Societas Criticus, Revue de critique sociale et politique

On n'est pas vache…on est critique!


D.I. revue d’actualité et de culture

Où la culture nous émeut!


Regard sur le Monde d'une perspective montréalaise!

On est sceptique, cynique, ironique et documenté!


Revues en ligne, version archive pour bibliothèques

Vol. 19 1, du 2016-12-20 au 2017-01-17.


Depuis 1999!













www.societascriticus.com

Cette revue est éditée à compte d'auteurs.


societascriticus@yahoo.ca

C.P. 73580

Succ. Parc octogonal

Montréal H2A 3P9


Le Noyau!


Michel Handfield, M.Sc. Sociologie (U de M), cofondateur et éditeur;

Gaétan Chênevert, M.Sc. (U de Sherbrooke), cofondateur et pensif de service;

Luc Chaput, diplômé de l'Institut d'Études Politiques de Paris, recherche et support documentaire.

Sylvie Dupont, lectrice et correctrice d'épreuves.


ISSN : 1701-7696


Soumission de texte: societascriticus@yahoo.ca. Si votre texte est en pièce jointe, le sauvegarder sans les notes automatiques.


Note de la rédaction



Nous avons placé notre correcteur à « graphie rectifiée » de façon à promouvoir la nouvelle orthographe: www.orthographe-recommandee.info/. Il est presque sûr que certaines citations et références sont modifiées en fonction de l’orthographe révisée sans que nous nous en rendions compte vu certains automatismes parfois, comme de corriger tous les mots identiques! Ce n'est pas un sacrilège que de relire les classiques du français en français moderne. On n'y comprendrait parfois peu si on les avait laissés dans la langue du XVIe siècle par exemple. L'important est de ne pas trafiquer les idées ou le sens des citations, ce que n'implique généralement pas la révision ou le rafraichissement orthographique de notre point de vue.


Les paragraphes sont justifiés pour favoriser la compatibilité des différents formats que nous offrons aux bibliothèques (collection.nlc-bnc.ca/100/201/300/societas_criticus; collections.banq.qc.ca/ark:/52327/61248) avec différents appareils. Ceci favorise aussi la consultation du site sur portables.


« Work in progress » et longueur des numéros (2013-06-18)


Comme il y a un délai entre la mise en ligne et la production du pour bibliothèques, il se peut que quelques fautes d’orthographe, de ponctuation ou de graphie aient été corrigées, mais le texte n’est pas changé à quelques virgules près! On a beau lire un texte plus d'une fois, quand on vient de l’écrire on ne voit pas toujours certaines coquilles. On peut cependant les voir en préparant ce n°.


La longueur des varie en fonction des textes que nous voulons regrouper, par exemple pour un festival de films. Si nous visons les 30 pages pour des raisons de lecture, notamment sur téléphone intelligent, certains peuvent en avoir plus ou moins pour des raisons techniques, comme de le terminer avant le début d'un festival ou de regrouper tous les textes sur un même sujet. Renseignements pris, la question de la taille à respecter pour envoyer un aux bibliothèques est beaucoup plus grande qu'avant. Cette limitation ne se pose donc plus pour nous.



Index


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique


Essais


- Les affres de l’individualisme ! « Votez Bougon », le « Théâtre de la vie » !


Les meilleures lignes de Societas Criticus en direct


- Nos brèves du 2017-01-14 au 2017-01-16 /Vol. 19 No. 1 (en version corrigée et, parfois, augmentée) (avec index des textes)

- Nos brèves du 2016-12-23 au 2017-01-12 /Vol. 19 No. 1 (en version corrigée et, parfois, augmentée) (avec index des textes)

- Nos brèves du 2016-12-07 au 2016-12-22 /Vol. 19 No. 1 (en version corrigée et, parfois, augmentée) (avec index des textes)


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d’actualité et de culture


Avis


DI a vu! - ciné, théâtre, expositions et quelques annonces d’évènements (avec index)


Mes nuits feront écho

SIERANEVADA

- Les affres de l’individualisme ! « Votez Bougon », le « Théâtre de la vie » !




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Essais


Les affres de l’individualisme ! « Votez Bougon », le « Théâtre de la vie » !


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 19 no 1, Essais : www.societascriticus.com


Commentaires de Michel Handfield (2016-12-20)


« Un homme qui nait dans un monde déjà occupé, s’il ne peut obtenir des moyens d’existence de ses parents auxquels il peut justement les demander, et si la société ne peut utiliser son travail, cet homme n’a pas le moindre droit à la plus petite portion de nourriture, et en réalité il est de trop sur la terre. Au grand banquet de la nature, il n’y a pas de couvert mis pour lui; la nature lui commande de s’en aller, et elle ne tarde pas à mettre cet ordre elle-même à exécution. » (1)



Malthus, l’essence du néolibéralisme et de l’individualisme ! Le « Je me suis fait moi-même et je n’ai pas besoin des autres ! » Mais, c’est un non-sens dans les faits, car on évolue grâce à ce qui fut fait avant nous et aux services que l’on se donne collectivement. Si on avait tous à chasser pour se nourrir, on n’aurait pas le temps de s’éduquer par exemple. L’évolution sociale va de pair avec la division du travail social (2) et l’apparition du temps de réflexions qu’elle a permis, chacun faisant sa part selon son talent et ses capacités, le tout dépassant la somme des individualités. Une fois les besoins de base satisfaits, on a pu répondre à des besoins plus raffinés avec le temps, comme d’observer le ciel et la nature qui ont conduit aux arts, à la philosophie et à la science. La pyramide de Maslow (3) adaptée à l’évolution des sociétés.


Mais, aujourd’hui, la mode de l’individualisme et le néolibéralisme laisse croire aux gens – et aux jeunes surtout, qui n’ont pas connu les luttes sociales qui nous ont conduits où nous en sommes - qu’ils se sont faits seuls. Pourtant, sans cols bleus, sans écoles, sans services sociaux, sans pompiers, bref sans l’État et ses services collectifs, ils seraient bien seuls parfois pour tout faire. À moins d’être idéalistes et de croire que tous participeraient à la coopération, on serait bien incapable de tout faire individuellement sans l’aide de l’État. Suffit d’aller dans une réunion de caisse populaire ou d’organismes communautaires pour voir qu’il y en a bien peu de prêts à s’impliquer pour la collectivité.


L’ordre malthusien est autant une utopie que ne l’est l’anarchisme. Mais, elle est beaucoup plus populaire, car si tous tiennent aux services qu’ils ont, très peu veulent payer pour ceux des autres et disent s’être fait seuls. Une utopie que pourraient mettre en pièce leurs professeurs qui leur ont montré à lire, à écrire et à compter ou le médecin qui leur a fait des points de suture après être tombé en courant dans les marches par exemple. Facile alors d’avoir leur vote : suffit de leur promettre qu’ils auront plus d’argent dans leurs poches et qu’ils ne paieront pas pour les autres. Les politiciens populistes et arrivistes l’ont très bien compris. Mais, les autres, ce sont aussi eux ! Ça, ils ne le comprennent pas d’une élection à l’autre où ils se plaignent des coupes de services et de ne pas avoir assez de baisses d’impôt. Si quelqu’un comme eux se présentait enfin, il les comprendrait.



Arrivent les Bougon, une leçon de realpolitik (4) !


Rita et Paul Bougon le comprennent et voient qu’il y a peut-être une piastre à faire là. Ils passent donc dans la ligue majeure de la manipulation de ceux qui veulent croire en un monde meilleur pour moins d’impôt ! Ils fondent le Parti de l’Écoeurement National ou Le PEN. Votez Bougon...


Comme pour le marquis de Sade, la plupart vont voir le côté scabreux, la « joke » grasse, le racolage du Peuple... et dénoncer ce film qui use des mécanismes du rire populaire pour attirer les mononcles et les matantes ! Trop facile diront-ils. Mais, en même temps, c’est une démonstration parfaite du populisme. Ça nous saute en pleine face, mais les recettes de la comédie populaire cachent parfois tout ce qu’il y a derrière ce film comme l’arbre cache la forêt si on regarde de trop près. Ils dénonceront cette enfilade de « jokes » convenues et les boules chinoises de Dolorès, mais n’auront pas vu les mêmes choses que moi. Ça, c’est de la distraction pour certains critiques.


Comme pour les détracteurs du maquis, ils seront passés à côté, car le marquis ne fut pas emprisonné pour ses scènes de cul, mais bien pour le traité politique qui se cachait derrière. Ces pages que la plupart des lecteurs sautaient pour lire avec plaisirs ce qu’ils allaient dénoncer ensuite comme s’ils n’y avaient pas touché. Mais, ils n’auront certainement pas remarqué ce type de passages politiques qui parsèment ce livre :


« En accordant la liberté de conscience et celle de la presse, songez, citoyens, qu'à bien peu de choses près, on doit accorder celle d'agir, et qu'excepté ce qui choque directement les bases du gouvernement, il vous reste on ne saurait moins de crimes à punir, parce que, dans le fait, il est fort peu d'actions criminelles dans une société dont la liberté et l'égalité font les bases, et qu'à bien peser et bien examiner les choses, il n'y a vraiment de criminel que ce que réprouve la loi; car la nature, nous dictant également des vices et des vertus, en raison de notre organisation, ou plus philosophiquement encore, en raison du besoin qu'elle a de l'une ou de l'autre, ce qu'elle nous inspire deviendrait une mesure très incertaine pour régler avec précision ce qui est bien ou ce qui est mal. » (5)



Comme le disait Rousseau de Machiavel, les Bougon donnent de grandes leçons au Peuple. (6) Sera-t-il capable de les comprendre mieux que certains critiques qui n’y verront que l’emballage? Osons l’espérer, car on est dans le cynisme ici, mais au sens ancien du terme : montrer les contradictions des discours officiels comme le faisait Diogène. Un exemple fréquent : ces politiciens, cités par les médias sans les contredire, qui peuvent dire en 5 minutes tout et son contraire comme si ça allait de soi. Par exemple, qu’on doit se serrer la ceinture… mais qu’on doit aussi subventionner les entreprises qui exploitent nos richesses naturelles pour sortir de la pauvreté ! Si on donne déjà nos richesses, pourquoi avoir besoin de subventionner en plus ceux à qui on les donne? Mais, qui pose la question? On l’accepte comme allant de soi.


Après, on se plaint d’être pauvre ! Ne serait-il pas plus simple de conserver nos richesses jusqu’à ce qu’elles valent davantage? Car, un jour, elles vaudront certainement plus ! Ça prend un cynique pour poser ce type de question que plus personne ne pose dans les médias.


Un autre exemple. Combien de fois j’entends dire qu’avant de partager la richesse il faut d’abord la créer ! Cette maxime est encore reprise aujourd’hui comme je l’entendais mot pour mot dans les années 1990 ou 1980 au point qu’elle semble une vérité qui n’a pas changé avec le temps. Pourtant, si l’on regarde les indices boursiers, les entreprises se sont enrichies depuis ces années. Mais, personne ne demande jusqu’où il faut créer cette richesse avant de commencer à en partager au moins une part pour le bien commun? Et, que fait-on si elle s’écoule vers des paradis fiscaux avant même que la fiscalité ne s’y intéresse? Rien !


Pire, on continu à taxer le travailleur individuel comme s’il était le dépositaire de la richesse alors que les gains se font de plus en plus par des automatismes au point que « Le travail peu rémunéré représente [maintenant] près de 61% du marché, soit plus qu’il y a 20 ans, signale la CIBC » dans un rapport sur la qualité de l’emploi. (7) Au moment où l’on parle de taxis et de camions sans conducteurs comme étant bientôt à notre porte, qui parle de changer la fiscalité? Personne. Pourtant, il n’est pas loin le jour où on n’aura plus besoin de travailleurs :


« Les usines du futur n’auront plus que deux employés : un travailleur et un chien, résumait au début de l’année Carl Bass, p.-d.g. d’Autodesk, un concepteur de logiciel 3D. Le travailleur sera chargé de nourrir le chien et le chien sera là pour empêcher le travailleur de toucher à l’équipement. » (8)


Mais, qui le comprend vraiment dans les gouvernements? Personne, car si c’était le cas on serait déjà dans des réformes de la fiscalité et de partage des revenus ! Au moins, dans des consultations sur le sujet et des sommets mondiaux sur la question. Resteront surtout des emplois de services, créatifs, culturels et intellectuels. Des emplois comme chefs cuisiniers par exemple, ce qui est le sujet du second film avec la question des laissés pour compte du système.


En voulant fourrer le système, les Bougons nous le montrent tel qu’il est. Ils se frotteront cependant à des professionnels de la manipulation et verront ce que sont les ligues majeures de la politique acoquinée aux gens d’affaires qui savent s’y prendre. Ils font si bien ensemble que le peuple en redemande ! La stabilité politique, ça n’a pas de prix, alors se faire fourrer sans que ça ne fasse mal pour l’avoir c’est comme payer son pizzo (9) pour la protection. Pour ne pas subir le sort de Sade, ils devaient habiller cela dans une comédie graisseuse. Se faire enculer, ça fait moins mal avec du lubrifiant comme le dirait Dolorès.


Théâtre de la vie


Si dans Votez Bougon la célèbre famille de magouilleurs est dans l’ironie cynique de la vie, Théâtre de la vie en est le complément parfait, car c’est une contreproposition à cet individualisme à tout crin. Leur proposition : si au lieu de regarder les pauvres et les itinérants de haut comme si tout était de leur faute, on leur donnait un moment de plaisir et de dignité en leur servant des menus gastronomiques dans un endroit comparable à un grand restaurant ! Bref, pas juste un repas, mais un temps de bonheur. Comment?


En ouvrant un grand restaurant pour eux ! C’est l’idée du chef Massimo Bottura — dont le restaurant Osteria Francescana a été désigné meilleure table au monde en 2016. Il a donc ouvert le Refettorio Ambrosiano, dans le quartier Greco de Milan, en profitant de l’Exposition universelle de 2015 pour le faire en proposant à 60 chefs de réputation internationale de se joindre à lui pour en transformer les excédents alimentaires en délicieux repas nutritifs pour les habitants les plus affamés de l’Italie. (Texte remodelé à partir du communiqué de presse.)


De quoi faire des petits par la suite et ailleurs, car tous les grands chefs sont confrontés à cette question de nourrir les plus fortunés, souvent dans les grandes villes, et d’y côtoyer la pauvreté, la malbouffe et la faim pendant qu’on jette des tonnes de nourritures de l’autre côté : 1,3 million de tonnes de nourriture par jour nous dit-on dans le film. On y apprend aussi qu’un milliard de personnes mangent trop (avec toutes les maladies liées à la suralimentation) pendant qu’un autre milliard de personnes n’ont pas accès à la nourriture. Après, on veut nous faire croire que la main invisible du marché va tout équilibrer. S’il faut créer de la richesse, il faut aussi savoir en redistribuer une partie, car sans les autres, nous ne serions rien. Vivre en société, c’est un peu vivre en commune.


S’il y a quelque chose à faire, c’est bien sur la faim, car avant même de se loger, c’est un besoin primaire à combler pour survivre. Ça nous renvoie à la pyramide de Maslow dont nous avons parlé plus haut dans notre texte sur les Bougon. Et, ce n’est pas d’aujourd’hui qu’on en parle. (10)


La proposition sociale sous-jacente à cette œuvre est la suivante : comme se sentir digne et respecté, c’est se sentir humain comme les autres et non plus exclu pour un moment; ça peut être l’étincelle qui rallumera le contact avec la société et une prise en main. On est d’ailleurs dans la convivialité, les chefs allant s’assoir avec leurs convives comme si c’était des amis ou de la famille. À l’esthétisme pour l’esthétisme on oppose l’éthique, le partage et le savoir-être ensemble autour de la table. C’est le début d’un changement social. (11)


Une fois l’exposition terminée, que va-t-il se passer? C’est la question que plusieurs se posent dans ce film. Mais, le chef Massimo Bottura veut que ça se poursuive et même que ça se dissémine ailleurs. C’est à souhaiter.


Le film s’est terminé sur « Like à rolling stone » de Bob Dylan chanté par Patrick Watson.


Hyperliens


Refettorio Ambrosiano : www.refettorioambrosiano.it


Food for soul : www.foodforsoul.it


Massimo Bottura : www.osteriafrancescana.it/bottura.html


Notes


1. Malthus, 1803, Essai sur le principe de la population, cité par Bernard, Michel, 1997, L'utopie néolibérale, Québec: L'aut'Journal & Chaire d'études socio-économiques de l'UQAM, p. 55



2.Durkheim, Émile, 1893, 2002, De la division du travail social, Les classiques des sciences sociales, 2 vol. (pdf)


3. Suffit de googler « Pyramide des besoins » et « Pyramide de Maslow » pour trouver une multitude d’informations. Voici quelques liens en référence :


- https://fr.wikipedia.org/wiki/Pyramide_des_besoins


- www.psychologuedutravail.com/psychologie-du-travail/la-pyramide-des-besoins-de-maslow/


- https://fr.wikipedia.org/wiki/Abraham_Maslow


4. https://fr.wikipedia.org/wiki/Realpolitik


5. Sade, La philosophie dans le boudoir, Les mœurs in Cinquième Dialogue - Cité dans Societas Criticus, Vol. 2, no. 4 - Hiver 2000-2001


6. « (…) il est naturel que les Princes donnent toujours la préférence à la maxime qui leur est le plus immédiatement utile. C’est ce que Samuel représentait fortement aux Hébreux; c’est ce que Machiavel a fait voir avec évidence. En feignant de donner des leçons aux rois, il en a donné de grandes aux peuples. Le Prince de Machiavel est le livre des républicains. » (Rousseau, Jean Jacques, 1992 [1762], Du contrat social, France : Grands écrivains, p. 101)


7. François Desjardins, La proportion des emplois à bas salaire gagne du terrain, in Le Devoir, 29 novembre 2016 :

www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/485844/la-proportion-des-emplois-a-bas-salaire-gagne-du-terrain)


8. Éric Desrosiers, PERSPECTIVES : Les robots, le travailleur et son chien, in Le Devoir, 4 juin 2016 : www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/472594/perspectives-les-robots-le-travailleur-et-son-chien


9. https://fr.wikipedia.org/wiki/Pizzo_(mafia)


10. Ziegler, Jean, 1999, La faim dans le monde expliqué à mon fils, France: Seuil


11. Ce n’est pas une citation exacte, mais j’ai noté cela sur mon cellulaire pendant la projection de presse. Dans certains films, prendre des notes est important.



Annexes


1. Votez Bougon


Un film réalisé par Jean-François Pouliot écrit par François Avard, Jean-François Mercier et Louis Morissette

Codistribué par Remstar Films et Aetios Distribution, Votez Bougon, fut produit par Fabienne Larouche et Michel Trudeau. Le film a pris l’affiche dans les cinémas du Québec le 16 décembre dernier. Jean-François Pouliot en a assuré la réalisation et il fut scénarisé par François Avard, Jean-François Mercier et Louis Morissette.

Dans ce film, Paul Bougon fait une sortie en règle contre le système actuel et promet de se lancer en politique. Papa Bougon fonde dès lors le Parti de l’Écoeurement National, le PEN, appuyé par sa tendre épouse Rita ainsi que ses enfants Junior et Dolorès. L’intrigue se dessine sur le succès monstre et instantané du douteux parti politique.

Votez Bougon met en vedette les têtes d’affiche qui ont incarné avec brio la célèbre famille québécoise. Une distribution de haut calibre complète la distribution.

Rappelons que la série LES BOUGON, C’EST AUSSI ÇA LA VIE a marqué l’imaginaire collectif lors de sa diffusion à la télévision québécoise avec une moyenne de 1,85 million de fidèles chaque semaine et des cotes d’écoute records de 2.292.000 téléspectateurs. Au total, les 50 épisodes ont occupé une part de marché de 52% au petit écran québécois, le phénomène télévisuel ayant même fait l’objet d’un reportage dans le New York Times.



2. Théâtre de la vie, long métrage documentaire primé de Peter Svatek



Joignez-vous à Massimo Bottura et à des chefs réputés qui préparent des repas pour les plus démunis dans ce festin cinématographique

Le festin cinématographique Théâtre de la vie, du cinéaste montréalais Peter Svatek, sera servi en salle à Montréal et à Québec dès le 23 décembre... juste à temps pour les fêtes.


Coproduit par Triplex Films et l’Office national du film du Canada (ONF) en association avec Phi Films, Théâtre de la vie prend l’affiche du cinéma Beaubien, à Montréal, et du cinéma Cartier, à Québec. La version anglaise, Theater of Life, est présentée au Cinéma du Parc.

Ces représentations s’inscrivent dans la tournée nationale du long métrage documentaire de Svatek, laquelle s’est amorcée le 3 décembre dernier à Toronto, et se poursuivra à Edmonton (les 23, 26, 27 et 28 décembre), à Vancouver (le 13 janvier) et à Calgary (en janvier).

Dans Théâtre de la vie, une expérience sociale unique réunit deux univers complètement différents dans une soupe populaire extraordinaire, à Milan. Le chef Massimo Bottura - dont le restaurant Osteria Francescana a été désigné meilleure table au monde en 2016 - a proposé à 60 chefs de réputation internationale de se joindre à lui pour transformer les excédents alimentaires de l’Exposition universelle de Milan 2015 en délicieux repas nutritifs pour les habitants les plus affamés de l’Italie.

L’un de ces grands chefs est le Montréalais John Winter Russell, qui a son propre restaurant, Candide, dans la Petite-Bourgogne depuis 2015. Viennent aussi tendre une main secourable Jeremy Charles, de St. John’s, ainsi que des vedettes internationales comme Ferran Adrià, René Redzepi et Alain Ducasse. Tous partagent désormais la vision de Bottura, celle d’une cuisine durable. Ils aiment s’installer à la table de leurs convives affamés pour prendre le repas avec eux dans le magnifique Refettorio Ambrosiano, décoré par la crème des artistes et des artisans de l’Italie.

Festin visuel en soi, Théâtre de la vie donne un visage humain à un puissant message de justice sociale tout en sensibilisant aux énormes conséquences environnementales du gaspillage alimentaire, lequel correspond à 1,3 milliard de tonnes d’aliments jetés chaque année à l’échelle de la planète, ce qui équivaut à un tiers de toute la nourriture produite.

Théâtre de la vie a été nommé meilleur long métrage canadien au festival international de films et de vidéos sur l’environnement Planet in Focus de Toronto, et a aussi récolté le prix Tokyo Gohan remis au gagnant du volet Zinema culinaire du Festival du film de Saint-Sébastien. Ce film de 94 minutes est produit par Josette Gauthier (Triplex Films) et Annette Clarke (ONF), et est distribué par l’ONF (Canada) et par Seville International (à l’étranger).


À propos du réalisateur


Établi à Montréal, le réalisateur Peter Svatek a scénarisé et réalisé plusieurs documentaires et films de fiction primés, en particulier Call of the Wild (L’appel de la forêt). Il a amorcé sa carrière à l’Office national du film dans les années 1970. Puis, il a fondé avec Josette Gauthier la maison de production documentaire Triplex Films. Son plus récent long métrage documentaire est Takedown : The DNA of GSP (GSP : L’ADN d’un champion), mis en nomination pour plusieurs prix Écrans canadiens en 2015. Parmi ses autres documentaires récents, mentionnons Stolen Babies, Stolen Lives (scénariste et réalisateur) et Target : Reporters in Iraq (Journalistes en Irak) (scénariste et producteur). Ses œuvres de fiction récentes comprennent la minisérie américaine en deux épisodes Everything She Ever Wanted (réalisateur) et The Christmas Choir (réalisateur).

À propos de Food for Soul


Food for Soul est un organisme sans but lucratif fondé par Massimo Bottura pour donner aux communautés les moyens de lutter contre le gaspillage alimentaire tout en favorisant l’inclusion sociale. Bottura et sa femme, Lara Gilmore, ont créé Food for Soul dans le but d’ouvrir partout dans le monde des cuisines communautaires comme le Refettorio Ambrosiano. www.foodforsoul.it



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Les meilleures lignes de Societas Criticus en direct

Par Michel Handfield



Des mots ou des liens que nous plaçons sur Twitter, Facebook, et/ou Linked In et que nous reprenons ici vu la valeur que nous leur trouvons.



Pour la mise en page de messages d'abord mis en ligne sur les réseaux sociaux, des corrections sont parfois nécessaires après coup, car il faut quelquefois tourner les coins ronds pour les besoins des médias sociaux, comme les 140 caractères de « Twitter », mais aussi pour la rapidité du direct lors d'un évènement qui demande déjà toute notre attention! Mais, ces corrections sont minimales pour ne pas changer l'apparence du direct. Souvent, c'est l'orthographe et la ponctuation qui ont été corrigées bien avant la mise en page!




Nos brèves du 2017-01-14 au 2017-01-16 /Vol. 19 No. 1 (en version corrigée et, parfois, augmentée) (avec index des textes)


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 19 no 1, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com


Michel Handfield (2017-01-17)


Quand des gourous…

Comme dans le hockey…

Quand des gourous utilisent la science en la déformant parfois ! (Michel Handfield, Facebook, 2017-01-16)


C’était mon mot au sujet du texte de Julie Rambal - Le Temps, CERVEAU : Peut-on vraiment changer une habitude en 21 jours?, in Le Devoir, 16 janvier 2017 :

www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/489278/peut-on-vraiment-changer-une-habitude-en-21-jours



Comme dans le hockey, les échanges sont permis. Et, pas seulement en politique ! (Michel Handfield, Facebook, 2017-01-14)


Antoine Robitaille passe du Devoir au Journal de Montréal ! Le Journal de Montréal change de poil. Moi, qui le lis sur internet, je l'ai déjà souligné à quelques personnes qu'il changeât ce journal. Il va se chercher un peu plus de profondeur tout en restant populaire.


C’était mon mot suite à l’annonce d’Antoine Robitaille, DERNIER ÉDITORIAL : Sortir de son «Devoir», in Le Devoir, 14 janvier 2017 : www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/489203/dernier-editorial-sortir-de-son-devoir


À lire aussi :


DANY DOUCET, Antoine Robitaille se joint au Journal, Le Journal de Montréal, Samedi, 14 janvier 2017 : www.journaldemontreal.com/2017/01/14/antoine-robitaille-se-joint-au-journal




Nos brèves du 2016-12-23 au 2017-01-12 /Vol. 19 No. 1 (en version corrigée et, parfois, augmentée) (avec index des textes)


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 19 no 1, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com


Michel Handfield (2017-01-13)


Sous la lune  !

À suivre, car le développement se fait parfois vite

Il le faut si on veut encourager le transport actif

Sur Justin qui est allé en vacance à l’invitation de l’Aga Khan

Guy fait se dévoiler Richard, mine de rien  !

Sur la gauche et la novlangue…

En France…

La Californie a plus de neige que nous…

Avancer en regardant en arrière  !

Centre-ville de Montréal, nuit du 2017-01-01, 1:52 heure

C'est ce que j'appelle mettre les points sur les i et les barres sur les t.

Conséquence de l'étalement urbain.

On peut faire des choix écoresponsables

C'est ici qu'on devrait être une vitrine pour Bombardier…

Le problème des fausses nouvelles et des fausses vérités

Entre le passé et le présent, il y a des parallèles   !



Sous la lune ! (Michel Handfield, Facebook, 2017-01-12)



Levé de lune hier soir (2017-01-11) au-dessus du Tim du Centre d'achat Boulevard (Montréal)…












La lune au-dessus de Michel-Ange, Montréal  ! (Intersection des rues Michel-Ange et François Perrault)










À suivre, car le développement se fait parfois vite. (Michel Handfield, Facebook, 2017-01-09)


Philippe Papineau, La Norvège fait le saut vers la radio numérique. Le Canada se trouve en début de parcours, Le Devoir, 7 janvier 2017 :

www.ledevoir.com/societe/medias/488654/medias-la-norvege-fait-le-saut-vers-la-radio-numerique




Il le faut si on veut encourager le transport actif (Michel Handfield, Facebook, 2017-01-09)


La Presse canadienne, Piétons Québec demande l’interdiction du virage à droite au feu rouge partout, Le Devoir, 9 janvier 2017 :

www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/488720/pietons-quebec-demande-l-interdiction-du-virage-a-droite-au-feu-rouge-partout


Sur Justin qui est allé en vacance à l’invitation de l’Aga Khan (Michel Handfield, Facebook, 2017-01-08)


Je suis libéral, mais pour moi, être libéral ça veut dire se tenir loin des idéologies particulières et mutuellement exclusives, comme les religions justement, dans la gouvernance, cela au nom de la liberté de penser et de la science. On peut avoir des croyances personnelles, mais il ne faut pas gouverner au nom de celles-ci en particulier et être conscient qu'une croyance n'est pas une vérité. Il devrait m'engager pour le conseiller, car, là, je crois qu'il n'est pas très bien conseillé !


RICHARD MARTINEAU, Justin et le temple du soleil. Rien n’est trop beau pour le beau Justin…, Le Journal de Montréal, Dimanche, 8 janvier 2017 :

www.journaldemontreal.com/2017/01/08/justin-et-le-temple-du-soleil


Autres informations sur le sujet :


Hélène Buzzetti - Correspondante parlementaire à Ottawa, Éthique : Le premier ministre critiqué pour ses vacances. Trudeau n’aurait pas dû accepter l’invitation de l’Aga Khan, dit Andrew Scheer, Le Devoir, 10 janvier 2017 :

www.ledevoir.com/politique/canada/488806/ethique-le-voyage-du-premier-ministre-aux-bahamas-critique



Guy fait se dévoiler Richard, mine de rien ! (Michel Handfield, Facebook, 2017-01-06)


Et Martineau nous parle du vrai Richard : il a une vision cynique du monde. Normal qu'il tape sur les incohérences de gauche et de droite.


Richard Martineau, Merci, Guy! Guy Corneau était aux hommes ce que Janette Bertrand a été aux femmes, Le Journal de Montréal, Samedi, 7 janvier 2017 :

www.journaldemontreal.com/2017/01/07/merci-guy



Sur la gauche et la novlangue... qui s'écarte de son origine (Michel Handfield, Facebook, 2017-01-06)


2017, Christian Rioux, Le Devoir, 6 janvier 2017 :

www.ledevoir.com/culture/livres/488512/2017 (sur 1984 de George Orwell)



En France… (Michel Handfield, Facebook, 2017-01-05)


Ça fait du bien à lire. Non, tous les politiciens ne proposent pas la même chose. Mais, il est en France celui-là!


Rémi Barroux, L’écologiste Yannick Jadot refuse d’être le « candidat de la fin du monde », in LE MONDE (Politique) ,05.01.2017 :

www.lemonde.fr/politique/article/2017/01/05/l-ecologiste-yannick-jadot-refuse-d-etre-le-candidat-de-la-fin-du-monde_5058384_823448.html




La Californie a plus de neige que nous... Réconfortant  ! (Michel Handfield, Facebook, 2017-01-05)


Mais, inquiétant aussi sur la question des changements climatiques.


10-15 feet of snow to bury California; wintry weather also targets South, by Doyle Rice, USA TODAY, Jan. 4, 2017 :

www.usatoday.com/story/weather/2017/01/04/california-sierra-snow-south/96164874/



Avancer en regardant en arrière ! (Michel Handfield, Facebook, 2017-01-05)


Pas surpris... D'ailleurs, on engage rarement quelqu'un qui offre un autre point de vue, car on veut poursuivre dans la continuité, ce qui conduit des peuples à élire des politiciens qui veulent faire revenir les années 1950 et 1960 comme étant un progrès ! Pensons aux États-Unis par exemple.


MARCHÉ DU TRAVAIL : La planète n’est pas prête à faire face à la révolution en cours. Le Forum économique mondial invite les pays à agir sans tarder, in Le Devoir, 5 janvier 2017, Karl Rettino-Parazelli :

www.ledevoir.com/economie/emploi/488406/marche-du-travail-la-planete-n-est-pas-prete-a-faire-face-a-la-transformation-du-marche-du-travail





Centre-ville de Montréal, nuit du 2017-01-01, 1:52 heure (Michel Handfield, Facebook, 2017-01-01)



Parti après le Bye-Bye, arrivé à 3 heures 10 du matin, ça part bien 2017 ! Le métro ouvert toute la nuit a semblé être un succès.











C'est ce que j'appelle mettre les points sur les i et les barres sur les t. (Michel Handfield, Facebook, 2016-12-31)



Tout à fait d'accord avec ce texte : « Les climatosceptiques? Vraiment? », in Le Devoir, 15 décembre 2016 / Jacques Senécal Nicolet, le 14 décembre 2016 (Lettres) : www.ledevoir.com/societe/science-et-technologie/487140/les-climatosceptiques-vraiment




Conséquence de l'étalement urbain. En voulant fuir la ville, on détruit la nature...(Michel Handfield, Facebook, 2016-12-31)



Les oiseaux moins nombreux. Des ornithologues amateurs qui ont participé au traditionnel recensement de Noël s’inquiètent, HUGO DUCHAINE, Le Journal de Montréal, Samedi, 31 décembre 2016 :

www.journaldemontreal.com/2016/12/31/les-oiseaux-moins-nombreux




On peut faire des choix écoresponsables (Michel Handfield, Facebook, 2016-12-30)



Vous voulez moins de pipelines, agissez en conséquence : auto électrique, comme cette Leaf que je viens de prendre, hybride, autopartage (Communauto, Auto-mobile ici et car2go), et réfléchir aux alternatives, comme 10 minutes de marche au lieu de prendre l'auto. J'en connais qui ont signé les pétitions contre les pipelines et qui ne délaisseraient pas leur auto....



Paradoxe !



Moi, je n'ai pas signé ces pétitions, car le pétrole à quand même des utilités autres que l'essence. Mais, j'agis pour une diminution de sa consommation dans les transports. Le geste est plus engagé que la signature d'une pétition ici, car on peut faire des choix écoresponsable. Chacun de nous le peut.



C'est ici qu'on devrait être une vitrine pour Bombardier… (Michel Handfield, Facebook, 2016-12-29)


Mais, on préfère en être une pour les voitures étrangères et les routes en déconstruction. On fait dur alors qu'on pourrait devenir un modèle de développement durable.



29 décembre 2016, Bombardier vend des rames de trains régionaux en Autriche, La Presse Canadienne, MONTRÉAL, in La Presse :

http://affaires.lapresse.ca/economie/transports/201612/29/01-5055313-bombardier-vend-des-rames-de-trains-regionaux-en-autriche.php




Le problème des fausses nouvelles et des fausses vérités (Michel Handfield, Facebook, 2016-12-24)


Au sujet de « 2016 : l'année où la désinformation a pris un nouveau visage », PASCAL LAPOINTE, Agence Science Presse, in La Presse, 23 décembre 2016 :

www.lapresse.ca/actualites/sciences/201612/23/01-5054194-2016-lannee-ou-la-desinformation-a-pris-un-nouveau-visage.php



Entre le passé et le présent, il y a des parallèles  ! (Michel Handfield, Facebook, 2016-12-23)


C’était mon mot après la lecture de « ‘Jesus the refugee’ : Churches connect Christmas story to migrant crisis », Emily McFarlan Miller, Religion News Service, USA today, Published Dec. 23, 2016 :

www.usatoday.com/story/news/nation/2016/12/23/jesus-refugee-churches-connect-christmas-story-migrant-crisis/95787838/




Nos brèves du 2016-12-07 au 2016-12-22 /Vol. 19 No. 1 (en version corrigée et, parfois, augmentée) (avec index des textes)


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 19 no 1, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com



Michel Handfield (2016-12-23)


- Les subventions en aéronautique !

- M. Émile regarde la télé, bien confortable

- Au Crock-pot…

- Des transfuges, on apprend

- La différence entre Orwell et aujourd'hui

- Modernisation  !

- America, Poutine, Trump et Castro !

- Le vrai Président des États-Unis !

- Pas mal plus grave que l'éloge de Trudeau envers Castro

- Un vrai complot?

- Autre point de vue…

- Décourageant  !

- Hors de la courbe normale

- Non au virage à droite sur feux rouges

- Triste histoire

- Salut ti pit !

- Marche sous la neige

- T’es libre d'y croire

- Autoportrait  !

- Où investir, voilà la question  !

- Quand on nous parle d'enrichissement…

- Pour diminuer les GES, il faudrait…

- Effectivement, c’est à revoir


Les subventions en aéronautique ! (Michel Handfield, Facebook, 2016-12-22)



Bombardier fait du civil, on le subventionne. Ceux qui font du militaire, on les sursubventionne:



« En développement depuis 2001, le F-35 est le plus cher des programmes d'armement de l'histoire militaire américaine, avec un coût estimé à près de 400 milliards de dollars pour le Pentagone, pour moins de 2443 appareils à produire. » (1)


Facile après de faire des versions civiles sans subventions pour eux. Alors, quand on parle de Bombardier, ayons cela en mémoire.



Note


1. Agence France-Presse/WASHINGTON, Trump demande une estimation de coût pour le F-18 Super Hornet, La Presse, 22 décembre 2016 : http://affaires.lapresse.ca/economie/etats-unis/201612/22/01-5053961-trump-demande-une-estimation-de-cout-pour-le-f-18-super-hornet.php


Index Brèves/07.12-22.12




M. Émile regarde la télé, bien confortable. (Michel Handfield, Facebook, 2016-12-18)














Index Brèves/07.12-22.12



Au Crock-pot… (Michel Handfield, Facebook, 2016-12-18)



Pour le souper j'ai fait des cubes de veau avec boulettes végétariennes, tomates en cubes et épices au Crock-pot, le tout accompagné de patates pilées !








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Des transfuges, on apprend (Michel Handfield, Facebook, 2016-12-17)


De la CAQ, au PLQ, à Maxime Bernier (1).... Deux choses :


1) Le PLQ n'est pas un parti libéral au sens pur, mais une coalition fédéraliste. Sinon, ça ne passerait pas de la CAQ au PLQ, puis aux Conservateurs d'Ottawa ou au NPD comme ça. Rappelons-nous que Mulcair fut un ministre du PLQ avant.


2) Les gens de droite qui disent ne pas avoir de voix au Québec ne doivent pas lire la même chose que je lis...


Note


1. « Yan Plante travaillerait maintenant comme organisateur de la campagne de Maxime Bernier, rapportait en novembre le Journal de Montréal. ». Il était auparavant passé de la CAQ à conseiller de Philippe Couillard, chef du PLQ et premier ministre du Québec. (LOUIS-SAMUEL PERRON, Vol de documents : pas de poursuites contre le transfuge Yan Plante, La Presse, 17 décembre 2016 : www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/201612/17/01-5052358-vol-de-documents-pas-de-poursuites-contre-le-transfuge-yan-plante.php)


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La différence entre Orwell et aujourd'hui (Michel Handfield, Facebook, 2016-12-17)


La différence entre la surveillance orwellienne et d'aujourd'hui c'est qu'elle est dans les mains de tout le monde. Par contre, pour conserver ce contrepouvoir, il faut conserver un internet libre. Aux caméras de surveillances s'opposent les cellulaires citoyens. Regardez tous les abus policiers maintenant documentés par exemple.


À cela, j’ajouterais aussi les groupes comme Anonymous !


C’était mon mot au sujet de Marie-Michèle Sioui, ORWELL EN 2016. «1984» ne fait plus peur aux jeunes. Au secondaire, c'est la révolte des conformistes, Le Devoir, 17 décembre 2016 :

www.ledevoir.com/societe/education/487335/orwell-en-2016-des-jeunes-qui-boudent-georges-orwell

Index Brèves/07.12-22.12



Modernisation ! (Michel Handfield, Facebook, 2016-12-15)


On coupe dans le secteur public, on a subventionné le privé et on est surpris....


Ça prend une modernisation de l'État. Ce ne sera pas facile à faire pris entre différentes idéologies dont la première est le clientélisme : saupoudrer les ressources entre différents groupes pour tenter de satisfaire un peu tout le monde....


C’était mon mot au sujet de JEAN-MYCHEL GUIMOND, Des moisissures au siège social de la CSDM affectent la santé d'employés, La Presse, 15 décembre 2016 : www.lapresse.ca/actualites/education/201612/15/01-5051577-des-moisissures-au-siege-social-de-la-csdm-affectent-la-sante-demployes.php



Index Brèves/07.12-22.12



America, Poutine, Trump et Castro !



- Le vrai Président des États-Unis ! (Michel Handfield, Facebook, 2016-12-14)


Poutine, le Président derrière le président des États-Unis... Bref, le vrai Président... des États-Unis ! Avec le markéting on peut manipuler non seulement les consommateurs, mais aussi les électeurs et les peuples. La souveraineté du peuple, un concept à risque pour ne pas dire vidé de son sens et de son essence.


C’était mon mot au sujet d’AFP, Poutine, l’homme le plus puissant du monde selon Forbes, devant Trump, Le Journal de Montréal, Mercredi, 14 décembre 2016 : www.journaldemontreal.com/2016/12/14/poutine-lhomme-le-plus-puissant-du-monde-selon-forbes-devant-trump




- Pas mal plus grave que l'éloge de Trudeau envers Castro (Michel Handfield, Facebook, 2016-12-13)


C’était mon mot au sujet d’ALEXANDRE SIROIS, ÉDITORIAL : RELATIONS RUSSO-AMÉRICAINES.TRUMP ET POUTINE : L’INDIGESTION, LA PRESSE+, Édition du 13 décembre 2016, section DÉBATS, écran 2 : http://plus.lapresse.ca/screens/77e2eca0-0184-4468-9c04-1d37ffe3b7cb%7C_0.html



- Un vrai complot? (Michel Handfield, Facebook, 2016-12-09)


Des liens Trump Poutine? Si ça s'avère vrai, pas mal plus grave que la déclaration de Trudeau sur Castro. Comment la droite va-t-elle défendre ça? L'intérêt supérieur de l'économie?


C’était mon mot au sujet de PAUL HANDLEY, JEROME CARTILLIER, Agence France-Presse/WASHINGTON, Cyberattaques électorales: Obama demande une analyse complète, La Presse, 09 décembre 2016 : www.lapresse.ca/international/etats-unis/201612/09/01-5049772-cyberattaques-electorales-obama-demande-une-analyse-complete.php



- Autre point de vue... (Michel Handfield, Facebook, 2016-12-09)


Bref, on est plus souvent en zones grises que tout noir ou blanc.


C’était mon mot au sujet de MARC DE MIRAMON / JÉRÔME SKALSKI, « Ce qui a été omis à la mort de Fidel Castro » par Noam Chomsky, INVESTIG'ACTION (L'info n’est pas un luxe, c’est un droit), 08 Déc 2016 : http://www.investigaction.net/ce-qui-a-ete-omis-a-la-mort-de-fidel-castro-par-noam-chomsky/


Cette entrevue fait partie d’un dossier de 28 pages paru dans « l’Humanité Dimanche » ( édition du 1er au 14 décembre 2016 ) à l’occasion du décès de Fidel Castro. www.humanite.fr




- Décourageant  ! (Michel Handfield, Facebook, 2016-12-07)


C’était mon mot au sujet d’AFP, Trump nomme un climato-sceptique à la tête de l’Agence de l’environnement, Le Journal de Montréal, Mercredi, 7 décembre 2016 : www.journaldemontreal.com/2016/12/07/trump-nomme-un-climato-sceptique-a-la-tete-de-lagence-de-lenvironnement



Index Brèves/07.12-22.12



Hors de la courbe normale (Michel Handfield, Facebook, 2016-12-14)


Bref, difficile d'être intégré si vous êtes hors de la courbe normale. Je croirais même, malgré que l'étude ne le dit pas, que la moitié de la cohorte à risque se trouve avec des capacités inférieures à la normale et l'autre moitié avec des capacités supérieures à la normale.


C’était mon mot au sujet de MARIE-SOLEIL DESAUTELS, Savoir dès l'âge de 3 ans si un enfant sera un fardeau pour la société, La Presse, 14 décembre 2016 : www.lapresse.ca/vivre/famille/sante-des-enfants/201612/14/01-5051290-savoir-des-lage-de-3-ans-si-un-enfant-sera-un-fardeau-pour-la-societe.php



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Non au virage à droite sur feux rouges (Michel Handfield, Facebook, 2016-12-14)


Tout à fait d'accord avec Piétons Québec, car il faut favoriser le transport actif ! Quant à moi, toutes les municipalités devraient avoir l'obligation de faire des trottoirs sur tout leur territoire plus densément habité, comme ces rues de banlieues avec des rangées de bungalows sans trottoirs et des gens qui doivent marcher dans la rue. Un non-sens.


C’était mon mot au sujet de VIRAGE À DROITE SUR FEUX ROUGES : Piétons Québec demande son interdiction partout à l’échelle du Québec (13 décembre 2016). http://pietons.quebec/communique/2016/virage-droite-feux-rouges




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Triste histoire (Michel Handfield, Facebook, 2016-12-13)


Triste histoire, mais n'y a-t-il pas des médias (journaux, magazines ou télé) du groupe Québecor qui ont déjà fait des unes avec des histoires et des rumeurs de couples connus qui se faisaient ou se défaisaient au nom du droit du public à savoir. Bref, s'il y a un changement à faire, ce n'est pas par une poursuite, mais par l’adhésion de tous les médias à un code et un tribunal d'éthique. Peut-être celui du Conseil de presse?


C’était mon mot au sujet de PHILIPPE TEISCEIRA-LESSARD, Pierre Karl Péladeau poursuit l'ex de sa défunte compagne pour 320 000$, La Presse, 13 décembre 2016 : www.lapresse.ca/actualites/justice-et-affaires-criminelles/actualites-judiciaires/201612/13/01-5050901-pierre-karl-peladeau-poursuit-lex-de-sa-defunte-compagne-pour-320-000-.php




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Salut ti pit ! (Michel Handfield, Facebook, 2016-12-12)



Socrate qui a servi de logo à notre page Le monde.…


Nous l'avons trouvé mort, la tête dans son bol d'eau... Il était né de Platon et Bozo dans la maison le 7 février 2004. (Bozo avait 10 ans quand elle a eu ce bébé dans le fond de sa cage!) Au moins, il a vécu heureux. Comme le sol n'était pas trop gelé, je l'ai enterré près du même arbre que ses parents dans ma cour.


On a eu le père 18 ans et la mère 16 ans. Les parents étaient vieux quand cet œuf a éclot. Il était peut-être un peu plus faible. Il volait à peine.




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Marche sous la neige, Avenue du Parc. Parlez-moi d'une ville hivernale.

(Michel Handfield, Facebook, 2016-12-12)





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T’es libre d'y croire (Michel Handfield, Facebook, 2016-12-12)

La religion c'est une croyance et elle ne devrait pas avoir plus de droits que les autres croyances, dont l'horoscope, la numérologie... Bref, t’es libre d'y croire, mais ça ne donne pas de droits  !



C’était mon mot au sujet de RICHARD MARTINEAU, Quand les féministes défendent les femmes, Le Journal de Montréal, Lundi, 12 décembre 2016 : www.journaldemontreal.com/2016/12/11/quand-les-feministes-defendent-les-femmes dans lequel Martineau compare la défense des droits des femmes en France et ici, à la lumière des droits républicains (France) versus le les droits multiculturels (Québec et Canada) quant à leur non-acceptation dans les cafés tenus par des musulmans. Il dit, entre autres, parlant de nos féministes, qu’« Au lieu de lutter contre la ségrégation sexuelle, elles défendraient la liberté de religion ! »



Moi, je nuancerais, car il y a des divisions chez les féministes là dessus comme il y en a sur toutes questions sociales dans différents groupes. Naturellement, certains groupes maitrisent mieux la communication et se font davantage entendre que d’autres. Pour moi le problème est toujours le même : parler de droits religieux alors qu’il s’agit d’une liberté de croyance. Et, ça pose des problèmes avec toutes les religions versus la science, la médecine ou l’éducation par exemple.



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Autoportrait ! (Michel Handfield, Facebook, 2016-12-11)



Dans le métro, une fille avait deux ballons miroir, un 2 et un 0, pour une fête. Avec le bon angle, j'ai fait cette photo de mon reflet et du wagon...



















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Où investir, voilà la question ! (Michel Handfield, Facebook, 2016-12-11)

Au moins, si l'État investissait toujours aux bonnes places pour nous assurer cette assurance (le filet social) en cas de besoin...


RICHARD MARTINEAU, Débouler, Le Journal de Montréal, Dimanche, 11 décembre 2016 : www.journaldemontreal.com/2016/12/11/debouler


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Quand on nous parle d'enrichissement... (Michel Handfield, Facebook, 2016-12-11)


La réalité : La proportion des emplois à bas salaire gagne du terrain :


« Le travail peu rémunéré représente près de 61% du marché, soit plus qu’il y a 20 ans, signale la CIBC » (François Desjardins, La proportion des emplois à bas salaire gagne du terrain, in Le Devoir, 29 novembre 2016 :

www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/485844/la-proportion-des-emplois-a-bas-salaire-gagne-du-terrain)



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Pour diminuer les GES, il faudrait… (Michel Handfield, Facebook, 2016-12-08)


Retirer 62 M de voitures... En commençant par les plus mal en point avec une inspection annuelle, ce serait bien aussi.


AGENCE QMI, Un plan climat pour diminuer les émissions de GES de 291 millions de tonnes, Vendredi, Le Journal de Montréal, 9 décembre 2016 : www.journaldemontreal.com/2016/12/09/un-plan-climat-pour-diminuer-les-emissions-de-ges-de-291-millions-de-tonnes



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Effectivement, c’est à revoir (Michel Handfield, Facebook, 2016-12-08)


Effectivement, la religion devrait être en histoire et géographie pour être contextualisée.


TOMMY CHOUINARD, Le cours d'éthique et de culture religieuse sera revu, La Presse, 08 décembre 2016 : www.lapresse.ca/actualites/education/201612/08/01-5049496-le-cours-dethique-et-de-culture-religieuse-sera-revu.php



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D.I., Delinkan Intellectuel, revue d’actualité et de culture


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AVIS (révisé le 2014-03-23)


Dans les textes cinés, de théâtres ou de spectacles, les citations sont rarement exactes, car même si l’on prend des notes il est rare de pouvoir tout noter. C’est généralement l’essence de ce qui est dit qui est retenue, non le mot à mot.


Si, pour ma part, j'écris commentaires ou sociocritique, c'est que par ma formation de sociologue le film est un matériel et nourrit une réflexion qui peut le dépasser. Certains accrocheront sur les décors, les plans de caméra, le jeu des acteurs ou la mise en scène, ce qui m’atteint moins. Moi, j’accroche sur les problématiques et les questions soulevées. Le film, par exemple, est un matériel sociologique; un révélateur social, psychosocial, socioéconomique ou sociopolitique. C’est ainsi que, pour de très bons films selon la critique plus traditionnelle, je peux ne faire qu’un court texte alors que pour des films décriés en cœur, je peux faire de très longues analyses, car le film me fournit davantage de matériel. Je n’ai pas la même grille ni le même angle d’analyse qu’un cinéphile. Je prends d’ailleurs des notes durant les projections de presse que je ne peux renier par la suite, même si je discute avec des confrères qui ne l’ont pas apprécié de la même manière que moi. Je peux par contre comprendre leur angle. J’encourage donc le lecteur à lire plus d'un point de vue pour se faire une idée juste.


Il faut aussi dire que je choisis les films que je vais voir sur la base du résumé et des « previews », ce qui fait que si je ne saute pas au plafond à toutes les occasions, je suis rarement déçu. Lorsque je ne suis pas le public cible, je l’écris tout simplement. Si je n’ai rien à dire ou que je n’ai pas aimé, je passerai mon tour, car pourquoi priverais-je le lecteur de voir un film qui lui tente? Il pourrait être dans de meilleures dispositions que moi. Une critique, ce n’est qu’une opinion après tout. Une indication qu’il faut savoir lire, mais jamais au grand jamais une prescription à suivre à la lettre.


Michel Handfield, d’abord et avant tout sociologue.



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DI a vu !

(Ciné, Théâtre, Expositions et quelques annonces d’évènements)



Mes nuits feront écho


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 19 no 1, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


En compétition au Festival de Rotterdam 2017


Mes nuits feront écho de Sophie Goyette sera en compétition au prestigieux Festival international du film de Rotterdam, pour sa première internationale dans la section Bright Future, du 25 janvier au 5 février prochain. Le volet Bright Future est dédié à de prometteurs réalisateurs dotés d'un style et d'une vision uniques, qui enrichissent le paysage cinématographique d'œuvres audacieuses. Le film a pris l’affiche à Montréal, Québec et Sherbrooke le 13 janvier dernier.


Après avoir été en compétition internationale à Locarno et à Sundance avec ses courts métrages, il s’agit d’une première sélection à Rotterdam pour Sophie Goyette. Écrit, réalisé et monté par la réalisatrice de La ronde (2011) et Le futur proche (2012), ce premier long métrage de fiction met en vedette Éliane Préfontaine, Gerardo Trejoluna et Felipa Casanova dans les rôles principaux, aux côtés de Marie-Ginette Guay et Monique Spaziani. Le film fut lancé en première mondiale au Festival du Nouveau Cinéma en octobre dernier.


Au Québec, au Mexique et en Asie, trois rêveurs éveillés répondent à l’appel pressant des images et des mélodies qui les habitent, le jour comme la nuit. Marqués par une absence, un départ ou un urgent besoin d’aller vers l’autre, Éliane (Éliane Préfontaine), Romes (Gerardo Trejoluna) et son père Pablo (Felipe Casanova) choisissent d’agir avant qu’il ne soit trop tard. De trouver refuge dans un espace indicible et aux multiples visages – pas tout à fait dans le monde concret, mais juste à côté.


Faisant confiance à cette voix intérieure que chacun porte en soi, Sophie Goyette nous convie à un parcours sensoriel guidé par le voyage, l’art, le rêve, la mémoire. Dans son premier long métrage, la frontière entre le jour et la nuit se dissout; et à même les échanges entre ces deux mondes nait la poésie. Suivant avec beaucoup d’attention la quête sensible de ses trois personnages, pointant la magie qui émane des fissures du quotidien, la cinéaste pose des questions universelles sur les êtres humains, ce qui les unit et ce qui les ancre au réel. Comme la bouteille à la mer lancée par Éliane, Romes ou Pablo, MES NUITS FERONT ÉCHO est une lettre d’amour destinée au cinéma, capable de rendre présent ce qui n’est plus.


Sophie Goyette est une scénariste et réalisatrice de cinq courts métrages primés de 12 prix, en compétition à Sundance, Locarno et au TIFF de Toronto. En première au Festival de Locarno, son 4e film, La ronde (2011), a remporté six prix dont « Meilleur court métrage de fiction » aux Rendez-vous du cinéma québécois et fut sélectionné au Top Ten Canada. Son dernier court métrage, Le futur proche (2012), a également remporté six récompenses dont le « Grand Prix National » lors de sa première mondiale et fut en compétition internationale au Festival Sundance 2013.


Produit par Sophie Goyette, Mes nuits feront écho est un film en version originale qui mêle le français, l’anglais, l’espagnol et le mandarin avec des sous-titres français ou anglais. La direction de la photo est de Léna Mill-Reuillard, la direction artistique et le montage de Sophie Goyette, le montage sonore de Simon Gervais (Studio Bande à Part) et l’interprétation musicale d’Éliane Préfontaine.


Le film est distribué par La Distributrice de films (Serge Abiaad).



Commentaires de Michel Handfield (2017-01-17)



« Nous tentons de faire pour le mieux dans un monde que nous ne pouvons contrôler. » Ça vient d’un roman chinois dit Pablo à Romes, son fils.



Film particulier, dans le réel, comme la démolition d’une église à Verdun, et l’irréel ou la symbolique de l’autre côté.



Dans la foi aussi ! Mais, pas au sens traditionnel comme on l’entend souvent.




Ici, l’important, ce n’est pas le matériel, mais le cœur et la volonté de changer soi-même ou de changer les choses (implication) avant qu’il ne soit trop tard. Bref, de faire !




En ce sens, la symbolique de l’église en démolition du début est forte, car l’Église, la communauté chrétienne, sont-ce les bâtiments où la communauté de gens qui la composent? Est-ce dans le fait d’aller prier dans une église ou par les gestes que l’on pose que l’on se rapproche d’un certain idéal chrétien, parfois même sans le savoir. Sans même être un croyant dirais-je, car c’est davantage une culture qu’une religion; une foi en l’humain plus que des rituels et des prières récités sans se poser de questions. Une implication ! Agir plutôt que d’attendre une intervention divine que l’on espère, mais qui ne viendra peut-être jamais. L’Église serait-elle plus vivante sans églises, mais par l’action de ses membres?



Alors, faisons pour le mieux, corrigeons nos erreurs, rapprochons-nous tandis qu’on le peut encore. C’est comme ça que Romes (Gerardo Trejoluna) et son père Pablo (Felipe Casanova) font un voyage en Chine et que Pablo lui parle d’une femme qu’il a connue, autre que sa mère, et qu’il voudrait retrouver avant qu’il ne soit trop tard par exemple. C’est comme ça aussi qu’Éliane (Éliane Préfontaine) reprend ce qu’elle avait quitté (le piano), car elle écoutait davantage les autres que sa voix intérieure. C’est comme ça que ces vies se seront croisées et changées.



On est ici dans « la spiritualité qui est la commune condition humaine (qu’on soit religieux ou pas)», comme l’écrit Christine Cossette, Professeur d’ECR, Collège Jean-de-Brébeuf, dans Le Devoir du 16 janvier 2017. (1)



Un film philosophicocontemplatif fort qui se déroule du Canada au Mexique et en Asie, mais qui nous rapproche tous, car nous avons tous une certaine spiritualité et un humanisme qui vont bien au-delà de nos divisions culturelles et religieuses. Faut-il cependant l’entendre encore dans le bruit des idéologies. Ce n’est pas pour rien qu’il y a des silences nécessaires dans ce film en partie intérieur.


Note


1. Christine Cossette - Professeur d’ECR, Collège Jean-de-Brébeuf, Éthique et culture religieuse : contre tous les dogmatismes, Le Devoir, 16 janvier 2017 :

www.ledevoir.com/societe/education/489255/ethique-et-culture-religieuse-contre-tous-les-dogmatismes




SIERANEVADA


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 19 no 1, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Un film de Cristi Puiu. Avec Mimi Brănescu, Dana Dogaru, Sorin Medeleni et Ana Ciontea


AZ Films est heureuse d’annoncer que le film Sieranevada, réalisé et scénarisé par Cristi Puiu, a pris l’affiche le 13 janvier au Québec après avoir été sélectionné en Compétition officielle au 66e Festival de Cannes et présenté en première Nord-Américaine au Festival du film de Toronto. Le film a également été projeté lors du dernier Festival du nouveau cinéma en plus d’avoir remporté le prix La Vague pour le meilleur long métrage de fiction internationale dans le cadre du 30e Festival international du cinéma francophone en Acadie. Sieranevada représentera la Roumanie dans la course à l’Oscar du meilleur film en langue étrangère et a remporté le Prix IndieWire 2016 du meilleur film sans distributeur, selon le choix des critiques.


Sieranevada est une production roumaine mettant en vedette l’acteur, scénariste et metteur en scène Mimi Brănescu (Boogie, Quinzaine des Réalistaeurs en 2008 ; Mardi après Noël, Un certain regard en 2010) et l’actrice, réalisatrice et écrivaine Dana Dogaru, figure importante du cinéma roumain.


Quelque part à Bucarest, trois jours après l’attentat contre Charlie Hebdo et quarante jours après la mort de son père, Lary – 40 ans, docteur en médecine – va passer son samedi au sein de la famille réunie à l’occasion de la commémoration du défunt. L’évènement, pourtant, ne se déroule pas comme prévu. Les débats sont vifs, les avis divergent. Forcé à affronter ses peurs et son passé et contraint de reconsidérer la place qu’il occupe à l’intérieur de la famille, Lary sera conduit à dire sa part de vérité.


Véritable réflexion sur le monde, ce film se déroule à huis clos dans un appartement. Selon Cristi Puiu, « Cet espace est la réflexion d’un miroir du monde à l’échelle réduite. […] On ne peut pas s’échapper de cet appartement comme on ne peut pas s’échapper de la planète. Donc il faut assumer et entrer dans toutes les pièces, aller au-devant de l’Autre. »


Cristi Puiu a étudié le cinéma à l’École supérieure des arts visuels de Genève. Dans les années 1990, il réalise plusieurs courts métrages et documentaires. C’est en 2001 qu’il signe son premier long métrage, Le matos et la thune, sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs de Cannes en plus de remporter plusieurs prix notamment au Festival de Thessalonique. Une cartouche de Kent et un paquet de café, réalisé en 2004, lui vaut l’Ours d’or du meilleur court métrage à Berlin. Son deuxième long métrage, La mort de Dante Lazarescu obtient le Prix Un certain regard à Cannes en 2005 ainsi que plusieurs autres récompenses. Avec Sieranevada, il signe son quatrième long métrage.


Commentaires de Michel Handfield (2017-01-17)


Docteur, Lary, est sollicité quand il va dans sa famille pour la commémoration du décès de son père selon le rite orthodoxe. Tout le monde déjà arrivé a de quoi lui demander. Puis, les choses s’éternisent.


Le Pope n’arrive pas pour la petite cérémonie et le repas qui doit suivre. Arrive une fille plutôt mal en point (a-t-elle bu? A-t-elle pris de la drogue?) avec une des membres de la famille. On spécule donc sur leur relation et le pourquoi l’a-t-elle amené avec elle. Puis, le frère militaire et d’autres personnes arrivent aussi. Bref, une diversité de gens sont là, qui, dans l’attente, discutent dans une pièce ou l’autre.


Nous, avec la caméra, on est parfois dans une pièce, près d’un personnage, ou dans le corridor, avec vue sur les différentes pièces de ce petit appartement. On assiste à des conversations à battons rompus, mais cela nous donne en même temps un portrait de la société roumaine et des divergences qui la traversent, comme la communiste pure et dure qui dit des anciens emprisonnements politiques « qu’il n'y a pas d'idéal sans sacrifice » et sacrifiés ajouterais-je ! Est-ce différent des dommages collatéraux du capitalisme et des pauvres sans ressources d’aujourd’hui? La question se pose.


Un autre est un adepte des théories du complot pour qui tous les évènements déstabilisateurs sont arrivés un 11 ! Cela part de nouvelles discussions.


Ce film, qui rassemble les gens autour d’un rite mortuaire, rassemble en même temps un échantillonnage de la société roumaine et nous fait plonger à l’intérieur de celle-ci par le fait même. Un portrait intéressant, tant familial que sociopolitique et culturel, qui dure près de 3 heures.


Malheureusement, j’avais un autre engagement, mais j’ai été voir la première heure et demie de ce film pour pouvoir au moins en parler en quelques lignes. Je ne regrette pas de l’avoir fait, car j’en suis ressorti avec une bonne impression.


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