VertigO - La revue en sciences de l'environnement sur le WEB, Vol 3 No 2 , Octobre 2002

RUE ÉCOLOGIQUE :
Expérience à Pointe-aux Trembles, Montréal

Par SIMON RACINE,
Action RE-buts,
La coalition montréalaise pour une gestion écologique et économique des déchets-ressources,
4200 Adam, Montréal, Québec, H1V 1S9 Courriel : act_reb@cam.org



Introduction

    L’article qui suit traite du projet Rue écologique et gestion des déchets mis sur pied par la coalition montréalaise Action RE-buts en collaboration avec le Comité de vigilance environnementale de l'est de Montréal dans le cadre du Programme d'aide aux priorités environnementales du ministère de l'Environnement du Québec. Il a aussi bénéficié de l'appui financier de Recyc-Québec. Ce projet a été présenté en 1999 et les activités se sont déroulées du mois de mai 2000 jusqu'au mois d'octobre 2001 dans une rue de Pointe-aux-Trembles, à Montréal: la 40ième avenue. Cet article est un résumé des diverses activités mises sur pied dans le cadre de ce projet et présente les principaux résultats obtenus suite à la campagne de sensibilisation.

Contexte du Projet

Le projet Rue écologique et gestion des déchets a été mis sur pied dans le contexte où malgré une volonté gouvernementale préconisant la réduction des matières résiduelles envoyés à l'enfouissement, on remarque dans les faits une augmentation de la quantité de déchets produits chaque année. En effet, les plus récentes données nous montrent que le Québec générait en 1988 7Mt (milllions de tonnes) de déchets par année et que cette quantité est passée à 10,7Mt en l'an 2000. Malgré la progression de la collecte sélective pendant toutes ces années, la quantité de déchets dans les sites d'enfouissements a toujours continué à augmenter. La génération de déchets par habitant se chiffre désormais à 1,46 t/an. 1

Dans un tel contexte, les autorités gouvernementales sont souvent tentées de se tourner vers des solutions technologiques visant une élimination plus efficace des déchets. Les citoyens de l'est de Montréal ont déjà vécu la perspective de construction d'un méga incinérateur à proximité de leur domicile dans les années 1990. C'est une solution à la problématique de gestion des déchets à laquelle les deux organismes promoteurs du projet Rue écologique et gestion des déchets se sont objectés puisqu'elle ne réglait pas le problème à la source.

Ce projet souhaitait répondre à certaines questions : Avons-nous exploré l'ensemble des outils à notre disposition en vue de la réduction des déchets avant d'envisager l'élimination des déchets? Jusqu'où pouvons-nous aller en vue de la réduction de déchets par la sensibilisation de la population?

Objectif du projet

L'objectif principal du projet Rue écologique et gestion des déchets a été d'accroître la sensibilisation et la compréhension de la communauté quant à la relation entre une gestion écologique des déchets et les changements apportés (1) aux milieux physique et naturel, (2) sur le développement social et (3) la qualité de vie de la population. La campagne de sensibilisation auprès des résidants et commerçants de la 40ièmeavenue du quartier Pointe-aux-Trembles à Montréal a mis l'accent sur le premier des 3R (réduction, recyclage, réutilisation) soit la réduction. Jusqu'à présent, la majorité des efforts en matière de gestion des déchets au Québec se sont concentrés sur la collecte sélective et le recyclage. Pourtant nous savons que la réduction est la première priorité d'une gestion écologique et intégrée, puisqu'elle commence avant tout avec chaque citoyen qui réduit sa production de déchets en adoptant un comportement plus écologique.

Afin d’atteindre cet objectif, le projet s'est doté d'outils pour réaliser cinq étapes distinctes:

Territoire du projet pilote

La population directement visée est celle de l'est de Montréal. La rue choisie, la 40ièmeavenue à Pointe-aux-Trembles, est semi-commerciale. La 40ièmeavenue est aussi composée d'habitations résidentielles et commerciales diversifiées: 84 maisons familiales détachées, 96 semi-détachées et attachées, 12 condominiums, 9 édifices à logements, 6 commerces de quartier et 2 PME familiales. Cette diversité nous permettait d'espérer un profil socio-économique varié et ainsi rendre la démarche du projet applicable à tous les quartiers de la ville de Montréal. L'échantillon initial consistait en 92 habitations situées entre les rues Sherbrooke et La Gauchetière. Toutefois, en s'inspirant du projet pilote développé par Barry Commoner2 aux États-Unis qui visait 100 familles participantes, il a été convenu d'inclure au plan de l’échantillonnage toutes les adresses civiques de la 40ièmeavenue pour s'assurer la participation d'un nombre significatif de résidants.

Figure1.Localisation du projet-pilote à Pointe-aux-Tremble, Montréal. * Carte modifiée à partir des Pages jaunes, édition de quartier Anjou, mai 2000 - mai 2001.

Recherches

Intervenants du milieu

Les éco-quartiers sont les principaux intervenants mandatés par la Ville en matière de sensibilisation à la gestion écologique des déchets auprès de la population de Montréal. Les résidants de la 40ièmeavenue sont desservis par deux éco-quartiers, soit l'éco-quartier de la Rousselière pour le territoire situé au sud de la rue Sherbrooke et l'éco-quartier Bout de l'île pour celui situé au nord de Sherbrooke. Nous avons pris contact auprès des deux responsables d'éco-quartiers qui nous ont assuré leur collaboration dans les limites de leur mandat. Nous nous sommes aussi assurés de la collaboration du département des travaux publics de la Ville de Montréal, section Pointe-aux-Trembles/Rivière-des-Prairies pour la logistique concernant la pesée des déchets.

Expériences similaires pertinentes

Des recherches ont été effectuées auprès des organismes Collecte sélective Québec, Recyc-Québec ainsi qu'auprès du ministère de l'Environnement pour trouver trace d'expériences québécoises susceptibles d'aider le projet Rue écologique et gestion des déchets dans sa démarche de sensibilisation et de pesée des déchets. Ces recherches ont permis de découvrir d'autres projets de réduction à la source pour le citoyen ou le commerçant ainsi que des projets proposant de nouveaux outils d'éducation et d'intervention afin de rendre concret les 3R. Suite aux recherches, le projet Rue écologique et gestion des déchets a pu élaborer son propre plan d'action.

Méthodologie de pesée

Il avait été convenu initialement que les déchets seraient pesés au début et à la fin de l'intervention auprès des résidants. Les recherches auprès de l'organisme Recyc-Québec ont permis de constater toutefois que cette approche ne saurait être significative étant donné la période de temps sur laquelle les déchets seraient pesés. Il a donc été décidé d'adapter la méthodologie suivie par le groupe MODECOM qui a élaboré une méthode, utilisée et reconnue en France, de caractérisation des ordures ménagères. Cette méthode sera discutée plus loin dans le texte.

Étant donné que les qualités recherchées pour effectuer les pesées étaient la maniabilité, la légèreté et la fiabilité de l'équipement sous toutes conditions atmosphériques, une balance industrielle à cadran de marque Kilotech AM20008 fut achetée. L'équipement utilisé est représenté à la figure 2.

Figure 2. Équipement de pesé

Nous nous sommes aussi assurés la collaboration du département des travaux publics de la Ville de Montréal, section Pointe-aux-Trembles/Rivière-des-Prairies pour la logistique concernant la pesée des déchets. Ce département est responsable de la bonne marche de la collecte des déchets et des matières recyclables sur le territoire. D'ailleurs, celle-ci est effectuée par différents intervenants: les cols bleu au sud de la rue Sherbrooke et l'entreprise privée au nord de cette même rue tandis que la collecte sélective est effectuée par une seconde entreprise privée pour toute la rue. Une entente a été prise avec la Ville de Montréal, afin que la cueillette des ordures ménagères et celle de la collecte sélective soient retardées pour la durée des pesées.

Phase préparatoire à la campagne de sensibilisation

Le démarrage des activités s'est poursuivie tout au long de l'été 2000. Un plan de communication a été établi et réalisé de même qu'un sondage d'opinion qui fut complété avant le début des activités de sensibilisation. Nous avons réalisé un premier sondage (français et anglais) de 44 questions pour mesurer la perception des résidants à l’égard de la gestion des déchets. Les questions abordaient huit thématiques: 1) portrait des répondants et de leurs conditions de vie; 2) production de déchets; 3) réutilisation, récupération et recyclage; 4) habitudes de consommation; 5) entretien des pelouses; 6) compostage; 7) communautarisme; 8) action environnementale.

Ce sondage nous a été utile pour ajuster les paramètres de la campagne de sensibilisation. Cet outil nous a permis aussi d’obtenir un portrait exhaustif des caractéristiques socio-démographiques (sexe, âge, scolarité, statut occupationnel, langue d’usage, origine ethnique, revenu familial, etc.) de la population étudiée. De plus, le sondage a été un outil d'éducation car le seul fait de répondre à un questionnaire peut sensibiliser un individu à certains enjeux et modifier ses comportements ou attitudes. Pendant la même période, nous avons effectué une campagne de pesées dans le but de connaître la quantité de déchets générés par les résidants de la rue avant toute sensibilisation.

Voici ce qu'a révélé l'analyse du premier sondage:

Concernant le recyclage et les matières résiduelles :

Concernant les achats :

Concernant le compostage :

Campagne de sensibilisation

La campagne de sensibilisation pour le projet Rue écologique et gestion des déchets fut conçue à partir du résultat des recherches effectuées aux mois de juin et juillet 2000. L'approche choisie pour mener à bien la campagne de sensibilisation fut l'approche participative impliquant principalement le porte à porte comme moyen de communication. Cette approche visait la participation à des activités de sensibilisation et la distribution d'informations écrite et télévisuelles. Nous espérions ainsi dans un premier temps amener une réflexion sur les problèmes reliés à la consommation et, conséquemment, sur la gestion des déchets reliée à cette consommation et dans un second temps développer un certain esprit communautaire entre les résidants d'une même rue permettant une réduction de la consommation.

Pendant cette période, nous avons axé la campagne de sensibilisation vers des ateliers de formations, la distribution mensuelle d'un bulletin d'information associé à d'autres documentations écrites pertinentes, la vidéothèque, le journal des matières résiduelles et enfin une fête de Noël. Afin de rejoindre les résidants d'âge scolaire, nous avons aussi planifié une tournée dans les écoles.

Ateliers

Suite à l'analyse sommaire du sondage et des inscriptions aux activités, nous avons mis sur pied la programmation des rencontres d'information pour l'automne 2000. Dix ateliers de sensibilisation et d’éducation animés par des professionnels furent présentés gratuitement aux résidants. Ces ateliers traitaient de sujets techniques et d’informations. Voici un résumé sommaire des sujets traités :

Tournée dans les écoles

Étant donné que le porte-à-porte et les réunions d'information au centre communautaire concernaient principalement les adultes, nous avons ciblé notre action auprès des enfants principalement en milieu scolaire. Dès septembre, une série de trois ateliers a été proposée à la direction de l'école Ste-Germaine-Cousin qui est l'institution primaire où la majorité des enfants de la 40ièmeavenue étudient. Les trois ateliers de sensibilisation et d’éducation animés par des professionnels furent présentés gratuitement aux résidants pendant la deuxième partie de la campagne de sensibilisation. Voici les ateliers : Compostage domestique, Jardinage écologique urbain, et finalement, La consommation, les déchets et le nouveau cadre réglementaire. Ce dernier atelier donné par M. Michel Séguin, président d'Action RE-buts exposait le Plan d'action québécois sur la gestion des matières résiduelles 1998-2008 et ce qu'implique sa mise en oeuvre pour la municipalité et les citoyens.

Mini-sondage

Les 151 personnes rejointes lors du porte à porte nous ont donné leurs commentaires sur le projet et sur les actions à prendre pour réduire davantage les déchets.

À la question 1, Que pouvons-nous faire pour réduire davantage la production de déchets?. 152 réponses ont eu trait à la gestion écologique soit la réduction, réutilisation, recyclage et compostage. Étant donné l'emphase mise sur la réduction pendant la campagne de sensibilisation, il était particulièrement encourageant de remarquer 44 réponses axées sur la réduction. Ces réponses ont démontré une meilleure compréhension de la problématique environnementale liée à la gestion des déchets.

À La question 2, Que pensez-vous du projet de Rue écologique depuis le début de ses activités cet été? 251 réponses représentaient des commentaires positifs contre 23 réponses plus négatives. Parmi les commentaires positifs, 102 étaient d'ordre général soit « C'est bien, c'est intéressant » tandis que 149 réponses positives démontraient une réflexion plus approfondie de la question telle que « Ça sensibilise au recyclage », « Je lis l'information, Ça m'instruit, Ça sensibilise à la protection de l'environnement », « Ça développe un sentiment communautaire », « Le projet-pilote doit-être plus étendu», «C'est plus propre » et « Je participe, c'est intéressant».

Deuxième Sondage d'opinion

Le second sondage d'opinion visait tout d’abord à rejoindre les résidants ayant répondu au premier sondage pour avoir une base comparative afin d'analyser les réponses aux questions communes, à rejoindre de nouveaux répondants vivant sur la rue depuis plus trois mois et enfin à obtenir une grille d'analyse sur la campagne de sensibilisation

Pour 200 ménages, il fut obtenu un taux de réponse de 78,3%. L'administration des deux sondages a permis de dégager un profil des résidants de la rue. Par exemple, les ménages propriétaires de leur demeure sont en majorité face à ceux présentant la condition de locataire. En effet, 85% des ménages rejoints sont propriétaires et 83% vivent dans une maison, qu’elle soit détachée, semi-détachée ou attachée. Les catégories de revenu sont représentées assez équitablement entre elles. La langue maternelle la plus fréquente est le français, à 85%, suivi du créole à 8,0%. Les deux tiers des répondants au sondage étaient des femmes, la moitié d’elles étaient âgées entre 35 et 54 ans et près de la moitié de celles-ci habitaient sur la 40ièmeavenue depuis plus de 10 ans.

Le Forum public

Action RE-buts s'était engagé auprès du Programme d'aide aux priorités environnementale à divulguer publiquement les résultats du projet pendant un forum. On le fit coïncider avec la Semaine de la réduction des déchets célébrée du 15 au 21 octobre à travers le Canada.


Figure 3: Résultas quantitatifs des campagnes de pesées

Sous le thème La réduction des déchets au quotidien: Mission possible, ce forum s'adressait aux intervenants des secteurs public, privé et communautaire impliqués ou intéressés à une gestion écologique des matières résiduelles. Ses objectifs étaient de faire connaître les développements récents au niveau de l'expertise du secteur communautaire en matière de réduction des déchets, de présenter le projet Rue écologique et gestion des déchets et de discuter de la place du secteur communautaire à l'intérieur de la Politique de gestion des matières résiduelles au Québec.

Résultats

Mesures quantitatives de l'impact du projet

Les 7 campagnes de pesées ont révélé une variation dans la production de déchets au cours de l'année. La production de déchets a diminué constamment entre août 2000 et février 2001 pour remonter significativement en mai. Un an après le début du projet, la production était toutefois à un niveau plus bas qu'en août 2000 tel que démontré à la figure 3. Cette variation saisonnière trouve sa corrélation dans l'étude de Chamard-CRIQ-Roche qui souligne à la page 30 :

"La composition et la quantité des résidus produits par les ménages peuvent subir des variations saisonnières importantes. Ces variations sont reliées à divers facteurs, tels, les habitudes de consommation, la structure de l'habitat, les événements locaux, etc. La saison la plus propice à la production de résidus encombrants s'avère être le printemps, période correspondant "au grand ménage" et à la préparation des déménagements qui ont généralement lieu au début de l'été. Les résidus encombrants sont essentiellement éliminés avec la collecte des ordures ménagères3".

La comparaison entre les pesées avant le début de la sensibilisation et celles faites après la sensibilisation tel que présenté aux tableaux 1 à 3 démontre une diminution de l’ordre 19%. Cette diminution est reliée à la fois à une diminution des résidus verts ainsi qu'à une réduction des autres résidus.


Tableau 2: Comparaison entre les pesées de résidus verts avant le début de la sensibilisation et celles réalisées après la sensibilisation


Tableau 3: Comparaison entre les pesées des autres résidus avant le début de la sensibilisation et celles réalisées après la sensibilisation

À l'opposée, la collecte sélective a enregistré une augmentation du poids par ménage tel que montré au tableau 4.


*Nous avons soustrait de l'échantillon les 12 adresses correspondant aux condominiums du 2040 et 20 60 de la 40ièmeavenue. Ces résidants ont changé leur mode de collecte des matières recyclables au cours de l'étude, suite à notre intervention, passant du bac vert au bac roulant. Il nous a été impossible de peser le contenu des bacs roulants.

Tableau 4: Comparaison entre les pesées de la collecte sélective avant le début de la sensibilisation et celles réalisées après la sensibilisation

Mesure qualitative de l'impact du projet

L'analyse des deux sondages nous a permis de mesurer qualitativement l'impact du projet sur les résidants de la 40ièmeavenue. Les sondages ont fait l'objet de deux rapports dont voici les principales conclusions4:

D'après les répondants du 2ième sondage, la campagne de sensibilisation de la Rue écologique, aurait influencé l'adoption de comportements écologiques en matière de gestion écologique des déchets dans 66 foyers, ce qui correspond à 42,9% des répondants valides. On compte donc au total 81 mentions de comportements écologiques adoptés dans la foulée du projet. Le nouveau comportement écologique le plus adopté suite au projet Rue écologique est le recyclage de nouvelles matières (21 ménages). Suivent dans l'ordre: le début de l'utilisation du bac vert (19 ménages), le compostage (11 ménages), le triage des matières à recycler (7 ménages), la consultation du Guide 3R pour la réutilisation (5 ménages), la tonte de la pelouse en laissant le gazon coupé sur celle-ci (5 ménages) et la participation d'un nouveau membre du foyer à la collecte sélective (5 ménages). Cinq autres nouveaux comportements sont aussi enregistrés, mais pour seulement un ou deux ménages.

Évaluation du projet par les participants

Parmi les répondants affirmant ne pas avoir acquis de nouveaux comportements écologiques suite à la campagne Rue écologique, 80,7% estimaient déjà agir écologiquement

De plus, 94,2% des répondants jugeaient important qu'un projet comme celui de la Rue écologique soit reconduite. La grande majorité des raisons évoquées pour justifier la multiplication de ce genre de projet renvoie à l'importance de la sensibilisation, pour soi ou pour les autres (pour ceux qui ne se comportent pas écologiquement comme nous).

Par ailleurs, les outils et activités du projet Rue écologique semblent avoir provoqué une forte satisfaction. On remarque aussi que les participants ayant acquis de nouveaux comportements écologiques ont généralement pris connaissance de plus d'outils et d'activités mis sur pied lors du projet Rue écologique que ceux qui n'ont pas acquis de nouveaux comportements.

L'évaluation des services est très similaire à celle des outils et activités. Les services offerts durant le projet Rue écologique sont évalués très positivement par les répondants ayant une connaissance minimale du projet. Les services d'information sur la réduction des déchets sont ceux ayant été évalués les plus positivement, avec le plus grand consensus.

Principales conclusions

Les principales conclusions que l'on peut tirer du projet Rue écologique et gestion des déchets sont :

Reste à savoir comment continuer à diffuser l'expérience à d'autres communautés, et à renouveler l’expérience pour d’aller plus loin dans le développement du concept de la Rue Écologique.

Remerciements

Plusieurs personnes, tout au long du projet, ont contribués de diverses façons, soit comme analyste, agent de projet, ou soit pour la production d’un vidéo. Nous les remercions. En outre, nous tenons à souligner la participation de : M. Michel Séguin, président d'Action RE-buts, M. Benoit Marin, coordonnateur d'Action RE-buts, M. Vincent Marchione, président du Comité de vigilance environnementale de l'est de Montréal (CVEEM), et Mme A. Favreau chargée de projet lors de la réalisation du projet Rue écologique et gestion des déchets.


Références

1 Recyc-Québec, 2001. "Bilan de gestion des matières résiduelles 2000" diaporama présenté dans le cadre de la Conférence Canadienne sur la gestion des matières résiduelles, Mont St-Anne. 2 Blumberg, Louis and Robert Gottlied, 1989. "War on Waste. Can America win its battle with garbage?", Island Press, Washington D.C. p.210 3 Chamard, Criq, Roche, 2000. "Caractérisation des matières résiduelles au Québec". Secteur résidentiel. 95 p. 4 Perron, Bertrand, 2001. "Faits saillants des deux sondages de rue ayant été menés dans le cadre du projet Rue écologique" 64 p. Perron, Bertrand, 2001 "Analyse comparative des résultats de deux sondages de rue ayant été menés dans le cadre du projet Rue écologique" 25 p. Adème, 1994."MODECOM Méthode de caractérisation des ordures ménagères". 61p.

Blumberg, Louis and Robert Gottlied, 1989. "War on Waste. Can America win its battle with garbage?", Island Press, Washington D.C. 301 p. Chamard, Criq, Roche, 2000. "Caractérisation des matières résiduelles au Québec". Secteur résidentiel. 95 p.

Commoner, Barry, 1992. "Making peace with the planet". New York Times book review, New York. 293 p.

Perron, Bertrand, 2001. "Faits saillants des deux sondages de rue ayant été menés dans le cadre du projet Rue écologique" 64 p.

Perron, Bertrand, 2001 "Analyse comparative des résultats de deux sondages de rue ayant été menés dans le cadre du projet Rue écologique" 25 p.

Recyc-Québec, 2001. "Bilan de gestion des matières résiduelles 2000" diaporama présenté dans le cadre de la Conférence Canadienne sur la gestion des matières résiduelles, Mont St-Anne.

RIGDM, 3 mai 2001. "Rapport final Amélioration de la performance: projet pilote d'évaluation des outils de sensibilisation" 47 p.


VertigO no 2, vol 3