Societas Criticus, Revue de critique sociale et politique

On n'est pas vache…on est critique !


D.I. revue d’actualité et de culture

Où la culture nous émeut !


Regard sur le Monde d'une perspective montréalaise !

On est sceptique, cynique, ironique et documenté !


Revues en ligne, version archive pour bibliothèques

Vol. 20 06, du 2018-08-25 au 2018-10-15 - Spécial élection québécoise 2018


Depuis 1999!













www.societascriticus.com

Cette revue est éditée à compte d'auteurs.


societascriticus@yahoo.ca

CP 37308

Succ Marquette

Montréal (QC) H2E 3B5


Le Noyau !


Michel Handfield, M.Sc. Sociologie (U de M), cofondateur et éditeur;

Gaétan Chênevert, M.Sc. (U de Sherbrooke), cofondateur et pensif de service;

Luc Chaput, diplômé de l'Institut d'Études Politiques de Paris, recherche et support documentaire.

Sylvie Dupont, lectrice et correctrice d'épreuves.


ISSN : 1701-7696



Soumission de texte: societascriticus@yahoo.ca. Si votre texte est en pièce jointe, le sauvegarder sans les notes automatiques.



Note de la rédaction



Nous avons placé notre correcteur à « graphie rectifiée » de façon à promouvoir la nouvelle orthographe: www.orthographe-recommandee.info/. Il est presque sûr que certaines citations et références sont modifiées en fonction de l’orthographe révisée sans que nous nous en rendions compte vu certains automatismes parfois, comme de corriger tous les mots identiques! Ce n'est pas un sacrilège que de relire les classiques du français en français moderne. On n'y comprendrait parfois peu si on les avait laissés dans la langue du XVIe siècle par exemple. L'important est de ne pas trafiquer les idées ou le sens des citations, ce que n'implique généralement pas la révision ou le rafraichissement orthographique de notre point de vue.


Les paragraphes sont justifiés pour favoriser la compatibilité des différents formats que nous offrons aux bibliothèques (collection.nlc-bnc.ca/100/201/300/societas_criticus; collections.banq.qc.ca/ark:/52327/61248) avec différents appareils. Ceci favorise aussi la consultation du site sur portables.



« Work in progress » et longueur des numéros (2013-06-18)



Comme il y a un délai entre la mise en ligne et la production du pour bibliothèques, il se peut que quelques fautes d’orthographe, de ponctuation ou de graphie aient été corrigées, mais le texte n’est pas changé à quelques virgules près! On a beau lire un texte plus d'une fois, quand on vient de l’écrire on ne voit pas toujours certaines coquilles. On peut cependant les voir en préparant ce n°.


La longueur des varie en fonction des textes que nous voulons regrouper, par exemple pour un festival de films. Si nous visons les 30 pages pour des raisons de lecture, notamment sur téléphone intelligent, certains peuvent en avoir plus ou moins pour des raisons techniques, comme de le terminer avant le début d'un festival ou de regrouper tous les textes sur un même sujet. Renseignements pris, la question de la taille à respecter pour envoyer un aux bibliothèques est beaucoup plus grande qu'avant. Cette limitation ne se pose donc plus pour nous.


Index


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique


Nos Éditos Facebook du 2018-08-13 au 2018-10-15 /Vol. 20 No. 06


I. L'ÉLECTION

II. CE QUE NOUS EN DISENT LES PREMIERS JOURS DE LA CAQ

III. « REALPOLITIK »

IV. L’ENVIRONNEMENT

V. LA DROITE

VI. RETOUCHER LA GÉOPOLITIQUE ET LE SYSTÈME ÉCONOMIQUE

VII. DE L'ÉDUCATION !

VIII. TRUMPERIES


Nos brèves du 2018-08-13 au 2018-10-15 /Vol. 20 No. 06


Chaplin apprécie

Le retour de Taylor (1856-1915)

« Ramasseux d’informations »

La science se doit d'être au-dessus des idéologies

Agriculture urbaine et cuisine maison !

J'ai participé à la marche "La planète s'invite dans la campagne"

Agir sur les petites choses

Dur, dur de changer les choses.

La science se corrige !

Discipliner les citoyens pour le bien de l’environnement

L’intégration !

Un égoportrait (Selfie) de Picolo, ma lovebird

Des « gogosses » pour nous attirer !

Je ne comprends pas que ça fasse jaser

Effet pervers de la philosophie nouvelle âge

Une leçon de « realpolitik » de Martineau ce matin


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d’actualité et de culture


Avis

Le Cid (Théâtre expérimental)

CANDIDE OU L’OPTIMISME au TNM (Théâtre)

Le sacre du printemps (Danse)

Picasso au Musée des beaux arts de Montréal (Michel Handfield)

Fantasia 2018 (De Luc Chaput)



Index



Societas Criticus, revue de critique sociale et politique



Vous trouverez ici des éditos, essais et reportages de la revue Societas Criticus.



Nos Éditos Facebook du 2018-08-13 au 2018-10-15 /Vol. 20 No. 06 (en version corrigée et, parfois, augmentée)



Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 20 no 06, Éditos : www.societascriticus.com



I. L'ÉLECTION


II. CE QUE NOUS EN DISENT LES PREMIERS JOURS DE LA CAQ


III. « REALPOLITIK »


IV. L’ENVIRONNEMENT


V. LA DROITE


VI. RETOUCHER LA GÉOPOLITIQUE ET LE SYSTÈME ÉCONOMIQUE


VII. DE L'ÉDUCATION !


VIII. TRUMPERIES



Il s’agit de différents commentaires de fond sur des évènements et des nouvelles sur lesquelles je souhaite attirer l’attention pour différentes raisons. Le titre ou le commentaire explique pourquoi.




I. L'ÉLECTION


Le retour du Duplessisme ! Ça, c'était le mot partisan. (Michel Handfield, Facebook, Soirée d'élection, 2018-10-01)


Mais, l'analyste a repris le dessus et j’ai mis un long texte plus nuancé par la suite sur Facebook. :)


CAQ majoritaire.


La position de droite nationaliste a gagné. Naturellement, au Pouvoir, certaines positions se heurtent à la réalité et des coins s'arrondissent. Même si j'étais QS, car je crois qu'il faut changer de cap grand-V pour l'environnement, la CAQ ne fera pas que du mal. Je l'ai déjà écrit : on vote sur deux ou trois principes qui nous sont incontournables. Mais, sur la centaine de points d'un programme, autant les membres ne sont pas d'accord sur tout, autant les opposants ne sont pas en désaccord sur tout non plus.


Je suis d'accord pour croire que la CAQ fera un certain ménage que le PLQ n’a pas fait. Et, ça, je ne suis pas contre.


Pour l'environnement, par contre, ils devront aller plus loin et ça inclut accroitre les transports en commun et repenser la place de l'auto, ce qui sera plus difficile à faire pour eux.


Si la ligne rose n'est pas dans leurs plans, même si elle me parait nécessaire, je ne dis pas que d'autres solutions ne sont pas aussi possibles, comme le prolongement du train de la Caisse de dépôt. Mais, des tramways interurbains seraient aussi à penser. Partir du métro Honnoré-Beaugrand jusqu’à Repentigny en « tram » pour aller y voir mon ami Gaétan serait déjà bien si ça se fait dans le premier mandat. La même chose pour la Rive-Sud de Montréal. Si vous voulez soutenir l'économie du Québec, il y a des investissements (non des dépenses) à faire de ce côté.


Si ça se fait rapidement, c'est mieux que d'avoir attendu 30 ans (1988-2018) pour qu'on se reparle du prolongement la ligne bleue, car il faut prendre au sérieux les études scientifiques sur les dangers du réchauffement climatique. Au lieu de discuter de croyances, donner sa place à la science dans la prise de décisions serait préférable.


Maintenant, vous avez le devoir de me surprendre pour le mieux.


À suivre ce feuilleton sur les 4 prochaines années.


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II. CE QUE NOUS EN DISENT LES PREMIERS JOURS DE LA CAQ



Un nouveau pont pour que ça aille plus vite? (Michel Handfield, Facebook, 2018-10-10)



C’était mon mot au sujet de ce texte : tvanouvelles.ca, Le Saint-Laurent submergera Québec si le mercure grimpe, 10 octobre 2018 :

https://www.tvanouvelles.ca/2018/10/10/le-saint-Laurent-submergera-quebec-si-le-mercure-grimpe-1



J'ai 60 ans, j'ai voté QS pour son programme vert. (Michel Handfield, Facebook, 2018-10-09)



Une phobie de gauche? De jeunesse? Ou, une réflexion sensée basée sur les rapports de scientifiques, de l'ONU et du GIEC?



C’était mon mot suite au texte de Richard Martineau, Les jeunes contre les vieux, journaldemontreal.com, 9 octobre 2018 :

https://www.journaldemontreal.com/2018/10/09/les-jeunes-contre-les-vieux



Misère ! (Michel Handfield, Facebook, 2018-10-05)



On a élu un gouvernement qui promet des autoroutes et un pont. Surtout pas un métro.



C’était mon commentaire suite au texte de l’AFP, Réchauffement: les impacts étaient connus, vont-ils plus vite que prévu?, journaldemontreal.com, 4 octobre 2018 : https://www.journaldemontreal.com/2018/10/04/rechauffement-les-impacts-etaient-connus-vont-ils-plus-vite-que-prevu




Si vous foncez dans ce mur, il faut être conséquent ! (Michel Handfield , Facebook, 2018-10-04)



Je suis contre cet excès, mais si vous foncez, il faut être conséquent et enlever le crucifix de l'Assemblée nationale, la croix du Mont-Royal, toutes les dénominations religieuses des villes, villages, écoles et rues. On ne peut être contre le religieux des autres et dire que le nôtre n’en est pas.



C’était mon commentaire suite à cette nouvelle qui fait couler beaucoup d’encre depuis :


Geneviève Lajoie, Interdiction des signes religieux: Le gouvernement congédiera ses employés récalcitrants, journaldequebec.com, 3 octobre 2018 :

https://www.journaldequebec.com/2018/10/03/interdiction-des-signes-religieux-les-recalcitrants-perdront-leur-emploi-previent-le-gouvernement-caquiste



On se tait devant les journalistes ! (Michel Handfield , Facebook, 2018-10-03)


On sent l'arrivée de conseillers de Harper, car hier il y a eu cette autre nouvelle : La CAQ repêche d'anciens proches collaborateurs de Harper. (1) Peut être pas si anodin que ça le manque de transparence de la CAQ.



C’était mon mot au sujet de ce texte d’Isabelle Porter et Marco Bélair-Cirino, La CAQ se défend de manquer de transparence, ledevoir.com, 3 octobre 2018 :

https://www.ledevoir.com/politique/quebec/538250/silence-chez-les-nouveaux-elus-de-la-caq



Note


1. JOËL-DENIS BELLAVANCE, La CAQ repêche d'anciens proches collaborateurs de Harper, lapresse.ca, 2 octobre 2018 : https://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/201810/02/01-5198808-la-caq-repeche-danciens-proches-collaborateurs-de-harper.php



Deux ans… Monsieur Legault



L'environnement, les changements climatiques, les transports collectifs et actifs, la réduction de l'automobile c'est où? Deux ans dit l'ONU pour renverser la tendance du réchauffement. Il faut prendre l'avertissement au sérieux. (1)



« L’homme politique de 61 ans a esquissé les premiers « chantiers » de son équipe ministérielle en économie, en éducation et en santé. Dans le lot : « Remettre de l’argent dans le portefeuille des Québécois […] rapidement. » » Mais, où sont l'environnement et la lutte aux changements climatiques? Ça devrait être ça la priorité. (2)


Notes



1. C’était mon commentaire sur Zone Politique – ICI.Radio-Canada.ca, Les promesses phares sur lesquelles sera jugé le gouvernement Legault, 2 octobre 2018 :

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1127459/engagements-coalition-avenir-quebec-election



2. C’était mon mot sur le texte de Marco Bélair-Cirino, Legault promet du changement «dans l’ordre», ledevoir.com, 3 octobre 2018 : https://www.ledevoir.com/politique/canada/538190/legault-le-jour-d-apres



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III. « REALPOLITIK »


Ma réponse à ce texte est en commentaire ! (Michel Handfield, Facebook, Soirée d'élection, 2018-10-13)


Frédéric Bérard, In Libro Veritas : ça suffit, Métro, Montréal, 13 octobre 2018 :

http://journalmetro.com/opinions/in-libro-veritas/1855928/ca-suffit/


Ma réponse à ce texte:


Qui est prêt à ne conserver qu'une voiture au maximum, de préférence électrique ou hybride de petite cylindrée? Pourtant, si vous partagez ce texte, c'est ce que vous devriez vous engagez à faire selon moi. : )


Même à la campagne ! Sinon, impossible de sauver les générations futures. On les condamne tout de suite. Ou on modifie notre consommation, même celle de la campagne, qui est de plus en plus un produit récréotouristique plutôt qu'un écosystème. Malheureusement. C'est triste à dire, mais c'est la réalité.



Le français s'écrit maintenant dans la langue de Shakespeare (Michel Handfield, Facebook, Soirée d'élection, 2018-10-10)


Lord Durham l'avait dit. On le voit d'ailleurs de plus en plus sur les affiches lors des manifestations, même dans les grandes villes francophones ! C'est « frenchies'in » !


C’était mon mot au sujet du texte de FRANÇOIS BROUSSEAU, Le Rwanda de Louise Mushikiwabo, si peu francophile, ici.radio-canada.ca, 10 octobre 2018 : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1129070/rwanda-louise-mushikiwabo-candidate-francophonie-organisation-internationale



On peut être intégrés sans être tous pareil ! (Michel Handfield, Facebook, 2018-10-06)


Pour ceux qui parlent d'intégration, l'intégration fonctionne. À moins de croire qu'on doit tous être pareil comme des saucisses hotdog ! Mais, ce n’est pas ça la vie. Il y a diversité.


C’était mon mot au sujet du texte de Guillaume Bourgault-Côté, Le «nous» québécois, un concept flou, ledevoir.com, 6 octobre 2018 :

https://www.ledevoir.com/societe/538499/le-nous-quebecois-un-concept-flou



Ce devra aussi être le cas pour la CAQ... (Michel Handfield, Facebook, 2018-09-27)


Généralement la « Realpolitik » (1) les rattrape et ils doivent se recentrer un peu. Ce serait pareil pour QS.



C’était mon mot au sujet du commentaire de Richard Martineau, La populiste en chef, journaldemontreal.com, 27 septembre 2018 : https://www.journaldemontreal.com/2018/09/27/la-populiste-en-chef



Note


1. https://en.wikipedia.org/wiki/Realpolitik


https://fr.wikipedia.org/wiki/Realpolitik



Plus je lis, plus je trouve QS un bon choix (Michel Handfield, Facebook, 2018-09-26 et 22)



Pas parfait, mais il n’y a rien de pire que qui se croit parfait.


Si le parti se popularise, il y aura aussi plus de membres sociaux-démocrates, dont d’anciens péquistes et des néodémocrates fédéralistes, peut-être même quelques libéraux de gauche, qui auront plus d'influence. Alors, ce parti dérivera de la gauche extrême où il était au début vers le centre gauche. Puis, en passant, il faut aussi se rappeler que beaucoup d'extrémistes de gauche des années 1960 sont maintenant dans la droite. Ils avaient raison disaient-ils; maintenant ils donnent des leçons de morale économique à la nouvelle gauche ! C’est bien pour dire.


Pourtant, facile à comprendre le fonctionnement de Québec Solidaire : c'est une structure du genre coopérative. Le chef, c'est l'assemblée des membres. Mais, il faut mettre un nom dessus le formulaire. Alors, on en met un : celui du secrétaire général.


C’était mon mot sur ce débat stérile sur l’identité du vrai chef de QS.



Références pour cette discussion


YVES BOISVERT, MANON LA ROSE ET SON AUTOBUS NATIONALISÉ, LA PRESSE+, Édition du 26 septembre 2018, section ACTUALITÉS, écran 2 :

http://plus.lapresse.ca/screens/5a679b84-e500-4d8d-8338-e89f6821c9d1__7C___0.html


Fatima Houda-Pepin, Québec solidaire: une menace nationale?, journaldemontreal.com, 24 septembre 2018 : https://www.journaldemontreal.com/2018/09/24/quebec-solidaire-une-menace-nationale


Denise Bombardier, La vérité sur Québec solidaire, journaldemontreal.com, 22 septembre 2018 : https://www.journaldemontreal.com/2018/09/22/la-verite-sur-quebec-solidaire


Améli Pineda, Comment fonctionne Québec solidaire en interne?, Le Devoir, 22 septembre 2018 : https://www.ledevoir.com/politique/quebec/537388/les-rouages-internes-de-qs-sous-la-loupe



Avis au Parti communiste révolutionnaire (Michel Handfield, Facebook, 2018-08-19)



Si vous avez quelque chose à dire/proposer... présentez-vous. Sinon, vos « partis bourgeois » seront élus haut la main, même si 40% des gens ne votent pas.


En fait, ne pas se présenter, c'est se croire au-dessus de la mêlée. C'est une idée bourgeoise ! L'aristocratie ouvrière, la bourgeoisie de gauche !











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IV. L’ENVIRONNEMENT


Si les plus réalistes étaient les gens de QS? (Michel Handfield, Facebook, 2018-10-08)


La CAQ, les conservateurs canadiens, Trump, les libéraux sont-ils prêts à faire ce virage? Si les plus réalistes étaient les gens de QS?


C’était mon mot suite aux textes suivants :


CATHERINE HOURS/Agence France-Presse, Des transformations «sans précédent» sont requises, conclut le GIEC, lapresse.ca, 7 octobre 2018 : https://www.lapresse.ca/environnement/dossiers/changements-climatiques/201810/07/01-5199391-des-transformations-sans-precedent-sont-requises-conclut-le-giec.php


Alexandre Shields, L’humanité doit cesser d’émettre du CO₂, prévient le GIEC, ledevoir.com, 7 octobre 2018 : https://www.ledevoir.com/societe/environnement/538591/l-humanite-doit-cesser-d-emettre-du-co2-previent-le-giec


Autres hyperliens :


http://www.ipcc.ch/index.htm


https://www.ipcc.ch/pdf/ar6_material/AC6_brochure_fr.pdf


http://ipcc.ch/pdf/session48/pr_181008_P48_spm_fr.pdf


http://www.ipcc.ch/report/sr15/


Changer de paradigme pour une économie durable (Michel Handfield, Facebook, 2018-10-06)


On s'en « crisse » de l'environnement, c'est l'impression que ça me donne. Il faut changer de paradigme pour l'économie durable. Mais, les leadeurs et gestionnaires du secteur public en sont encore loin. On engage les meilleurs dit-on, mais certainement pas les plus visionnaires.


C’était mon mot suite à la lecture de Nicolas Lachance, Le MTQ «rêve» de draguer le Saint-Laurent, journaldemontreal.com, 8 octobre 2018 :

https://www.journaldemontreal.com/2018/10/08/le-mtq-reve-de-draguer-le-saint-laurent



Et, l'environnement dans vos questions? (Michel Handfield, Facebook, 2018-09-30)



Si on détruit les conditions de la vie, l'économie sert à quoi? Qui va réclamer la dette? Qui va encaisser les profits? Alors, l'économie, toujours le principal enjeu d’une campagne électorale, celle-ci ou une autre?


En réponse à Mario Dumont, Le fantasme déçu, journaldemontreal.com, 29 septembre 2018 : https://www.journaldemontreal.com/2018/09/29/le-fantasme-decu



Dur à comprendre... (Michel Handfield, Facebook, 2018-09-22)



Pourtant ça semble de plus en plus évident que le climat et l'environnement se détraquent !


C'était ma réponse au texte d’HUGO PILON-LAROSE, PHILIPPE COUILLARD EN ENTREVUE ÉDITORIALE À LA PRESSE : L’ENVIRONNEMENT, MAIS PAS AVANT L’ÉCONOMIE, LA PRESSE+, Édition du 22 septembre 2018, section ACTUALITÉS, écran 6 : http://mi.lapresse.ca/screens/fbfd2931-638f-4da3-9cd6-b27f5f7d1424__7C___0.html



À ce prix-là, on ne le gaspillerait pas le pétrole ! (Michel Handfield, Facebook, 2018-09-14)



Je cite :



« Cette explication du sociologue de l’environnement, Alain Vézina, sur laquelle je suis tombée, parle de la puissance de ces énergies fossiles : « L’équivalent du travail de 12 hommes, 24 heures sur 24, pendant toute une année dans un seul baril (159 litres) de pétrole, soit 25 000 heures de dur travail humain. À ce compte, dans les termes de l’économie biophysique plutôt que de l’économie de marché, un litre d’essence devrait coûter 1500 , contre 1,37 aujourd’hui à la pompe. Actuellement, c’est une quasi-gratuité. » »


Il faut lire ce texte de Josée Blanchette :


Josée Blanchette, En as-tu vraiment besoin?, ledevoir.com, 14 septembre 2018 : https://www.ledevoir.com/opinion/chroniques/536747/en-as-tu-vraiment-besoin-la-decroissance-pour-les-nuls


La CAQ, Coalition Arrière Québec en mes mots, va-t-elle en prendre acte? (Michel Handfield, Facebook, 2018-09-13 et 18)


Mais, ce parti ne comprend rien à la science. Il faut faire du transport en commun et actif et réduire la place de l'auto.


C’était mon mot au sujet des textes suivants :


Ivan Couronne, «Zéro», la nouvelle frontière du combat climatique, lapresse.ca, 13 septembre 2018 : www.lapresse.ca/actualites/environnement/201809/13/01-5196433-zero-la-nouvelle-frontiere-du-combat-climatique.php


Marc-André Gagnon, La CAQ veut accélérer l’élargissement à trois voies de l’autoroute 30, journaldemontreal.com, 18 septembre 2018 :

https://www.journaldemontreal.com/2018/09/18/la-caq-veut-accelerer-lelargissement-a-trois-voies-de-lautoroute-30



Il n'y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir (Michel Handfield, Facebook, 2018-08-31)


Tout à fait vrai, mais il n'y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Inverser l'investissement du ministère des Transports justes pour voir : risque de grosses manifs, car une autoroute pour desservir les banlieues est assumée à 100% par le ministère, mais le transport en commun ne l’est qu’à 50%. Imaginez si ce qui va au transport actif et en commun irait pour l'auto et ce qui allait pour l'auto irait au transport actif et collectif ! La révolte assurée.


C’était mon mot au sujet du texte de KAREL MAYRAND ET HUGO SÉGUIN, RESPECTIVEMENT DIRECTEUR GÉNÉRAL POUR LE QUÉBEC DE LA FONDATION DAVID SUZUKI ; CONSEILLER PRINCIPAL, COPTICOM ET FELLOW AU CÉRIUM DE L’UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL, DÉMISSION DU MINISTRE FRANÇAIS DE L’ENVIRONNEMENT : UN ÉLECTROCHOC SALUTAIRE POUR LE MOUVEMENT ÉCOLOGISTE?, LA PRESSE+, Édition du 31 août 2018, section DÉBATS, écran 8 : http://plus.lapresse.ca/screens/fe4e27aa-31ec-4a49-99c8-6c9af1339d78__7C___0.html



Malheureusement vrai (Michel Handfield, Facebook, 2018-09-01)


Combien se plaignent de la chaleur de cet été et vont revendiquer des transports en commun mieux adaptés, des bixis dans leur ville, des trottoirs sur leurs rues et moins d'autoroutes pour favoriser le transport actif? J'ai 60 ans, abonné au bixi, Communauto, Car2go et à la passe annuelle de la STM (Maestro). Dans les gens de mon âge, personnellement, je n'en connais pas beaucoup.


C’était mon mot au sujet du texte de Bernard Vachon, Professeur retraité, Département de géographie de l’UQAM, Ne jetons pas la pierre aux jeunes, ledevoir.com, 1er septembre 2018 :

https://www.ledevoir.com/opinion/idees/535822/ne-jetons-pas-la-pierre-aux-jeunes



C'est simple mettons une taxe environnement sur l'automobile… (Michel Handfield, Facebook, 2018-08-19) (1)



C’était mon mot au sujet de ce texte de GABRIEL BÉLAND, Étalement urbain : la banlieue gagne beaucoup de terrain, La Presse, 20 aout 2018 : www.lapresse.ca/actualites/201808/20/01-5193554-etalement-urbain-la-banlieue-gagne-beaucoup-de-terrain.php



On pourrait aussi moins subventionner l'auto pour mieux subventionner les transports plus écologiques? Voir cet article :STÉPHANIE MARTIN, Privilégier l’automobile coûte très cher à la société, journaldequebec.com, 1er mai 2017 :

https://www.journaldequebec.com/2017/05/01/privilegier-lautomobile-coute-tres-cher-a-la-societe



> Je suis assez le dossier environnement et je vois assez les gouvernements dire une chose, mais faire le contraire... que je comprends les gens de ne plus s'y retrouver. Il y a un manque de logique.



On se plaint de notre dépendance à l'étranger et au lieu de travailler à produire ici, à créer, on exporte la matière première... pour ensuite importer le produit fini. À peu près toutes les moutardes françaises de grand prix sont à base de grains de moutarde du Canada par exemple. Ça donne une idée du problème.



On fait maintenant des quartiers et des routes dans la vallée du St-Laurent, où étaient autrefois les plus belles terres agricoles. Un conflit économique mondial et on la fait venir d’où notre alimentation? Des fois, pendant que la cigale regardait ses trois voitures dans son triple garage, elle oubliait que la nourriture poussait avant dans ce jardin maintenant disparu !


Initialement, des gens sont venus des campagnes vers Montréal et, quelques générations plus tard, des gens de Montréal ont été développer les banlieues. Sam Steinberg achetait alors des terrains où ça se construisait pour faire des centres d'achat ayant un Steinberg et un Miracle Mart. Il a construit sa fortune ainsi.


Ce « clash » entre le tout à l'auto et l'environnement me fascine, car l'on perçoit de plus en plus la réalité du changement climatique. Difficile même de ne pas le voir. Je comprends qu'au début des mises en garde par les scientifiques, il pouvait y avoir du scepticisme dans la population, mais c'est de plus en plus évident. Les solutions aussi le sont.


Et, que dire du « clash » entre le 450 et le 514 là-dessus, où le 450 revendique la construction des autoroutes promises il y a 50 ans ! C’est comme si on ne pouvait pas changer les façons de faire en cours de route. On fonce dans le mur sans tenir compte des alertes :


- https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/changement-climatique-25-ans-d-alertes-du-giec-142414.html


- L’étalement urbain, une petite bombe environnementale : https://ici.radio-canada.ca/premiere/premiereplus/environnement/p/64575/letalement-urbain-une-petite-bombe-environnem


> Des solutions sont à trouver. Que les gouvernements et les entreprises commencent juste à regarder le télétravail de la maison quand c’est possible et ce sera un début. Mais, il faut aussi investir dans les réseaux de fibre optique.


Je n'ai jamais écrit non plus de ne pas prendre l'auto, mais de le faire de façon intelligente. À moins d'être dans la pensée magique, on voit bien qu'il y a des problèmes d'environnement. Si on ne peut développer de solutions ni changer des façons de faire, allons-y pour le suicide collectif. Entre interdire et taxer pour en réduire les usages abusifs, la seconde solution m’apparait quand même la plus sage, car les indicateurs ciblent l'étalement urbain et les carburants fossiles en premier lieu. Une autre étude le dit: https://www.notre-planete.info/ecologie/transport/placeauto.php



Ce n'est pas de ma faute si les indicateurs pointent vers là. On ne peut se cacher la tête dans le sable non plus. Si c'est ça le problème, il faut taxer à défaut de mieux. D'autres diraient peut-être qu'il faut interdire tout développement en zone rurale par exemple, mais c’est irréaliste.


C’est comme les pétitions contre les oléoducs; je ne les ai pas signées, car il faut encore du pétrole. Mais, on peut agir pour réduire notre consommation par exemple. Des fois je mets un peu d'huile ou de graisse à mon vélo. Sauf, que si la science met en cause les transports et les énergies fossiles, je ne le nierais pas parce que la majorité dit ne pas pouvoir faire autrement. Il faut trouver des solutions et non repousser le problème. On n’a plus le temps.


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V. LA DROITE


On peut-tu le prescrire aux chefs des partis conservateurs? (Michel Handfield, Facebook, 2018-10-11)



Me semble que ça les aiderait à ne pas tout voir comme du commerce.


STÉPHANIE MARIN de La Presse Canadienne/Montréal, Des prescriptions du médecin pour le MBAM, lapresse.ca, 11 octobre 2018 :

https://www.lapresse.ca/arts/arts-visuels/201810/11/01-5199868-des-prescriptions-du-medecin-pour-le-mbam.php



La droite est-elle plus dangereuse que la gauche? (Michel Handfield, Facebook, 2018-10-05)



Il n'y a pas que les finances qui comptent, surtout si la démocratie est à risque.



C’était mon mot suite à la lecture de Brazil election: Voters debate the merits of democracy as far-right candidate leads polls”, bbc.com, 5 October 2018 : https://www.bbc.com/news/world-latin-america-45757937




Et la droite, que cache-t-elle? (Michel Handfield, Facebook, 2018-09-29)


La droite vise-t-elle la déstabilisation des systèmes sociopolitiques au nom de l'individualisme? Une façon de « clientéliser » la population et d'éliminer les notions de citoyens et de biens publics; une atomisation et une privatisation de la société. Reste à l’État un système de coercition (police, prisons et Justice) et de contrôle (éducation minimale préparant au travail), mais plus aucun système social et encore moins de filet social. Une économie pour les riches, puisque n'existe plus de redistribution. L'anarchocapitalisme (1) sous forme de libertarisme. (2) Justement ce que propose Maxime Bernier.


C’était ma montée de lait suite à la lecture de ce texte de Rob Evans, Felicity Lawrence and David Pegg, US groups raise millions to support rightwing UK thinktanks, theguardian.com, Sep. 28Th, 2018 :

https://www.theguardian.com/politics/2018/sep/28/us-groups-raise-millions-to-support-rightwing-uk-thinktanks


Notes


1. Lemieux, Pierre, 1988, L'anarcho-capitalisme, Paris: PUF, « Que sais-je? »


2. Arnsperger, Christian, et Van Parijs, Philippe, 2000, Éthique économique et sociale, France : La Découverte/repères, chapitre II : le libertarisme.


Hyperliens


Anarcho-capitalisme : https://fr.wikipedia.org/wiki/Anarcho-capitalisme


Libertarisme ou libertarianisme : https://fr.wikipedia.org/wiki/Libertarianisme



Mensonge numéro un (Michel Handfield, Facebook, 2018-09-29)


On peut agrandir les autoroutes et exploiter notre pétrole de schiste nous dit la CAQ. Mais, qui a lu les rapports scientifiques sur l'environnement? Certainement pas François Legault. On sait bien que tous les partis ne sont pas parfaits, alors on choisit selon les valeurs qui nous semblent les plus importantes.


Moi, ce ne sont certes pas les valeurs de droite qui m’attirent. Né sous Maurice Duplessis (1890-1959), j’ai toujours une crainte du retour de cette droite au Québec… même si je n’avais qu’un an et demi à cette époque !



C’est mon mot suite au texte de Richard Martineau, Les trois mensonges de la politique, journaldemontreal.com, 29 septembre 2018 :

https://www.journaldemontreal.com/2018/09/29/les-trois-mensonges-de-la-politique


Hyperliens


https://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Duplessis


https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/maurice-le-noblet-duplessis


http://bilan.usherbrooke.ca/bilan/pages/evenements/1315.html



Ça s'appelle le marketing ! (Michel Handfield, Facebook, 2018-09-17)


« QS va nous dire où habiter, où travailler, comment se déplacer. » Inacceptable dites-vous? Mais, n'est-ce pas ce que les entreprises font déjà. C'est vrai, ça s'appelle le marketing... et ce n'est pas politique croit-on. Pourtant, la mondialisation a drôlement d'effets sur les États pour ne pas être politique. Dans les années 1970 on parlait d'ailleurs d'économie politique, un terme beaucoup plus juste.


Bref, ce qu'elle reproche à QS c'est exactement ce qu'on voit dans les pubs à la télé : quel véhicule conduire; quel vêtement porter; les banlieues et les projets immobiliers où il faut aller vivre. Le parallèle saute aux yeux.


C’était mon mot au sujet du texte de Lise Ravary, QS : un plan écolo délirant, journaldemontreal.com, 17 septembre 2018 : https://www.journaldemontreal.com/2018/09/17/qs-un-plan-ecolo-delirant


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VI. RETOUCHER LA GÉOPOLITIQUE ET LE SYSTÈME ÉCONOMIQUE


Quand on écoute les économistes et analystes du monde des affaires, le système économique semble un intouchable. Pourtant l'économie, le marché, est théoriquement un système d’échange. Il fluctue donc en fonction de ses acteurs. Si ceux-ci ont la volonté de le changer, il devrait donc suivre aussi. Pourtant il semble immuable.



En sociologie, notre approche est différente. Les systèmes sont créés par des acteurs sociaux pour atteindre des objectifs. Si ceux-ci changent, ils peuvent être changés. Cependant, certains acteurs, souvent au pouvoir, en tirent des bénéfices et peuvent ralentir ou arrêter ce changement, car ils en contrôlent les instruments.



Alors, oui, toucher le système économique est possible, mais difficile. Le réformer, encore plus, même si nécessaire vu les enjeux d’aujourd’hui sur l’environnement et les inégalités sociales, car si le système produit de la richesse, il produit aussi de la pauvreté. Et, s’il permet des profits pharaoniques pour quelques-uns, c’est parce qu’il profite du travail impayé (1), ou non payé à sa juste part, et des richesses de la terre qu’il s’approprie gratuitement, ou à peu de frais, au nom de lois qui ont d’abord été faites pour répondre au système d’accumulation naissant aux siècles passés plutôt qu’aux conditions actuelles. Les conditions ont changé, notamment avec les multinationales, les nouvelles technologies et la mondialisation, mais les termes du contrat social n’ont pas bougé depuis l’industrialisation. Le problème, il est là.



Note



1. Je pense ici au livre d’Ivan ILLICH, 1981, Le travail fantôme, Paris, Seuil.


Rêveurs contre dinosaures (Michel Handfield, Facebook, 2018-09-29)



Le système est basé sur la surconsommation de biens. Vouloir changer cela et l’on se fait traiter de rêveur, voir de marxiste. Mais, comme tous penseurs, que ce soit Marx ou Adam Smith, il y a une marge entre leurs écrits et ce qu'on en a fait par la suite !



BOUCAR DIOUF, HUMORISTE, CONTEUR, BIOLOGISTE ET ANIMATEUR, LES DINOSAURES DE LA CAUSE ENVIRONNEMENTALE, LA PRESSE+,

Édition du 29 septembre 2018, section DÉBATS, écran 6 : http://plus.lapresse.ca/screens/075ee27b-04e1-41ec-8182-20c4e648e5ee__7C___0.html




Je suis d'accord avec l’ONU (Michel Handfield, Facebook, 2018-09-28)


Dans un monde de plus en plus multipolaire, je suis d'accord avec le multilatéralisme que prône l’ONU. Mais, et ce sera difficile à faire, il faudrait aussi inclure la science et la protection des scientifiques dans la Déclaration universelle des droits de l'Homme. C'est que les croyances religieuses sont protégées, elles, même s'il ne s'agit que de croyances qui vont souvent contre les faits scientifiques et qui sont à l'origine et au cœur de conflits sanglants, que ce soit sous forme de guerres traditionnelles ou de terrorisme.


C'était mon mot au sujet de ce document :


28 septembre 2018, Débat annuel de l’Assemblée générale : plaidoyer massif pour le multilatéralisme : https://news.un.org/fr/story/2018/09/1025182


On y retrouve aussi un lien radio :

https://news.un.org/fr/sites/news.un.org.fr/files/audio/2018/09/escale_sept_28.mp3


Autres détails :


Interviews : Cristina Silveiro et Florence Westergard

Mises en perspective : Cristina Silveiro et Pascal Sim.

Production et présentation : Jérôme Longué

Mixage : Carlos Macias


Le vieux capitalisme n'a rien à proposer de sensé pour les défis environnementaux (Michel Handfield, Facebook, 2018-09-27)


Quand « le chef de l’ONU appelle à ne plus perdre de temps alors que « le monde change sous nos yeux » », ce n'est plus le libre marché ou les promesses d'autoroutes qui comptent. Le vieux capitalisme n'a rien à proposer de sensé là-dessus. Manon Massé a raison. Voir : https://news.un.org/fr/story/2018/09/1023262


Alors CAQ , PLQ et PQ peuvent s'en prendre à Manon, mais c'était à eux de penser davantage à l’environnement. Le défi, il est là. Manon à raison.


C'était mon mot au sujet du texte de Dominique Scali, Gilles Duceppe a «insulté» les Québécois, journaldemontreal.com, 27 septembre 2018 :

https://www.journaldemontreal.com/2018/09/27/gilles-duceppe-a-insulte-les-quebecois




Bien-être de la majorité ou accroissement des privilèges d'une minorité?(Michel Handfield, Facebook, 2018-09-24)



Dans un monde de plus en plus intégré, il faut chercher le bienêtre de la majorité et non l'accroissement des privilèges d'une minorité aux dépens des autres. Fascinant de voir comment la mondialisation rime maintenant avec capitalisme alors que les premiers mouvements internationalistes étaient socialistes ! Manque de culture historique et politique, partout même au pays où « Das kapital » fut pourtant écris. Voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Capital



C’était mon mot au sujet du texte de Lisa O'Carroll and Dan Sabbagh, No-deal Brexit could hit UK-EU flights, says Whitehall, theguardian.com, Sep. 24Th, 2018 :

https://www.theguardian.com/politics/2018/sep/24/uk-eu-flights-would-cease-immediately-in-event-of-no-deal-brexit



Pour ceux qui en ont contre les méchants capitalistes invisibles... (Michel Handfield, Facebook, 2018-09-13)



Le 1%, les gros capitalistes derrières cette transaction ce sont nous, par nos fonds de pension, RÉER...



C’était mon mot au sujet du texte de Michel Girard, Les dessous de la vente de RONA : l’ex-PDG ne voulait rien savoir des offres de Lowe’s, journaldemontreal.com, 12 septembre 2018 : https://www.journaldemontreal.com/2018/09/12/les-dessous-de-la-vente-de-rona



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VII. DE L'ÉDUCATION !


Loin de Socrate. Et, pourtant… (Michel Handfield, Facebook, 2018-09-26)

Mais, on peut difficilement engager un diplômé universitaire qui n'est pas en éducation comme professeur. Même Socrate, dont on connait encore les enseignements aujourd'hui, ne pourrait enseigner. Il était philosophe ! Mais, qui connait le nom de ceux qui ont érigé ces nouveaux dogmes? Pardon, ces nouvelles normes, au tournant des années 2000...


Personne !



C'était mon mot au sujet du texte de PATRICK LAGACÉ, SI L’ÉCOLE ÉTAIT IMPORTANTE (15), LA PRESSE+, Édition du 26 septembre 2018, section ACTUALITÉS, écran 12 :

http://plus.lapresse.ca/screens/4aa8f38d-20a3-48a8-a9fb-dd9be78d6a09__7C___0.html



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VIII. TRUMPERIES



Quand on parle de connerie (Michel Handfield, Facebook, 2018-08-21)



Comme si la pollution et ses effets restaient au-dessus des États pollueurs ! Ça s'étend aux autres M. Trump.



C’était mon mot au sujet du texte d’IVAN COURONNE/Agence France-Presse Washington, Donald Trump donne un coup de pouce au charbon, lapresse.ca, 21 août 2018 : http://www.lapresse.ca/affaires/economie/energie-et-ressources/201808/21/01-5193727-donald-trump-donne-un-coup-de-pouce-au-charbon.php




C'est vrai que la vérité est alternative et Fake news (Michel Handfield, Facebook, 2018-08-25)


Trump se présentait comme le président de l'Amérique et seuls les États-Uniens ont eu droit de vote. Les autres habitants de ce continent qu'est l'Amérique ont vu leur droit nié ! Car, si on vit en Amérique, on est américain. Vivement un parlement de l’Amérique comme un parlement européen.  


C’était mon mot au sujet du texte de NICOLAS BÉRUBÉ, PROCÈS POUR FRAUDE :

« TRUMP A DES PROBLÈMES », LA PRESSE+, section ACTUALITÉS, écran 11, Édition du 22 août 2018 : http://plus.lapresse.ca/screens/0d012ce5-af4e-475b-8ad6-f6d9cf240ff7__7C___0.html



Les voix conservatrices… Triste ! (Michel Handfield, Facebook, 2018-08-18)


Si ces voix ne servent qu'à désinformer dans un but idéologique - par exemple le changement climatique ça n'existe pas et Dieu nous refera une planète - ça devient dangereux pour l'avenir de la planète et ça mérite d'être sanctionné.


Pourquoi ne pas les accuser de crime contre l'humanité? En passant, il faut voir ce lien : https://www.youtube.com/watch?time_continue=34&v=K4Ra2HR27pQ


C’était mon mot au sujet du texte de l’AFP, Trump dénonce la «censure» des voix conservatrices sur les réseaux sociaux, journaldemontreal.com, Samedi, 18 août 2018 : https://www.journaldemontreal.com/2018/08/18/trump-denonce-la-censure-des-voix-conservatrices-sur-les-reseaux-sociaux



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Nos brèves du 2018-08-13 au 2018-10-15 /Vol. 20 No. 06 (en version corrigée et, parfois, augmentée)


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 20 no 06, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com


Chaplin apprécie

Le retour de Taylor (1856-1915)

« Ramasseux d’informations »

La science se doit d'être au-dessus des idéologies

Agriculture urbaine et cuisine maison !

J'ai participé à la marche "La planète s'invite dans la campagne"

Agir sur les petites choses

Dur, dur de changer les choses.

La science se corrige !

Discipliner les citoyens pour le bien de l’environnement

L’intégration !

Un égoportrait (Selfie) de Picolo, ma lovebird

Des « gogosses » pour nous attirer !

Je ne comprends pas que ça fasse jaser

Effet pervers de la philosophie nouvelle âge

Une leçon de « realpolitik » de Martineau ce matin


Il s’agit de différents commentaires sur des évènements et des nouvelles sur lesquelles je souhaite attirer l’attention pour différentes raisons. Le titre ou le commentaire explique pourquoi.


Chaplin apprécie (Michel Handfield, Facebook, 2018-10-08)


Au printemps j'avais nettoyé et transplanté d'en avant à en arrière mon rosier géant, car il ne faisait plus rien du bas et avait des insectes dans la racine. Une partie a repris, mais il était faible. Je l'ai déterré et elle avait plein de bébittes. J'ai coupé et replanté le meilleur. J'ai fait tremper, nettoyé et fait sécher le reste. Ça fait du bois pour gruger. M. Chaplin apprécie.











Index des brèves du 2018-08-13



Le retour de Taylor (1856-1915) (Michel Handfield, Facebook, 2018-10-03)


J'ai fait ma maitrise en sociologie sur les nouvelles formes d'organisation du travail en 1988 (1), mais on n'engage pas trop de sociologues en ces domaines. Plutôt des gestionnaires. Et, là, j'ai l'impression qu'on revient à un nouveau taylorisme 3.0, avec des études de temps et mouvements dans les services (2), comme à l'époque de Taylor (3) il y a environ un siècle.


Notes


1. http://epe.lac-bac.gc.ca/100/200/300/michel_handfield/division_internationale_travail/pdf/HandfieldMLaDITetlesNFOTunenouvelleperspective.pdf


2. Andrée Le Blanc, Psychoéducatrice retraitée, Conséquences cachées de la loi 10 sur les services sociaux aux jeunes, ledevoir.com, 3 octobre 2018 :

https://www.ledevoir.com/opinion/libre-opinion/538180/consequences-cachees-de-la-loi-10-sur-les-services-sociaux-aux-jeunes


3. https://fr.wikipedia.org/wiki/Frederick_Winslow_Taylor et

https://fr.wikipedia.org/wiki/Taylorisme


Index des brèves du 2018-08-13



« Ramasseux d’informations » (Michel Handfield, Facebook, 2018-09-19)


J'ai fait le ménage de mes livres, car je vais vers les versions électroniques lorsque possible. J’en suis rendu à 366 fichiers et 143 dossiers pour les livres; 321 fichiers et 15 dossiers pour les programmes culturels et évènements; et 50 040 fichiers dans 2 905 dossiers pour ma docuthèque, ce qui comprend des articles de journaux comme des émissions de radio. J’y ai des articles comme « Corporate welfare » (Time, November 9, 1998, VOL. 152 No. 19) ou des émissions de radio comme Normand Baillargeon à Indicatif Présent (2005-11-22). « Ramasseux d’informations », ça explique un peu mes sources et références dans mes textes. Les liens ne sont pas un hasard, mais un signe de curiosité intellectuelle. : )



Index des brèves du 2018-08-13



La science se doit d'être au-dessus des idéologies, vous avez raison. (Michel Handfield, Facebook, 2018-09-18)


C’était mon mot au sujet du texte de Richard Martineau, Quand la rectitude politique menace la science, journaldemontreal.com, 18 septembre 2018: https://www.journaldemontreal.com/2018/09/18/quand-la-rectitude-politique-menace-la-science


Index des brèves du 2018-08-13




Agriculture urbaine et cuisine maison ! (Michel Handfield, Facebook, 2018-09-17)




Piment Habanera de ma fenêtre de cuisine, framboises du jardin et chocolat... Une autre quantité de chocolat framboise piquante. Parlez-moi d'agriculture urbaine. Près de la cuisine.












Index des brèves du 2018-08-13




J'ai participé à la première marche « La planète s'invite dans la campagne » (Michel Handfield, Facebook, 2018-09-15)




Puis…


À la deuxième, du 22 et la troisième du 29.


À la 4e (2018-10-06) qui a changé de nom pour « La Planète s'invite au Parlement ». On a alors fait le tour des principaux médias pour les sensibiliser au climat !


Puis, en marchant vers le Festival du nouveau cinéma, j'ai croisé la 5e marche. (2018-10-13)


La photo ci-contre fut prise lors de la première marche.


Pour voir davantage de photos de cette première marche et des autres auxquelles j’ai participé, voir mon Facebook : https://www.facebook.com/M.Handfield.






Index des brèves du 2018-08-13



Agir sur les petites choses (Michel Handfield, Facebook, 2018-09-12)


Mais, il faut me lire avec un esprit diogénien.


Dans le même ordre d'idée d'agir sur les petites choses, les comportements, sans taxer, moi, j'irai jusqu'à inverser le fonctionnement des lumières. Ainsi, les lumières pour piétons et cyclistes seraient automatiques, mais pour avoir la lumière verte il faudrait qu'un automobiliste sorte de sa voiture et aille peser sur le piton !


Risqué penseront certains. Mais, comment ça risqué, les automobilistes font toujours attention aux piétons. Ils vont faire attention à l'automobiliste qui sort pour peser sur le bouton. Moi, j'ai vu ça comme cycliste : un bouton pour cyclistes et piétons sur une lumière. Il faut donc débarquer de son vélo pour aller peser dessus ! Alors, si un cycliste peut le faire un automobiliste aussi ! : )




C’était mon mot suite au texte de PATRICK LAGACÉ, DÉSOLÉ D’ÊTRE DÉFAITISTE, LA PRESSE+, Édition du 12 septembre 2018, section ACTUALITÉS, écran 4 :

http://plus.lapresse.ca/screens/2a91b803-5cf4-416e-be92-52fc78ebe0a2__7C___0.html




Index des brèves du 2018-08-13



Dur, dur de changer les choses (Michel Handfield, Facebook, 2018-09-10)


Et, je le vois, car souvent je suis un piéton, parfois un automobiliste (Communauto, car2go) ou un cycliste. Selon la position où l'on est, on n'a pas le même angle de vue. Littéralement.



C’était ma réflexion concernant le texte de Daphnée Hacker-B., Cohabiter sur les grandes artères, journaldemontreal.com, 10 septembre 2018 : https://www.journaldemontreal.com/2018/09/10/cohabiter-sur-les-grandes-arteres



Index des brèves du 2018-08-13



La science se corrige ! (Michel Handfield, Facebook, 2018-09-08)


C'est la différence avec les religions qui s'entêtent à ne pas changer. La fausse « vérité » des dogmes.



C’était mon mot sur le texte de La Presse Canadienne, Les probiotiques pourraient être inutiles et même nuisibles, lapresse.ca, 7 septembre 2018 :

www.lapresse.ca/sciences/medecine/201809/07/01-5195673-les-probiotiques-pourraient-etre-inutiles-et-meme-nuisibles.php



Index des brèves du 2018-08-13




Discipliner les citoyens pour le bien de l’environnement (Michel Handfield, Facebook, 2018-09-06)


Vérifiez où il n' y a pas de recyclage et de compostage, prenez les adresses... et vérifiez les déchets à ces adresses ensuite. Ce sera facile de dresser des constats d'infractions.


C’était mon mot au sujet de PIERRE-ANDRÉ NORMANDIN, Recyclage : Montréal encore loin de ses objectifs, lapresse.ca, 6 septembre 2018 :

www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/201809/06/01-5195429-recyclage-montreal-encore-loin-de-ses-objectifs.php


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L’intégration ! (Michel Handfield, Facebook, 2018-09-03)


Beaucoup plus important que le seuil d'immigration, l'intégration en emploi pour répondre aux besoins de main-d'œuvre.


C’était mon commentaire suite au texte de Pierre Saint-Arnaud, Les employeurs réticents à embaucher des immigrants malgré la pénurie, lapresse.ca, 5 septembre 2018 : www.lapresse.ca/affaires/economie/canada/201809/05/01-5195280-les-employeurs-reticents-a-embaucher-des-immigrants-malgre-la-penurie.php

Sep. 5th, 2018


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Un égoportrait (Selfie) de Picolo, ma lovebird (Michel Handfield, Facebook, 2018-09-03)














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Des « gogosses » pour nous attirer ! (Michel Handfield, Facebook, 2018-08-28)



Quand on n'est plus une société, mais une somme d'individus atomisés, on tombe dans le marketing ciblé et le vote économique. Plus de grands projets de société comme liant, mais une série de « gogosses » en vitrine pour nous allécher !


C’était mon mot suite à la lecture de Richard Martineau, Une idée qui ne tient pas la route, journaldemontreal.com, 28 aout 2018 : https://www.journaldemontreal.com/2018/08/28/une-idee-qui-ne-tient-pas-la-route



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Je ne comprends pas que ça fasse jaser (Michel Handfield, Facebook, 2018-08-25)


Je sens un retour au duplessisme qui fait peur, moi qui suis né sous ce règne. La droite identitaire (1), mais quelle identité? Il y a des blancs de gauche, de droite et de centre. Il y a aussi, des noirs de droite, de gauche et de centre. Il y a des blancs d'arrivée récente comme il y a des noirs de souche montréalaise.


Note


1. https://xaviercamus.com/2018/08/25/n-a-q-a-r-e-q-groupe-raciste/







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Effet pervers de la philosophie nouvel âge (Michel Handfield, Facebook, 2018-08-25)


Il faut être positif, car critiquer émet de mauvaises ondes; respecter notre bulle, donc fini la discussion entre citoyens qui ne se connaissent pas; prendre un bain relaxant; avoir un coach de vie; acheter des huiles essentielles... Bref, on est passé de citoyens à de simples individus consommateurs. Les gestionnaires et les « marketeux » gagnent au jeu en nous atomisant.


Après réflexion, j’ajoute qu’on aime peut-être croire pour ne pas tomber en dissonance cognitive ! Je crois que je vais faire arrêter les oléoducs, trains de pétrole et pétroliers sur le fleuve si je vais manifester contre, mais je continue à mettre du pétrole dans mon véhicule ! Ce pétrole doit bien arriver à la station-service de quelque part. Il faut bien qu'il soit transporté, puisqu'il y a une demande. Et l'on reprochera ensuite aux politiciens de ne rien faire, sauf que la demande ne baisse pas (parfois, elle augmente même !) et que l’on continue à avoir besoin de pétrole. Alors, on continue à en transporter.


C’était mon mot au sujet du texte de Richard Martineau, Soyons ambitieux !, journaldemontreal.com, 25 aout 2018 : https://www.journaldemontreal.com/2018/08/25/soyons-ambitieux


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Une leçon de « realpolitik » de Martineau ce matin (Michel Handfield, Facebook, 2018-08-21)


« Interdisez certains débats légitimes, et ils reviendront hanter le discours public sous une forme beaucoup plus malsaine... »


C’était mon mot concernant le texte de Richard Martineau, Comment nourrir l’extrême droite, journaldemontreal.com, 21 aout 2018: https://www.journaldemontreal.com/2018/08/21/comment-nourrir-lextreme-droite


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D.I., Delinkan Intellectuel, revue d’actualité et de culture


Vous trouverez ici les textes Cinéma, Théâtre, Livres, Expositions et autres regards culturels de la revue Societas Criticus.


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AVIS (révisé le 2014-03-23)


Vous trouverez ici les textes Cinéma, Théâtre, Livres, Expositions et autres regards culturels. Plus simple pour les lecteurs, tant dans le format revue qu’internet, de retrouver tous ces textes sous un même volet.

Les citations sont rarement exactes, car, même si l’on prend des notes, il est rare de pouvoir tout noter. C’est généralement l’essence de ce qui est dit qui est retenue, non le mot à mot.


Si, pour ma part, j'écris commentaires, c'est que par ma formation de sociologue le film est un matériel et nourrit une réflexion qui peut le dépasser. J’accroche sur les problématiques et les questions soulevées. Le film est un matériel sociologique; un révélateur social, psychosocial, socioéconomique ou sociopolitique. C’est ainsi que, pour de très bons films selon la critique plus traditionnelle, je peux ne faire qu’un court texte alors que pour des films décriés en cœur, je peux faire de très longues analyses, car le film me fournit davantage de matériel. Je n’ai pas la même grille ni le même angle d’analyse qu’un cinéphile. Je peux par contre comprendre leur angle. J’encourage donc le lecteur à lire plus d'un point de vue pour se faire une idée.


Lorsque je ne suis pas le public cible, je l’écris tout simplement. Si je n’ai rien à dire ou que je n’ai pas aimé, je passerai mon tour, car pourquoi priverais-je le lecteur de voir un film qui lui tente? Il pourrait être dans de meilleures dispositions que moi. Une critique, ce n’est qu’une indication qu’il faut savoir lire, mais jamais au grand jamais une prescription à suivre à la lettre.


Michel Handfield, d’abord et avant tout sociologue.




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Le Cid (Théâtre expérimental)


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 20 no 06, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com



Cette relecture du Cid de Corneille propose une histoire contemporaine où les rois – quels que soient leurs dilemmes et les préceptes de leur code moral – existent encore bel et bien, manipulant leurs nouveaux serfs jusque dans leurs plus intimes retranchements. Ces forces absolues, issues d’un temps immémorial, ont préséance sur les règles économiques qui régissent une société. Elles influencent la pensée de tous à un point tel qu’elles parviennent à imposer la paix et trafiquer la langue.


Par un processus de décontextualisation, l’auteur et metteur en scène Gabriel Plante présente le récit du Cid sous un angle inattendu. Ici, les vers classiques sont un enchainement de sons et la réalité est traversée par le doute.


Mise en scène : GABRIEL PLANTE


Gabriel Plante a terminé en 2015 sa formation en écriture dramatique à l'École Nationale de théâtre du Canada. Depuis 2012, il a créé et produit trois spectacles : Clap Clap, Cube Blanc et Plyball présentés entre autres à La Chapelle Scènes Contemporaines, au OFFTA et aux Chantiers du Carrefour international de théâtre de Québec. Il est le récipiendaire du prix Gratien-Gélinas en 2016 pour son texte : Histoire populaire et sensationnelle. Gabriel Plante travaille à arracher les récits de leur contexte d’origine pour les présenter sous des angles inattendus et à découvrir de la dramaturgie dans des pratiques sociales qui en apparence n’en comportent guère.



Auteur : Pierre Corneille

Dramaturge : Félix-Antoine Boutin

Scénographie : Odile Gamache

Éclairages : Julie Basse

Composition : Jacques Poulin-Denis

Plutôt Chimène : Amélie Dallaire

Plutôt l'Infante : Élisabeth Smith

Les vieux hommes : Gaétan Nadeau

Plutôt Rodrique : Jocelyn Pelletier

Directeur technique : Gabriel Duquette



Assistance aux costumes : Léonie Blanchet

Assistance à la mise en scène et régie : Vanessa Beaupré

Directrice de production : Émilie Martel

Production : Création dans la chambre

Co-production : Théâtre Trillium

Stagiaire à la production : Madelyne Johnston



http://lachapelle.org/fr/programmation/le-cid



Viméo Le Cid : https://vimeo.com/291168369



Le résumé que l’on trouve sur Wikipédia, car il peut aider à saisir l’intrigue :



« Don Diègue et le comte de Gomès projettent d’unir leurs enfants Rodrigue et Chimène, qui s'aiment. Mais le comte, jaloux de se voir préférer le vieux Don Diègue pour le poste de précepteur du prince, offense ce dernier en lui donnant une gifle (un « soufflet » dans le langage de l'époque). Don Diègue, trop vieux pour se venger par lui-même, remet sa vengeance entre les mains de son fils Rodrigue qui, déchiré entre son amour et son devoir, finit par écouter la voix du sang et tue le père de Chimène en duel. Chimène essaie de renier son amour et le cache au roi, à qui elle demande la tête de Rodrigue. Mais l’attaque du royaume par les Maures donne à Rodrigue l’occasion de prouver sa valeur et d’obtenir le pardon du roi. Plus que jamais amoureuse de Rodrigue devenu un héros national, Chimène reste sur sa position et obtient du roi un duel entre don Sanche, qui l'aime aussi, et Rodrigue. Elle promet d’épouser le vainqueur. Rodrigue victorieux reçoit du roi la main de Chimène : le mariage sera célébré l'année suivante. »



Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Cid_(Corneille)#Résumé



Commentaires de Michel Handfield (2018-10-12)



D’abord et avant tout, une mention spéciale à ces acteurs qui ont ici du texte à réciter accompagné de grognements et de sons ressemblant aux chants de gorge.


Humainimal !


Cette déconstruction/reconstruction du Cid de Corneille (1) est déconcertante et intéressante à la fois. On joue ici sur la dichotomie et l'union entre l'humain et l'animal en nous, car nous avons bien les deux. Bref, l'homme nait animal, la société l’humanise par l'éducation ! (2)


Son côté animal l'invite à se reproduire pour la survie de l'espèce. C'est la séduction, l'amour et plusieurs maitresses ou amants.


La socialisation c'est le rang, la hiérarchie, le contrat de mariage, la fidélité, le péché de chair, le respect de l’ordre établi et j’en passe. C'est l'ordre humain qui a préséance sur les hormones, les désirs et la jalousie. Sinon, on pourrait copuler n'importe où ou tuer pour l’argent, le rang et le Pouvoir. C'est aussi la sanction de la loi ou de l'intimé (comme le père ou l’ami jaloux) face au prétendant trop entreprenant ou à celui qui en chasse trop, car on peut aussi parler de relations sociales et de Pouvoir. C’est l’ordre visible. Mais, dans l’invisible, qu’en est-il?


Il y a la justice et le droit; des avocats qui peuvent trouver des conditions atténuantes à tous crimes par exemple, car tout est rarement tout blanc ou tout noir, mais plutôt en nuances de gris. Et, avec un bon avocat, le gris peut se rapprocher du blanc parfois, car entre la loi des hommes et celle de la nature il y a moyen de disculpation parfois ! Sade n’a-t-il pas écrit :


« En accordant la liberté de conscience et celle de la presse, songez, citoyens, qu’à bien peu de chose près, on doit accorder celle d’agir, et qu’excepté ce qui choque directement les bases du gouvernement, il vous reste on ne saurait moins de crimes à punir, parce que, dans le fait, il est fort peu d’actions criminelles dans une société dont la liberté et l’égalité font les bases, et qu’à bien peser et bien examiner les choses, il n’y a vraiment de criminel que ce que réprouve la loi; car la nature, nous dictant également des vices et des vertus, en raison de notre organisation, ou plus philosophiquement encore, en raison du besoin qu’elle a de l’un ou de l’autre, ce qu’elle nous inspire deviendrait une mesure très incertaine pour régler avec précision ce qui est bien ou ce qui est mal. » (3)



C’est ainsi que, parfois, le frondeur, qui ne suit pas toutes les règles, mais garde le cap sur son but, peut en faire sa chance. Dans la guerre, cet instinct de survie et animal aura bien servi le Cid. Mais, sa belle le voudra-t-elle encore, car son père ne fut-il pas tué par lui? Le roi sait pourtant que l’amour peut être plus fort que la haine comme la nature l’est parfois de la loi !



Si je peux me permettre, en guide de conclusion : Corneille sur son arbre perché annonce Sade. Et, je cite Wikipédia à ma défense :


« Car en racontant ainsi l'histoire d'une fille qui épouse le meurtrier de son père, Corneille avait enfreint la principale des règles de la dramaturgie classique en cours d'élaboration, la vraisemblance : sur le plan de l'intrigue, il était jugé invraisemblable qu'une fille épouse le meurtrier de son père (le fait peut être vrai, mais il est contraire au comportement attendu d'un être humain, donc invraisemblable), et sur le plan du caractère du personnage de Chimène, il était jugé invraisemblable qu'une fille présentée comme vertueuse ose avouer au meurtrier de son père qu'elle continue à l'aimer. » (4)


Mais, Corneille étant juriste de formation (5), est-ce une position vraiment surprenante de sa part? Je ne le crois pas et elle est toujours intéressante, car d’un point de vue libéral, les choses sont rarement aussi tranchées que d’un point de vue moral, religieux et conservateur. On le voit encore aujourd’hui et on le verra encore demain, ces deux conceptions philosophiques, comme le multiculturalisme et l’assimilation, s’affrontant depuis des lustres et continuant à s’affronter encore pour des lustres quoiqu’on en pense. (6)



Notes



1. https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Cid_(Corneille)


http://salon-litteraire.linternaute.com/fr/pierre-corneille/content/1834675-le-cid-de-corneille-resume


http://www.bacdefrancais.net/le-cid-corneille-resume.php



2. Toute dissonance de ma phrase avec Rousseau est volontaire. Il a écrit « L’Homme naît bon, c’est la société qui le corrompt. » Voir https://la-philosophie.com/homme-nait-bon-societe-corrompt-rousseau pour une explication de sa philosophie.



3. Sade, La philosophie dans le boudoir, Les mœurs in Cinquième Dialogue, La Bibliothèque électronique du Québec, pp. 200-1.



4. Le Cid et la querelle du Cid (1637-1640):

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Corneille#Le_Cid_et_la_querelle_du_Cid_(1637-1640)



5. https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Corneille



6. À ce sujet, il faut lire notre texte « Salomé, les Hommes et Dieu ! Sur Salomé (opéra) et Des hommes et des dieux dans la section Essai. (cinéma) » in Societas Criticus, Vol. 13 no 4, Textes ciné et culture/Essais.



Voir le PDF à BAnQ :

http://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/bs2025925



Pour les formats Word, Libre office, PDF et HTML voir Bibl. Et Archives Canada :

http://epe.lac-bac.gc.ca/100/201/300/societas_criticus/





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CANDIDE OU L’OPTIMISME au TNM (Théâtre)


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 20 no 06, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Du 11 septembre au 6 octobre 2018 : www.tnm.qc.ca




Une création pour la scène de PIERRE YVES LEMIEUX d’après le roman de VOLTAIRE.


Mise en scène d’ALICE RONFARD



Distribution : VALÉRIE BLAIS, PATRICE COQUEREAU, LARISSA CORRIVEAU, BENOÎT DROUIN-GERMAIN, EMMANUEL SCHWARTZ


Durée du spectacle : 1 h 45, sans entracte




L’ART DE TRAVERSER LES CATASTROPHES AVEC LE SOURIRE.


Voltaire a pris un plaisir inégalé à être férocement drôle, que ce soit pour combattre l’injustice ou ridiculiser les idées rétrogrades, conscient que ses moqueries étaient plus acérées que n’importe quelle épée. L’auteur Pierre Yves Lemieux, qui connaît si bien son Voltaire, a décidé d’adapter pour la scène le plus pétaradant de ses contes philosophiques, s’inspirant de la méthode de travail de l’écrivain qui, dans son château de Ferney avec sa maîtresse, son secrétaire et deux comédiens de ses amis, aimait mettre à l’épreuve ses écrits en les jouant comme au théâtre !


Le jeune, aimable et joli Candide grandit avec grâce au château de Thunder‑ten‑Tronckh où son précepteur, Pangloss, lui répète que « les choses ne peuvent être autrement », ce qui est juste et bien vu, et qu’ils vivent dans « le meilleur des mondes possibles ». Mais lorsque le baron surprend Candide en train d’embrasser sa fille Cunégonde, il le chasse à coups de pied. Et voilà Voltaire qui s’amuse à balloter Candide de désastres en catastrophes en compagnie de Cunégonde et de Pangloss — qui lui rappelle que les choses étant ce qu’elles sont, tout va pour le mieux dans l’ordre du possible !



L’étourdissant Emmanuel Schwartz fait de nouveau équipe avec sa complice de toujours, la metteure en scène Alice Ronfard, pour jouer ce Voltaire qui entraîne Valérie Blais — enfin de retour au théâtre pour interpréter la truculente Madame Denis —, Benoît Drouin‑Germain, Patrice Coquereau et Larissa Corriveau en Candide, Pangloss, et Cunégonde ainsi que des douzaines d’autres personnages.



Commentaires de Michel Handfield (2018-09-18)



« ALEA JACTA EST. » « Le sort en est jeté ! » a dit César. (1)



« L'homme est naturellement bon et c'est la société qui le déprave. » Rousseau. (2)



Et, Voltaire, de répondre à cet optimisme candide que l’Homme n'est pas bon; il fait des guerres, pille, ne pense qu'à lui. La société doit l'occuper, l’éduquer et l’instruire pour qu’il ne fasse plus de ravage !


Cette pièce, tirée d’un roman de Voltaire, nous plonge en fait dans un débat philosophique qui est on ne peut plus contemporain.



« ALEA JACTA EST » ou le fatalisme déterministe !



« Cet ouvrage [nous dit Wikipédia au sujet de Candide] s'inscrit dans un débat important du XVIIIe siècle sur le fatalisme et l'existence du Mal. Depuis longtemps déjà, Voltaire est farouchement opposé aux idées du philosophe Leibniz au sujet de Dieu, du « principe de raison suffisante » et son idée d'« harmonie préétablie ». » (3)


Pour Leibniz, puisque Dieu « est bon et Tout-Puissant et puisqu'il a choisi ce monde parmi toutes les possibilités, ce monde doit être bon, en fait, ce monde est le meilleur de tous les mondes possibles. » (4) Alors, vouloir changer cette fatalité est mauvais. Voilà à quoi s’oppose Voltaire dans Candide, mais aussi Diderot dans Jacques le fataliste, où le maitre dit à Jacques « Mais il me semble que je sens au dedans de moi−même que je suis libre, comme je sens que je pense. » (5) Tout le contraire du fatalisme.



En fait, si tout était prédéterminé on n'aurait pas de choix : on agirait sans penser comme des rouages d’une mécanique. D’instinct. Judas n’aurait finalement rien eu à se reprocher puisqu’il faisait partie d’un dessein plus grand que lui concocté par Dieu. D’ailleurs, sans lui, Jésus n’aurait pu être livré, crucifié et ressuscité ! Sa vie serait aujourd’hui oubliée et la chrétienté inexistante. C’est finalement sur le geste de Judas que repose cette histoire.


La présence d’Hitler dans l’Histoire, une simple fatalité aussi. Donc, ni bien, ni mal. Ce fut. Point.


C’est oublier que si l’on peut commettre de péchés, selon les religions, c’est parce que nous avons le libre arbitre ! Et, le mal n’est pas plus divin parce qu’on dit le faire au nom de Dieu ou de la justice. Ne dit-on pas que « l’enfer est pavé de bonnes intentions »? (6)


En fait, la réalité va à l’encontre de l'optimisme leibnizien qui cherche le bien en tout, car on est libre de faire le mal en toute connaissance de cause. Mais, le déterminisme est rassurant, car il nous dédouane de nos actions et omissions.


Quoiqu’on fasse, les dés sont jetés par plus grand que nous. Pourquoi, alors, changer le système puisque ça a toujours fonctionné comme ça? Pourquoi parler de décroissance, d’environnement et de réchauffement climatique? La planète est déjà foutue alors continuons de plus belle. Puis, si Dieu veut un Nouveau Monde, il le fera ! C’est d’ailleurs ce que disent les sionistes chrétiens qui sont derrière les républicains états-uniens et pour l’unification d’Israël, prémisse au retour du Christ selon eux. (7)


Cette excuse du déterminisme, on la sent partout, car elle assure le statuquo, que ce soit en religion, en politique et même en gestion. Pourquoi changer ce qui a toujours fonctionné pour une crise passagère? Si on ne l’a pas entendu 100 fois, on ne l’a jamais entendu celle-là. Ou, pourquoi aller voter puisque ça ne change rien ? Mais, si on ne s’implique pas pour faire changer les choses, rien ne changera et on donnera raison à l’adage que « rien ne change jamais ». Voilà ce que nous dirait Voltaire dans les mots d’aujourd’hui.


L’amoral, souvent moral !


Préserver sa pureté et préserver sa vie ne sont pas toujours synonyme. Si le suicide est un péché mortel, ne pas préserver sa vie en refusant son hymen est-il péché ou un acte de sainteté? Question de perspective dont la morale et la religion ne sont pas de très bons juges.



Cunégonde l’aura vite compris, car pour survivre au massacre de ses parents elle a su jouer de sa beauté plutôt que de mourir en préservant sa pureté. Tout au long de sa vie, elle saura d’ailleurs manœuvrer pour se protéger et survivre aux épreuves.



Si cette question peut sembler d’un autre temps, elle est pourtant très actuelle. Rappelons-nous ce cas d’Éloïse Dupuis, témoin de Jéhovah, qui « a préféré la mort aux transfusions sanguines ». (8) C’est le même genre de problème de morale religieuse quand tout existe en même temps pour pouvoir assurer sa vie et qu’on le refuse au nom d’une croyance quelconque.



On n’est plus dans l’éthique; c’est pour cela que je partagerais l’enseignement de l’éthique entre les départements de philosophie et des sciences humaines et que j’enverrais l’enseignement des religions en littératures, avec les fictions, où elles seraient plus à leur place selon moi, car on ne peut prouver leur vérité ! Ce sont des croyances.



Et Rousseau là-dedans?



L’autre tête de Turc ici, c’est Rousseau l’optimiste. Celui qui croit que l’Homme nait bon et que la société le corrompt. Mais, c’est oublier que l’humain peut apprendre de ses erreurs et faire mieux. De plus, l’Homme n’est pas qu’une éponge. Il peut raisonner et faire des choix. Dire NON en toute conscience. (9) Bref, il n’est pas une victime du fatalisme.



Ici Voltaire répond au Rousseau optimiste, celui qui rejoint Leibniz le fataliste. Moi, j'aime mieux le Rousseau du Contrat Social (10), plus terre à terre. Mais, ce n’est pas parce qu’un philosophe s’égare parfois dans les nuages de ses pensées qu’il faut tout rejeter. On lui pardonne ses égarements et on conserve le meilleur de lui.



Conclusion


Bien aimé ce Voltaire, non pas pessimiste, mais ironique. J'oserais même dire cynique, au sens ancien du terme : qui ironise pour faire réfléchir ! Comme Diogène.


Comme il s’agit là de la mise en scène d’un roman, l’idée d’en faire une lecture avec des acteurs en présence de Voltaire - Emmanuel Schwartz - est forte intéressante, car cela permet de donner des explications sur la pensée de l’auteur ce qui, j’ose, donne de la hauteur à cette pièce. Elle est à la fois comédie et instruction, surtout en ce temps de grisaille politique et populiste. Il va sans dire que j’ai fort apprécié ce que j’ai vu.



Et, j’ose signer, pour M. Voltaire que je respecte


Michel Handfield, sociologue.


Notes


1. http://www.nouvelobs.com/abc-lettres/proverbe-latin/alea-jacta-est.html


2. http://dicocitations.lemonde.fr/citations/citation-98880.php


3. Dans la section « Contexte philosophique » de l’article sur Candide dans Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Candide


4. Dans la section « Libre arbitre contre déterminisme » de l’article Meilleur des mondes possibles dans Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Meilleur_des_mondes_possibles


5. Diderot, Denis, 1796, Jacques le fataliste et son maitre, Version électronique

eBooksLib.com, Mise en page effectuée par NoPapers.org (2002), p. 794


6. https://fr.wiktionary.org/wiki/l'enfer_est_pavé_de_bonnes_intentions


7. Voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Sionisme_chrétien.


8. Cathy Senay, Témoin de Jéhovah : Éloïse Dupuis a préféré la mort aux transfusions sanguines, Ici-Québec, 14 novembre 2017 : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1067024/mort-eloise-dupuis-temoin-jehovah-rapport-coroner-luc-malouin


9. Elsa Mourgues, Pourquoi il faut dire... non !, Les Chemins de la Philosophie avec Vincent Delecroix, France Culture, 01/06/2018 : https://www.franceculture.fr/philosophie/pourquoi-faut-il-dire-non-par-le-philosophe-vincent-delecroix


10. https://fr.wikisource.org/wiki/Du_contrat_social



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Le sacre du printemps (Danse)



D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 20 no 06, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Agora de la danse : https://agoradanse.com/



Commentaires de Michel Handfield (2018-09-13)



Je dis tout, mais je ne dévoile rien. Je le jure !



Au début on nous dit que ce qui se passe dans la salle doit rester dans la salle. Alors, imaginez les tamtams au printemps, quelqu'un donne des consignes aux spectateurs pour participer à la fête et... la magie opère.


Certains regarderont; certains participeront jusqu'à la fin; et d'autres, pour pouvoir dire l'avoir fait, participeront un peu, mais redeviendront rapidement des spectateurs. C'est en partie mon cas, sauf que je suis davantage un observateur. Sinon, comment pourrais-je écrire ensuite?


C'est à peu près cela : un microcosme de foule qui se retrouve au même endroit pour participer, chacun à sa manière, au Sacre du printemps.



Voilà, j'ai tout dit, mais rien dévoilé. J’ai joué le jeu jusqu’au bout. Et j’ai aimé.




Hyperliens


Le Sacre du printemps (Pina Bausch) – Extrait : https://www.youtube.com/watch?v=mBJv1S5xYT4


Igor Stravinsky - Le Sacre du Printemps (Le Sacrifice : Danse Sacrale)

https://www.youtube.com/watch?v=ooi7eomsTuc


Maurice Béjart - « Le Sacre du printemps » d'Igor Stravinsky, dansé par le Ballet du XXe siècle : https://www.youtube.com/watch?v=cLZCbcO2_2I




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Picasso au Musée des beaux arts de Montréal - jusqu’au 16 septembre 2018

https://www.mbam.qc.ca/


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 20 no 06, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Commentaires et photos (1) de Michel Handfield (2018-09-03)



Moderne et d’actualité.





Ici, Le Taureau, Pablo Picasso, Paris, 2 janvier 1946. Musée national Picasso-Paris. Le logo de Societas Criticus étant une vache, il n’y avait pas de meilleurs choix possible pour illustrer ce texte de notre part.






L'exposition Picasso, fort intéressante. Par l'art, on s'instruit aussi, mais encore faut-il avoir l’esprit ouvert.



Malheureusement, on peut parfois avoir l'esprit fermé et se dire qu'on n’a rien à apprendre des autres. Ne viennent-ils pas ici pour améliorer leur sort? Cette montée de la pensée « ultraconsevatriste » (j'assume ce mot) donne des jugements comme celui-ci, qui font qu'on se replie sur nous même. Un pas de plus et on revient à la race supérieure…



De l’autre côté, une partie de l’extrême gauche veut élever des barrières empêchant les emprunts culturels. Pourtant cela fait aussi partie du dialogue. Naturellement, il faut peut-être le faire avec une certaine sensibilité comme nous l’avons déjà écrit. (2) Pourvu qu'on reconnaisse l'emprunt comme on le fait pour une citation, car ça fait partie du grand livre de la culture et du dialogue mondial. C'est nécessaire à la création d'une historicité le plus juste possible, car on fait tous partie de cette histoire qui s’écrit jour après jour.


Picasso s’est inspiré de l’Afrique et cela parait dans certaines de ses toiles, quand mises à côté d’œuvres africaines. C’est à un dialogue artistique et culturel que l’on a droit dans cette exposition. Des échanges qui racontent diverses interprétations de l'histoire du monde et qui en font la grande histoire.



Parlant de cultures, en autobus, on se ressemble de plus en plus. Toutes couleurs confondues, on est (presque) tous sur notre cellulaire en même temps ! Ici une photo d'une voisine de banc, inconnue, qui était aussi sur son cellulaire pendant que j’écrivais le premier jet de ce texte sur mon téléphone intelligent. Je lui ai donc lu un de mes paragraphes et demandé la permission de prendre une photo de sa main avec son cellulaire, car cela représente nos convergences comme il y en a tant en culture et dans la vie commune si l'on s’y attarde. Probablement bien plus que des différences...


Le cellulaire n’est-il pas l’outil des échanges modernes? Quant à l’art, c’est la plupart du temps la représentation symbolique des échanges qui ont traversé le temps et les continents. D’Afrique aux Amériques : Picasso en face-à-face, d’hier à aujourd’hui ! Moderne et d’actualité.




Notes


1. Photos prises avec un téléphone intelligent Motorola G4 le 2018-08-19 à 14h54 pour Le Taureau et 16h01 pour la main et le cellulaire en autobus (67 Saint-Michel).


2. Handfield, Michel, Mon FIJM 2018 - avec un mot sur les échanges culturels !, Societas Criticus, Vol 20 n° 05. 2018-06-19 @ 2018-08-11. En mode été (préélectoral).


PDF à BAnQ : http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/61248?docref=gm4sjsPTWtvOVzrICOAYyg


Pour différents formats à BAC :

http://epe.lac-bac.gc.ca/100/201/300/societas_criticus/



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Fantasia 2018


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 20 no 06, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Commentaires de Luc Chaput (2018-08-25)


Pour la 22e année, s’est déroulé à Montréal du 12 juillet au 2 aout, le très populaire festival de films de genres Fantasia (1). Différentes circonstances et obligations m’ont empêché de couvrir le festival pendant son déroulement. En voici donc un aperçu général après coup.


Pour les courts métrages des « Fantastiques week-ends du cinéma québécois », projetés devant des salles pleines à la Cinémathèque québécoise, mis à part «Fauve», de Jérémy Comte, lauréat de quelques prix après sa tournée réussie de festivals étrangers, c’est «Milk», de Santiago Menghini, que je n’ai pu voir, qui en est sorti le grand gagnant. Cela confirme son prix du jury au SXSW d’Austin.


La panoplie de films était par ailleurs large. Martin Drainville montre qu’il est un acteur dramatique sobre à côté de ses prestations comiques plus échevelées pour lesquelles on le connait davantage. Le réalisateur Roger Gariépy l’accompagne dans «3 pages» par une mise en scène sobre de ce portrait d’un homme qui veut offrir à ses amis et à lui-même un autre plaisir et une autre image que celle qu’ils ont l’habitude de percevoir de lui. Ce portrait lumineusement crépusculaire avait remporté le prix du public cet hiver à REGARD. Un homme semble invisible aux personnels et aux objets d’un hôpital. Marc-André Coallier aplanit son image dans «Retour de qualité», représentation ironique de notre monde si calibré, œuvré par Daniel Abraham, Pierre-Alexandre Girard.



À l’opposé, Mishka Kornai dans «Filtrate» épiait, dans les couloirs du métro de Montréal, des êtres mécaniques à l’apparence d’extraterrestres, de robots ou de personnes déguisées pour une Halloween intergalactique. Les effets spéciaux de ce court, capté dans un cellulaire, étaient insérés dans l’écrin architectural de ces stations que parcourent tant de voyageurs en les remarquant peu. Les architectes de ces œuvres d’art sont d’ailleurs cités à la fin de ce court et riche parcours de notre souterrain transport en commun (2).



Autres êtres différents, dans le quartier des Grottes à Genève, Juliette Guérin, dans «Le Blues du Punk», accompagne des marginaux vieillissants et modifie la perception de cette cité de Calvin, centre bancaire et de rencontres internationales majeures. La nostalgie étreint ces trois amis qui se demandent encore comment ce quartier a autant changé.



Florence Lafond, dans «Meute», est très bien servie par une interprétation diversifiée d’Amélie Caron, Geneviève Dupont-Morin et Martine Francke dans ce croquis d’une famille fruste où les obligations familiales sont finalement acceptées dans une reconnaissance des différences. Le jury a eu raison de donner un prix à l’univers sonore bigarré concocté par Alexandre Côté et Mathieu Grégoire pour «Luna Negra» de Alvaro Salvagno où un enfant construit un instrument pour communiquer avec un objet céleste, symbole d’un univers qu’il espère meilleur que celui où il vit.



Dans le volet international, deux courts européens sur les relations amoureuses, «Puppet Master» (Nukkemestari) et «Petite Avarie», ressortaient du lot. Une rencontre entre une femme et un marionnettiste a des conséquences inattendues. La jeune femme accepte d’être plus que le modèle, la pâte à modeler même pour cet artiste entreprenant. Les effets spéciaux, le jeu des acteurs, Merja Pöyhönen et Jari Virman, et les marionnettes se marient d’exquise manière vers une destinée duelle plus complexe dans cette nouvelle filmique de la Finlandaise Hanna Bergholm.



Le jury a décerné à juste titre à Manda Touré son prix d’interprétation pour avoir insufflé une énergie volcanique à Laura qui répond vertement à son copain Steph qui est réticent à l’épauler dans l’épreuve qui l’attend. Les Belges Manon Alirol et Léo Hardt ont concocté, avec «Petite Avarie», une comédie à l’humour noir salutaire.



Les documentaires que j’ai pu voir cette année à Fantasia étaient décevants. «People’s Republic of Desire» de Chinois Hao Wu est un voyage dans l’Internet du divertissement de l’Empire du Milieu. Une compagnie, YY (3), est la plateforme la plus importante de ce média engrangeant des revenus nationaux annuels de 16 milliards de dollars US. Des combats de popularité s’y jouent, où des quidams usent de caméras intrusives pour se créer des pléthores d’admirateurs dans des luttes à finir où l’argent dépensé en cadeaux est un critère de réussite. Des sommes folles sont ainsi mises en jeu et des faillites personnelles sont à craindre pendant que l’entreprise accumule les profits de diverses manières. Ce long métrage tient du reportage, en illustrant les faits et en interviewant certains protagonistes, mais laisse les ramifications politicoéconomiques de côté.


Plongée de longue haleine dans la préparation et l’élaboration d’un jeu vidéo, «Playing Hard» de Jean-Simon Chartier ouvre certaines portes de la compagnie Ubisoft (4) pour illustrer comment Jason VandenBerghe, grand concepteur de ces univers Red Steel 2 ou Far Cry 3 voit son idée, qu’il construit depuis plusieurs années, prendre forme. Les embuches, chaussetrappe dans la production de ce jeu de guerre, sont aussi multiples que dans les images virtuelles de ce «For Honor» violemment réaliste mettant en vedette des combattants de plusieurs périodes historiques. Le portrait de l’artiste Jason est un peu étriqué dans cette chronologie épisodique de la gestation et de la mise en œuvre, par de multiples personnes, de ce jeu conçu dans le Mile-End. Ce long métrage intéressera surtout les adeptes de ce type de divertissement comme les making of qui sont les extras de dvds de films cultes ou non.


Le meilleur documentaire sur une véritable histoire d’horreur est sorti en salle en même temps que Fantasia. «Three Identical Strangers» (5) du Britannique Tim Wardle approfondit l’histoire de trois Américains qui, en fin d’adolescence, découvrent qu’ils sont des triplés. L’étonnement et la joie précèdent la crainte et plusieurs autres émotions, car la célébrité puis les difficultés s’enchainent dans un récit où le secret se trouve derrière plusieurs portes. Dans ce temps où la généalogie a de nombreux amateurs, ce long métrage fait également office d’avertissement. Encore une fois Fantasia a montré son importance dans le milieu cinématographique montréalais et dans le monde festivalier international.


Notes


1- https://fantasiafestival.com/fr/a-propos


2- http://www.stm.info/fr/a-propos/decouvrez-la-STM-et-son-histoire/histoire/50-ans-dhistoire-du-metro



3- http://about.yy.com/1503/290081795581.html


4- https://www.ubisoft.com/fr-FR/studio/montreal.aspx


5- https://www.mamamia.com.au/real-story-behind-three-identical-strangers/



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Rouge 4