Societas Criticus, Revue de critique sociale et politique

On n'est pas vache…on est critique !

D.I. revue d’actualité et de culture

Où la culture nous émeut !


Depuis 1999 !

















Regard sur le Monde d'une perspective montréalaise !

On est sceptique, cynique, ironique et documenté !







Revues en ligne, version archive pour bibliothèques. Vol. 23-02, du 2021-02-02 au 2021-03-29. Composé autour des textes du 2 février au 3 mars 2021.


www.societascriticus.com

Cette revue est éditée à compte d'auteurs.


societascriticus@yahoo.ca

CP 37308

Succ Marquette

Montréal (QC) H2E 3B5


Le Noyau !


Michel Handfield, M.Sc. Sociologie (U de M), cofondateur et éditeur;

Gaétan Chênevert, M.Sc. (U de Sherbrooke), cofondateur et pensif de service;

Luc Chaput, diplômé de l'Institut d'Études Politiques de Paris, recherche et support documentaire.

Sylvie Dupont, lectrice et correctrice d'épreuves.


ISSN : 1701-7696


Notes de la rédaction (révision 2021-03-06)


La graphie rectifiée


Nous avons placé notre correcteur à graphie rectifiée de façon à promouvoir la nouvelle orthographe: www.orthographe-recommandee.info/. Il est presque sûr que certaines citations et références sont modifiées en fonction de l’orthographe révisée sans que nous nous en rendions compte, vu certains automatismes des correcteurs, comme de corriger les mots identiques ! Ce n'est pas davantage un sacrilège que de relire les classiques du français en français moderne. On les comprendrait parfois peu si on les avait laissées dans la langue du XVIe siècle par exemple. L'important est de ne pas trafiquer les idées ou le sens des citations, ce que n'implique généralement pas la révision ou le rafraichissement orthographique de notre point de vue.


Les paragraphes sont justifiés pour favoriser la compatibilité des différents formats que nous offrons aux bibliothèques (http://epe.lac-bac.gc.ca/100/201/300/societas_criticus/; http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/61248) avec différents appareils. Ceci favorise aussi la consultation du site sur portables.


« Work in progress » et longueur des numéros


Comme il y a un délai entre la mise en ligne et la production du numéro (n°) pour bibliothèques, il se peut que quelques fautes d’orthographe, de ponctuation ou de graphie aient été corrigées. Si le texte a été bonifié, nous le mentionnons, car nous partons de plus en plus de réflexions que nous avons d'abord partagées sur Facebook pour aller ensuite plus loin dans l'analyse. Les médias sociaux, quand nous savons les utiliser, peuvent être un outil intéressant pour la recherche et l'écriture, car ils conservent une trace de nos réflexions, recherches, lectures et des variations de notre pensée sur un thème en cours de route. Une mémoire forte utile pour l'écriture de textes sur l'actualité, car ils nous permettent d'avoir un suivi dans le temps. D'autres parleraient d'avoir du recul par rapport à la nouvelle quotidienne. C'est aussi vrai.


La longueur des n° varie en fonction des textes que nous voulons regrouper, par exemple pour un festival de films, un évènement politique ou de façon mensuelle. C'est la liberté éditoriale. Certains n° peuvent donc avoir plus ou moins de pages pour des raisons techniques, comme de le terminer avant le début d'un festival ou de regrouper tous nos textes sur un même sujet. La question de la taille à respecter pour envoyer un n° aux bibliothèques est beaucoup plus grande qu'avant. Cette limitation ne se pose donc plus autant qu'avant, sauf pour un n° plus photographique.



Index


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique


Révision rédactionnelle de Societas Criticus


Nos brèves Facebook 23-02/00 - en version corrigée et, parfois, augmentée


On dit de prendre des pauses quand on « pelte »

Plus ça change, plus c’est pareil

Parc de la Petite-Italie

Soyez donc responsables si vous avez des chats

Dans le 67 Saint-Michel

La CSSMB me semble innovante

Qui suis-je?


Nos brèves Facebook Politique états-uniennes, en version corrigée et, parfois, augmentée


Le roi du déni et de la manipulation...

Un peu tard pour réagir...

Ils sont toujours là, mieux cachés, à l'abri de l'information

Des conservateurs se discréditent

La dégradation de la politique, gracieuseté des républicains

Cesser de prendre la fiction de Q pour la réalité



Nos brèves Facebook, les idéologies, en version corrigée et, parfois, augmentée


Benoit Charette, ministre de la lutte contre le racisme

Trouvez l'erreur?

Dope divine !



Nos brèves Facebook en socioéconomie - capitalisme, socialisme et mondialisme, en version corrigée et, parfois, augmentée


Aide et partenariat

Alimentaire mon cher Watson

Sur la faible diplomation au cégep

La pensée du tout économique de la droite me fait peur !

Mauvaise gestion, mauvais traitement, climat toxique !

Concernant l’exploitation des inégalités mondiales par les entreprises…



Nos brèves Facebook, COVID-19 et politique, en version corrigée et, parfois, augmentée


- Toujours les autres !

- Voyager aussi est élitiste



Nos brèves Facebook en environnement, en version corrigée et, parfois, augmentée


- Le gaz naturel, vraiment la solution?

- Qu'est-ce que François Legault ne comprend pas à l'environnement?

- La réalité des changements climatiques, ça frappe !

- Moi, je suis du genre militant. Je mets au bac.

- Le pétrole, on ne peut le couper comme par enchantement

- Pour l'environnement et les générations futures, il n'y a pas que les budgets à penser, mais la pérennité écologique



La gauche et les travailleurs


Il n’y a pas que le racisme systémique


Éducation : Le savoir, le savoir, ça en prend un minimum. Technique, si possible. Voilà où l’on revient.


Société : Le mouvement « woke » : s'il y a dérives, il y a aussi des choses à approfondir


Sociologie : Cette montée de violence qui fait peur : il y aurait des études sociologiques à faire



D.I., Delinkan Intellectuel, revue d’actualité et de culture


Avis


Nos brèves culturelles Vol. 23-02


Un souvenir d’il y a 7 ans, du temps où la distanciation n'était pas encore connue…

Les Hardings, vu à Télé-Québec

La face cachée de la lune, vue à Télé-Québec



Societas Criticus, revue de critique sociale et politique


Vous trouverez ici des éditos, essais et reportages de la revue Societas Criticus.


Index


Révision rédactionnelle de Societas Criticus


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 23-02 : www.societascriticus.com


Une petite modernisation !


Même si cela est écrit à la seconde page de nos numéros pour bibliothèques, comme nous avons modernisé le tout à partir de ce numéro, nous voulions tout de même attirer l’attention sur notre texte.


Michel Handfield, M.Sc. Sociologie, éditeur-créateur de Societas Criticus.

2021-03-29


Notes de la rédaction (révision 2021-03-06)


La graphie rectifiée


Nous avons placé notre correcteur à graphie rectifiée de façon à promouvoir la nouvelle orthographe: www.orthographe-recommandee.info/. Il est presque sûr que certaines citations et références sont modifiées en fonction de l’orthographe révisée sans que nous nous en rendions compte, vu certains automatismes des correcteurs, comme de corriger les mots identiques ! Ce n'est pas davantage un sacrilège que de relire les classiques du français en français moderne. On les comprendrait parfois peu si on les avait laissées dans la langue du XVIe siècle par exemple. L'important est de ne pas trafiquer les idées ou le sens des citations, ce que n'implique généralement pas la révision ou le rafraichissement orthographique de notre point de vue.


Les paragraphes sont justifiés pour favoriser la compatibilité des différents formats que nous offrons aux bibliothèques (http://epe.lac-bac.gc.ca/100/201/300/societas_criticus/; http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/61248) avec différents appareils. Ceci favorise aussi la consultation du site sur portables.






« Work in progress » et longueur des numéros



Comme il y a un délai entre la mise en ligne et la production du numéro (n°) pour bibliothèques, il se peut que quelques fautes d’orthographe, de ponctuation ou de graphie aient été corrigées. Si le texte a été bonifié, nous le mentionnons, car nous partons de plus en plus de réflexions que nous avons d'abord partagées sur Facebook pour aller ensuite plus loin dans l'analyse. Les médias sociaux, quand nous savons les utiliser, peuvent être un outil intéressant pour la recherche et l'écriture, car ils conservent une trace de nos réflexions, recherches, lectures et des variations de notre pensée sur un thème en cours de route. Une mémoire forte utile pour l'écriture de textes sur l'actualité, car ils nous permettent d'avoir un suivi dans le temps. D'autres parleraient d'avoir du recul par rapport à la nouvelle quotidienne. C'est aussi vrai.



La longueur des n° varie en fonction des textes que nous voulons regrouper, par exemple pour un festival de films, un évènement politique ou de façon mensuelle. C'est la liberté éditoriale. Certains n° peuvent donc avoir plus ou moins de pages pour des raisons techniques, comme de le terminer avant le début d'un festival ou de regrouper tous nos textes sur un même sujet. La question de la taille à respecter pour envoyer un n° aux bibliothèques est beaucoup plus grande qu'avant. Cette limitation ne se pose donc plus autant qu'avant, sauf pour un n° plus photographique.





Index



Nos brèves Facebook 23-02/00 - en version corrigée et, parfois, augmentée


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 23-02 : www.societascriticus.com


On dit de prendre des pauses quand on « pelte »

Plus ça change, plus c’est pareil

Parc de la Petite-Italie

Soyez donc responsables si vous avez des chats

Dans le 67 Saint-Michel

La CSSMB me semble innovante

Qui suis-je?


Michel Handfield, 2021-03-29


On dit de prendre des pauses quand on « pelte » (1) (Michel Handfield, Facebook, 2021-02-16, www.societascriticus.com Vol. 23-02)


Une utilité de Facebook. Prendre des pauses photos, publier des statuts et regarder les commentaires.


Ça a du bon aussi Facebook si on l'utilise modérément et intelligemment. C'est comme pour l'auto et l'environnement si on la prend uniquement quand un moyen plus écologique n'existe pas pour faire la même chose. Aux gouvernements de nous offrir un bouquet d'alternatives par contre.


Je sais : je n’en manque pas une sur l'environnement. Je suis « gossant » pour la cause. Plus que Greta, car on n'en entend plus parler me semble. (2)






Notes


1. « En conjuguant le verbe à l’oral, à la première, la deuxième et la troisième personne du singulier ainsi qu’à la troisième personne du pluriel, on entendra: «je pelte, tu peltes, il pelte, ils peltent».


« Mais à l’écrit, c’est une toute autre histoire. Les dictionnaires et les ouvrages consacrés à la conjugaison nous apprennent que le verbe «pelleter» se conjugue sur le modèle de «jeter». À l’écrit, cela fait: «je pellette, tu pellettes, il pellette et ils pellettent». » (Martin Francoeur, Le temps du pelletage, l-express.ca, 3 février 2015 : https://l-express.ca/le-temps-du-pelletage/)




Voir, aussi :


https://leconjugueur.lefigaro.fr/french/verb/pelleter.html


2. https://fr.wikipedia.org/wiki/Greta_Thunberg



Index brèves 23-02




Plus ça change, plus c’est pareil (Michel Handfield, Facebook, 2021-02-15, www.societascriticus.com Vol. 23-02)



En élection on promet, une fois au Pouvoir on gère dans la continuité !


Promesse : La CAQ va mettre des chiens de garde aux travaux du Ministère des Transports. Réalité : On donne une laisse très courte aux chiens de garde du Ministère pour ne pas nuire aux projets avec des considérations environnementales. Voilà ce que nous apprend La Presse :



« (Québec) Des ponts reconstruits à l’encontre des recommandations, des murs antibruits qui donnent sur des champs, des ingénieurs contraints d’autoriser des projets en sachant qu’ils contreviennent aux règles environnementales.


« Ce sont quelques-unes des « commandes politiques » auxquelles sont soumis régulièrement les ingénieurs à l’emploi de l’État québécois. »



C’était mon mot au sujet du texte de Patrice Bergeron, La Presse Canadienne, Des ingénieurs sous pression politique pour autoriser des projets, lapresse.ca, 15 février 2021 :

https://www.lapresse.ca/actualites/politique/2021-02-15/des-ingenieurs-sous-pression-politique-pour-autoriser-des-projets.php



Index brèves 23-02






Parc de la Petite-Italie (Michel Handfield, Facebook, 2021-02-13, www.societascriticus.com Vol. 23-02)

























Index brèves 23-02



Soyez donc responsables si vous avez des chats (Michel Handfield, Facebook, 2021-02-12, www.societascriticus.com Vol. 23-02)



Ne les laissez pas aller dans la nature si vous n'en voulez plus et, surtout, faites les opérer. On a de plus en plus de chats sans domicile à Montréal. Ils ne se font plus seulement dorer sur mon balcon, mais ils baisent. Moi, je ne leur fais pas mal, mais je ne m'occupe pas des chats errants, car j'ai un oiseau et un lapin à la maison. Je ne les touche pas pour ne rien transmettre à mes animaux.









Index brèves 23-02




Dans le 67 Saint-Michel (Michel Handfield, Facebook, 2021-02-09, www.societascriticus.com Vol. 23-02)




Manque de civisme, inconscience ou imbécilité volontaire ?












Index brèves 23-02



La CSSMB me semble innovante (Michel Handfield, Facebook, 2021-02-09, www.societascriticus.com Vol. 23-02)



« Le Centre de services scolaire Marguerite-Bourgeoys (CSSMB), dans l’ouest de Montréal, semble une heureuse exception dans ce tableau en demi-teinte : les 50 000 élèves du primaire et du secondaire ont généralement mieux réussi que l’an dernier dans ce secteur de la métropole, a appris Le Devoir. » (1)



Dans le cadre des 50 ans du rapport Rioux, j'avais d'ailleurs souligné que cette commission scolaire était très présente et active à ce colloque contrairement à d'autres. Elles semblaient sortir des sentiers battus. Alors, l'école à distance, électronique, un problème ou une question d'approche et d'investissement pour que cela fonctionne? J'aimerais bien voir les chiffres du privé en comparaison.


J'ai eu le temps de fouiller dans mes archives et j'apporte cette précision. Dans mon texte de 2018 sur les 50 ans du rapport Rioux j'avais écrit ceci de cette commission scolaire :



« La CSMB me semble innovante. Par exemple, ils ont une conseillère pédagogique dédiée à la culture et non seulement aux arts. Ils ont aussi un programme pour la douance. » (2)


Et, j’ai ensuite apporté cette précision suite à un commentaire sur mon post Facebook :


Tout ce que je dis c'est que l'article souligne que « la CSSMB, dans l’ouest de Montréal, semble une heureuse exception dans ce tableau en demi-teinte : les 50 000 élèves du primaire et du secondaire ont généralement mieux réussi que l’an dernier ». (3)


J'imagine qu'eux aussi ont eu des difficultés. Ils les ont probablement mieux surmontées. Pourquoi, je ne peux répondre, mais je sais que la présentation de cette Commission scolaire me paraissait différente et qu’elle avait retenu mon attention dans un congrès sur le rapport Rioux (15 et 16 novembre 2018), où les autres commissions scolaires, si elles étaient présentes, étaient plutôt discrètes, car je ne les retrouve pas dans mes notes. Je ne critique donc pas les autres, mais je souligne que ce que j’ai lu dans Le Devoir rejoint ce que j'avais perçu à ce congrès. (4)


Notes


1. Marco Fortier, Coronavirus : la pandémie a fait bondir le taux d’échec des élèves du secondaire, ledevoir.com, 9 février 2021:

https://www.ledevoir.com/societe/education/594874/coronavirus-la-pandemie-a-fait-bondir-le-taux-d-echec-des-eleves-du-secondaire


2. Handfield, Michel, 50 ans après le rapport Rioux (1968-2018) , Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Societas Criticus, Vol. 20 no 07, disponible à BAnQ :


https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/61248?docref=7GRDZbjdQLxrisCkb_0F8A


Et à Bibliothèque et Archives Canada :

https://epe.lac-bac.gc.ca/100/201/300/societas_criticus/


3. Op. Cit.


4. https://rapport-rioux.uqam.ca/art-et-litterature/





Index brèves 23-02



Qui suis-je? (Michel Handfield, Facebook, 2021-02-06, www.societascriticus.com Vol. 23-02)



À quelqu'un qui me posait des questions, comme d'où je suis, ce qui parait quand même un peu dans mes textes, j'ai répondu :



Moi, j'écris à compte d'auteur, pas vraiment d'emploi dans mon domaine, et je réfléchis sur les questions d'environnement. Alors, peu importe d'où je suis, je me considère comme un citoyen du Monde même si je n'ai jamais voyagé. En fait, je trouve que ça me décrit bien, car je m'intéresse à beaucoup de sujets internationaux alors qu'il y a de grands voyageurs qui n'ont que des cartes postales en tête.



En fait, je me sens plus souvent dans ma tête, car je lis beaucoup d'information, que localisé. Je peux être en vélo, écouter la radio et commenter sur ma page ce qui se passe sur un autre continent. Aussi simple que ça pour moi, mais complexe à comprendre pour les autres.



J'aime ce passage d'une émission de France culture, car ça me ressemble : « Emmanuel Kant, le chantre des Lumières cosmopolites n’a jamais quitté sa ville de Königsberg, aujourd’hui devenue russe sous le nom de Kaliningrad. » (Le Tour du monde des idées, Brice Couturier, 19/01/2021, Rester à la maison ou rentrer à la maison?, https://www.franceculture.fr/emissions/le-tour-du-monde-des-idees)



Index brèves 23-02




Index




Nos brèves Facebook Politique états-uniennes, en version corrigée et, parfois, augmentée


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 23-02 : www.societascriticus.com


Michel Handfield, 2021-03-29


Le roi du déni et de la manipulation...

Un peu tard pour réagir...

Ils sont toujours là, mieux cachés, à l'abri de l'information

Des conservateurs se discréditent

La dégradation de la politique, gracieuseté des républicains

Cesser de prendre la fiction de Q pour la réalité


Le roi du déni et de la manipulation... (Michel Handfield, Facebook, 2021-02-28, www.societascriticus.com Vol. 23-02)


J'ai gagné, une fois, deux fois et je vais gagner la troisième fois ! Voilà ce que dit Trump, malgré sa défaite qu’il ne reconnait toujours pas.


Mais, quand les victimes sont consentantes, comme la droite religieuse états-unienne et les ouvriers à qui l'on fait croire que les gens instruits et les intellectuels sont des moins que rien; qu'ils ne sont pas du vrai monde et que les démocrates pactisent avec le démon (1), pourquoi ne pas en profiter et les manipuler allègrement, surtout qu’ils y croient? Quelles que soient les mises en garde des scientifiques et des intellectuels, le peuple, aveuglé par le grand manipulateur en chef, ne les écoutera pas et se laissera tondre par leur gourou.


C’est un exemple de la servitude volontaire (2) poussée à son paroxysme ! Triste pour les États-Uniens.


C’était mon mot au sujet des textes de :


- Roxane Trudel, Trump veut retourner à la Maison-Blanche, journaldemontreal.com, 28 février 2021 :

https://www.journaldemontreal.com/2021/02/28/trump-remonte-dans-larene-a-la-grand-messe-des-conservateurs-americains


- David Jackson, The return of Donald Trump : CPAC puts the Republican 2024 presidential primary front and center, usatoday.com, 26 février 2021 :

https://www.usatoday.com/story/news/politics/2021/02/26/cpac-conservative-meeting-showcases-donald-trump-and-others/4575450001/



Notes


1. « Un élu républicain s’est attiré les foudres de membres de sa propre famille, qui l’accusent d’avoir rejoint l’« armée du diable », en raison de son vote en faveur de la mise en accusation de Donald Trump après l’assaut du Capitole, a rapporté le New York Times. » (AGENCE FRANCE-PRESSE, Un républicain qui a voté pour la destitution rejetée par sa famille, lapresse.ca, 16 février 2021 : https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/2021-02-16/impeachment-de-donald-trump/un-republicain-qui-a-vote-pour-la-destitution-rejete-par-sa-famille.php)


Cette image n’est pas nouvelle chez Donald Trump :


MAGGIE SEVERNS, Trump : Democratic Party is 'the devil', politico, 10/09/2016 :

https://www.politico.com/story/2016/10/2016-presidential-debate-donald-trump-democratic-party-devil-229456


Richard A. Ruth, Letter to the editor : Devil is in control of Democratic Party, The Tribune-Democrat, Oct 21, 2018 :

https://www.tribdem.com/news/editorials/readers_forum/letter-to-the-editor-devil-is-in-control-of-democratic-party/article_9c190796-d3c6-11e8-812b-43eb9e407725.html


2. https://fr.wikisource.org/wiki/Discours_de_la_servitude_volontaire



Brèves Facebook Politique états-uniennes



Un peu tard pour réagir... (Michel Handfield, Facebook, 2021-02-25, www.societascriticus.com Vol. 23-02)


Je l'ai souvent écrit : Jésus séparait politique et religion :


- Mon royaume n'est pas de ce monde;

- Rendez à Dieu ce qui est à Dieu et à César ce qui est à César;

- Tu ne forceras point ton Dieu, pour ceux qui croient que refaire le Grand Israël biblique, par la guerre israélo-palestinienne, forcera le retour de Jésus sur terre, descendant de son nuage !


Tant que Trump faisait davantage leur affaire qu'ils ne les dérangeaient, ils se taisaient.




C’était mon mot au sujet du texte de Fabien Deglise, Violences aux États-Unis : des évangélistes américains condamnent leurs fidèles radicalisés, ledevoir.com, 25 février 2021 : https://www.ledevoir.com/monde/etats-unis/595869/etats-unis-des-evangelistes-condamnent-leurs-fideles-radicalises


Brèves Facebook Politique états-uniennes



Ils sont toujours là, mieux cachés, à l'abri de l'information (Michel Handfield, Facebook, 2021-02-23, www.societascriticus.com Vol. 23-02)


Entre eux, ils ne s’informent qu’à leurs sources et sont à l’abri des regards. On en entend moins parler, ce qui ne veut pas dire qu’ils ne peuvent pas s’organiser sur des réseaux parallèles.


Les risques d'une montée imprévisible de ces groupes extrémistes sont alors possibles, car on ne les voit plus et on ne peut plus leur faire des objections au grand jour. Avant, on pouvait toujours leur répondre sur les réseaux sociaux si on n’était pas d’accord avec eux. Si les plus convaincus ne nous écoutaient pas ou nous lançaient quelques bêtises, ça pouvait au moins en faire réfléchir d'autres qui n’avaient pas encore été piégés par ces idéologies complotistes, mais qui les regardaient tout de même.


Maintenant, tout cela se fait dans l’ombre, sur des réseaux parallèles, alors les mises en garde qui peuvent se faire sur les grands réseaux les rejoignent de moins en moins. Et, si les gens qui ne faisaient que flirter avec ces mouvements extrémistes et de désinformation, par curiosité, passent maintenant plus de temps sur ces réseaux parallèles, eux aussi seront moins faciles à rejoindre. Ils pourront alors basculer plus facilement dans cette mouvance extrémiste. C’est ce qui me fait le plus peur à ce sujet.



C’était mon mot au sujet du texte de Julie JAMMOT, Agence France-Presse, Chassés de Facebook et Twitter. Les extrémistes de Trump s’épanchent ailleurs, lapresse.ca, 23 février 2021 :

https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/2021-02-23/chasses-de-facebook-et-twitter/les-extremistes-de-trump-s-epanchent-ailleurs.php




Brèves Facebook Politique états-uniennes





Des conservateurs se discréditent (Michel Handfield, Facebook, 2021-02-20, www.societascriticus.com Vol. 23-02)



Cette croyance aux fictions trumpistes et de QAnon de la part de conservateurs canadiens sont suffisantes pour les discréditer à mes yeux et à ceux de beaucoup de personnes !



C’était mon mot suite au texte de l’AGENCE QMI, Une élue conservatrice accuse les libéraux de vouloir normaliser la pédophilie, journaldemontreal.com, 20 février 2021 :

https://www.journaldemontreal.com/2021/02/20/une-elue-conservatrice-accuse-les-liberaux-de-vouloir-normaliser-la-pedophilie



Brèves Facebook Politique états-uniennes



La dégradation de la politique, gracieuseté des républicains (Michel Handfield, Facebook, 2021-02-13 et 14, www.societascriticus.com Vol. 23-02)



Attention, ceux qui croient que la non-destitution de Trump est un blanchiment de ses comportements. Non. Il est responsable, coupable même disent-ils, mais une large part des républicains semblent incapables de le condamner en même temps. Pourquoi? Voyons ce qu’a dit le chef des sénateurs républicains Mitch McConnell :



« « Il n’y a aucun doute, aucun, que le président Trump est, dans les faits et moralement, responsable d’avoir provoqué les évènements de cette journée » du 6 janvier, a déclaré l’influent sénateur.


Il a dans le même discours justifié son vote en faveur de l’acquittement, disant estimer que le Sénat n’est pas compétent pour juger un ex-président. »


Malgré ce qu'il a dit, que le Sénat n'est pas la place pour juger un ex-président, une majorité, pas les 66% requis pour la destitution, a quand même voté pour celle-ci. Sept braves l’ont aussi fait du côté des républicains.




Il faut dire que pour les républicains, le destituer serait reconnaitre qu'ils se sont fait flouer quand ils ont choisi Trump comme candidat à la présidence et qu’il les a manipulés tout le long de son mandat sans jamais ne rien faire. Cet aveuglement volontaire continue d'ailleurs chez certains militants, ce qui fait peur aux élus de ce parti, car c'est leur base électorale. Ils sont pris dans ce grand mensonge trumpiste qu'ils ont laissé grossir par intérêt électoraliste. Il faut du courage pour mettre son pied à terre et s'opposer à l'interne.



C’était mon mot au sujet du texte de l’Agence France-Presse, Deuxième procès en destitution: Trump « responsable » de l’assaut du Capitole, affirme Mitch McConnell, lapresse.ca, 13 février 2021:

https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/2021-02-13/deuxieme-proces-en-destitution/trump-responsable-de-l-assaut-du-capitole-affirme-mitch-mcconnell.php


Autre texte :


Richard Latendresse, Des comptes à rendre? Aucun !, journaldemontreal.com, 14 février 2021:

https://www.journaldemontreal.com/2021/02/14/des-comptes-a-rendre-aucun



Brèves Facebook Politique états-uniennes



Cesser de prendre la fiction de Q pour la réalité (Michel Handfield, Facebook, 2021-02-06, www.societascriticus.com Vol. 23-02)


De la vraie désinformation !


Trump, après avoir appelé les groupes de droite à faire du grabuge, a bien été obligé d'appeler au calme pour ne pas se mettre tous les républicains sensés à dos. Quant aux votes de plus de Biden, si ces gens savaient compter, ils verraient d'où ils viennent : des électeurs qui n'ont pas voté à l'élection de 2016, car le parti démocrate était divisé et plusieurs se sont alors abstenus de voter.


En 2016, il y a eu 136.669.276 de votants (1) pour 245.502.000 électeurs inscrits sur les listes électorales, soit 55,67 % de participation; en 2020, il y a eu 158.383.403 de votants pour 239.247.182 électeurs inscrits, soit 66,20 % de participation. (2) La différence est dans la participation. Une majorité qui ne vote pas d’habitude l'a fait pour se débarrasser de Donald Trump.




Quant aux électeurs inexistants qui seraient apparus il y a eu 239.247.182 électeurs inscrits en 2020 contre 245.502,000 en 2016, soit une baisse de 6 millions d'électeurs en 2020 par rapport à 4 ans plus tôt ! (3) Peut-être que les faux électeurs étaient davantage présents à l'élection de Donald Trump en 2016.


C’était mon mot au sujet de « Les nouvelles de la vérité brutale#4 » d’Amélie Paul sur YouTube (4), où elle dit que Joe Biden a « récolté 125% de tous les votes au pays » (5), ce qui est totalement impossible puisqu’il n’y a eu que 66,2% de participation à l’élection.



Notes :



1. Votants est le terme utilisé dans le texte Wikipédia. Les électeurs sont les « Grands électeurs » aux États-Unis.

(https://fr.wikipedia.org/wiki/Collège_électoral_des_États-Unis)



2. Sources :


https://fr.wikipedia.org/wiki/Élection_présidentielle_américaine_de_2020


https://fr.wikipedia.org/wiki/Élection_psidentielle_américaine_de_2016



3. Ibid.



4. Aujourd'hui (7 février 2021), un ruban est apparu sur cette vidéo disparue : « Cette vidéo a été supprimée, car elle ne respectait pas le règlement de la communauté YouTube. » YouTube a raison, je trouve.























5. J ai pris cela autour de 40-45 secondes de son vidéo « Les Nouvelles de la VÉRITÉ BRUTALE #4 », February 6th, 2021, que l’on retrouve avec la mention « Humour » sur https://odysee.com/@ameliepaul:8/les-nouvelles-de-la-v-rit-brutale-4



























Les faits :


Joe Biden – Parti démocrate

Colistier : Kamala Harris

Voix 81.268.924 (51,31 %)

Grands électeurs : 306


Donald Trump – Parti républicain

Colistier : Mike Pence

Voix 74.216.154 (46,86 %)

Grands électeurs : 232


Source :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Élection_présidentielle_américaine_de_2020




Brèves Facebook Politique états-uniennes




Index


Nos brèves Facebook, les idéologies, en version corrigée et, parfois, augmentée


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 23-02 : www.societascriticus.com


Michel Handfield, 2021-03-28


Benoit Charette, ministre de la lutte contre le racisme

Trouvez l'erreur?

Dope divine !


Benoit Charette, ministre de la lutte contre le racisme (Michel Handfield, Facebook, 2021-02-24 et 25, www.societascriticus.com Vol. 23-02)


D’abord, l'environnement c'est l'avenir de la planète et de l'espèce humaine qui passe par là. Ça devrait passer en priorité au gouvernement, il me semble. Conséquemment, il faut un ministre totalement dédié à cette seule question. (1) De donner deux ministères aussi importants à la même personne ça fait dur, car c’est les diluer.


Par contre, est-ce vrai qu’une personne blanche ne peut pas comprendre le racisme systémique? Faux. Elle ne l'a pas vécu? Pas toujours vrai.


Quand on est gaucher, on entend régulièrement notre particularisme être associé à des termes négatifs comme être gauche ou maladroit. Parfois comparable au terme en « N » selon le contexte ou le ton. En plus, combien d’outils sont conçus pour les droitiers? Ne pensons qu'aux ciseaux ! Alors, un gaucher en connait un peu sur la discrimination systémique lui aussi. (2)



Notes


1. PATRICE BERGERON, LA PRESSE CANADIENNE, Benoit Charette, ministre de la lutte contre le racisme. Un « demi-ministre » de l’Environnement, déplore Greenpeace, lapresse.ca, 24 février 2021 :

https://www.lapresse.ca/actualites/politique/2021-02-24/benoit-charette-ministre-de-la-lutte-contre-le-racisme/un-demi-ministre-de-l-environnement-deplore-greenpeace.php





2. Tommy Chouinard et Henri Ouellette-Vézina, Lutte contre le racisme. Réactions partagées à la nomination de Benoit Charrette, lapresse.ca, 24 février 2021 :

https://www.lapresse.ca/actualites/politique/2021-02-24/lutte-contre-le-racisme/reactions-partagees-a-la-nomination-de-benoit-charette.php



Nos brèves Facebook, les idéologies



Trouvez l'erreur? (Michel Handfield, Facebook, 2021-02-13, www.societascriticus.com Vol. 23-02)


Pendant que l'on vérifie l'usage de mots, comme celui commençant en « N » ou l'usage d'un mot « autochtone » par un homme blanc, même si c'est dans un contexte pédagogique ou créatif, des professionnels abuseurs profitent de ces distractions pour passer sous le radar. Il y a un principe qui dit qu'il faut savoir choisir ses combats.


C'est mon mot au sujet de cette nouvelle de Michael Nguyen, « Il achète une fillette pour en faire son esclave sexuelle. Un psychoéducateur retraité montréalais l’a utilisée comme telle pendant trois ans. », journaldemontreal.com, 12 février 2021 :

https://www.journaldemontreal.com/2021/02/12/il-achete-une-fillette-pour-en-faire-son-esclave-sexuelle


Dans un autre texte, nous apprenons que « Sylvain Villemaire était psychoéducateur dans une école secondaire de Montréal-Nord lorsqu’il s’est « fait livrer » d’Afrique une fillette de 8 ans pour qu’elle devienne son esclave sexuelle. » (1) C’est plus que de la préméditation selon moi. C’était bien pensé et organisé.


Note


1. Louis-Samuel Perron, Psychoéducateur coupable de traite de personnes Une fillette « marchandée » de l’Afrique était son esclave sexuelle, lapresse.ca, 13 février, 13 février 2021 :

https://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-faits-divers/2021-02-13/psychoeducateur-coupable-de-traite-de-personnes/une-fillette-marchandee-de-l-afrique-etait-son-esclave-sexuelle.php


Nos brèves Facebook, les idéologies





Dope divine ! (Michel Handfield, Facebook, 2021-02-07, www.societascriticus.com Vol. 23-02)



La religion ne fait pas du bien à tous quand elle devient une drogue qui trouble l'esprit et embrouille la réalité.



Jésus a dit rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu, car mon royaume n'est pas de ce monde. Il savait que politique et religion ne sont pas compatibles. Ensemble, c'est l'enfer, car la religion est l'opium (la drogue en nos mots) du peuple dira Marx pour compléter sa prophétie.



On voit bien qu'ils avaient raison quand on regarde toutes ces folies que font ceux qui mêlent politique et religion. De toute façon, croire ne signifie pas que c'est une vérité, alors pourquoi faire des guerres au nom de Dieu? Devrait-on offrir des services psychologiques à ceux qui ne savent pas faire la différence?



C’était mon mot au sujet du texte de JANIE GOSSELIN, DROITE CHRÉTIENNE : UN POUVOIR D’INFLUENCE LOIN DE FAIBLIR, LA PRESSE+, Édition du 7 février 2021, section ACTUALITÉS, écran 20 :

https://plus.lapresse.ca/screens/4357116d-ac63-4754-b989-ad2eab1818e2__7C___0.html




Nos brèves Facebook, les idéologies





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Nos brèves Facebook en socioéconomie - capitalisme, socialisme et mondialisme, en version corrigée et, parfois, augmentée


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 23-02 : www.societascriticus.com


Michel Handfield, 2021-03-28


Aide et partenariat

Alimentaire mon cher Watson

Sur la faible diplomation au cégep

La pensée du tout économique de la droite me fait peur !

Mauvaise gestion, mauvais traitement, climat toxique !

Concernant l’exploitation des inégalités mondiales par les entreprises…


Aide et partenariat (Michel Handfield, Facebook, 2021-02-17, www.societascriticus.com Vol. 23-02)


Les capitalistes qui ne veulent pas des règles de l'État, car ça nuit au libre marché disent-ils, ne doivent pas avoir droit aux coffres de l'État non plus. Si tu demandes l'aide de l'État, on doit parler de partenariat et de règles.


C’était mon mot au sujet du texte d’ALEXANDRE PRATT, BASEBALL : CONSTRUISEZ LE STADE, ET ILS PARTIRONT, LA PRESSE+, Édition du 17 février 2021,section SPORTS, écran 3 :

https://plus.lapresse.ca/screens/b51daa22-379f-4aba-8b21-27c22c5e72c6__7C___0.html



Menu brèves en socioéconomie


Alimentaire mon cher Watson (Michel Handfield, Facebook, 2021-02-15, www.societascriticus.com Vol. 23-02)


« De l’huile de palme des tropiques pour nourrir les vaches du Québec », nous dit Francis Halin. (1)


Après ça, dois-je encore croire les producteurs locaux qui disent que la mondialisation n'est pas bonne pour eux et que je dois être pour l'achat local?


Pourtant, ils en prennent le pire - de l’huile de palme - pour réduire leurs couts de production et accroitre leurs profits !




Note


1. Francis Halin, De l’huile de palme des tropiques pour nourrir les vaches du Québec, journaldemontreal.com, 15 février 2021 :

https://www.journaldemontreal.com/2021/02/15/de-lhuile-de-palme-des-tropiques-pour-nourrir-les-vaches-du-quebec



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Sur la faible diplomation au cégep (Michel Handfield, Facebook, 2021-02-14, www.societascriticus.com Vol. 23-02)


Comme on valorise davantage l'expérience de travail que l'éducation pour l'employabilité, cest ce qui fait que le travail est de plus en plus en concurrence avec les études. Autrefois l'emploi d'été suffisait, mais cela est de moins en moins vrai aujourd’hui.


C’était mon mot au sujet du texte de Daphnée Dion-Viens, Québec veut augmenter la diplomation au cégep, journaldemontreal.com, 14 février 2021 :

https://www.journaldemontreal.com/2021/02/14/quebec-veut-augmenter-la-diplomation-au-cegep



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La pensée du tout économique de la droite me fait peur ! (Michel Handfield, Facebook, 2021-02-13, www.societascriticus.com Vol. 23-02)


Si on n'est pas capable de protéger nos espèces en danger à cause de l'économie, un jour fera-t-on pareil avec les humains? On les caractérisera et on les protègera ou non selon leur valeur économique?


C'est mon mot sur le texte d’Alexandre Shields, Aires protégées : une occasion manquée pour les caribous, ledevoir.com, 13 février 2021:

https://www.ledevoir.com/societe/environnement/595181/aires-protegees-une-occasion-manquee-pour-les-caribous



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Mauvaise gestion, mauvais traitement, climat toxique ! (Michel Handfield, Facebook, 2021-02-03, www.societascriticus.com Vol. 23-02)


Je regarde toutes ces questions de mauvaises gestions, de mauvais traitements, de climat toxique et je me pose trois questions :


- Quelles compétences regarde-t-on quand on embauche?


- Regarde-t-on les qualités humaines?


- Les Ressources humaines ont-elles vraiment toute la compétence nécessaire pour comprendre les questions complexes d'organisation non seulement du travail, mais aussi d'organisation sociale? Les gestionnaires n'en ont-ils que pour les rendements que l'on peut calculer (quantitatif)? Qu'est-ce que ça leur dit le rendement qualitatif?


Les premiers responsables de ces dérapages ce sont ceux qui déterminent ce que ça prend pour pourvoir ces postes ! Peut-être sont-ils trop dans leur bulle, par manque de multidisciplinarité. On trouve rarement des gens des sciences humaines et sociales dans ces postes de décision. Mais, bien des gestionnaires, ingénieurs, comptables... Malheureusement, tout ne passe pas par les chiffres et, en gestion, cela ressemble à de la pensée unique.


C’était mon mot au sujet de ces 3 cas lus aujourd’hui :


- Tommy Chouinard, Maltraitance au Manoir Liverpool de Lévis :Le directeur de la vaccination Daniel Paré dans l’embarras après une enquête, lapresse.ca, 5 février 2021 :

https://www.lapresse.ca/actualites/sante/2021-02-05/maltraitance-au-manoir-liverpool-de-levis/le-directeur-de-la-vaccination-daniel-pare-dans-l-embarras-apres-une-enquete.php


- Jean Willer Marius, Enseignant, Gatineau, Décrochage massif des enseignants: une conséquence de l’absurdité bureaucratique?, journaldemontreal.com, 5 février 2021 :

https://www.journaldemontreal.com/2021/02/05/decrochage-massif-des-enseignants-une-consequence-de-labsurdite-bureaucratique


- AGENCE QMI, Mise sous tutelle de l’Office municipal d’habitation de Longueuil, journaldemontreal.com, 5 février 2021 :

https://www.journaldemontreal.com/2021/02/05/mise-sous-tutelle-de-loffice-municipal-dhabitation-de-longueuil-1




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Concernant l’exploitation des inégalités mondiales par les entreprises… (Michel Handfield, Facebook, 2021-02-03, www.societascriticus.com Vol. 23-02)


Le réveil est tard.... J'ai écrit là-dessus dans les années 1980 :

La Division Internationale du Travail et les Nouvelles Formes d'Organisation du Travail : une nouvelle perspective (Mai, 1988)


https://epe.lac-bac.gc.ca/100/200/300/michel_handfield/division_internationale_travail/pdf/HandfieldMLaDITetlesNFOTunenouvelleperspective.pdf


C’était mon mot au sujet du texte de STEPHEN A. JARISLOWSKY, COMPAGNON DE L’ORDRE DU CANADA ET GRAND OFFICIER DE L’ORDRE NATIONAL DU QUÉBEC, POUR UNE PÉRÉQUATION DES SALAIRES, LA PRESSE+, Édition du 3 février 2021, section DÉBATS, écran 6:

https://plus.lapresse.ca/screens/c7e475d1-1e01-4f68-b1a3-1dacf184c964__7C___0.html



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Nos brèves Facebook, COVID-19 et politique, en version corrigée et, parfois, augmentée



Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 23-02 : www.societascriticus.com


- Toujours les autres !

- Voyager aussi est élitiste






Michel Handfield, 2021-03-28


Toujours les autres ! (Michel Handfield, Facebook, 2021-02-26 et 27, www.societascriticus.com Vol. 23-02)


Et oui, Trudeau a le dos large au Québec. Oui, il a fait des erreurs. Mais, qui n’en fait pas? Parfois, c’est ailleurs au Canada que ça va mieux, parfois au Québec, alors, ça s'explique comment. Si c'était qu'au lieu de s'en prendre à Trudeau, on essayait d’être complémentaires du Fédéral?


On a reçu des tests rapides du Fédéral, mais on les a peu utilisés au Québec. (1) On a eu besoin de l'armée parce qu'on n'a pas fait le travail qu’on devait faire dans les CHSLD depuis des années. On n’a jamais utilisé le réseau des CLSC pour ce qu’il avait été conçu et on pourrait trouver nombre d’autres exemples du genre. Alors, on accepte le blâme en ce qui nous concerne et on s'améliore au lieu de chercher une autre chicane provinciale-fédérale pour camoufler la réalité et se donner des airs de « papa à raison » (2).


On serait un pays qu'on se chicanerait avec l'ONU plutôt que de gérer le pays. Ça me fait penser aux syndicats qui, dans les années 1970, faisaient fermer des entreprises et perdre des emplois à leurs syndiqués tout en se présentant comme victorieux pour ne pas avoir reculé sur des principes. Ce sont les mêmes syndicats qui revendiquent maintenant de subventionner des entreprises pour conserver des emplois – parfois surpayé par rapport à leur équivalent dans les PME, les sociétés publiques et parapubliques et le secteur communautaire - et pour lesquels on paye collectivement par les coupures que l’on assume dans les services de l’État.


C’était mon mot au sujet du texte de STÉPHANIE GRAMMOND, ENQUÊTE PUBLIQUE SUR LA COVID-19 ON SE DOIT BIEN ÇA, NON ?, LA PRESSE+, Édition du 27 février 2021, section DÉBATS, écran 2 :

https://plus.lapresse.ca/screens/8d45ede9-f1fe-4642-b848-05014ead182f__7C___0.html


Notes


1. CATHERINE LÉVESQUE, LA PRESSE CANADIENNE, Dépistage de la COVID-19 : Québec possède des milliers de tests rapides bientôt expirés, lapresse.ca,

26 février 2021 : https://www.lapresse.ca/covid-19/2021-02-26/depistage-de-la-covid-19/quebec-possede-des-milliers-de-tests-rapides-bientot-expires.php


2. https://fr.wikipedia.org/wiki/Papa_a_raison




Voyager aussi est élitiste (Michel Handfield, Facebook, 2021-02-22, www.societascriticus.com Vol. 23-02)


« Dénonçant des mesures qui manquent de « compassion » et « élitistes », un groupe de citoyens s’adresse aux tribunaux pour faire suspendre la quarantaine obligatoire à l’hôtel, et ainsi permettre aux familles des voyageurs de se rassembler pour des motifs humanitaires. »


Franchement. On pourrait aussi dire que voyager est élitiste; un manque de sensibilité envers la planète et de je n'en foutisse envers les autres quand on sait ce qu'implique la COVID-19. Quant à moi, si tu aimes l'été prend là quand elle passe. Moi, je taxerais les voyages à 50 % vu leur impact environnemental.


C’était mon mot au sujet du texte de Léa Carrier et Henri Ouellette-Vézina, La quarantaine obligatoire à l’hôtel contestée en Cour supérieure, lapresse.ca, 22 février 2021 :

https://www.lapresse.ca/covid-19/2021-02-22/la-quarantaine-obligatoire-a-l-hotel-contestee-en-cour-superieure.php



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Nos brèves Facebook en environnement, en version corrigée et, parfois, augmentée


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 23-02 : www.societascriticus.com


Michel Handfield, 2021-03-26



- Le gaz naturel, vraiment la solution?

- Qu'est-ce que François Legault ne comprend pas à l'environnement?

- La réalité des changements climatiques, ça frappe !

- Moi, je suis du genre militant. Je mets au bac.

- Le pétrole, on ne peut le couper comme par enchantement

- Pour l'environnement et les générations futures, il n'y a pas que les budgets à penser, mais la pérennité écologique




Le gaz naturel, vraiment la solution? (Michel Handfield, Facebook, 2021-03-03, www.societascriticus.com Vol. 23-02)


Selon des spécialistes, ce n'est vraiment pas une solution. Difficile de changer une économie basée sur la croissance matérielle et l'exploitation des ressources naturelles et physiques. Si on passait à davantage de croissance culturelle, de recyclage (car on exporte ce que l’on récupère plutôt que de le recycler ici) et d'exploitation des ressources renouvelables, ce serait un pas dans la bonne direction, je crois.


C’était mon mot au sujet du texte d’Alexandre Shields, Gaz naturel : Québec finance un gazoduc d’Énergir en Estrie, ledevoir.com, 3 mars 2021 :

https://www.ledevoir.com/societe/environnement/596209/environnement-10-6-millions-pour-l-equivalent-du-retrait-75-vehicules-des-routes



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Qu'est-ce que François Legault ne comprend pas à l'environnement? (Michel Handfield, Facebook, 2021-02-26, www.societascriticus.com Vol. 23-02)


Le cout environnemental est un cout économique. Je t'explique François. C'est comme la santé en fait. Enlèverais-tu les lois sur la consommation d'alcool au volant sous prétexte que cela fait rouler l'économie, car il y aurait plus de ventes d'alcool, plus de réparations d'autos, plus de vente d'autos, plus de construction d'hôpitaux pour soigner plus de blessés, plus d'embaumement, plus de consultation psychologique... bref, plus d’activité économique?


Penses-y sérieusement, tu vas voir que ce n'est pas si dur à comprendre que de ne pas considérer le cout environnemental d’un projet n’est pas une bonne idée, car on payera collectivement plus cher plus tard pour réparer les dommages causés. Les entreprises, elles, seront parties exploiter des ressources ailleurs et feront encore des profits sans se soucier de leurs responsabilités.


C’était mon mot au sujet du texte d’Alexandre Shields, GNL Québec risque de provoquer un «choc tarifaire» pour les clients d’Hydro-Québec, ledevoir.com, 26 février 2021 : https://www.ledevoir.com/societe/consommation/595972/gnl-quebec-provoquera-un-choc-tarifaire-pour-les-clients-d-hydro-quebec



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La réalité des changements climatiques, ça frappe ! (Michel Handfield, Facebook, 2021-02-18, www.societascriticus.com Vol. 23-02)


La droite va-t-elle commencer à voir que le trumpisme est un « fake news » et une négation de la réalité. Le scientifique fait autant partie du vrai monde que le gars qui va prendre sa bière en 4X4 après sa « job » sur un chantier de construction. Et croire qu’il ne boit pas de vins d’appellations contrôlées c’est mal le connaitre.


Je vous le dis : autant il vaut mieux écouter le plombier pour ses tuyaux, il vaut mieux écouter le scientifique de l'environnement pour les changements climatiques que Donald Trump.


C’était mon mot au sujet du texte de Judith Lachapelle, Le Texas dans le noir et dans le froid, lapresse.ca, 18 février 2021 :

https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/2021-02-18/le-texas-dans-le-noir-et-dans-le-froid.php



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Moi, je suis du genre militant. Je mets au bac. (Michel Handfield, Facebook, 2021-02-13, www.societascriticus.com Vol. 23-02)



Trouvez quoi faire avec ou changez la règlementation pour interdire les emballages non recyclables.



C’était mon mot au sujet du texte de Pierre Saint-Arnaud, La Presse Canadienne, Recyclage Les Québécois peinent toujours à faire le tri, lapresse.ca,13 février 2021 :

https://www.lapresse.ca/actualites/environnement/2021-02-13/recyclage/les-quebecois-peinent-toujours-a-faire-le-tri.php




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Le pétrole, on ne peut le couper comme par enchantement (Michel Handfield, Facebook, 2021-02-13, www.societascriticus.com Vol. 23-02)



Mais, il faut en réduire la consommation en l'utilisant où il est le plus nécessaire, comme pour certains produits qu'on peut difficilement faire autrement, et où il est le plus efficace, comme le transport de passagers en transport en commun plutôt qu'en voiture.



C’est que « La pollution tue trois fois plus que la COVID » et qu’il n'y a pas de vaccin pour ça, sauf de modérer nos transports. Alors, est-ce qu’on surtaxe le pétrole quand il y a des alternatives possibles pour en réduire la consommation? Je dis oui.



PAUL JOURNET, L’OLÉODUC QUE LE QUÉBEC A OUBLIÉ, LA PRESSE+, Édition du 13 février 2021, section ACTUALITÉS, écran 10 :

https://plus.lapresse.ca/screens/ad7b2586-3d52-4f78-ba66-a27268ec7b88__7C___0.html



Laure Waridel, La pollution tue trois fois plus que la COVID, journaldemontreal.com, 13 février 2021 :

https://www.journaldemontreal.com/2021/02/13/la-pollution-tue-trois-fois-plus-que-la-covid



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Pour l'environnement et les générations futures, il n'y a pas que les budgets à penser, mais la pérennité écologique (Michel Handfield, Facebook, 2021-02-12, www.societascriticus.com Vol. 23-02)


Si, le secteur public prenait en charge ce qui est du bien être public et que les entreprises comptaient moins sur l'État? Ne l'oublions pas, les entreprises qui disent que l'État doit responsabiliser les citoyens, demandent aussi beaucoup à l'État au lieu de se responsabiliser. On subventionne même l'exploration pétrolière au Canada, ce n'est pas peu dire.


Alors, investir dans les transports publics est peut-être davantage du rôle de l'État que dans des routes qui font vendre des automobiles qui nous viennent de l'étranger. En plus, en transport en commun rapide et confortable, avec internet intégré, on peut être davantage productif et moins stressé qu'au volant. Ce sera même un plus si on pense aux changements d'habitudes que nous laissera cette pandémie, comme le télétravail. Il peut se faire de la maison, mais aussi du tram-train et du TGV Québec-Montréal-Toronto et, pourquoi pas, New York ou Boston! Il faut penser grand et autrement comme il faut aussi cesser de regarder le couple privé/public. Là aussi on doit sortir du monde binaire et y inclure les coops, les réseaux malléables en vue de mandats précis, etc. Bref, comme les modèles pansexuels existent maintenant, des modèles pancréatifs doivent aussi exister aux plans économique, social, politique, scientifique et culturel ! Certains sont rendus là dans leur tête. Au Politique de suivre.


Ici j'ajoute un mot pour ceux qui pensent que la voiture électrique résoudra tout : c'est une fausse bonne idée. Effectivement, au Québec, avec l'hydroélectricité elle est plus écologique. Mais, si elle remplace l'auto à essence chez nos voisins qui ont recours à des centrales au gaz, au charbon ou nucléaires pour faire de l’électricité, l'effet sera probablement négatif sans compter les risques associés à ces technologies, comme le nucléaire. En plus elle ne règlera pas les problèmes d'embouteillages et les pertes de temps que cela occasionne.


C’était mon mot au sujet du texte de Marc-André Gagnon, Un élu caquiste brise le silence sur le tramway : Le député de Chauveau, Sylvain Lévesque, livre le fond de sa pensée sur le projet, journaldequebec.com, 8 février 2021:

https://www.journaldequebec.com/2021/02/08/un-elu-caquiste-brise-le-silence-sur-le-tramway



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La gauche et les travailleurs


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 23-02, Essai : www.societascriticus.com



Michel Handfield, 2021-03-22, d’après notre Facebook du 2021-02-22 (1)



Et oui, certains se demandent ce que fait la gauche des petits travailleurs. Les a-t-elle oubliés? Où est passée leur préoccupation pour les travailleurs? Pourquoi sont-ils devenus des défenseurs de la mondialisation?



Attention, la gauche fut mondialiste bien avant aujourd’hui. Avant même qu’on ne parle de la mondialisation dans les cercles économiques elle l’était : « L'Association internationale des travailleurs (AIT) est le nom officiel de la Première Internationale, fondée le 28 septembre 1864 à Londres au Saint-Martin's Hall. » Et l’adresse inaugurale fut rédigée par Karl Marx ! (2) On avait compris que protéger les travailleurs passait par leur union mondiale pour ne pas les mettre en concurrence les uns contre les autres, exactement ce que font les entreprises multinationales maintenant, profitant des différences entre les régimes politiques, les conditions économiques, les protections environnementales et de santé publique pour mettre les pays en concurrence les uns contre les autres à leur profit. Elles choisissent ainsi les pays qui proposent les conditions les plus profitables pour s’y établir ou s’en servent comme monnaie de négociation pour forcer les pays où elles sont déjà à leur faciliter la vie, soit en réduisant certaines normes à leurs égards ou en les compensant financièrement pour perte de compétitivité. L’article 11 de l’ALÉNA concerne d’ailleurs ces questions et penche souvent en faveur des entreprises contre le Canada. (3)



Alors, oui, la mondialisation existe et les partis de gauche doivent s’y intéresser, car c’est par une amélioration de la justice sociale, économique et politique à l’échelle de la planète que l’on peut combattre les effets pervers de la mise en concurrence des pays les uns contre les autres par les grandes multinationales. Cela pourrait se faire par une règlementation internationale en matière d’accès au marché, de défense environnementale et de santé publique par exemple.




Dans une économie sociale et solidaire, qui ferait davantage place aux réseaux de coopérations à côté d’entreprises plus conventionnelles, il serait plus difficile de menacer de déménager une usine ou un club sportif en échange de paiements publics, comme de financer la construction d’une nouvelle usine ou d’un stade (4) au profit de l’entreprise, surtout si le salariat participe au capital de l’entreprise. (5) En fait, à travers les régimes de pensions, pensons à la Caisse de dépôt et placement du Québec, les employés peuvent avoir part au capital-actions de firmes multinationales. Il y a là, au moins, un canal de discussion possible, parfois sous-utilisé, malheureusement.




La droite joue donc contre cette alternative possible sur le terrain de la mondialisation et souhaite un repli national pour protéger ses travailleurs dit-elle. Paradoxalement, elle signe des accords bilatéraux avec différents pays pour soustraire ses entreprises des obligations que pourrait représenter une règlementation internationale plus contraignante qui nuirait aux entreprises, au libre marché et même aux travailleurs dit-elle ! Paradoxalement, je trouve. On le sait, pour les conservateurs fiscaux, l’autorèglementation est garante de justice; les syndicats furent inventés pour faire une ponction sur le salaire des ouvriers et les entreprises ne cherchent jamais à exploiter le travailleur, le marché en faisant foi.



Trump a même poussé cela au paroxysme, souhaitant faire revivre des industries polluantes qui menacent la santé des populations au nom de l’emploi. Ce n’est vraiment pas une avenue à suivre, mais une population mal prise, sans filet social de l’État, y voit une avenue vers sa survie alors que c’est le régime politique qu’il faut transformer en allant vers davantage de social-démocratie par exemple. Le Pouvoir joue alors sur la peur du communisme, du contrôle et de la perte des libertés individuelles. Mais, quelles sont ces libertés si tu dois payer de ta vie ton travail ou que la moindre hospitalisation peut mettre ta famille dans la rue? Encore, faut-il avoir l’information et l’éducation pour le comprendre. Mais, si on diabolise les intellectuels, qui les écoutera? Cela explique cet électorat captif du trumpisme.



De l’autre côté, effectivement, la haute finance profite des différences entre diverses catégories de travailleurs nationaux – les jeunes, les contractuels, les non-syndiqués, les différences ethniques et sexuelles, etc. - et de la concurrence de travailleurs internationaux disponibles ailleurs, et à moindre cout avec la bénédiction des États concernés, pour accroitre les profits. (6) C’est l’essence même du capitalisme, qui segmente et met en concurrence des produits et des ressources productives régionales, nationales ou même mondiales à son profit. Ce n’est pas un hasard que les anciens services du personnel soient devenus les Ressources humaines, car l’humain est maintenant une ressource comme un robot ou de l’aluminium. Il faut en tirer le meilleur rendement et on recrute partout à l’échelle de la planète. On peut même utiliser des comptables ou des informaticiens des Indes qui travaillent en direct pour une entreprise de Montréal. Le télétravail le permet plus que jamais auparavant.



Il faut bien voir que la contrepartie de tout ce mouvement qui profitent ainsi des effets pervers de la mondialisation, pour mettre en concurrence des travailleurs de pays différents et réaliser des rendements mirobolants, ne vient pas que de quelques multimilliardaires connus, mais bien des fonds de pension d'employés syndiqués, des RÉER diversifiés et autres fonds de placement qui demandent des rendements exceptionnels pour répondre à leurs clients. Et, qui sont ces clients? Une multitude de citoyens qui veulent se donner un peu plus de moyens à leur retraite, bref, un peu nous tous. Non, ce n’est pas Bill Gates, du moins pas seulement lui, le responsable !



Qui réalise que si la gauche était trop volubile contre ces changements, elle s'en prendrait alors aux bienfaits qu'elle a acquis pour ses membres syndiqués les mieux protégés et la classe moyenne? Êtes-vous prêts à retarder votre retraite de 5 ans pour que votre fonds de pension ou la Caisse de dépôt retire ses investissements dans les GAFA (Google-Apple-Facebook-Amazon) ou dans le pétrole? Poser la question c’est y répondre.



Difficile de mener le combat contre ses propres privilèges. Mieux vaut des combats de diversions, rôle que joue très bien le mouvement « woke ». C’est pour cela qu’on voit la gauche aller vers ces combats plutôt que d’expliquer à l’électorat ouvrier et à ses membres que ce qu’il veut combattre ce sont leurs propres privilèges, bâtis en partie sur l’exploitation d’ouvriers ailleurs dans le monde. (7)



On le voit, les classes sociales changent.



D’un côté, des fonctionnaires et des ouvriers des services publics ont une bien meilleure retraite que bien des petits entrepreneurs par exemple. De l’autre, des travailleurs au salaire minimum n'ont pas nécessairement une grande aide, individuellement parlant, de la part des syndicats, car ils n’ont même pas les moyens de payer une cotisation syndicale sans couper sur l’essentiel. Ils sont en mode survie. De plus, ils vivent dans des quartiers à faibles investissements en infrastructures, rien pour les aider à s’en sortir, car leurs votes ne font pas autant les gouvernements que celui des banlieues de classe moyenne.



Par contre, collectivement parlant, les syndicats ne les ont pas laissés de côté, car ils revendiquent un salaire minimum supérieur pour eux. Et la gauche en général a raison de parler de discrimination, car les habitants de ces quartiers partent souvent avec une prise, sinon deux, contre eux, ne serait-ce que dû au manque de ressources et d’investissements dans ces quartiers, exception faite des investissements municipaux et philanthropiques.



En effet, si tu as davantage de temps de transports à faire pour aller au collège ou à l’université et que tu dois travailler pour subvenir à tes besoins et soutenir ta famille en plus, tes chances de réussites scolaires sont toujours moindres. C’est un fait. À cela s’ajoute souvent la discrimination et des conflits ethnoculturels, car dans ces quartiers on retrouve souvent davantage de groupes ethniques, de nouveaux arrivants et de demandeurs d’asile et de statuts de réfugiés en concurrence. Si le parc locatif y est moins couteux, il est aussi moins entretenu. Bref, les problèmes sont multiples et ils ont besoin d’aide des paliers supérieurs, pas seulement de belles paroles.




Si le communautaire y est fort – je pense au quartier Saint-Michel par exemple – cela aide à compenser le désinvestissement de l’État des dernières décennies, cadeau de la « réingénierie de l'État » de Jean Charest poursuivie avec plus d’insistance par son successeur à la tête du PLQ, Philippe Couillard, qui a clairement parlé de l’austérité comme mode de gouvernance, car cela plaisait au milieu d’affaires et à la classe moyenne syndiquée qui veut payer moins d’impôt.



On aurait avantage de parler de concertation avec les problèmes actuels. Riche ou pauvre; éduqué ou non; les pandémies ou les changements climatiques peuvent tous nous affecter. Pensons seulement aux effets de la pollution sur la santé ou aux ravages des feux de forêt comme il y en a eu en Californie ou en Australie. La classe politique aurait des leçons à tirer des organismes communautaires et des tables de concertation comme il en existe dans les quartiers de Montréal. Tous ont à apprendre des nouveaux mouvements sociaux, car on ne peut baser une société sur l’individualisme et le consumérisme d’une part ni sur le collectivisme d’autre part, mais bien une forme d’équilibre qui se trouve entre les deux.



Notes


1. Mon titre original était « Qu’est-il arrivé à la gauche? » demande Richard Martineau. Il concernait mon mot au sujet du texte de Richard Martineau, Qu’est-il arrivé à la gauche?, journaldemontreal.com, 22 février 2021 :

https://www.journaldemontreal.com/2021/02/22/quest-il-arrive-a-la-gauche


Il fut de beaucoup allongé ici.


2. https://fr.wikipedia.org/wiki/Association_internationale_des_travailleurs


3. À ce sujet, voir :


a) Geneviève Dufour, 2013, L’impact du chapitre 11 de l’ALÉNA sur la capacité de l’État d’adopter des mesures protégeant l’environnement et la santé publique : les travaux récents de chercheurs en santé publique jettent un nouvel éclairage sur l'affaire Ethyl Corportation, Revue du Barreau canadien, pp.561-599, Fondation du Barreau Canadien (cbr.cba.org) CanLII, Docs 191 :


https://www.canlii.org/fr/doctrine/doc/2013CanLIIDocs191#!fragment/zoupio-_Tocpdf_bk_1/



ou



https://www.canlii.org/fr/doctrine/doc/2013CanLIIDocs191#!fragment/zoupio-_Tocpdf_bk_1/BQCwhgziBcwMYgK4DsDWszIQewE4BUBTADwBdoAvbRABwEtsBaAfX2zhoBMAzZgI1TMAjAEoANMmylCEAIqJCuAJ7QA5KrERCYXAnmKV6zdt0gAynlIAhFQCUAogBl7ANQCCAOQDC9saTB80KTsIiJAA



b) Dan Healing - La Presse canadienne, Le chapitre 11 de l’ALENA est néfaste au Canada, ledevoir.com, 17 janvier 2018 :

https://www.ledevoir.com/economie/517741/commerce-le-chapitre-11-de-l-alena-est-nefaste-au-canada


4. Dans certains cas, les entreprises demandent des engagements sans donner de garanties d’obtenir l’investissement tant convoité, comme de construire un nouvel amphithéâtre pour un club de la Ligue Nationale de Hockey sans aucune garantie qu’une filiale s’y implantera un jour. C’est un échange économique sur la seule foi du payeur. Le demandeur n’a aucun engagement ni aucune responsabilité.



5. Pensons aux Employee stock ownership participation (https://en.wikipedia.org/wiki/Employee_stock_ownership) et à l’Actionnariat salarié (https://fr.wikipedia.org/wiki/Actionnariat_salarié).



6. Au moment où je corrigeais ce texte est paru cet article du Devoir qui en donne de bons exemples dans l’industrie du textile et du vêtement :


Jean-Louis Bordeleau, Industrie du textile : le revers des étiquettes de vêtements, ledevoir.com, 22 mars 2021 :

https://www.ledevoir.com/societe/597374/industrie-du-textile-le-revers-des-etiquettes-de-vetements



7. Ibid.



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Il n’y a pas que le racisme systémique


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 23-02, Éditos : www.societascriticus.com



Michel Handfield, 2021-03-19, d’après mon Facebook du 2021-02-16



Il y a racisme systémique dans les pays riches, mais il y a aussi une exploitation systémique du peuple dans les pays pauvres, en les tenant dans l'ignorance et en les contrôlant par la peur de la force, des idéologies et des croyances. Au nom de Dieu on leur dit qu'ils ne doivent pas se révolter, qu'ils doivent accepter et qu'ils auront ainsi une meilleure vie dans l'au-delà ! Pendant ce temps, ceux qui les contrôlent sont à l'abri de la révolte populaire.


Si on défend la liberté de religion, on devrait aussi dénoncer son utilisation politique et économique comme outil de contrôle, car ses effets sont encore pires que le racisme systémique : ils tiennent des peuples dans l'ignorance, la pauvreté, la violence et la dépendance dans une prison idéologique sans barreaux, car elle est dans la tête du prisonnier. C’était mon mot au sujet du texte de Vincent Larouche, Laval : Une villa de 4,25 millions pour la famille d’un sénateur haïtien. (1)


Et, dans la période où je révisais mes textes, je suis tombé sur ce texte de Christian Rioux qui présente le cas d’un auteur noir, Thomas Chatterton Williams, qui a « eut le choc de sa vie. » Je ne pouvais passer à côté :


« Bien sûr, il s’y attendait, mais là, avec son bébé dans les bras, il ne pouvait plus y échapper. Pourtant né d’un père noir et d’une mère blanche, lui qui s’était toujours considéré comme un « Noir » pure laine allait donc être le père d’une petite fille à la peau rose et aux boucles blondes ! » (2)


Cela remet en cause cette notion d’identité raciale (3) dans laquelle on nous enferme encore dans certains pays tout en nous disant de nous épanouir comme individu libre et ayant des choix; qu’on est responsables de nos choix et de leurs conséquences. Mais, comment notre « couleur », notre « langue » ou notre « religion » sont-ils toujours des déterminants si nous sommes des individus libres de nos choix? Peut-on être des chrétiens et penser parfois que Jésus était davantage un humaniste révolutionnaire qu’un Dieu? Que Karl Marx était plus près de Jésus que ne l’est Donald Trump et sa droite armée et pour la peine de mort? Cette question, Thomas Chatterton Williams se la pose aussi, mais différemment de moi, ce que rapporte Christian Rioux dans Le Devoir :



« Tant que vous êtes aux États-Unis, ces identités raciales semblent normales. On n’en discute même pas. Mais dès que j’ai tenté d’expliquer « ma race » à des Européens, j’ai dû me rendre à l’évidence que j’étais en train de justifier des idées absurdes issues de l’esclavage. C’est là que j’ai compris que la race était une perception et n’avait rien à voir avec ce que vous êtes. C’est bien d’être antiraciste, mais si l’antiracisme est fondé sur les mêmes catégories que le racisme, ça ne va plus. Il ne suffit pas d’être antiraciste, il faut être contre les races. » (4)


Parfois, l’humour aide aussi à réfléchir comme le montre un vidéo YouTube de Ryan Long : When Wokes and Racists Actually Agree on Everything. Je vous le conseille. (5)



Notes


1. VINCENT LAROUCHE, LAVAL: UNE VILLA DE 4,25 MILLIONS POUR LA FAMILLE D'UN SÉNATEUR HAÏTIEN, LA PRESSE+, Édition du 16 février 2021, section ACTUALITÉS, écran 8 :

https://plus.lapresse.ca/screens/a80e6430-ab2d-46f6-b2e3-30f94401e8f9__7C___0.html



2. Christian Rioux, Correspondant à Paris, Racisme : un choc existentiel, écrit noir sur blanc, ledevoir.com, 13 mars 2021 :

https://www.ledevoir.com/monde/596834/racisme-un-choc-existentiel-ecrit-noir-sur-blanc



3. Tout comme l’identité religieuse qu’on nous accole à la naissance, de mon point de vue, et dont on ne pourrait plus discuter par la suite.



4. Op. Cit.



5. https://www.youtube.com/watch?v=Ev373c7wSRg



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Éducation : Le savoir, le savoir, ça en prend un minimum. Technique, si possible. Voilà où l’on revient.


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 23-02, Éditos : www.societascriticus.com



Michel Handfield, 2021-03-10, d’après mon Facebook du 2021-02-25



Mettre le savoir à la disposition de tous, c'est former des esprits critiques. Pourquoi croyez-vous qu'on finance l'école privée en partie et que les étudiants du secteur public sont moins nombreux à faire des études supérieures? Ce n’est pas parce qu'ils sont moins intelligents, mais il serait dangereux de donner trop de moyens de critiquer le système à ceux qui ne viennent pas d'une élite.


On l'a fait dans les années 1960 avec les Commissions Parent et Rioux qui ont visé le remplacement des collèges classiques par la création des cégeps et du réseau de l’Université du Québec. (1) C’est ce qui a donné un essor au développement économique du Québec, mais aussi la montée du secteur communautaire, de l’éducation populaire, du syndicalisme et de grandes manifestations portées par des revendications sociales et politiques.


Les années 1960 et 1970 ont vu nombre de manifestations être matées à coup de matraque d’ailleurs. Puis, ce furent quelques décennies de concertation du premier gouvernement de René Lévesque (1976) jusqu’au début des années 2000, avec quelques soubresauts de centre droit avec le retour de Bourassa (1985) ou l’arrivée de Bouchard comme premier ministre du PQ en 1996. Par contre, avec l’arrivée du gouvernement de Jean Charest (2003) est venue l’idée de la « réingénierie de l'État » poursuivie avec plus d’insistance par son successeur à la tête du PLQ, Philippe Couillard, qui a clairement parlé de l’austérité.


On a donc reculé depuis le début des années 2000 et les matraques ont même été ressorties lors du printemps érable, cette grande grève étudiante québécoise de 2012 qui opposait les étudiants au gouvernement Charest alors en fin de 3e mandat.


Pour les mêmes raisons, on embauche moins les gens des sciences humaines et sociales, même si on parle de pénurie d'employés, car ils peuvent remettre la reproduction du système en cause et ressortir des idées comme l’égalité en éducation, l’éducation populaire et la formation permanente d’une part et critiquer le système à trois vitesses et le clientélisme scolaire d’autre part.




C’était mon mot suite à cette nouvelle qui nous apprenait que La Fédération des syndicats de l’enseignement s’indigne que « le gouvernement du Québec (...) verserait des compensations financières aux gestionnaires des salles de cinéma pour amoindrir leurs pertes liées à l’interdiction de vendre du popcorn » alors « que le milieu québécois de l’éducation souffre d’un manque de ressources. » (2)


Mais, en conclusion, je ne trouve pas cela surprenant, car pour tenir le peuple tranquille « Panem et circenses » : donnez-lui du pain et des jeux. (3) Aujourd’hui, donnons-leur du popcorn, du sport et du divertissement à la télé ! Ça tient le monde bien tranquille à la maison devant des pubs qui en font de bons consommateurs. Le patriotisme est à l’achat local d’un produit de la mondialisation.

Notes



1. Comme j’en ai aussi parlé dans un numéro précédent et qu’on y trouve des références :


Pourquoi ne pas avoir construit sur les rapports Parent et Rioux? (Michel

Handfield, Facebook, 2020-02-22, Vol. 22-01) in Nos brèves Facebook en éducation / Vol. 22-01 (en version corrigée et, parfois, augmentée) :


- https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/61248?docref=LM9Yx40TgVA17SUkFhhACw


- https://epe.lac-bac.gc.ca/100/201/300/societas_criticus/




2. J’ai remanié les deux premiers paragraphes pour exprimer l’idée de façon plus concise. Pour le texte au complet : LA PRESSE CANADIENNE, Aide financière aux cinémas : Des enseignants fustigent Québec, lapresse.ca, 25 février 2021 : https://www.lapresse.ca/covid-19/2021-02-25/aide-financiere-aux-cinemas/des-enseignants-fustigent-quebec.php



3. https://fr.wikipedia.org/wiki/Panem_et_circenses



Références politiques


Gouvernement René Lévesque :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Gouvernement_René_Lévesque


Gouvernement Robert Bourassa (2) :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Gouvernement_Robert_Bourassa_(2)


Gouvernement Jacques Parizeau :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Gouvernement_Jacques_Parizeau


Gouvernement Lucien Bouchard :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Gouvernement_Lucien_Bouchard


Gouvernement Bernard Landry :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Gouvernement_Bernard_Landry


Gouvernement Jean Charest :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Gouvernement_Jean_Charest


Gouvernement Pauline Marois :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Gouvernement_Pauline_Marois


Gouvernement Philippe Couillard :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Gouvernement_Philippe_Couillard


Catégorie : Gouvernements du Québec

https://fr.wikipedia.org/wiki/Catégorie:Gouvernements_du_Québec



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Société : Le mouvement « woke » : s'il y a dérives, il y a aussi des choses à approfondir


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 23-02, Éditos : www.societascriticus.com



Michel Handfield, 2021-03-09, inspiré de mon Facebook du 2021-02-28



Sans problème, je peux partager des textes qui défendent ce mouvement comme certaines critiques de celui-ci, car, s'il y a des dérives, il y a aussi des choses à approfondir et à conserver, j’en suis sûr, dans ce que dit ce mouvement.



La perfection n’est pas de ce monde et les idéologues font rarement de bons dirigeants, j’en conviens, car on est rarement dans la perfection qu’ils voient comme système de rechange. Par contre, avant de tout rejeter du revers de la main, certaines idées sont certainement à regarder et, peut-être, à conserver. Comme le dit le proverbe, il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain.



Rien n’est tout blanc, ni tout noir en société. Il faut savoir naviguer dans les zones grises; reculer quand il le faut et ne pas faire du mur-à-mur tout en respectant certains paramètres, comme de protéger l’avenir.



Un exemple de la difficulté que cela représente : protéger l’environnement sans isoler les régions. Ça peut vouloir dire de favoriser de nouveaux modes de transports collectifs; une protection des terres agricoles accrue (donc de densifier l’espace bâti actuel plutôt que d’étendre le territoire déjà urbanisé sur des terres cultivables) et une exploitation responsable de la forêt. Ça s’inscrit mal avec les droits individuels par contre, car on se définit souvent par ce qu’on possède et l’on revendique souvent notre « droit à la consommation ». C’est un effet du marketing qui nous dit que notre voiture, notre marque de jeans, le logo de notre casquette ou où l’on habite disent qui l’on est ! La personnalité n’est plus liée à la culture, mais aux objets que l’on possède ou au groupe auquel on nous identifie. On nous met en case pour mieux nous cibler, du marketing à Facebook !



En même temps, il faut savoir s’adapter aux différences régionales, ce qui entre mal dans un programme politique, même si on promet de la décentralisation ! Par exemple, définir des zones agricoles sur des cartes, bien assis dans un bureau de la capitale nationale peut ne pas correspondre à la réalité du terrain, lotissant sur des terres noires et protégeant des terres de roches !


On peut aussi faire de l’agriculture ou de l’apiculture urbaine, pour soi, mais aussi de façon commerciale, comme le font les fermes Lufa qui exploitent les toits de grandes manufactures ou de centre d’achats à Montréal. (1) Bref, il faut quelques principes clairs et de la souplesse en même temps, car le monde change.


C ’est pour ça que je suis de centre gauche, mais comme je me tiens en équilibre sur un ballon, je sais que pour conserver l'équilibre, si on a un pied un peu à gauche, l'autre doit être un peu à droite, mais toujours près du centre. C'est là qu’on trouve l’équilibre.


Avoir une industrie pétrolière, oui, mais pour les produits stratégiques dont on n’a pas le choix. Pour le transport, si on prend du pétrole, il faut en maximiser le rendement pour qu’il transporte le plus de personnes au litre. Ça veut dire du transport en commun ou de biens. Pour le transport individuel, il faut trouver d’autres solutions plus écoénergétiques, comme le transport actif et des voitures électriques, voire solaires. Du rêve? C’est le carburant de la Recherche et du développement.


C’est la même chose en société; le mouvement « woke » est un carburant qui s’ajoute pour trouver un nouvel équilibre, mais pas la solution finale. D’ailleurs, tous ceux qui ont cherché la solution finale ou à créer un monde idéal ont créé des prisons idéologiques. Le passé en est la mémoire et le garant de l’Histoire.



C’était mon mot, largement augmenté ici, au sujet du texte de LAURA-JULIE PERREAULT, QUI A PEUR DES WOKE ?, LA PRESSE+, Édition du 28 février 2021, section DÉBATS, écran 2 :

https://plus.lapresse.ca/screens/b8a248a3-8d2e-4db4-ba97-238490942a90__7C___0.html


Joseph Facal, Petit cours accéléré de wokisme, journaldemontreal.com, 27 février 2021 : https://www.journaldemontreal.com/2021/02/27/petit-cours-accelere-de-wokisme



Richard Martineau, La révolution des petits bourgeois Wokes, journaldemontreal.com, 2 mars 2021 :

https://www.journaldemontreal.com/2021/03/02/la-revolution-des-petits-bourgeois-wokes


Note


1. https://montreal.lufa.com/fr/fermes




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Sociologie : Cette montée de violence qui fait peur : il y aurait des études sociologiques à faire


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 23-02, Éditos : www.societascriticus.com


Michel Handfield, 2021-03-09, d’après mon Facebook du 2021-03-03


On aurait besoin de données sur les hommes et les femmes qui commettent des gestes violents pouvant aller jusqu'aux infanticides comme de savoir de quels types de famille ils viennent :


- Avec des antécédents de violence ou non?


- Famille ayant plusieurs enfants, tous du même sexe ou des deux sexes?


- Enfant unique?


- Famille reconstituée?


- Élevés par deux parents ou par un seul?


Et on pourrait continuer ainsi. Pourquoi en savoir autant? Pour savoir si ces comportements sont le fruit du hasard ou s'il y a des facteurs sociaux prédéterminant qui peuvent expliquer une partie de cette violence. J’admets que la détresse psychologique peut jouer, mais j’ai l’impression qu’il peut y avoir d’autres déterminants.


Lesquels?



Cette question est importante, car ces hommes violents ont d'abord été des garçons élevés dans des familles probablement normales pour la plupart. Alors, pourquoi passent-ils à l'acte? Ils ne peuvent être tous de familles dysfonctionnelles, mais ce sont quand même des choses à vérifier.


Et, qu’en est-il des femmes?


Cette question est importante, car elles viennent probablement de milieux comparables.


Y pensent-elles, mais ne passent pas à l'acte? Comment évacuent-elles ce passage à l'acte? S'en prennent-elles à d'autres ou autrement? Par la violence psychologique par exemple. Serait-ce alors un déclencheur de la violence physique du conjoint? La question doit se poser sans excuser celui qui a agi avec violence. Mais, on peut alors se demander s’il n’y a pas une double responsabilité.



Même si on ne le veut pas, les femmes peuvent aussi être violentes.



Cette violence est-elle sous-estimée, parfois qualifiée de réponse à la violence subie, et alors punie différemment? Pourtant :


« Tueuses, ogresses, sorcières, pédophiles, hystériques, criminelles, délinquantes, furies, terroristes, kamikazes, cheffes de gang, lécheuses de guillotine, soldates, policières, diablesses, révolutionnaires, harpies, émeutières, pétroleuses, viragos, guerrières, Amazones, boxeuses, génocidaires, maricides… Qu’y-a-t-il de commun entre toutes ces figures? Pour le comprendre, il importe de sortir de ce double mouvement, en apparence paradoxal, qui, d’un côté, fait de la violence du sexe faible un tabou, passant sous silence des pratiques pourtant récurrentes, ou qui, de l’autre, hypertrophie cette violence pour en stigmatiser la démesure. Dans les deux cas, il s’agit de produire et de reproduire de la différence des sexes. » (1)


En effet, la violence féminine n’est pas toujours traitée avec l’égalité qui lui est due avec la violence masculine. Cela aussi est une forme de discrimination :


« Penser la violence des femmes, c’est se heurter au cumul de deux obstacles épistémologiques : celui de la définition de la violence, d’une part, et celui de la sexuation implicite du phénomène, d’autre part. » (2)



L'interdiction de voir les enfants et l'infanticide est-elle également partagée entre hommes et femmes ou surreprésentée dans un des deux groupes? Qu'en est-il de l'éducation? De la perte de valeurs? De la dévalorisation actuelle des hommes et de l'homme blanc en particulier? Des biais sont-ils introduits dès le plus jeune âge, comme pour le racisme?


On pense beaucoup psychologie, gestion, éducation, mais on oublie les bases sociales. On est dans une société où il y a affrontement pour la production, reproduction et des changements de valeurs et de comportements, ce que l’on peut appeler une lutte pour le contrôle de l’historicité en sociologie. Est-ce que dans la production de plus en plus de sous groupes différenciés, demandant des traitements différents, cela devient créateurs de davantage de conflits et de discriminations? Comme pour le principe de contreproductivité (d’Ivan Illich), toutes choses portant des éléments autodestructeurs s’ils sont poussés à l’extrême, est-on devant un morcèlement de la société en clans et en sous-groupes mutuellement exclusifs? Chacun défendant sa réalité et voulant se faire justice, on revient à la violence tribale : dans le couple dysfonctionnel, le plus fort bat l’autre et dans la rue les clans s’affrontent, d’où cette montée des homicides que l’on voit poindre depuis quelque temps?


Le confinement a certainement accéléré ce processus et permis à ces comportements d’exploser au grand jour en nous enfermant dans des groupes et des situations sans issues, car, ou nous plions pour un temps ou nous luttons pour nous affirmer si nous n’y sentons pas à notre place. Les conflits deviennent alors inévitables si on n’est pas en harmonie et en équilibre dans un groupe ainsi fermé sur lui-même. C’est vrai à la maison, à l’école ou au travail. On ne peut plus se libérer de la pression en allant diner avec des collègues ou des ami(e)s d’un autre groupe après une réunion houleuse, où l’on se retenait pour ne pas jeter d’huile sur le feu, ni aller évacuer le trop-plein au gymnase avant d’entrer à la maison.


En conclusion, vivement l'apport de sociologues pour élargir les angles d’analyse de la violence domestique, mais aussi urbaine et au travail, ce qui ne se veut pas une excuse de ces comportements, mais d’abord une façon de chercher à comprendre pourquoi? Ensuite, il faut proposer des moyens de faire différemment.



C’était mon mot, fortement allongé ici, au sujet du texte d’Améli Pineda, Deux femmes tuées à Sainte-Sophie, ledevoir.com, 3 mars 2021 :

https://www.ledevoir.com/societe/596159/sainte-sophie-une-femme-tuee-et-une-autre-blessee-dans-une-double-agression-a-sainte-sophie



Notes


1. CARDI, Coline et PRUVOST, Geneviève, 2017, Penser la violence des femmes, Paris, La découverte : www.editionsladecouverte.fr, p. 15


Nous en avons parlé dans notre texte Du Japon, de l’éducation (même ici au Québec !) et de la violence au féminin ! D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 19 no 08, Textes ciné et culture/Fantasia 2017

https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/61248?docref=mFA-aMTVWgCw7tzQSS6GUQ


À BAC : https://epe.lac-bac.gc.ca/100/201/300/societas_criticus/



2. Ibid., p. 15




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D.I., Delinkan Intellectuel, revue d’actualité et de culture


Vous trouverez ici les textes sur le cinéma, théâtre, livres, expositions, musique et autres regards culturels de la revue Societas Criticus.


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AVIS (révisé le 2019-01-17)


Pour le volume 21, XXIe siècle oblige, nous avons révisé notre avis culturel.


Vous trouverez ici les textes sur le cinéma, théâtre, livres, expositions, musique et autres regards culturels. Plus simple pour les lecteurs, tant dans le format revue qu’internet, de retrouver tous ces textes sous un même volet.

Les citations sont rarement exactes, car, même si l’on prend des notes, il est rare de pouvoir tout noter. C’est généralement l’essence de ce qui est dit qui est retenue, non le mot à mot.


Si, pour ma part, j'écris commentaires, c'est que par ma formation de sociologue la culture, au sens large et inclusif du terme, est un matériel sociologique; un révélateur social, psychosocial, socioéconomique ou sociopolitique. Sa valeur dépasse sa seule représentation et nourrit une réflexion plus large. On peut même revenir dessus et en faire des relectures plus tard.


C’est ainsi que pour ce qui intéresse la critique plus traditionnelle, je peux ne faire qu’un court texte alors que pour des propositions culturelles décriées en cœur, je peux faire de très longues analyses, car elles me fournissent davantage de matériel. Je n’ai pas la même grille ni le même angle d’analyse qu’un cinéphile par exemple. Je peux par contre comprendre leur angle.


Lorsque je ne suis pas le public cible, je l’écris tout simplement. Si je n’ai rien à dire ou que je n’ai pas aimé, je passerai mon tour, car pourquoi priverais-je le lecteur d’une proposition culturelle qui lui tente? Il pourrait être dans de meilleures dispositions que moi.


Une critique, ce n’est qu’une indication qu’il faut savoir lire, mais jamais au grand jamais une prescription à suivre à la lettre. Pour ces raisons, j’encourage toujours le lecteur à lire plus d'un point de vue pour se faire une idée.



Michel Handfield, d’abord et avant tout sociologue.



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Nos brèves culturelles Vol. 23-02


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 23-02, Textes culturels : www.societascriticus.com


Un souvenir d’il y a 7 ans, du temps où la distanciation n'était pas encore connue…

Les Hardings, vu à Télé-Québec

La face cachée de la lune, vue à Télé-Québec



Michel Handfield, 2021-03-29



Un souvenir d’il y a 7 ans, du temps où la distanciation n'était pas encore connue… (Michel Handfield, Facebook, 2020-02-20)



S ocietas Criticus M. Handfield, 20 février 2014


« Generic Man » de Jana Sterbak (1987-1989) Traçabilité moderne?


À l'époque c'était le code-barre qui symbolisait cette traçabilité orwellienne. Aujourd'hui, c'est le cellulaire qui en est l'expression comme le montre cette photo prise au Musée des beaux-arts de Montréal (www.mbam.qc.ca) de cette photo avec ma conjointe (Sylvie D) et son cellulaire à l'avant plan. Et, naturellement, cette photo fut prise avec mon tél. intelligent pour être mise sur Facebook. Quand on dit TRAÇABILITÉ !













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Les Hardings, vu à Télé-Québec (1) (Michel Handfield, Facebook, 2020-02-22, www.societascriticus.com Vol. 23-02)


Une pièce autour de la tragédie de lac Mégantic où, le chef de train, arrêté et tenu coupable au départ, est montré comme il est : le dernier maillon d’une chaine qui déraille en étant toujours au minimum exigé par la loi pour accroitre la profitabilité de l’entreprise tout en réduisant les couts et en augmentant la productivité.


On lui met tout le poids de la catastrophe sur le dos, puisqu’il est le dernier maillon, mais il n’avait finalement aucun moyen réel de son organisation pour éviter la catastrophe, car la procédure a subi des coupes pour être profitable, tout cela accepté par les instances règlementaires. Il faut bien dérèglementer pour abaisser les couts, car le capitalisme vise le roulement pour accroitre le rendement et le prix le plus bas est ce que les consommateurs – et citoyens – veulent et demandent en fin de course.


Finalement, le vrai responsable est le système, système que l’on encourage toujours à nous donner plus pour moins chers. Consommateur de pétrole nous sommes en partie responsables des catastrophes qu’il cause, que ce soit au Lac Mégantic ou autres. Non?


Alors, qui est prêt à payer plus cher pour qu’il y ait davantage de normes et d’inspections?


Les mouvements de populations sont rarement pour une hausse de taxes ou de prix pour accroitre la sécurité. Qui demande une hausse des prix du pétrole pour protéger l’environnement? Qui demande des péages sur les routes pour contrer la dévitalisation de zones agricoles ou de milieux humides dus à l’étalement urbain? Qui veut des pipelines pour réduire le recours au transport ferroviaire du pétrole? Qui veut une plus forte taxation du pétrole pour qu’on en transporte moins? Alors, le vrai responsable est le système, système que l’on encourage toujours à nous donner plus pour moins chers. Consommateur de pétrole nous sommes en partie responsables des catastrophes qu’il cause, que ce soit celle-ci ou d’autres.



Note


1. https://www.telequebec.tv/les-hardings



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La face cachée de la lune, vue à Télé-Québec (Michel Handfield, Facebook, 2020-02-06 et 11)


Constantin Tsiolkovski et Alexeï Leonov sont deux des scientifiques russes dont parle cette pièce de Robert Lepage, « La face cachée de la lune ». (1) Mais, ce n’est là que l’emballage, car parler de cette aventure scientifique est un prétexte pour parler des relations humaines !


Avec toutes nos imperfections, comment se fait-il que l'humanité tienne? Du chaos nait un certain équilibre. Comme pour la Terre et les galaxies : dans l'immobilisme, tout tomberait au point mort. Les relations humaines, économiques, politiques, internationales ou la famille, c’est pareil : un mystère pour la plupart des gens, mais un objet d’étude tout aussi grand pour les sciences humaines et sociales que l'univers pour la physique !


La face cachée de la lune fut diffusée en direct sur Télé Québec le 6 février 2021 : https://www.youtube.com/watch?v=JS3uQGF4Ixg

https://video.telequebec.tv/details/37266


Note


1. https://fr.wikipedia.org/wiki/Constantin_Tsiolkovski


https://fr.wikipedia.org/wiki/Alexeï_Leonov.



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