D.I. la revue d’actualité et de culture de Societas Criticus

Où la culture nous émeut !


Depuis 1999 !



Regard sur le Monde d'une perspective montréalaise !

On est sceptique, cynique, ironique et documenté !













Revues en ligne, version archive pour bibliothèques. Vol. 23-05, du 2021-03-30 au 2021-06-02.


Il s’agit d’un numéro spécial, car nos textes et photos de D.I. culture étaient trop volumineux pour faire l’objet du numéro conjoint habituel de Societas Criticus.


www.societascriticus.com

Cette revue est éditée à compte d'auteurs.

societascriticus@yahoo.ca

CP 37308

Succ Marquette

Montréal (QC) H2E 3B5


Le Noyau !


Michel Handfield, M.Sc. Sociologie (U de M), cofondateur et éditeur;

Gaétan Chênevert, M.Sc. (U de Sherbrooke), cofondateur et pensif de service;

Luc Chaput, diplômé de l'Institut d'Études Politiques de Paris, recherche et support documentaire.

Sylvie Dupont, lectrice et correctrice d'épreuves.


ISSN : 1701-7696


Notes de la rédaction (révision 2021-03-06)


La graphie rectifiée


Nous avons placé notre correcteur à graphie rectifiée de façon à promouvoir la nouvelle orthographe: www.orthographe-recommandee.info/. Il est presque sûr que certaines citations et références sont modifiées en fonction de l’orthographe révisée sans que nous nous en rendions compte, vu certains automatismes des correcteurs, comme de corriger les mots identiques ! Ce n'est pas davantage un sacrilège que de relire les classiques du français en français moderne. On les comprendrait parfois peu si on les avait laissées dans la langue du XVIe siècle par exemple. L'important est de ne pas trafiquer les idées ou le sens des citations, ce que n'implique généralement pas la révision ou le rafraichissement orthographique de notre point de vue.


Les paragraphes sont justifiés pour favoriser la compatibilité des différents formats que nous offrons aux bibliothèques (http://epe.lac-bac.gc.ca/100/201/300/societas_criticus/; http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/61248) avec différents appareils. Ceci favorise aussi la consultation du site sur portables.


« Work in progress » et longueur des numéros


Comme il y a un délai entre la mise en ligne et la production du numéro (n°) pour bibliothèques, il se peut que quelques fautes d’orthographe, de ponctuation ou de graphie aient été corrigées. Si le texte a été bonifié, nous le mentionnons, car nous partons de plus en plus de réflexions que nous avons d'abord partagées sur Facebook pour aller ensuite plus loin dans l'analyse. Les médias sociaux, quand nous savons les utiliser, peuvent être un outil intéressant pour la recherche et l'écriture, car ils conservent une trace de nos réflexions, recherches, lectures et des variations de notre pensée sur un thème en cours de route. Une mémoire forte utile pour l'écriture de textes sur l'actualité, car ils nous permettent d'avoir un suivi dans le temps. D'autres parleraient d'avoir du recul par rapport à la nouvelle quotidienne. C'est aussi vrai.


La longueur des n° varie en fonction des textes que nous voulons regrouper, par exemple pour un festival de films, un évènement politique ou de façon mensuelle. C'est la liberté éditoriale. Certains n° peuvent donc avoir plus ou moins de pages pour des raisons techniques, comme de le terminer avant le début d'un festival ou de regrouper tous nos textes sur un même sujet. La question de la taille à respecter pour envoyer un n° aux bibliothèques est beaucoup plus grande qu'avant. Cette limitation ne se pose donc plus autant qu'avant, sauf pour un n° plus photographique.





D.I., Delinkan Intellectuel, revue d’actualité et de culture


Avis


Présentation de ce numéro spécial


La culture a changé avec la pandémie, nous aussi


Sortir de mon ile : penser le tourisme et les investissements routiers autrement !


Rappel des derniers livres reçus


Films et séries


Baise et intelligence sur Netfilx : trois séries qui se rejoignent autour de la baise !


Les sandales blanches (Vues d’Afrique 2021)


Théâtre avec « T’es toi ! »



Nos brèves Facebook épicuriennes 23-05 - en version corrigée et, parfois, augmentée


Le jardin des curiosités (photos) de nos brèves Facebook 23-05




D.I., Delinkan Intellectuel, revue d’actualité et de culture


Vous trouverez ici les textes sur le cinéma, théâtre, livres, expositions, musique et autres regards culturels de la revue Societas Criticus.


Index



AVIS (révisé le 2019-01-17)


Pour le volume 21, XXIe siècle oblige, nous avons révisé notre avis culturel.


Vous trouverez ici les textes sur le cinéma, théâtre, livres, expositions, musique et autres regards culturels. Plus simple pour les lecteurs, tant dans le format revue qu’internet, de retrouver tous ces textes sous un même volet.

Les citations sont rarement exactes, car, même si l’on prend des notes, il est rare de pouvoir tout noter. C’est généralement l’essence de ce qui est dit qui est retenue, non le mot à mot.


Si, pour ma part, j'écris commentaires, c'est que par ma formation de sociologue la culture, au sens large et inclusif du terme, est un matériel sociologique; un révélateur social, psychosocial, socioéconomique ou sociopolitique. Sa valeur dépasse sa seule représentation et nourrit une réflexion plus large. On peut même revenir dessus et en faire des relectures plus tard.


C’est ainsi que pour ce qui intéresse la critique plus traditionnelle, je peux ne faire qu’un court texte alors que pour des propositions culturelles décriées en cœur, je peux faire de très longues analyses, car elles me fournissent davantage de matériel. Je n’ai pas la même grille ni le même angle d’analyse qu’un cinéphile par exemple. Je peux par contre comprendre leur angle.


Lorsque je ne suis pas le public cible, je l’écris tout simplement. Si je n’ai rien à dire ou que je n’ai pas aimé, je passerai mon tour, car pourquoi priverais-je le lecteur d’une proposition culturelle qui lui tente? Il pourrait être dans de meilleures dispositions que moi.


Une critique, ce n’est qu’une indication qu’il faut savoir lire, mais jamais au grand jamais une prescription à suivre à la lettre. Pour ces raisons, j’encourage toujours le lecteur à lire plus d'un point de vue pour se faire une idée.



Michel Handfield, d’abord et avant tout sociologue.




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D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 23-05, Textes culturels : www.societascriticus.com




Présentation de ce numéro spécial


Nous avons enrichi la section culturelle de photos, ce qui rend le tout trop volumineux pour être conjoint comme à l’habitude au numéro complet de Societas Criticus. Alors, il s’agit ici d’un numéro spécial Societas Criticus – D.I. la revue d’actualité et de culture de Societas Criticus. C’est la première fois que les deux sections sont ainsi séparées dans deux numéros pour bibliothèques. Une première, mais il n’est pas dit que cela ne se représentera pas selon les circonstances. Si le monde change, nous pouvons aussi changer.


De l’autre côté, nous avons fait un numéro Societas Criticus, revue de critique sociale et politique qui est complémentaire à celui-ci et fort volumineux, car même si l’on a l’impression que tout est sur pause ou au ralenti pour cause de pandémie, l’actualité roule quand même. Certains peuvent même profiter de ce manque d’attention de notre part pour nous en passer de « petites vite » sans que cela paraisse.





Michel Handfield, M.Sc. Sociologie, 2021-05-31


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La culture a changé avec la pandémie, nous aussi


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 23-05, Textes culturels : www.societascriticus.com


Michel Handfield, 2021-06-02


Moins de sorties, confinement oblige, j’ai aimé cette nouvelle vie davantage à la maison, mais avec l’écran du monde (l’internet) au bout des doigts pour suivre ce qui se passe sur notre vaisseau spatial : la terre !


Par contre, comme nous aimions lire en transport en commun, façon de se faire une bulle et d’avoir un temps de lecture tranquille, sans penser aux choses à faire, cet espace a disparu pour nous, d’autant plus que masque et lunettes font de la buée. J’ai deux livres papier dont j’ai arrêté la lecture pour cette raison il y a trop longtemps pour en faire la critique maintenant. Peut-être les reprendrai-je un jour, mais ne le sachant pas, je vais tout simplement remettre le résumé officiel en ces pages, façon de clore ce dossier.


Cette pandémie m’a aussi confirmé dans mes choix de lecture électronique. Si j’ai le temps de lire une page de livre un matin, une fois mes verres désembués, entre deux stations de métro, je peux facilement retrouver ma place, mon idée et mes notes avec le livre électronique, au retour. Par contre, avec le livre papier, je dois quand même ouvrir mon application pour prendre des notes dans mon bloc-notes électronique, tenir mon livre en même temps, sans perdre ma place, tout cela sans échapper mon cellulaire en prenant une citation en note ! Avec de la buée dans les lunettes, ce qui était auparavant de l’acrobatie devient maintenant impossible à faire. Alors, vivement le livre électronique pour moi. C’est ce qui explique d’ailleurs que ma bibliothèque a fondu et que ma collection de livres électroniques s’est encore accrue. Même mon Larousse est en version électronique sur mon cellulaire.


Je lis plusieurs médias écrits aussi (La presse, Le Devoir, Le Journal de Montréal, The Guardian, L’actualité, etc.), mais tous électroniques. Ils me suivent partout et je suis avisé en tout temps avec les alertes. C’est clair que le format papier, à part pour corriger mes textes et avoir le plaisir d’utiliser encore mes plumes fontaines, est de moins en moins pour moi. Je le savais déjà, mais la période de confinement que nous avons passé me l’a confirmé.


J’ai toujours aimé la radio parlée et l’information, mais avec la répétition des mêmes sujets autour de la COVID-19, j’ai accru mon écoute musicale avec Apple Musique et Espace-musique (L'effet Pogonat et Vi@Fehmiu), ce qui m’a fait du bien. Comme on dirait : trop, c’est comme pas assez. Il faut une certaine mesure, un certain équilibre, en toute chose.



Je n’ai cependant pas délaissé l’information pour autant, mais j’ai raffiné mes choix. Ainsi, en complément à la radio en direct d’Ici-radio-Canada première (Tout un matin, Midi-info, Le 15-18 et Les années-lumière) s’ajoutent des baladodiffusions de France Culture : Réplique, Les chemins de la philosophie, Le tour du monde des idées; France inter : La chronique de Constance, Le billet de Sophia Aram; et de Radio-Canada première : Aujourd’hui l’histoire. Je regarde aussi la télé et des sites de streaming : OPSIS-TV, qui a une offre culturelle incluant théâtre, opéra et danse; Netflix, YouTube (avec TVO par exemple) et ICI Tou.tv qui ont une offre variée pour tous les gouts.


En bref, je n’ai pas délaissé la culture, même si j’écris un peu moins sur ce sujet. Cela me donne même un certain recul et me nourrit quand même. Par exemple, je peux citer de la culture dans d’autres contextes. Il m’arrive d’ailleurs de mettre le titre d’une chanson ou un lien musical dans certains de mes commentaires sociopolitiques, car je trouve que cela accentue parfois un angle de mon texte et que ça remet des chansons oubliées, mais qui sont toujours d’actualité, au premier plan. Certains auteurs et chansonniers étaient visionnaires, alors il faut les rappeler à l’occasion. Je le fais donc.





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Sortir de mon ile : penser le tourisme et les investissements routiers autrement ! Michel Handfield, 2021-06-02, d’après mes commentaires Facebook des 2021-06-01 et d’aujourd’hui.


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 23-05, Édito culture urbaine : www.societascriticus.com


« «Le Parti libéral dit aux gens de Québec : C'est trop gros pour vous autres, vous ne méritez pas ça. Nous, on fait le projet, [...] on corrige une erreur historique, on relie les deux centres-villes de Québec et de Lévis. C'est bon pour le transport collectif, c'est bon pour limiter l'étalement urbain.» – Geneviève Guilbault, vice-première ministre » (1)



Pourquoi ne pas plutôt faire un tunnel exclusivement pour le transport en commun si on vise « le transport collectif » et « limiter l'étalement urbain » madame la vice-première ministre ?



Le gouvernement pourrait alors repenser ce projet. Pourquoi pas un tunnel pour un mode de transport entre le tramway et le métro, peut-être alors pour un REM transurbain, avec la possibilité d'une station à l’ile d'Orléans par exemple.


8 km pour le transport actif ce serait peut-être long en cas de malaise ou de chute, car il faut penser à l'accessibilité des services d'urgences. Mais, dans le genre REM ou Tram-métro il y aurait des possibilités de mettre des bixis et des stationnements de Communauto près des stations par exemple. Cela ouvre tout une nouvelle gamme de possibilités, madame Guilbault, sans faire davantage de place à l’auto solo et à l’étalement urbain qui s’ensuit trop souvent. Remarquez que je suis de Montréal et je peux vous le dire d’expérience : le mix bixi-métro est souvent plus efficace en zone urbaine que tout autre moyen de transport. Parole de Montréalais.


On peut même rêver, madame la vice-première ministre. Imaginez un REM qui parcourt les villes le long du fleuve, avec des bixis (il y en a même à assistance électrique pour les endroits plus escarpés !) et des postes de Communauto aux gares pour un nouveau tourisme sans auto. Ce serait possible. Mais, faudrait-il encore que le Ministère des Transports fasse un changement de culture et cesse de ne prioriser l'automobile, car, comme nous l’apprenait La Presse il y a quelques jours, « Le Québec est parmi les cancres pour la réduction de la pollution liée au transport routier quand on observe des États comparables. » (2) Puis, aujourd’hui, Radio-Canada nous apprend que vous ne voulez pas aider davantage les transports en commun et qu’ils devront probablement couper des services. (3) Rien pour améliorer notre bilan environnemental.



Il est fascinant d’ailleurs de voir qu’au Ministère des Transports on peut dépasser les couts pour les routes; que le tunnel de Québec semble avoir un budget ouvert; mais, que pour le transport en commun et actif, les meilleurs moyens de transport sur le plan environnemental, on n’est pas dans la même approche. (4) S’il y a un dépassement de couts, il faut couper dans les services ! Ce sont les parents pauvres des investissements du Ministère des Transports alors que ce sont les moyens de transport les plus prometteurs pour atteindre les objectifs environnementaux que l’on se fixe. N’est-ce pas ridicule? Mais, quand notre électorat est voué à l’automobile, on fait la sourde oreille et on tente de se justifier : on dit que le 3e lien tel que présenté sera « bon pour le transport collectif » !


Dans les faits, le REM devrait même faire partie des investissements du Ministère des Transports et non d'une institution externe comme la Caisse de dépôt et placement du Québec pour s’intégrer à un plan de développement du transport collectif et actif au Québec beaucoup plus large que la seule région de Montréal. Ainsi, il ne cannibaliserait pas non plus la ligne verte et la ligne orange au centre-ville de Montréal, entrant au centre-ville et pouvant, par exemple, reprendre le relai à l’est du métro Honoré-Beaugrand pour desservir les villes de la Rive-Nord du fleuve. Pourquoi ne pas aller jusqu’à Québec, devenant ainsi une véritable alternative à l’automobile en remplacement de trains mal planifiés, partageant trop souvent des voies avec le transport de marchandises? Voilà où devrait être rendu le Ministère des Transports pour réduire la place de l'auto solo dans l'offre de transport au Québec s’ils étaient vraiment en phase avec le XXIe siècle.



Notes


1. J’ai d’abord vu cette citation sur le Groupe Facebook « Contre un troisième lien autoroutier » de Québec : https://www.facebook.com/groups/2555473734779915/. Je l’ai d’abord commenté sur leur page Facebook pour reprendre ensuite mes commentaires sur ma propre page et aller plus loin dans ma réflexion. J’ai aussi trouvé la source de leur image et de la citation : Marc-André Gagnon, La ministre Geneviève Guilbault attaquée de toutes parts sur le projet de troisième lien, journaldequebec.com, 26 mai 2021 :

https://www.journaldequebec.com/2021/05/26/la-ministre-genevieve-guilbault-attaquee-de-toutes-parts-sur-le-projet-de-troisieme-lien


2. PATRICE BERGERON, LA PRESSE CANADIENNE, Pollution liée au transport routier : Le Québec parmi les cancres, lapresse.ca, 27 mai 2021 : https://www.lapresse.ca/actualites/environnement/2021-05-27/pollution-liee-au-transport-routier/le-quebec-parmi-les-cancres.php




3. Thomas Gerbet, Un trou de 936 M$ dans le transport en commun du Grand Montréal. Des réductions de service et une hausse de tarif sont envisagées en raison de la pandémie et de l'arrivée du REM, ici.radio-canada.ca/nouvelle, 2021-06-02 :

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1797968/deficit-transport-artm-services-stm-stl-rtl-exo-montreal-laval-longueuil


4. Cette partie est tirée de mon commentaire Facebook autour de cette nouvelle de ce matin : MAXIME BERGERON, HUGO JONCAS, Dépassement des couts du REM : Pas d’aide de Québec, LA PRESSE, 2 juin 2021 :

https://www.lapresse.ca/affaires/2021-06-02/depassement-des-couts-du-rem/pas-d-aide-de-quebec.php


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Rappel des derniers livres reçus (2021-06-01)


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 23-05, Textes culturels : www.societascriticus.com


Reçu le 2019-10-01 :Ivan Jablonka, Des hommes justes. Du patriarcat aux nouvelles masculinités, Paris : Seuil, Sciences humaines/Les Livres du nouveau monde, 448 pages, EAN 9782021401561


http://www.seuil.com/recherche?s=Ivan%20Jablonka



Comment empêcher les hommes de bafouer les droits des femmes ? En matière d’égalité entre les sexes, qu’est-ce qu’un « mec bien » ? Il est urgent aujourd’hui de définir une morale du masculin pour toutes les sphères sociales : famille, entreprise, religion, politique, ville, sexualité, langage. Parce que la justice de genre est l’une des conditions de la démocratie, nous avons besoin d’inventer de nouvelles masculinités : des hommes égalitaires, en rupture avec le patriarcat, épris de respect plus que de pouvoir. Juste des hommes, mais des hommes justes.



Ivan Jablonka est historien et écrivain. Il a notamment publié Histoire des grands-parents que je n’ai pas eus (prix du Sénat du livre d’histoire 2012), Laëtitia ou la fin des hommes (prix Médicis 2016) et En camping-car (prix Essai France Télévisions 2018). Ses livres sont traduits en douze langues.





Reçu le 2019-09-17 : Snowden, Edward, 2019, Mémoires vives, Paris : Seuil (imprimé au Québec par Marquis), 384 pages, ISBN : 9782021441048



Traduit par : Etienne Menanteau

Traduit par : Aurélien Blanchard


Les Éditions du Seuil publieront en septembre prochain, simultanément avec 20 autres éditeurs dans le monde, Mémoires vives, l'édition française du livre d'Edward J Snowden, Permanent record. L'ouvrage original sera publié par Metropolitan books (Macmillan) aux États-Unis le 17 septembre 2019.


En 2013, un jeune homme de 29 ans surprend le monde entier en quittant la communauté du renseignement et en révélant que le gouvernement des États-Unis poursuit le projet secret de collecter toutes nos conversations téléphoniques, nos textos et nos courriels. Ils veulent établir un système de surveillance de masse sans précédent, capable de s'infiltrer dans la vie privée de chaque personne sur la planète.


Il révèle pour la première fois dans ce livre son histoire, comment il a participé à la mise en place de ce système et la crise de conscience qui l'a conduit à la révéler au public.


"Edward J Snowden a décidé à l'âge de 29 ans de sacrifier son avenir personnel pour le bien de son pays, déclare John Sargent, président de Macmillan USA. Il a témoigné ainsi d'un courage immense, et, qu'on le veuille ou non c'est une fabuleuse histoire américaine. Il n'y a aucun doute que le monde est plus sûr et respectueux grâce à ce qu'il a fait. C'est une immense fierté pour Macmillan de publier Permanent record."


Porté par une passion sans faille pour la vérité et une inébranlable sincérité, Mémoires vives est un témoignage exceptionnel, appelé à devenir un classique de notre temps.


Hyperlien :


http://www.seuil.com/





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Films et séries


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 23-05, Textes culturels : www.societascriticus.com



Baise et intelligence sur Netfilx : trois séries qui se rejoignent autour de la baise !


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 23-05, Textes culturels : www.societascriticus.com


Michel Handfield, 2021-06-02



D’abord, deux séries qui se rejoignent autour de la baise, mais avec des motivations différentes. Si au premier degré ce sont des séries coquines qui attirent les adolescent(e)s, comme les scènes croustillantes du marquis de Sade attiraient parfois de jeunes lecteurs, cela va davantage en profondeur si on s’attarde le moindrement aux dialogues. Il faut dire que j’écoute davantage ces séries, tout en écrivant, que je ne les regarde.



Dans Sexify (Pologne), l’héroïne, qui est encore vierge et à l’université, cherche à développer une application qui aide au sommeil, car elle est dérangée dans son sommeil par ceux qui baisent dans les chambres autour de la sienne en résidence universitaire. On cherche toujours des idées en terreau connu, c’est vrai ici aussi.



Cependant, quand son professeur lui dit que c’est endormant comme projet, elle doit trouver autre chose. Alors, pourquoi ne pas aider la femme à atteindre l’orgasme? Mais, pour cela il faut comprendre la baise et les relations humaines, ce en quoi elle n’est pas douée. Elle aura besoin d’aide, donc de complices et de cobayes de recherche. Puis, pour trouver sa place et sa satisfaction, il faut aussi apprendre à se connaitre soi-même dans son intimité et dans ses interactions. Cela ouvre donc sur des dialogues intéressants. C’est le côté que j’ai le plus aimé de cette série.







Si c’est vrai à 20 ans, ce l’est aussi au tournant de la trentaine voit-on dans Valéria (Espagne) !


En plus, on devrait avoir un projet de vie s’il n’est pas déjà commencé à cet âge. Mais, il n’est pas toujours simple de trouver sa place et sa satisfaction dans un monde multiple (polyrelation, polyamour, polygenre…) ! Ici aussi on touche l’épanouissement, mais sous un autre angle, car on n’en est plus aux premières aventures. Dans certains, cas on en est même au bilan et aux changements de parcours.


Pour Easy tats-Unis), la troisième série du genre que j’ai écouté, elle se déroule à Chicago et pose un regard social plus large, car on y retrouve des couples de tous âges et milieux à la recherche de qui ils sont et où en est rendue leur relation dans leur couple, s’il y a lieu, et/ou aux autres aussi. On y traite autant les malaises que l'expérimentation de nouvelles relations en couple ou hors couple que les relations de voisinage et professionnelles; les qui-propos et les relations humaines et sexuelles face aux croyances religieuses par exemple. Sur ce dernier point, l’épisode 6 de la saison 2, portant sur la religion et la sexualité adolescente ou de jeunes adultes vivant à la maison, est un bijou mettant en vedette la fille qui ne croit pas, mais qui se fait prendre par son père, un croyant fondamentaliste, avec un garçon au lit. Elle décide donc de leur montrer leurs paradoxes en poussant ceux-ci à l’extrême. Un excellent épisode sur la notion des valeurs qui sont parfois élastiques même chez les plus fervents !


Chaque épisode est différent, car on ne suit pas nécessairement les mêmes personnages d’un épisode à l’autre, même s’ils peuvent revenir et se croiser.


Hyperliens


https://en.wikipedia.org/wiki/Sexify_(TV_series)


https://en.wikipedia.org/wiki/Valeria_(2020_TV_series)


https://en.wikipedia.org/wiki/Easy_(TV_series)




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Les sandales blanches (Vues d’Afrique 2021)


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 23-05, Textes culturels : www.societascriticus.com



Synopsis


Tout commence au début des années 60, dans le bidonville algérien de Nanterre… Malika a 5 ans. Sa mère vient de lui acheter une paire de sandales neuves. Des sandales si blanches que la fillette ne les quitte pas des yeux et ne voit pas le camion qui recule. C’est le début d’années d’hôpital, d’opérations à répétition, de souffrance et de lutte. Des années loin des siens durant lesquels la petite musulmane, aux mains de bonnes sœurs et d’infirmières catholiques, va, à la messe, découvrir la musique et le chant… Dès lors, affrontant le racisme d’une société française qui peine à se remettre de la Guerre d’Algérie, mais butant aussi contre les aprioris tenaces de sa propre communauté, Malika va suivre son rêve et déplacer des montagnes pour devenir celle que toutes et tous appelleront un jour « la Diva des banlieues. » (1)



Commentaires de Michel Handfield, 2021-06-02


Le talent, la volonté, combattre les stigmates et les préjugés des autres et des siens, voilà la grandeur de ce film, car l'individu peut être plus grand que les groupes auxquels on l'associe. Il doit être soi, ce qui rejoint la pièce « T’es toi ! » dont je parle ensuite.


Note



1. Source : https://ctvm.info/en-ouverture-de-vues-dafrique-les-sandales-blanches-de-christian-faure-le-8-avril-2021/



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Théâtre avec « T’es toi ! »


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 23-05, Textes culturels : www.societascriticus.com





Résumé officiel



Eva Rami revient avec son seule-en-scène « T’es toi ! », joué le jeudi 29 avril à 20h30 et diffusé sur Opsis TV en direct du Théâtre du Petit Montparnasse !




Un spectacle, une actrice de talent, dix-neuf personnages : entrez dans l’univers de « T’es toi ! »



Eva Rami nous raconte son parcours de jeune comédienne jusqu’à la capitale à travers le personnage d'Elsa. Entre regard familial inquiet et exigence extravagante du milieu professionnel, on oscille entre rire et émotion tout au long de son récit.





Avec les différents personnages qu’elle interprète, tour à tour « attachiants », fantasques, mégalos, horripilants, la comédienne nous confie ses difficultés pour trouver sa place, s’imposer et faire des choix de vie. La mère (fumeuse chronique), le père (figure centrale de l'histoire), la grand-mère maternelle (excentrique), la grand-mère paternelle (à l’accent niçois prononcé), ainsi que plusieurs nouveaux personnages (professeurs, metteurs en scène, réalisateurs...), accompagnent Elsa qui vit sa construction de jeune femme comme une aventure initiatique.



Loin de réduire son propos à l’univers du théâtre, Eva Rami nous embarque dans un périple drôle, humain et poétique.




Commentaires de Michel Handfield, 2021-06-02




Très bonne pièce sur Opsis.tv. On est face à l'être de désirs et d'incertitudes qui se construit par essais/erreurs tout au long de sa jeunesse et même de sa vie, car c'est un processus continu. Mais, cet être n'est pas seul. Il est entouré; des racines plongeant dans divers milieux, que ce soit la famille, l'école et les cultures qui l’entourent; peu importe qu’elles nous viennent par les médias, le cinéma, et la littérature par exemple.




On est beaucoup plus complexe qu'on veut nous le faire croire en nous limitant à notre milieu et notre culture d’origine. Pour se déployer, il faut réussir à le comprendre et cela ne peut se faire qu'en se confrontant à soi et aux autres. C'est là que l'on découvre qui l'on est et ce qu'on veut et ne veut pas. On prend alors notre place dans le grand théâtre de la vie.




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Nos brèves Facebook épicuriennes 23-05 - en version corrigée et, parfois, augmentée


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 23-05 : www.societascriticus.com


Michel Handfield, 2021-06-02


Steak moutarde de Dijon avec scotch et poivre de Cayenne au four (Michel Handfield, M.Sc., Facebook, 2021-05-24, www.societascriticus.com Vol. 23-05)



L e tout accompagné de riz au four et légumes rôtis sur la cuisinière avec fleur de sel et vinaigre balsamique.








Tranche de porc au four (Michel Handfield, M.Sc., Facebook, 2021-04-24, www.societascriticus.com Vol. 23-05)




Porc au four avec moutarde de Dijon dans un fond de Jack Daniel's, jus de pommes et poivre frais écrasés avec patates en purée et légumes rôtis.
















Chop Suey sauce tomates gratiné (Michel Handfield, M.Sc., Facebook, 2021-04-24, www.societascriticus.com Vol. 23-05)



Acheté 2 plats de cuisson en fonte chez Dollarama. Testé au diner avec Chop suey rôti, coulis de tomates, gratiné au fromage blanc pour Sylvie Dupont (elles ajouté du poisson ensuite) et au cheddar mi-fort pour moi. J'aime bien mon petit four à convection pour ça.
























Macédoine rôtie au cheddar mi-fort ! (Michel Handfield, M.Sc., Facebook, 2021-04-19, www.societascriticus.com Vol. 23-05)






















Cuisine et coupe de viande ! (Michel Handfield, M.Sc., Facebook, 2021-04-07, www.societascriticus.com Vol. 23-05)







Vieille recette de belle-maman (la mère de Sylvie Dupont ) viande hachée et soupes aux légumes revisitées par moi. Ajout de coulis de tomates et mélange d'épices Michel : 1 piment fort, ail et gros sel de Guérande au petit broyeur...













L onge de porc. J'ai fait 8 belles tranches à rôtir et 2 rôtis ! Quand on aime faire la cuisine... ça coute moins cher un « do it yourself » !














Repas de Pâques, révision Michel (Michel Handfield, Facebook, 2021-04-04, www.societascriticus.com Vol. 23-05)




Jambon blanc (longe de porc) au Jack Daniel et épices (incluant un piment fort), patates pilées avec du cheddar mi-fort, et, en dessert, oeuf cuir dur au sirop d'érable !





















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Le jardin des curiosités (photos) de nos brèves Facebook 23-05 - en version corrigée et, parfois, augmentée


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 23-05 : www.societascriticus.com


Michel Handfield, 2021-06-02



Lune dans les cordes à linge ! (Michel Handfield, M.Sc., Facebook, 2021-05-24, www.societascriticus.com Vol. 23-05)
























Moi et toi, les yeux dans les yeux ! (Michel Handfield, M.Sc., Facebook, 2021-05-23, www.societascriticus.com Vol. 23-05)























Bixi, métro, marche, photos ! (Michel Handfield, M.Sc., Facebook, 2021-05-22, www.societascriticus.com Vol. 23-05)


De Saint-Michel au métro Mc-Gill à Saint-Michel à partir du métro Square-Victoria. À regarder en écoutant Downtown de Petula Clark : https://www.youtube.com/watch?v=Zx06XNfDvk0



L e banc du secret de Léa Vivot (Métro McGill, sur McGill College)


https://www.mtl.org/fr/quoi-faire/patrimoine-et-architecture/le-banc-du-secret-de-lea-vivot




















Vu du Square-Victoria à travers Tai Chi Single Whip (or Taichi Single Whip) de Ju Ming :













https://en.wikipedia.org/wiki/Tai_Chi_Single_Whip


https://www.alamy.com/stock-photo-giant-bronze-sculpture-by-taiwanese-artist-ju-ming-installed-on-victoria-73868657.html


https://www.erudit.org/fr/revues/espace/2007-n81-espace1050215/9293ac.pdf


http://ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/PAGE/BUREAU_MTROYAL_FR/MEDIA/DOCUMENTS/JU%20MING-SCULPTURE-D%C9PLIANT.PDF


https://fr.wikipedia.org/wiki/Ju_Ming








Université Mc-Gill et le Mont-Royal vu du coin Sherbrooke et Mc-Gill collège





















La foule illuminée (1985), métro McGill, sur McGill College.





























https://artpublicmontreal.ca/oeuvre/la-foule-illuminee/






Les copains de l’éditeur ! (Michel Handfield, M.Sc., Facebook, 2021-05-19, www.societascriticus.com Vol. 23-05)















Pour le monde qui aime les bizarreries (Michel Handfield, M.Sc., Facebook, 2021-05-19, www.societascriticus.com Vol. 23-05)






Une motte de glaise à côté d'un de mes arbres a pris une forme qui peut ressembler à un lapin. Un hasard que cette forme créée par l'arrosage, la pluie... Ou j'y vois un 🐰 parce que j'ai un lapin. Car, on peut voir – ou imaginer - bien des choses dans des roches, de la boue, des toasts, etc. La subjectivité !















Jardinage (Michel Handfield, M.Sc., Facebook, 2021-05-14, www.societascriticus.com Vol. 23-05)





Hier j'ai planté 24 plants de basilic, 12 de piments cayens, 24 de piments Chili, 24 de tomates San Marsano et 12 de tomates Romanelle; 2 boites de bégonia pour en avant (3 bacs de fleurs). Avec les années j'ai aussi transplanté certaines mauvaises herbes, comme de petites fleurs mauves, pour les étendre, car je les trouve belles et elles ont un rôle à jouer pour la faune de nos jardins. Pareil pour les pissenlits. J'en ramasse d'ailleurs pour mon lapin. Hier soir, j'ai aussi lavé et fait sécher les mauvaises herbes du jardin pour M. Chaplin.












































Violettes et pierres (Michel Handfield, M.Sc., Facebook, 2021-05-08, www.societascriticus.com Vol. 23-05)



Mes violettes s'ennuyaient réparties dans 3 fenêtres, car je ne leur parlais pas assez. Je les ai rapprochés de mon point d'écriture. La 3e fenêtre, j'ai mis des roches. S'ennuyer, mais les roches sont de pierres devant l'ennui !




















Photo souvenir, réflexion d’aujourd’hui (Michel Handfield, M.Sc., Facebook, 2021-04-26, www.societascriticus.com Vol. 23-05)



J e croyais que le centre-ville me manquerait plus que ça. Je me suis rapidement habitué à la culture en ligne et j’aime ça.


Il faut dire que je marche, fais du vélo... Seul le gym me manque.




Photo prise le 26 avril 2017 :

Complexe Desjardins vu de la place Balmoral.



La ville, rides again (Michel Handfield, M.Sc., Facebook, 2021-04-10, www.societascriticus.com Vol. 23-05)
















Avec le beau temps, je reprends l'équilibre à la maison. (Michel Handfield, Facebook, 2021-04-04, www.societascriticus.com Vol. 23-05)






J'attends un peu avant le retour au gym.















Je me suis amusé avec un programme de dessin sur mon cellulaire (Michel Handfield, Facebook, 2021-03-16, www.societascriticus.com Vol. 23-05)


















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