VertigO - La revue en sciences de l'environnement sur le WEB, Vol 2 No 2 , Octobre 2001

LA LUTTE INTÉGRÉE ET L'EXEMPLE DE LA PUNAISE TRANSLUCIDE :
Un auxiliaire prometteur pour la pomiculture au Québec

Par ANABELLE FIRLEJ1, et FRANZ VANOOSTHUYSE2
Département des Sciences Biologiques Université du Québec à Montréal, C.P. 8888, Succ. Centre-ville, Montréal, Québec, Canada, H3B 3H5,
Courriel :1- afirlej@hotmail.com, 2- franzv@hotmail.com



 

Résumé La protection intégrée des cultures est un terme de plus en plus à la mode en agriculture résultant des préoccupations des consommateurs et écologistes face aux problèmes engendrés par l’application répétitives de pesticides. Quels sont les objectifs de cette méthode de gestion, quels en sont les principes fondamentaux? Le but principal est de réduire l’utilisation des pesticides par l’emploi de méthodes de luttes alternatives. Parmi les composantes de la lutte intégrée, il y a la lutte biologique, une méthode utilisant des ennemis naturels afin de contrôler les populations de ravageurs. Cependant, le potentiel de ces ennemis présents dans l’écosystème est souvent sous-exploité. Plus particulièrement dans le cadre de la pomiculture au Québec, l’exemple d’une punaise prédatrice d’acariens phytophages démontre le chemin encore à parcourir pour maîtriser les ressources à notre portée de mains afin de les mettre à profit.


Introduction

L’utilisation des pesticides en agriculture représente un danger non négligeable pour la santé humaine par la présence de résidus sur la nourriture et le risque d’intoxication des agriculteurs et autres personnes en contact avec ces pesticides. Les dangers sont également de taille pour l’environnement avec la pollution des cours d’eau et nappes phréatiques et la toxicité envers les animaux et plantes sauvages. Cependant, depuis longtemps, les cultures sont le siège d’attaques féroces par des insectes ou des acariens phytophages provocants une perte de rendement, des dommages aux fruits et légumes et par conséquent une perte économique pour l’agriculteur. C’est pourquoi, dans la plupart des cas, le moyen de se débarrasser de ces organismes gênants est l’emploi de produits chimiques.

Quel que soit le type de cultures, plusieurs organismes ravageurs y sont associés, ce qualificatif ici de ravageur se définit par la relation de l’organisme en question avec les hommes. En effet, un organisme est qualifié de ravageur car son action provoque des dommages aux plantes cultivées par l’homme et par conséquent lui impose une perte économique. Il n’y a pas de solutions miracles en réponse aux problèmes engendrés par ces ravageurs des cultures et seul l’étude de méthodes de gestion plus écologiques de ces ennemis et de leurs combinaisons peut permettre une gestion durable de ces ennemis du point de vue économique, de la santé et de l’environnement. Nous traiterons donc ici de la lutte intégrée et mettront en relief plus particulièrement l’importance de certains insectes en vergers de pommiers : les punaises prédatrices.

La lutte intégrée: Principe fondamental

La lutte intégrée est une stratégie élaborée pour contrôler des organismes ravageurs en utilisant tous les moyens possibles et compatibles entre eux afin de maintenir ces ravageurs sous un seuil économique acceptable (Dent, 1995). Les ravageurs ici considérés peuvent être des oiseaux, rongeurs, acariens, insectes, nématodes, champignons, bactéries ou virus, cependant nos exemples traiteront plus particulièrement des insectes et acariens. Les moyens mis en oeuvre pour réduire l’activité des ravageurs ciblés font appel à des méthodes pluridisciplinaires pour développer une véritable stratégie de lutte viable du point de vue socioéconomique. Cette méthode est un mélange de réflexion associée aux connaissances des différentes disciplines suivantes : l’entomologie, la nématologie, la phytopathologie et la malherbologie (Figure 1).

Figure 1 : Représentation schématique des relations entre les disciplines fonctionnelles et fondamentales intervenant dans la gestion intégrée des ravageurs de cultures. Tiré et traduit de Dent (1995).

Le développement de la lutte intégrée en pomiculture a commencé dans les années 50 et 60 et depuis, les efforts pour réduire l’utilisation des pesticides montrent leurs effets positifs par une réduction significative du nombre d’applications durant la saison de production. Par exemple, une réduction de 3 applications de pesticides a été enregistrée pour des vergers pilotes faisant partis du réseau d’avertissement phytosanitaire (Tableau 1).

Une pratique intégrée d’une production pomicole peut varier d’un verger à l’autre et d’une année à l’autre, c’est pourquoi certains principes de base doivent être respectés pour assurer une meilleure réussite. Les principes généraux de la lutte intégrée en pomiculture sont donc:

Les insecticides ou acaricides ne sont donc pas forcément bannis mais plutôt choisis judicieusement en tenant compte de leur action toxique pour la faune d’arthropodes auxiliaires, et l’environnement. La surveillance rigoureuse par des pratiques de dépistage et piégeage et par l’établissement de seuil de prévention évite des applications d’insecticides inutiles, permet également de mieux ciblé le ravageur dont on veut contrôler la population et d’éviter de toucher des insectes bénéfiques pouvant jouer un rôle important dans la répression de ces ravageurs (Pasqualini, 2000). De plus, les risques de résistances des ravageurs à ces insecticides et les problèmes de résurgence (des ravageurs secondaires devenant d’importance économique) sont ainsi réduits. L’apparition de ces problèmes a permis une prise de conscience des limites de l’application chronique d’insecticides ou acaricides pour le contrôle des ravageurs et la nécessité de trouver des méthodes alternatives à la lutte chimique.

Les méthodes alternatives

Plusieurs méthodes alternatives à l’emploi de produits chimiques sont actuellement disponibles pour lutter contre les différents ravageurs des pommiers (Smeesters et al., 2000), cependant, associer ces méthodes en vue d’un succès à long terme demande beaucoup de doigté écologique. Ces différentes méthodes sont encore difficiles d’utilisation en vergers commerciaux essentiellement à cause des impératifs de fruits parfaits et des coûts quelque fois importants dans leur réalisation. Il y a essentiellement 6 types de méthodes alternatives à la lutte chimique :

Certaines méthodes alternatives énoncés précédemment sont cependant encore au stade expérimental ou ne sont pas forcément réalisables dans un verger de type commercial. De

Tableau 1 : Utilisation des pesticides dans les vergers du sud-ouest du Québec. Tiré de Chouinard (2001).

manière générale, beaucoup d’obstacles se dressent devant la mise en oeuvre de la protection intégrée : la prédiction des évolutions de populations de ravageurs est difficile, les seuils d’intervention sont quelque fois peu représentatifs dans un système de culture aux conditions diversifiées et complexes. C’est pourquoi, la véritable application de la protection intégrée des cultures reste encore illusoire pour certain (Ehler et Bottrell, 2000). Également, il reste beaucoup à accomplir pour enrichir nos connaissances sur les différents ennemis naturels présents dont les capacités sont sous-exploitées. En effet, certains ennemis naturels pourraient assurer un meilleur contrôle biologique des populations de phytophages en association avec d’autres méthodes de lutte, cependant trop peu est encore connue sur les facteurs influençant leur comportement vis à vis des proies ou d’autres prédateurs, leur biologie, leur compatibilité avec certains pesticides ou pratiques culturales.

Également, nos connaissances sur les stratégies d’introduction des agents bénéfiques dans les cultures ciblées sont faibles. Lâcher un entomophage dans une culture consiste d'abord en une multiplication en laboratoire de l’insecte bénéfique puis en une libération dans la population de ravageur à réprimer au moment le plus opportun, soit de façon ponctuelle ou de façon sporadique (Cloutier et Cloutier, 1992). Un des buts des lâchers est d’augmenter l’efficacité prédatrice ou parasite de l’ennemi naturel (Huffaker et al., 1976). De même, la mise au point de méthodes d'élevage efficaces et rentables de ces agents bénéfiques sont quelque fois difficiles à cause des différents paramêtres à étudier puis à contrôler. Un élevage est d'autant plus nécessaire afin de faciliter l'établissement d'une espèce introduite ou indigène en l'élevant en grande quantité pour des lâchers dans un milieu de culture visé mais aussi pour fournir régulièrement des insectes pour des lâchers dans le cadre de contrôle biologique d'espèces nuisibles (Simmonds, 1966; Singh, 1982; Waage et al., 1985).

Des acariens et des insectes prédateurs ont été manipulés avec succès au cours des dernières années et plusieurs espèces polyphages sont actuellement ou potentiellement exploitables surtout certains acariens phytoséiides dont quelques espèces sont élevées en laboratoire et commercialisées, mais aussi parmi les coléoptères (coccinellides), les diptères (cécidomyiides), les hémiptères (anthocorides, mirides et pentatomides) et les neuroptères (Cloutier et Cloutier, 1992). De même, plusieurs insectes et acariens bénéfiques sont présents naturellement en verger et pourraient assurer un contrôle plus efficace des ravageurs si plus de recherches étaient effectuées dans ce sens. C’est le cas plus particulièrement de certaines punaises prédatrices pouvant jouer un rôle non-négligeable dans le contrôle des insectes et acariens nuisibles.

Les punaises prédatrices

Les prédateurs sont des organismes avec un régime alimentaire souvent généraliste, c’est à dire qu’ils se nourrissent d’une grande diversité d’insectes (Van Den Bosch et Messenger, 1973). Ils sont reconnus ainsi pour avoir un impact important dans l’élimination des ravageurs en agriculture et foresterie. Les arthropodes prédateurs quel que soit le type de culture appartiennent à 32 familles (Van Driesche et Bellows, 1996) et beaucoup d’entre elles sont représentées en verger (Tableau 2). Les insectes prédateurs présents en verger de pommier sont aussi divers que des chrysopes (neuroptères), des syrphes et cécydomyies (diptères), des coccinelles (coléoptères) et des punaises (hémiptères) (Chouinard, 2000). De manière générale, les hémiptères terrestres sont en majorité des phytophages, cependant quelques milliers d’espèces de diverses familles ont évolué vers un régime alimentaire prédateur. Plusieurs de ces prédateurs sont d’une grande importance pour l contrôle biologique naturel car ils attaquent des ravageurs conséquents dans les cultures. Ces ennemis naturels se retrouvent dans les familles des Anthocoridae,

Tableau 2 : Les familles importantes d’arthropodes prédateurs. Tiré de Van Driesche et Bellows (1996).

Lygaeidae, Miridae, Nabidae, Pentatomidae et Reduviidae (DeBach, 1974; Daane et al., 1998). Depuis le débourrement (éclosion des bourgeons végétatifs) jusqu’à la récolte des pommes, plusieurs punaises prédatrices se côtoient en verger. Il y a par exemple, les punaises réduviides de formes et tailles variables, dont plusieurs espèces présentes en verger ont une abondance variable d’une année à l’autre. Notamment, sont présentes les espèces Acholla multispinosa (De Geer) et Zelus luridus Stal. (Elmer et Hagler, 1999).

Ces punaises sont prédatrices à tous les stades de leur développement. Elles se nourrissent de pucerons verts, de cicadelles, de tétranyques rouges du pommier, d’hémiptères et diverses autres espèces de diptères et immatures de lépidoptères. Également, les punaises pentatomides présentes en verger sont principalement prédatrices et quelquefois phytophages. Elles s’attaquent à diverses proies ayant un déplacement lent. Ces punaises sont sensibles aux insecticides organophosphorés et carbamates (Chouinard, 2001). Les principales espèces présentes sur les pommiers sont Cosmopepla bimaculata (Say) et Podisus maculiventris Say (Elmer et Hagler, 1999). Des punaises mirides prédatrices se retrouvent aussi en grande quantité avec pour premier exemple la punaise de la molène (Campylomma verbasci Meyer) (Elmer et Hagler, 1999; Chouinard, 2001). Cette punaise est assez particulière par son statut ambigu : en effet elle est un ravageur important en Amérique du Nord des cultures de pommes et poires mais elle se nourrit également d’autres insectes. Certains cultivars (Délicieuse rouge, Spartan, Jaune transparente, Melba) sont plus sensibles que d’autres aux attaques de la punaise et le stade phénologique atteint lors de l’émergence des premières nymphes détermine souvent le niveau de dommages. Dans les vergers du sud-ouest du Québec, la punaise peut aussi assurer un certain contrôle des acariens (Smeesters et al., 2000). Une association de différentes méthodes de lutte permettrait une gestion efficace des tétranyques que la punaise à elle seule ne sait réguler étant donné son double régime alimentaire ainsi qu’au fait qu’en tant que prédatrice, elle n’est pas parmi les punaises les plus voraces.

La punaise translucide : Un prédateur à ne pas négliger.

Une autre punaise miride prédatrice d’une voracité étonnante est la punaise translucide (Hyaliodes vitripennis Say) (Figure 2). Ce prédateur est présente dans les vergers de pommiers du sud-ouest Québécois de juin à août (Chouinard, 2001). Au contraire de sa cousine la punaise de la molène, elle ne provoque aucun dommages aux fruits, cependant il n’est pas rare de voir les nymphes ou adultes percer de leur rostre les nervures des feuilles (Elmer et Hagler, 1999). Ce prédateur se retrouve surtout sur les pommiers mais aussi sur les poiriers, les pruniers, les vignes, les ormes et les chênes. C’est une prédatrice généraliste mais elle s’attaque de préférences aux acariens phytophages des pommiers tels le tétranyque rouge (Panonychus ulmi (Koch)) et le tétranyque à deux points (Tetranychus urticae Koch) (Horsburgh, 1969). Elle se nourrit également de pucerons, nymphes de ciccadelles et larve de lépidoptères (Horsburgh, 1969; Bouchard et al., 1982) d’où son importance comme auxiliaire pour la lutte biologique. Son efficacité en laboratoire a notamment été démontrée par les études d’Arnoldi et al. (1992) et en vergers commerciaux par Brodeur et al. (1999).

Figure 2 . Adulte de punaise translucide (Hyaliodes vitripennis Say). © David Levadoux

La présence de la punaise translucide est actuellement en augmentation dans les vergers commerciaux du sud-ouest du Québec. Elle se retrouve facilement sur des pommiers standards au niveau des pousses végétatives où s’établissent les colonies de pucerons et au niveau des bouquets à fruits où se trouvent préférentiellement les acariens phytophages. Cependant on peut également retrouver ce prédateur sur des pommiers nains et semi-nains, ces types de pommiers étant actuellement les plus couramment plantés au Québec (Chouinard, 2001). La punaise translucide est un acteur de plus en plus important des vergers de pommiers et l’utilisation de son potentiel est encore sous-optimale. Des observations sur pommiers nains encagés ont permis de noter une prédation significative de la part de cette punaise envers des tétranyques rouges. Cette punaise comporte également l’avantage d’être plus tolérante à certains insecticides organophosphorés utilisés lors de sa présence en verger (Bostanian et al., 2000). Ces insecticides étant notamment appliqués pour le contrôle de la mouche de la pomme (Rhagolettis pomonella Walsh), un ravageur important présent durant le mois de juillet. Certains insecticides de la famille des organophosphorés sont dangereusement toxiques pour cette punaise (Bostanian et al., 2000). La difficulté réside dans le fait que souvent ces insecticides sont utilisés en même temps pour contrôler la mouche de la pomme mais aussi d’autres types de ravageurs tels que les chenilles de lépidoptères ou pucerons. Les insecticides auxquels cette punaise est plus tolérante sont par exemple la Phosalone ou le Phosmet de la famille des organophosphorés (Bostanian et al., 2000). Cette alternative permettrait donc à un producteur de pommes d’utiliser ces insecticides pour combattre un type de ravageur tout en minimisant l’impact sur la punaise préservant un autre type de ravageur.

Cette prédatrice offre donc des possibilités intéressantes lorsqu’elle est présente dans un verger. Elle est très vorace, elle a une répression significative sur les populations d’acariens phytophages, elle tolère certains insecticides utilisés en sa présence. Cependant, on ne connaît pas encore ses réactions quant à la présence d’autres prédateurs d’acariens phytophages (Acariens Phytoséiides et Stigmaéiides, Coccinelles) : y a t’il une compétition entre-eux ? Il est maintenant reconnut que des prédateurs s’attaquant à un même type de proie peuvent se livrer bataille (prédation intraguilde) et donc leur pouvoir de répression des populations de ravageurs est diminué (Rosenheim et al., 1995). Également, quels sont les facteurs qui influencent le comportement de cette punaise lors de son introduction et lors de sa présence en verger ? Les conditions météorologiques, la présence de proies alternatives, la compétition intra-spécéfique sont autant de sujets à éclaircir. Enfin, cette punaise n’est pas encore élevée en laboratoire, ce qui pourrait faciliter les recherches et l’alimentation des vergers dépourvus de cette punaise dans le cadre de lâchers. Des réponses à ces questions seront bientôt élucidées par des recherches effectuées à l'Université du Québec à Montréal (UQÀM) en collaboration avec l'Institut de Recherche et de Développement en Agroenvironnement (IRDA) de St-Hyacinthe (St-Louis et al., 2001) et permettront certainement d’améliorer nos connaissances sur cet insecte et de fournir ainsi une contribution dans la lutte à la réduction de l’utilisation d’insecticides en pomiculture.

Conclusion

De plus en plus de producteur en pomiculture tiennent compte au fil des années de principes de gestion intégrée. Ce mode de gestion contribue à la réduction de pesticides appliqués dans l’environnement, à l’amélioration de notre sécurité alimentaire et sanitaire. La punaise prédatrice présentée précédemment n’est qu’un exemple du potentiel de notre richesse faunistique. Parmi les acteurs principaux de la lutte intégrée, les organismes bénéfiques ont un potentiel d’action important soulignant la nécessitée de poursuivre les recherches afin d’augmenter leur utilisation, favoriser leur présence dans l’environnement, et évaluer leur compatibilité avec d’autres méthodes alternatives à la lutte chimique.

Remerciements

Les auteurs tiennent à remercier Daniel Coderre pour ses commentaires instructifs sur cet article.


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