Societas Criticus, Revue de critique sociale et politique

On n'est pas vache…on est critique !


D.I. revue d’actualité et de culture

Où la culture nous émeut !


Regard sur le Monde d'une perspective montréalaise !

On est sceptique, cynique, ironique et documenté !


Revues en ligne, version archive pour bibliothèques

Vol. 21-05 – Spécial FNC, du 2019-11-20 au 2019-12-27.





Depuis 1999!













www.societascriticus.com

Cette revue est éditée à compte d'auteurs.


societascriticus@yahoo.ca

CP 37308

Succ Marquette

Montréal (QC) H2E 3B5


Le Noyau !


Michel Handfield, M.Sc. Sociologie (U de M), cofondateur et éditeur;

Gaétan Chênevert, M.Sc. (U de Sherbrooke), cofondateur et pensif de service;

Luc Chaput, diplômé de l'Institut d'Études Politiques de Paris, recherche et support documentaire.

Sylvie Dupont, lectrice et correctrice d'épreuves.


ISSN : 1701-7696



Note de la rédaction



Nous avons placé notre correcteur à « graphie rectifiée » de façon à promouvoir la nouvelle orthographe: www.orthographe-recommandee.info/. Il est presque sûr que certaines citations et références sont modifiées en fonction de l’orthographe révisée sans que nous nous en rendions compte vu certains automatismes parfois, comme de corriger tous les mots identiques! Ce n'est pas un sacrilège que de relire les classiques du français en français moderne. On n'y comprendrait parfois peu si on les avait laissés dans la langue du XVIe siècle par exemple. L'important est de ne pas trafiquer les idées ou le sens des citations, ce que n'implique généralement pas la révision ou le rafraichissement orthographique de notre point de vue.


Les paragraphes sont justifiés pour favoriser la compatibilité des différents formats que nous offrons aux bibliothèques (http://epe.lac-bac.gc.ca/100/201/300/societas_criticus/; http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/61248) avec différents appareils. Ceci favorise aussi la consultation du site sur portables.



« Work in progress » et longueur des numéros (2013-06-18)


Comme il y a un délai entre la mise en ligne et la production du n° pour bibliothèques, il se peut que quelques fautes d’orthographe, de ponctuation ou de graphie aient été corrigées, mais le texte n’est pas changé à quelques virgules près! On a beau lire un texte plus d'une fois, quand on vient de l’écrire on ne voit pas toujours certaines coquilles. On peut cependant les voir en préparant ce n°.


La longueur des n° varie en fonction des textes que nous voulons regrouper, par exemple pour un festival de films. Si nous visons les 30 pages pour des raisons de lecture, notamment sur téléphone intelligent, certains n° peuvent en avoir plus ou moins pour des raisons techniques, comme de le terminer avant le début d'un festival ou de regrouper tous les textes sur un même sujet. Renseignements pris, la question de la taille à respecter pour envoyer un n° aux bibliothèques est beaucoup plus grande qu'avant. Cette limitation ne se pose donc plus pour nous.



Index


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique


Nos brèves Facebook en socioéconomie - capitalisme, socialisme et mondialisme / Vol. 21-05 (en version corrigée et, parfois, augmentée)


On cherche de la vision, mais pas trop !

Repli national

On est déshumanisé par des chiffres !

Les cycles de la destruction économique

Le communisme?

Ça s'appelle le capitalisme

Perte de contrôles

On engage les meilleurs !


Nos brèves Facebook sur les questions socioreligieuses et idéologiques / Vol. 21-05 (en version corrigée et, parfois, augmentée)


Ce sont des hommes qui disent que Dieu leur a dit

Religion et blocage de l’action pour le climat

1-0 pour les croyances !

La laïcité catholique selon Legault

Comment dialoguer quand Dieu s’interpose?


Nos brèves Facebook en politique / Vol. 21-05 (en version corrigée et, parfois, augmentée)


Royaume-Uni?

Pas de farce, il met la planète à risque

Big Brother !

L’anglicisation de la région de Montréal



Nos brèves Facebook en éducation / Vol. 21-05 (en version corrigée et, parfois, augmentée)


Des formations bidons certifiées

Nouvelles, faits et manipulation

Un peu plus loin, un peu plus techno !

Le concept de bibliothèque doit changer



Nos brèves Facebook en environnement / Vol. 21-05 (en version corrigée et, parfois, augmentée)


Pas fort le premier ministre australien

Les autres non plus !

Faux-fuyants

Triste

On fait quoi?

Pas de taxes environnementales sans investissements socio-environnementaux



Nos brèves Facebook / Vol. 21-05 (en version corrigée et, parfois, augmentée)


Souper végé de Noël

Le bonsoir de Rani !

J'ai mis ma boule des fêtes dans mon bureau…

Entre le carré aux dattes et la barre tendre maison



Adults in the room (Festival du Nouveau Cinéma). Un éclairage sur la situation mondiale actuelle.


Urgence des fêtes ! Nos souhaits 2019-2020.



Ce virage de Québec Solidaire me pose problème

En annexe, quelques explications sur l’individualisme et l’anarchisme en réponse à une question reçue


La cravate, ça empêche parfois l'oxygène de monter au cerveau !




D.I., Delinkan Intellectuel, revue d’actualité et de culture



Avis



Mon Festival du Nouveau Cinéma 2019


Présentation

ADULTS IN THE ROOM (FNC)

LES FLEURS OUBLIÉES

LA VIRGEN DE AGOSTO

SO LONG, MY SON

YVES

MICKEY AND THE BEAR

CANADA

BACURAU

HAUT LES FILLES

MA NUDITÉ NE SERT À RIEN

PERDRIX



Momies égyptiennes, passé retrouvé, mystères dévoilés au MBAM



Fleuve - expérience humaine au TNM !



Lucia di Lammermoor (Opéra de Montréal)



Societas Criticus, revue de critique sociale et politique


Vous trouverez ici des éditos, essais et reportages de la revue Societas Criticus.


Index


Nos brèves Facebook en socioéconomie - capitalisme, socialisme et mondialisme / Vol. 21-05 (en version corrigée et, parfois, augmentée) : www.societascriticus.com


Il s’agit de différents commentaires sur des évènements et des nouvelles sur lesquelles je souhaite attirer l’attention pour différentes raisons. Le titre ou le commentaire explique pourquoi.


Michel Handfield (2019-12-27)


On cherche de la vision, mais pas trop !

Repli national

On est déshumanisé par des chiffres !

Les cycles de la destruction économique

Le communisme?

Ça s'appelle le capitalisme

Perte de contrôles

On engage les meilleurs !


On cherche de la vision, mais pas trop ! (Michel Handfield, Facebook, 2019-12-19, www.societascriticus.com Vol. 21- 05)


Peut-être qu'on n'engage pas ceux qu'on soupçonne de curiosité intellectuelle dans une entrevue. On engage ceux qui pensent en solo. Car, ces dirigeants ont dû être passés au moins une fois en entrevue et on n'a rien vu !


Une culture, un processus d'embauche ou le type de personnes que l'on recherche : qui fait bien son travail et ne regarde pas en dehors de son carré de sable (ou de compétences)?


Il faut voir, mais pas trop, car l’organisation fonctionne en silos. Comme ça personne n’a de vue d’ensemble et on aura toujours l’excuse de ne pas avoir vu, de ne pas avoir su ! Le savoir deviendrait une menace à l’organisation.


C’était mon mot suite à la lecture de Patrick Lagacé, Les crapules de SNC-Lavalin, lapresse.ca, 19 décembre 2019 :

https://www.lapresse.ca/actualites/201912/18/01-5254302-les-crapules-de-snc-lavalin.php




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Repli national (Michel Handfield, Facebook, 2019-12-12, www.societascriticus.com Vol. 21- 05)


Intéressant, mais au lieu de se regrouper pour une économie plus sociale et solidaire, les pays se replient sur eux même contre un modèle de mondialisation qu'ils ne veulent plus. Alors, affaiblis qu’ils sont face à la Chine, la Russie ou les États-Unis qui les menacent s'ils vont contre leurs intérêts. Le plus surprenant est de voir les États-Unis menacer ses partenaires occidentaux de représailles en cas de taxations aux GAFA sur leurs territoires comme si c'était une attaque aux États-Unis alors que c'est une attaque à une forme de capitalisme libertarien qui ne contribue plus au contrat social sous prétexte d'être hors du monde physique.


C’était mon mot suite à la lecture de Richard Martineau, Lécher les bottes du diable, journaldemontreal.com, 12 décembre 2019:

https://www.journaldemontreal.com/2019/12/12/lecher-les-bottes-du-diable



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On est déshumanisé par des chiffres ! (Michel Handfield, Facebook, 2019-12-11, www.societascriticus.com Vol. 21- 05)


L'effet de l'embauche de gestionnaires et de l'absence de leur contrepartie des sciences humaines et sociales les conduits à trop regarder la productivité qu’en termes de chiffres. Mais, qu’est-ce que la productivité? Le nombre de cases cochées dans la journée (quantitatif) ou les dossiers où l'on perçoit de l'amélioration réelle (qualitatif) ?


C’était mon mot suite à la lecture de :


- Louise Leduc, Les travailleuses sociales se disent amenées à violer leur code d'éthique, lapresse.ca, 11 décembre 2019 :

https://www.lapresse.ca/actualites/201912/11/01-5253300-les-travailleuses-sociales-se-disent-amenees-a-violer-leur-code-dethique.php


- Josée Legault, L’omerta d’une machine détraquée, journaldemontreal.com, 11 décembre 2019 :

https://www.journaldemontreal.com/2019/12/11/lomerta-dune-machine-detraquee


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Les cycles de la destruction économique (Michel Handfield, Facebook, 2019-12-08 et 09, www.societascriticus.com Vol. 21- 05)


C'est simple : on détruit la nature au profit de l'humain; ensuite, on voit que l'humain est un cout, alors on le remplace par des technologies; puis, on fait fructifier le capital par les algorithmes; enfin, les algorithmes n'ayant plus besoin d'humains le capitalisme pourra progresser tant que les systèmes ne tomberont pas en panne, mais qui le saura, le capitalisme s'étant défait des humains avec la bénédiction de gouvernements de droite.


C’était mon mot suite à la lecture de :


- Alexandre Shields, Québec annule des mesures de protection du caribou, au profit des forestières, Le Devoir, 9 décembre 2019 :

https://www.ledevoir.com/societe/environnement/568721/quebec-annule-des-mesures-de-protection-du-caribou-au-profit-des-forestieres


- Isabelle Hachey, Un méchant loup trop commode, Oubliez les chalets, la chasse, les motoneiges, lapresse.ca, 8 décembre 2019 : https://www.lapresse.ca/actualites/environnement/201912/07/01-5252847-un-mechant-loup-trop-commode.php


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Le communisme? (Michel Handfield, Facebook, 2019-11-28, www.societascriticus.com Vol. 21- 05)


Karl se retournerait dans sa tombe lui qui a écrit :


« Les différences de classes une fois disparues dans le cours du développement, toute la production étant concentrée dans les mains des individus associés, le pouvoir public perd alors son caractère politique. Le pouvoir politique, à proprement parler, est le pouvoir organisé d'une classe pour l'oppression d'une autre. Si le prolétariat, dans sa lutte contre la bourgeoisie, se constitue forcément en classe, s'il s'érige par une révolution en classe dominante et, comme classe dominante, abolit par la violence les anciens rapports de production, il abolit en même temps que ces rapports les conditions de l'antagonisme des classes, il abolit les classes en général et, par là même, sa propre domination de classe. À la place de l'ancienne société bourgeoise, avec ses classes et ses antagonismes de classes, surgit une association dans laquelle le libre développement de chacun est la condition du libre développement de tous. » (Engel et Marx, Manifeste du Parti communiste, derniers paragraphes de la section II: PROLÉTAIRES ET COMMUNISTES)




C’était mon mot suite à l’écoute de « Pratiquement tous les produits chinois bon marché proviennent d’un camp de travail », info.arte.tv :

https://info.arte.tv/fr/pratiquement-tous-les-produits-chinois-bon-marche-proviennent-dun-camp-de-travail




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Ça s'appelle le capitalisme (Michel Handfield, Facebook, 2019-11-26, www.societascriticus.com Vol. 21- 05)



Le but est le profit pour les actionnaires, dont les fonds de pension. S'il faut couper du personnel, faire produire à l'étranger ou « payer des frais de représentation » pour avoir un lucratif contrat on le fait. Ce sont les armes de la guerre du capitalisme. Si tu ne le fais pas, ton concurrent peut le faire. On vit dans un pays capitaliste à côté d'un pays ultra capitaliste, pour qui le Canada est socialiste, alors on ne devrait pas être surpris du comportement de certaines de nos entreprises comme SNC-Lavalin. Malheureusement, on connait mieux les règles du hockey que de notre régime politique.



À quand le retour des cours d'économie à l'école secondaire. Il y en avait dans mon temps : les années 1970. L'affaire SNC-Lavalin ne me fait pas tomber en bas de ma chaise, mais la naïveté du public et des médias, oui. Pourtant les médias la voient cette guerre et ce qu'est le combat avec des entreprises étrangères qui n'ont pas à suivre les mêmes règles qu'eux. Ils en sont même victimes.




C’était mon mot suite au texte de Jean-François Cloutier, Novak signait des chèques sans poser de questions, journaldemontreal.com, 25 novembre 2019 :

https://www.journaldemontreal.com/2019/11/25/novak-signait-des-cheques-sans-poser-de-questions




Menu brèves en socioéconomie 21-05




Perte de contrôles (Michel Handfield, Facebook, 2019-11-14, www.societascriticus.com Vol. 21- 05)


L'État, Desjardins, de grandes entreprises à travers le monde perdent le contrôle de leurs données malgré leurs spécialistes en technologie et en sécurité. On ne peut plus mettre la responsabilité que sur les petits utilisateurs qui n'ont aucune de leurs ressources à leur disposition. Il faudrait aussi regarder la sécurité informatique d'une façon plus large que la simple technologie, mais de façon humaine. Pourtant, qui engage des gens en sciences humaines en ces domaines?


C’était mon mot suite à la lecture de Nicolas Lachance, Bar ouvert avec les données personnelles : votre dossier médical à risque, journaldemontreal.com, 14 novembre 2019:

https://www.journaldemontreal.com/2019/11/14/la-vie-privee-des-patients-a-risque



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On engage les meilleurs ! (Michel Handfield, Facebook, 2019-11-02, www.societascriticus.com Vol. 21- 05)


Arrêter de faire passer « le suspect du vol de données chez Desjardins » pour un « twit », car les entreprises et les gouvernements engagent toujours les meilleurs. Alors, il doit avoir bien planifié son coup puisqu'il était dans les meilleurs d’une grande institution financière. Choisis parmi la crème de la crème. N'est-ce pas ce que nous disent toujours les Ressources humaines : on engage les meilleurs? À moins qu'on nous mente?


Mais, j’irais quand même vérifier dans les paradis fiscaux s’il n’y a pas quelques investissements. Juste au cas.


C’était mon mot suite à la lecture de Jean-Louis Fortin, Le suspect du vol de données chez Desjardins n'a plus un sou, tvanouvelles.ca, 2 novembre 2019 :

https://www.tvanouvelles.ca/2019/11/02/le-suspect-du-vol-de-donnees-chez-desjardins-na-plus-un-sou



Menu brèves en socioéconomie 21-05




Index




Nos brèves Facebook sur les questions socioreligieuses et idéologiques / Vol. 21-05 (en version corrigée et, parfois, augmentée) : www.societascriticus.com


Il s’agit de différents commentaires sur des évènements et des nouvelles sur lesquelles je souhaite attirer l’attention pour différentes raisons. Le titre ou le commentaire explique pourquoi.


Michel Handfield (2019-12-26)


Ce sont des hommes qui disent que Dieu leur a dit

Religion et blocage de l’action pour le climat

1-0 pour les croyances !

La laïcité catholique selon Legault

Comment dialoguer quand Dieu s’interpose?



Ce sont des hommes qui disent que Dieu leur a dit (Michel Handfield, Facebook, 2019-12-22, www.societascriticus.com Vol. 21- 05)


Comme je le dis souvent, Dieu n'a rien écrit ni ne nous a mis une puce de savoir divin. Ce sont toujours des hommes qui disent que Dieu leur a dit C’est pour cela que je dis toujours qu'il est beau de croire à condition de comprendre qu'on n'a aucune preuve que c’est vrai. Ce peut être totalement faux, de la fiction, de la littérature.


C'est d’ailleurs pour ça que j'enverrais les départements de religion en littérature à l'université.


Enfin, je rappellerai toujours que la liberté de croyance n'est pas un droit, mais bien une liberté, car ce en quoi on croit peut-être totalement faux. La beauté du croyant est d'en être conscient et de ne pas faire de mal au nom de sa croyance. Ma seule certitude est que Jésus fut un révolutionnaire.



C’était ma réflexion suite à la lecture de Pierre Desjardins, Philosophe, Charité bien ordonnée commence par soi-même, lapresse.ca, 22 décembre 2019 :

https://www.lapresse.ca/debats/opinions/201912/21/01-5254660-charite-bien-ordonnee-commence-par-soi-meme.php



Brèves socioreligieuses 21-05




Religion et blocage de l’action pour le climat (Michel Handfield, Facebook, 2019-12-16, www.societascriticus.com Vol. 21- 05)


Même si je l’écris souvent, ça fait du bien de le lire d’un autre :


« Les dirigeants qui nuisent le plus à l’Humanité sont aussi proches de milieux très fondamentalistes. Xi Jinping est un communiste dogmatique qui croit que les progrès scientifiques vont résoudre tous les problèmes. Donald Trump et Jair Bolsonaro sont proches des évangélistes qui croient que hâter la fin du monde est une bonne chose puisque Jésus-Christ reviendrait plus rapidement sur Terre. Le premier ministre de l’Australie est un pentecôtiste, une religion qui avance des croyances similaires. Les Saoudiens s’imaginent que la volonté d’Allah sera faite quoi qu’il arrive. Des hindouistes pensent que la fin du monde sera suivie de la naissance du monde nouveau. » (1)


Au Canada, et je l'écris souvent, il faudrait d'abord cesser de dire que la religion est un droit. Elle est une liberté de croyance, comme la liberté de parole ou d'union. Ça ne donne pas le droit de tout dire et ça ne met pas une association criminelle à l'abri des lois. Bref, la religion, ça ne doit pas empêcher l'éducation de ses enfants et de la science. Ensuite, il faut INCLURE LA SCIENCE dans nos chartes des droits et libertés pour notre bien commun.


Note


1. Loïc Tassé, Les ennemis de l’Humanité, journaldemontreal.com, 16 décembre 2019 : https://www.journaldemontreal.com/2019/12/16/les-ennemis-de-lhumanite



Brèves socioreligieuses 21-05



1-0 pour les croyances ! (Michel Handfield, Facebook, 2019-12-13 et 15, www.societascriticus.com Vol. 21- 05)


Et oui, mais propager des croyances est protégé par nos Chartes des droits et libertés ! La science n'y est même pas mentionnée.


C’était mon mot suite à la lecture d’Agence Science-Presse, Épidémie de rougeole aux Samoa : quel rôle pour Facebook ?, 12 décembre 2019 :

https://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/2019/12/12/epidemie-rougeole-aux-samoa-role-pour-facebook



Brèves socioreligieuses 21-05



La laïcité catholique selon Legault (Michel Handfield, Facebook, 2019-12-13 et 14, www.societascriticus.com Vol. 21- 05)


« 'All French Canadians' are Catholic, Quebec premier tells governor of California » (1)


C'est pour ça que dans la laïcité caquiste-duplessiste on a oublié de laïciser tous ces noms religieux qui parsèment le territoire.


Et, Mathieu Bock Côté de dire que c’est évident, naturellement !


« Le catholicisme, au Québec, n’est pas qu’une religion parmi d’autres. Il a un statut fondateur. Il est intimement lié aux origines de notre peuple, et on ne saurait effacer son empreinte sans mutiler nos tissus identitaires les plus intimes. Qui se déracine s’appauvrit spirituellement. » (2)


Alors, ce doit être de même pour les autres selon moi. En conséquence, il faut donc revenir à la laïcité ouverte.


Sinon, si on dit aux autres que la religion c'est privé; que tu peux enlever ton signe religieux en arrivant au boulot et le remettre en partant; que ce n'est pas identitaire, ce ne doit pas l'être davantage pour nous. Sortons donc les noms religieux de l'espace public. Effaçons ces noms de villes en Saints et en Saintes. Même le fleuve, au Québec, devrait être laïcisé en Fleuve Louis St-Laurent, du nom d’un ancien Premier ministre du Canada ! Rien de moins si on veut être juste et honnête.


Là-dessus je renvoie à mon texte Vous avez bien dit laïque? Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 21 no 03, Essais. J’y ai tout dit ce que j’avais à dire : http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/61248?docref=bjl1e4a7kTEl_6xdzR7xrw. (3)



Notes


1. CBC News, 'All French Canadians' are Catholic, Quebec premier tells governor of California, cbc.ca, Dec 11, 2019: https://www.cbc.ca/news/canada/montreal/catholic-quebec-california-fran%C3%A7ois-legault-gavin-newsom-1.5393170



2. Mathieu Bock-Côté, Tous catholiques? Évidemment !, journaldemontreal.com, 14 décembre 2019:

https://www.journaldemontreal.com/2019/12/14/tous-catholiques-evidemment



3. Pour tous nos textes à :


BAnQ : http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/61248


BAC : http://epe.lac-bac.gc.ca/100/201/300/societas_criticus/


Autre texte sur le sujet :


ÉDITORIAL FRANÇOIS CARDINAL, LAÏCITÉ DE L’ÉTAT : OUI, LA LOI 21 EST DISCRIMINATOIRE, LA PRESSE+, Édition du 14 décembre 2019, section DÉBATS, écran 2 : http://plus.lapresse.ca/screens/6d7dd113-d40a-45f1-aac3-b6d9a2a11c1d__7C___0.html



Brèves socioreligieuses 21-05



Comment dialoguer quand Dieu s’interpose? (Michel Handfield, Facebook, 2019-12-02, www.societascriticus.com Vol. 21- 05)


Un des problèmes : pour certains la religion n'est pas une croyance, mais la vérité. Comment dialoguer quand Dieu a supposément dit quelque chose à l'un et autre chose à l'autre et que leurs lois et leurs politiques se basent sur des textes qui viennent de ce que des prophètes disent avoir entendu? C'est pour cela que le premier pas vers la démocratie est de séparer religions et croyances de la politique et de la science. Mais, même en ici, c'est difficile, les religions étant protégées dans les Chartes des droits et libertés par exemple, mais pas un mot sur la science dans ces Chartes. Pire, si c'est politiquement payant de le faire, des politiciens séduiront les groupes religieux aux dépens de la science et de l'environnement en les plaçant au rang de croyances pour miner leur crédibilité. On le voit même au Canada.


C’était mon mot suite au texte de François Brousseau, Les guerres sans fin du Moyen-Orient, ledevoir.com, 2 décembre 2019 :

https://www.ledevoir.com/opinion/chroniques/568250/guerres-sans-fin




Brèves socioreligieuses 21-05




Index




Nos brèves Facebook en politique / Vol. 21-05 (en version corrigée et, parfois, augmentée) : www.societascriticus.com


Il s’agit de différents commentaires sur des évènements et des nouvelles sur lesquelles je souhaite attirer l’attention pour différentes raisons. Le titre ou le commentaire explique pourquoi.


Michel Handfield (2019-12-26)


Royaume-Uni?

Pas de farce, il met la planète à risque

Big Brother !

L’anglicisation de la région de Montréal



Royaume-Uni? (Michel Handfield, Facebook, 2019-12-14 www.societascriticus.com Vol. 21- 05)



Derrière cette victoire écrasante concentrée en Angleterre et les pertes des travaillistes, il y a aussi eu une montée des séparatistes en Écosse et des changements en Irlande, deux États du Royaume-Uni qui tiennent à l'Union européenne ! À suivre



C’était mon mot suite à la lecture de Sonia Delesalle-Stolper - Libération à Londres, Royaume-Uni : Boris Johnson triomphe et le Brexit est presque là, ledevoir.com, 14 décembre 2019 :

https://www.ledevoir.com/monde/europe/569128/boris-johnson-triomphe-le-labour-s-effondre-et-le-brexit-est-presque-la



Brèves en politique 21-05



Pas de farce, il met la planète à risque (Michel Handfield, www.societascriticus.com Vol. 21- 05)



Sur mon Facebook, 2019-12-06



Je voulais prendre du recul et je n’ai pas regardé la vidéo tout de suite. Trudeau, en parlant de Trump, à dit « Tu voyais son équipe qui tombait des nues » Quel scandale ! ?


Ce n'est que la réalité. Une journée il dit que la négociation est presque réglée avec la Chine, le lendemain il « tweet » que rien n'est fait. Il dit et se dédit dans la même journée. Les gens sensés tombent des nues à chaque déclaration et son contraire qui suit. Les marchés montent sur une déclaration et baissent sur le « tweet » suivant. Allo la surprise !



Trudeau n'a dit qu'une vérité. Je pense que les journaux n'ont monté qu'un fait en épingle ici pour vendre de la copie.


La vidéo :

https://www.youtube.com/watch?v=UN07vQT-MLs



Sur mon Facebook, 2019-12-04



Avec toutes les tergiversations de Trump, le refus de la science et de l'urgence climatique, il me semble que les chefs d'État ne devraient même pas faire de farce et lui dire carrément qu'il met la planète à risque. Gretta Tumberg est plus présidentiable que lui et que bien d'autres qui avancent et reculent selon des intérêts économiques liés au commerce mondial aux dépens de la paix dans le monde et de l’environnement. Point barre.



C’était mon mot suite à la lecture de Philippe Teisceira-Lessard, Trudeau, un «hypocrite» selon Trump, lapresse.ca, 4 décembre 2019 : https://www.lapresse.ca/international/europe/201912/04/01-5252306-trudeau-un-hypocrite-selon-trump.php



Brèves en politique 21-05



Big Brother ! (Michel Handfield, Facebook, 2019-12-01, www.societascriticus.com Vol. 21- 05)


Mais pas nécessairement du côté de l'État comme on l'attendait. Plutôt du côté privé : les entreprises, les organisations et les citoyens-vigiles qui postent et dénoncent de tout et de rien sur les médias sociaux.


C’était mon mot suite à la lecture de Dominique Forget, Et si votre visage était fiché à votre insu?, Zone Techno – ICI.Radio-Canada.ca, 2019-11-29 :

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1409828/facial-reconnaissance-decouverte-londres-crime-liberte



Le reportage de Dominique Forget et Geneviève Turcotte a été diffusé à l'émission Découverte, sur ICI TÉLÉ le dimanche 1er décembre 2019: https://ici.radio-canada.ca/tele/decouverte/site/episodes/449045/reconnaissance-jumeaux-chiens-patient-londres-chormosome-femme




Brèves en politique 21-05



L’anglicisation de la région de Montréal (Michel Handfield, Facebook, 2019-11-12, www.societascriticus.com Vol. 21- 05)



Et, la faute des francophones qui quittent Montréal, qu'en faites-vous?



Quand je lis qu’après Montréal, « En 15 ans seulement, les nationalistes ont été quasi éjectés de l’île de Laval. Pour de bon.» je trouve que l’auteur exagère. Autrement dit, moi je ne dois pas avoir été éjecté de Montréal parce que j'ai un nom anglais : Handfield. M'être appelé Benoît, Gervais ou Meilleur, du nom de mes trois autres grands-parents, j'aurais été éjecté? Mais, c’est con.



Je dis que des gens quittent et que d'autres arrivent. On ne peut le leur reprocher ensuite en disant que « les nationalistes ont été quasi éjectés de l’île de Laval », de Montréal ou de Longueuil comme il le prévoit. Les gens font des choix; qu'ils en acceptent les conséquences et une de celles-là sont les changements démographiques.



D’ailleurs, les francophones qui ont quitté l’ile sont aussi responsables d’une part de cette anglicisation qu’ils nous reprochent par leur abandon de Montréal.



Malgré mon nom, je suis francophone, je tiens à vous le souligner et je n'ai pas réussi certaines entrevues parce que mon anglais n'était pas assez fluide. Pas dans le privé, mais dans la fonction publique de Montréal. Et ce me fut dit par des francophones qui me demandaient d’être parfaitement bilingue ! Dirait-on à un allophone qu'on le refuse parce que son français n'est pas assez fluide ou l'aiderait-on avec raison? Mais, pas un francophone. C’est vrai que j’ai un nom anglais en plus !



La part des francophones qui baisse sur l’ile de Montréal, ça ne date pas des dernières élections. C'est un processus qui a commencé dans les années 1960 avec la création des banlieues. On est rendu à la 3e ou 4e couronne depuis. Sauf, que si des gens quittent, d'autres prennent leur place. La ville a horreur du vide.



Il ne faut pas non plus dire que les changements à Montréal ne sont dus qu'aux politiques fédérales comme le dit l'article. C'est dû à un ensemble de processus.



D'ailleurs, s'il a fallu créer l’indicatif 450 pour les banlieues c'est probablement parce qu'il y a plus de monde en banlieue, dont des transferts de Montréal.



Mais, à Montréal il a aussi fallu créer un second indicatif: le 438. C’est qu’il n’y a pas seulement des transferts de population partant de Montréal, mais aussi du remplacement qui vient notamment des régions, du reste du Canada et de l’international. Alors, oui, Montréal change.



Par contre, si plus de francophones demeuraient à Montréal, l'immigration devrait aussi s'étendre sur le territoire et se franciser davantage. C'est tout ce que je dis.



C’était ma montée de lait suite à la lecture de Frédéric Lacroix, Chroniqueur à L’aut’journal, La «west-islandisation» de Longueuil, ledevoir.com, 12 novembre 2019: https://www.ledevoir.com/opinion/idees/566798/la-west-islandisation-de-longueuil



Brèves en politique 21-05




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Nos brèves Facebook en éducation / Vol. 21-05 (en version corrigée et, parfois, augmentée) : www.societascriticus.com


Il s’agit de différents commentaires sur des évènements et des nouvelles sur lesquelles je souhaite attirer l’attention pour différentes raisons. Le titre ou le commentaire l’explique.



Michel Handfield (2019-12-26)



Des formations bidons certifiées

Nouvelles, faits et manipulation

Un peu plus loin, un peu plus techno !

Le concept de bibliothèque doit changer



Des formations bidons certifiées (Michel Handfield, Facebook, 2019-12-07, www.societascriticus.com Vol. 21- 05)



J'ai un bac et une maitrise en sociologie de l'Université de Montréal, je me méfie des formations bidons, je préconise la science d'abord et il m’est quasi impossible d'avoir une entrevue quand j’envoie mon CV. De l'autre côté, il se donne des formations bidons en disant aux gens ce qu'ils veulent entendre et on les certifie !



C’était ma montée de lait suite à la lecture du texte de Marie-Christine Noël avec laquelle je suis d’accord : Des charlatans certifiés par Québec, journaldemontreal.com, 7 décembre 2019 :

https://www.journaldemontreal.com/2019/12/07/des-charlatans-certifies-par-quebec



Brèves en éducation 21-05




Nouvelles, faits et manipulation (Michel Handfield, Facebook, 2019-12-04, www.societascriticus.com Vol. 21- 05)



Quand des politiciens nient des faits scientifiquement prouvés au nom d'idéologies peut-on être surpris que le citoyen ne s'y retrouve plus, que le spécialiste doute des sources officielles et que l'information soit de plus en plus traitée comme un simple débat d'opinions en attendant de passer à la prochaine nouvelle? Finalement, la « nouvelle » la mieux présentée et la plus populaire fera foi de vérité, même si elle est fausse ou manipulé!



C’était mon mot au sujet du texte d’Agnès Gruda, Conférencière complotiste invitée à l’Université de Montréal, lapresse.ca, 4 décembre 2019 :

https://www.lapresse.ca/actualites/education/201912/03/01-5252304-conferenciere-complotiste-invitee-a-luniversite-de-montreal.php




Brèves en éducation 21-05




Un peu plus loin, un peu plus techno ! (Michel Handfield, Facebook, 2019-11-29, www.societascriticus.com Vol. 21- 05)



Fort intéressant comme texte. Mais, personnellement, je crois qu'à partir du secondaire il faut aussi y inclure les abonnements numériques en bibliothèque pour montrer que le cellulaire et la tablette sont davantage que des jouets. C'est une fenêtre sur le monde, le savoir et la culture.



C’était mon mot au sujet du texte de Louise Bienvenue, Professeure d’histoire à l'Université de Sherbrooke, Bibliothèques scolaires : le passé nous fait de gros yeux, Le Devoir, 29 novembre 2019 :

https://www.ledevoir.com/opinion/idees/568100/bibliotheques-scolaires-le-passe-nous-fait-de-gros-yeux




Brèves en éducation 21-05




Le concept de bibliothèque doit changer (Michel Handfield, Facebook, 2019-11-04, www.societascriticus.com Vol. 21- 05)


Fort intéressant, car, à l'ère du numérique, on ne peut plus penser la bibliothèque comme autrefois. Moi, personnellement, je parle de moins en moins de bibliothèque et de livres, mais de docuthèque et de documents, ce qui inclut aussi des films et des baladodiffusions (podcasts) comme outils de recherche et de documentation. Il y a longtemps que j'en suis là.


C’était mon commentaire au sujet du texte d’Alexis Riopel, Le libre accès à la recherche tarde à s’implanter, Le Devoir, 4 novembre 2019 :

https://www.ledevoir.com/societe/science/566276/recherche-le-libre-acces-tarde-a-s-implanter


Brèves en éducation 21-05



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Nos brèves Facebook en environnement / Vol. 21-05 (en version corrigée et, parfois, augmentée) : www.societascriticus.com


Il s’agit de différents commentaires sur des évènements et des nouvelles sur lesquelles je souhaite attirer l’attention pour différentes raisons. Le titre ou le commentaire explique pourquoi.


Michel Handfield (2019-12-26)



Pas fort le premier ministre australien

Les autres non plus !

Faux-fuyants

Triste

On fait quoi?

Pas de taxes environnementales sans investissements socio-environnementaux



Pas fort le premier ministre australien (Michel Handfield, Facebook, 2019-12-18, www.societascriticus.com Vol. 21- 05)



Il s'oppose aux règles sur le climat malgré que…


« Des centaines de feux de forêt, notamment liés au changement climatique, ravagent l’Australie depuis septembre. »(1)




Note


1. Agence France-Presse, Fumées toxiques des incendies : Sydney face à une urgence sanitaire, lapresse.ca, 16 décembre 2019 :

https://www.lapresse.ca/international/asie-et-oceanie/201912/16/01-5253889-fumees-toxiques-des-incendies-sydney-face-a-une-urgence-sanitaire.php


Brèves Environnement 21-05



Les autres non plus ! (Michel Handfield, Facebook, 2019-12-15, www.societascriticus.com Vol. 21- 05)


Nos leadeurs font dur sur l’environnement. Et, on a voté pour ça ! Au moins les dictatures, comme la Chine, ont l'excuse de ne pas avoir un droit de vote véritable.


C’était mon mot au sujet de Zone Environnement - ICI.Radio-Canada.ca avec les informations de l’Agence France-Presse et de l’Associated Press, COP25 : désaccord des pays à propos d'un marché mondial du carbone, ici.radio-canada.ca, 2019-12-15 :

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1434359/conference-changement-climatique-cop-25-desaccord-marche-carbone



Brèves Environnement 21-05



Faux-fuyants (Michel Handfield, Facebook, 2019-12-15, www.societascriticus.com Vol. 21- 05)


Même la bourse du carbone n'est qu'un faux-fuyant, car les effets de la pollution locale ne seront pas effacés par les crédits achetés à des milliers de km de là. C'est comme si, pour enrayer la congestion sur les routes autour de Montréal ou au centre-ville, on achetait des crédits de circulation d'une ville de la Côte-Nord où il n'y a pas de circulation. Une illusion pour se donner bonne conscience.


C’était mon mot au sujet de Zone Environnement – ICI.Radio-Canada.ca, Une « COP de la honte », dénoncent des groupes environnementaux, Radio-Canada, 2019-12-15 : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1434777/madrid-environnement-cop25-echec-reactions




Autres textes sur ce sujet :



- AMÉLIE BOTTOLLIER-DEPOIS, AGENCE FRANCE-PRESSE, Efforts redoublés pour éviter un échec cuisant à la COP25, lapresse.ca, 14 décembre 2019 : https://www.lapresse.ca/actualites/environnement/201912/14/01-5253730-efforts-redoubles-pour-eviter-un-echec-cuisant-a-la-cop25.php



- Radio-Canada, avec les informations de l’Agence France-Presse et de Reuters, COP 25 : le nouveau texte de l'entente commence à circuler, 14 décembre 2019 : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1433678/madrid-cop25-accord-paris-climat-rechauffement-climatique



- AFP, Climat : efforts redoublés pour éviter un échec cuisant à la COP25, journaldemontreal.com, 13 décembre 2019 :

https://www.journaldemontreal.com/2019/12/13/la-cop25-loin-de-lurgence-climatique



Brèves Environnement 21-05



Triste (Michel Handfield, Facebook, 2019-12-14, www.societascriticus.com Vol. 21- 05)



Greta Thumberg est plus sensée que les leadeurs du monde. Pourrait-on accuser quelques pays et quelques chefs politiques de crime contre l'humanité? À quand un tel pouvoir à l'ONU?



C’était mon mot au sujet de l’Agence France-Presse à Turin, COP25 s’étire dans la nuit, Le Devoir, 14 décembre 2019 :

https://www.ledevoir.com/societe/environnement/569090/2020-sera-l-annee-de-l-action-pour-le-climat-lance-greta-thunberg




Brèves Environnement 21-05





On fait quoi? (Michel Handfield, Facebook, 2019-12-04, www.societascriticus.com Vol. 21- 05)


On passe une loi et dans 6 mois, plus d'utilisation de pétrole dans ce qu'il est de plus dommageable comme les transports et le chauffage? Une fois les voitures à essence inutilisables, tout le monde achèteront un véhicule électrique, feront un retour au vélo ou à la marche, prendront les transports en commun? Pas sûr. Utopique?


Il faut se donner du temps, mais on est face au mur. On fait quoi?


Puis, tous ces politiciens de droite, négationnistes ! On les accuse de crime contre l'humanité? On les envoie en prison?


Les patrons d'entreprises dont le marketing vise la surconsommation, on en fait quoi d’eux aussi?


On fait quoi entre le possible et l'impossible? Les croyances et la science? La croissance, l'effondrement et la catastrophe annoncée?


On fait quoi? Qui a des réponses? Une crise en apparence que l’on pousse en avant. Mais, elle n’en sera que pire.


C’était mon mot au sujet d’Alexandre Shields, Peut-on encore éviter le pire en matière de climat?, ledevoir.com, 4 décembre 2019 :

https://www.ledevoir.com/societe/environnement/568355/climat-ca-va-mal-que-ca-va-mal


Brèves Environnement 21-05


Pas de taxes environnementales sans investissements socio-environnementaux (Michel Handfield, Facebook, 2019-11-17, www.societascriticus.com Vol. 21- 05)


Tout à fait d'accord avec les gouvernements pour la réduction du flux de véhicules et la taxation du pétrole. Mais, il faut que ce soit ACCOMPAGNÉ D'INVESTISSEMENTS MASSIFS EN TRANSPORT EN COMMUN. Si on ne peut fournir d'alternatives aux gens, on ne peut les cibler. Simple logique qui doit s'appliquer partout.


C’était mon mot au sujet de Christian Rioux, Correspondant à Paris, Les gilets jaunes, un an plus tard, Le Devoir, 16 novembre 2019 :

https://www.ledevoir.com/monde/europe/567168/les-gilets-jaunes-un-an-plus-tard


Brèves Environnement 21-05


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Nos brèves Facebook / Vol. 21-05 (en version corrigée et, parfois, augmentée) : www.societascriticus.com



Il s’agit de différents commentaires sur des évènements et des nouvelles sur lesquelles je souhaite attirer l’attention pour différentes raisons. Le titre ou le commentaire l’explique.


Michel Handfield (2019-12-26)


Souper végé de Noël

Le bonsoir de Rani !

J'ai mis ma boule des fêtes dans mon bureau…

Entre le carré aux dattes et la barre tendre maison



Souper végé de Noël (Michel Handfield, Facebook, 2019-12-25, www.societascriticus.com Vol. 21- 05)


J'ai fait un souper végétarien avec « sans viande haché Italien » de la marque Yves, coulis de tomates, un piment Chili et des patates pilées
























Nos brèves 21-05




Le bonsoir de Rani ! (Michel Handfield, Facebook, 2019-12-21, www.societascriticus.com Vol. 21- 05)

















Nos brèves 21-05



J'ai mis ma boule des fêtes dans mon bureau (Michel Handfield, Facebook, 2019-12-09, www.societascriticus.com Vol. 21- 05)




Signifiante, elle est rouge pour symboliser le solstice d'hiver, car le soleil va commencer à être plus présent. Ce n'est pas un hasard de retrouver plusieurs fêtes religieuses à cette époque, toutes religions confondues, car le solstice d’hiver marque l'allongement du jour.










Nos brèves 21-05




Entre le carré aux dattes et la barre tendre maison (Michel Handfield, Facebook, 2019-12-01, www.societascriticus.com Vol. 21- 05)




Adaptation Michel des carrés aux dattes avec noix non salées Kirkland, cachous natures (blanc), graines de citrouille, graines de sésame et graines de lin. À peu près 2 pouces d’épais. Nourrissant.













Nos brèves 21-05





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Adults in the room (Festival du Nouveau Cinéma). Un éclairage sur la situation mondiale actuelle.


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 21-05, Essais : www.societascriticus.com


Version originale française, grecque

Sous-titré en français et anglais

RÉALISÉ PAR COSTA GAVRAS


FRANCE, GRÈCE /124 MINUTES / 2019


Pour son dix-neuvième long métrage, le réalisateur franco-grec poursuit son travail critique en tournant pour la toute première fois dans sa terre natale. Dans cette tragédie grecque des temps modernes, Costa Gavras brosse un portrait intransigeant et fiévreux de la crise économique et diplomatique qui a frappé la Grèce en 2015. En adaptant les mémoires controversées de l’ex-ministre des Finances grecques, Yanis Varoufakis, qui a élaboré pendant six mois un plan de négociation et de sauvetage financier pour son pays, le cinéaste de 86 ans révèle les complots et les manipulations joués dans les coulisses de ce théâtre politique exceptionnel et tristement funeste.


PREMIÈRE CANADIENNE



SCÉNARIO : Costa Gavras

PRODUCTION : Alexandre Gavras, Michèle Ray-Gavras

INTERPRÉTATION : Alexandros Bourdoumis, Christos Loulis, Ulrich Tukur



https://www.youtube.com/watch?v=U3aAyJKOSO0



Commentaires de Michel Handfield (2019-12-21)



On ne peut tout baser sur les chiffres, je le dis souvent. Ce film en fait la démonstration.



On y voit le cercle vicieux de la dette et du néolibéralisme dans le mensonge économicopolitique ! Voilà le sujet de ce film construit autour de l’expérience ministérielle de Yanis Varoufakis, ministre des Finances de la Grèce de janvier à juillet 2015, alors qu’il avait à renégocier la dette du pays avec l’Europe. (1)





Un film fort instructif sur la politique européenne « vue » de l’intérieur, avec ses alliances et ses conflits qui ressortent de ces négociations ardues. Le ministre avait déjà démissionné quand le gouvernement a consenti au « troisième Memorandum of Understanding (MoU); autrement dit: le nouveau plan supplémentaire d’austérité. » (2) en aout 2015. (3) La pression était forte envers la Grèce, notamment de l’Allemagne.



Comme le ministre l’explique avec un graphique, la situation économique du pays se résume à une solution perdant-perdant :


À court terme la dette entraine des coupures des salaires, des dépenses publiques et des privatisations pour que l’État aille chercher de l’argent.


À long terme, l’État a moins d’argent qui entre dans ses coffres et la dette s'accroit par rapport au produit national qui baisse.


Enfin, au lieu de résoudre le problème, la recette néolibérale l’exacerbe. La situation ne peut qu’empirer. La démonstration est bien faite.



On peut faire toutes les objections que l’on veut. Dire que c’est un film; que c’est à cause de l’évasion fiscale; que, que, que… mais la démonstration est assez claire, basée sur les mémoires de l’ex-ministre des Finances grecques, Yanis Varoufakis, qui n’est pas tout à fait un hurluberlu même si ça fait l’affaire de certains de le laisser croire. En effet, son parcours est assez intéressant :



« Varoufakis was born in Athens in 1961 and attended Moraitis School before moving to the United Kingdom, where he studied mathematics at the University of Essex before attaining a postgraduate degree in mathematical statistics at University of Birmingham and a PhD in economics at Essex. He began a career in academic economics, teaching at the universities of Essex, East Anglia and Cambridge between 1982 and 1988. Following Margaret Thatcher's third election victory in 1987, Varoufakis left the UK and moved to Australia, where he taught at the University of Sydney until 2000. After eventually acquiring Australian citizenship, he returned to Greece that year to teach at the University of Athens, where he led a doctoral program and was promoted to full professor in 2005. Following this, Varoufakis had periods of advising George Papandreou and working as the economist-in-residence for Valve before moving to the United States to teach at the University of Texas at Austin. » (4)



Un économiste de centre gauche critique, oui, mais l’économie n’est pas toujours une science exacte et il est normal qu’il y ait des oppositions, des dissensions et des discussions comme dans toutes les sciences humaines et sociales, car si certains théorèmes sont clairs, d’autres peuvent être plus discutables. L’économie, comme la société, ce n’est pas stable. Il y a toujours un certain mouvement plus ou moins grand.



Au-delà de la situation de la Grèce…



Ce film nous montre qu’il existe une scission entre le monde de la finance, qui se base sur des intrants spéculatifs, et la réalité du terrain qui voit le travail et les salaires des masses populaires se précariser; l’écart entre les riches et les pauvres s’accroitre; le capital se dématérialiser et s’envoler vers des paradis fiscaux pour échapper à l’impôt; et la gestion être de moins en moins en lien avec la réalité du terrain, car elle doit répondre à des critères dictés par les marchés internationaux, où, par un clic de souris, on peut déplacer des capitaux ou de la production d’un pays vers un autre. Réagir à un mouvement de sourcil du Président des États-Unis ou, en prenant son café le matin, prendre la décision de délocaliser la production d’une usine vers un endroit où les gens travaillent pour une fraction du prix. (5)


On peut toujours dire que je fais une critique de film et que je n’y connais rien à l’économie, sauf que cette question de la délocalisation/relocalisation de la production était une de celles que je regardais dans le cadre de ma maitrise en sociologie dans les années 1980. (6)



Jusqu’à l’élection britannique !



Ces questions ont aussi marqué la dernière élection britannique et le Brexit. On pouvait d’ailleurs lire ceci dans Le Devoir à la veille de l’élection remportée majoritairement, et contre toute attente, par le leadeur conservateur Boris Johnson le 12 décembre 2019 :


« Selon l’historien [David Edgerton], cette désindustrialisation radicale s’est faite sans le dire. On parlait de profits, d’ouverture sur le monde, de trouver les meilleurs gestionnaires (les Britanniques n’étant jamais assez bons). En réalité, dit Edgerton, on était en train de vendre le pays aux plus offrants. « Jusque dans les années 1970, l’équilibre des comptes extérieurs était un indice de la santé de l’économie. Aujourd’hui, il est tellement mauvais qu’on n’en parle plus. » » (7)




Plus loin, on y lit aussi que :



« Bien sûr, le voyageur qui débarque à Londres n’a pas cette impression de désolation. Mais, dit Edgerton, il ne faut pas se laisser impressionner pas cette prospérité. « Le reste du pays est largement dévasté et abandonné. Aujourd’hui, 35 % des Londoniens sont nés à l’étranger. On a assisté à une croissance extraordinaire des services financiers liés à la libéralisation. Avec des emplois très bien payés, qui attirent même les élites étrangères. Londres est une île riche et cosmopolite dans une nation qui va très mal. Le fossé est abyssal. » » (8)



Il y a donc des parallèles entre la situation de la Grèce, telle que montré dans Adults in the room, et de l’Angleterre, toutes deux résultant d’une dilapidation de la structure industrielle nationale qui a conduit à une crise économique pour les classes sociales laborieuses et un repli nationaliste et vers la droite de leur part.



Le repli contre le changement jusqu’à la COP 25 (9)



Ce repli est aussi responsable de l’élection de Donald Trump aux États-Unis. On le voit aussi avec les gilets jaunes en France.



C’est un refus du changement considéré comme une menace non seulement à un statut, mais à un niveau de vie, car si des changements sont nécessaires – pensons à l’environnement par exemple - ça ne peut être fait sans prendre de précautions pour les classes qui les subissent le plus sans un filet de sécurité sociale pour en amortir le choc.



On ne peut sacrifier ainsi une part de la population sans rien faire. Mais, malheureusement, la gauche n’a pas su s’y prendre et proposer une économie plus sociale et solidaire comme on aurait pu s’y attendre.



Inversement, les partis responsables du néolibéralisme, les conservateurs britanniques (sous Margaret Tatcher) et les républicains états-uniens (sous Ronald Reagan) (10) sont les partis qui proposent maintenant le repli contre le modèle de mondialisation qu'ils ont eux-mêmes mis en place ! C’est assez paradoxal tout de même.




Au lieu de corriger les maux du système qu’ils ont créé, ils préfèrent l’abandonner que de reconnaitre leurs erreurs et de contribuer à le corriger. Mais, ne nous trompons pas, c’est stratégique, car, en même temps, ils forcent leurs partenaires à de nouvelles ententes moins égalitaires. Après la fin de la bipolarité entre les États-Unis et l’URSS, nous sommes entrés dans un monde qui cherchait de nouveaux pôles. L’Europe pouvait en devenir un acteur majeur, mais, avec les tiraillements internes et le Brexit, elle s’affaiblit face à la Chine, la Russie et les États-Unis.



Je ne comprends pas non plus de voir les Britanniques ainsi affaiblir l’Europe avec le Brexit plutôt que de contribuer à en faire un quatrième pôle important face aux trois autres. Ce faisant, l’Angleterre risque de s’affaiblir elle aussi à moins de tenter de créer un nouveau pôle sur le Commonwealth, ce qui serait osé et incertain, puisque l’Inde, par exemple, semble jouer ses cartes hors du Commonwealth pour se positionner sur le nouvel échiquier régional et peut-être mondial, fort d’une population de plus d’un milliard de personnes. D’autres pays, comme le Brésil, tentent clairement le jeu au niveau régional, dans ce cas pour une domination de l’Amérique du Sud.


Ici, il est important de remarquer que ces pays qui tentent de jouer un rôle dominant sur l’échiquier mondial ou régional semblent les mêmes que ceux qui s’opposent au reste de la planète concernant les négociations sur le climat, comme une façon de marquer leur domination et d’écarter les volontés des autres, plus petits ou plus conciliants. Une façon d’affirmer leur désir de s’imposer et de montrer leur mécanique (muscles) comme on le dit dans les films d’action !



Ces pays ayant des visées internationales et qui ont joué les trouble-fêtes à la COP 25 sont, sans surprises, les États-Unis la Chine et l’Inde. Les opposants avec des visées régionales sont l’Australie, l’Arabie saoudite et le Brésil. (11)


Si la Russie n’était pas du groupe, c’est qu’elle a signé l'Accord de Paris, sous conditions. (12) Une autre façon de s’opposer aux États-Unis penseront plusieurs, mais pas que cela.



On n’est plus dans la politique ici, mais dans la menace climatique mondiale et, pour réussir, il faut aller au-delà des dogmatismes politiques et religieux (13) croient certains pays plus pragmatiques, sans nécessairement rejeter les croyances pour ne pas s’aliéner une partie de leur population et de leur électorat non plus. C’est ainsi qu’après avoir pris « la défense de Donald Trump devant les médias russes », Vladimir Poutine a su ménager la chèvre (les croyances) et le chou (les observations scientifiques) comme le dit l’expression :





« Interrogé sur les changements climatiques, il a refusé de se prononcer sur la responsabilité des activités humaines - « cela peut dépendre de processus dans l'univers » - mais il a reconnu tout de même les conséquences très sérieuses de ces changements pour la Russie. « Ne rien faire n'est pas non plus une solution, et sur ce point je suis d'accord avec mes collègues [chefs d'État]. Nous devons faire le maximum d'efforts pour que le climat ne change pas de manière dramatique. » » (14)



Le plus surprenant est cependant de voir les États-Unis menacer ses partenaires occidentaux de représailles en cas de taxations des Gafa sur leurs territoires comme si c'était une attaque face aux États-Unis alors qu’il ne s’agit que de fiscalité nationale. (15) Pourtant, ce n'est qu’une attaque à une forme de capitalisme libertarien qui ne contribue plus au contrat social sous prétexte d'être hors du monde physique. (16)



On oublie trop souvent que pour tenir le troisième étage (le tertiaire), il faut des étages en dessous. (17) Basic, but not glamour !



En conclusion



La droite, au lieu de corriger ce qu'elle avait mal fait - la mondialisation sans tenir compte du filet de sécurité sociale - cherche maintenant des mandats pour la détruire en tout ou en partie et voir quelques pays prendre le contrôle de l’économie hors d’instances internationales de régulation, par des accords bipartites ou tripartites négociés sur la menace et les gros mots. Les plus gros et les plus gueulards auront alors un avantage certain sur leurs plus petits partenaires. Donald Trump semble maitre de ce jeu, narcissique et confiant en lui plus que de raison. (18)




Je vous le dis tout de suite : le repli sur soi ne sera pas plus une solution à long terme que l’ouverture à tout vent du marché économique. On doit trouver la voie de l'interdépendance coopérative, entre la totale dépendance et indépendance ! Il est là l’équilibre. C’était vrai pour la Grèce comme ce le sera pour la Grande-Bretagne post-Brexit. (19)




Notes


1. Yanis Varoufakis : https://en.wikipedia.org/wiki/Yanis_Varoufakis


2. PATRICIO PARIS, Grèce / Le gouvernement Tsipras et le MoU…par Rédaction d'A l'encontre, blogs.mediapart.fr, 16 AOÛT 2015 :

https://blogs.mediapart.fr/patricio-paris/blog/160815/grece-le-gouvernement-tsipras-et-le-mou-par-redaction-da-lencontre


3. https://ec.europa.eu/info/sites/info/files/01_mou_20150811_en1.pdf


4. https://en.wikipedia.org/wiki/Yanis_Varoufakis


5. Je pense ici au film « Merci patron » vu au FNC en 2016. Voir Societas Criticus, Vol 18 n° 8. 2016-10-17 @ 2016-11-03 (FNC 2016) :

http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/61248?docref=jh-D1202XKKyIFDAS8PjVg


6. Handfield, Michel, « La division internationale du travail et les nouvelles formes d'organisation du travail: une nouvelle perspective », 1988, Université de Montréal. Il est disponible à BAC : http://epe.lac-bac.gc.ca/100/200/300/michel_handfield/division_internationale_travail/pdf/HandfieldMLaDITetlesNFOTunenouvelleperspective.pdf


Pour le plaisir, il est classé pour les sujets suivants au Catalogue de la bibliothèque des HEC :


Division internationale du travail, Robots industriels, Entreprises multinationales, Industrie manufacturière -- Automatisation, Organisation du travail., AFFAIRES INTERNATIONALES


Permalien : http://tinyurl.com/tblqesl


7. Christian Rioux, Le Brexit est le produit de la désindustrialisation, Le Devoir 11 décembre 2019 : https://www.ledevoir.com/monde/europe/568795/le-brexit-est-le-produit-de-la-desindustrialisation



8. Ibid.



9. https://fr.wikipedia.org/wiki/Conférence_de_Madrid_de_2019_sur_les_changements_climatiques



10. « "Neoliberalism" is contemporarily used to refer to market-oriented reform policies such as "eliminating price controls, deregulating capital markets, lowering trade barriers" and reducing state influence in the economy, especially through privatization and austerity.[8] It is also commonly associated with the economic policies introduced by Margaret Thatcher in the United Kingdom and Ronald Reagan in the United States. [9] » (https://en.wikipedia.org/wiki/Neoliberalism#Current_usage)


[8].Taylor C. Boas, Jordan Gans-Morse (June 2009). "Neoliberalism: From New Liberal Philosophy to Anti-Liberal Slogan". Studies in Comparative International Development. 44 (2): 137–61. https://link.springer.com/article/10.1007%2Fs12116-009-9040-5


[9]. Campbell Jones, Martin Parker, Rene Ten Bos (2005). For Business Ethics. Routledge. ISBN 0415311357. p. 100 :


« "Neoliberalism represents a set of ideas that caught on from the mid to late 1970s, and are famously associated with the economic policies introduced by Margaret Thatcher in the United Kingdom and Ronald Reagan in the United States following their elections in 1979 and 1981. The 'neo' part of neoliberalism indicates that there is something new about it, suggesting that it is an updated version of older ideas about 'liberal economics' which has long argued that markets should be free from intervention by the state. In its simplest version, it reads: markets good, government bad." »]



11. J’ai établi ma liste de pays d’après les textes suivants :


Zone Environnement – ICI.Radio-Canada.ca, avec les informations de l’Agence France-Presse et de l’Associated Press, COP25 : désaccord des pays à propos d'un marché mondial du carbone, ici.radio-canada.ca, 15 décembre 2019 :

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1434359/conference-changement-climatique-cop-25-desaccord-marche-carbone


AMÉLIE BOTTOLLIER-DEPOIS, AGENCE FRANCE-PRESSE, Efforts redoublés pour éviter un échec cuisant à la COP25, lapresse.ca, 14 décembre 2019 : https://www.lapresse.ca/actualites/environnement/201912/14/01-5253730-efforts-redoubles-pour-eviter-un-echec-cuisant-a-la-cop25.php


AFP, Climat : efforts redoublés pour éviter un échec cuisant à la COP25, journaldemontreal.com, 13 décembre 2019 :

https://www.journaldemontreal.com/2019/12/13/la-cop25-loin-de-lurgence-climatique




Radio-Canada, avec les informations de l’Agence France-Presse et de Reuters, COP 25 : le nouveau texte de l'entente commence à circuler, ici.radio-canada.ca, 14 décembre 2019 : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1433678/madrid-cop25-accord-paris-climat-rechauffement-climatique


12. Philippe Collet, Climat : la Russie ratifie officiellement l'Accord de Paris, sous conditions, Act-environnement, 17 octobre 2019 : https://www.actu-environnement.com/ae/news/climat-accord-paris-russie-G7-co2-34248.php4


13. Un bon résumé de cette question est celui de Loïc Tassé dont voici un extrait :


« Les dirigeants qui nuisent le plus à l’Humanité sont aussi proches de milieux très fondamentalistes. Xi Jinping est un communiste dogmatique qui croit que les progrès scientifiques vont résoudre tous les problèmes. Donald Trump et Jair Bolsonaro sont proches des évangélistes qui croient que hâter la fin du monde est une bonne chose puisque Jésus-Christ reviendrait plus rapidement sur Terre. Le premier ministre de l’Australie est un pentecôtiste, une religion qui avance des croyances similaires. Les Saoudiens s’imaginent que la volonté d’Allah sera faite quoi qu’il arrive. Des hindouistes pensent que la fin du monde sera suivie de la naissance du monde nouveau. »


Loïc Tassé, Les ennemis de l’Humanité, journaldemontreal.com, 16 décembre 2019 : https://www.journaldemontreal.com/2019/12/16/les-ennemis-de-lhumanite


14. Evgenia Novozhenina/REUTERS, RUSSIE VLADIMIR POUTINE SPORTS DOPAGE DONALD TRUMP, RFI, 9-12-2019 :

http://www.rfi.fr/europe/20191219-russie-poutine-conference-presse-annuelle-trump


15. AFP, Taxe Gafa : Washington menace de surtaxer des produits français jusqu’à 100%, journaldemontreal.com, lundi 2 décembre 2019 :

https://www.journaldemontreal.com/2019/12/02/taxe-gafa-washington-menace-de-surtaxer-des-produits-francais-jusqua-100



16. Ces deux derniers paragraphes sont en partis repris de notre commentaire Facebook concernant le texte de Richard Martineau, Lécher les bottes du diable, journaldemontreal.com, 12 décembre 2019 :

https://www.journaldemontreal.com/2019/12/12/lecher-les-bottes-du-diable



17. https://fr.wikipedia.org/wiki/Secteur_économique




18. À ce sujet, un excellent livre que je suis en train de lire et qui lui consacre un chapitre fort éclairant sur sa personnalité :


Hirigoyen, Marie-France, 2019, Les Narcisse, Ils ont pris le pouvoir, Paris : La Découverte


19. C’était mon mot Facebook suite à la déferlante Boris Johnson à l’élection britannique :


AFP, Législatives au Royaume-Uni : une déferlante Boris Johnson, selon les projections, journaldemontreal.com, 12 décembre 2019 :

https://www.journaldemontreal.com/2019/12/12/elections-majorite-absolue-pour-boris-johnson


Pauline FROISSART et Martine PAUWELS, Agence France-Presse, Élections britanniques : Johnson se réjouit d’avoir obtenu « un mandat fort », lapresse.ca, le 12 décembre 2019 : https://www.lapresse.ca/international/europe/201912/12/01-5253494-elections-britanniques-johnson-se-rejouit-davoir-obtenu-un-mandat-fort.php


Hyperliens de références


Commission pour la vérité sur la dette publique grecque : https://fr.wikipedia.org/wiki/Commission_pour_la_vérité_sur_la_dette_publique_grecque


Crise de la dette publique grecque :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Crise_de_la_dette_publique_grecque


Agence Reuters, Des milliers de Grecs manifestent contre le nouveau plan d'austérité, Le Devoir, 23 février 2012 :

https://www.ledevoir.com/monde/343391/des-milliers-de-grecs-manifestent-contre-le-nouveau-plan-d-austerite


MARTINE ORANGE, Yanis Varoufakis, l'économiste qui tient l'avenir de la Grèce entre ses mains, mediapart.fr, 27 JANVIER 2015 : https://www.mediapart.fr/journal/international/270115/yanis-varoufakis-leconomiste-qui-tient-lavenir-de-la-grece-entre-ses-mains


Gérard Bérubé, Défaut grec, Le Devoir, 18 juin 2015 :

https://www.ledevoir.com/opinion/chroniques/443067/perspectives-defaut-grec


Maria Malagardis – Libération, Les mensonges de la crise grecque selon l’ancien ministre des Finances Yánis Varoufákis, Le Devoir, 14 octobre 2017 :

https://www.ledevoir.com/monde/europe/510381/les-mensonges-de-la-crise-grecque-selon-l-ancien-ministre-des-finances-yanis-varoufakis



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Urgence des fêtes ! Nos souhaits 2019-2020.



Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 21-05 : www.societascriticus.com



Texte et photo, Michel Handfield, M.Sc. Éditeur de Societas Criticus



2019 fut une année de réveil à l’urgence climatique; à notre survie diront les plus alarmistes. Que faire? Mettre les freins et aller vivre dans des cavernes? Continuer comme si de rien n’était vers le fatalisme? Non !





Continuons à avancer, mais autrement. Lier culture et environnement. Au lieu d’achats impulsifs, se donner des billets de théâtre, une sortie au musée, des idées de jardinage. Commencer à penser autrement le développement : localement et en réseaux. Voyager léger; en transport actif ou collectif le plus souvent possible; se voir par internet plutôt que de recourir à l’auto ou à l’avion.



Donnons-nous l’avenir en cadeau en prenant soin de cette planète sur laquelle nous prenons place. C’est la seule que nous avons sous les pieds.



Photo prise avec un « fishey» monté sur cellulaire : la place entre la Maison du développement durable et le TNM. On voit aussi l’édifice d’Hydro-Québec au centre, derrière l’arbre.




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Ce virage de Québec Solidaire me pose problème


En annexe, quelques explications sur l’individualisme et l’anarchisme en réponse à une question reçue


Un Édito Facebook / Vol. 21-05 : www.societascriticus.com


Michel Handfield (2019-11-26)


D’après mon Facebook du 19 novembre 2019, très longuement allongé et documenté !


« Voter Québec solidaire à la prochaine élection signifierait enclencher le processus menant à la souveraineté, y compris des gestes de rupture avec le Canada, sans que les Québécois n’aient été conviés à un exercice démocratique visant à s’assurer qu’ils appuient l’idée que le Québec devienne un pays souverain. » (1)


Ce virage de QS me pose problème, car j’ai d'abord voté QS pour l'environnement. Puis, en matière d'environnement, les effets ne s'arrêtent pas aux frontières, ce qui fait que, si j'ai une carte de membre de QS, j'en ai aussi une du PLC et, honnêtement, je pourrais en avoir une du NPD, car je suis non seulement pour une réforme politique du Canada, avec une reconnaissance constitutionnelle des villes (car elles sont plus qu'une création des provinces), mais pour un « Parlement de l'Amérique » comme il y a un parlement européen.


Je suis pour un fédéralisme continental incluant des pouvoirs pour les pays, les États (au sens des États états-uniens et des provinces canadiennes par exemple), les grandes villes et les municipalités régionales, les pouvoirs les plus éloignés des citoyens posent des normes minimales, mais les plus près pouvant poser des normes plus sévères, mais jamais en deçà des normes minimales en matière d'environnement ou de santé publique par exemple.


Je sais que je rêve, mais le Politique ne devrait-il pas nous faire rêver de changer le monde? L'Europe, au sortir de deux grandes guerres, a rêvé et créé la Communauté européenne. Et, nous, nos seuls rêves sont d'avoir plus d'autoroutes ou plus de transport en commun en contradiction l’un de l’autre? Ça en dit beaucoup sur nous, je trouve.





Annexe : quelques explications sur l’individualisme et l’anarchisme en réponse à une question reçue


Quelqu’un m’a demandé si après avoir proposé un pouvoir des villes je n’irais pas au pouvoir individuel, voire à l’anarchisme, tant qu’à y être. J’ai trouvé cette remarque intéressante, car je m'intéresse aux systèmes sociopolitiques qui découlent tous de système d’idées, dont l'anarchie en est une parmi d’autres. (2) Une idée méconnue par contre, souvent associée à tort au chaos, ce qu’elle n’est pas :


« Si nous croyons qu'il ne pourrait pas y avoir d'organisation sans autorité, nous serions des autoritaires, parce que nous préférerions encore l'autorité qui entrave et rend triste la vie à la désorganisation qui la rend impossible. » Malatesta, 1897. (3)


En fait, le pouvoir individuel, ça existe déjà et il est même enchâssé dans la constitution. C'est la Charte canadienne des droits et libertés. D'ailleurs, il me semble que j’ai déjà lu que ça venait en partie de revendications anarchistes au temps de la Révolution française. (4) Cependant, comme le dit Jean-Luc Chabot :


« Dans le cas de la confection du texte de la Déclaration française des droits de l'homme et du citoyen du 26 aout 1789, la multiplicité des références bibliographiques est considérable sans toutefois épuiser pour autant les explications sur l'inspiration du texte : l'enchevêtrement des courants, des auteurs, des acteurs, des modèles antérieurs et récents aussi bien publics que privés, laisse encore un bel avenir aux commentateurs de "l'esprit" de ce texte. » (5)


Quant à la rénovation de ces chartes, suite à la guerre 1939-45, et la création de la Déclaration universelle des droits de l'Homme des Nations-Unies, il semble que le courant personnaliste y ait joué un rôle :


« Ce qui est certain, c'est que le courant philosophique du personnalisme a accompagné la mise en œuvre et la dynamique de reconnaissance progressive, l'efficacité référentielle plus importante que la valeur juridique formelle, de cette Déclaration de 1948. Malgré la logique d'exercice du pouvoir au nom de la raison d'État dans la partition bipolaire idéologique et militaire du monde, la référence croissante à la "personne humaine" a fait son chemin dans les esprits pour poindre dans les réalités avec les accords d'Helsinki, le déploiement des ONG humanitaires et l' effondrement du bloc communiste. » (6)




Mieux, l'ancien juge de la Cour suprême du Canada, Antonio Lamer, était « Un juge «libertaire » selon Le Devoir. (7) Et, le Larousse définit bien Libertaire comme « Partisan de la liberté absolue, anarchiste. » (8) Alors, en quelque sorte, les droits anarchistes étaient bien défendus par ce juge et probablement aussi par la Charte canadienne des droits et libertés (9), une des plus récentes et qui va le plus loin en matière de droits individuels, je pense.


Même si Montréal, Québec, Toronto et plusieurs autres villes canadiennes datent d'avant 1867, les municipalités n’ont pas eu de reconnaissance constitutionnelle, même avec les changements de 1982 qui nous ont donné la Charte canadienne des droits et libertés. On peut dire qu’elles sont toujours considérées comme des créations des provinces même si elles sont parfois plus vieilles que celles-ci. Une décision politique que je trouve personnellement injuste, les villes étant le niveau le plus près des citoyens :


« Les municipalités canadiennes n’ont pas d’assise constitutionnelle. Elles sont créées par des lois provinciales et ce sont ces lois générales qui définissent ce qu’elles peuvent faire, comment elles sont gérées et de quelles sources de revenus elles peuvent bénéficier. » (10)


Malgré cela des mouvements plaident pour des formes de gestion anarchiste dans les villes. (11) On est encore loin de ce modèle cependant et serait-il même viable? Chacun ne voudrait-il pas tirer la couverte de son bord? Créer un modèle autogestionnaire à petite échelle est une chose, mais à la grandeur d’une ville, d’une province ou d’un pays, c’est une tout autre histoire. Ce sont des idéals types qui font rêver, mais qui permettent aussi des avancées comme l’idée d’un budget participatif à Montréal. (12) Avec le temps, l’éducation et l’implication, qui sait par contre où cela pourra nous conduire un jour. C’est pour cette raison que je plaide souvent pour l’éducation permanente et l’éducation populaire, car c’est lié à une démocratie véritable et (en partie) participative.


La même chose est vraie au niveau du syndicalisme, avec l’anarchosyndicalisme, mais aussi des entreprises, avec la cogestion, l’autogestion et les coopératives de travail. C’est un modèle qui existe, mais qui est encore minoritaire dans les grandes entreprises quoiqu’existent certaines grandes coopératives dans le secteur agroalimentaire (Agropur), de la consommation (BMR, filiale de La Coop fédérée) et de la finance (Desjardins). Certaines entreprises privées y ont aussi recours pour éviter les prises de contrôle hostile en cédant une partie de l’actionnariat aux employés ou à leur fonds de pension. En anglais on parle d’« Employee Stock Ownership Plan » ou « ESOP ». (13)



Non, l’anarchisme n’est pas la plaie dont plusieurs commentateurs parlent, la confondant avec le chaos. Certains livres d’administration et de sociologie en parlent aussi comme d’un mode d’organisation. (14) Mais, si ce n’est pas le modèle dominant, l’anarchisme à quand même quelques leçons à nous offrir. À nous d’être ouverts.



Notes



1. Auger, Michel C., La souveraineté sans la démocratie, version Québec solidaire,

Zone Politique – ICI.Radio-Canada.ca, 19 novembre 2019 : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1395498/souverainete-democratie-version-quebec-solidaire-analyse-auger


2. Vacher, Laurent-Michel, 2000, Histoire d'idées, Québec : Liber



3.Malatesta, E., « L'Agitazione », Ancône, Nos 13 et 14, 4 et 11 juin 1897, cité in Révolution et réaction, in Guérin, Daniel, 1976, Ni Dieu ni Maître, Paris: FM/petite collection Maspero, tome III, p. 9. (Vous le trouverez aussi à la page 9 du volume II de l’édition de 1999, France, La Découverte/poche. Par contre, on aura remplacé 1897 par 1967, ce qui est une erreur par rapport à l'édition de 1976, Malatesta étant décédé en 1932! http://fr.wikipedia.org/wiki/Errico_Malatesta) Ce texte est aussi reproduit dans Chanlat, Jean-François, et Séguin-Bernard, Francine, 1983, L'analyse des organisations une anthologie sociologique, Tome 1, Les théories de l'organisation, Québec: éditions Préfontaine Inc.


4. J’ai souvenance d’avoir lu des choses allant en ce sens, mais je ne les ai pas retrouvés. En fouillant, j’ai aussi trouvé des anarchistes qui étaient contre cette Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789. Cependant, comme il y a des anars de différentes tendances, qu’il y en ait eu des pour et des contres ne serait pas une surprise pour moi. Mais, je ne peux être affirmatif sur ce point.



5. Jean-Luc Chabot, LE COURANT PERSONNALISTE ET LA DECLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L'HOMME, Communication au Colloque international "2001, l'Odyssée des Droits de l'Homme" organisé par le Centre Historique et Juridique des Droits de l'Homme (22-24 octobre 2001), pp. 74-5 :

https://pdfs.semanticscholar.org/a650/41e36d87070c51adb50dcc8e5c027ef1d55a.pdf


6. Jean-Luc Chabot,Ibid., pp. 94-5



7. La Presse canadienne, Décès de l’ancien juge en chef de la Cour suprême Antonio Lamer - Le Canada perd un grand défenseur des droits et libertés, Le Devoir, 26 novembre 2007 : https://www.ledevoir.com/societe/166080/deces-de-l-ancien-juge-en-chef-de-la-cour-supreme-antonio-lamer-le-canada-perd-un-grand-defenseur-des-droits-et-libertes


8. Source : Larousse illustré pour Windows 8.


9. LOI CONSTITUTIONNELLE DE 1982, PARTIE I, CHARTE CANADIENNE DES DROITS ET LIBERTÉS : https://laws-lois.justice.gc.ca/fra/const/page-15.html


10. Jean-Pierre Collin et Jacques Léveillée, avec la collaboration de Mathieu Rivard et Mélanie Robertson, 2003, L’ORGANISATION MUNICIPALE AU CANADA, Un régime à géométrie variable, entre tradition et transformation, Groupe de recherche sur l'innovation municipale (GRIM), p. 3 :


http://espace.inrs.ca/4196/1/Collin%202003%20Organisation%20ICPS_FR.pdf



En bref, nous dit Wikipédia :


« En accord avec l'article 92 de la Loi constitutionnelle canadienne de 1867 qui décrit la répartition des pouvoirs entre l'État fédéral et les provinces, les municipalités locales du Québec relèvent législativement du gouvernement provincial québécois qui détient le pouvoir de les dissoudre, de les fusionner et de leur imposer des règles et des normes. (…) Ces lois ont préséance sur celles du palier local et servent à définir les pouvoirs du conseil et les responsabilités de la municipalité. » https://fr.wikipedia.org/wiki/Municipalité_locale_(Québec)


11. Biehl, Janet, 1998, Le municipalisme libertaire, Montréal : écosociété.

https://ecosociete.org/livres/le-municipalisme-libertaire


12. Luc Rabouin - Groupe de travail sur la démocratie municipale et la citoyenneté (SodecM), Vers un budget participatif à Montréal?, Le Devoir, 27 septembre 2004: https://www.ledevoir.com/opinion/idees/64799/vers-un-budget-participatif-a-montreal


Mémoire du Centre d’écologie urbaine de Montréal, 17 avril 2019, Vers un budget participatif à Montréal – Perspectives, dans le cadre de la consultation publique – Perspectives budgétaires 2020, Exercice mené par la Commission sur les finances et l’administration de la Ville de Montréal : http://ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/PAGE/COMMISSIONS_PERM_V2_FR/MEDIA/DOCUMENTS/MEM_CEUM_20190507.PDF




13. Un très bon texte qui définit toutes les formes de protection contre les prises de contrôle hostile, dont l’ESOP :


ADKINS,TROY, CORPORATE FINANCE & ACCOUNTING MERGERS & ACQUISITIONS, How can a company resist a hostile takeover?, Investopedia,

June 25, 2019 :

https://www.investopedia.com/ask/answers/042315/how-can-company-resist-hostile-takeover.asp


14. Dans CHANLAT, Jean‑Francois, SEGUIN‑BERNARD, Francine, 1983, L'analyse

des organisations une anthologie sociologique tome I : les théories de l'organisation, Saint-Jean (Qc) : éd. Préfontaine, on trouve une section de textes sur l’anarchisme (pp. 321-330), mais surtout une très bonne présentation de ce sujet en pages 45-49.



Voici une liste de références au sujet de l’anarchisme et autres régimes politiques :


Anarchisme de gauche


- Baillargeon, Normand, 2000, Anarchisme, Montréal : l’île de la tortue, coll. Les élémentaires.


- GUERIN, Daniel, 1965, L'anarchisme, France, Gallimard, coll. Idées.


- GUERIN, Daniel, 1976, Ni Dieu ni Maître, Anthologie de l'anarchisme, 4 volumes, France, Petite Collection Maspero.

En réédition : GUERIN, Daniel, 1999, Ni Dieu ni Maître, Anthologie de l'anarchisme, 2 volumes, France, La Découverte/poche.


Anarchisme de droite - qui conduit aux libertariens, qui ne sont pour aucune entrave au marché, mais acceptent un État minimal :


Pierre Lemieux, L’anarcho-capitalisme. Paris : Les Presses Universitaires de France, 1988, 126 pp. Collection : Que sais-je?, no 2406. [Autorisation formelle accordée par l'auteur le 18 novembre 2005 de diffuser ce livre.] :

http://classiques.uqac.ca/contemporains/lemieux_pierre/anarcho_capitalisme/anarcho_capitalisme.html



Examen de différents régimes économicopolitiques


- Arnsperger, Christian, et Van Parijs, Philippe, 2000, Éthique économique et sociale, France : La Découverte/repères




- Mounier, Emmanuel, Communisme, anarchie et personnalisme. Paris : Éditions du Seuil, 1966, 191 pp. Collection : Politique, no 3. Préface de Jean Lacroix. Une édition numérique réalisée par Gemma Paquet, bénévole, professeure de soins infirmiers retraitée du Cégep de Chicoutimi. Livre téléchargeable :

http://classiques.uqac.ca/classiques/Mounier_Emmanuel/communisme_anarchie_personnalisme/communisme_anarchie.html



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La cravate, ça empêche parfois l'oxygène de monter au cerveau !


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 21-05, Éditos : www.societascriticus.com



Michel Handfield (2019-11-20) un édito fait à partir de mes commentaires Facebook du 2019-11-05, 06, 07, 08, 09 et plus.



Quelle fin d’automne politique ! Depuis l’Halloween on est dans l’improvisation. Si le déguisement de Catherine Dorion a fait jaser, l’improvisation gouvernementale est beaucoup plus grave. En braquant les projecteurs sur elle, le gouvernement espérait nous en passer une vite avec son travail bâclé sur la réforme de l’immigration, particulièrement pour les étudiants étrangers qui sont sur le « Programme de l’expérience québécoise ». On ne faisait pas que leur couper l’accès à ce programme pour plusieurs domaines d’études, sans avoir eu une véritable réflexion préalable sur ces choix, mais on le faisait de façon rétroactive. Pire, la liste gouvernementale des formations recherchées n’avait pas de sens comme l’a souligné Ici-Radio-Canada. Un exemple parmi d’autres :



« Dans cette énumération comprenant 218 formations pour le volet des diplômés québécois, on trouve notamment le Bac en sciences domestiques. Quel est ce programme et quelles sont les écoles ou les universités qui le proposent? Impossible de trouver la moindre trace, récente, de ce programme.


En remontant à travers le temps, on s’aperçoit que cette formation était proposée aux jeunes femmes, au siècle dernier, notamment à l’Université Laval et à l’Université de Sherbrooke. » (1)



Inversement, et contre toute logique, n’encourageons pas les études supérieures, ça va de soi :


« Le nouveau règlement, effectif à partir du 1er novembre 2019, exclut l’admissibilité des diplômes aux cycles supérieurs en génie au PEQ. » (2)



Tant qu’à être nono, soyons-le jusqu’au bout et prenons-nous-en à une députée qui a fait une photo d'Halloween au salon bleu et qui porte un coton ouaté à l'Assemblée nationale !


Mais, est-on dans une démocratie? Si oui, le Parlement n’appartient-il pas au peuple et non à une aristocratie politique? Moi, je trouve qu'elle nous représente, car on s'habille confortablement pour travailler.


Puis, quand on lui reproche de ne pas être en tenue de ville, je souligne que je suis né et demeure toujours à Montréal. Si, dans les années 1960-70, la cravate était visible dans la rue, ce n'est plus le cas depuis fort longtemps en ville. Le jeans, le T-shirt, le coton ouaté et le manteau de cuir sont les véritables tenues de ville tout comme le casque de vélo que l’on peut même voir à la Place des arts ! Le complet cravate et le « sport jacket » sont davantage des uniformes de travail dans certains milieux – la vente, les banques et les assurances par exemple - que des naturels. Madame Dorion était vraiment en tenue de ville avec son coton ouaté. Parole de montréalais et de Bleu Jeans Bleu. (3)



Avoir à choisir entre un Steeve Jobs en jean et T-shirt, Donald Trump ou un Boris Johnson cravaté, je choisirais toujours un Steeve Jobs comme député. La tête avant le look !


D’ailleurs, quand le premier ministre a desserré sa cravate le « gros bon sang » est remonté au cerveau et il a retiré cette mouture mal foutue de sa réforme de l’immigration. Bravo, Monsieur Legault, car seuls les imbéciles ne changent pas d'idées. De toute façon aucun gouvernement n'est parfait. Reculer ne devrait pas être mal perçu.


Maintenant, qu’attendez-vous pour revenir sur votre réforme de l’éducation, car le problème n’est pas les Commissions scolaires, mais bien l’organisation scolaire. (4)



Par contre, même si le gouvernement a reculé, cet épisode est quand même signifiant.



Le véritable mépris n'était pas du côté de l'habillement de Madame Dorion, mais de l'improvisation gouvernementale avec cette loi mal pensée. Il montre un certain mépris du gouvernement pour l'éducation supérieure et la recherche fondamentale, ce qui ne rapporte pas directement et immédiatement, mais qui est nécessaire comme assise du Savoir et du développement de demain. L’avenir passe par là. En conséquence, j'aime mieux quelqu'un d’habillé en mou avec une solide réflexion, qu'une pensée molle avec veston-cravate ! Ici c’est nettement un point pour la députée solidaire !


Mais, le système est ainsi fait. On protège bec et ongles la reproduction, alors comment être surpris que rien ne change? Je verrais bien Catherine Dorion première ministre un jour. Là, le Québec se moderniserait enfin, car ce n’est pas avec ce traditionalisme vieillot qu’on va évoluer.


Quant aux accusations portées par des vendeurs de cartes de membres, épinglettes et de buffets ouverts (car les ministres libéraux ne devaient-ils pas vendre pour $100.000 dollars et plus de produits dérivés du parti par année pour remplir les coffres du PLQ (5) il n’y a pas si longtemps encore) est-ce sérieux? C'est peut-être ça qu'ils n'aiment pas : qu’elle se soit déguisée comme certains gens d’affaires que l’on a vu passer à la Commission Charbonneau et proches du PLQ (6) : en tenue de collecteurs de fonds !


Postscriptum


Finalement, que nous ont donné la Commission Charboneau et toutes ces enquêtes si elles tombent à l’eau après quelques années? (7) Nous faire comprendre le système pour faire des changements. Mais, ne nous méprenons pas :


« Un autre expert, Benoît Dupont, également professeur à l'Université de Montréal, a invité la commission à ne pas sous-estimer la capacité d'adaptation des participants aux stratagèmes de corruption et de collusion dévoilés devant elle.


«Il ne faut pas sous-estimer la capacité de résistance, la capacité de contournement que ces acteurs-là vont mobiliser par rapport aux recommandations que vous allez formuler. Ils sont déjà en train de préparer comment ils vont s'adapter à ce nouvel environnement beaucoup plus hostile pour eux. Eux, ils n'ont pas l'intention d'interrompre ou de modifier leur comportement s'ils peuvent continuer à tirer des profits considérables de ce type de comportement-là», a opiné le professeur Dupont.


La corruption et la collusion ne sont pas des phénomènes «amorphes», a-t-il souligné. » (8)



Comme je l’ai dit plus haut le système est ainsi fait. On protège bec et ongle la reproduction du système, alors comment être surpris que les choses changent peu; de façon cosmétique ou de forme, mais sur le fond, ça ne change pas vraiment à moins d’une petite révolution qui change le paradigme dominant. Et, les porteurs de ce changement, c'est présentement QS comme le fut à une autre époque le PQ. Peut-être, aussi, verrons-nous la montée d’un NPD-Québec si QS reste « campé » sur la souveraineté dure telle que définie à son congrès en fin de semaine. Puis, dans 50 ans, ça prendra aussi de nouveaux acteurs. Ce sont des cycles qu’on ne veut pas voir, mais qui sont inexorables.


Notes



1. Romain Schué et Alexandre Duval, Immigration : la liste de formations du gouvernement Legault pleine d’incohérences, Zone Politique - ICI.Radio-Canada.ca, 8 novembre 2019 :

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1381979/immigration-legault-quebec-formations-etudiants-peq



2. Joffrey Clément, Président de l’Association des étudiants des cycles supérieurs de Polytechnique Montréal, Réforme du PEQ: une vision à court terme, Le Devoir, 8 novembre 2019 :

https://www.ledevoir.com/opinion/libre-opinion/566617/reforme-du-peq-une-vision-a-court-terme



3. Coton ouaté, une chanson de Bleu Jeans Bleu :

https://www.youtube.com/watch?v=_whvVXX0hCk


4. J’ai souvent écrit sur ce sujet. En gros, je dis que l’école publique doit servir la population :


Pourquoi, l’enfant qui a du talent aurait moins de chance que celui dont les parents ont de l’argent et peuvent payer pour des programmes spécialisés à l’école publique ou pour l’école privée? Ce ne sont pas les élections scolaires le problème, mais bien l’idéologie du clientélisme; l’absence de vision et le manque d’investissements dans la formation des adultes (souvent d’ex-décrocheurs), l’éducation populaire et des services complémentaires comme il y en avait autrefois au Centre de Ressources en Éducation populaire de la CÉCM, où j’ai suivi des formations en Entrepreneuship, Expression orale, Animation et Gestion du personnel qui pouvaient m’être utiles sans avoir à suivre d’autres formations universitaires que la mienne (sociologie).





Ces formations me furent effectivement utiles quand je fus sur des CA d’organismes communautaires par exemple. C’est que les commissions scolaires ont une mission éducative beaucoup plus large que la seule scolarisation des jeunes. Elles peuvent aussi répondre à des besoins de base pour des adultes (alphabétisation, langue seconde, mathématique); de loisirs (ateliers sur la littérature ou les codes au cinéma); de culture (Histoire et géographie); ou même du travail (cours de métiers, mise à niveau sur des normes; ou, encore, des apprentissages de bureautique comme Microsoft Office ou Libre Office). Le champ est ouvert. Suffit d’une coordination avec le milieu et les autres niveaux d’enseignements, car un bénévole sur un CA d’organisme communautaire peut avoir besoin de quelques notions de gestion du personnel sans avoir besoin de faire un DEC ou un certificat universitaire par exemple. Ce fut mon cas.


Comme je l’ai déjà écrit :



« En fait, nos commissions scolaires devraient cesser de parler des élèves du régulier comme de leurs clients, mais plutôt comme de bénéficiaires de leurs services réguliers. Leurs clients, ce sont les citoyens, même ceux sans enfants.


En effet, la personne âgée d’Hochelaga-Maisonneuve qui voit dans la jeune fille de son voisin une future gérontologue de son CLSC, car elle connait le milieu, c’est aussi une cliente de la Commission scolaire, car elle paie des taxes scolaires pour que cette jeune fille ait autant de chance de réussir et d’aller loin que celle qui va à l’école privée. Son école publique, elle y tiendrait et voterait pour si on lui en parlait en ces mots.


L’école, ce sont aussi des services de réorientation, de remise à niveau et de francisation pour des clientèles adultes. Ce devrait aussi être des services d’éducation permanente, d’éducation populaire et même des activités et des loisirs éducatifs si cela peut rapprocher de l’école et de l’éducation des anciens décrocheurs, des parents et des grands-parents en difficulté pour soutenir leurs enfants et petits-enfants dans leurs études. On ne devrait rien négliger dans le sens de donner de la formation à nos gens. Même si ça ne conduit pas toujours à un diplôme immédiat, de l’éducation et de la culture en plus c’est déjà un acquis non négligeable. » (Une commission scolaire, ça donne des services, Michel Handfield, Facebook 2018-12-03/www.societascriticus.com Vol. 20 No. 08)



Voilà le cœur d’une vraie réforme de l’éducation et des Commissions scolaires, pas de couper le conseil des commissaires !



En références, quelques textes que j’ai écrits sur ce sujet, in Societas Criticus à BAnQ :


Michel Handfield, M.Sc. Sociologie (2018-02-19),Des idées pour les commissions scolaires, le cas de la CSDM, Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 20 no 02, Essais : http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/61248?docref=Vefplt9FUsOiP0epU7d32A


Michel Handfield (2018-11-29), 50 ans après le rapport Rioux (1968-2018), Autrement dit : la culture à l’école sous l’angle des arts et de la littérature - 15 et 16 novembre 2018 à Montréal, Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 20 no 07, Le Journal :

http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/61248?docref=7GRDZbjdQLxrisCkb_0F8A


Michel Handfield ( 2019-05-22), 50 ans après le rapport Rioux - cultiver l'enseignement des arts au Québec. Arts, sociétés et partage des savoirs - 15, 16 et 17 mai 2019 à Montréal, D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Textes culturels in Societas Criticus, Vol 21 n° 02 : http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/61248?docref=2NrzhoUUbgebkrjk9-58hA


Michel Handfield, La sélection économique se fait-elle dès la petite école?, Nos Éditos Facebook 2, in Societas Criticus Vol. 21 No. 01 (en version corrigée et, parfois, augmentée) :

http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/61248?docref=0Z8W-MwaK1RKL0yR3jHvAg


Michel Handfield, Pour une vision plus large d’un système scolaire redevable aux citoyens, Nos brèves Facebook, in Societas Criticus Vol. 21 No. 04 (en version corrigée et, parfois, augmentée) :

http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/61248?docref=fDJap0NscFMwAx6diFuyvQ


Pour Societas Criticus à Bibliothèque et Archives Canada : http://epe.lac-bac.gc.ca/100/201/300/societas_criticus/



5. Richard Martineau, Sous les roues de l’autobus, journaldemontreal.com, 3 novembre 2019 :

https://www.journaldemontreal.com/2019/11/03/sous-les-roues-de-lautobus



6. LIA LÉVESQUE, LA PRESSE CANADIENNE, CEIC : le PLQ plus touché par le financement douteux, lapresse.ca, 27 octobre 2014 :

https://www.lapresse.ca/actualites/dossiers/commission-charbonneau/201410/27/01-4813111-ceic-le-plq-plus-touche-par-le-financement-douteux.php


7. Richard Martineau, Une autre enquête à l’eau !, journaldemontreal.com, 9 novembre 2019 : https://www.journaldemontreal.com/2019/11/09/une-autre-enquete-a-leau


8. Lia Lévesque, Op. Cit.


Autres liens sur ces sujets que j’ai partagé et parfois commenté sur Facebook :


Denis Lessard, Parlons chiffons, La presse +, Édition du 9 novembre 2019, section ACTUALITÉS, écran 11 :

http://plus.lapresse.ca/screens/d7a8c203-5887-473a-b1a1-45d268cf8e89__7C___0.html



Guillaume Bourgault-Côté, Catherine Dorion, ou l’art de la controverse, Le Devoir, 9 novembre 2019 :

https://www.ledevoir.com/politique/quebec/566652/catherine-dorion-ou-l-art-de-la-controverse


Zone Politique – avec la collaboration de Romain Schué et de Sébastien Bovet, Immigration : la réforme du gouvernement Legault suspendue, des consultations à venir, ICI.Radio-Canada.ca, 8 novembre 2019 :

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1382870/peq-caq-immigration-reglement-etudiants-travailleurs



Patrice Bergeron, La Presse canadienne, L’accès au Salon bleu refusé à Catherine Dorion, lapresse.ca, 7 novembre 2019 :

https://www.lapresse.ca/actualites/politique/201911/07/01-5248725-lacces-au-salon-bleu-refuse-a-catherine-dorion.php



Marc-André Gagnon, Catherine Dorion critiquée de toutes parts, journaldemontreal.com, 5 novembre 2019 :

https://www.journaldemontreal.com/2019/11/05/dorion-deguisee--un-grand-manque-de-delicatesse--dit-chantal-soucy



Martin Croteau, Le Parti libéral porte plainte contre Catherine Dorion, La presse, 5 novembre 2019:

https://www.lapresse.ca/actualites/politique/201911/05/01-5248453-le-parti-liberal-porte-plainte-contre-catherine-dorion.php



Josée Legault, Que reste-t-il du PLQ?, journaldemontreal.com, 30 octobre 2019 :

https://www.journaldemontreal.com/2019/10/30/que-reste-t-il-du-plq



Richard Martineau, La machine à imprimer de l’argent, journaldemontreal.com, 30 octobre 2019:

https://www.journaldemontreal.com/2019/10/30/la-machine-a-imprimer-de-largent



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D.I., Delinkan Intellectuel, revue d’actualité et de culture


Vous trouverez ici les textes sur le cinéma, théâtre, livres, expositions, musique et autres regards culturels de la revue Societas Criticus.



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AVIS (révisé le 2019-01-17)


Pour le volume 21, XXIe siècle oblige, nous avons révisé notre avis culturel.


Vous trouverez ici les textes sur le cinéma, théâtre, livres, expositions, musique et autres regards culturels. Plus simple pour les lecteurs, tant dans le format revue qu’internet, de retrouver tous ces textes sous un même volet.

Les citations sont rarement exactes, car, même si l’on prend des notes, il est rare de pouvoir tout noter. C’est généralement l’essence de ce qui est dit qui est retenue, non le mot à mot.


Si, pour ma part, j'écris commentaires, c'est que par ma formation de sociologue la culture, au sens large et inclusif du terme, est un matériel sociologique; un révélateur social, psychosocial, socioéconomique ou sociopolitique. Sa valeur dépasse sa seule représentation et nourrit une réflexion plus large. On peut même revenir dessus et en faire des relectures plus tard.


C’est ainsi que pour ce qui intéresse la critique plus traditionnelle, je peux ne faire qu’un court texte alors que pour des propositions culturelles décriées en cœur, je peux faire de très longues analyses, car elles me fournissent davantage de matériel. Je n’ai pas la même grille ni le même angle d’analyse qu’un cinéphile par exemple. Je peux par contre comprendre leur angle.


Lorsque je ne suis pas le public cible, je l’écris tout simplement. Si je n’ai rien à dire ou que je n’ai pas aimé, je passerai mon tour, car pourquoi priverais-je le lecteur d’une proposition culturelle qui lui tente? Il pourrait être dans de meilleures dispositions que moi.


Une critique, ce n’est qu’une indication qu’il faut savoir lire, mais jamais au grand jamais une prescription à suivre à la lettre. Pour ces raisons, j’encourage toujours le lecteur à lire plus d'un point de vue pour se faire une idée.



Michel Handfield, d’abord et avant tout sociologue.




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Mon Festival du Nouveau Cinéma 2019


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 21-05, Textes culturels/FNC : www.societascriticus.com


https://nouveaucinema.ca/


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Présentation

ADULTS IN THE ROOM (FNC)

LES FLEURS OUBLIÉES

LA VIRGEN DE AGOSTO

SO LONG, MY SON

YVES

MICKEY AND THE BEAR

CANADA

BACURAU

HAUT LES FILLES

MA NUDITÉ NE SERT À RIEN

PERDRIX



Présentation de Michel Handfield (2019-12-25)


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 21-05, Textes culturels/FNC : www.societascriticus.com


J'ai un petit côté international même si je suis toujours à Montréal ! J’assume. Je voyage par des festivals comme le FNC, le Festival international de Jazz de Montréal, la lecture et l’écoute de médias internationaux par exemple. Bref, je suis un Montréalais internationaliste. Je fais le tour du monde en position fixe, parce que la planète tourne pour moi.


À l’inverse, on peut très bien voyager en ne s’intéressant qu’à soi-même; aux plaisirs des plages et de ce que nous offre l’hôtel sans rien savoir de ce qui se passe autour de nous.


L’internationalisme c’est d’abord croire que l’on appartient à cette planète que nous avons sous les pieds. Ensuite, c’est avoir le désir de s’informer de celle-ci. Pour moi, cela se fait entre autres par le cinéma qui nous offre un point de vue différent des médias, mais complémentaires.



C’est une fiction nécessaire pour comprendre le monde qui nous entoure. Comme je l’ai écrit dans un autre texte, car tout est dans tout :


« In other words, great fiction can be true for its time, as well as somehow timeless, and true for our time. » (1)


Le FNC répond pleinement à mes besoins de ce côté.


Note


1. Déjà cité dans « Fleuve - expérience humaine au TNM ! » dans ce même numéro. Pour la citation :


Saul, John Ralston, 2001 (2002), On equilibrium, Canada : Penguin book, p. 205


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ADULTS IN THE ROOM (FNC)


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 21-05, Textes culturels/FNC : www.societascriticus.com


Version originale française et grecque, sous-titrée en français et en anglais

RÉALISÉ PAR COSTA GAVRAS


FRANCE, GRÈCE /124 MINUTES / 2019


SCÉNARIO : Costa Gavras

PRODUCTION : Alexandre Gavras, Michèle Ray-Gavras

INTERPRÉTATION : Alexandros Bourdoumis, Christos Loulis, Ulrich Tukur


Pour son dix-neuvième long métrage, le réalisateur franco-grec poursuit son travail critique en tournant pour la toute première fois dans sa terre natale. Dans cette tragédie grecque des temps modernes, Costa Gavras brosse un portait intransigeant et fiévreux de la crise économique et diplomatique qui a frappé la Grèce en 2015. En adaptant les mémoires controversées de l’ex-ministre des Finances grecques, Yanis Varoufakis, qui a élaboré pendant six mois un plan de négociation et de sauvetage financier pour son pays, le cinéaste de 86 ans révèle les complots et les manipulations joués dans les coulisses de ce théâtre politique exceptionnel et tristement funeste.



https://www.youtube.com/watch?v=U3aAyJKOSO0



Commentaires de Michel Handfield (2019-12-25)


Ce texte a fait l’objet d’une publication à part dans notre section Societas Criticus/Essais : Adults in the room (Festival du Nouveau Cinéma). Un éclairage sur la situation mondiale actuelle.


Cependant, nous pouvons dire ici que c’est un excellent film pour comprendre les débats économiques et les enjeux politiques qui en découlent dans le cadre du système européen. L’action est surtout intellectuelle, se passant au niveau des débats et des discussions politiques et économiques.


Index FNC 2019



LES FLEURS OUBLIÉES


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 21-05, Textes culturels/FNC : www.societascriticus.com


Version originale française, sous-titrée en anglais

RÉALISÉ PAR ANDRÉ FORCIER


QUÉBEC, CANADA / 102 MINUTES / 2019


SCÉNARIO : Jean Boileau, André Forcier, Linda Pinet, François Pinet-Forcier, Renaud Pinet-Forcier

PRODUCTION : Louis Laverdière, Linda Pinet, Jean-François Roesler

INTERPRÉTATION : Christine Beaulieu, Louis Champagne, Roy Dupuis, Juliette Gosselin, Yves Jacques, Jonathan Jimeno Romera, Gaston Lepage, Mylène Mackay, Alejandro Moran, Alexis Omar Ramos, Donald Pilon, Emile Schneider


Celui que l’on surnomme l’enfant terrible du cinéma québécois est de retour avec l’étonnant récit d’Albert, un apiculteur fabriquant de l’hydromel sur les toits de Montréal. Il fait la rencontre improbable du frère Marie-Victorin ayant fui le ciel pour venir l’aider après s’être trop ennuyé. Épaulé par une impressionnante distribution dont Roy Dupuis, son acteur fétiche, qu’il retrouve après Coteau rouge, Forcier propose une délicieuse comédie dramatique où le songe côtoie le réel, où l’amitié se concilie à la romance et où le fameux réalisme magique du cinéaste, dont lui seul a le secret, permet d’insuffler un brin de fantaisie à des thèmes écologiques bouillants d’actualité.



https://www.youtube.com/watch?v=i33YBGBSRNQ



Commentaires de Michel Handfield (2019-12-25)



Film sur la coche concernant l'environnement. Par contre, vu certaines statistiques citées, ça sent parfois la leçon.

Albert (Roy Dupuis) est un scientifique devenu apiculteur. Comme un Christ utopiste, il fait de l’hydromel et des sermons pour sauver un monde qui va à sa perte. Le salut viendra des ruches et des jardins urbains. Ses apôtres : des punks, sauveurs du monde, qui ont rejeté le système pour créer un nouvel ordre basé sur les abeilles et la nature sur les toits de la ville alors que la campagne est encore prise d’assaut par l’agriculture industrielle et chimique.


Cette caricature du modèle d’agriculture industrielle que nous montre le film est forte intéressante d’ailleurs, avec la perte de contrôle du fermier aux mains de l’industrie des pesticides qui lui dicte quoi faire et prend le contrôle de sa ferme. Il n’y avait pas de noms d’écrit, mais on pouvait en imaginer un.

Mais, si Albert est en vélo et vit sur un voilier sans électricité, ses apôtres sont en « pick-up » roulant au diésel d’huile de patates frites. Il a beau fonctionner à l'huile de patates frites, leur « truck », mais qui dit combustion ne dit-il pas aussi CO² ? Je pose la question.


Bref, j'aime le discours, mais les solutions ne sont-elles pas davantage dans de nouvelles formes d’offres et de demandes plus responsables?


Une part d’individualisme demeurera, mais diminuera par rapport à de nouvelles formes d’expériences sociales, collectives et participatives, comme l’autopartage, le transport actif et le transport en commun lorsque possible.


S’il y avait encore des véhicules individuels, il pourrait y en avoir moins. La part des locations pourrait aussi augmenter pour les travaux occasionnels ou pour les vacances par exemple. Ainsi, au lieu d’avoir son propre « pick-up », VUS ou véhicule récréatif pour deux ou trois semaines par année, on pourrait avoir un abonnement à l’autopartage ou un plus petit véhicule, hybride ou électrique, pour nos besoins réguliers et louer un véhicule adapté à nos besoins spécifiques pour les vacances ou lorsqu’on a à transporter des charges ou faire des travaux par exemple. D’ailleurs, un groupe d’autopartage comme Communauto (1) a des ententes avec des services externes comme Via Rail et des locateurs de voitures et de camions pour répondre à ces besoins particuliers et occasionnels. Leur offre est très bien adaptée à notre époque pour prendre soin de l’avenir de la planète. Aux citoyens de l’utiliser.




La même chose est possible pour bien des domaines de consommation, comme la location de vêtements pour les occasions spéciales à moins de se créer un style avec les accessoires et les vêtements que l’on a déjà ou de pouvoir reporter ceux que l'on s'achètera pour cette occasion. Sinon, on ne fait qu’accroitre notre empreinte écologique, car la mode n’est pas un exemple de développement durable. (2)


On pourrait aussi profiter davantage des festivals locaux et aller moins souvent en voyage. Bref, il ne s’agit pas de sacrifice, mais bien de faire autrement pour ne pas surconsommer.


Quant au frère Marie-Victorin, il ajoute un peu d’histoire scientifique à ce film et fait le lien entre ce que fut l’exploitation agricole qui avait toujours existé avant l’industrialisation de l’agroalimentaire et son retour maintenant sous le nom de production biologique, ce qu’elle aurait dû toujours être. Mais, le marketing aidant, on est maintenant prêt à payer davantage pour ce retour au naturel. Assez paradoxal quand on y pense.


Notes


1. https://www.communauto.com/


2. Anika Kozlowski, Université Ryerson, La mode détruit des vies et la planète, L’actualité, 3 mai 2019 : https://lactualite.com/societe/la-mode-detruit-des-vies-et-la-planete/


Index FNC 2019




LA VIRGEN DE AGOSTO / THE AUGUST VIRGIN [La vierge d’aout]


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 21-05, Textes culturels/FNC : www.societascriticus.com


Version originale espagnole sous-titrée en anglais

RÉALISÉ PAR JONÁS TRUEBA


ESPAGNE / 129 MINUTES / 2019


SCÉNARIO : Itsaso Arana, Jonás Trueba

PRODUCTION : Javier Lafuente

INTERPRÉTATION : Itsaso Arana, Vito Sanz



Eva, jeune trentenaire dans un entredeux professionnel, décide de rester à Madrid, au mois d’aout, alors que les Madrilènes fuient la chaleur de la capitale. Après avoir emménagé dans un appartement qu’on lui prête temporairement, la jeune femme se laisse aller au gré des rencontres. Jonás Trueba revient avec un cinquième film rempli de poésie et de discussions aussi profondes qu’universelles, explorant les questionnements obsédants que chacun se pose au cours d’une vie et la possibilité de se réinventer en terrain familier. Une façon de capter les moments de doute dans ce qu’ils ont de plus inspirant.


https://www.youtube.com/watch?v=HHXGqDqSQrc



Commentaires de Michel Handfield (2019-12-25)


Dans cette période des vacances Eva aura décidé de rester en ville et un ami lui prête son appartement au centre-ville, lieu de festivités et de rencontres, la ville étant prise par les touristes à cette période.


Un changement de quartier pour voir la ville autrement, faire le point sur sa vie et de nouvelles rencontres. Suffit cependant de manquer quelques lignes, absorbées par l’image, pour perdre un peu de détails dans un tel film sous-titré.


Ça n’enlève pas à l’intérêt néral du film pour qui aime les histoires de vie et les films anthropologiques. On est avec les gens ici, dans un monde urbain et festif. Quant aux gens qui cherchent la tranquillité, ils ont quitté la ville, remplacés par des touristes qui viennent occuper leurs appartements par exemple. On découvre donc cette ville avec Eva et à travers l’œil du cinéaste.


Elle fera d’ailleurs des rencontres, des sorties et tombera enceinte, elle qui se posait des questions au mi-temps de sa vie. Est-ce la réponse qu’elle cherchait pour donner sens à sa vie? Un film introspectif sur le personnage d’Eva.


Index FNC 2019



SO LONG, MY SON


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 21-05, Textes culturels/FNC : www.societascriticus.com


Version originale en mandarin sous-titrée en anglais

RÉALISÉ PAR WANG XIAOSHUAI


CHINE / 180 MINUTES / 2019




SCÉNARIO : A Mei, Wang Xiaoshuai

PRODUCTION : Wang Hai, Han Jianv, Yang Wei, Wang Xiaoshuai, Liu Xuan

INTERPRÉTATION : Wang Jingchun, Yong Mei


Deux couples qui travaillent dans la même usine voient la naissance de leur fils unique le même jour. Les deux garçons deviennent des amis inséparables, mais un évènement tragique va transformer l'existence de l'une des deux familles. Fresque ambitieuse et mémorable qui se déroule sur quatre décennies, ce treizième long métrage du réalisateur chinois rend hommage à cette génération sacrifiée qui a dû se conformer à la politique de l'enfant unique au mépris de son épanouissement individuel. Un mélodrame déchirant sur la dignité, qui pose un regard totalement nouveau sur la nature complexe d'un pays qui ne cesse de nous fasciner.


https://www.youtube.com/watch?v=GbJi3YstBzE



Commentaires de Michel Handfield (2019-12-25)



La liberté est une chose relative. Dans le système capitaliste, tu es libre d'avoir ce que tu veux à condition qu'on le produise et que tu aies les moyens de te l’offrir. Tu es libre de tes choix, à condition que le privé les offre. Tu es libre de ta force de travail à condition de la vendre au prix fixé par le marché.


Dans le système communiste, on travaille pour le bien commun. Mais, qui décide de ce qu'est le bien commun? Qui demande les sacrifices pour le bien commun? L’État ! Et, qui les faits? Le peuple.


Que ce soit dans le « libre marché » (capitalisme) ou « le plan » (communisme), le système décide du bien commun en laissant une illusion de liberté à condition d'accepter de choisir parmi les choix proposés ! Voilà pour les modèles idéologiques qui sont face à face. La main invisible des idéologies sait toujours mieux que les citoyens ce qui est bon pour le peuple ou les clients. On le voit bien dans ce film-fleuve. C’est là le premier intérêt de ce film : voir le régime communiste chinois en action sur 40 ans.


Mais, on y suit aussi les bouleversements familiaux de deux familles sous les changements impulsés à la Chine de la fin des années 1970 à aujourd'hui. Complexe par contre, car, comme tout est contrôlé, il y a aussi des non-dits et des évènements cachés. Entre camarades, parfois la camaraderie peut être plus forte que la politique ! Mais, à cela s’ajoute aussi la peur que ce soit su par une tierce personne qui nous dénoncerait, car la liberté est parfois bien sommaire.




À cela s’ajoute aussi le drame de la perte d’un enfant, dans le cadre de la politique de l’enfant unique, à cause de jeux d’enfants entre les deux garçons qui étaient inséparables jusque-là. Cela amènera la famille à déménager dans une autre région et à adopter un enfant en difficulté qu’ils appelleront du même nom que leur fils décédé. Il leur en fera voir de toutes les couleurs comme on dit ici.


Après quelques années de séparation, ces deux familles, ayant eu des parcours différents, se retrouveront à la demande de la famille qui n’aura pas quitté les lieux et se sera enrichie avec les changements qu’à connu la Chine depuis la libération économique chinoise et le boum qui a suivi l’arrivée de Deng Xiaoping et de ses réformes économiques. (1) Ce sera aussi le moment de quelques confidences et surprises pour celle-ci.


En 3 heures de films, suffit d'avoir manqué quelques sous-titres pour parfois être un peu perdu. C'est ce qui fait qu'à la fin on pouvait discuter entre confrères pour s’y retrouver. Et, même là, pas sûr qu’on avait toutes les réponses, car j’ai aussi regardé d’autres interprétations sur l’internet. Le meilleur résumé que j’en ai trouvé est celui de Wikipédia. (2)


Pour une sortie en salle d'une telle fresque, à moins d’une traduction, je suggère des sous-titres en français si possible.


Notes


1. https://fr.wikipedia.org/wiki/Réforme_économique_chinoise


2. https://en.wikipedia.org/wiki/So_Long,_My_Son


Index FNC 2019



YVES


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 21-05, Textes culturels/FNC : www.societascriticus.com


Version originale française, sous-titrée en anglais

RÉALISÉ PAR BENOÎT FORGEARD


FRANCE / 107 MINUTES / 2019


SCÉNARIO : Benoit Forgeard

PRODUCTION : Emmanuel Chaumet

INTERPRÉTATION : Philippe Katerine, William Lebghil, Doria Tillier




Jérem, rapper looser (excellent William Lebghil), rencontre Yves, réfrigérateur intelligent. La machine l’aide, certes, à mieux manger, mais se découvre surtout un vrai talent pour le rap qui fera rapidement de son maitre une vedette. Attention, cependant, car tout cela a un prix. Cette comédie tout en ironie débarque comme un cheveu sur la soupe pour enrayer notre utopie naïve quant à l’intelligence artificielle. Un exercice casse-gueule d’humour dépressif qui, derrière son côté divertissant, pop et à la mode, aborde de façon fort pernicieuse les grands maux de nos sociétés contemporaines (et futures). Par le réalisateur de Gaz de France (2016) et avec Philippe Katerine en bonus.


https://www.youtube.com/watch?v=JZTkH95v2iI


Commentaires de Michel Handfield (2019-12-25)



Film qui peut être perçu comme une comédie au premier degré. Mais, au second degré, ce film va beaucoup plus loin et questionne la présence et les effets des objets connectés sur nos vies et la collectivité, surtout avec l’ajout de l'intelligence artificielle à ces objets. Ils auront des impacts sociaux importants. Jusqu’où iront-ils? Voilà la véritable question.


À la limite, si ces objets en venaient à contrôler nos vies et à nous faire disjoncter pour nous écarter, voilà le risque suprême. Au profit de qui? Contrôlé par qui?


L’autocontrôle des systèmes d’intelligence artificielle deviendrait-il possible pourvu qu’il reste quelques humains pour en assurer la maintenance? Comme des esclaves de cette intelligence artificielle. À moins que notre créativité ne nous en sauve !


Index FNC 2019



MICKEY AND THE BEAR


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 21-05, Textes culturels/FNC : www.societascriticus.com


Version originale anglaise, sous-titrée en français

RÉALISÉ PAR ANNABELLE ATTANASIO


ÉTATS-UNIS / 89 MINUTES / 2019


SCÉNARIO : Annabelle Attanasio

PRODUCTION : Anja Murmann, Sabine Schenk, Lizzie Shapiro, Taylor Shung

INTERPRÉTATION : Camila Morrone, James Badge Dale, Calvin Demba




Une jeune femme s’occupe de son père irresponsable, un vétéran de la guerre d’Irak dépendant des psychotropes. Des décisions importantes à prendre viendront remettre en question cette relation père-fille de plus en plus toxique. Pour son premier long métrage, Annabelle Attanasio dresse le portrait magnifique d'une jeune femme résiliente et déterminée qui peine à déployer ses ailes quant aux responsabilités qui pèsent sur ses épaules. Mickey and the Bear repose sur un récit tout en nuances et en demi-teintes, soucieux de se confronter au réel.


https://www.youtube.com/watch?v=kJ6fDHro3Rk


Commentaires de Michel Handfield (2019-12-25)


J’ai manqué les 20 premières minutes parce que j’étais trop tôt pour autre film, mais une belle découverte fruit du hasard. Ce film se passe à Anaconda au Montana. (1)


Cette ado risque de s’enfoncer de plus en plus dans une relation toxique avec son père dont elle s'occupe, car, vétéran de la guerre d’Irak, il pend des oxycontin (2) et les mélange à l’alcool, ce qui ne fait qu’empirer son comportement.


Dépendant d’elle, de plus en plus violent et contrôlant.


Même si elle semble avoir la force de s'en sortir elle ne veut pas l'abandonner. Mais, parfois, on ne peut avoir les deux et elle le découvrira à temps.


Un excellent film psychosocial et lucide. Il montre aussi certaines carences du système états-unien, car on ne peut aider qui refuse de l'aide ou n'est pas couvert par un régime d'assurance privée par choix. Car, si tu as de l'argent et que tu préfères la boire au bar plutôt que de te faire soigner, le système public n'y peut rien. C’est le respect de tes droits et de ta liberté, même aux dépens de ta santé et de celle de l’entourage qui te supporte. Voilà la conception conservatrice de la liberté individuelle et de l’absence de droits collectifs, perçus comme une charge sur les individus.


Si un système collectif est perçu comme déresponsabilisant et socialiste aux États-Unis, les choix et responsabilités individuelles ont aussi des limites. La perfection n'existe pas et on est plus souvent dans des zones grises que noires ou blanches. On devrait se le rappeler parfois.


Notes


1. https://en.wikipedia.org/wiki/Anaconda,_Montana


2. https://fr.wikipedia.org/wiki/Oxycodone




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CANADA (1)


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 21-05, Textes culturels/FNC : www.societascriticus.com


Version originale française, anglaise et vietnamienne, sous-titrée en français

RÉALISÉ PAR KY NAM LE DUC


QUÉBEC, CANADA / 112 MINUTES / 2019


SCÉNARIO : Ky Nam Le Duc

PRODUCTION : Étienne Hansez, Ky Nam Le Duc

INTERPRÉTATION : Mickael Gouin, Junior Jean-Baptiste, Tri Nguyen Thanh


Dans une province pas si lointaine de la nôtre, maintenant contrôlée par un gouvernement d’extrême droite, les frontières se ferment et les immigrants menacés songent à partir. Un jeune garçon d’origine haïtienne est confié à un trentenaire québécois par sa mère qui s’évade. Aidés par un ancien réfugié vietnamien, ils tentent de résoudre le mystère. Après Oscillations (FNC 2017), Ky Nam Le Duc poursuit encore plus avant son désir de diversifier notre paysage cinématographique. À petites touches s’esquisse une œuvre pleine d’énigmes et de doutes, d’une actualité qui fait froid dans le dos, et où l’amour éclôt là où on ne l’attend pas.



Commentaires de Michel Handfield (2019-12-25)



Ouf ! On est en zone de conflit idéologique, la droite populiste extrême ayant pris le Pouvoir au Québec. On ne ferme pas que les frontières, mais la compassion est aussi froidement calculée et détournée idéologiquement. L’étroitesse d'esprit devient la norme. L’égalité n’est plus la même pour tous. Certains sont plus suspects que d’autres.


J’ai vu ce film en première mondiale (présenté les 13 et 15 octobre 2019 au FNC) un an après l’élection du Gouvernement Legault (1er octobre 2018) et ça portaient à réfléchir. Le Québec coupé idéologiquement, on le sent dans ce film. Moi, je le ferais tourner dans les écoles secondaires et les cégeps accompagnés d’une période de discussion. Montréalais du 514, ce n’est pas le Québec que je veux. Je sens parfois une coupure avec certains de mes proches du 450 d’ailleurs.



Note



1. Dans un article de 2018, on parlait plutôt de « Kanata » comme titre: Frédéric Bouchard, Ky Nam Le Duc campe son deuxième long métrage « Kanata » dans un contexte d’extrême droite, Lien multimédia, 25 janvier 2018 : http://www.lienmultimedia.com/spip.php?article63251



Mais, je n’ai trouvé aucun « trailer » pour ce film tant avec le titre Canada que Kanata. À suivre.


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BACURAU



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Version originale portugaise et anglaise, sous-titrée en anglais

RÉALISÉ PAR JULIANO DORNELLES, KLEBER MENDONÇA FILHO


BRÉSIL, FRANCE / 132 MINUTES / 2019


SCÉNARIO : Kleber Mendonça Filho, Juliano Dornelles

PRODUCTION : Saïd Ben Saïd, Michel Merkt, Emilie Lesclaux

INTERPRÉTATION : Barbara Colen, Sônia Braga, Udo Kier


Dans les plaines désertiques du Nord brésilien, un village disparait soudainement des cartes et des GPS. Non loin, un mystérieux massacre se produit. Puis, l’électricité est coupée et la nuit tombe. Il se pourrait que des extraterrestres rôdent aussi. Bientôt, prendre les armes n’est peut-être pas une si mauvaise option… Libre, rebelle, cool et politisé, un film qui décomplexe le cinéma avec ses références claires (Glauber Rocha, John Carpenter, Sergio Corbucci, etc.), ses genres qui zigzaguent et Udo Kier en vil mercenaire. Au dernier Festival de Cannes (en compétition officielle), il était sur toutes les lèvres. À nous, maintenant, d’avoir du plaisir.



https://www.youtube.com/watch?v=Fhjqvb60LLw



Commentaires de Michel Handfield (2019-12-25)


Ouf. Un film d’action déjanté, sanglant, comique avec un second degré.


Ce film me semble unir mythologie et modernité. Ce n'est pas la première fois qu'on s'en prend à ce village et loin d'être résilient, les habitants résistent et se rebellent contre ceux qui veulent les en chasser. Ce sont leurs terres et ils les défendent contre les politiciens véreux, les spéculateurs et leurs hommes de main.


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HAUT LES FILLES



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Version originale française, sous-titrée en anglais

RÉALISÉ PAR FRANÇOIS ARMANET


FRANCE / 79 MINUTES / 2019


SCÉNARIO : François Armanet, Bayon

PRODUCTION : Edouard De Vésinne

INTERPRÉTATION : Jeanne Added, Jehnny Beth, Lou Doillon, Brigitte Fontaine, Charlotte Gainsbourg, Françoise Hardy, Imany, Camélia Jordana, Elli Medeiros, Vanessa Paradis


Se pourrait-il que le rock soit arrivé non pas avec Elvis Presley, dans les années 50, mais bien grâce à la performance de l’Hymne à l’amour d’Édith Piaf en 1949, le soir où son tendre Marcel Cerdan s’est éteint dans un accident d’avion? Voilà le postulat autour duquel le journaliste François Armanet déploie son long métrage documentaire : redonner la juste part aux femmes dans l’histoire de la musique rock. Dix musiciennes françaises, de Françoise Hardy à Vanessa Paradis en passant par Charlotte Gainsbourg, se confient sur leur parcours tout en révélant comment elles sont parvenues à incarner de véritables symboles de liberté et d’affranchissement dans une industrie étouffante et masculinisante.


https://www.youtube.com/watch?v=JwuVpipergg




Commentaires de Michel Handfield (2019-12-25)


Excellent pour le propos et la musique. Quand le « hors norme » déplace la norme, ça rock fort. Ici on aurait pu faire le même genre de film avec des extraits de Pauline Julien, qui nous a quittés il y a quelques années, Diane Dufresne, Marjo, Luce Dufault, France d’Amour, Marie-Mai…


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MA NUDITÉ NE SERT À RIEN


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 21-05, Textes culturels/FNC : www.societascriticus.com


Version originale française, sous-titrée en anglais

RÉALISÉ PAR MARINA DE VAN


FRANCE / 85 MINUTES / 2019


SCÉNARIO : Marina De Van

PRODUCTION : Jean-Luc Ormières

INTERPRÉTATION : Marina De Van


Ancienne scénariste d’Ozon (Sous le sable, 8 Femmes), Marina de Van (Dans ma peau) confirme être la voix féminine la plus provocante de l’actuel cinéma français. À l’heure de la fin de la quarantaine, des « dating apps » et autres activités sexuelles d’un soir, elle filme ici le sexe, la chair et l’amour. Avec humour, elle crache son venin sur nos rapports à la sexualité, traitant du corps féminin pour parler d’une image de la femme trop souvent censurée par la société. C’est ainsi qu’elle interroge aussi notre rapport à l’autre. Quand un corps de femme devient pamphlet. Un film punk qui s’amuse et dérange.


https://www.youtube.com/watch?v=G8G-7Z-OIsk



Commentaires de Michel Handfield (2019-12-25)



Film sur les problèmes de trouver un compagnon et d’avoir une sexualité épanouie à partir d’un certain âge pour les femmes seules. La réalisatrice se met en scène dans ce docufiction pour illustrer son propos.



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PERDRIX


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 21-05, Textes culturels/FNC : www.societascriticus.com


Version originale française, sous-titrée en anglais

RÉALISÉ PAR ERWAN LE DUC


FRANCE / 100 MINUTES / 2019


SCÉNARIO : Erwan Le Duc

PRODUCTION : Stéphanie Bermann, Alexis Dulguerian

INTERPRÉTATION : Fanny Ardant, Swann Arlaud, Maud Wyler


Des nazis aux commandes de chars d’assaut tirés directement de la Seconde Guerre mondiale, une police locale en ruine et un groupe de nudistes révolutionnaires : voilà le contexte dans lequel Pierre et Juliette se rencontrent. Lui vit en toute quiétude avec sa mère, son frère et sa nièce dans les Vosges. Elle vient de se faire voler sa voiture. Avec ce premier long métrage, Erwan Le Duc revisite le genre de la comédie romantique. Grâce à un humour décalé, à des personnages insolites et des situations improbables, le réalisateur français réussit l’impossible : insuffler une touchante absurdité dans ce doux et hilarant récit amoureux.


https://www.youtube.com/watch?v=ChHmEeTqRfI



Commentaires de Michel Handfield (2019-12-25)


Que dire? C'est rare qu'un film me laisse presque sans mots ! Mais, ce fut le cas.


Je dirais, déjanté, ironique et psychologique. Les non-dits en disent souvent plus que les mots ici, car ce film est à deux niveaux : la comédie iconoclaste au premier degré et le thriller psycho-philosophicoromantique au second étage.


Il va sans dire (1) que j'ai aimé ce film. Une belle clôture de mon festival.


Note


1. Ainsi écrit en clin d'œil à Juliette qui parlait peu, mais écrivait sa vie dans des carnets de notes depuis son adolescence.


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Momies égyptiennes, passé retrouvé, mystères dévoilés au MBAM


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 21-05, Textes culturels : www.societascriticus.com


Jusqu’au 29 mars 2020

https://www.mbam.qc.ca/



Présentée en première Nord-Américaine au Musée des beaux-arts de Montréal, cette exposition au succès international est produite par le British Museum. Elle propose une reconstitution de la vie de six personnes ayant vécu le long du Nil dans une approche innovante à la croisée des arts et de la science. Accompagnés d’imageries numériques et de plus de 200 objets de l’Égypte ancienne, ces face-à-face dévoilent le portrait de l’identité de ces personnes dans le plus grand respect. Âge, croyances, ou historique médical : chaque momie a son histoire à raconter.



Plus de détails :

https://www.mbam.qc.ca/expositions/a-laffiche/momies-egyptiennes/


Momies égyptiennes : les coulisses :

https://www.youtube.com/watch?v=lJBDuT23Ubw


Commentaires et photo de Michel Handfield (2019-12-07)

D’après notre post Facebook du 3 décembre 2019



Je viens de voir l'exposition Momies égyptiennes au Musée des beaux-arts. Intéressant : nous contemplons plus de 3500 ans d'histoire. Je ne peux résumer et je ne voulais pas photographier des artéfacts funéraires par respect.




Par contre, une curiosité. Un « T-shirt » de quelques milliers d'années. Faut croire que cette qualité est disparue même si on nous vante la qualité ISO 9000 (1) ou la qualité totale (2) de nos jours !







Dans le temps, ce « T-Shirt » s’appelait « Tunique rayée ». La notice détaillée nous dit ceci :


« Les jeunes enfants portaient des tuniques comme celle-ci, confectionnée avec des fils de laine multicolores. On a utilisé de l’indigo pour obtenir les fils bleus et de la garance pour les fils roses et rouges. Ces deux teintures à base de plantes étaient courantes sous le Nouvel Empire (vers 1550-1069 AEC). Le liséré rouge autour du col et à l’extrémité des manches rehausse ce vêtement très coloré et de belle confection. Période byzantine, vers VIIe-VIIIe siècles EC / Provenance inconnue / Laine d’agneau / British Museum EA 72484. » (3)


Malheureusement, ils n'ont pas ce modèle à la boutique. Mais, il y a des pièces qui font de très belles idées cadeaux à l'approche des fêtes sans compter une carte VIP du musée pour les amateurs d'arts et d'histoire. Une exposition que je recommande.


Notes


1. https://asq.org/quality-resources/iso-9000


https://fr.wikipedia.org/wiki/Série_des_normes_ISO_9000


2. https://fr.wikipedia.org/wiki/Qualité_totale


3. Ce sont les informations qu’il y avait sur la plaque explicative. Nous l’avons photographié pour bien la citer ici.


Hyperliens


https://fr.wikipedia.org/wiki/Momie


Histoire de l'Égypte :


https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l'Égypte


https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l'Égypte_antique


https://www.museedelhistoire.ca/cmc/exhibitions/civil/egypt/egcivilf.html


https://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/Égypte_histoire_de_lÉgypte_ancienne_et_péislamique/187008





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Fleuve - expérience humaine au TNM !


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 21-05, Textes culturels : www.societascriticus.com


https://tnm.qc.ca/



Texte original et adaptation : Sylvie Drapeau


Mise en scène : Angela Konrad


Production du TNM avec la participation de LA FABRIK


Du 12 novembre au 7 décembre 2019

1:45h, sans entracte


La fille du fleuve


Sylvie Drapeau a grandi là où le Saint-Laurent se confond avec la mer, sur les rivages forestiers de la Côte-Nord. Depuis ses tout premiers regards, elle connait l’incommensurable puissance et les humeurs changeantes du fleuve, ses violences incompréhensibles et ses grâces ineffables. Ainsi c’était dans l’ordre impérieux des choses que cette actrice plurielle s’empare de la souveraine symbolique du fleuve pour architecturer ses quatre romans, Le Fleuve, Le Ciel, L’Enfer et La Terre. Ces récits, inspirés de sa propre vie, racontent une histoire déchirante comme un mythe ancien. Avec la complicité de l’électrisante metteure en scène Angela Konrad — qui fait son entrée au TNM — Sylvie Drapeau vient nous offrir au théâtre son émouvante « sculpture de mots ».


Elles sont trois : la Petite, la Jeune Femme et la Femme, mais elles ne sont que les trois âges d’une même personne face à la nature imprévisible du fleuve. Toutes trois, elles disent la vitalité d’une famille aux enfants si nombreux qu’ils se surnomment « la meute ». Un jour de baignade ensoleillé, l’ainé est emporté par la marée montante sous les yeux impuissants de la Petite, créant au coeur même de la famille une brèche impossible à refermer : les débâcles s’enchainent, chacune comme engendrée par la précédente, jusqu’à ce que la Femme décide de s’élancer vers les feux de la rampe afin d’accéder à la lumière.


À travers de véritables tableaux vivants, où un chœur recrée la famille, Sylvie Drapeau, Karelle Tremblay et les toutes jeunes Alice Bouchard et Marion Vigneault racontent comment le théâtre peut donner sens au chaos de l’existence. Car être actrice, c’est être « arracheuse d’ombre ».



DISTRIBUTION


LA FEMME : Sylvie Drapeau


LA JEUNE FEMME : Karelle Tremblay


LA PETITE (en alternance) : Marion Vigneault, Alice Bouchard


La famille :


LA MÈRE : Patricia Houle


LE PÈRE : Samuël Côté


Les enfants :


Jeanne Madore

Alex-Aimée Martel

Rosalie Payotte

Emma Plamondon



Commentaires de Michel Handfield (2019-11-30)



On a du contrôle, mais des pertes de contrôle aussi. Des joies et des peines, des regrets et des apprentissages qui nous restent toute la vie et qui font ce qu’on est. D'où, à la fois, notre corps peut-être notre prison ou notre véhicule pour aller à la rencontre de l’autre et foncer dans la vie.


Une petite recherche m’indique que Sylvie Drapeau vient de Baie-Comeau (1) et que ses quatre romans ont été publiés chez Leméac (2). Cette pièce, avec les mêmes passages (Le Fleuve, Le Ciel, L’Enfer et La Terre), est en quelque sorte une mise en scène de sa vie vue à travers ses romans; une histoire de vie comme on en fait parfois l’analyse en sociologie.


Par contre, s’il y a du vécu, il y a aussi une part de création, car on est au théâtre. Ce n’est pas un mal, mais un bien comme le dit l’expression. John Saul a bien décrit ce processus :



« Think of the two words : fiction and non-fiction. Or fiction and fact. By opposing these two categories, we tell ourselves that fiction is not factual and is therefore not true, but is ‘imagined’ and is thus somehow cut off from reality. […]




« ‘Non-fiction’, on the other hand, declares itself to be the carrier of fact, an expression of reality, and thus of truth.


« Why then does most fact-based work have a remarkably short shelf life? The reply might be that additional facts come along. That we are learning all the time. In that case, it was never an expression of reality or truth. And even if the facts are overtaken, the arguments built upon them should not date with such terrifying rapidity. Decade-old serious ‘non-fiction’ often seem arcane, irrelevant. The written style itself seems to become old-fashioned.


« Two-centuries-old decent ‘fiction’ on the other hand can easily remain fresh. It often becomes our principal source of understanding for its period and place. And it often reveals to us a greater understanding of our own society as it functions today. (...) » (3)



Deux semaines que cette expérience, car je n’ose parler de pièce ici, me hantait et que je ne savais pas comment écrire dessus.


On est dans l’expérience humaine au-delà de la pièce. Un récit illustré, la lumière faisant le ciel ou la mer par exemple; les enfants qui racontent comme si on entrait dans sa tête, ses souvenirs. Une expérience psychanalytique. D’ailleurs, en sortant j’avais pensé à un livre :



Kaufmann, Jean-Claude, 2004, L’invention de soi. Une théorie de l’identité, France : Armand Colin



Pas un hasard. Elle a commencé à se construire consciemment à partir de cette expérience tragique du décès de son frère ainé alors qu’elle n’avait que 5 ans, car elle avait senti que rien n’était et ne serait plus jamais pareil. La petite fille venait de changer tout en percevant un changement dans la famille.


Comme la vie qui coule et sur laquelle on navigue, avec des courants et des contrecourants, on passe – ou pas – à travers, ce qui l’amène à nous parler d’un second évènement tragique : le suicide d’un autre de ses frères. Ça marque et ça brise, mais, grâce à la création, elle s’est relevée. Elle a avancé et a écrit non pas un traité de psychologie, mais une fiction basée sur la vie. On sent la vérité.


Ça nous rejoint, car, comme pour la grande fiction, elle sait toucher notre âme, ce qui n’a pas d’âge. Cela aurait pu se passer hier comme au siècle dernier ou dans 200 ans. Elle nous en a livré ici l’essentiel. Comme le dit John Saul, pour terminer la citation plus haut :




« In other words, great fiction can be true for its time, as well as somehow timeless, and true for our time. » (4)



Et, j’ajouterais ici, pour compléter ce passage, que la grande fiction est aussi notre grande source de compréhension de l’essence humaine.


Cette expérience, que nous livrent Sylvie Drapeau et toute la distribution qui l’accompagne, pourrait faire le tour du monde, car elle rejoint l’essence humaine d’une mère, d’un père, d’un frère, d’une sœur, d’un(e) ami(e). Elle est dans l’universel et nous parle à chacun de nous. Il n’y a plus de croyances ou de couleur de peau ici. On est ailleurs, dans la rencontre entre deux humains : toi et moi.


Notes


1. https://fr.wikipedia.org/wiki/Sylvie_Drapeau


https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/drapeau-sylvie


2. http://www.lemeac.com/auteurs/670-sylvie-drapeau.html


3. Saul, John Ralston, 2001 (2002), On equilibrium, Canada : Penguin book, p. 205


4. Ibid.



Références et hyperliens



Cinq minutes avec la comédienne Sylvie Drapeau

Ici-Radio-Canada, 8 nov. 2019 :

https://www.youtube.com/watch?v=afV5YlCVjjM


Bande -annonce de Fleuve - Sylvie Drapeau – TNM :

https://www.youtube.com/watch?v=JnF2aevDaKk




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Lucia di Lammermoor (Opéra de Montréal)

De Gaetano Donizetti


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 21-05, Textes culturels : www.societascriticus.com


Résumé


Le belcanto italien à son meilleur, servi par une Lucia brillamment incarnée par la soprano Kathleen Kim, aux côtés du ténor québécois Frédéric Antoun dans le rôle d’Edgardo. Mariage forcé, trahison cruelle, virtuosité et grandes voix : les ingrédients sont réunis pour passer une soirée mémorable avec une Lucia di Lammermoor d’exception !


Metteur en scène


Michael Cavanagh, l’un des metteurs en scène d’opéra le plus en vue au Canada, dirige pendant plus de 20 ans au Canada, aux États-Unis et en Europe. Parmi les faits saillants récents, citons les nouvelles productions de l’Opéra de San Francisco (Susannah, Lucia di Lammermoor), de l’Opéra royal suédois (Aida) et du Vancouver Opera (Otello). Sa production de Nixon in China, d'abord produite à Vancouver pour les Jeux olympiques d'hiver de 2010, a été remontée à plusieurs reprises, notamment à San Francisco, à Dublin et à Stockholm. Parmi les moments forts à venir, citons un début à l’Opéra de San Diego et une trilogie de nouvelles productions (des opéras de Mozart-Da Ponte) pour l’Opéra de San Francisco, à compter de 2019.



Distribution :



Lucia : KATHLEEN KIM, Corée


Edgardo : FRÉDÉRIC ANTOUN, Canada


Enrico : GREGORY DAHL, Canada


Raimondo : OLEG TSIBULKO, Moldavie


Arturo : MARIO BAHG, Corée du Sud


Alice : FLORENCE BOURGET, Québec (Lévis)


Normanno : ROCCO RUPOLO, Canada



Chef d'orchestre : FABRIZIO VENTURA, Italie


https://www.operademontreal.com/videos/lucia-di-lammermoor-bande-annonce



Bref commentaire de Michel Handfield

Facebook, 2019-11-17, corrigé ici : 2019-11-26.



J’ai assisté à la dernière représentation; celle du dimanche 17 novembre 2019.


La femme était alors instrumentalisée. Objet de désir et de convoitise, elle servait à sceller des alliances ou de monnaie d'échange. Mais, Lucia, femme forte, n'accepte pas si facilement.


Son frère la trahit, alors sa vengeance sera à la hauteur. Car, était-ce vraiment de folie ou un excès de colère qui montre la vraie Lucia, femme forte à qui on n'impose pas ses volontés?



Hyperliens



https://www.operademontreal.com/programmation/lucia-di-lammermoor



https://fr.wikipedia.org/wiki/Gaetano_Donizetti



Notre texte d’avril 2009



Notre texte d’avril 2009, alors que l’on pouvait encore prendre des notes sur notre Palm ou notre iPod touch à l’époque, ce qu’on ne peut plus faire aujourd’hui, car plus question de sortir un écran, même avec un éclairage réduit et les sons fermés, dans une salle de spectacle, de concert ou un théâtre même si on nous invite en même temps à partager nos impressions sur les pages Facebook ou Twitter de l’Opéra de Montréal par exemple !



Dans ce texte de 2009, ça parait que mes notes m’avaient permis de faire davantage de recherche. Ce texte est disponible à BAnQ et à Bibliothèque et Archives Canada. Vous trouverez les liens à la fin.



LUCIA DI LAMMERMOOR, Opéra de Gaetano Donizetti


Societas Criticus, Vol. 11 no. 3, du 3 avril 2009 au 8 juin 2009



Genre : Drame tragique

Structure : En trois actes

Langue : En italien avec surtitres français et anglais

Livret : Salvatore Cammarano d’après “The Bride of Lammermoor” de Walter Scott.

Création : Naples, Teatro San Carlo, le 26 septembre 1835

Production : Dallas Opera

Salle Wilfrid-Pelletier, Place des Arts : 23 · 27 · 30 mai · 1er & 4 juin 2009 à 20 h



L’Opéra de Montréal clôture sa 29e saison avec une production éclatante, véritable chef-d’œuvre du belcanto, Lucia di Lammermoor de Gaetano Donizetti. Œuvre tragique la plus célèbre du compositeur italien, Lucia di Lammermoor remporte toujours les suffrages des amants de l’art lyrique depuis 1835 !


En Écosse, à la fin du 17e siècle, un château dans des landes brumeuses. Enrico veut donner sa sœur Lucia en mariage à Arturo, union qui pourrait rétablir la situation financière précaire de sa famille. Mais, Lucia aime l’ennemi juré de son frère, Edgardo, avec qui elle a échangé des serments d’amour éternel. Enrico fait pression sur sa sœur qui, désespérée, finit par céder. Au beau milieu de la célébration du mariage, Edgardo surgit pour accuser Lucia de l’avoir trahi. Devenue folle, Lucia assassine Arturo pendant la nuit de noces et meurt de douleur. Edgardo, ne pouvant vivre sans elle se poignarde sur la tombe de ses ancêtres.



Tout cela se passe sur fond de luttes entre familles rivales et dans le contexte des guerres entre catholiques et protestants. Le livret est une habile adaptation du roman de Walter Scott, « La fiancée de Lammermoor » (1819), lui-même inspiré d’un fait divers qui s’est déroulé en Écosse au XVIIe siècle au cours duquel une noble jeune femme avait assassiné, la nuit de ses noces, son époux détesté, et était devenue folle à la suite de ce crime.



Plus d’une interprète ont immortalisé le rôle de Lucia et chanté la partition exigeante de l’héroïne de Donizetti, qu’on pense à Nelly Melba (1889), Lily Pons (1935), et plus près de nous, Maria Callas (1952) et Nathalie Dessay (2002 – version française).



DISTRIBUTION :



Lucia : EGLISE GUTIERREZ, soprano (Cuba)

Edgardo : STEPHEN COSTELLO, ténor (États-Unis)

Enrico : JORGE LAGUNES, baryton (Mexique)

Raimondo : ALAIN COULOMBE, basse (Canada)

Lord Arturo Bucklaw : ANTOINE BÉLANGER, ténor (Canada)

Normanno : PIERRE-ÉTIENNE BERGERON, baryton-basse (Canada)

Alisa : SARAH MYATT, mezzo-soprano (Canada)

Chef : STEVEN WHITE (États-Unis)

Metteur en scène : DAVID GATELY (États-Unis)



Commentaires de Michel Handfield (3 juin 2009)



Dès le départ on est dans l’émotion, ne serait-ce que par la musique. On sent qu’il y aura un drame. Puis, on voit un homme qui surprend une jeune femme avec un autre homme ! S’ils ont le temps de fuir, ils ont été vus ! Les dés sont jetés !


Triangle amoureux? Non, mais un espion apprendra au frère de Lucia (Eglise Gutierrez, soprano), Enrico (Jorge Lagunes, baryton), que sa sœur est en amour avec Edgardo (Stephen Costello, ténor), son ennemi juré. Le sort en sera décidé par son frère : faire cesser cette union !



Quand il y a amour entre gens de bandes rivales, comme dans « West Side Story » par exemple, la haine n’est jamais très loin. Le drame au tournant ! Enrico usera donc de manipulation, de chantage et de mensonge pour faire céder Lucia et ainsi concrétiser son plan : la marier à Lord Arturo Bucklaw (Antoine Bélanger, ténor) par cupidité et intérêt, car la famille est appauvrie et lui menacé dans cette Écosse conflictuelle (1), où la reine Marie fut elle-même emprisonnée et exécutée (2). Ce mariage pourrait cependant redonner du lustre à la famille et à leur demeure, qui tombe en ruine, car Lord Arturo est riche et pourrait refaire le château. Il constituerait aussi un protecteur pour Enrico.



On a donc droit à la méchanceté faite homme en Enrico; très machiavélique auprès de sa sœur pour en arriver à ses fins. Ne dit-on pas que la fin justifie les moyens? C’est justement à cette démonstration que l’on assiste tout au long de cet opéra en crescendo.



Cependant, on ne badine pas avec l’amour pur, noble et romantique; le sentiment de Lucia pour Edgardo. Si cela semble aujourd’hui très normal, voire banal, l’amour pour l’amour était révolutionnaire à cette époque où le mariage était souvent obligé pour des raisons économiques. Les gens ne se mariaient pas parce qu’ils s’aimaient, mais apprenaient à s’aimer parce qu’on les avait mariés ! Des mariages forcés pour sceller des alliances de paix dans la noblesse ou agrandir la terre cultivable dans la paysannerie ! Des unions familiales étaient ainsi scellées par le mariage. À défaut d’amour, c’était, au mieux, des mariages de raison entre époux consentants. (3) Bien souvent, le consentement n’était même pas requis, car un père (ou un frère, en cas de père absent) pouvait « donner » la main de sa fille pour des avantages ! Cela est encore vrai dans certaines cultures. (4)


D’aller contre cet amour par méchanceté et cupidité ne paiera pas Enrico, car la déraison d’amour sera plus forte que la raison d’État ! Lucia craquera, avec des conséquences funestes pour son époux; son amour perdu; et pour elle-même. La chute éclaboussera son frère. On sait qu’il ne s’en relèvera pas.


Opéra complexe sur l’amour et la folie, car on parle ici d’amour pur (Lucia et Edgardo) et d’amour de soi, cet amour fou qui conduit Enrico à abuser de sa sœur au point de la vendre, par un mariage arrangé, pour son propre intérêt. Ce n’est pas le sort de sa sœur qui l’intéresse, mais son sort à lui qui a besoin de ce mariage pour se sortir du pétrin. C’est donc la soumission de sa sœur qu’il monnaye, ce qui est demandé davantage qu’un mariage de raison, puisqu’elle n’en retire aucun bénéfice ! Ce mariage représente donc le drame de sa vie pour Lucia, ce qu’elle refusera fatalement en assassinant son nouvel époux. Inconsciemment, elle préfèrera sombrer dans la folie à en mourir que de mourir de chagrin !


Mais, si la folie de Lucia semble le sujet de la pièce, car très apparente, il ne faudrait pas oublier la folie cupide et machiavélique d’Enrico qui prépare la chute de sa sœur et de cet opéra. Finalement, et fatalement pourrais-je ajouter, on y trouvera une morale : la machination politique et la cupidité ne peuvent venir à bout de l’amour pur, car cet amour ne s’achète pas et ne se pervertit pas ! Enrico aura d’ailleurs à assumer les conséquences de ce drame dont il aura lui-même mis en place l’échafaudage même si on n’en voit pas les conséquences pour lui, cet opéra s’arrêtant sur la mort des amoureux. Mais, on sait qu’il aura à en répondre après la tombée du rideau.



Un grand opéra sur les caractères humains et le noble sentiment d’amour, cet objet du désir que certains voudraient monnayer et travestir par cupidité. Un opéra qui a fait réagir les spectateurs à plus d’une occasion, car captivant. On descend au fondement de l’humain dans ses coins les plus sombres, mais aussi les plus nobles, comme les deux faces d’une même pièce de monnaie. Un grand opéra dans le genre tragédie humaine. Un opéra psychologique !



Notes :


1. On peut aussi penser à « Macbeth ou l’obsession du Pouvoir » joué à l’Opéra de Montréal en janvier dernier : Societas Criticus, Vol. 11 no 1, du 15 décembre 2008 au 7 février 2009.


2. http://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_Stuart


3. Cependant, le mariage de raison semble revenir à l’avant-scène. « Le mariage de raison : ça peut marcher » peut-on lire sur www.psychologies.com sous le clavier d’Anne-Laure Gannac :


« Sans coup de foudre ni passion, les unions raisonnables font leur retour. Surtout pour une génération marquée par les divorces. Souvent plus solides que les mariages d’amour, elles peuvent même faire des envieux. »


Source :

www.psychologies.com/Couple/Vie-de-couple/Mariage/Articles-et-Dossiers/Le-mariage-de-raison-ca-peut-marcher


4. Je pense ici à « NILOOFAR » (France-Iran-Liban / Compétition mondiale des premières œuvres / 2008 / Couleur / 82 min), vu au FFM 2008 (Societas Criticus, Vol. 10 no. 5, du 5 août 2008 au 8 octobre 2008)



Ce texte à BAnQ :


http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/61248?docref=SlJwFNqUx3vhbjCtE3LJ7g



Pour tous nos textes à BAnQ :


http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/61248


Et à BAC : http://epe.lac-bac.gc.ca/100/201/300/societas_criticus/




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