Societas Criticus, Revue de critique sociale et politique

On n'est pas vache…on est critique !


D.I. revue d’actualité et de culture

Où la culture nous émeut !


Regard sur le Monde d'une perspective montréalaise !

On est sceptique, cynique, ironique et documenté !


Revues en ligne, version archive pour bibliothèques

Vol. 20 07, du 2018-10-26 au 2018-12-02. Spécial 1968.

Depuis 1999!













www.societascriticus.com

Cette revue est éditée à compte d'auteurs.


societascriticus@yahoo.ca

CP 37308

Succ Marquette

Montréal (QC) H2E 3B5


Le Noyau !


Michel Handfield, M.Sc. Sociologie (U de M), cofondateur et éditeur;

Gaétan Chênevert, M.Sc. (U de Sherbrooke), cofondateur et pensif de service;

Luc Chaput, diplômé de l'Institut d'Études Politiques de Paris, recherche et support documentaire.

Sylvie Dupont, lectrice et correctrice d'épreuves.


ISSN : 1701-7696




Soumission de texte: societascriticus@yahoo.ca. Si votre texte est en pièce jointe, le sauvegarder sans les notes automatiques.


Note de la rédaction



Nous avons placé notre correcteur à « graphie rectifiée » de façon à promouvoir la nouvelle orthographe: www.orthographe-recommandee.info/. Il est presque sûr que certaines citations et références sont modifiées en fonction de l’orthographe révisée sans que nous nous en rendions compte vu certains automatismes parfois, comme de corriger tous les mots identiques! Ce n'est pas un sacrilège que de relire les classiques du français en français moderne. On n'y comprendrait parfois peu si on les avait laissés dans la langue du XVIe siècle par exemple. L'important est de ne pas trafiquer les idées ou le sens des citations, ce que n'implique généralement pas la révision ou le rafraichissement orthographique de notre point de vue.


Les paragraphes sont justifiés pour favoriser la compatibilité des différents formats que nous offrons aux bibliothèques (collection.nlc-bnc.ca/100/201/300/societas_criticus; collections.banq.qc.ca/ark:/52327/61248) avec différents appareils. Ceci favorise aussi la consultation du site sur portables.


« Work in progress » et longueur des numéros (2013-06-18)


Comme il y a un délai entre la mise en ligne et la production du pour bibliothèques, il se peut que quelques fautes d’orthographe, de ponctuation ou de graphie aient été corrigées, mais le texte n’est pas changé à quelques virgules près! On a beau lire un texte plus d'une fois, quand on vient de l’écrire on ne voit pas toujours certaines coquilles. On peut cependant les voir en préparant ce n°.


La longueur des varie en fonction des textes que nous voulons regrouper, par exemple pour un festival de films. Si nous visons les 30 pages pour des raisons de lecture, notamment sur téléphone intelligent, certains peuvent en avoir plus ou moins pour des raisons techniques, comme de le terminer avant le début d'un festival ou de regrouper tous les textes sur un même sujet. Renseignements pris, la question de la taille à respecter pour envoyer un aux bibliothèques est beaucoup plus grande qu'avant. Cette limitation ne se pose donc plus pour nous.





Index


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique


L’importance de l’enseignement de la culture encore aujourd’hui (Édito)


Nos Éditos Facebook du 2018-10-19 au 2018-12-01


Refondation du Bloc !

Subvention aux entreprises et réforme du travail

En guise de salut à Bernard Landry

Neutralité religieuse : la «CAQdrature» du cercle !


Nos brèves Facebook en environnement du 2018-10-29 au 2018-11-11


Effet Némésis (sur l’environnement)

Pour réduire le nombre de gros véhicules...

Sur les gilets jaunes

Les rêveurs ne sont pas toujours ceux qu’on pense

C'est vrai que l'auto est une drogue

Embonpoint,surpoids, obésité, et étalement urbain

Autos et environnement vont ensemble à la CAQ

Ça va être dur pour certains, mais faut en arriver là !

Pire que le tabac...


Nos brèves Facebook du 2018-10-26 au 2018-11-27


La droite, elle dit quoi? (pour des coops de travail)

Grave

Je préfère la science aux illuminés…

La liberté de croyances…

Le respect de la personnalité de quartier

On n'est pas des machines froides et mécaniques

Déséquilibre foncier

On achète un statut social


50 ans après le rapport Rioux (1968-2018)/Autrement dit : la culture à l’école sous l’angle des arts et de la littérature - 15 et 16 novembre 2018 à Montréal.


BILAN, très actuel au TNM (Essai) – Pièce publiée en 1968.





D.I., Delinkan Intellectuel, revue d’actualité et de culture


Avis


BILAN, très actuel au TNM (Essai) – Pièce publiée en 1968.


ALIX DUFRESNE + MARC BÉLAND : HIDDEN PARADISE / PERFORMANCE


Le nouvel Antidote 10


Google contre WikiLeaks. La rencontre choc de deux monstres d’Internet. (Livre)


Reçu 2018-07-12 : ALAIN TESTART, L'institution de l'esclavage. Une approche mondiale.



Societas Criticus, revue de critique sociale et politique


Vous trouverez ici des éditos, essais et reportages de la revue Societas Criticus.



L’importance de l’enseignement de la culture encore aujourd’hui


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 20 no 07, Éditos : www.societascriticus.com


Michel Handfield (2018-12-02)


Dans ce numéro, deux textes nous relient à 1968 et à la culture : les 50 ans du « Rapport de la Commission d'enquête sur l'enseignement des arts dans la province de Québec », communément appelé le « Rapport Rioux », et la pièce « Bilan », à l’affiche au TNM, écrite en 1968, et qui nous ramènent à l’origine de la Révolution tranquille, dont le « Rapport Rioux » est justement issue tout comme le « Rapport Parent » avant lui.


Aujourd’hui, parler d’arts et de culture ce n’est pas comme parler d’économie ou de productivité, beaucoup plus à la mode. On veut être efficace !


Pourtant, l’enseignement des arts et de la culture peut préparer à des professions fortes intéressantes et lucratives, comme chirurgien-dentiste par exemple. J’en fus témoin cette semaine, me faisant réparer deux dents. Je ne pouvais qu’observer la dextérité et la maitrise nécessaire à cette profession où l’on te reconstruit une dent et la sculpte littéralement dans ta bouche. Ça prend une dextérité et un sens de l’art plastique qui ne s’apprend pas qu’en théorie, ni seulement en arrivant à l’université. Je crois que des activités précédentes, comme les arts, doivent certainement aider à atteindre ces niveaux de dextérité.


Ça m’a littéralement sauté aux yeux et je voulais le partager : l’enseignement en arts et en culture est une nécessité comme le français ou les mathématiques. C’est dit.




Index



Nos Éditos Facebook du 2018-10-19 au 2018-12-01 /Vol. 20 No. 07 (en version corrigée et, parfois, augmentée) : www.societascriticus.com



Il s’agit de différents commentaires de fond sur des évènements et des nouvelles sur lesquelles je souhaite attirer l’attention pour différentes raisons. Le titre ou le commentaire explique pourquoi.


Refondation du Bloc !


Subvention aux entreprises et réforme du travail


En guise de salut à Bernard Landry


Neutralité religieuse : la «CAQdrature» du cercle !



Refondation du Bloc ! (Michel Handfield, Facebook 2018-12-01/www.societascriticus.com Vol. 20 No. 07)



Suite au « clin d'oeil » de Stéphane Laporte du 1er décembre 2018 dans La Presse, « Amanda Simard pour chef ! » - le PQ »(1), cette réflexion de ma part :



Le Bloc Québécois se cherche un chef. Et, si Amanda devenait la cheffe du Bloc? Juste à éliminer le mot « québécois » pour qu'il devienne le Bloc des Canadiens français et des minorités francophones en Amérique aussi. :)


Note


1. http://plus.lapresse.ca/screens/0185ff71-bcb8-465e-b65e-730e139b3c50__7C___0.html




Menus éditos Facebook 20-07




Subvention aux entreprises et réforme du travail (Michel Handfield, Facebook, 2018-11-16/www.societascriticus.com Vol. 20 No. 07)



C'est l'occasion d'une réforme du Code du travail pour diminuer les grèves et les irritants : les augmentations de salaire des employés de l'État et des entreprises soutenues par l'État devraient être les mêmes que celle des dirigeants ! Si les dirigeants se donnent un bonus de 10%, le même bonus doit être automatiquement accordé aux employés. S'ils n'en ont pas les moyens, ils n'ont pas davantage les moyens de se l'accorder entre eux. Peut-être feraient-ils mieux d'investir leurs surplus en Recherche et Développement et en formation des employés, une façon d'investir dans le futur des institutions publiques et de nos entreprises privées que l’on soutient avec nos taxes et nos impôts.



C’était mon mot suite au texte de JEAN-FRANÇOIS CODÈRE, Québec prêt à appuyer Bombardier, La Presse, 16 novembre 2018 :

https://www.lapresse.ca/affaires/economie/201811/16/01-5204500-quebec-pret-a-appuyer-bombardier.php



Menus éditos Facebook 20-07



En guise de salut à Bernard Landry (Michel Handfield, Facebook 2018-11-07/www.societascriticus.com Vol. 20 No. 07)



Intéressant comme texte et d'appoint au lendemain des élections de mi-mandat aux États-Unis, où l'on préfère la grossièreté à l'élitisme et l'intellectualisme trop demandant. Tout le contraire de Monsieur Landry.



C’était mon mot au sujet du texte de Richard Martineau, Le dernier chevalier, journaldemontreal.com, 7 novembre 2018 :

https://www.journaldemontreal.com/2018/11/07/le-dernier-chevalier



Menus éditos Facebook 20-07



Neutralité religieuse : la « CAQdrature » du cercle ! (Michel Handfield, Facebook, 2018-10-19/www.societascriticus.com Vol. 20 No. 07)



Le problème, c'est que la CAQ veut des citoyens neutres dans un État religieux, le crucifix à l'Assemblée nationale signant l'alliance entre Duplessis et le clergé catholique en 1936. (1) Avant, quand il y avait de vrais libéraux, on respectait la séparation des pouvoirs. Ce qui est à l'État est à l'État et ce qui est au divin est à l'église. Même Jésus disait que son royaume n'était pas de ce monde, forme de consécration de la séparation des pouvoirs. Alors, État laïque, commencez par sortir les symboles religieux des institutions étatiques; d’abord le crucifix de l'Assemblée nationale.



C’était mon mot au sujet du texte de ANNE IAVARONE-TURCOTTE,

AVOCATE ET CANDIDATE AU DOCTORAT EN DROIT À L’UNIVERSITÉ MCGILL, LAÏCITÉ : CHOISIR LES SYMBOLES OU L’ÊTRE HUMAIN?, La presse +, Édition du 19 octobre 2018, section DÉBATS, écran 5 :

http://plus.lapresse.ca/screens/893a8aab-2df0-4a02-8c93-54ba5484893a__7C___0.html



Note



1. À ce sujet, lire Jacques Rouillard - Professeur au département d'histoire de l'Université de Montréal, Le crucifix de l'Assemblée nationale, Le Devoir, 27 janvier 2007 : https://www.ledevoir.com/non-classe/128878/le-crucifix-de-l-assemblee-nationale




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Nos brèves Facebook en environnement du 2018-10-29 au 2018-11-11/Vol. 20 No. 07 (en version corrigée et, parfois, augmentée) : www.societascriticus.com


Il s’agit de différents commentaires de fond sur des évènements et des nouvelles sur lesquelles je souhaite attirer l’attention pour différentes raisons. Le titre ou le commentaire explique pourquoi.


Effet Némésis (sur l’environnement)

Pour réduire le nombre de gros véhicules...

Sur les gilets jaunes

Les rêveurs ne sont pas toujours ceux qu’on pense

C'est vrai que l'auto est une drogue

Embonpoint,surpoids, obésité, et étalement urbain

Autos et environnement vont ensemble à la CAQ

Ça va être dur pour certains, mais faut en arriver là !

Pire que le tabac...



Effet Némésis (sur l’environnement) (Michel Handfield, Facebook 2018-11-11/www.societascriticus.com Vol. 20 No. 07)



Si on peut prendre position pour une cause, l'environnement ici non nommé, on peut quand même rester rationnel. Je dis toujours qu'il faut se demander si on peut faire ce trajet autrement qu'en auto (comme à pied pour aller chercher une pinte de lait à quelques rues) avant de la prendre. Et, les « pro-autos » de mes amis me disent que je suis contre l'auto. Remplacer le pétrole par de l'éthanol poserait des problèmes aussi. Mais, réduire l'usage du pétrole serait certainement un plus. En fait, toute chose poussée à l'extrême à l'effet contraire à celui recherché. C'est l’effet Némésis (Voir ILLICH, Ivan, 1975, Némésis médicale, Paris: Seuil, coll. Point).



C'était mon mot au sujet du texte de Richard Martineau, Les « causeurs », journaldemontreal.com, 11 novembre 2018 :

https://www.journaldemontreal.com/2018/11/11/les-causeurs



Plus un partage sur Facebook (2018-11-16) d’un statut de : Greenpeace Québec :


En l'espace de 15 ans, la consommation occidentale de vêtements a doublé, alors que nous les conservons deux fois moins longtemps. C'est ce qu'on appelle la #ModeJetable ou #FastFashion.


Et ce n’est vraiment pas bon pour les océans. Découvrez pourquoi :


Ophélie Bontemps, Acheter autant de vêtements pollue plus que le trafic aérien et maritime mondial réunis, notre-planete.info, mis à jour le 19 novembre 2018 :

https://www.notre-planete.info/actualites/10-achat-vetements-mode-pollution



Menu Brèves environnement 20-07



Pour réduire le nombre de gros véhicules... (Michel Handfield, Facebook, 2018-11-28/www.societascriticus.com Vol. 20 No. 07)



Comme nos taxes paient pour l'entretien des rues à la largeur de notre terrain en façade, le nombre de véhicules que l’on a droit de mettre sur rue ne devrait pas excéder la largeur sur rue de notre terrain. Alors, 3 gros VUS (1), si ça n'entre pas sur la longueur de rue pour laquelle vous payez, vous avez une vignette gratuite de stationnement uniquement pour ce qui entre dans cette longueur. Les autres véhicules doivent être stationnés ailleurs que sur rue ou avoir une vignette à 10$ le cm de longueur du véhicule par exemple. Vous verriez quelques personnes changer leur VUS pour des voitures plus petites. Même que les hybrides deviendraient rentables sans subvention.



Je sais, j'exagère peut-être un peu avec mon prix de 10$/cm de longueur, mais il faut parfois être excessif pour faire réfléchir. Les scientifiques disent que l’on a 2 ans pour changer les choses d’une part et les citoyens disent qu’on n'est pas capable de l’autre. Alors, ou l'on fonce vers le suicide collectif ou l'on provoque la prise de conscience ! C'est là que le cynisme au sens ancien du terme prend tout son sens.




C'était mon mot au sujet du texte d'André Normandin, L'administration Plante défend la nouvelle taxe au transport en commun, lapresse.ca, 28 novembre 2018 :

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/201811/28/01-5205913-ladministration-plante-defend-la-nouvelle-taxe-au-transport-en-commun.php


Note


1. Certains, par contre, sont maintenant de la grosseur d'une voiture, parfois hybride ou électrique, juste un plus haut qu’une voiture et à arrière ouvrant par exemple. Des multi segments que l'on dit aussi à leur sujet.



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Sur les gilets jaunes (Michel Handfield, Facebook, www.societascriticus.com Vol. 20 No. 07)


2018-11-02 : Et si le gouvernement changeait de discours: on élimine la taxe environnementale, mais on élimine aussi l'aide en cas de catastrophe environnementale puisque la rue se dit solidaire et sait quoi faire ! Et, si vous avez besoin d'aide économique, vous irez voir vos partenaires des industries du pétrole et de l'automobile puisque vous êtes solidaires. :)


Le problème c'est que les gens ne voient pas le lien, là ils le verraient. Par contre, les gouvernements ont fait beaucoup de désinvestissement dans le secteur public tout en subventionnant les entreprises, ce qui a terni leur image. Ils ont une pente à remonter aussi. Le populisme peut facilement jouer là-dessus pour bloquer les réformes. Ce n'est pas pour rien que la droite économique est derrière ces mouvements. :)


2018-10-24 : Pourquoi ne manifestent-ils des pas contre l'obsolescence programmée des produits, le marketing de la surconsommation et le surintérêt des cartes de crédit? Les premiers problèmes viennent de là.



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Les rêveurs ne sont pas toujours ceux qu’on pense (Michel Handfield, Facebook, 2018-11-23/www.societascriticus.com Vol. 20 No. 07)


Il va falloir que ceux qui traitent les environnementalistes de rêveurs comprennent enfin que les rêveurs sont plutôt ceux qui défendent le statuquo du tout à l'auto. Si c'était naturel davoir une automobile, on naitrait avec des roues à la place des jambes et un moteur à la place du cerveau !



C’était mon mot au sujet du texte de KERRY SHERIDAN, Agence France-Presse/Tampa, Changements climatiques: l'économie est menacée, dit un rapport américain, lapresse.ca, 23 novembre 2018 :

https://www.lapresse.ca/affaires/economie/201811/23/01-5205409-changements-climatiques-leconomie-est-menacee-dit-un-rapport-americain.php



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C'est vrai que l'auto est une drogue (Michel Handfield, Facebook, 2018-11-17/www.societascriticus.com Vol. 20 No. 07)



J'écris où je dis parfois qu'avant de prendre la voiture, on peut se demander si notre parcours peut se faire à pied, en vélo, ou en transport en commun et je me fais dire que je suis un radical contre l'auto. Et, là, dans les nouvelles, des écologistes menacés de peine de mort en Iran. (1) Qui sont les radiaux?



Alors, oui, l'attachement à l'auto, à davantage d'autoroutes et de ponts c'est soit une drogue, soit une idéologie. Peut-être même un peu des deux. :)



C’était mon mot au sujet du texte de Richard Martineau, Le nouveau Parti rhinocéros, journaldemontreal.com, 17 novembre2018 :

https://www.journaldemontreal.com/2018/11/17/le-nouveau-parti-rhinoceros



Note


1. ISABELLE GRIGNON-FRANCKE, Iran: une ex-étudiante de McGill fait face à la peine de mort, La Presse :

https://www.lapresse.ca/international/moyen-orient/201811/16/01-5204582-iran-une-ex-etudiante-de-mcgill-fait-face-a-la-peine-de-mort.php



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Embonpoint, surpoids, obésité, et étalement urbain (Michel Handfield, Facebook, 2018-11-14 et 15/www.societascriticus.com Vol. 20 No. 07)


Pas seulement une question de bouffe, mais aussi de l'étalement urbain et de la prédominance de l'auto. Alors, vaut mieux se fier à la science qu'au politiquement correct, car la science, si elle fait erreur, se rétractera plus tard. Les idéologues ne se rétractent jamais.


C’était mon commentaire concernant cette nouvelle :


Isabelle Paré, Évolution de taille au Québec, ledevoir.com, 14 novembre 2018 :

https://www.ledevoir.com/societe/sante/541300/sante-evolution-de-taille-au-quebec


Richard Martineau, Je garde ma bedaine ou pas?, journaldemontreal.com, 15 novembre 2018 :

https://www.journaldemontreal.com/2018/11/15/je-garde-ma-bedaine-ou-pas


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Autos et environnement vont ensemble à la CAQ (Michel Handfield, Facebook, 2018-11-09/www.societascriticus.com Vol. 20 No. 07)


Quand on vote pour un parti qui parle davantage d'autos et du pétrole que d'environnement, de transport en commun et de changements climatiques, il ne faut pas être surpris.



Une terre agricole, ce n'est alors qu'un terrain pour du développement en devenir. Un bungalow ou un centre d'achat avec stationnement par exemple.



On fera venir notre maïs du Mexique, ça permettra de vendre du pétrole de schiste de l'ile d'Anticosti ou de l'ile d'Orléans si on en trouve.


Voilà pour quoi a voté le Québec. Triste pour l'environnement. Moi et Montréal on n'a pas voté pour ça, mais pour une ligne rose. La société distincte c'est nous quand on voit la montée de la droite en Amérique.



C’était mon mot suite à la lecture d’Isabelle Porter et Dave Noël, L’île d’Orléans s’inquiète des projets routiers de la CAQ, ledevoir.com, 9 novembre 2018 :

https://www.ledevoir.com/politique/quebec/540917/le-3e-lien-et-l-ile-d-orleans



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Ça va être dur pour certains, mais faut en arriver là ! (Michel Handfield, Facebook, 2018-11-06/www.societascriticus.com Vol. 20 No. 07)



«Tous les constructeurs automobiles se remettent en question, et la plupart ont compris que la vente de véhicules aux particuliers tire à sa fin.» - Samuel Vermette, cofondateur et président de Transit.



J'attire donc l'attention sur ce texte de JEAN-FRANÇOIS CODÈRE, Des géants de l'auto s'associent à Transit, lapresse.ca, 6 novembre 2018:

https://www.lapresse.ca/techno/applications/201811/06/01-5203151-des-geants-de-lauto-sassocient-a-transit.php



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Pire que le tabac... (Michel Handfield, Facebook, 2018-10-29/www.societascriticus.com Vol. 20 No. 07)



« Poisonous air is having a devastating impact on billions of children around the world, damaging their intelligence and leading to hundreds of thousands of deaths, according to a report from the World Health Organization. »



Ne pourrait-on pas porter des accusations de crime contre l'humanité ou de terrorisme économique?



C’était mon mot au sujet du texte de Matthew Taylor, 90% of world's children are breathing toxic air, WHO study finds, theguardian.com, Oct. 29Th, 2018 :

https://www.theguardian.com/environment/2018/oct/29/air-pollution-worlds-children-breathing-toxic-air-who-study-finds



Aussi:



Tedros Adhanom Ghebreyesus, director general of the World Health Organization, Air pollution is the new tobacco. Time to tackle this epidemic, theguardian.com,

Sat 27 Oct 2018 :

https://www.theguardian.com/commentisfree/2018/oct/27/air-pollution-is-the-new-tobacco-time-to-tackle-this-epidemic




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Index



Nos brèves Facebook du 2018-10-26 au 2018-11-27/Vol. 20 No. 07 (en version corrigée et, parfois, augmentée) : www.societascriticus.com



Il s’agit de différents commentaires sur des évènements et des nouvelles sur lesquelles je souhaite attirer l’attention pour différentes raisons. Le titre ou le commentaire explique pourquoi.




La droite, elle dit quoi? (pour des coops de travail)

Grave

Je préfère la science aux illuminés…

La liberté de croyances…

Le respect de la personnalité de quartier

On n'est pas des machines froides et mécaniques

Déséquilibre foncier

On achète un statut social



La droite, elle dit quoi? (Michel Handfield, Facebook, 2018-11-28/www.societascriticus.com Vol. 20 No. 07)



La droite qui disait que ça coute moins cher avec le privé que des « fonctionnaires syndiqués gras dur » elle dit quoi? À quand le mode en copropriété État-coopératives de travailleurs? Vous en voulez de nouvelles idées au gouvernement? Je suis sociologue et je peux vous aider peut-être.



C’était mon mot au sujet du texte d’ Éric Yvan Lemay, Les rénovations des méga-hôpitaux en PPP vous coûteront une fortune jusqu’en 2047, journaldemontreal.com, 28 novembre 2018 :

https://www.journaldemontreal.com/2018/11/28/ils-depensent-votre-argent-en-secret



Menus brèves 20-07



Grave (Michel Handfield, Facebook, 2018-11-27/www.societascriticus.com Vol. 20 No. 07)


On donne des droits et libertés, d'accord, mais ajoutons le mot responsabilités à nos Chartes pour en faire des Chartes des droits, libertés et responsabilités. Le parent qui demande que son enfant soit inclus avec les autres malgré ses difficultés aura des responsabilités de suivi et de support par exemple, car on ne peut accepter qu'un ou deux enfants terrorisent les autres dans une classe, qu'elle soit spéciale ou normale. L'État a la responsabilité de faire les investissements nécessaires et de se recentrer sur le service public. C'est bien, aussi, d’aider la grande entreprise, mais faut-il y mettre des balises pour éviter les fermetures après qu'elles aient pris l'argent.


C’était mon mot au sujet des textes de Denise Bombardier, Les batteurs de profs,

journaldemontreal.com, 27 novembre 2018 :

https://www.journaldemontreal.com/2018/11/27/les-batteurs-de-profs


Richard Martineau, J’ai mal à mon fleuron, journaldemontreal.com, 27 novembre 2018: https://www.journaldemontreal.com/2018/11/27/jai-mal-a-mon-fleuron



Menus brèves 20-07



Je préfère la science aux illuminés… (Michel Handfield, Facebook, 2018-11-26/www.societascriticus.com Vol. 20 No. 07)


Qu'ils soient politiques, mystiques ou religieux !


C’était mon mot au sujet de LEO MOUREN, Agence France-Presse/Washington, Trump «ne croit pas» à un rapport américain sur le changement climatique, lapresse.ca, 26 novembre 2018 :

https://www.lapresse.ca/environnement/dossiers/changements-climatiques/201811/26/01-5205657-trump-ne-croit-pas-a-un-rapport-americain-sur-le-changement-climatique.php



Menus brèves 20-07



La liberté de croyances… (Michel Handfield, Facebook, 2018-11-20/www.societascriticus.com Vol. 20 No. 07)


Le système juridique en fait un droit au lieu de dire que ce n'est qu'une croyance et que ce n'est pas parce qu'on y croit que c'est vrai. Je paraphrase ici Nietzsche de mémoire. (1) Même l'école doit se plier aux croyances parfois aux dépens d'instruire !


C’était mon mot au sujet du texte de Vincent Larin, «Citoyens souverains»: une mouvance qui cause des maux de tête, journaldemontreal.com, 20 novembre 2018 :

https://www.journaldemontreal.com/2018/11/20/une-mouvance-qui-cause-des-maux-de-tete


Note


1. La citation exacte :


« … la croyance forte ne prouve que sa force, non la vérité de ce que l'on croit. » (Vu dans le métro de Montréal, 8 février 2010, metrocogito.com.) Je l'ai retrouvée dans Nietzsche, F., 1995, Humain, trop humain, Paris : Le livre de poche, Classiques de la philosophie, 15e pensée du premier chapitre, Des choses premières et dernières, p. 45.



Menus brèves 20-07



Le respect de la personnalité de quartier (Michel Handfield, Facebook, 2018-11-09/www.societascriticus.com Vol. 20 No. 07)


Je viens d'apprendre que la ville veut donner la gestion de notre éco-quartier (Saint-Michel) à un organisme non seulement hors de notre quartier, mais hors de notre arrondissement. Alors, si c'est ça le respect de la personnalité des quartiers, qu'on fasse la même chose avec le respect de Montréal : Que la CAQ change la loi sur les municipalités pour qu'on ait le droit de voter et d'avoir Régis Labaume comme maire de Québec et du Montréal fusionné! Comme ça on aura un TGV Montreal-Québec en plus d'une ligne rose !



Menus brèves 20-07


On n'est pas des machines froides et mécaniques (Michel Handfield, Facebook, 2018-11-09/www.societascriticus.com Vol. 20 No. 07)


Le tout à la gestion en oubliant les sciences humaines, dites les sciences molles, ça ne peut que faire dur !


C’était mon commentaire suite au texte de Pierre Henrichon, Traducteur et membre du conseil d’administration d’Écosociété, La misère des «meilleures pratiques» en gestion, ledevoir.com, 8 novembre 2018 :

https://www.ledevoir.com/opinion/libre-opinion/540871/la-misere-des-meilleures-pratiques-en-gestion



Menus brèves 20-07



Déséquilibre foncier (Michel Handfield, Facebook, 2018-10-26/www.societascriticus.com Vol. 20 No. 07)


Triste a dire, mais l'évaluation des maisons pour les rénovations, taxes et assurances suit le prix du marché, mais la régie évalue souvent à 1% ou moins les hausses de loyers. Les locataires le savent. Il se creuse donc un écart, même pour les propriétés publiques, entre les couts et les entrées. Ce qu'il faut, ce n'est pas de demander aux propriétaires d'offrir des mesures sociales, mais à l'État d'assurer la justice et le rééquilibrage social par la redistribution. À la place, l'État a coupé l'impôt progressif, qui sert justement à cela, et a accru les tarifs qui s'appliquent à tous sans égards aux revenus. L’État contribue à la paupérisation de sa population.


C’était mon mot au sujet du texte de Pierre-André Normandin, Valérie Plante dénonce le «gaspillage» de logements sociaux, lapresse.ca, 26 octobre 2018 :

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/201810/26/01-5201761-valerie-plante-denonce-le-gaspillage-de-logements-sociaux.php



Menus brèves 20-07



On achète un statut social (Michel Handfield, Facebook, 2018-10-26/www.societascriticus.com Vol. 20 No. 07)



On achète un jeans ou un statut social... Alors on paie en conséquence ! C'est pareil dans l'industrie de la montre, du stylo ou du portable par exemple.



C’était mon mot au sujet de ce dossier mode :



LE JUSTE PRIX DU JEAN


Il en existe de tous les styles, de toutes les couleurs et… de tous les prix. Pourquoi ? Un dossier pour comprendre, cesser de se faire avoir et, surtout, acheter intelligent, signé Silvia Galipeau.



LA PRESSE+, Édition du 26 octobre 2018, section PAUSE CHIC !, écran 2 :

http://plus.lapresse.ca/screens/990715e9-70bf-4f2e-9469-f849f3ded336__7C___0.html



Menus brèves 20-07



Index




50 ans après le rapport Rioux (1968-2018)


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 20 no 07, Le Journal : www.societascriticus.com



Autrement dit : la culture à l’école sous l’angle des arts et de la littérature - 15 et 16 novembre 2018 à Montréal.


https://rapport-rioux.uqam.ca/art-et-litterature/



Commentaires de Michel_Handfield (2018-11-29)



Avant tout, je dois dire notre correcteur est paramétré à « graphie rectifiée » de façon à promouvoir la nouvelle orthographe : www.orthographe-recommandee.info. Il est rare que je le spécifie pour un texte en particulier, mais vu que ce texte peut être lu par des professeurs qui l’ont trouvé en googlant, cela m’apparaissait nécessaire de le dire préalablement à leur lecture.


Durand ce congrès, j’ai noté plusieurs réflexions sur mon programme que j’avais entré électroniquement dans mon téléphone cellulaire. C’est ce que je vous livre ici, mais corrigé et augmenté de quelques réflexions après coup. Pour conserver ce style d’un « journal d’activités », pas de notes, pas de références et pas d’hyperliens à la fin. Tout est volontairement intégré dans le texte (au pire, à la fin d’une section) à commencer par cet hyperlien, car le concept de « triangle pédagogique » est revenu quelquefois dans les discussions :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Triangle_pédagogique.

Présentation


Les 15 et 16 novembre 2018, j’ai assisté au congrès « Autrement dit : la culture à l’école sous l’angle des arts et de la littérature » 50 ans après le « Rapport de la Commission d'enquête sur l'enseignement des arts dans la province de Québec », communément appelé le « Rapport Rioux » du nom de son président, Marcel Rioux, que j’ai eu comme professeur en sociologie pour les deux cours suivant :


- « Introduction à la sociologie du Québec » (Automne 1979);

- « Culture, connaissance et idéologie » (Hiver 1981).



Outre Marcel Rioux, Guy Rocher, aussi sociologue de l’U. de M., a joué un rôle majeur dans la Commission Parent: https://fr.wikipedia.org/wiki/Guy_Rocher; https://www.actualites.uqam.ca/2013/le-rapport-parent-un-document-fondateur;

www.banq.qc.ca/documents/a_propos_banq/nos_publications/a_rayons_ouverts/ARO_94.pdf.


Antoine Baby, à la fois sociologue et professeur en éducation, est aussi à fréquenter. Dans un livre d’entretiens avec Denis Simard (2017, « Le goût d'apprendre. Une valeur à partager », « PUL, Collection Éducation et culture », 172 pages), il nous dit qu’« il faut d’abord revenir aux bases et donner le goût d’apprendre. » Riche en enseignements ce livre dont nous avons déjà parlé dans Societas Criticus Vol. 19 No. 08. Voir « Du Japon, de l’éducation (même ici au Québec !) et de la violence au féminin ! », à BAnQ :

http://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/bs3081199;

À Bibliothèque et Archives Canada :

http://epe.lac-bac.gc.ca/100/201/300/societas_criticus/.


Les sociologues ont toujours porté un regard critique et eu un mot à dire sur l’éducation, car elle est au cœur de la société, que ce soit dans la transmission de ses valeurs ou la transformation de celle-ci. Positivement ou négativement, car il peut y avoir des reculs aussi, ne soyons pas dupes, l’école étant un milieu de passage et de transmission idéologique, ne serait-ce que de l’Histoire nationale et de ses réinterprétations.


Mais, aujourd'hui, les sociologues sont parfois mis de côté en ce qui concerne l’éducation. Pas vraiment surpris en même temps, car les sociologues ne sont pas dans les catégories d'emplois des commissions scolaires. J’y reviendrai un peu plus loin d’ailleurs. Bref, je m'étais inscrit à ce congrès, y ayant vu un lien avec la sociologie de Marcel Rioux, et j'ai eu l'impression d'être le seul sociologue présent. Par contre, j’ai bien aimé ce congrès et je m’y suis senti à ma place surtout la deuxième journée.


Pour des informations sur le rapport Rioux :


- https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/rapport-de-la-commission-denquete-sur-lenseignement-des-arts-dans-la-province-de-quebec


- http://classiques.uqac.ca/contemporains/rioux_marcel/rapport_rioux_societe_culture/rapport_rioux.html




Programme avec mes commentaires


Jeudi 15 novembre 2018 / Salon urbain (Place des Arts)


9:00 à 10:15 : Mots et conférence d’ouverture


Notes et réflexions personnelles


- Rapport Rioux : renforcer le couple culture et éducation.


- Les apprenants. Je trouve ce terme drôle. Je préfère élèves et étudiants. D’ailleurs, le « Larousse illustré pour Windows 8 » nous dit :


- Apprenant, apprenante : Personne qui suit un enseignement quelconque.


- Élève : Celui, celle qui reçoit un enseignement dans un établissement scolaire; collégien, lycéen.

- Étudiant, étudiante : Personne qui fait des études supérieures dans une université ou un établissement d'enseignement supérieur, une grande école : Étudiant en droit.


Définitivement, le terme apprenant fait « quelconque » ! Je suis tout à fait d’accord avec le Larousse.


10:15 à 10:45 : Table ronde


Les enjeux et défis de la culture en milieu scolaire pour développer des apprentissages


Animation : Myriam Lemonchois, Université de Montréal


Intervenants : Christine Touzin (Conseillère pédagogique à la Commission scolaire Marguerite-Bourgeois (CSMB) : http://csmb.qc.ca/), Maxime Trudeau et France Théorêt, enseignants de la CSMB aussi.


Notes et réflexions personnelles


D’abord, il y a eu un documentaire de fait sur le projet de Maxime Trudeau et de France Théorêt : « Les passeurs ». Il sera présenté demain : le vendredi 16 novembre. Alors, un mot sur ce documentaire que j’ai vu le vendredi :



Ce projet de Maxime Trudeau et de France Théorêt est basé sur la nouvelle mouture de « Les pays d’en haut » diffusée à « Ici-Radio-Canada télé » (http://ici.radio-canada.ca/lespaysdenhaut/) : l’histoire leur parle, même si c’est dans un milieu multiculturel. Comme ils le disent : des Séraphins, des Donalda, des Alexis, il y en a partout. Ils sont universels.


Fort intéressant, car Saint-Laurent, ça ressemble à Saint-Michel et à Parc-Extension, deux quartiers que je connais puisque je suis de Saint-Michel, dans l’arrondissement de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension.


Dans « Les passeurs », on voit bien les convergences entre nous, car, mis à part le pays d'origine, les caractères humains (je pense à « Les Caractères » de La Bruyère quand j’écris cela : https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Caractères) se ressemblent et peuvent être classés en quelques grands groupes. Comme je ne suis pas psychologue, je ne m’avance pas davantage sur ce terrain.



Ensuite, de la discussion j’ai noté ceci :



- Il faut apporter la culture dans l'interaction avec les apprenants. Il faudrait vérifier ce mot dans le dictionnaire (ce fut fait plus haut), car il me frise l'oreille à chaque fois;



- Ça permet de voir ce que les gens ont en commun à travers des référents culturels;



- L'étincelle dans le regard des élèves peut motiver les professeurs. C’est la même chose que je vois quand je monte une bibliothèque dans une école primaire. Comme j’ai plus d’études (B.Sc., M.Sc. Sociologie) que nécessaires comme magasinier, j’y trouve les sentiments d’estime et d’accomplissement de soi (la pyramide de Maslow: https://fr.wikipedia.org/wiki/Pyramide_des_besoins), car les enfants montrent leurs joies de voir la bibliothèque sortir du chaos des boites empilées dans un local.



- La CSMB me semble innovante. Par exemple, ils ont une conseillère pédagogique dédiée à la culture et non seulement aux arts. Ils ont aussi un programme pour la douance.



- « L'école c'est une boite de production culturelle. » (Maxime Trudeau) Ma réflexion là-dessus :


L’école transmet des savoirs et les élèves produisent du sens pour eux et, parfois, leur milieu. Notamment, pour aider à l'intégration de leurs familles, ce qui se fait souvent plus facilement au retour des jeunes de l'école, car ils apportent avec eux un brin des savoirs, de la culture et des valeurs d’ici à leurs parents et aux plus jeunes qui ne sont pas encore à l’école.


- Les premiers pas d’intégration culturelle passent aussi par la télé, plus quotidienne et facilement disponible, je crois. En ce sens, le projet de Maxime Trudeau et de France Théorêt, basé sur « Les pays d’en haut », est intégrateur non seulement pour les élèves qui doivent l’écouter à la maison, mais probablement pour leurs familles aussi, car la télé a un pouvoir attractif.


- Comme on était dans un congrès sur les 50 ans du rapport Rioux, j’ai dit au micro que « De mémoire, Marcel Rioux disait « ouvrir des possibles » dans ses cours. »


- J’ai remarqué que les professeurs parlent d'élèves alors que les fonctionnaires et professionnels parlent plus souvent d'apprenants. Fascinant.


11:00 à 11:20 : Conférence


Le Programme éducatif de la Place des Arts : vivre le processus créatif avec des artistes professionnels


Clothilde Cardinal, directrice de la programmation, Place des Arts


Voir https://placedesarts.com/fr/education-et-animation/education


Notes et réflexions personnelles


Il est important d'ouvrir la porte sur l'imaginaire dit-on dans ce congrès. Ça contraste avec les « Tu es dans la lune » qu’on servait à ceux qui partaient dans leur imaginaire dans les années 1960-1970 que j’ai connu à l’école. Maintenant, on suit des influenceurs sur les réseaux sociaux plutôt que de créer des tendances/modes locales comme autrefois. On impose même l’uniforme pour contrer ces phénomènes dans les écoles. Alors, il faut recréer de l’imaginaire ! Thèse-Antithèse-Synthèse disait Marx de ces phénomènes d’aller-retour.




11:20 à 11:45 : Table ronde


Actions en faveur de la culture à l’école


Animation : Mathieu Thuot-Dubé (BAnQ)


Intervenants : Geneviève Côté et Vicky Parent, Équipe Culture éducation; Sylvie Beaupré et Élizabeth Cervant, Une école montréalaise pour tous


Une précision fut apportée concernant pourquoi on parle tant de Montréal : 56% des élèves défavorisés sont a Montréal.


Notes et réflexions personnelles


La culture c’est comme la Grande Bibliothèque. Il y a tant à prendre, mais on ne peut tout intégrer. On doit apprendre (donc, enseigner) les cadres et les routes de la culture, avoir des exemples, pour s’y insérer et choisir. Mais, nos choix ne sont pas une critique de ceux des autres ni de ce qu’on ne prend pas. Ils peuvent même ouvrir des dialogues. J'aime que quelqu'un me parle du roman qu'il lit et que je ne lirai probablement pas puisque je suis davantage un lecteur d'essais. Mais, j’apprends par cet échange.


De la période des questions, j’ai retenu ceci :


Difficulté d’un enseignant en art de proposer un projet. Il se sent seul contre l'école entière, car l'école aime généralement mieux une sortie de fin d'année pour tous, comme à « La ronde » ou au « Zoo de Granby », que quelque chose de plus « pointus » et restrictif si je peux dire.


Difficulté, aussi, pour les régions, où il y a moins d'organismes culturels qu'à Montréal. Parfois, c’est aussi qu'on les connait moins, car ils sont peu publicisés. Mais, ce peut aussi être le cas de certains organismes qui sont moins « mainstream », même à Montréal.


Dans la présentation j’ai noté le « Lincoln center de NY », mais je crois qu’il m’en manque un bout. J’aurai la réponse le vendredi.



11h:45 à 12:00 : Échange avec les participants




L’après-midi a lieu à la grande bibliothèque


Le programme éducatif de BAnQ


Claire Séguin, directrice de la Collection nationale et des collections patrimoniales, Mathieu Thuot-Dubé, chef de la programmation et de l’éducation et Julie Trépanier, chef de l’Espace Jeunes


13h45 à 15h45 Ateliers avec les artistes


Expérience culturelle en arts et en littérature


Atelier poésie de l’écriture à la scène : Queen Ka (M.455)


Des mots de tête : Dramatik (M.460)


Atelier de danse : PPS Danse (M.450)


Atelier musique : Sacré tympan (R.515)


Atelier culturel : BAnQ : 1èrepartie : l’exposition A à Z : 26 clins d’œil sur ta ville (M130) par Julie Maes ; 2epartie : une animation littéraire autour des contes par Jennifer Ricard (Théâtre Inimagimô)


15h45-16h échanges en atelier entre les participants


16h à 16h45 Concert (auditorium)


La flûtiste Nadia Labrie présente Flûte passion : Mozart et ses femmes


16h45 Cocktail


Notes et réflexions personnelles


Après diner, j'ai viré de bord. J'écris sur la culture, puis ce n’est pas reconnu pour l'emploi d'une part et je n'ai pas le droit d'enseigner dans une école d'autre part, alors, ça me donne quoi? Je pense à ce mot reçu des R.H. de la C.S.D.M. le 9 novembre dernier : « il n’y a pas de poste de sociologue à la Commission ». Je préfère donc aller au gym. Demain sera peut-être mieux. Ce fut effectivement le cas.




Vendredi 16 novembre 2018


Grande bibliothèque/auditorium


9:00 à 9:35 : Retour sur les expériences en ateliers par les participants


Notes et réflexions personnelles


Je voyais tout le débat entre donner des outils et des clés d'entrées par l'éducation versus laisser découvrir les élèves par eux-mêmes; avec le temps ou par un apprentissage plus dirigé?


9:35 à 9:55 : La Conférence qui devait avoir lieu fut remplacée par une prise de parole.


La question : Comment peut-on intégrer la culture en éducation?


Notes et réflexions personnelles


La culture c'est comme la Grande bibliothèque. On ne peut tout intégrer. On a des gouts et des gouts qui changent dans le temps. Alors, il faut donner des outils pour rendre possibles des choix chez le citoyen en devenir que les professeurs ont entre les mains. À défaut de musées, il y a, par exemple, des livres d'arts, mais aussi des sites de Musées, des baladodiffusions... Faire faire un oral en français à partir d'une reproduction d'un tableau par exemple. Malheureusement, je n’ai pas pu le dire. Je me reprendrai en après-midi.


Je trouve aussi que l'art est réduit aux arts plastiques parfois.



9:55 à 10:15 : Conférence


La musique aux enfants. Un projet de collaboration OSM/U. de M.


Nathalie Fernando, Louise Poirier, Pascale Lefrançois, Serge J. Larrivée, Marie-Noëlle Simard, Université de Montréal


Intéressant, mais je n’ai pas rien noté. Leur site internet :


http://www.lamusiqueauxenfants.org/




10:40 à11:00 : Conférence


Le point de vue des élèves sur les activités culturelles organisées en lien avec les cours de français


Olivier Dezutter, Université de Sherbrooke, Mélissa Dumouchel, Marie-Christine Beaudry, UQAM, Myriam Lemonchois, Université de Montréal et Erick Falardeau, Université Laval


Notes et réflexions personnelles


Je remarque l'absence de l'internet dans ces discussions : rencontre d'un auteur par « Skype »; suggestion de lecture d'un livre électronique (qui pourrait être en vieux français pour leur permettre de comprendre que monsieur vient de mon sieur par exemple et d’en discuter ensuite avec ceux qui ont lu la version en français d’aujourd’hui, que ce soit en papier ou en version électronique); discussion autour d'une baladodiffusion; etc., etc. Ça permettrait aussi de montrer aux jeunes que ces technologies ne servent pas qu'à faire des jeux. Cette réflexion me servira en après-midi.


11:00 à 11:20 : Conférence


Les conditions gagnantes pour développer le rôle de passeur culturel chez l’enseignant.e du primaire : résultats préliminaires d’une étude


Anne Nadeau, Doctorante, Études et pratiques des arts, UQAM



11:20 à11:40 : Conférence


Le projet-pilote Place des Arts/Lincoln Center Education qui devait être présentée par Myriam Lemonchois, Université de Montréal, Marie-Christine Beaudry et Sylvie Viola, de l’UQAM n’a pas eu lieu.


Ce fut remplacé par une présentation de la Maison théâtre : https://www.maisontheatre.com/.


Notes et réflexions personnelles


Cela m’a par contre permis de trouver le lien que je cherchais hier: le Lincoln Center Education: https://lincolncentereducation.org/.



On avait mentionné ce nom lors des présentations de la veille, mais je n’avais pu le noter correctement. Là, il était bien écrit dans le programme.


Je me suis aussi fait une longue remarque en écoutant la présentation de la Maison théâtre :


« Sais-tu, les beaux dimanches manquent peut-être! » On y voyait du téléthéâtre. Marcel Dubé par exemple; « Des souris et des hommes ». J'avais lu le livre après l’avoir vu aux « Beaux dimanches ». J'étais probablement en secondaire I (1970-71) ou II (1971-72). On dirait aujourd’hui que ce n’était pas une lecture pour mon âge.


J’ai aussi lu « Le libraire » (Gérard Béssette) et « La guerre Yes sir » (Roch Carrier) quand j’étais au primaire. Je lisais La Presse et j’écoutais les émissions d’affaires publiques à la radio (André Payette à Radio-Canada) et à la télé (Format 30 et Format 60). J’aimais ça. Peut-être pas surprenant que les livres de la bibliothèque de mon école primaire ne m’intéressaient pas. J’ai aussi lu « L’étranger » de Camus dans mon été entre le secondaire 2 et 3. Quelle ne fut pas ma surprise d’avoir ça comme lecture obligatoire au cégep ! À la bibliothèque de mon école secondaire, je lisais « l’Express » et les livres de « Time Life ».


Il y avait aussi du théâtre pour enfants sur la grande place devant « Simpson » (maintenant « La Baie ») aux Galeries d'Anjou quand j’étais jeune. (Il a ouvert en 1968 selon Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Galeries_d%27Anjou) Et un cinéclub à mon école secondaire publique : Joseph-François-Perrault (Montréal) dans les années 1970.


CHOM-FM était bilingue à l’époque et des animateurs expliquaient la musique rock progressive. On pouvait faire jouer une plage complète d’un 33 tours, comme « Tubular Bells », et l’autre plage après la pause publicitaire. (https://fr.wikipedia.org/wiki/Tubular_Bells) Ça ne s’entend plus ce genre de chose à la radio commerciale.


Bref, il y avait peut-être davantage de dissémination et d’éducation culturelle à l’époque, mais sans le dire. Alors, on se cultivait sans s’en rendre compte. Et que dire du rôle de l’Exposition universelle de 1967 dans ce processus? Ça faisait partie des choix (« des possibles » disait Rioux) pour tous. Aujourd’hui, on ne regarde pas l’apport de ces projets en terme « d’éducation populaire » (un autre absent du grand portrait de l’éducation selon moi), mais en termes de couts. On leur dit souvent non, sans égard à l’apport qualitatif de ces projets pour la population en général et la jeunesse en particulier. Pourtant, l’Expo de 1967 a ouvert les yeux de toute une génération sur le monde.


La culture est aussi davantage segmentée et mise en marché de façon ciblée qu’autrefois, car elle doit atteindre son public cible rapidement pour ne pas perdre ses appuis financiers. Paradoxalement, elle semble moins accessible à tous, ce qui empêche des gens de la découvrir et de l’apprécier, car on en fait un marketing orienté vers les convertis. Les autres, tant mieux s’ils ont la chance de l’apprendre par hasard.


Ma culture « Blues » me vient d’ailleurs du Festival international de jazz de Montréal et des discussions que j’ai eues avec des amateurs du genre par la suite. Par chance existent de grands festivals et évènements culturels de ce genre. Mais, pour combien de temps les organismes subventionnaires et les commerciaux les soutiendront-ils encore?


13h:00 à13:20 : Conférence


Projet pilote HÉMISPHÈRES/culture-éducation


Louise Sicuro, Sarah-Katherine Lutz, Culture pour tous


https://www.culturepourtous.ca/milieu-de-leducation/projet-pilote-hemispheres/



Notes personnelles


On parle de notions de culture développées par Fernand Dumont (Université Laval), un autre sociologue dans la même lignée que Marcel Rioux (U de M). Je l’ai souligné et j’ai aussi attiré l’attention sur ce livre : « Hommage à Marcel Rioux » de Fernand Dumont sur le site des « Classiques des sciences sociales de l’UQAC »:


http://classiques.uqac.ca/contemporains/dumont_fernand/sociologie_et_Marcel_Rioux/sociologie_et_Marcel_Rioux_texte.html



Vers les 14:00 h :


Nous avons eu la présentation du documentaire « Les passeurs » sur un projet de Maxime Trudeau et France Théorêt de la CSMB. J’ai mis mes notes avec celles sur la Table ronde de la veille (10h15 à 10h45), où les deux professeurs en question participaient.




14:30 à 15:00 : Table ronde [internationale]



Expérience culturelle et expérience esthétique en arts et en littérature à l’école. Bilan et perspectives. (auditorium)


Intervenants :

Isabelle Mili, Université de Genève (M.450)

Jean-Charles Chabanne, Institut Français de l’Éducation (M.455)

Chloé Gabathuler, Université de Genève (M.460)

Eric Villargordo, Université Paul-Valéry (M.465)

Sylvain Brehm, UQAM, Jean-François Boutin, UQAR (R.515)



Notes personnelles


Chloé Gabathuler, de l’Université de Genève, a demandé « C'est quoi la culture? »


Ma réponse que j’ai pu donner:


« La culture c'est comme une bibliothèque. On ne peut tout l'intégrer. On a des gouts et des gouts qui changent dans le temps. Alors, il faut donner des outils pour rendre possibles des choix chez le citoyen en devenir que l'école a entre les mains.


Quant aux outils, on n’a pas parlé de l’internet dans ce congrès. Pourtant, il y a autant la visite aux sites internet des musées de possible; l'écoute d'une baladodiffusion ici ou d’un podcast pour les Européens; que la lecture d'un livre électronique en vieux français, où l'on voit l'origine du mot messieurs par exemple, pour ensuite en discuter en classe. »


Isabelle Mili, de l’Université de Genève, semblait en avoir contre le vocabulaire en culture. Malheureusement, je n'ai pu lui répondre : « Les mots sont un outil d'échange comme l'argent en est une dans la théorie de Karl Marx. »



15:30 à16:00 : Conférence de clôture


Art, littérature et culture : quelles expériences?

Alain Kerlan, Université Lumière Lyon 2




Notes personnelles


« Un objet culturel est quelque chose qui vous amène à vous arrêter » disait Hannah Arendt. D'après « La crise de la culture » p 261 si j'ai bien noté.


Ce fut un bon congrès.



Addenda


J’ai entendu quelques mots d’une conversation entre deux personnes sur la question du passage de la culture d’ici par du personnel d’autres origines ethnoculturelles, car certains semblent parfois demander de l’aide, des idées ou des références sur le sujet à des confrères ou des consœurs de travail. Je ne me suis pas attardé à cette conversation et je suis passé à autre chose : probablement que j’ai vérifié mes courriels, les nouvelles et mon compte Facebook. Mais, cette question m’est quand même restée dans la tête, car si cela m’apparait positif, cela demande aussi une réflexion plus profonde.


J’ai donc décidé de faire cet addenda en guise d’au revoir sur cette question du passage de la culture québécoise dans un milieu ethnoculturel diversifié, mais aussi des échanges interculturels à l’école, car on a à échanger et à apprendre les uns les autres, je crois.


Si Marcel Rioux fut un bon ambassadeur de la culture et de l’éducation, on pourrait se référer à Danielle Juteau, elle aussi du département de sociologie de l’Université de Montréal et qui mit sur pied le Centre d’études ethniques des universités montréalaises (https://www.ceetum.umontreal.ca), pour apporter ce regard de la sociologie des relations ethniques sur le monde de l’éducation.


En effet, de plus en plus d’employés des commissions scolaires, surtout en zone urbaine et plus particulièrement à Montréal, sont issus de groupes ethniques et n’ont pas nécessairement intégré notre culture. Alors, comment peuvent-ils la transmettre? C’est une question légitime.


Par contre, il ne faut pas non plus en faire des clones de nous-mêmes. Sinon, si on en fait des copies conformes de nous, comment avoir des échanges? Cette question se pose aussi pour eux, surtout que certains groupes ethnoculturels et linguistiques, même s’ils sont ici depuis longtemps, ont été assez perméables pour ne pas laisser entrer une partie de la culture majoritaire dans la leur depuis des générations. Et cela continue.



Ce ne sont donc pas des questions faciles qui se posent ici. Comment transmettent-ils et transmettront-ils un programme culturel commun à l’école par exemple? Peuvent-ils faire le choix de ne pas présenter certaines choses qui les heurtent dans leur culture et leurs sensibilités, que ce soit pour des questions historiques, linguistiques, religieuses ou morales par exemple? Ces questions ne furent pas soulevées dans ce colloque, mais il serait intéressant de le faire dans un autre.


Qu’en est-il des bénévoles qui interviennent dans les écoles et les bibliothèques scolaires? Peuvent-ils influencer des choix de livres en bibliothèques? Certaines écoles pourraient-elles avoir moins accès à certains ouvrages que d’autres selon le milieu dans lequel elles sont, car ils pourraient heurter certaines sensibilités?


Ce sont là des questions importantes si on ne veut pas que l’éducation limite certains enseignements à certains groupes par exemple, car au lieu de devenir un facteur d’inclusion, elle deviendrait alors un facteur de séparation et d’exclusion. Que vaudrait alors un diplôme et quelle serait sa valeur comparative? Cette question se pose notamment aux États-Unis concernant l’enseignement de la science et de la bible, de Darwin et de la création du monde, dans les institutions plus religieuses par exemple. (Il suffit de googler « enseignement de Darwin aux États-Unis » pour avoir une série de texte sur le sujet.)


Trop souvent on ne pointe du doigt que les groupes nouvellement arrivés, mais tel n’est pas le cas. Ils sont plus visibles, mais cette question est beaucoup plus large et profonde. En fait, elle nous concerne tous, car il y a des conservateurs blancs qui ont l’air « cools », mais ils n’en sont pas moins fermés comme, inversement, il y a des membres de groupes fraichement arrivés qui viennent ici pour la liberté d’émancipation que l’on offre encore et la revendiquent fortement. Mais, il faudrait la préserver cette liberté.


Alors, l’éducation, comme la science, doit-elle transmettre de l’information et des savoirs sans égard aux croyances individuelles et des parents ou doit-elle suivre leurs libertés de croyances sans égards aux conséquences pour les enfants? N’ont-ils pas droit aux savoirs et à une éducation égale aux autres? Qu’est-ce qui protège l’éducation contre l’obscurantisme religieux et politique par exemple? Graves questions qui seraient intéressantes à regarder pour un prochain congrès...


Par contre, qui observe finement les différences ethnoculturelles voit aussi qu’il y a des zones de convergences et d’humanisme entre nous. Des points de rencontre où l’on se reconnait tous. Des fables et des histoires qui sont universellement racontées, avec certaines couleurs locales, mais qui sont les mêmes histoires partout. Des façons de réaliser qu’on est avant tout des humains et que l’universel est au cœur de notre culture comme notre culture participe de l’universel. Sinon, nos auteurs ne seraient pas traduits ou joués à l’étranger tout comme nous ne lirions pas d’auteurs étrangers ni ne regarderions du cinéma d’ailleurs. On serait renfermé sur nous-mêmes. Ce n’est pas le cas. On l’a aussi vu dans le documentaire « Les passeurs » dont nous avons parlé plus haut.


Bref, il faut travailler sur ces convergences non seulement pour les élèves, mais pour l’intégration des différents personnels à l’école. Par exemple, faire des projets culturels communs avec un professeur intégré depuis longtemps à la culture locale et un autre nouvellement arrivé. Le résultat pourrait surprendre.


Si vous avez remarqué je n’ai ni employé les termes de souche, québécois d’origine ou canadien-français jusqu’ici et ce n’est pas un hasard. Si je suis un « de souche » comme on dit; je m’entraine dans un gym à la frontière entre Villeray et Parc-Extension; mais en termes de connaissance du hockey et des statistiques des Canadiens de Montréal, je suis l’étranger. Je ne sais même pas le nom du capitaine et de l’entraineur, car je ne m’intéresse pas au sport. Même des néoquébécois d’arrivée récente me demandent, parfois en anglais, « Es-tu sûr d’être un Québécois toi? » pour me taquiner. Et, je réponds que je suis montréalais et américain, mes deux seules certitudes, Montréal étant une ile et l’Amérique un continent ! Quant aux frontières, ce sont des lignes qui peuvent changer de place dans l’Histoire. Là, je deviens un extraterrestre ! : )


Comme je l’ai dit plus haut, la culture, c’est une immense bibliothèque et on ne prend pas tous la même chose dedans ! Moi, je n’ai pas pris le sport même si c’est un bon moyen d’intégration.



En guise de conclusion


Pour faire suite à ce premier congrès, je verrais très bien une phase II intitulée « Autrement dit : la culture à l’école sous l’angle des différences et des convergences entre la culture d’ici et venant d’ailleurs. Peut-être quelques oppositions aussi pour être honnête ! »



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BILAN, très actuel au TNM (https://www.tnm.qc.ca/)


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 20 no 07, Essais/D.I., ciné et culture : www.societascriticus.com


Texte de MARCEL DUBÉ

Mise en scène de BENOÎT VERMEULEN


Du 13 novembre au 8 décembre 2018


Distribution : CHRISTINE BEAULIEU, JOSEPH BELLEROSE, PHILIPPE COUSINEAU, MICKAËL GOUIN, RACHEL GRATON, GUY JODOIN, SYLVIE LÉONARD, JONATHAN MORIER, JEAN‑PHILIPPE PERRAS, MATHIEU QUESNEL, DENIS TRUDEL, REBECCA VACHON


Durée du spectacle : approximativement 2h00 sans entracte.




LE POUVOIR EST UN MONSTRE FROID


Prise dans son ensemble, l’œuvre de Marcel Dubé constitue une formidable chronique du Québec traditionnel se transformant en une société assoiffée de modernité. Créé à l’aube de la Révolution tranquille, « Bilan » est la pièce charnière de l’auteur « d’Un simple soldat » ; pour la première fois, il situe son action dans un milieu aisé afin de montrer l’héritage des magouilleurs de l’ère duplessiste. Pour porter un regard contemporain sur ces personnages — en particulier les femmes, qui incarnent la soif d’une vie plus libre — Lorraine Pintal a choisi un metteur en scène sensible et brillant, à l’impressionnante feuille de route internationale, mais trop peu connu du grand public : Benoît Vermeulen.


C’est la fête chez William Larose. Homme d’affaires prospère, perpétuellement enivré de sa propre puissance, il célèbre ce soir-là son entrée en politique comme organisateur des Bleus, alors que « l’équipe du tonnerre » de Jean Lesage vient tout juste de prendre le pouvoir. Mais au cours de cette soirée destinée à célébrer son accession au sommet de la pyramide sociale, il réalise peu à peu que son ascendance sur son épouse, sur ses enfants, son entreprise, en fait, sur sa propre vie, s’est effritée et qu’il ne comprend rien au monde nouveau qu’il n’a pas vu se mettre en place autour de lui.



Guy Jodoin et Sylvie Léonard jouent le couple rageur que William et Margot sont devenus, face à la nouvelle génération des années soixante.



Commentaires de Michel_Handfield (2018-11-25)



Préambule



D’abord, il faut dire que l’action se situe au début des années 1960, l’équipe libérale de Jean Lesage ayant pris le Pouvoir le 5 juillet 1960. Il le conservera jusqu’au 16 juin 1966. (1) En effet, « sous le slogan « Québec d'abord ! », [Daniel] Johnson mène l'Union nationale à la victoire à l'élection générale québécoise de 1966. » (2) L’Union nationale (3) perdit le Pouvoir en 1970 aux mains de Robert Bourassa, pour ne plus jamais y revenir. C’est de l’histoire ancienne, quoi qu’elle revienne dans l’actualité. On doit en effet à ce parti le crucifix de l’Assemblée nationale que personne ne veut déplacer aujourd’hui tout en plaidant pour la laïcité. L’ombre du duplessisme est toujours là.



Maintenant, la droite est revenue au Pouvoir, avec la Coalition Avenir Québec (CAQ), alors que le débat entre souveraineté et fédéralisme a fait place à un débat gauche-droite recentré sur l’économie, mais aussi le droit à l’automobile, versus les changements climatiques, cette dernière question n’intéressant pas trop la CAQ il faut le dire. On a même de plus en plus droit à un affrontement sérieux – j’aime l’expression anglaise « clash » dans ce cas – sur cette opposition entre les électeurs des grandes villes et des régions un peu partout en occident actuellement. (4)



La droite s’incarnant dans la CAQ, ce parti a donc cueilli le Pouvoir avec 37,4% des voix cet automne alors que le centre gauche et la gauche se tiraillaient entre eux. Québec Solidaire (QS) et le Parti Québécois (PQ) ont donc obtenu 33,2% des votes à eux deux, mais peu des sièges. Le Parti libéral du Québec (PLQ), de centre centriste et concentré à Montréal, mais usé par le Pouvoir depuis des années, a quand même recueilli 24,8% des voix ! C’est dire que la CAQ a surtout gagné grâce à la division de ses opposants. (5)



Bilan


Sous le verni des bonnes manières, on trouve la vérité de l’humain !



Les classes sociales peuvent expliquer l'épaisseur du vernis et sa durabilité, car il faut parfois le gratter plus longtemps pour atteindre le fond véritable de l’être humain, caché sous l’image qu’il se donne de lui et qu’il veut donner aux autres. Comme dans une pièce de théâtre, on est tous en représentation parfois. D’ailleurs, comme l’action se passait dans une réception chez William Larose, quand il s’adressait à ses invités, c’était véritablement à nous, assis dans la salle, qu’il s’adressait. On était de la représentation dans un double sens théâtral : on assistait à une pièce d’une part, mais cette pièce se jouait chez William et nous y étions ! Fort intéressant comme écriture symbolique et mise en scène quand on y pense.


En ce soir où William Larose invite ses amis à fêter sa nomination comme organisateur de l’Union nationale, ce père autoritaire et, en apparence, « droit » verra son fils cadet le provoquer; sa fille quitter son mari en pleine réception; et son ainé se présentera à cette soirée avec son ex-maitresse, qu’il voudrait même marier par défi envers son père !


Pour cet entrepreneur de la construction, qui songe même à se présenter pour l’Union nationale un jour, ça sent le début de la fin de son monde même s’il refuse de le voir vraiment. Le duplessisme est bel et bien mort, même si l’Union Nationale aura un dernier sursaut 6 ans plus tard. Mais, ça s’arrêtera là.


Proche de l’Union nationale, dont il a bien profité de la bienveillance comme entrepreneur, il ne peut l’accepter, car ce parti explique sa bonne fortune. Il préfère encore croire que le jeu reviendra de son côté comme un parieur qui joue aux cartes. Mais, on n’est pas dans un jeu ici. On est dans la « real politik ». Les cycles de retours sont longs parfois.


Sous l’image qu’il projetait de lui-même, il vivait à l’écart de la vie, de sa famille et de la réalité, car il ne vivait que pour l’argent, le Pouvoir et l’apparence ! Il y a là une bonne leçon : l’économie ce n’est pas tout ce qu’il faut pour faire rouler une société, ce que la droite pense trop souvent d’ailleurs. D’ailleurs, peu importe le PIB (6), s’il est concentré dans les mains de quelques-uns seulement, cela n’assure aucune justice fiscale. C’est pour cette raison que certains travaillent sur de nouveaux indices (7), dont le « Happy Planet Index » (8), un indice du bonheur des populations.



Des leçons pour aujourd’hui?


Fascinant ce que cette pièce nous fait remonter dans le temps, au tournant des années 1960 pour être exact, avec le libéralisme qui s’oppose depuis des années au conservatisme dominant jusque là. Le Québec avait besoin de respirer.


Cela en fait une très bonne pièce historique, car elle nous parle des principaux acteurs politiques de ce temps, surtout du côté de l’Union Nationale (9) : Maurice Duplessis, Paul Sauvé, Antonio Barrette, Jean-Jacques Bertrand et Daniel Johnson sénior.


Visionnaire, Marcel Dubé, ou politique et construction ont toujours marché main dans la main? La réponse est dans la question, je crois.


Avec le père, on est ici dans un conservatisme pur et dur, qui offre une large part d'ombre même s’il se dit droit et de principes ! De mon point de vue, c’est surtout une certaine forme d’hypocrisie que je définirais par cette formule qui s’applique tant au père qu’au conservatisme; peut-être même à tous les partis politiques :

Faites ce que je dis, mais pas ce que je fais; surtout, ne regardez pas ce que je fais. Ayez la foi aveugle en nous, car on sait ce qui est bon pour vous !


Le retour



On observe depuis un certain temps un conservatisme-populiste qui revient malheureusement en force et dont je me méfie, car il oublie le social et la culture au seul profit des chiffres. On est loin du progressisme conservateur, qui alliait une gestion conservatrice à des notions de progrès social, et de la droite intellectuelle. On est loin de Luc Ferry. (10)



Tout ce qui n’est pas chiffré n’est pas sérieux pour ces gens. Des rêveries. Le qualitatif ne leur dit rien et la qualité de vie se compte en dollars et en avoirs, non en savoirs et en culture. Ce n’est pas par hasard que le père n’accepte pas que son fils cadet veuille étudier en sociologie : une science molle et de gauchistes pour lui. Dans une perspective d’unionistes de l’époque, il ne faut jamais oublier que le Père Georges-Henri Lévesque, fondateur de l'École des sciences sociales de l'Université Laval en 1938, « était critique du gouvernement unioniste de Maurice Duplessis ». (11) Pour eux, les sciences sociales, c’est l’opposition.




Ce n’est donc pas un hasard que la critique sociale du duplessisme nous vienne ici de la lucidité du cadet qui veut étudier en sociologie au désespoir du père qui veut lui couper les vivres. Ni qu’il s’intéresse aux nouvelles idées naissantes, dont le mouvement indépendantiste. J'y voyais d’ailleurs des ressemblances de pensées et d’opposition avec certaines idées, car je suis sociologue de formation et j’ai eu des professeurs de cette génération à l’Université de Montréal.



Il mentionne aussi qu’il n’aime pas Jean Lesage, qui vient de battre l’Union nationale. Il sera d’ailleurs le père de la Révolution tranquille et de ses nombreuses réformes, dont celle de l’éducation, sur les bases de la Commission Parent (12), et qui transformeront le Québec. À la fin de son second mandat, il mettra aussi sur pied la Commission Rioux, qui visait une transformation de l’enseignement des arts et de la culture. Malheureusement pour Marcel Rioux, « à peine les travaux commencés, le gouvernement l'ayant nommé sera défait aux élections du 5 juin 1966 » (13) aux mains de l’Union nationale pour son dernier tour de piste. Mais, on parle encore de ce rapport 50 ans plus tard. (14) Victoire de Marcel Rioux, que j’ai eu comme professeur de sociologie de la culture à l’Université de Montréal.



Par contre, William Larose, le personnage vedette de « Bilan », détestait encore plus René Lévesque, qui complètera la nationalisation de l’électricité à l’époque. (15) Des rêveurs, peut-être même de la graine de communistes, pour lui. Des gens à qui il s’oppose fermement, mais que son fils cadet admire.



L’éveil : trop peu trop tard !



Quand on atteint un tel seuil d'intolérance face à des idées, on peut aussi trouver la bête. Mais, il ne descendra pas aussi bas que dans La bête humaine de Zola. (16) En fait, il sera plutôt brisé à la fin, car il fera preuve de clairvoyance et comprendra que son fils cadet avait peut-être mieux saisi la réalité que lui; que son ainé le manipulait en lui donnant raison; et que sa fille et sa femme n’étaient peut-être pas heureuses malgré l’argent, car ce n’est pas tout dans une vie ! Probablement un père et un mari absent. Il sera détruit.




Le Québec moderne a commencé là !



Comme pour « Le prince » de Machiavel, cette pièce n'a pas d'âge. Les noms ont juste à être changés et elle s’applique encore aujourd’hui, car elle porte sur la politique avec ses oppositions et ses alliances.



Avec l’Expo de 1967, quelques années après l’action de cette pièce, on commencera même à regarder vers le monde. Tout ce qui viendra après était déjà en germe et n’attendait que l’occasion d’éclore et de grandir.



Pas surprenant, car l’action se passe au moment du passage du duplessisme vers la Révolution tranquille, incarnée par Lesage, René Lévesque et quelques mandarins de l’État qui se retrouveront plus tard au PQ, dont Jacques Parizeau pour ne nommer que celui-ci. Écrit en 1968, année de l’arrivée de Pierre-Elliot Trudeau à la tête du Parti libéral du Canada et de la formation du Parti Québécois (17), toutes nos ambivalences politiques s’installaient déjà. Et, elles nous suivent encore.



« Bilan » est une pièce charnière pour comprendre d’où l’on vient. Mais, d’actualité aussi en cette époque d’un retour de la droite et du nationalisme un peu partout dans le monde.



En guise de conclusion d’une histoire qui se poursuit



Ce qui est plus fascinant encore autour de cette pièce, c’est de voir comment le nationalisme/mondialisme a changé de camp dans l’histoire.



Marx nous parlait d’internationalisme au XIXe siècle. Fin des années 1980 et début des années 1990, les conservateurs nous parlaient d’accords de libre-échange et de mondialisation. Maintenant, les conservateurs reviennent au repli national alors que la gauche parle d’ouverture sur le monde et d’altermondialisme ! Thèse-Antithèese-Synthèse comme le dit Marx dans la suite d’Hegel et d’autres philosophes remontant à Héraclite. (18)




Essayer de rester à gauche ou à droite est alors de plus en plus difficile. Pas surprenant que certains hésitaient entre Québec Solidaire et la Coalition Avenir Québec à la dernière élection, car certaines idées qui leur tenaient à coeur pouvaient être passées de gauche à droite, ou vice-versa, depuis quelques années. C’est que les idées sont de plus en plus volatiles depuis que les partis nous prennent pour des clients et nous segmentent pour nous adresser des messages et des promesses ciblées, même « microciblées », presque par adresse. Ce que Duplessis savait faire d’instinct, pour en revenir à la pièce, des spécialistes du marketing politique le font maintenant avec plus de finesse au point que l’on ne vote plus pour un parti ou un programme politique, mais pour la seule ligne qui nous concerne dans le programme ! C’est tellement vrai que pour une promesse, on peut voter contre nos propres intérêts et le bien commun tout en étant heureux de notre choix, car on nous le vend bien.



Notes


1. https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Lesage


2. https://fr.wikipedia.org/wiki/Daniel_Johnson_(père)


3. https://fr.wikipedia.org/wiki/Union_nationale_(Québec)


4. À ce sujet, il faut lire le texte de Lysianne Gagnon, LE QUÉBEC ET LES « GILETS JAUNES » UNE FRACTURE SOCIALE À ÉVITER, LA PRESSE+, Édition du 24 novembre 2018, section DÉBATS, écran 9 : http://plus.lapresse.ca/screens/5e1ace85-7fa8-4108-8ce5-b1877c258da6__7C___0.html


5. Pour un tableau récapitulatif, voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Éections_générales_québécoises_de_2018#Résultats_par_parti_politique


Pour lire l’article au complet, voir :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Élections_générales_québécoises_de_2018


6. https://fr.wikipedia.org/wiki/Produit_intérieur_brut


7. https://fr.wikipedia.org/wiki/Catégorie:Indicateur_de_développement


8. https://fr.wikipedia.org/wiki/Happy_Planet_Index



9. https://fr.wikipedia.org/wiki/Union_nationale_(Québec)


10. Je pense ici à FERRY, Luc, 2014, Chroniques du temps présent II, Le Figaro, 2011- 2014 , Paris : Plon (www.plon.fr), in Commentaires livresques : Sous la jaquette !, Societas Criticus, Vol. 17 no 9, Livres : http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/61248?docref=b5zBUMfDXkHbSwkkSGtqFQ


Pour d’autres formats, comme « Word », « HTML » et « Open document » :


http://epe.lac-bac.gc.ca/100/201/300/societas_criticus/


11. https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges-Henri_Lévesque


12. https://fr.wikipedia.org/wiki/Commission_Parent


13.Thierry Haroun, Collaboration spéciale, 42 ans plus tard - Le rapport Rioux suscite toujours le débat, Le Devoir, 8 janvier 2011 : https://www.ledevoir.com/societe/education/314243/42-ans-plus-tard-le-rapport-rioux-suscite-toujours-le-debat


14. J’ai d’ailleurs assisté aux deux jours de congrès « Autrement dit : la culture à l’école sous l’angle des arts et de la littérature » les 15 et 16 novembre dernier dans le cadre des activités entourant « L’enseignement des arts au Québec : 50 ans après le rapport Rioux ».


15. À ce sujet, il faut lire https://fr.wikipedia.org/wiki/Nationalisation_de_l'électricité_au_Québec.


16. Zola, La bête humaine. Voir https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Bête_humaine.


17. C’est justement l’ex-ministre du gouvernement Lesage, dont on parle dans cette pièce, René Lévesque, qui unira le mouvement indépendantiste, naissant à cette époque, avec la formation du PQ en 1968, année de publication de « Bilan » de Marcel Dubé chez Leméac.


18. Voir :


https://fr.wikipedia.org/wiki/Thèse-antithèse-synthèse


https://fr.wikipedia.org/wiki/Matérialisme_dialectique (Marx)



Hyperliens


https://fr.wikipedia.org/wiki/Marcel_Dubé


https://fr.wikipedia.org/wiki/René_Lévesque


https://fr.wikipedia.org/wiki/Révolution_tranquille


https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Parizeau


https://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_québécois


https://fr.wikipedia.org/wiki/Coalition_avenir_Québec


https://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_libéral_du_Québec


https://fr.wikipedia.org/wiki/Québec_solidaire


https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Elliott_Trudeau


https://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_libéral_du_Canada




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D.I., Delinkan Intellectuel, revue d’actualité et de culture


Vous trouverez ici les textes Cinéma, Théâtre, Livres, Expositions et autres regards culturels de la revue Societas Criticus.



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AVIS (révisé le 2014-03-23)



Vous trouverez ici les textes Cinéma, Théâtre, Livres, Expositions et autres regards culturels. Plus simple pour les lecteurs, tant dans le format revue qu’internet, de retrouver tous ces textes sous un même volet.

Les citations sont rarement exactes, car, même si l’on prend des notes, il est rare de pouvoir tout noter. C’est généralement l’essence de ce qui est dit qui est retenue, non le mot à mot.


Si, pour ma part, j'écris commentaires, c'est que par ma formation de sociologue le film est un matériel et nourrit une réflexion qui peut le dépasser. J’accroche sur les problématiques et les questions soulevées. Le film est un matériel sociologique; un révélateur social, psychosocial, socioéconomique ou sociopolitique. C’est ainsi que, pour de très bons films selon la critique plus traditionnelle, je peux ne faire qu’un court texte alors que pour des films décriés en cœur, je peux faire de très longues analyses, car le film me fournit davantage de matériel. Je n’ai pas la même grille ni le même angle d’analyse qu’un cinéphile. Je peux par contre comprendre leur angle. J’encourage donc le lecteur à lire plus d'un point de vue pour se faire une idée.


Lorsque je ne suis pas le public cible, je l’écris tout simplement. Si je n’ai rien à dire ou que je n’ai pas aimé, je passerai mon tour, car pourquoi priverais-je le lecteur de voir un film qui lui tente? Il pourrait être dans de meilleures dispositions que moi. Une critique, ce n’est qu’une indication qu’il faut savoir lire, mais jamais au grand jamais une prescription à suivre à la lettre.


Michel Handfield, d’abord et avant tout sociologue.



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ALIX DUFRESNE + MARC BÉLAND : HIDDEN PARADISE / PERFORMANCE


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 20 no 07, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com



« Aujourd’hui, quand on attend un autobus à -20°, c’est parce qu’il y a le problème des paradis fiscaux. » - Alain Deneault


Le 9 février 2015, l’économiste et philosophe Alain Deneault accordait une entrevue à Marie-France Bazzo à l’antenne de Radio-Canada. Il y expliquait de manière limpide et directe les conséquences de l’évasion fiscale sur la société, autant à l’échelle nationale qu’internationale. Personne ne met en image aussi clairement la corrélation entre l’évasion fiscale supportée par nos institutions politiques et les problèmes concrets ancrés dans notre quotidien qui en découlent.


Alix Dufresne et Marc Béland reprennent le verbatim de l’entrevue afin de nous faire entendre, dans une chorégraphie ludique et profane, en quoi l’évasion fiscale nous affecte intimement au quotidien. À la limite du théâtre documentaire, de la danse et de la fiction journalistique, Hidden Paradise confronte la scène à une réalité brute et ancrée dans le vif d’enjeux actuels.



Matériel dramaturgique :



Bazzo, M-F., (2015, 9 février). Entrevue avec Alain Denault : Fortunes canadiennes à l’abri de l’impôt en Suisse avec Alain Denault. Radio-Canada :

http://ici.radio-canada.ca/emissions/c_est_pas_trop_tot/2014-2015/chronique.asp?idChronique=362850



Hyperliens :



https://vimeo.com/291111604


http://lachapelle.org/fr/hidden-paradise



Commentaires de Michel Handfield (2018-11-11)


Cette performance fut construite sur la base d'une entrevue concernant les paradis fiscaux qu'Alain Denault avait accordée à Marie-France Bazzo à l’émission « C’est pas trop tôt » deux mois avant qu’elle n’en quitte la barre. (1)


Ah que j’aurais aimé ouvrir mon cellulaire pour prendre des notes, car cette entrevue était excellente. Ma grosse question, toute la semaine suivant cette représentation, était : quoi écrire de cette entrevue difficile à réécouter aujourd’hui? Mon ordinateur me demandait une ancienne version d’un logiciel que je ne voulais pas installer pour ne pas créer de conflits informatiques. Alors, je le répète, quoi écrire, mon angle étant clairement politicoéconomique?


Les rapports entre économie, société et politique m’ont toujours intéressé. Mon mémoire de maitrise ne portait pas par hasard sur la division internationale du travail d’ailleurs. (2) Puis, à force de recherches, j’ai trouvé le verbatim de cette entrevue sur « Presse-toi à gauche ». (3) En fait, on y apprend que lorsqu’on nous dit qu’il faut couper pour équilibrer les dépenses c’est parce qu’on est face à « un vaste système d’escroqueries qui consiste à permettre, de la part des gouvernements, aux plus puissants de contourner leurs obligations fiscales dans la société. Il y a 60 milliards de dollars qui sont planqués, strictement à la Barbade de la part de sociétés canadiennes. 170 milliards en tout selon les données de Statistiques Canada qui sont colligées à partir des données que les entreprises veulent bien nous fournir. » (4) Que lorsqu’on nous dit qu’il faut « appliquer des régimes de rigueur, d’austérité, qu’on dépense trop en santé, qu’on dépense trop en culture, qu’on dépense trop en éducation, qu’on dépense trop par rapport aux garderies, qu’on va couper partout » (5) c’est à cause de ces fuites organisées. Bref, cette entrevue nous en apprend beaucoup sur notre système économique qui a maintenant préséance sur les systèmes sociaux et politiques pour lesquels on vote. Ce verbatim est donc fort intéressant à lire.


Cette performance se déroule sur cette entrevue qui se répète en boucle, mais a différentes vitesses et intensités, comme si c’était une fable sur ce système. On en dénonce les astuces et injustices, mais il se régénère et se répète sous de nouvelles formes quoiqu'on en dise. L’appât du gain est plus fort que le diachylon législatif qu’on peut y apposer !


En conclusion, je dois dire que cette prestation est forte originale. Ça monte lentement jusqu'à la représentation parfaite de ce que veut dire le langage du corps...


Bravo aux interprètes.



Notes



1. « C’est pas trop tôt » fut animé par Marie-France Bazzo du 26 août 2013 au 3 avril 2015. L’entrevue d’Alain Denault a eu lieu dans l’émission du 9 février 2015 : http://ici.radio-canada.ca/emissions/c_est_pas_trop_tot/2014-2015/archives.asp?date=2015-02-09.



2. http://epe.lac-bac.gc.ca/100/200/300/michel_handfield/division_internationale_travail/pdf/HandfieldMLaDITetlesNFOTunenouvelleperspective.pdf



3. Entrevue d’Alain Denault à l’émission C’est pas trop tôt de Radio-Canada par Marie-France Bazzo, lundi le 9 février 2015, À propos du scandale sur la fraude fiscale et l’affaire HSBC, Transcription PTAG

Mardi 24 février 2015 / DE : ALAIN DENEAULT :

http://www.pressegauche.org/A-propos-du-scandale-sur-la-fraude-fiscale-et-l-affaire-HSBC



4. Ibid.



5. Ibid.



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Le nouvel Antidote 10


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 20 no 07, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Michel Handfield, 2018-11-09 (version corrigée du Facebook du 2018-10-06)



Mardi soir, j'étais au lancement d'Antidote 10 à l'Arsenal, où il y a actuellement une très belle exposition sur l'art et le pouvoir. Celle-ci va jusqu’en décembre 2018. Pour plus d’informations :

http://arsenalmontreal.com/details/art-et-pouvoir-2018/.



Antidote 10


Cette nouvelle mouture nous offre une série d'améliorations. La plus importante, pour moi, est « Antidote web beta », car il me donne accès à Antidote sur ma tablette Android par l’intermédiaire de Google Chrome. Comme existe une version mobile pour Apple (www.antidote.info/fr/antidote-mobile), mais pas pour Android, c’est là une voie d’accès intéressante pour les utilisateurs les plus nombreux du système de Google. (1)



Si on peut y coller du texte pour le corriger ensuite, je dois cependant mettre une première lettre avant de coller le texte pour que ça initialise le programme. Je l'enlève ensuite et tout va bien. Un geste pas très compliqué pour bénéficier d’Antidote web beta sur Android.


Sur le téléphone portable, c'est surtout pour les dictionnaires que c'est utile, car il est plus difficile d'y faire des corrections, vu la grandeur de l'écran, surtout en métro comme je l'ai essayé en écrivant la première version de ce texte. Mais, avec de la pratique, on peut probablement y arriver.


:)



Pour plus d’informations sur Antidote 10 : https://www.antidote.info/fr



Note


1. Selon les derniers chiffres de Gartner, Android « était installé sur plus de 80 % des smartphones à la fin de l’année dernière » et iOS (Apple) avait « presque 18 % de part de marché ». ( Gaël Weiss, Avec 99,6 % de part de marché à eux deux, Android et iOS dominent outrageusement le marché des smartphones, https://www.journaldugeek.com/2017/02/17/android-ios-dominent-marche-smartphones/)



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Google contre WikiLeaks. La rencontre choc de deux monstres d’Internet. (Livre)


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 20 no 07, Livres : www.societascriticus.com



Reçu le 2018-07-03 : Assange, Julian, 2018/2014 pour l’original en anglais, Google contre Wikileaks, France : Ring. https://www.ring.fr/



En juin 2011, Julian Assange reçoit un visiteur inhabituel dans sa petite maison de campagne anglaise en résidence surveillée d’Ellingham Hall : le président de Google en personne, Eric Schmidt, venu tout droit de la Silicon Valley.



Le général assiégé de WikiLeaks, la plus audacieuse entreprise d’édition insurrectionnelle connue à ce jour, et l’empereur d’Internet vont croiser le fer : du Printemps arabe aux bitcoins, et des solutions technologiques aux problèmes politiques, tout les oppose. La collision Assange/Schmidt déferlera sur le rôle, le pouvoir et le contrôle de la Toile, la « colonisation digitale » de Google, ses relations avec le gouvernement américain et ses répercussions sur la vie privée, la surveillance de masse et la liberté d’expression. Enregistré sur magnétophone, Eric Schmidt ignorait que Julian Assange ferait un jour un livre de leur confrontation.




Google contre WikiLeaks est l’histoire de l’affrontement entre Schmidt et Assange, et tente de répondre à cette lancinante question : qui a réellement rendu visite à Julian Assange ce jour-là. Fascinant et inquiétant, il contient la transcription intégrale de leur face-à-face et des textes additionnels écrits par Assange pour l’occasion, offrant la meilleure source disponible sur sa vision de l’avenir de l’Internet.



Julian Assange est né en 1971 sur l’île Magnétique en Australie. Informaticien et cybermilitant, il est le fondateur et le porte-parole de WikiLeaks. Inscrit sur la liste des personnes les plus recherchées des États-Unis, il vit réfugié à l’ambassade d’Équateur à Londres depuis juin 2012.



Commentaires de Michel Handfield (2018-11-06)



Dans ce livre on entre carrément dans l'espionnage, le contrespionnage et la résistance à l'ère 3.0 ! Nos cellulaires peuvent nous mettre dans l’œil de « Big Brother » tout comme ils peuvent nous en protéger en nous permettant non seulement de créer un filet de dénonciation, mais en le mettant à jour aux sus de tous, car nos portables peuvent devenir une passerelle. Mais, encore, faut-il savoir comment faire pour passer en « phone-to-phone » par un « continuum de téléphones mobiles, chacun d’eux pouvant, en théorie, capter la radio des autres. » (p. 128)



« <Communiquer dans un moment révolutionnaire/> » est, par exemple, un court chapitre technique, mais intéressant. (pp. 127-133) D'autres parties de ces entretiens sont parfois plus difficilement compréhensibles pour Monsieur et Madame Toulemonde. Il faut quand même les regarder en diagonale, car on y trouve parfois des informations utiles.



Plus accessibles sont les chapitres où l'on parle des liens entre entreprises, Organismes non gouvernementaux et services gouvernementaux, comme dans les Affaires internationales ou le Département d’État. Facilement compréhensibles, ils nous éclairent sur ce monde en réseau qui se crée au-dessus de nos têtes, sans réels contrepouvoirs; décidés en secret dans des forums économiques et politiques.



On s’y connait, on s’y parle et on échange de plus en plus d’informations (au risque de violation de confidentialité) au sommet, car l'on va aux mêmes forums et l'on peut passer facilement de l'un à l'autre, tous recrutant dans le même bassin de spécialistes des technologies de l’information d’une part et étant liés dans des coentreprises ou des « coprojets » à saveur économique, technologique ou informationnelle d’autre part.


La ligne d'étanchéité devient donc de plus en plus mince; relevant d’une éthique personnelle plutôt que publique. Je ne dis rien, mais mes connaissances et compétences servent à arrimer les choses sans que ça paraisse. C'est intrinsèquement lié dans les systèmes et les programmes ainsi créés comme le taylorisme était autrefois inscrit dans la construction même des usines et des chaines de montage ! On ne donne pas d’informations, mais on l’applique dans les systèmes que l’on crée. C'est ce qui est le plus intéressant pour le grand public dans ce livre.


Au final, un livre que j'ai aimé. Et, si vous cherchez de possibles complots sur la surveillance des citoyens, dites-vous que c'est possible, sauf qu'avec la masse d'information, parfois, trouver la bonne information pour les services secrets, c'est comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Trop d'informations à surveiller protègent ainsi notre liberté jusqu’à un certain point selon moi.


Mais, attention, ce livre ne m’empêche pas d’être mondialiste. Il est beaucoup plus facile de contrôler des citoyens d’un pays fermé qu’ouvert. Quant à la mondialisation économique, on en connait les maux. La solution n’est pas de la rejeter pour revenir à des économies fermées, mais de la transformer en passant à une autre phase de l’économie : l’économie sociale et solidaire. Fascinant d’ailleurs que la droite, qui défendait la mondialisation, idées d’abord communistes avec l’Internationale ouvrière, la rejette maintenant que les syndicats y ont vu des moyens de rallier les forces progressistes internationales et de les rassembler autour de tables de discussions, comme le Forum Social Mondial de Montréal en 2016 (1), pour proposer « une alternative sociale au Forum économique mondial ». (2)



Notes


1. https://fsm2016.org/


2. https://fr.wikipedia.org/wiki/Forum_social_mondial




Annexe : mes notes de lecture


Du département d'État à Google p 16


Devoir de protéger le monde entier P 18, ça peut être large, du contrôle, de la « formation » pour votre bien.


Jeu de « Parcheesi » entre pouvoirs É.-U., médias sociaux (et la rue) p 20


Coeur du Pouvoir et mensonge p 21


Les effets de Wikileaks sur la rue et le Pouvoir p. 23+ /, mais le Pouvoir s'est réaffirmé ensuite, car il a des moyens coercitifs de le faire Michel H


Blocus et attaques contre Wikileaks, entrée d'Anonymus - dont on entend moins parler je trouve P 25


Wikileaks est traqué p 28-9


29-33 présentation des forces et des égos en présence - Google et représentant d'État. Ça me sonne des cloches. MH. Diplomatie parallèle par le président de Google p 35


Intervention de Google dans les affaires étrangères p 36-7 - Google ideas.


Depuis les années 1970 perte de société civile aux dépens de groupe de pression, des individualités et du marché - le client parle, mais l’offre est contrôlée (MH) - des ONG devanture pour les grandes corporations et les États qui les soutiennent. Pendant ce temps, les petites ONG citoyennes et scientifiques sont noyées dans le lot et ont un manque de moyens que les ONG idéologiques n'ont pas.

P 40 et suivantes


Ne pas couvrir Israël, p.c.q. ce n’est pas une dictature P 43

Droits humains et financement des grandes compagnies p 43 - justement cette semaine crise Canada/Arabie Saoudite sur droits humains. Pas de grands appuis des grandes entreprises et pays démocratiques occidentaux qui font affaires avec AS. 2018-08-09


Qui est, d'où vient le président de Google. P 45+


Francis Fukuyama et néoconservateurs p 47



Et Schmidt n’est pas geek, mais politique ! p 48-9


Ils croient en la puissance civilisatrice des multinationales... P 50, manque de critiques de leur part du capitalisme néoconservateur

Google grand et méchant p 52. Il nous sert, mais il se sert aussi des infos qu'il collige. On devrait le savoir, je crois. Il peut les échanger pour argent (marketing) ou en service et retour politique. Mais, échanger nos infos contre les services de Google, si on comprend le système et qu’on y consent, est-ce pire que d’échanger un service contre de l’argent? Moi, je sais que j’y consens, mais je suis satisfait du service reçu de l’autre côté. Je suis donc volontaire.


Main invisible ne fonctionne jamais P 57


Fuite sur Google orchestrée par Snowden p 63


Technologie comme vecteur de la politique étrangère p 68


Démocratie subvertie par contrôle technologie p 69


Reflète les tabous universels et obsessions de Washington p. 71. Drôle, mais moi j’ai moins peur de l’Iran que de l’Arabie Saoudite MH. J’en ai vu des critiques internes au Festival des Films du Monde par exemple. Et, deux fois par le même réalisateur, Jafar Panahi (https://fr.wikipedia.org/wiki/Jafar_Panahi). Il s’agissait de Ceci n'est pas un film (https://fr.wikipedia.org/wiki/Ceci_n%27est_pas_un_film) et de Taxi Téhéran (https://fr.wikipedia.org/wiki/Taxi_Téhéran). Pas sûr qu’il l’aurait fait deux fois en Arabie Saoudite.


Tor, le réseau de la Navy p 82. Celui qu'on dit non surveillé?


Le système peut se répliquer et réapparaitre en changeant de nom ... p 85


Nommer les choses, URL et civilisation basée davantage sur concepts que de la brique pour 97-8


Manipulation d’informations. p 99-100


Préservation de contenu intellectuel politiquement important par Wikileaks, car on cherche à les effacer pour contrôler l'agenda politique p. 101


Poursuite bâillon p 103-4


Attaques russes aussi p 106


<Communiquer dans un moment révolutionnaire/>. Court chapitre intéressant, mais technique, p 127 +


Société politisée vs fiscalisés p 140-2


Bonne explication de la censure p 143-4


>>> Sur le journalisme p 149


>>> Pas de différence entre gouvernement et grande entreprise. Question/gestion de pouvoir p 151-2


Décision ne peuvent être cachées si on veut qu'elles soient appliquées p 154-5


Si les informations sont cloisonnées, elles perdent en efficacité p. 157 ex du nazisme p 156


Sur la fausse information p 206-7


Courriels cryptés ça attire l’attention p 223


Sur le nettoyage


Censure directe p 248



Référence notée pendant que je lisais ce livre, car actuel et en lien :



Agence France-Presse, Colère grandissante d'employés de Google sur ses projets en Chine, La presse, 3 août 2018 :

http://www.lapresse.ca/techno/internet/201808/03/01-5191889-colere-grandissante-demployes-de-google-sur-ses-projets-en-chine.php



Hyperliens


https://fr.wikipedia.org/wiki/Edward_Snowden


https://fr.wikipedia.org/wiki/Julian_Assange


https://fr.wikipedia.org/wiki/WikiLeaks


https://wikileaks.org/


https://fr.wikipedia.org/wiki/Anonymous_(collectif)


https://fr.wikipedia.org/wiki/Tor_(réseau)



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Reçu 2018-07-12 : ALAIN TESTART, L'institution de l'esclavage. Une approche mondiale.


ALAIN TESTART, L'institution de l'esclavage. Une approche mondiale, nouvelle édition révisée et complétée par Valérie Lécrivain, de L'esclave, la dette et le pouvoir, Collection Bibliothèque des Sciences humaines, Gallimard, http://www.gallimard.fr/


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 20 no 07, Livres : www.societascriticus.com



L’institution de l’esclavage est une reprise complétée et actualisée d’un ouvrage qu’Alain Testart, décédé en 2013, avait publié sous le titre L’esclave, la dette et le pouvoir, en 2001, aux Éditions Errance.


La définition de l’esclave a toujours été incertaine et le statut de ce que l’on met sous ce nom a beaucoup changé selon les temps et les lieux. Mais il reste toujours un exclu : exclu de la cité dans les sociétés antiques, exclu de la parenté dans les sociétés lignagères, exclu en tant que sujet dans les sociétés monarchiques. C’est l’exclusion d’une des relations sociales tenues pour fondamentales par la société qui distingue l’esclave des autres formes de dépendance et d’asservissement.



Sous l’esclavage, gît donc la question du pouvoir. Il y a, pour l’auteur, un lien direct entre l’esclavage et l’émergence de l’État, qui s’arroge le monopole des esclaves, vis-à-vis des pouvoirs concurrents, de tout ordre, économique ou non. D’où la constatation, bien documentée, que c’est dans les sociétés les moins centralisées et les moins hiérarchisées, en principe les moins oppressives, que se rencontre la pire condition de l’esclave. Et l’inverse : c’est dans les sociétés les plus autoritaires et despotiques que la condition de l’esclave semble la moins défavorable.


Alain Testart est un des rares anthropologues qui disposent d’une culture aussi étendue, largement comparative. Cette nouvelle édition, établie par sa collaboratrice, Valérie Lécrivain, ajoute à l’ancienne un article inédit qui permet de préciser les thèses de l’auteur. Elle fait de ce livre d’il y a plus de quinze ans un livre neuf, plus adapté aux connaissances et aux sensibilités contemporaines.



384 pages, 140 x 225 mm

Achevé d'imprimer : 01-02-2018

Genre : Études et monographies Thème : histoire

Sous-thème : Histoire générale Catégorie > Sous-catégorie : Connaissance > Histoire

Époque : XXe-XXIe siècle

ISBN : 9782070196883 - Gencode : 9782070196883 - Code distributeur : A19688




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Rouge 4