : www.lapresse.ca/actualites/sante/201606/09/01-4989983-un-pharmacien-risque-la-radiation-apres-une-spectaculaire-fraude.php



Mon tour de l’ile 2016 (Michel Handfield, Facebook, 2016-06-05)




Après le tour de l'ile, ce fut quelques étirements au gym ! Fit for life !


















Finale sous une pluie forte et persistante !












Vu sur la rue Théodore, pendant mon tour de l'ile !











Je l'ai dit et redit ! (Michel Handfield, Facebook, 2016-06-04)

Je le dis et redis, la religion, comme l'horoscope, sont des croyances et doivent avoir les mêmes droits, si droits ils méritent.


C'était mon mot suite à la lecture de RICHARD MARTINEAU, Islamophobie: l’arnaque, journaldemontreal.com, samedi 4 juin 2016 : www.journaldemontreal.com/2016/06/04/islamophobie-larnaque



3 jets militaires sont passés au-dessus de ma tête il y a quelques secondes… (Michel Handfield, Facebook, 2016-06-02, 9:18)






Poésie ! (Michel Handfield, Facebook, 2016-06-02)



Fleurs de pavés unis, unissez-vous... Pour une société reverdie !


Une de mes amies Facebook et du secondaire – on retrouve des gens par Facebook – m'a dit que c'était une petite vergerette du nom latin Erigeron. Sur Wikipédia on trouve : https://fr.wikipedia.org/wiki/Erigeron





Moi, je les conserve. C'est un exterminateur naturel ! (Michel Handfield, Facebook, 2016-05-30)


Gabrielle Côté, Rédactrice – MétéoMédia, Un centipède qui habite chez vous !,

lundi 30 mai 2016 : http://espacepourlavie.ca/une-scutigere-dans-la-maison-que-faire




La ligne orange sera Azurée (Michel Handfield, Facebook, 2016-05-26)



Dans un avenir pas trop loin la ligne orange sera Azurée et les autres lignes auront des trains « vintages » signe d'un musée ferroviaire ! Parlez-moi d'un État tourné vers l'avenir dont une de ses grandes entreprises a des problèmes ici et fait des trains, métros et trams du futur (pour nous) ailleurs dans le monde ! Mais, on est les meilleurs ! Un mantra pour nous endormir?









Il va falloir revenir à la bicyclette et l'auto sera un objet de musée ! (Michel Handfield, Facebook, 2016-05-26)


C'était mon mot au sujet de l'Agence France-Presse, PARIS, Le Patrimoine mondial menacé par les changements climatiques, in La Presse, 26 mai 2016 : www.lapresse.ca/environnement/dossiers/changements-climatiques/201605/26/01-4985289-le-patrimoine-mondial-menace-par-les-changements-climatiques.php



Concernant le financement d'Ici Radio-Canada (Michel Handfield, Facebook, 2016-05-24)


Et, pourquoi pas, en échange de plus de financement, « décabler » (mettre sur les ondes hertziennes) RDI et Arts TV ?



Mais, encore faut-il vouloir changer des choses (Michel Handfield, Facebook, 2016-05-23)


Lu : « Entre un sociologue au chômage et un bon plombier, un roboticien ou un technicien en aéronautique, qui aura la carrière la plus gratifiante? » (1)


Ma réponse : Les sociologues seraient utiles, mais encore faut-il vouloir changer des choses et non faire des ajustements cosmétiques dans le système  !


Note


1. LYSIANE GAGNON, POUR REVALORISER LES MÉTIERS ET LES TECHNIQUES, in LA PRESSE+, Édition du 19 mai 2016, section DÉBATS, écran 7 : http://plus.lapresse.ca/screens/1a1ad78a-924c-4fa3-9ff7-3ff626a2fbe8%7C_0.html




Critique des revues scientifiques à lire (Michel Handfield, Facebook, 2016-05-21)


Intéressant. C'est pour ça que je suis à compte d'auteur. Imaginez faire l'analyse d'un film dans une revue scientifique... Le film est oublié quand le texte parait. Et le lectorat est moindre qu'un partage Facebook !


C'était mon mot pour attirer l'attention sur Olivier Ertzscheid, Enseignant chercheur, «Je ne publierai plus jamais dans une revue scientifique», in Rue 89, le 19/05/2016 : http://rue89.nouvelobs.com/2016/05/19/publierai-plus-jamais-revue-scientifique-264077



Ouf! C'est qu'on ne parle plus d'élèves, mais de clients maintenant. (Michel Handfield, Facebook, 2016-05-20)


C'était mon commentaire au sujet du texte de Louise Leduc/La Mère blogue, L’art de communiquer avec un enseignant, La Presse, mercredi 18 mai 2016 : http://blogues.lapresse.ca/mere/2016/05/18/lart-de-communiquer-avec-un-enseignant/



Demander la lune ! (Michel Handfield, Facebook, 2016-05-20)



Lune du 20 mai 2016 au soir, parc François-Perrault, quartier St-Michel, Montréal, QC, Canada ! Faut spécifier, Facebook c'est international !









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D.I., Delinkan Intellectuel, revue d’actualité et de culture


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AVIS (révisé le 2014-03-23)


Dans les textes cinés, de théâtres ou de spectacles, les citations sont rarement exactes, car même si l’on prend des notes il est rare de pouvoir tout noter. C’est généralement l’essence de ce qui est dit qui est retenue, non le mot à mot.


Si, pour ma part, j'écris commentaires ou sociocritique, c'est que par ma formation de sociologue le film est un matériel et nourrit une réflexion qui peut le dépasser. Certains accrocheront sur les décors, les plans de caméra, le jeu des acteurs ou la mise en scène, ce qui m’atteint moins. Moi, j’accroche sur les problématiques et les questions soulevées. Le film, par exemple, est un matériel sociologique; un révélateur social, psychosocial, socioéconomique ou sociopolitique. C’est ainsi que, pour de très bons films selon la critique plus traditionnelle, je peux ne faire qu’un court texte alors que pour des films décriés en cœur, je peux faire de très longues analyses, car le film me fournit davantage de matériel. Je n’ai pas la même grille ni le même angle d’analyse qu’un cinéphile. Je prends d’ailleurs des notes durant les projections de presse que je ne peux renier par la suite, même si je discute avec des confrères qui ne l’ont pas apprécié de la même manière que moi. Je peux par contre comprendre leur angle. J’encourage donc le lecteur à lire plus d'un point de vue pour se faire une idée juste.


Il faut aussi dire que je choisis les films que je vais voir sur la base du résumé et des « previews », ce qui fait que si je ne saute pas au plafond à toutes les occasions, je suis rarement déçu. Lorsque je ne suis pas le public cible, je l’écris tout simplement. Si je n’ai rien à dire ou que je n’ai pas aimé, je passerai mon tour, car pourquoi priverais-je le lecteur de voir un film qui lui tente? Il pourrait être dans de meilleures dispositions que moi. Une critique, ce n’est qu’une opinion après tout. Une indication qu’il faut savoir lire, mais jamais au grand jamais une prescription à suivre à la lettre.



Michel Handfield, d’abord et avant tout sociologue.




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Nouveaux livres reçus



Reçu le 2016-06-17 : DARDOT, Pierre et LAVAL, Christian, 2016, Ce cauchemar qui n'en finit pas. Comment le néolibéralisme défait la démocratie, Paris : La découverte, 252 p., ISBN : 9782707188526, www.editionsladecouverte.fr/


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 18 no 5, Livres : www.societascriticus.com



Comment expliquer l’étrange survie des forces pourtant responsables de la crise économique de 2008, l’une des pires depuis 1929? Comment expliquer que le néolibéralisme soit sorti renforcé de la crise ? Au moment de son déclenchement, nombre d’économistes parmi les plus célèbres avaient hâtivement annoncé sa « mort ». Ils n’ont vu dans la poursuite des politiques néolibérales que le résultat d’un entêtement doctrinal.


Pour Pierre Dardot et Christian Laval, le néolibéralisme n’est pas qu’un simple dogme. Soutenu par des oligarchies puissantes, il est un véritable système politico-institutionnel obéissant à une logique d’auto renforcement. Loin d’être une rupture, la crise est devenue un mode de gouvernement d’une redoutable efficacité.


En montrant comment ce système s’est cristallisé et solidifié, le livre explique que le verrouillage néolibéral a réussi à entraver toute correction de trajectoire par la désactivation progressive de la démocratie. Accroissant le désarroi et la démobilisation, la gauche dite « gouvernementale » a contribué très activement au renforcement de la logique oligarchique. Ceci peut conduire à la sortie définitive de la démocratie au profit d’une gouvernance expertocratique soustraite à tout contrôle.


Pourtant, rien n’est encore joué. Le réveil de l’activité démocratique, que l’on voit se dessiner dans les mouvements et expérimentations politiques des dernières années, est le signe que l’affrontement politique avec le système néolibéral et le bloc oligarchique a déjà commencé.



Reçu le 2016-06-03: David Noble, 2016, Le Progrès sans le peuple. Ce que les nouvelles technologies font au travail, Marseille : Agone (http://agone.org), ISBN : 9782748902709, Format papier, 240 pages (12x21) 20.00 €


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 18 no 5, Livres : www.societascriticus.com


Édition originale, Progress Without People. New Technology, Unemployment and the Message of Resistance, Between The Lines, Toronto (Canada), [1993] 1995


Traduit de l’anglais par Célia Izoard


« Avant toute chose, les nouvelles technologies ont servi aux patrons à licencier leurs employés, à réduire leurs coûts de main-d’œuvre, à déloca­liser. De l’usine à l’exploitation agricole, de la raffi­nerie aux bureaux, aucune profession n’a échappé à l’offen­sive. Pourtant, toujours pas de révolte, d’exigence de protection, de résistance.


Quel contraste avec la première révolution industrielle, qui a terrassé un nombre incalculable de personnes mais suscita une résistance farouche et finit par déboucher sur le mouvement ouvrier et son corollaire, la législation sociale progressiste.

Aujourd’hui, ces acquis ne cessent de s’éroder à mesure que les syndicats s’affaiblissent et que les programmes sociaux destinés à nous protéger des violences du marché sont démantelés. Pourquoi une telle passivité ? Pourquoi une telle déférence pour le marché, une telle révérence pour la technologie ?

Ce qui nous paralyse, ce sont notamment les concepts dont nous avons hérité, comme celui d’un progrès technologique nécessaire et bénéfique ; et l’idée que la compétitivité, fondée sur ces technologies, serait la voie la plus sûre vers la prospérité et le bien-être. »


Rassemblant des conférences tenues par David Noble sur les conséquences sociales des technologies, en particulier sur la façon dont elles ont servi au patronat pour saper le savoir-faire technique et la capacité d’action des travailleurs, ce livre mène ce que l’auteur appelle une « analyse de classe des technologies » en reliant la première révolution industrielle et la première vague d’informatisation.


Sommaire : I. Une autre vision du progrès : défense du luddisme ; II. Retour sur la question des machines ; III. La technologie au présent ; IV. Délires robotiques, ou l’Histoire non automatique de l’autonomisation ; V. Le progrès social revisité ; Postface. Auditions sur la politique industrielle : déclaration au sous-comité du 98e congrès des États-Unis ; Annexe I. « Mourir de faim au paradis » avec les nouvelles technologies ; Annexe II. Lord Byron défenseur des luddites ; Annexe III. Lettre de Robert Wiener, fondateur de la cybernétique, à Walter Reuther, président du syndicat des ouvriers de l’automobile américain.


Historien des sciences et des technologies, David F. Noble (1945-2010) travaille d’abord comme biochimiste, puis enseigne au Massachusets Institute of Technology, dont il fut renvoyé à cause de ses positions politiques. Il s’associe à Ralph Nader pour créer la National Coalition for the Universities in the Public Interest (1983), destinée à faire pression sur les administrations des universités nouant des partenariats avec l’industrie. Employé par la Smithsonian Institution (Washinghton), il est licencié après avoir organisé une exposition sur le « délire robotique ». Il émigre alors au Canada. En 1998, David Noble reçoit le prix Joe A. Callaway pour le courage civique, hommage à la lutte qu’il a menée pendant des décennies pour l’indépendance intellectuelle et contre la marchandisation de l’éducation.



Reçu 2016-05-26 : Claude Moniquet, 2015, Djihad : D'Al-Qaïda à l'État islamique, combattre et comprendre, Paris : La boîte à Pandore : http://laboiteapandore.fr/ et www.messageries-adp.com/boite-pandore/djihad/claude-moniquet/livre/9782875571762


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 18 no 5, Livres : www.societascriticus.com


On croyait avoir connu le pire le 11 septembre 2001. On pensait qu'aucune organisation terroriste ne pourrait jamais égaler la dangerosité d'al-Qaï-da. On s'inquiétait de voir des dizaines d'Européens rejoindre Le Djihad.


Mais tout cela, c'était avant l'irruption de Da'ïch, l'État islamique. Aujourd'hui, on a droit aux décapitations en direct, aux massacres médiatisés, aux prisonniers brûlés vifs, enterrés vivants ou crucifiés, aux femmes lapidées et aux homosexuels jetés du haut des toits. Aujourd'hui on a droit aux femmes esclaves dont les prix se discutent sur les réseaux sociaux. Aujourd'hui, ce ne sont plus quelques dizaines de djihadistes que l'Europe doit craindre, mais des milliers. Aujourd'hui nous assistons à des attentats à Bruxelles, Paris, Strasbourg, Tunis, Sousse, Sydney. Aujourd'hui, l'horreur djihadiste est omniprésente et l'islamofascisme continue à progresser. Et demain ?


Ce livre explique ce qu'est Da'ïch, d'où vient son succès et ce qui pourrait provoquer sa chute. Sans concessions, il démontre surtout ce qu'ont été nos erreurs et ce que sont nos faiblesses. À lire d'urgence pour ne pas dire, demain, « je ne savais pas ! » Et pour se préparer à une guerre qui sera longue.


Claude Moniquet


Claude Moniquet a été journaliste et a travaillé vingt ans pour la DGSE. Il est le cofondateur de l'ESISIC, une société de renseignement privé et d'analyse stratégique qui conseille les plus grands groupes mondiaux et plusieurs gouvernements. Hôte fréquent et incontournable des plus grands médias internationaux, il est l'un des meilleurs spécialistes contemporains de la violence politique et du terrorisme.


LE BLOG DE CLAUDE MONIQUET : http://leblogdeclaudemoniquet.blogspot.ca/



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DI a vu !

(Ciné, Théâtre, Expositions et quelques annonces d’évènements)



Trois expositions, deux musées, pour cet été



D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 18 no 5, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com



- Toulouse Lautrec affiche la belle époque. Jusqu'au 30 octobre 2016


- Pendant ce temps, au Musée McCord




Toulouse Lautrec affiche la belle époque. Jusqu'au 30 octobre 2016

(Texte réécrit à partir de notre direct Facebook du 2016-06-15)



Michel Handfield (2016-06-28)



Une exposition riche en sens.




Sur cette photo l'on voit Nathalie Bondil, directrice du Musée, au centre. A sa gauche Hilliard T. Goldfarb, et à sa droite, Gilles Genty, commissaire invité de l'exposition. À l'arrière plan, les bâtiments près du musée rappelant cette époque du XIXe siècle par leur architecture.









Avec Toulouse Lautrec, on plonge dans le XIXe siècle au sens descriptif du terme, comme la forme du dessin, mais aussi éditorial, car il fait dans l'affiche qui a quelque chose à dire, comme celle-ci du Matin « pour annoncer la publication en feuilleton des mémoires de l'abbé Faure, qui a accompagné trente-huit criminels condamnés à la guillotine. » (MBAM)












Des affiches de Toulouse Lautrec, ancrées dans son époque, mais avec un petit côté éditorial, car, faire des affiches de cabaret, pour quelqu'un de son milieu, il était fils du fils du comte Alphonse de Toulouse-Lautrec-Monfa (1), c'est une prise de position sociale et politique. J'y ai aussi vu une certaine parenté avec Vittorio (2) que l'on a connu au Québec et à Montréal. Une exposition riche en sens.




Nathalie Bondil, directrice du Musée, près de L'Aube (1896), affiche annonçant cette nouvelle revue d'art illustrée. On ne pouvait mieux choisir comme arrière-plan pour photographier une directrice de musée que certains peintres auraient certainement pris plaisir à peindre, car elle a plus que le look de l'emploi, mais du style notre directrice du MBAM en plus du flair pour nous amener de belles expositions de calibre international. Toulouse et plus au www.mbam.qc.ca



Pour voir L'Aube sur Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b90047355.r=







Notes


1. https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_de_Toulouse-Lautrec


2. https://fr.wikipedia.org/wiki/Vittorio_Fiorucci






Pendant ce temps, au Musée McCord (Facebook, 2016-06-14)


Michel Handfield (2016-06-28)


Pour l'été, le Musée McCord nous présente, entre autres, deux expositions de photographie en plus d'ELEGANZA. D'abord, au musée même, nous avons « Les grandes demeures de Montréal », des photographies de Charles Gurd, photographe et architecte, qui sera à l'affiche jusqu'au 6 novembre 2016.















On pénètre l'intimité des demeures, mais on ne peut cependant pas les identifier. Comme sociologue, j'aurais aimé en savoir plus sur les propriétaires et les lieux par exemple. Cependant, ces familles habitent peut-être toujours ces lieux ou sont encore vivantes, alors plus de détails auraient pu être intrusifs de leur vie privée.


Cependant, pour l'amateur d'architecture, de décoration et d'histoire, on remonte dans le passé de la décoration intérieure et de l'architecture des grandes demeures de Montréal et c'est amplement suffisant.





www.mccord-museum.qc.ca/fr/expositions/grandes-demeures-montreal-1974/



Le musée McCord nous offre aussi « En vacances ! », une exposition de photos vernaculaire sur McGill Collège. Le vernaculaire est une photographie qui témoigne de la vie des gens. (1) Cette exposition a lieu hors des murs du musée sur l'avenue McGill College jusqu'au 16 OCTOBRE 2016. L'art et l'histoire à la rencontre des gens ! Pour plus de détails, voir

www.mccord-museum.qc.ca/fr/expositions/en-vacances/


Note


1. Pour plus d'informations, googlez photographie vernaculaire.




TROUVER DORIS


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 18 no 5, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com



DISNEY•PIXAR


Distribution (voix): Ellen DeGeneres, Albert Brooks, Ed O’Neill, Kaitlin Olson, Ty Burrell, Eugene Levy, Diane Keaton

Distribution au Québec (Voix) : Anne Dorval

Réalisateur: Andrew Stanton

Coréalisateur: Angus MacLane

Producteur: Lindsey Collins



Bande-annonce: https://www.youtube.com/watch?v=FGWa7w5d2jg



Trouver Doris des Studios Disney•Pixar nous réunit avec Doris, le plus attachant des poissons bleus amnésiques, et ses amis Nemo et Martin, à la recherche d’information sur son passé. De quoi se souvient-elle? Qui sont ses parents? Et où a-t-elle appris à parler le « baleine »?


Réalisé par Andrew Stanton (Trouver Nemo, WALL-E) et produit par Lindsey Collins (coproductrice de WALL-E), le film met en vedette les voix d’Ellen DeGeneres, Albert Brooks, Ed O'Neill, Kaitlin Olson, Ty Burrell, Eugene Levy et Diane Keaton.


Commentaires de Michel Handfield (2016-06-22)



D’abord, c'est du Disney-Pixar. On parle de qualité supérieure de dessin animé selon moi, Disney étant Disney !



Mais, même s’il s’agit d’un dessin animé, c’est d’abord un film sur la différence et la confiance; sur l’acceptation de soi et de l’autre.


La confiance en soi, même si on est différent, et la confiance que les autres nous donnent malgré cette différence. Tout se passe dans les premières années de la vie ; dans la construction de notre estime de soi qui sera déterminante pour la suite des choses. Malgré son handicap, l’absence de mémoire courte, Doris a su se construire une personnalité et miser sur ses forces – l’observation et la facilité de communiquer (elle a même appris le baleine) - pour compenser sa faiblesse.


Quant à ses parents, au lieu de lui transmettre leurs peurs, ils lui ont transmis leur confiance et des moyens de compenser avec sa faiblesse et les risques qu'ils savaient malgré tout associé à celle-ci. Après, on espère qu’elle fera son chemin avec les outils qu’on lui a donnés si elle prend le large.


En fait, c’est ça a vie, car on ne peut vivre celle des autres ni à leur place. La vie ne se vit pas par procuration. On plonge et on nage. On n’a pas le choix. Que ce soit une histoire de poissons est donc très symbolique ici.


Même si c’est un film pour tous et qu’il y a des recettes, comme dans tous les films populaires, il y a des leçons à en tirer ; surtout un renforcement positif pour les personnes différentes et leurs proches. Un film qui fait du bien, mais avec un petit plus pour certaines personnes bien ciblées.



Extra



Pour des détails sur les différentes voix qui se prêtent au jeu :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Monde_de_Dory




AU NOM DE MA FILLE


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 18 no 5, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com



Un film de Vincent Garenq

Avec Daniel Auteuil, Sébastian Koch et Marie-Josée Croze



Montréal, le 30 mai 2016 – AZ Films est heureuse d’annoncer que le film Au nom de ma fille de Vincent Garenq avec Daniel Auteuil, Sébastian Koch et Marie-Josée Croze prendra l’affiche au Québec le 17 juin prochain.


Un jour de juillet 1982, André Bamberski (Daniel Auteuil) apprend la mort de sa fille Kalinka. Elle avait 14 ans et passait ses vacances en Allemagne auprès de sa mère (Marie-Josée Croze) et de son beau-père le docteur Krombach. Rapidement, les circonstances de sa mort paraissent suspectes. L’attitude de Dieter Krombach ainsi qu’une autopsie troublante laissent beaucoup de questions sans réponse. Très vite convaincu de la culpabilité de Krombach, André Bamberski se lance dans un combat pour le confondre. Un combat de 27 ans qui deviendra l'unique obsession de sa vie.


Reconnu pour retracer des histoires réelles, Vincent Garenq a été submergé par l’émotion suite à la lecture du livre Pour que justice te soit rendue. En effet, ce roman est la base de son film qui reflète la persévérance et l’obstination du personnage principal quant au meurtre de sa fille. « C’est du pain béni pour un scénariste. Il y a une dimension héroïque, très cinématographique, mais c’est aussi une histoire de paternité, ce qui me touche infiniment, car j’ai deux enfants qui sont la plus belle chose qui me soit jamais arrivée dans ma vie » explique le réalisateur. Les protagonistes du film sont les reflets exacts des personnages ayant vécus le drame judiciaire en Allemagne, dans les années 80. Daniel Auteuil incarne avec brio le père de famille attristé, mais déterminé de découvrir la vérité sur le meurtre de son enfant.


Vincent Garenq est un réalisateur, scénariste, dialoguiste et adaptateur français. Il réalise et écrit les films Comme les autres, Présumé coupable et l’Enquête. En 2008, il gagne le Grand Prix du Festival du film de Cabourg pour Comme les autres ainsi que le Prix de la Jeunesse pour le même festival. Il est finaliste, en 2012, pour le César de la meilleure adaptation pour Présumé Coupable ainsi qu’en 2016 pour le film L’Enquête.



Commentaires de Michel Handfield (2016-06-20)



Avoir raison, mais ruiner sa vie. Voilà le prix qu'André Bamberski (Daniel Auteuil) paye. Mais, il y a des gens de principes et il en est un. Ce film a deux rails qui sont parallèles.


Premièrement, le rail Politique, car il porte sur la notion de justice, d'injustice et d'apparence de justice, mais aussi sur l'incapacité d'amener un suspect devant les tribunaux pour des raisons de diplomatie dans le but de conserver de bonnes relations entre pays de la communauté européenne.


Deuxièmement, la Justice. On a beau avoir l'impression de savoir, il faut des preuves hors de tous doutes raisonnables. Et, parfois, la ligne peut être mince... entre une erreur sur la personne et un « cover up ». Alors, la justice doit prendre des précautions. Mais, il y a précaution et précaution, comme tout faire pour ne pas faire de procès par exemple. C'est que justice et politique sont parfois liées, très liées.


Bref, un bon thriller politicojuridique, social et psychologique (le déni de la mère entre autres choses) sur lequel je ne veux délibérément pas m'étendre votre honneur pour laisser le public libre de porter son jugement.



Hyperlien :



https://www.youtube.com/watch?v=Ej5nj2towxk


https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Dieter_Krombach


https://fr.wikipedia.org/wiki/Au_nom_de_ma_fille_(film)




TRANSFIXED


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 18 no 5, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Un documentaire d’Alon Kol


https://youtu.be/kx4i3X0kigM


www.transfixed-film.com


Montréal, 16 mai 2016 – Filmoption International est heureuse d’annoncer qu’après avoir été projeté au dernier Festival du nouveau cinéma de Montréal, le long métrage documentaire TRANSFIXED d’Alon Kol prendra l’affiche le 3 juin au Québec.


Le film décrit la vie d’un couple non traditionnel, atteint du syndrome d’Asperger. Martine et John sont fiancés et désirent se marier. Mais Martine est transsexuelle et John refuse de l’épouser tant qu’elle ne se fait pas opérer. Transfixed est une histoire profondément humaine, abordant les thèmes de la liberté, de l’accomplissement de soi et de la quête du bonheur. Une histoire qui touchera tous ceux qui rêvent d’amour et de tolérance.


Alon Kol est un cinéaste primé qui travaille pour le cinéma et la télévision à la fois au Canada et en Israël. Il a réalisé et monté des documentaires pour les réseaux de TV History, National Geographic, Discovery et Vision. Kol a également produit et réalisé ses propres courts métrages primés, diffusés à la télévision et présentés dans de nombreux festivals. Son film The Field a remporté le prix spécial de la réalisation au Festival 2006 de Cieszyn (Pologne) et son film À Wish a obtenu le prix de la meilleure actrice lors du Festival Q2FFF de Toronto en 2007.


TRANSFIXED est un long métrage documentaire indépendant produit par Kolâ avec le soutien financier du Conseil des Arts du Canada, du Conseil des Arts de Toronto, du Conseil des Arts de l’Ontario et de l’Office national du film du Canada.


Commentaires de Michel Handfield(2016-06-09)


La ligne de l'invitation qui m'a attiré à ce film était celle-ci : « Le film décrit la vie d’un couple non traditionnel, atteint du syndrome d’Asperger. »


J'ai un certain intérêt pour la question de l'Asperger. C'est quoi la différence entre un Asperger par exemple et un marginal? Être différent ou non traditionnel, ça veut dire quoi au juste?


Il y a là une ligne qui me chicote, car il y a quelques années, dans un gym que je fréquentais, quelqu'un qui travaillait avec des jeunes ayant le syndrome d'Asperger m'a demandé si je savais si je l'étais ! Comme je ne vois pas en 3D, à cause d'un accident à l’œil, peut-être que dans certaines circonstances je pouvais m'approcher d'une des caractéristiques de l'Asperger face au sport d'équipe par exemple, car on oublie les sports de balle et le hockey pour moi, mais pas pour des questions de socialisation par contre. Loin de là même ! (1) Je suis donc sport individuel pour des raisons visuelles. Cela est clair pour qui me connait. Mais cette question avait attiré mon attention sur ce syndrome et l'intérêt m'est toujours resté par la suite, comme un petit doute malgré tout. Je trouvais donc que ce film n'allait pas assez loin sur ce point particulier de ce qu'est un Asperger, surtout que beaucoup de personnes peuvent avoir certaines caractéristiques, mais pas toutes, et donc ne pas l'être. De plus, « pour le psychologue Tony Attwood, « on reconnaît que le syndrome se situe sur un continuum sans rupture qui se dissout à son extrême dans la normalité » ». (2) Au global, le diagnostic n'est peut-être pas simple à faire. Est-ce que certaines caractéristiques sont plus importantes que d'autres dans celui-ci? Et, un Asperger, tout comme un non Asperger dans ces conditions, est-il vraiment sûr du diagnostic?


Depuis ce temps, quand je fais une bizarrerie - mais qui n'en fait pas? - je mets ça sur le compte de « mon petit côté Asperger » et ça me fait bien rire. :) Ne lancez pas de rumeurs cependant, car je n'ai jamais eu de diagnostic à part cette question une fois en plus de 50 ans.



Par contre, l'autre histoire, celle d'un couple non traditionnel impliquant un homme et une transsexuelle, était beaucoup plus étayée. Est-ce vraiment à cause du syndrome d'Asperger ou d'une attirance? Au spectateur de juger. Mais, cette question traverse le film.


De plus, si Martine Stonehouse se sent une femme dans un corps d'homme, ça n'a pas nécessairement rapport avec le syndrome d'Asperger non plus. Ça ajoute peut-être une couleur, mais c'est davantage un film sur leur relation et la quête de Martine pour obtenir son changement de sexe. Quête parsemée d’embuches d'ailleurs, mais surtout un de taille : son poids, qui la rend vulnérable à des complications postopératoires.


Ça ne doit pas être évident d'avoir un corps d'homme, mais d'être une femme dans sa tête en même temps, parfois même avec des comportements masculins vu les apprentissages et les hormones masculines qui sont encore là. Là-dessus, le film aurait peut-être aller plus loin avec des interviews de spécialistes. Ça aurait été instructif, surtout qu'il s'agit d'une question d'actualité dans le moment.


En plus, comme Martine n'était pas une bonne candidate à l'opération, à cause de son poids, cela soulève une autre question : aurait-elle pu fréquenter un Gym? Dans quel vestiaire tu vas quand tu as des seins et un pénis? Et, comment perdre du poids pour subir la transformation finale si l'absence de transformation t'empêche de t'entrainer par exemple? Il y aurait eu là de quoi fouiller un peu plus selon moi.


Bref, un film intéressant, mais il faudra aller plus loin pour le réalisateur, car son sujet ouvre plus de questions qu'il n'y répond. À quand la suite? C'est mon côté sociologue qui écrit ici !


Martine, l'activiste


Martine Stonehouse est aussi une activiste connue pour l'égalité des transgenres et des transsexuels. Ce film est donc une occasion de sensibiliser les gens à cette question particulière dont il est important de parler, car pour les trans, vivre dans l'autre sexe (corps) que celui qui est le leur (personnalité, émotion…, bref celui de leur cerveau si je puis dire), c'est comme d'être emprisonné dans un corps qui n'est pas le leur. Ne serait-ce que pour comprendre un peu plus cela, ce film est important, je crois. Mais, il mérite une suite, même deux, plus fouillée et documentée sur le syndrome d'Asperger pour l'un et sur la question des transgenres pour l'autre.


Notes


1. D'ailleurs, dans les caractéristiques des Asperger on peut lire qu'ils ont « Un langage et une compréhension au sens littéral des expressions, (incompréhension des jeux de mots ou de l’ironie). » (http://autisme-montreal.com/quest-ce-que-le-trouble-du-spectre-de-lautisme/le-syndrome-dasperger/), ce qui est tout mon contraire, moi qui aime les jeux de mots, Sol (https://fr.wikipedia.org/wiki/Sol_(personnage)), et le 3e degré de l'analyse symbolique !


2. https://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_d%27Asperger#Caract.C3.A9ristiques


Cette citation était suivie d'une note de bas de page que voici :


Note issue de l'article de Philippe Gouillou, « “Le syndrome d’Asperger et l’autisme de haut niveau” de Tony Attwood », Evopsy,‎ 1er mai 2004 (consulté le 3 juillet 2015) : www.evopsy.com/bibliographie/tony-attwood-asperger-autisme.html



Extra !


Pour terminer, quelques hyperliens pour poursuivre l'éducation, la réflexion et le dialogue sur le sujet :



- Jessica Nadeau, M OU F? Les transgenres luttent pour l’égalité juridique et sociale, Le Devoir, 7 mars 2015 : www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/433795/m-ou-f-les-transgenres-luttent-pour-l-egalite-juridique-et-sociale




- Conseil québécois LGBT, Janvier 2015, Assurer l’égalité et l’inclusion des personnes trans*, Avis présenté dans le cadre des consultations de la ministre de la Justice, Mme Stéphanie Vallée, sur le projet de règlement lié à la loi 35, Loi modifiant le Code civil en matière d’état civil, de successions et de publicité des droits. Voir http://www.assnat.qc.ca/Media/Process.aspx?MediaId=ANQ.Vigie.Bll.DocumentGenerique_103265&process=Default&token=ZyMoxNwUn8ikQ+TRKYwPCjWrKwg+vIv9rjij7p3xLGTZDmLVSmJLoqe/vG7/YWzz.




- Suffit de Googler Martine Stonehouse pour obtenir des informations à son sujet



- Sur le Syndrome d'Asperger :


www.autisme.qc.ca/documentation/la-presse-en-parle/ancienne-dénomination-du-dms-iv/syndrome-asperger.html


https://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_d%27Asperger


http://autisme-montreal.com/quest-ce-que-le-trouble-du-spectre-de-lautisme/le-syndrome-dasperger/




L’EXPOSITION ELEGANZA – LA MODE ITALIENNE DE 1945 À AUJOURD’HUI


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 18 no 5, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Extraits du communiqué du Musée


En exclusivité canadienne au Musée McCord jusqu'au 25 septembre 2016

www.mccord-museum.qc.ca


Montréal, le 24 mai 2016 – Le Musée McCord est heureux d’annoncer, en exclusivité canadienne, la tenue de l’exposition Eleganza – La mode italienne de 1945 à aujourd’hui, du 26 mai au 25 septembre 2016. Organisée par le Victoria and Albert Museum de Londres et présentée par Holt Renfrew, cette impressionnante exposition célèbre le travail des designers parmi les plus réputés qui ont marqué l’univers de la mode italienne au cours de la période suivant la Seconde Guerre mondiale jusqu’à nos jours.


L’exposition dresse un portrait global et historique des moments charnières ayant contribué à l’essor de la mode italienne et à son évolution, incluant les vêtements confectionnés à la main par des artisans telle la sarta, cette couturière de quartier, la couture italienne de luxe, et le prêt-à-porter griffé. Elle souligne également la qualité exceptionnelle des techniques, des matériaux et des savoir-faire qui ont permis de forger la réputation de l’Italie au sein de l’industrie mondiale de la mode et de s’y tailler une place de choix.


« Nous sommes ravis d’être le seul musée au Canada à présenter cette magnifique exposition. Détenteur de la plus importante collection de mode et de costumes canadiens, une collection de renommée internationale, la mode est au coeur de nos intérêts. Cet évènement vient non seulement le confirmer, mais nous permet aussi de mettre de l’avant notre expertise unique en présentation de costumes », déclare Suzanne Sauvage, présidente et chef de la direction du Musée McCord.


Suivant un parcours chronologique, l’exposition se subdivise en cinq sections, chacune abordant un thème porteur : La naissance de la mode italienne, Hollywood adopte l’Italie, L’art du tailleur, Fabriqué en Italie et Le culte du créateur de mode. Le public découvrira de multiples robes et costumes d’Emilio Pucci, Valentino, Walter Albini, Gianni Versace, Giorgio Armani, Fendi, Prada, Dolce & Gabbana, Marni, ainsi que quelques pièces de talents émergents, de nombreux accessoires, dont des souliers et des sacs à main, sans oublier des photographies, magazines, dessins et extraits de films. L’exposition regroupe près de 130 objets, dont environ 100 pièces de vêtements, véritables témoins du glamour et de l’influence de la mode italienne, de 1945 à aujourd’hui.


La naissance de la mode italienne


En 1945, l’Italie se remet lentement des bouleversements de la Seconde Guerre mondiale, et tente de se reconstruire. Le gouvernement songe à donner un second souffle à l’économie du pays et mise sur le secteur de la mode pour y parvenir, grâce à l’aide américaine fournie par le plan Marshall, notamment. En 1951, Giovanni Battista Giorgini organise les premiers défilés de mode internationaux en Italie, qui se tiendront, dès l’année suivante, à la Sala Bianca du palais Pitti, une magnifique galerie située à Florence. Ces premiers défilés réunissent déjà les designers influents d’Italie qui seront bientôt reconnus à l’étranger, ainsi que de nombreux acheteurs et journalistes de mode impatients de découvrir les prochaines collections. Ces évènements donneront le coup d’envoi de la mode italienne. En parcourant cette section, les visiteurs auront l’occasion d’apprécier le travail de créateurs ayant participé aux premiers défilés, dont Simonetta.


Hollywood adopte l’Italie


Au cours des années 1950 et 1960, de nombreux films hollywoodiens sont réalisés dans les studios Cineccità à Rome. Des productions cinématographiques telles que Cléopâtre et Vacances romaines dressent un portrait élogieux de l’Italie, digne des plus belles cartes postales. Très vite, des images montrant des célébrités d’Hollywood magasinant à Florence, se baladant dans les rues de Rome ou se prélassant sur la côte amalfitaine font le tour de la planète et trouvent leur place dans les pages mode de magazines ou de revues à potins. De nombreuses maisons de couture italienne auront tôt fait de créer pour des actrices de renom, dont Audrey Hepburn, Ava Gardner et Elizabeth Taylor alors qu’elles sont en tournage à Rome. Elles leur concevront des robes sur-mesure pour le grand écran ou des tenues qu’elles pourront porter au quotidien. Ces nouvelles ambassadrices de la mode italienne, vêtues de vêtements italiens de la dernière tendance, se feront photographier ici et là. Cette importante vitrine médiatique permettra alors à toute une génération de designers italiens de rayonner et de faire connaitre leur travail à l’international.


(...)


L’art du tailleur


Le complet italien, reconnu pour sa légèreté et son élégance, se popularise rapidement grâce aux acteurs italiens, dont Marcello Mastroianni vêtu de costumes parfaitement ajustés dans le film La Dolce Vita (1960). Les tailleurs italiens se démarquent par leur coupe et leur ajustement impeccables, de même que par un travail de finition irréprochable. Le moindre détail, aussi subtil soit-il, ne serait-ce que la forme d’une poche ou d’une manche, diffère souvent d’une région à l’autre, si bien qu’il devient possible de distinguer le complet conçu à

Rome de celui créé à Naples. (...)


Fabriqué en Italie


Dès le début des années 1970, la popularité de la haute couture cède le pas à l’enthousiasme pour les vêtements dernier cri, produits en série et standardisés; au cours des années 1980, le prêt-à-porter griffé connait un véritable essor et devient la nouvelle forme d’expression de la mode. Milan, noyau central de l’industrie publicitaire et de la presse mode, avec ses usines de vêtements et de textiles à proximité, devient la nouvelle capitale italienne de la mode. (…)


Le culte du créateur de mode


Depuis le milieu des années 1990, la mode s’est encore davantage internationalisée. Grâce à leur talent, de nombreux designers sont devenus célèbres et ont permis à l’Italie de maintenir son statut d’influenceur dans le domaine de la mode et du design. Les designers offrent de plus en plus de produits qu’ils vendent sur tous les continents, qu’il soit question de vêtements, de mobilier ou de décoration intérieure d’hôtels. Les maisons de couture réunies dans cette dernière section se rejoignent en plusieurs points : elles tendent à courtiser leur clientèle loyale, elles insistent sur une production italienne et elles misent sur la meilleure qualité. Ces trois aspects permettront aux créateurs de mode italiens de surpasser leurs concurrents. Pour conclure sa visite, le public pourra admirer de magnifiques robes conçues par Valentino, Giambattista Valli, et Armani Privé, de même que de magnifiques ensembles créés par Gucci, Prada et Roberto Cavalli. De nombreux accessoires tels qu’une superbe paire de bottillons garnis de perles, de strass et de broderies au fil métallique de Dolce & Gabbana (2001) seront également présentés. (...)


Heures d’ouverture prolongées


Pour la période estivale, soit jusqu’au 22 septembre 2016, le Musée McCord ouvrira ses portes les lundis, de 10 h à 18 h, et exceptionnellement les jeudis soirs, jusqu’à 21 h. À noter que l’entrée demeurera payante, selon les tarifs applicables.



Commentaires (et photo) de Michel Handfield (2016-05-28)


Que dire à part que c'est beau pour qui aime la mode? Les motifs, les coupes, c'est de l'art. On reconnait des styles, car la mode italienne a eu des influences partout, des films d'Hollywood jusqu'aux patrons qu'achetaient nos mères au « 15 cennes » comme on disait autrefois !


Ce qui manque cependant dans cette exposition, ce sont des échantillons de tissus pour que l'on puisse toucher la texture. C'est là une expérience sensorielle unique. Et, je parle en connaissance de cause. Même si je suis loin d'avoir l'air de quelqu'un qui aime les vêtements et la mode, car la plupart du temps, je vais au gym avant d'aller dans les invitations de presse, et je suis habillé tout croche, je le sais. Mais, j'ai été élevé par une mère qui cousait, j'avais un oncle presseur (du temps où pour être presseur il fallait avoir fait toutes les étapes de la « shop » de couture) et un petit cousin, tailleur. Puis, il y eut un tailleur italien – Quintino le tailleur – dans mon quartier, chez qui j'arrête encore jaser de temps en temps. Dès ma plus tendre enfance, j’ai été en contact avec les tissus. Alors, quand je choisissais un tissu pour un pantalon ou un sport jacket, le toucher était aussi important que le visuel pour moi. C'est tout dire, même si je m'habille moins qu'autrefois.


N'eût été mon accident à l’œil (je ne vois pas en 3 dimensions), fort probable que la mode ou l'architecture m'auraient attirée. Ce n'est pas pour rien que j'ai un faible pour ces expositions et la photo d'architecture. D'ailleurs, comme on demandait des plans larges pour les photos de cette exposition, pour des questions de droits d'auteur, j'ai délibérément choisi un plan avec l'escalier du musée, que je trouvais intéressant à faire, et qui empêchait en même temps toute reproduction des détails d'un vêtement. Je faisais donc d'une pierre deux coups. De toute manière, la mode est une forme architecturale, mais à mesure humaine : un tailleur habille un corps comme l'architecte habille une structure. Un pont ou un gratte-ciel sans architectes serait bien « drables »; pareil pour des humains sans accessoires pour se distinguer les uns des autres. Des vêtements ont beau être produits à des milliers d'exemplaires, selon la coiffure, l'accessoire et le mélange des genres (comme la fille en jupe collégienne, mais avec une chemise de son chum porté dessus et un collier de strass au cou) la personne qui sait faire peut se distinguer des autres. Affirmation personnelle !



C'est ici qu'on distingue les créatifs, les excentriques et les marginaux des plus conservateurs et traditionalistes qui porteront le vêtement tel qu'il a été pensé pour être porté, ce que l'on voit dans cette exposition. C'est naturel, par contre, puisqu’on montre le vêtement tel que pensé par son créateur. Mais, dans la vraie vie, il y a aussi ceux qui le font à leur tête. Why not avec un « running shoe » plutôt qu'un soulier de soirées pour un(e) urbain(e)?



Bref, une exposition que l'on peut prendre telle quelle ou décomposer/recomposer à nos gouts et selon notre personnalité, comme la mode doit l'être quand elle sort dans la rue ! Je trouve que l'affiche de l'exposition décrit bien cet état d'esprit. La mode, elle est vivante si on se l'approprie. À voir.




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D.I. Musique !


Spectacles vus !


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 18 no 5, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Michel Handfield (2016-06-28)


STEFIE SHOCK, 12 BELLES DANS LA PEAU (Chansons de Gainsbourg). Mon commentaire et une de mes photos (Facebook, 2016-06-13)



Steffie Shock. Merci les Francos…


Mais, les Francos devraient être après la fin de l'année scolaire pour promouvoir la culture francophone auprès des jeunes qui écoutent beaucoup (trop?) de chansons anglaises !


Photo : J'aime ta couleur café avec l'ensemble des chanteuses participantes à cet évènement Shock !


Fiche(s) d'artiste(s) : Anne-Élisabeth Bossé, Sonia Cordeau, Stefie Shock, Caroline Dhavernas , Sophie Beaudet, Fanny Bloom, Pascale Bussières, Gaële, Stéphanie Lapointe, Suzie McLelove, Laurence Nerbonne, Valérie Carpentier (Source : www.francofolies.com)



Chœur de Lys à la place Émilie-Gamelin (Facebook, 2016-06-13)


Vue d'ensemble du Chœur de Lys, un ensemble vocal dirigé par le professeur de musique Bernard Houle à la place Émilie-Gamelin. Une des choristes vient au même gym que moi: Fit for life ! C'est comme ça que je l'ai su.


Surveiller les spectacles gratuits l'été, il y a des surprises et des découvertes à faire.








La forêt des mal-aimés (Facebook, 2016-06-11)



Pierre Lapointe a repris La forêt des mal-aimés « avec les mêmes musiciens que la tournée d’origine » nous disait le site des Francopholies de Montréal. Je suis arrivé après un long détour, car il y a eu un arrêt de métro  ! Mais, ce fut un bon spectacle. Ça a valu la peine de persister.















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Rouge 4