Societas Criticus, Revue de critique sociale et politique

On n'est pas vache…on est critique !


D.I. revue d’actualité et de culture

Où la culture nous émeut !


Regard sur le Monde d'une perspective montréalaise !

On est sceptique, cynique, ironique et documenté !


Revues en ligne, version archive pour bibliothèques

Vol. 19 06, du 2017-05-15 au 2017-06-20.


Depuis 1999!














www.societascriticus.com

Cette revue est éditée à compte d'auteurs.


societascriticus@yahoo.ca

CP 37308

Succ Marquette

Montréal (QC) H2E 3B5


Le Noyau !


Michel Handfield, M.Sc. Sociologie (U de M), cofondateur et éditeur;

Gaétan Chênevert, M.Sc. (U de Sherbrooke), cofondateur et pensif de service;

Luc Chaput, diplômé de l'Institut d'Études Politiques de Paris, recherche et support documentaire.

Sylvie Dupont, lectrice et correctrice d'épreuves.


ISSN : 1701-7696


Soumission de texte: societascriticus@yahoo.ca. Si votre texte est en pièce jointe, le sauvegarder sans les notes automatiques.


Note de la rédaction



Nous avons placé notre correcteur à « graphie rectifiée » de façon à promouvoir la nouvelle orthographe: www.orthographe-recommandee.info/. Il est presque sûr que certaines citations et références sont modifiées en fonction de l’orthographe révisée sans que nous nous en rendions compte vu certains automatismes parfois, comme de corriger tous les mots identiques! Ce n'est pas un sacrilège que de relire les classiques du français en français moderne. On n'y comprendrait parfois peu si on les avait laissés dans la langue du XVIe siècle par exemple. L'important est de ne pas trafiquer les idées ou le sens des citations, ce que n'implique généralement pas la révision ou le rafraichissement orthographique de notre point de vue.


Les paragraphes sont justifiés pour favoriser la compatibilité des différents formats que nous offrons aux bibliothèques (collection.nlc-bnc.ca/100/201/300/societas_criticus; collections.banq.qc.ca/ark:/52327/61248) avec différents appareils. Ceci favorise aussi la consultation du site sur portables.


« Work in progress » et longueur des numéros (2013-06-18)


Comme il y a un délai entre la mise en ligne et la production du pour bibliothèques, il se peut que quelques fautes d’orthographe, de ponctuation ou de graphie aient été corrigées, mais le texte n’est pas changé à quelques virgules près! On a beau lire un texte plus d'une fois, quand on vient de l’écrire on ne voit pas toujours certaines coquilles. On peut cependant les voir en préparant ce n°.


La longueur des varie en fonction des textes que nous voulons regrouper, par exemple pour un festival de films. Si nous visons les 30 pages pour des raisons de lecture, notamment sur téléphone intelligent, certains peuvent en avoir plus ou moins pour des raisons techniques, comme de le terminer avant le début d'un festival ou de regrouper tous les textes sur un même sujet. Renseignements pris, la question de la taille à respecter pour envoyer un aux bibliothèques est beaucoup plus grande qu'avant. Cette limitation ne se pose donc plus pour nous.



Index



Societas Criticus, revue de critique sociale et politique



- Nos brèves du 2017-06-16 au 2017-06-17 /Vol. 19 No. 06 (en version corrigée et, parfois, augmentée) (avec index des textes)


- Nos brèves du 2017-06-04 au 2017-06-15 /Vol. 19 No. 06 (en version corrigée et, parfois, augmentée) (avec index des textes)


- Nos brèves du 2017-05-15 au 2017-06-03 /Vol. 19 No. 06 (en version corrigée et, parfois, augmentée) (avec index des textes)


- Salon du véhicule électrique


- Nos brèves du 2017-05-10 au 2017-05-14 /Vol. 19 No. 06 (en version corrigée et, parfois, augmentée) (avec index des textes)




D.I., Delinkan Intellectuel, revue d’actualité et de culture



- Avis


- Revolution - « You Say You Want a Revolution » au MBAM


- JEREMIAH TOWER: THE LAST MAGNIFICENT


- LES NUITS BLANCHES DU FACTEUR


- Quatuor pour la fin du temps (danse)


- « LOVE IS LOVE » : LE MARIAGE POUR TOUS SELON JEAN PAUL GAULTIER


- La mort de Louis XIV


- CONTE DE FAITS (Agora de la danse)




Societas Criticus, revue de critique sociale et politique


Vous trouverez ici des éditos, essais et reportages de la revue Societas Criticus.



Index




Nos brèves du 2017-06-16 au 2017-06-17 /Vol. 19 No. 06 (en version corrigée et, parfois, augmentée) (avec index des textes)


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 19 no 06, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com


Michel Handfield (2017-06-19)



- Chaplin porte bien son nom


- Au marché central !


- Nouvel esclavage…



Chaplin porte bien son nom, il fouille dans les DVD  ! (Michel Handfield, Facebook,2017-06-17)






Au marché central ! (Michel Handfield, Facebook,2017-06-16)














Nouvel esclavage… (Michel Handfield, Facebook,2017-06-16)



Mais, on reste à droite aux USA, car les démocrates sont tout au plus de centre droit !




C’était mon mot au sujet de Brett Murphy (Photos by Omar Ornelas), « RIGGED : Forced into debt. Worked past exhaustion. Left with nothing », « USA Today », June 16, 2017 : www.usatoday.com/pages/interactives/news/rigged-forced-into-debt-worked-past-exhaustion-left-with-nothing/




Index




Nos brèves du 2017-06-04 au 2017-06-15 /Vol. 19 No. 06 (en version corrigée et, parfois, augmentée) (avec index des textes)


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 19 no 06, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com


Michel Handfield (2017-06-16)


- Rosiers !

- Montréal peut-il bloquer le chemin?

- TBC !

- sujet des sans-papiers et du nouveau conflit mondial

- + Une bonne chose.…

- Science versus fiction !

- À ceux qui se plaignent de la pluie

- Mon tour de L’île 2017



Rosiers ! (Michel Handfield, Facebook, 2017-06-12 et 14)




Mon rosier et mon arbre (févier d'Amérique) avant, photographié au « fish-eye ».



















Je transplanté parfois des bouts de mes rosiers quand ils ont de l'âge à différents endroits de ma cour. À l'automne dernier, j'en avais un qui faisait comme un arbre. Je croyais que c'était mon rosier rouge comme en avant. Quelle ne fut pas ma surprise de voir hier que la rose ressemble à un rosier miniature que j'avais. Un mix qui s'est fait dans la terre entre différentes boutures? En tous les cas, il est impressionnant.













Renseignement pris auprès du Jardin botanique, il semble que ce soit un rosier sauvage qui est sorti. Pourtant c’était un rosier rustique, mais probablement développé à partir d’une base de rosier sauvage. Le greffon étant mort, le rosier original est apparu ! D’ailleurs, j’ai coupé la base, qui était morte, et j’ai bien vu que les tiges partent d’en dessous, donc des racines. On verra ce qu’il fera les prochaines années. Il ressemble à l'églantier : www.gralon.net/articles/maison-et-jardin/jardin/article-l-eglantier---un-ravissant-rosier-sauvage-7667.htm








Montréal peut-il bloquer le chemin? (Michel Handfield, Facebook, 2017-06-14)


Si ce n'est pas le projet accepté, Montréal pourrait-il menacer de bloquer toutes les entrées/sorties de l’échangeur Turcot sur son territoire?


FRANÇOIS CARDINAL, « ÉDITORIAL. RECONSTRUCTION DE L’ÉCHANGEUR TURCOT : LE MENSONGE », « LA PRESSE+ », Édition du 14 juin 2017, section DÉBATS, écran 2 : http://plus.lapresse.ca/screens/4d7550f3-ddb7-413b-96ba-65a2745d71d4%7C_0.html



TBC ! (Michel Handfield, Facebook, 2017-06-13)


TBC ! Pas pour « Tabarnac que le système est con et ne tient pas compte des objectifs à atteindre, mais seulement des paramètres qui ont été pensés dans la passé pour assurer sa durée », mais pour « Très Bonne Chronique ». : )


C’était mon mot au sujet de PATRICK LAGACÉ, « Je ne retourne pas en CHSLD », « La Presse », 13 juin 2017 : www.lapresse.ca/debats/chroniques/patrick-lagace/201706/13/01-5106961-je-ne-retourne-pas-en-chsld.php



Précision du 2017-06-15 dans mes commentaires Facebook


J’ai écrit cela en marchant, alors ça manquait peut-être de détails. Les paramètres auxquels je pensais étaient financiers et de besoins de services physiques (calculés en heures). Mais, quand des gens, comme ici, ne sont pas âgés, mais relativement jeunes, et ont besoin de services comparables au niveau physique à une personne âgée, ce modèle ne fonctionne plus. C’est qu’ils ont aussi besoin d’un autre environnement vu leur âge, car les besoins psychosociaux ne sont pas les mêmes à 90 ans qu’à 25, 35 ou 45 ans par exemple. Il faudrait un peu plus de flexibilité et d’air au système. Dans ce contexte, un modèle coopératif m’apparaitrait bien, sauf que le système, s’il reconnait le privé, a encore de la misère avec le modèle coopératif en santé - et ailleurs aussi - je crois.


D’ailleurs, le gouvernement reconnait le besoin et donne maintenant un sursis à la maison pour qu’elle puisse s’intégrer au système en complétant « une demande pour que l'établissement soit désigné comme « îlot résidentiel » » pour ainsi « bénéficier de subventions de l'Office municipal de l'habitation, en plus de celles du ministère de la Santé. » (1) Mais, le mot est dit : s’intégrer au système !



Note


1. MARTIN CROTEAU, « Québec accorde un sursis à une résidence pour handicapés », « La Presse », 13 et 14 juin 2017 : www.lapresse.ca/actualites/sante/201706/13/01-5107141-quebec-accorde-un-sursis-a-une-residence-pour-handicapes.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_5106961_article_POS1).




Au sujet des sans-papiers et du nouveau conflit mondial (Michel Handfield, Facebook, 2017-06-10)



Ouf, fermeture idéologique (capitalisme, communisme (pensons à la Corée du Nord), religions...) versus ouverture humaniste de l’autre, voilà le conflit du XXIe. Et, il ne se passe plus entre États ou continents, mais même sur les territoires nationaux et régionaux, parfois dans un quartier, quadrilatère, un bloc de logements (un HLM ou une cité comme on dit en France)  ! Certains dénoncent, d’autres les aident… au nom de la justice !



C’était mon mot au sujet de GABRIELLE DUCHAINE, « Soigner des patients clandestins », « La Presse », 12 juin 2017 : www.lapresse.ca/actualites/enquetes/201706/12/01-5106617-soigner-des-patients-clandestins.php



+ Une bonne chose.… (Michel Handfield, Facebook, 2017-06-09)



C’était mon mot au sujet de cette nouvelle de PATRICK BELLEROSE, « Le gouvernement du Québec ouvre l’école aux enfants sans-papiers », « Le Journal de Montréal », 9 juin 2017 : www.journaldemontreal.com/2017/06/09/le-gouvernement-du-quebec-ouvre-lecole-aux-enfants-sans-papiers




Science versus fiction  ! (Michel Handfield, Facebook, 2017-06-10)


Voilà ce que la science a découvert :


« La découverte des plus anciens représentants connus de notre espèce, vieux de 300 000 ans, met à mal l'idée d'une évolution humaine linéaire issue d'Afrique de l'Est : l'homme d'aujourd'hui serait plutôt le fruit de groupes dispersés dans toute l'Afrique. » (1)


Il faut lire cet article et oublier cette fiction biblique que Dieu nous a fait à son image. Il y eut plus d’une espèce humaine… (Ajouté en commentaire le 2017-06-16)


Note


1. MARIËTTE LE ROUX, LAURENCE COUSTAL / « Agence France-Presse » (Paris), « Homo sapiens: une découverte qui bouleverse notre vision de l'évolution », « La Presse », 08 juin 2017 : www.lapresse.ca/sciences/201706/08/01-5105556-homo-sapiens-une-decouverte-qui-bouleverse-notre-vision-de-levolution.php




À ceux qui se plaignent de la pluie : Imaginez si c'était de la neige  ! (Michel Handfield, Facebook, 2017-06-06)



Mon tour de L’île 2017 (Michel Handfield, Facebook, 2017-06-04)


J'ai fait le tour de l'île ce matin, mais le 28 km au lieu du 50, quoique, avec l'aller-retour et le gym, ça m’a donné 48, 7 km. Pas loin du 50.


Content de l'avoir fait, mais j'ai moins le gout qu'avant de le faire. Ça en fait plusieurs et je me promène tellement en ville que ce n'est ni un défi, ni vraiment des découvertes. Si je me réinscris les prochaines années, ça va davantage être un « au cas ou j'aurais le gout ». C'est d'ailleurs pour ça que cette année j'ai séparé mon abonnement à Vélo Québec du tour de l'île, car les autres années je prenais le combo. Là, je peux décider plus tard si je prends le tour de l'île ou non.


Index



Nos brèves du 2017-05-15 au 2017-06-03 /Vol. 19 No. 06 (en version corrigée et, parfois, augmentée) (avec index des textes)


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 19 no 06, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com


Michel Handfield (2017-06-03)


- Au Jardin botanique, hier

- Un autre journal sera entièrement numérique

- Que fera Couillard

- À côté de Trump

- Un retour de l'histoire

- Écrire, c'est pourtant du travail

- Gaucher

- Ça prend un petit ménage de temps en temps

- Boeing versus Bombardier : le chat sort du sac !

- Vert durer !

- Wow ! Et, il cite Rousseau.

- Cette droite se rapproche du fascisme ou je me trompe?

- Chaplin !

- On remet à plus tard…

- Salut, mon compagnon (M. Émile)

- Ottawa souffle le chaud et le froid !

- « Kids’ gun deaths » : la droite états-unienne se ferme les yeux

- On est rendu dans un autre monde

- J’espérais plus de Trudeau

- 30-40-50?

- Triste sort pour les Sciences humaines…

- Bien dit !

- Et vlan !

- La politique autrement... de Trump

- L'éveil du scaphandrier...

- Ouais, on demande à Microsoft de faire ce qu’on ne fait pas !

- Le cabinet Macron

- Changer les façons de développer le territoire !

- Freakant !

- Y'aurait pu prendre « CGI » au moins !

- La rectitude est une idéologie...



Au Jardin botanique, hier. (Michel Handfield, Facebook, 2017-06-03)







Un autre journal sera entièrement numérique (Michel Handfield, Facebook, 2017-06-01)


« La Presse » ne sera plus sur papier à partir de janvier 2018.... Societas Criticus est entièrement numérique depuis 1999 ! Mais, on est pas mal plus petit. On est là quand même !


PIERRE-ELLIOTT LEVASSEUR, Président de « La Presse », « La Presse deviendra 100 % numérique à partir de 2018 », « La Presse », 1er juin 2017 : www.lapresse.ca/debats/mot-de-lediteur/201706/01/01-5103410-la-presse-deviendra-100-numerique-a-partir-de-2018.php



Que fera Couillard (Michel Handfield, Facebook, 2017-06-01)


Que fera Couillard si les autres provinces lui disent, vous prenez le Canada tel qu'il est où vous en sortez? Un référendum sur la souveraineté avant même que le PQ ne soit au Pouvoir? À suivre.



C’était mon mot au sujet du texte de MYLÈNE CRÊTE / « La Presse Canadienne » (Ottawa), « Justin Trudeau: «On ne rouvre pas la Constitution» », « La Presse », 01 juin 2017 : www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-canadienne/201706/01/01-5103416-justin-trudeau-on-ne-rouvre-pas-la-constitution.php




À côté de Trump, c'est un Président ! (Michel Handfield, Facebook, 2017-06-01)


À lire : « Agence France-Presse » / Paris, « Macron refuse toute renégociation de l'accord de Paris », « La Presse », 01 juin 2017 : www.lapresse.ca/international/europe/201706/01/01-5103532-macron-refuse-toute-renegociation-de-laccord-de-paris.php



Un retour de l'histoire (Michel Handfield, Facebook, 2017-06-01)


La Russie veut-elle le démantèlement du bloc occidentalocapitaliste comme ce bloc voulait le démantèlement du bloc communiste au XXe siècle? Un retour de l'histoire, chaque bloc jouant de stratégie pour faire tomber l'autre.


Stephanie Kirchgaessner, Nick Hopkins and Luke Harding, « Nigel Farage is 'person of interest' in FBI investigation into Trump and Russia », « The Guardian », Friday 2 June 2017 : https://www.theguardian.com/politics/2017/jun/01/nigel-farage-is-person-of-interest-in-fbi-investigation-into-trump-and-russia?CMP



Écrire, c'est pourtant du travail (Michel Handfield, Facebook, 2017-05-31)


Écrire, c'est pourtant du travail, mais ça ne paie pas comme une « job », même au salaire minimum. Dans la tête de bien des gens, travailler, ce n'est pas ça.


Au sujet du texte de PIERRE-YVES MCSWEEN, COLLABORATION SPÉCIALE, « VIVRE DE SA PLUME AU QUÉBEC, UNE RÉALITÉ PRATIQUEMENT IMPOSSIBLE », « LA PRESSE+ », Édition du 31 mai 2017, section AFFAIRES, écran 9 : http://plus.lapresse.ca/screens/ed59fcea-f8a8-489e-9036-826a57b00905%7C_0.html



Gaucher (Michel Handfield, Facebook, 2017-05-31)

La poignée de main, sujet à « Médium Large » (Ici-Radio-Canada-Première). Moi, je trouve la poignée de main discriminatoire, car je suis gaucher et mal à l'aise de la droite !




Ça prend un petit ménage de temps en temps pour toutes les organisations... (Michel Handfield, Facebook, 2017-05-30)


Bravo, car tous les groupes - syndicats, patronats, État et même des ONG - ont de l'introspection et du ménage à faire après un certain temps. Mais, on prend rarement le temps de le faire. On voit par contre le ménage que l'autre aurait à faire !



DENIS LESSARD, « Le syndicat des cols bleus de Montréal mis en tutelle par le SCFP », « La Presse », 30 mai 2017 : www.lapresse.ca/actualites/montreal/201705/30/01-5102699-le-syndicat-des-cols-bleus-de-montreal-mis-en-tutelle-par-le-scfp.php




« Boeing » versus « Bombardier » : le chat sort du sac ! (Michel Handfield, Facebook, 2017-05-30)



« Boeing » s’attaque à « Bombardier » parce qu’ils auraient de l’avenir :



« Boeing affirme que sa plainte déposée contre Bombardier vise à tuer dans l'oeuf la possibilité que des subventions permettent à son rival de développer une version allongée de la C Series qui viendrait concurrencer sa famille d'avions 737. » (1)


Note



1. Julien Arsenault, « La Presse Canadienne », « Boeing veut prévenir une version allongée de la C Series », « La Presse », 29 mai 2017 : http://affaires.lapresse.ca/dossiers/litiges-economiques/201705/29/01-5102366-boeing-veut-prevenir-une-version-allongee-de-la-c-series.php




Vert durer ! (Michel Handfield, Facebook, 2017-05-28)


J'aime bien le févier d'Amérique que la Ville de Montréal a mis devant chez moi l'an dernier. Mon rosier semble bien s'adonner avec lui d'ailleurs. Il faut donc que cette politique perdure.


C’était mon mot au sujet d’ALEXANDRE SIROIS, « ÉDITORIAL : COUVERT VÉGÉTAL. MONTRÉAL A LE POUCE (DE PLUS EN PLUS) VERT », « LA PRESSE+ », Édition du 28 mai 2017, section DÉBATS, écran 2 : http://plus.lapresse.ca/screens/f3a83d1b-7698-49e2-8265-e072b3dafade%7C_0.html




Wow ! Et, il cite Rousseau. Je suis tout à fait d'accord avec lui. (Michel Handfield, Facebook, 2017-05-27)



À lire : « Agence France-Presse »/Washington, « Treize ans après, Zuckerberg enfin diplômé de Harvard », « La Presse », 25 mai 2017 : www.lapresse.ca/techno/internet/201705/25/01-5101357-treize-ans-apres-zuckerberg-enfin-diplome-de-harvard.php




Cette droite se rapproche du fascisme ou je me trompe? (Michel Handfield, Facebook, 2017-05-26)


L'importance et les risques d'une presse libre, c'est, par exemple, un reporter de « The Gardian » malmené par un candidat républicain à cause de questions embarrassantes, mais légitimes ! À lire :


- Julia Carrie Wong in Bozeman, Montana, « Trump hails 'great win in Montana' for candidate who body-slammed Guardian reporter », « The Guardian », Friday 26 May 2017 : www.theguardian.com/us-news/2017/may/26/greg-gianforte-wins-montana-congress-race-body-slam-reporter


- Julia Carrie Wong and Sam Levin, « Republican candidate charged with assault after 'body-slamming' Guardian reporter », « The Guardian », Thursday 25 May 2017 : www.theguardian.com/us-news/2017/may/24/greg-gianforte-bodyslams-reporter-ben-jacobs-montana



Et, un texte en français sur le sujet, sur « La Presse + » :


ALEXANDRE SIROIS, « ÉDITORIAL ÉTATS-UNIS : IL RÉPOND À COUPS DE POING », « LA PRESSE+ », Édition du 27 mai 2017, section DÉBATS, écran 3 : http://plus.lapresse.ca/screens/fba9915c-c2cb-4ecd-be37-2b4d16bfa454%7C_0.html



Chaplin ! (Michel Handfield, Facebook, 2017-05-25)



Chaplin découvre le bureau et a déjà une curiosité pour la bibliothèque !



















J'ai fait mon lit... dans une bibliothèque d’ailleurs  ! (Attention. Ça, c’est quand il est avec moi. Sinon, il est dans sa cage.)










On remet à plus tard… (Michel Handfield, Facebook, 2017-05-24)


En gros, ma saison culturelle est très occupée l’automne / hiver (Théâtre, danse contemporaine…) et l’été je fais tout ce que j’ai mis de côté et à plus tard. Je ralentis donc un peu le culturel. Bref, j’ai deux saisons : l’écriture d’aout à mai et ce que j’ai tassé pour écrire de juin à juillet, sauf quelques évènements, sans oublier le sociopolitique et l’environnement qui n’arrêtent pas ! :)



Salut, mon compagnon d’écriture, car il était souvent dans mon bureau ! (Michel Handfield, Facebook, 2017-05-24)




M. Émile (2013-2017) nous a quittés ce matin (24 mai). Juste 4 ans, alors que nos 2 autres lapins ont vécu 7 et 8 ans. Comme le vétérinaire a dit, on lui a probablement prolongé sa vie quand on l'a fait opéré. Mais, il avait des problèmes. Peut-être les poils longs bloquaient son intestin. Les bains ont aussi aidé à éliminer des poils, mais ça dut faire une boule quand même avec le temps. On en garde un bon souvenir.








Ottawa souffle le chaud et le froid ! (Michel Handfield, Facebook, 2017-05-24)


- Ottawa à notre défense !


Au sujet d’Alexandre Shields, « Hydrocarbures Anticosti » n’a pas eu les autorisations nécessaires d’Ottawa, « Le Devoir », 24 mai 2017 :

www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/499437/hydrocarbures-anticosti-n-a-jamais-eu-l-autorisation-necessaire-d-ottawa



- Mais, des faiblesses quand même d'Ottawa !


Au sujet du texte d’Alexandre Shields, « TransCanada refuse de dire si le pipeline Énergie Est nuirait à des espèces menacées », « Le Devoir », 23 mai 2017 : www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/499402/transcanada-refuse-de-dire-si-le-pipeline-energie-est-nuirait-a-des-espece-menacees



« Kids’ gun deaths » : la droite états-unienne se ferme les yeux (Michel Handfield, Facebook, 2017-05-24)


Et les républicains, la « NRA » (1) et cette droite libertarienne vont continuer à fermer les yeux et défendre le droit inaliénable aux armes !


Au sujet du texte de Nick Penzenstadler, Ryan J. Foley and Larry Fenn, USA TODAY and The Associated Press, Added agony: Justice is haphazard after kids’ gun deaths, USA TODAY, May 24, 2017 : www.usatoday.com/story/news/2017/05/24/justice-haphazard-when-kids-die-in-gun-accidents/101568654/


Note


1. https://fr.wikipedia.org/wiki/National_Rifle_Association



On est rendu dans un autre monde (Michel Handfield, Facebook, 2017-05-24)


Aveuglément volontaire et division. On est dans un autre monde. Le transformer ne veut pas dire revenir en arrière. Mais, ça, c'est difficile à comprendre. On voit les partis politiques revenir en arrière dans le monde et les citoyens se désintéresser de plus en plus des élections. Ça veut certainement dire quelque chose.


Au sujet du texte d’ALAIN DUBUC - COLLABORATION SPÉCIALE, « CONVERGENCE UN ÉCHEC CUISANT POUR JEAN-FRANÇOIS LISÉE », « LA PRESSE+ », Édition du 24 mai 2017, section DÉBATS, écran 6 : http://plus.lapresse.ca/screens/25ec9375-7639-4697-b409-cbd860665ee0%7C_0.html




J’espérais plus de Trudeau (Michel Handfield, Facebook, 2017-05-23)


Ça, ça m'agace, car j'espérais plus de la part de Trudeau sur l'environnement.


Louise Morand - « Comité vigilance hydrocarbures de L’Assomption », « ÉNERGIES FOSSILES : L’hypocrisie environnementale du gouvernement Trudeau », « Le Devoir », 23 mai 2017 : www.ledevoir.com/politique/canada/499376/energies-fossiles-l-hypocrisie-environnementale-du-gouvernement-trudeau



30-40-50? (Michel Handfield, Facebook, 2017-05-23) – C’est maintenant corrigé (vu le 2017-06-03)



Quelle vitesse choisir? Sur De-Lorimier entre St-Joseph/Guilford il y a en direction nord des panneaux 30 (bord de rue) et 50 km (milieu de rue) à quelques pieds de distance devant la même cour d'école ! Et, en direction sud, 50 km sur le panneau de milieu de rue et juste au sud de Guilford, un panneau à 40 km/heure.De quoi être perdu sur le Plateau !




Triste sort pour les Sciences humaines… Comme si on n’était que des robots et des clients ! (Michel Handfield, Facebook, 2017-05-21)


Triste sort pour des sciences qui combattent l'aveuglement volontaire. On les encadre pour mieux les empêcher de faire leur travail d'éveil des consciences !


Au sujet du texte de STÉPHANE CHALIFOUR - PROFESSEUR, COLLÈGE LIONEL-GROULX, « OPINION : ÉDUCATION. L’AGONIE DES SCIENCES HUMAINES AU COLLÉGIAL », « LA PRESSE+ », Édition du 22 mai 2017, section DÉBATS, écran 7 : http://plus.lapresse.ca/screens/ecd6b771-b077-4180-8e17-b2052e1857c7%7C_0.html



Bien dit ! (Michel Handfield, Facebook, 2017-05-22)


GÉRARD BEAUDET - URBANISTE ÉMÉRITE, PROFESSEUR TITULAIRE À L’ÉCOLE D’URBANISME ET D’ARCHITECTURE DE PAYSAGE DE L’UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL, « OPINION: RÉSEAU ÉLECTRIQUE MÉTROPOLITAIN. UNE BARONNIE AU CŒUR DE LA MÉTROPOLE », « LA PRESSE+ », Édition du 22 mai 2017, section DÉBATS, écran 6 : http://plus.lapresse.ca/screens/3d596c5f-bbe6-4993-b2c3-69037759cba6%7C6EM0-9LOLKsd.html




Et vlan ! (Michel Handfield, Facebook, 2017-05-21)


Et, le jour où il/elle va vouloir entrer dans une discipline contingentée, va-t-il/elle dire merci de m'avoir laissé dans mes illusions ou vous auriez dû me le dire pour que je me force?


Au sujet du texte de RICHARD MARTINEAU, « L’école et The Truman Show (1998) », « Le Journal de Montréal », 21 mai 2017 : www.journaldemontreal.com/2017/05/21/lecole-et-ithe-truman-show-i-1998




La politique autrement... de Trump (Michel Handfield, Facebook, 2017-05-20)


Au sujet du texte d’ALEXANDRE SIROIS, « ÉDITORIAL : PREMIER VOYAGE À L'ÉTRANGER. TRUMP A OUBLIÉ LE 11-SEPTEMBRE », « LA PRESSE+ », Édition du 20 mai 2017, section DÉBATS, écran 2 : http://plus.lapresse.ca/screens/e9a8d127-ae15-41dd-983c-0f2ba4f4beb7%7C_0.html




L'éveil du scaphandrier... Dans le cadre du 375e de Montréal ! (Michel Handfield, Facebook, 2017-05-17)






Ouais, on demande à Microsoft de faire ce qu’on ne fait pas ! (Michel Handfield, Facebook, 2017-05-17)


16 ans, « Windows XP ».... et des entreprises qui ont été victimes de « WannaCry » la semaine dernière se plaignent que « Microsoft » ne fournit plus son support - c'est à dire des mises à jour et de l'entretien - gratuit pour « XP » ! À quand les mêmes garanties pour les clients de ces entreprises? Avez-vous vu beaucoup d'entreprises qui assurent l'entretien à vie de vos produits? Au contraire, on parle même d'obsolescence programmée ! Vérifiez si la compagnie qui a fait votre frigo ou votre auto est dans les victimes et la prochaine fois que vous avez besoin d'un service, dite leur que ça devrait être gratuit même si votre voiture ou frigo à 15 ans, car il faudrait bien qu'ils fassent la leçon à « Microsoft » qui ne soutient plus un produit vieux de 16 ans !


Au sujet du texte de KARIM BENESSAIEH, « POURQUOI XP REFUSE-T-IL DE MOURIR? », « LA PRESSE+ », Édition du 20 mai 2017, section AFFAIRES, écran 5 : http://plus.lapresse.ca/screens/e3ebab7c-3835-49e3-9602-d04e12469123%7C_0.html





Le cabinet Macron : équilibré, et entrée de la société civile au Pouvoir. À quand ici? (Michel Handfield, Facebook, 2017-05-17)


Sébastien Billard, « Parité, renouvellement, société civile... Macron a-t-il tenu ses promesses? », « Le nouvel obs », 17 mai 2017 : http://tempsreel.nouvelobs.com/presidentielle-2017/20170517.OBS9499/parite-renouvellement-societe-civile-macron-a-t-il-tenu-ses-promesses.html



Changer les façons de développer le territoire !


Prise 1  (Michel Handfield, Facebook, 2017-05-16)


À partir de quand on le sait - et ça fait un certain temps - devrait-on changer les façons de développer le territoire?


Au sujet du texte d’Alexandre Shields, « Combien valent les milieux humides? Des scientifiques estiment leur valeur jusqu’à 20 000$ par hectare par année », « Le Devoir », 17 mai 2017 : www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/498949/il-faut-sauver-les-milieux-humides-dit-ouranos


Prise 2 (Michel Handfield, Facebook, 2017-05-25)


Étalement polluant !


C’était mon mot au sujet de Karl Rettino-Parazelli, « Les entreprises excentrées plombent le bilan carbone. Les visiteurs des pôles situés en périphérie émettent jusqu’à 174% plus de GES », « Le Devoir », 25 mai 2017 : www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/499503/etude-les-entreprises-excentrees-plombent-le-bilan-carbone



Freakant ! (Michel Handfield, Facebook, 2017-05-16)


« Agence France-Presse », « Boy, 11, hacks cyber-security audience to give lesson on 'weaponisation' of toys », « The Guardian », Wednesday 17 May 2017 : https://www.theguardian.com/world/2017/may/17/boy-11-hacks-cyber-security-audience-to-give-lesson-on-weaponisation-of-toys?CMP




Y'aurait pu prendre « CGI » au moins ! (Michel Handfield, Facebook, 2017-05-16)


Au sujet du texte de « La Presse », « Bombardier sabre dans ses services informatiques », « La Presse/Affaires », 16 mai 2017 : http://affaires.lapresse.ca/economie/transports/201705/16/01-5098586-bombardier-sabre-dans-ses-services-informatiques.php



La rectitude est une idéologie... (Michel Handfield, Facebook, 2017-05-15)


C’était mon mot au sujet de RICHARD MARTINEAU, « Les nouveaux staliniens », « Le Journal de Montréal », 15 mai 2017 : www.journaldemontreal.com/2017/05/15/les-nouveaux-staliniens




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Salon du véhicule électrique


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 19 no 06, Essais : www.societascriticus.com


Michel Handfield, M.Sc. Sociologie (2017-06-01)


Membre de


- Society for the Study of Social Problems

- Association des communicateurs scientifiques du Québec

- Association québécoise des critiques de théâtre

- Sceptiques du Québec



Samedi matin, le 27 mai, j’ai visité le premier « Salon du véhicule électrique de Montréal ». En gros, les véhicules électriques et hybrides sont une avancée pour l'environnement comparé aux véhicules à essence. J’ai d’ailleurs bien aimé la nouvelle « Prius » hybride rechargeable (« Plug-in hybrid ») de « Toyota ». Malheureusement, je n’ai pu faire de photo de la voiture en entier, car il y avait beaucoup de monde autour. Mais, cela montre aussi l’intérêt pour le produit. C’est un plus pour l’environnement.



Cependant, au niveau de la réflexion globale, même si les voitures hybrides et électriques sont positives par rapport aux voitures à essence, attention au phénomène de la contreproductivité, car ça ne réduit pas la place des véhicules dans l'espace urbain, surtout qu'on fait des véhicules de plus en plus gros et lourds même dans ces catégories. Un jour devra-t-on transformer des parcs en stationnements dans les villes où faire des stationnements étagés sur les rues? Et, qu'elle sera la place du transport actif si le nombre de véhicules moteurs (1) ne cesse de s’accroitre? Attention cependant, car ce salon offrait aussi des alternatives à l’auto comme des vélos, motos et trottinettes électriques par exemple. Mais, les autos et les camions hybrides étaient les plus attractifs.




Pourquoi,en ville, ne pas limiter le droit au stationnement gratuit à l'équivalent « en pieds de façade » des terrains, par une vignette gratuite par exemple? Quant à ce qui dépasse, deux propositions sont possibles : soit payer du stationnement privé, soit d’avoir une vignette dont le cout dépendra de la longueur du véhicule. C’est que si la solution aux changements climatiques passe d'abord par une diminution du CO2, celle de l’amélioration de la santé publique passe par une augmentation du transport actif. Pourquoi ne pas lier les deux dans une politique de santé publique et environnementale? Il faut cesser de penser en silos.



Ayant cette préoccupation en tête, j’en ai parlé avec une personne au kiosque du « Ministère des Transports du Québec », mais cela ne semblait pas faire partie de leurs préoccupations. Ils étaient davantage là pour présenter leurs programmes de subventions aux voitures hybrides et électriques, ce qui était normal dans le cadre d’un tel salon. Mais, ça n’empêche pas d’avoir des préoccupations plus globales comme je le dis plus haut. On pourrait ainsi élargir le discours public et parler des avantages de véhicules plus petits pour les villes par exemple ou des programmes comme « Communauto » et « AutoMobile » (2), qui mettent à la disposition des citoyens un parc de voitures hybrides et électriques. Cela me semblerait très compatible avec ce genre de salon. Tellement, en fait, que j’ai même envoyé un mot sur la « Prius » hybride rechargeable (« Plug-in hybrid ») à « Communauto », dont je suis membre, car je trouve que ce serait une excellente voiture pour la région métropolitaine, surtout que certaines voitures hybrides rechargeables et électriques se sont vues offrir des privilèges par le « Ministère des Transports » ces dernières années. (3) Remarquez que cela peut toujours changer rapidement, parfois d’un budget à l’autre, car la constance n’est pas toujours de mise dans les différents gouvernements et les visées électorales prennent parfois le dessus sur la logique scientifique, comme celle des changements climatiques.



Dans le même ordre d'idée, j'ai aussi demandé à un représentant d'une compagnie d'assurance présent au salon pourquoi on offrait des rabais si on assure sa maison et sa voiture alors que les compagnies d'assurances se plaignent en même temps du poids des changements climatiques sur leurs risques? Pourquoi, on n'offre pas plutôt un rabais au citoyen qui a n'a pas de voiture par exemple, puisqu'il réduit les risques? Il ne voyait pas le rapport entre les deux, puisque ce n'est qu’une question de volume d’affaires ! En plus, il n'était pas au courant de ces questions m’a-t-il dit. De toute manière, ça paraissait qu’il ne savait pas de quoi je parlais.



J'ai donc retrouvé l'article de « Radio-Canada » sur le sujet (voilà l’utilité de mon téléphone intelligent) et je lui ai montré ce passage :


« Dans les conférences des Nations unies sur le climat, un acteur se fait de plus en plus présent : les compagnies d'assurance. C'est que les effets du réchauffement les préoccupent au plus haut point. Pas tant pour des raisons écologiques, mais plutôt parce que les aléas du climat menacent leur avenir économique et financier. » (4)



La réponse fut : mais, ce n’est pas nous autres, comme si les compagnies d’assurances n’étaient pas toutes prises avec ce problème. Qui a vu les récentes inondations dans la région métropolitaine devrait savoir que toutes les compagnies d’assurances sont ainsi menacées. Alors, donner des rabais aux détenteurs de maisons et d’autos plutôt qu’aux citoyens écoresponsables qui n’ont pas de voitures, ce qui réduit les risques des assureurs, c’est un choix marketing et un message public. Pourquoi envoyer ce message?



Le second représentant a pris le relai pour me dire que ce vendeur, c'est un jeune (moins de 30 ans) et qu’il ne pouvait pas connaitre ces préoccupations. Wow ! Quand on nous dit que les jeunes sont plus sensibles à l'environnement, est-ce si vrai ou n'est-ce vrai que si ça rapporte, comme de bonnes notes à l'école, par exemple? Mais, après… Et, en plus, il m'a ensuite dit qu'eux ne faisaient pas dans l'assurance automobile. C’est tout de même drôle d’être dans un salon d’automobiles, même électriques, et ne pas faire dans l’assurance auto ! Mais, je ne l’ai pas obstiné, car il m’a aussi demandé poliment de dégager, puisque je nuisais au commerce ! En fait, je trouvais ça plutôt drôle, car il existe certainement un marché écoresponsable pour l’assurance aussi. Pourquoi ne les forme-t-on pas à ce nouveau créneau? Pourquoi passer à côté de celui-ci? Je n’ai donc pas poursuivi la discussion – d’ailleurs aurait-il pu demander la sécurité puisque je nuisais au commerce? - mais j’y ai vu un bon sujet d’écriture.



J’aurais pu avoir cette discussion avec n’importe quel assureur, alors je n’ai pas d’intérêt à en nommer un en particulier. (5) C’est un exemple générique si je puis dire. En effet, suffit de voir les publicités de la plupart des assureurs à la télé pour comprendre qu’ils offrent presque tous, sinon tous, des rabais si vous regroupez toutes vos assurances à un même endroit, car on vous passe une économie de gestion même si c’est en contradiction avec l’accroissement des risques dus aux changements climatiques ! Même si c’est un risque que le milieu de l’assurance connait (6) le marketing n’en tient pas compte pour vendre, car dans une organisation en silo l’un calcule les risques et l’autre doit vendre le produit. À chacun ses chaudrons. Mais, moi, comme sociologue, je regarde l’espace entre les silos et la poussière qui s’y ramasse et que personne ne veut voir…



Pourtant, comme consommateur écoresponsable, et je ne suis certainement pas le seul, abonné à l'autopartage (« Communauto », « AutoMobile » et « Car2go »); à la carte « OPUS » à l'année (passe d'autobus); au « bixi »; qui a son vélo et qui fait de la marche, si je mets moins à risque « [l’]avenir économique et financier » des compagnies d'assurances et de la planète, pourquoi ma catégorie de clients n’a pas droit à un rabais de bons comportements (écoresponsable)? Le marketing écoresponsable doit aussi voir le jour. Ça regarde les consommateurs et citoyens que nous sommes de le dire quand l’occasion se présente, car on aura tous à payer un jour ou l’autre pour cela, soit par nos primes d’assurances qui vont augmenter, tout en continuant à donner des économies pour les moins bons comportements; soit parce que le gouvernement devra aider les assureurs si les changements climatiques les mettent à risque, ce qui augmentera le fardeau fiscal de tous, même de ceux qui adoptent des comportements écoresponsables. En quelque sorte, on déresponsabilise ceux qui ne changent pas de comportements – puisqu’on partage le risque également – et on pénalise ceux qui font des efforts, car leurs comportements ne sont même pas récompensés ! Bref, on encourage le « je-m’en-foutisme » !



Pourquoi, par exemple, ne pas ajuster les prix pour favoriser d’abord les citoyens écoresponsables, avec un rabais si vous n’avez pas de voiture et des rabais pour les assurances combinées auto/maison, mais uniquement pour les voitures hybrides, électriques et à très faible consommation d’essence et faible densité, comme les « Smart », ce qu’offre « Car2Go » par exemple. (7) C’est qu’on ne peut appeler des changements de comportement d’un côté et faire du marketing qui va dans l’autre sens en même temps. Le marketing est politique. Consommer aussi. Alors, si vous voulez des comportements écoresponsables faites vos promotions en conséquence.



De l’autre côté, si vous êtes un citoyen écoresponsable, posez la question à votre assureur : pourquoi n’ajustez-vous pas votre marketing aux nouvelles conditions des changements climatiques? Vous allez voir qu’ils n’en sont pas là, mais si on ne leur fait pas savoir, ils n’y seront jamais. Nous aussi, les citoyens écoresponsables, avons un travail à faire. Pas du marketing, mais de l’éducation et de la représentation.


Notes


1. Parce que moteur à essence, hybride ou électrique, on parle toujours de véhicules moteurs !


2. www.communauto.com


3. CHRISTOPHER NARDI, « Gratuité aux autos électriques. Les voitures vertes seront exemptées de péages et pourront circuler sur les voies réservées », « Le Journal de Montréal », vendredi, 9 octobre 2015 : www.journaldemontreal.com/2015/10/09/gratuite-aux-autos-electriques


4. Étienne Leblanc, journaliste spécialisé en environnement, « Les assureurs, acteurs de la lutte contre les changements climatiques », « Ici-Radio-Canada », nouvelle, 11 DÉCEMBRE 2015 : http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/754699/compagnies-assurances-lutte-changements-climatiques-financier


5. Je dois souligner que ce n’était pas « Intact » qui offrait plutôt des conférences à ce salon. En fait, qui c’était, ça n’a pas vraiment d’importance. Je savais bien, aussi, que j’étais pour provoquer avec mes questions, mais il était néanmoins important de les poser, car elles montrent des façons de faire qui doivent changer si on est vraiment préoccupé par l’environnement. Un « Salon du véhicule électrique » offre une devanture environnementale et les entreprises qui y sont doivent justement s’attendre à des questions en ce sens. Elles doivent y être préparées. Eux ne l’étaient pas.


6. Mathieu Carbasse, « Les actuaires américains s’inquiètent de plus en plus des changements climatiques », « Le journal de l’assurance », 17 avril 2015 :

http://journal-assurance.ca/article/les-actuaires-americains-sinquietent-de-plus-en-plus-des-changements-climatiques/


7. www.car2go.com



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Nos brèves du 2017-05-10 au 2017-05-14 /Vol. 19 No. 06 (en version corrigée et, parfois, augmentée) (avec index des textes)


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 19 no 06, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com



Michel Handfield (2017-05-15)



Il y a les désirs et les possibles !

Indépendance fédéraliste !

Microéconomie, Macroéconomie, Macronéconomie !

Contradictoire et ridicule

Avancez en arrière !

Ça se peux-tu?

On ne pense pas assez environnement...

Autre approche pour les femmes victimes de violence

À méditer avec les changements climatiques




Il y a les désirs et les possibles ! (Michel Handfield, Facebook, 2017-05-14)


C’était mon mot au sujet de Dominique Scali, « Tout miser sur un métier jusqu’à en être malade. Les jeunes poussés vers l’inaccessible, dit une auteure. », « Le Journal de Montréal », Dimanche, 14 mai 2017 : www.journaldemontreal.com/2017/05/14/tout-miser-sur-un-metier-jusqua-en-etre-malade



Indépendance fédéraliste ! (Michel Handfield, Facebook, 2017-05-14)


C’était mon mot au sujet de Severin Carrell, Scotland editor, « Sturgeon: independent Scotland may need 'phased' return to EU », « The guardian », Sunday 14 May 2017 : https://www.theguardian.com/politics/2017/may/14/sturgeon-independent-scotland-may-need-phased-return-to-eu?CMP



Microéconomie, Macroéconomie, Macronéconomie ! (Michel Handfield, Facebook, 2017-05-14)


C’était mon mot au sujet de FRANÇOIS CARDINAL, « ÉDITORIAL : MACRON PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE. LA DÉDIABOLISATION… DU LIBÉRALISME », « LA PRESSE+ », Édition du 14 mai 2017, section DÉBATS, écran 2 : http://plus.lapresse.ca/screens/8ae5bf09-77dc-4142-96ef-24f5b78ddb5e%7C_0.html



Contradictoire et ridicule (Michel Handfield, Facebook, 2017-05-13)


Je suis libéral de pensée, mais ça, je le dis, ce n'est pas penser. Tout simplement contradictoire et ridicule quand on dit penser à l'avenir de la planète.


Et, j'ai mis ceci sur le Twitter de @JustinTrudeau. Contradictoire et ridicule quand on dit penser à l'avenir de la planète :


C’était mon mot au sujet d’Alexandre Shields, « Une zone marine protégée dans le golfe du Saint-Laurent... ouverte aux pétrolières », « Le Devoir », 13 mai 2017 : www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/498730/saint-laurent-une-zone-marine-protegee-ouverte-aux-petrolieres



Avancez en arrière ! (Michel Handfield, Facebook, 2017-05-13)



Tout est dit dans ce passage: « le ratio des investissements en transport au Québec est à 28 % pour le transport collectif et à 73 % pour le transport routier, ce qui est l’inverse en Ontario avec 70 % et 30 %. » (1) Et, l'Ontario s'en tire mieux économiquement que le Québec. Ne serait-ce pas parce qu'ils font des investissements collectifs aux bonnes places?



Note


1. Charlotte R. Castilloux, « Transport en commun: le Québec est en retard sur l’Ontario », Mercredi, « 24 Heures/Journal de Montréal », 10 mai 2017 : www.journaldemontreal.com/2017/05/10/transport-en-commun-le-quebec-est-en-retard-sur-lontario



(On retrouve les mêmes chiffres dans ce texte) Charlotte R. Castilloux, « Agence QMI », « Projets attendus retardés. Moins d'argent consacré au transport en commun au Québec qu'en Ontario », « TVA nouvelles », 10 mai 2017 : www.tvanouvelles.ca/2017/05/10/transport-en-commun-le-quebec-est-en-retard-sur-lontario-1



Ça se peux-tu? (Michel Handfield, Facebook, 2017-05-11)


C’était mon mot au sujet de KATHLEEN LÉVESQUE, « À Vaudreuil, un futur hôtel de ville en zone inondée », « La Presse », 11 mai 2017 : www.lapresse.ca/actualites/national/201705/11/01-5096920-a-vaudreuil-un-futur-hotel-de-ville-en-zone-inondee.php



On ne pense pas assez environnement, comme si ce n'était qu'un empêcheur de tourner en rond. (Michel Handfield, Facebook, 2017-05-11)


C’était mon mot au sujet de Marco Bélair-Cirino à l’Assemblée nationale, Dave Noël, « La destruction des milieux humides contribue aux inondations », « Le Devoir », 11 mai 2017 : www.ledevoir.com/politique/quebec/498494/artisans-de-notre-malheur



Autre approche pour les femmes victimes de violence. La recherche, ça sert aussi à ça. (Michel Handfield, Facebook, 2017-05-10)


C’était mon mot au sujet de Jessica Nadeau, « AGRESSIONS SEXUELLES : Obtenir justice à la Cour… des petites créances », « Le Devoir », 10 mai 2017 :

www.ledevoir.com/societe/justice/498373/agressions-sexuelles-obtenir-justice-a-la-cour-des-petites-creances



À méditer avec les changements climatiques (Michel Handfield, Facebook, 2017-05-10)


C’était mon mot au sujet d’Hélène Buzzetti - Correspondante parlementaire à Ottawa, « INONDATIONS : Où ne pas reconstruire au juste? », « Le Devoir », 10 mai 2017 : www.ledevoir.com/politique/canada/498391/ne-pas-reconstruire-mais-ou-au-juste



D.I., Delinkan Intellectuel, revue d’actualité et de culture


Vous trouverez ici les textes Cinéma, Théâtre, Livres, Expositions et autres regards culturels de la revue Societas Criticus.




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AVIS (révisé le 2014-03-23)


Vous trouverez ici les textes Cinéma, Théâtre, Livres, Expositions et autres regards culturels. Plus simple pour les lecteurs, tant dans le format revue qu’internet, de retrouver tous ces textes sous un même volet.

Les citations sont rarement exactes, car, même si l’on prend des notes, il est rare de pouvoir tout noter. C’est généralement l’essence de ce qui est dit qui est retenue, non le mot à mot.


Si, pour ma part, j'écris commentaires, c'est que par ma formation de sociologue le film est un matériel et nourrit une réflexion qui peut le dépasser. J’accroche sur les problématiques et les questions soulevées. Le film est un matériel sociologique; un révélateur social, psychosocial, socioéconomique ou sociopolitique. C’est ainsi que, pour de très bons films selon la critique plus traditionnelle, je peux ne faire qu’un court texte alors que pour des films décriés en cœur, je peux faire de très longues analyses, car le film me fournit davantage de matériel. Je n’ai pas la même grille ni le même angle d’analyse qu’un cinéphile. Je peux par contre comprendre leur angle. J’encourage donc le lecteur à lire plus d'un point de vue pour se faire une idée.


Lorsque je ne suis pas le public cible, je l’écris tout simplement. Si je n’ai rien à dire ou que je n’ai pas aimé, je passerai mon tour, car pourquoi priverais-je le lecteur de voir un film qui lui tente? Il pourrait être dans de meilleures dispositions que moi. Une critique, ce n’est qu’une indication qu’il faut savoir lire, mais jamais au grand jamais une prescription à suivre à la lettre.



Michel Handfield, d’abord et avant tout sociologue.




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« You Say You Want a Revolution » au « Musée des beaux arts de Montréal »


www.mbam.qc.ca


Du 17 juin au 9 octobre 2017



D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 19 no 06, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Commentaires et photos de Michel Handfield (2017-06-19)



« Revolution », un retour aux « sixties Brits » et mondiale au « Musée des beaux arts de Montréal ». Ces années où l'on pensait « Peace and Love », amour libre et temps de loisirs pour tous nous sont présentés en couleur et en musique…



À cette époque, certains rêvaient même de la fin du travail et du partage équitable de la richesse produite par des robots. Le communisme, sous diverses appellations, était à la mode. Mais, la réalité est tout autre 50 ans plus tard. On est plutôt dans un « Get Back » (1) comme le chantaient les « Beatles » à l’époque avec un retour du conservatisme, des idéologies religieuses, et de la fin du filet social ! On est revenu au capitalisme classique du XIXe siècle comme si le XXe ne fut qu'une parenthèse accidentelle de l'histoire. Le court XXe comme l’a écrit Hobsbawm. (2)






C’était là une incompréhension du marxisme, car Marx (dont j’ai cru voir le portrait dans la section sur « Les voix de la dissidence » dans cette exposition) ne voulait pas remplacer le capitalisme, mais voyait le communisme comme le stade suprême du capitalisme. Aujourd’hui, avec les automatismes, on peut mieux comprendre de quoi il s’agissait : c’est qu’avec le remplacement graduel de l’emploi par des systèmes automatisés, pensons à la voiture sans conducteur qui est à notre porte par exemple, il faudrait mettre ces systèmes à la disposition des sociétés et redistribuer la plus-value en remplacement d’un salariat qui disparait à vue d’oeil. Bref, le stade suprême du capitalisme est une société où le travail sera remplacé par la création, ce qui implique d’améliorer « l’accès à » et « la qualité de » l’éducation et de la culture. On est loin de la fainéantise : être payé à ne rien faire et à boire, ce dont certains utopistes et hippies rêvaient à l’époque. Ce n’était pas à la fin du travail que Marx pensait, mais à une autre forme de travail, sur soi et pour les autres. Une activité non salariée, mais enrichissante en même temps.



Quoi de mieux qu’un musée pour le comprendre? En effet, Gauguin crevait de faim, mais créait de la plus-value pour demain (regardez la valeur de ses toiles aujourd’hui), alors que l’ouvrier qui peignait une devanture de magasin ou de maison bourgeoise pouvait rapporter du pain à sa famille ! Mais, qui se souvient de lui? Son nom n’est pas passé à l’histoire même s’il a peint de belles portes rouges. C’est que la valeur et la renommée ne sont pas toujours liées au travail dit productif et matériel; le travail capitaliste !



Comment survivre dans une telle société sans redistribution? Voilà la question essentielle de Marx. Ce n’était pas la vision utopique que l’on en avait dans les années 1960, mais une question bien concrète pour aujourd’hui. (3) La créativité et l’inventivité ne viennent pas de la division du travail, mais bien de la curiosité et de la liberté. En ce sens, Marx était moderne quand il écrivait ceci :



« En effet, dès l'instant où le travail commence à être réparti, chacun a une sphère d'activité exclusive et déterminée qui lui est imposée et dont il ne peut sortir; il est chasseur, pêcheur ou berger ou critique critique, et il doit le demeurer s'il ne veut pas perdre ses moyens d'existence; tandis que dans la société communiste, où chacun n'a pas une sphère d'activité exclusive, mais peut se perfectionner dans la branche qui lui plait, la société règlemente la production générale ce qui crée pour moi la possibilité de faire aujourd'hui telle chose, demain telle autre, de chasser le matin, de pêcher l'après-midi, de pratiquer l'élevage le soir, de faire de la critique après le repas, selon mon bon plaisir, sans jamais devenir chasseur, pêcheur ou critique. » (4)




La pensée de Marx allait bien au-delà du réductionnisme que les utopies marxistes et communistes des années 1960-70 en ont fait. D’ailleurs, beaucoup des utopies de ces années glorieuses se sont effacées. On le voit en visitant cette exposition. Par contre, à travers ces utopies, il y eut aussi du solide qui a trouvé son chemin jusqu’à aujourd’hui. Dans la musique les albums des Beatles se vendent encore (ce que prouve la photo de mes CDs plus haut), tout comme celle des « Rolling Stones » et le rock progressif de cette époque qui influence encore le son d’aujourd’hui. La littérature et la science ont été parfois visionnaires aussi. « Le médium, c’est le message » de McLuhan est on ne peut plus actuel par exemple, avec les « selfies », « Facebook » et les téléréalités ! (5) Sur la photo l’édition du livre de McLuhan dans cette exposition. Moi, j’ai celle en français, citée en note 5.






Pour la mode aussi, on le voit très bien, c’est un éternel recommencement. On ne la reprend pas, mais on la refait et on appelle cela du rétro par exemple. Les coiffures, elles, ont vraiment changé. Pas sûr qu’on y reviendrait. Mais, on ne sait jamais. On ne reprend pas toujours les meilleures idées, car le marketing peut nous vendre même le pire !



Une chose qui a changé, même si on ne le voit pas dans cette exposition, c’est l’industrie. Londres est par exemple devenue une place financière, mais les grands noms de l’industrie automobile britannique, s’ils existent encore aujourd’hui, ne sont plus britanniques. « Rolls-Royces » et « British Leyland » sont par exemple passés à des intérêts hors de Grande-Bretagne. Il aurait d’ailleurs été intéressant de mettre quelques voitures miniatures de l’époque dans cette exposition, car c’était une icône britannique du temps, comme les « Corgi Toys ». (Sur la photo, une voiture « Corgi » arborant le drapeau britannique, tiré de ma collection personnelle de jouets.) La même chose est aussi vraie des États-Unis. Combien de marques ont disparu? C’était la grande époque des automobiles américaines ici, remplacées en partie depuis par les voitures asiatiques et japonaises, mais surtout par les véhicules utilitaires sports et camionnettes.




C’est une exposition intéressante qui nous fait voir à la fois le chemin parcouru et les rêves brisés et oubliés en cours de route comme le chantait si bien Renée Claude : « C’est le début d’un temps nouveau » (6). Mais, c’était avant les crises pétrolières (7), le néolibéralisme – qui nous est venu du nouveau conservatisme britanico états-unien avec Tatcher et Reagan (8) - et le retour des fanatismes religieux. Par chance, nous n’avons pas tout jeté et nous pouvons encore en reprendre le meilleur.



Tout n’est pas dans cette exposition, tant s’en faut, ces années ayant été exceptionnelles dans l’histoire. Cependant, avec un peu de travail personnel on peut aller plus loin, car « Revolution » ouvre la curiosité sur cette parenthèse glorieuse de l’histoire, où tout nous semblait permis. On ne parlait pas de déficit, mais d’aller plus loin. Aujourd’hui, on a de la difficulté à ajouter ne serai-ce qu’une station de métro au réseau de la « STM ». À l’époque, on l’a creusée sur une vision et des promesses ! Ça montre la distance entre les deux époques, celle des visionnaires du temps versus les gestionnaires d’aujourd’hui. C’est donc une exposition à visiter en famille, avec parents et grands-parents si possible, pour en discuter ensuite et se redonner le gout de refaire le monde, ce qui nous manque depuis que nous avons serré nos rêves dans des boites au grenier ou au sous-sol.


Notes


1. https://fr.wikipedia.org/wiki/Get_Back


2. Hobsbawm, Eric, 1999, « Age of extremes. The short Twentieth century, 1914-1991 », London : « Abacus “


3. Attali, Jacques, 2005, « Karl Marx ou l'esprit du monde », France : « Fayard (Documents) »


4. Karl Marx et Friedrich Engels, « L’idéologie allemande » (1848), p. 22 : http://classiques.uqac.ca/classiques/Engels_Marx/ideologie_allemande/Ideologie_allemande.pdf


5. McLuhan, Marshall, 1968, « Pour comprendre les médias », Montréal : « HMH »

p. 23


6. https://www.youtube.com/watch?v=yKy3C172ztg


7. https://fr.wikipedia.org/wiki/Choc_pétrolier



8. https://fr.wikipedia.org/wiki/Révolution_conservatrice_(sens_moderne)


Hyperliens


https://fr.wikipedia.org/wiki/British_Leyland


https://fr.wikipedia.org/wiki/Rolls-Royce_Motor_Cars


https://fr.wikipedia.org/wiki/Corgi_toys




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JEREMIAH TOWER: THE LAST MAGNIFICENT


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 19 no 06, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Commentaires de Luc Chaput (2017-06-17)


Depuis plusieurs années, la production télévisuelle et cinématographique consacrée à la cuisine s’est diversifiée. De nombreux chefs sont devenus des étoiles et des émissions de recettes plus ou moins sérieuses, parfois même folichonnes, s’incrustent dans le paysage audiovisuel et les festivals de films. Bref, le genre culinaire fait recette !


Un des responsables en Amérique du Nord de ce changement est Jeremiah Tower (1) auquel Lydia Tenaglia consacre ce documentaire laudatif. La réalisatrice américaine Tenaglia est surtout une productrice de ces émissions culinaires, travaillant souvent avec Anthony Bourdain. Il est d’ailleurs une des personnes interviewées, mais surtout un des producteurs exécutifs du film.


Jeremiah Tower, au début du film, est dans sa retraite mexicaine au Yucatan, où il continue à rechercher la perfection en toutes choses, habitué depuis sa tendre jeunesse à une existence dans les palaces. Plutôt que de donner des infos sur les sources de cette richesse familiale, la réalisatrice se complait dans des recréations, dont certaines sont inutiles, de son enfance et adolescence. En ressort surtout une vie où le manger, le boire, la lecture et la compréhension des menus remplacent l’affectation donnée à petites doses par ses parents.



Le récit prend davantage son envol dans la recréation de l’épisode du restaurant « Chez Panisse » (3) dans un quartier hippie de Berkeley, cette ville universitaire majeure. Alice Waters, la fondatrice et principale cuisinière, l’avait nommé ainsi en hommage à Honoré Panisse, personnage de la trilogie marseillaise (4) de Marcel Pagnol. La panisse est d’ailleurs un terme culinaire provençal. (5). Jeremiah Tower y renouvèle, après plusieurs essais, la cuisine californienne mettant en avant-plan les produits des agriculteurs et des pêcheries du coin, soulignant ainsi leurs qualités.


Une zizanie s’installera plus tard entre Waters et Tower à propos de la paternité ou maternité de certaines recettes. Tower invente ensuite le restaurant-théâtre avec « Starz » dans le quartier des affaires de San Francisco, où les cuisiniers et les clients font partie de la pièce qui se joue à chaque service, et ce à tous les moments de la journée. L’emploi d’archives et de témoignages y est mieux calibré et l’on sent le piment de la vie de cet homme qui, imbu de lui-même, devenu un célèbre chef, est le centre d’un monde qu’il n’arrive plus à contrôler (6).


Le troisième acte est un retour attendu qui finit mal. Mais, l’homme garde encore sa superbe. Il poursuit sa promotion constante d’un style que lui permettent la réussite publique et ses nombreux livres de cuisine (7).


En conclusion, Tenaglia, malgré les dosages imprécis de certains épisodes, aura réussi à rendre hommage, de son vivant, à un des plus importants créateurs de la nouvelle cuisine américaine régionale.


Notes


1. https://en.wikipedia.org/wiki/Jeremiah_Tower


2. https://en.wikipedia.org/wiki/Anthony_Bourdain


3. http://www.chezpanisse.com/about/chez-panisse/


4. https://fr.wikipedia.org/wiki/Trilogie_marseillaise


5. https://fr.wikipedia.org/wiki/Panisse


6. http://www.sfgate.com/restaurants/article/THE-RISE-FALL-OF-A-STAR-How-the-king-of-2906407.php


7. https://www.amazon.com/Jeremiah-Tower/e/B001HCVX42



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LES NUITS BLANCHES DU FACTEUR

(Belye nochi pochtalona alekseya tryapitsnya) 1



D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 19 no 06, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com



Commentaire de Luc Chaput (2017-06-16)



Dans la région d’Arkhangelsk (2), sise au nord-ouest de la Russie, sur les bords du grand lac Kenozero, vit le facteur Aleksey Tryapitsyne. Il utilise un bateau avec moteur hors-bord pour livrer, dans des villages reculés, les rares lettres et colis. Il apporte surtout, en espèces sonnantes et trébuchantes, les mandats et pensions de ces personnes. Depuis longtemps, le réalisateur russe Andrei Konchalovski (3), issu de la nomenklatura, a fait de la vie des simples gens de l’URSS le sujet de nombre de ses films. Il intégra même, entre les actes, dans sa quasi-captation de la pièce d’Anton Tchékov, «Oncle_Vania» (Diadia Vania) (4), mettant en vedette le réalisateur et acteur Sergei Bondartchouk (5), des photographies en noir et blanc d’habitants de Sakhaline(6) où le dramaturge travailla et y écrivit des récits. Ces Nuits... n’ont pas l’ampleur ou le souffle de son chef d’oeuvre « Sibériade » (1979), mais l’on n’est plus dans l’exaltation du modèle soviétique. Quelques bribes de cette époque remontent tout de même à la surface lors des funérailles d’une vieille dame ou dans les chansons de la bande sonore qui accompagnent la visite par Alexei de son école primaire maintenant bien délabrée.


Le réalisateur emploie des habitants de la région comme acteurs et cela donne une base quasi documentaire aux rencontres que fait Alexei, aidant de diverses manières ses voisins plus ou moins éloignés. La caméra d’Alexandre Simonov est souvent discrète et le directeur photo se permet des angles insolites pour montrer dans leurs intérieurs exigus ces personnes que l’on apprend à connaitre aux détours de conversations qu’on soupçonne improvisées. Seule l’agente du service de la faune est interprétée par l’actrice de théâtre Irina Ermolova et les relations différentes que ce fonctionnaire de l’État entretient avec les habitants ont peut-être joué dans ce choix par le réalisateur.





Celui-ci injecte des moments de poésie insolite, soutenue par la musique d’Édouard Artemyev, dans ce récit qui baguenaude son petit bonhomme de chemin. Ainsi, un gros chat gris ou une fée maléfique des eaux, la Kikimora, viennent également peupler cette contrée qui jouxte une base de lancement de fusées. L’écart entre les avancées technologiques de ce vieil empire et la vie frugale de beaucoup de ces habitants est ainsi mis en lumière. La téléréalité d’une émission populaire de mode agit comme leitmotiv visuel et auditif dans plusieurs des nuits noires et blanches de ces quidams. On peut donc comprendre et approuver le fait que Konchalovski ait gagné le « Lion d’argent » de la réalisation au festival de Venise en 2014 pour cette fiction documentaire.



Notes



1. Présenté à Montréal avec sous-titres français à la « Cinémathèque » et avec sous-titres anglais au « Cinéplex Forum ».



2. https://fr.wikipedia.org/wiki/Arkhangelsk



3. https://fr.wikipedia.org/wiki/Andre%C3%AF_Kontchalovski



4. https://fr.wikipedia.org/wiki/Oncle_Vania



5.https://fr.wikipedia.org/wiki/Serge_Bondartchouk, entre autres auteur d’une très grande adaptation de « Guerre et Paix »



6. https://fr.wikipedia.org/wiki/Anton_Tchekhov#Voyage_.C3.A0_Sakhaline_.281889.E2.80.93



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Quatuor pour la fin du temps (danse)


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 19 no 06, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com



BOP | Ballet-Opéra-Pantomime

http://bopbop.ca/


Présenté dans le cadre du « festival d’arts vivants OFFTA », ce nouveau spectacle revisite l’univers mystique et spirituel du « Quatuor pour la fin du Temps » du compositeur français Olivier Messiaen, en le confrontant au monde incarné et viscéral des danseurs et chorégraphes Karina Champoux, Dave St-Pierre, Frédéric Tavernini et Anne Thériault.


Durée du spectacle : 70 minutes


QUATUOR POUR LA FIN DU TEMPS


Inspiré d’un fragment de « L’Apocalypse », le « Quatuor pour la fin du Temps » emprunte tant à l’imagerie symbolique de la Bible qu’à la poésie surréaliste. La confrontation de l’univers spirituel et mystique de l’oeuvre de Messiaen avec le monde viscéral et charnel de la danse jettera une lumière nouvelle sur ce monument de la musique classique, en lui insufflant une dimension rituelle, voire sacrée. (Source : l’invitation par courriel)




DISTRIBUTION



Danseurs et chorégraphes :


Karina Champoux

Dave St-Pierre

Frédéric Tavernini

Anne Thériault




Musiciens :


Violon : Julie Triquet

Clarinette : Hubert Tanguay-Labrosse

Violoncelle : Valentin Bajou

Piano : Gaspard Tanguay-Labrosse


Concepteurs :


Éclairages : Hubert Leduc-Villeneuve

Vidéo : Alex Huot


Commentaires de Michel Handfield (2017-06-14)


D'abord, la présence d'un quatuor sur scène est forte intéressante. Et, cette musique de Messian, énergique à souhait, faisait penser à du rock progressif. Les fans de « Jethro Tull », « Emerson, Lake and Palmer » et « King Crimson » auraient apprécié.


La danse, commence avec un couple qui se colle et se repousse, mais se soutiennent mutuellement pour ne pas perdre pied. L'équilibre en danse est fait de ses choses indescriptibles comme dans la vie, l’amour, le couple ! C’est une métaphore universelle, car elle passe par les yeux et les sentiments. Il n’y a pas de barrière linguistique en danse, comme avec la musique d’ailleurs.



S’ouvre une parenthèse ici.


La principale barrière, car il ne faut pas croire qu’il n’en existe pas, est culturelle. Pas innée, mais acquise, par la religion ou la tradition par exemple. Certains groupes religieux refusent ainsi la musique au nom de leurs croyances et empêchent même leurs enfants d’en écouter avec les autres à l’école, cela au nom de leurs différences culturelles. (1) La croyance peut ainsi priver du savoir qui ouvre l’esprit, justement car cela peut mettre en cause les croyances ! Ces dernières assurent ainsi leur pérennité : en mettant en cause le sérieux de la science, de la culture générale et de l’éducation par exemple. Au nom de Dieu, certains groupes favorisent même l’ignorance de tout ce qui n’est pas lié à leur foi et à la prière ! (2)


On ferme la parenthèse.




Puis, arrive le quatuor sur scène, ce qui annonce l' apocalypse de Saint-Jean, car c'est là le sens de cette musique. (3)


Viennent ensuite différents corps nus, probablement une vingtaine. Mais, ce n’est pas de la provocation. Plutôt de la symbolique, car devant l'apocalypse nous sommes effectivement nus et désarmés. « Alea jacta est » comme l’a dit Jules César le 10 janvier 49 av. J.-C. (4) « Le sort en est jeté » peut importe que nous soyons de Westmount, Saint-Michel ou du 450 !


Ils ont donc leur place dans une dernière danse; entre se tenir debout, tomber, se relever et, finalement, retomber. L'humain peut être résilient, mais aussi combatif. Le problème est qu'il attend trop souvent d'être acculé au pied du mur avant de changer face aux signaux de l'environnement et d'idéologies morbides, qu’elles soient politiques, économiques ou religieuses. C’est ainsi qu’il fait souvent la guerre aux autres au risque de détruire la planète pour les croyances de quelques illuminés qui ont su les propager vu leur charisme et leur facilité à convaincre.



S’ouvre ici une seconde parenthèse.


C’est le cas de l’État islamique présentement comme ce le fut du nazisme il y a quelques décennies seulement, car le nazisme se basait lui aussi sur une idée fondamentalement religieuse :


« Le peuple germanique constitue le peuple élu de Dieu. Cette croyance réduit à néant l’idée d’un peuple juif élu, puisque le concept théologique de peuple aryen ne laisse de place à aucune concurrence. Il faut donc, à priori, éliminer toute autre possibilité d’interprétation du peuple élu; de ce fondement dépend toute la théologie de Rosenberg. Quand nous analysons son livre selon ce point de vue, nous percevons l’origine de l’antisémitisme nazi dans une croyance idéologique fondamentale. Philippe Burrin affirme cette juxtaposition des Juifs et des Aryens dans son récent livre « Ressentiment et apocalypse, essai sur l’antisémitisme nazi » : « Plus important, cet antisémitisme est radical, car il fait des Juifs l’envers négatif de l’identité aryenne… Ce qui est neuf, c’est que le rapport entre Aryens et Juifs est structuré selon un schéma apocalyptique. L’opposition des deux races tend vers un combat ultime d’ampleur planétaire. » (5)


On referme la parenthèse.




Si l’apocalypse peut être divine ou programmée, elle peut aussi être due à l'action des humains que cette action soit politique, économique ou idéologique. Elle peut même être le fait d’un fou qui balance son arsenal nucléaire sur la planète pour avoir raison sur les autres ! Alors, nos archives, nos temples, nos écritures, nos bits d’information, s'ils ne disparaissent pas, qui en sera témoin? Le savoir accumulé disparaitra. C’est d’une tristesse en même temps.


Cependant, reste l'espoir de la résurrection à la fin. Notre danseur sort de son tombeau, comme le Christ. Puis, la danseuse revient à la vie, sous la forme d’une mutante, aveugle sous une tête psychédélique digne de l'iconographie des années rocks. Apocalypse de Saint-Jean, apocalypse nucléaire ou environnementale? Qui sait? Mais, fin du temps présent. Sonnons le réveil avant qu'il ne soit trop tard ! On nous invite à être des disciples d’un nouveau temps.


Notes


1. Et, on la choisit rarement de plein gré à cet âge, car la religion nous est imposée avant même l’âge de raison et l’acquisition de connaissances, souvent à la naissance. Ce n’est pas pour rien, car on assure ainsi la reproduction de la foi.


2. Certains groupes ultraconservateurs remettent aussi en cause la science, car elle limite leurs prétentions économiques par exemple, comme la surexploitation des ressources naturelles et pétrolières plus particulièrement. Il en est ainsi du scepticisme envers le réchauffement climatique. Et, ils trouvent un appui de taille dans les groupes religieux orthodoxes qui croient qu’à la fin du monde Dieu refera une nouvelle terre. Alors, pourquoi restreindre son exploitation? C’est d’ailleurs ce qui explique la jonction des libertariens avec les chrétiens évangéliques au sein de la droite aux États-Unis et, en partie, au Canada et ailleurs dans le monde.


3. Comme je ne suis pas musicologue : https://fr.wikipedia.org/wiki/Quatuor_pour_la_fin_du_Temps


4. https://fr.wikipedia.org/wiki/Alea_jacta_est


5. Harvill-Burton, Kathleen, 2006, « Le nazisme comme religion. Quatre théologiens déchiffrent le code religieux nazi (1932-1945) », Québec : « Presses de l’Université Laval » (www.pulaval.com), 252 pages. p. 21. Quant au livre de Rosenberg dont l’auteur parle dans la citation, il s’agit de « Le Mythe », cité en page 20. En bibliographie nous retrouvons la référence suivante : Rosenberg, Alfred, « Le Mythe du XXe siècle : bilan des combats culturels et spirituels de notre temps », Paris, « Éditions Déterna », 1999.




Hyperliens



https://fr.wikipedia.org/wiki/Rock_progressif



https://fr.wikipedia.org/wiki/Jethro_Tull_(groupe)



https://fr.wikipedia.org/wiki/Emerson,_Lake_and_Palmer



https://fr.wikipedia.org/wiki/King_Crimson



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« LOVE IS LOVE » : LE MARIAGE POUR TOUS SELON JEAN PAUL GAULTIER


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 19 no 06, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com



Une installation inédite des créations de mariages haute couture (pour tous) du couturier français Jean Paul Gaultier en exclusivité au Musée des beaux-arts de Montréal du 27 mai au 9 octobre 2017 : www.mbam.qc.ca/


Commentaires et photo de Michel Handfield (Facebook, 2017-05-26, version corrigée : 2017-06-11)


NDLR Comme je suis dans des travaux à la maison et que je l’avais posté sur Facebook le jour même de ma visite, j’ai retardé la vérification du texte avant de le mettre sur notre page Tumblr. Désolé pour le contretemps.


Michel H.


Que dire, sauf « WOW » ? Idées, travail, minutie, bref, CRÉATIVITÉ ! Ce mot que l'économie néolibérale a remplacé par standardisation, rationalité, productivité et économie d’échelle. Mais, à quel prix?


En fait, nos créations rationnelles traverseront-elles le temps comme les pyramides et les ponts romains l’ont fait? Le travail bien fait, dans les moindres détails, c'est ça la valeur sure. C'est ce que nous fait voir cette exposition. Une leçon des artistes et artisans aux gestionnaires et financiers de ce monde. Ceux qui carburent à la plus-value rapide et éphémère ! : )




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La mort de Louis XIV


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 19 no 06, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com



Commentaires de Luc Chaput (2017-05-21)



En 1966, le cinéaste italien Roberto Rosselini (1) présente, dans le cadre de sa série sur les documentaires-fictions historiques (« L’Âge de Fer », « Pascal »), un de ses chefs d’œuvre : « La Prise du pouvoir par Louis XIV » (2). En 2016, à Cannes, mais hors compétition, sort ce film d’Albert Serra, « La mort de Louis XIV », qui termine cinématographiquement le cycle de vie du Roi-Soleil. Ce long métrage concentre, en deux heures, les deux dernières semaines de la vie du grand monarque qui meurt à 77 ans, le 1er septembre 1715, après soixante-douze ans de règne et cinquante-quatre ans de gouvernement effectif depuis la mort de Mazarin, son mentor (« La Fille de d’Artagnan » de Bertrand Tavernier (3)).



Ce projet de Serra d’une installation-performance au Centre Pompidou (4), à Paris, a été transformé, par les aléas des retards et du non-financement désiré, en une réalisation qui fait siennes les trois règles du classicisme : unités de temps, de sujet et de lieu si chères à Corneille, Molière, Racine et autres artistes du Grand Siècle. Les peintres de l’époque, Philippe de Champaigne (5) et Rembrandt entre autres, sont aussi mis à contribution dans les évocations picturales souvent en clair-obscur dans cette mise en scène de la chambre royale, centre névralgique de ce monde éminemment pyramidal.



Jean-Pierre Léaud, qui devait déjà participer au projet du Centre Pompidou, est Louis XIV. Il l’est d’abord par le fait de la proximité de son âge avec celui de l’illustre sujet de son interprétation. Il l’est aussi comme représentant iconique de la Nouvelle Vague depuis son rôle d’Antoine Doinel dans « Les 400 coups » (6) de François Truffaut. Il l’est surtout par son investissement total dans le rôle. Son visage raviné, sa voix caverneuse et ses tics participent de manière concentrique et superposée à cette recréation d’un homme souvent montré plus jeune ou dans la force de l’âge par les œuvres d’Hyacinthe Rigaud (7) et de ses confrères sculpteurs (8).




Le réalisateur catalan Albert Serra a déjà rencontré, dans des œuvres décalées, des figures de l’histoire et de la littérature comme Don Quichotte (9) et Casanova (10). Il emploie ici un dispositif à trois caméras filmant de manière simultanée dans cette chambre royale. Il rend compte ainsi de la théâtralité du cérémonial et des apartés de certains, dont les discussions entre des médecins de diverses allégeances plus ou moins scientifiques.


L’incompréhension devant la maladie et ses remèdes possibles est un des thèmes de ce film, où un si grand personnage ne réussit même pas à être bien traité par les disciples d’Hippocrate. Madame de Maintenon (11), épouse morganatique secrète du Roi, apparait rarement dans cette nuée de personnages plus ou moins connus et sortis vivants des mémoires du duc de Saint-Simon et de Fagon (12), son premier médecin. Valets et gentilshommes de la chambre avancent à pas habituellement lents pour servir cet homme qu’ils connaissent pour certains depuis longtemps et qui pourrait d’un regard ou d’une formule bien placée les renvoyer.


Les applaudissements, qui suivent un repas plus complet du monarque, sont signe de cette déférence obséquieuse. La mort avance inexorablement avec son accompagnement de râles et de cris de douleur. Une maxime du duc de La Rochefoucauld, « Le soleil et la mort ne peuvent se regarder en face », contemporain du Roi-Soleil, vient à l’esprit du spectateur de ce long métrage récipiendaire méritoire du dernier prix Jean-Vigo.


Albert Serra nous a amenés ailleurs, dans le temps et l’espace, pour nous confronter à notre propre fin ultime.


Notes


1- https://fr.wikipedia.org/wiki/Roberto_Rossellini

2. Le téléfilm est disponible sur le site de l'INA http://www.ina.fr/video/CPF86649132


3- https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Fille_de_d%27Artagnan

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bertrand_Tavernier

4- https://fr.wikipedia.org/wiki/Centre_national_d%27art_et_de_culture_Georges-Pompidou




5- Marc Susini qui est Blouin, le premier valet, ressemble à l'autoportrait du peintre https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_de_Champaigne


6- 400 coups http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18370326&cfilm=62178.html


7- https://fr.wikipedia.org/wiki/Portrait_de_Louis_XIV_en_costume_de_sacre


8- https://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine_Coysevox#/media/File:Louis_XIV_Antoine_Coysevox.jpg


9- https://fr.wikipedia.org/wiki/Honor_de_cavaller%C3%ADa

10- http://archive.pardo.ch/details.do?methodcall=filmDetails&oc=698168&l4=fr


11- https://fr.wikipedia.org/wiki/Madame_de_Maintenon


12- https://fr.wikipedia.org/wiki/Guy-Crescent_Fagon


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CONTE DE FAITS (http://agoradanse.com)


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 19 no 06, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Chorégraphie : Dominique Porte

Interprétation : Kyra Jean Green, Sara Hanley, Alexandre Morin

Assistante à la création : Ève Garnier

Éclairages : Jean Jauvin

Conception sonore, musique : Laurent Maslé

Régie Son, vidéo et performance : Olivier Schmitt

Direction technique : Jean Jauvin


PRODUCTION : SYSTÈME D

COPRODUCTION : AGORA DE LA DANSE, THÉÂTRE CENTENNIAL DE SHERBROOKE

RÉSIDENCES DE CRÉATION : MAISON DE LA CULTURE PARC-EXTENSION, MAISON DE LA CULTURE PLATEAU-MONT-ROYAL



Ces courtes histoires dansées puisent dans le charme inaltérable de la poésie de Jacques Prévert et dans les dessins de René Magritte, faisant voyager l’imaginaire entre mots, sons, images et mouvements.


Inspirée par la fantaisie de Jacques Prévert, Dominique Porte a créé une œuvre « jeune public ». Trois danseurs et un musicien y explorent avec espièglerie l’époque du surréalisme. À l’instar des artistes de ce mouvement qui ont joué sur la perception pour bousculer la réalité, la chorégraphe s’ouvre à un nouvel imaginaire et s’imprègne d’un univers poétique, à la fois criant de vérité, de simplicité et d’humour, dédié aux 7 à 99 ans !


https://www.youtube.com/watch?v=6ne_vr_gNBI


CHORÉGRAPHE DOMINIQUE PORTE


Après ses études en France au « Conservatoire National d'Avignon » et au « Centre National de Danse Contemporaine d'Angers », Dominique choisit de s'établir à Montréal en 1989. Muse de la chorégraphe Marie Chouinard pour laquelle elle dansera pendant cinq ans, elle sera aussi interprète pour les chorégraphes Philippe Découflé, William Douglas, José Navas, Louise Bédard et le chorégraphe japonais Kim Itoh, avant d'être directrice artistique de « Système D/ Dominique Porte » qu'elle fonde en 1999. Fascinée par la nature et la condition humaine, au fil de ses créations, elle développe une écriture au mouvement fluide et angulaire d'un rythme unique, qui révèle des univers poétiques et des images fortes. Dominique Porte a répondu à ce jour, à plus d'une vingtaine de commandes chorégraphiques. Elle est aussi chargée de cours au « Département de danse de l'UQAM », où elle enseigne régulièrement.


Commentaires de Michel Handfield (2017-05-15)


Faisons éclater la classe; bougeons ! Ce spectacle apporte du mouvement et de la poésie en classe. En fait, il était en lien avec un texte du « Devoir » du matin même, car j’ai vu ce spectacle le samedi. À « l’Agora de la danse », j’aurais pu écrire ces mêmes mots que dans l’article du « Devoir » sur « l’École du XXIe siècle », lu le matin même :



« Dans la classe de Mme Claudiane, on pourrait croire que c’est la récréation. Il y a des jeunes assis partout et dans toutes sortes de positions : sous les bureaux, sur des tables basses, sur des tabourets, des tapis, des vélos stationnaires, des chaises berçantes, des poufs remplis de billes, des ballons, etc. Et pourtant, ils travaillent. » (1)


Et bien, ce spectacle de danse, « Conte de faits », c’était ça. Stylisé, à quatre personnages, mais cela quand même. Jouer avec les chaises, des billes, des pommes… Bref, égayer la classe. Même « le cancre » (2) était bon ! En fait, le cancre, était-il vraiment cancre ou un petit vite qui s’ennuyait en classe? La question se pose, car, hier, il fallait surtout oublier sa personnalité en entrant en classe comme au travail. Aujourd’hui, ça change en classe. Mais, pas encore au travail. C’est ainsi que l’on perd parfois des têtes qui ne se formatent pas au milieu du travail. Mais, c’est un autre débat que la poésie soulève cependant.


C’est qu’ici on est dans la poésie de Jacques Prévert, avec le prof et son petit bureau (en fait un bureau d’écolier), deux danseuses et un danseur qui font les élèves. De quoi se demander si le prof n’est pas aussi un élève qui joue au professeur ou si le prof n’apprend pas aussi de ses élèves? La simplicité de regarder un oiseau qui entre en classe par une fenêtre ou d’une grenouille qui sort de la poche d’un élève par exemple ! La vie, ce n’est pas de réciter Prévert par coeur, mais de trouver et vivre dans son pré vert ! Et, parfois, il est dans un parc ou une cour près de chez soi.


Un beau spectacle qui fut apprécié tant par les adultes que les enfants – même très jeunes - présents dans la salle. J’étais content de l’avoir vu. C’était du pur bonheur : léger, subtil et intelligent.


Notes


1. Jessica Nadeau, « L’ÉCOLE DU XXIE SIÈCLE : Place aux écoles sur mesure. Au privé, des établissements s’adaptent physiquement aux besoins de leurs élèves », « Le Devoir », 13 mai 2017 :

www.ledevoir.com/societe/education/498723/l-ecole-du-xxie-siecle-place-aux-ecoles-sur-mesure



2. Jacques Prévert, « Le cancre », in « Paroles » : www.ec-epiais-rhus.ac-versailles.fr/cycle3/annee20092010/poesies/Le%20cancre%20Jacques%20pr%E9vert.pdf



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