Skip to navigation – Site map

Les représentations de l’eau

Bernadette De Vanssay

Abstracts

Theory of collective representations  were developped by Moscovici, in France, in the nineteen seventy years. It suggests that mental representations are more often inducing behaviours than the facts in temselves. On another hand, issues related to water resources and its deterioration are becoming a concern more and more urgent to address for people in charge of water management. It is why, the author with the participation of Laboratoire de Psychologie Environnementale, conducted a pilot study on water representations and perceptions in four french towns (Rennes, Limoges, Bordeaux et Paris) and six metropolis disseminated through the world. (Osaka, Brasilkia, Djakarta, Munich, Madrid and Ouagadougou).

From the results of the french surveys, common elements of the representations were drawn up and used to build a general scheme of the representations ; then they permit to define some profiles of attitude towards water resources.

Results of the other towns studies demonstrated the impact of cultural backgrounds upon representations, the major dimensions orientating the representations and the triggers usable in each culture to modify or reinforce public behaviours related to water. Results of both studies could be used to elaboration of information campaign directed to the public.

Top of page

Full text

Introduction

1« S’il n’est qu’une seule planète, il est en revanche de multiples façons de l’habiter. Et cette diversité n’est pas seulement économique : dans chaque aire de peuplement existe une sensibilité à la nature et à l’eau particulière et dominante. Pour une part, ces sensibilités, ont elles-mêmes été façonnées par les grandes religions » (D. Bourg Les sentiments de Nature).

2L’eau est tout aussi indispensable à la nature qu’aux hommes : sans elle, point de vie possible pour la faune et la flore. C’est elle également qui sculpte les reliefs, qui façonne et habille les paysages des campagnes qui nous entourent. Enfin, c’est elle aussi qui peut provoquer des catastrophes "naturelles, sécheresse, inondations, glissements de terrains, avalanches, …

3Depuis le milieu du XIXème siècle, et surtout au XXème siècle, des changements fondamentaux se sont produits, qui ont profondément modifié les conditions de vie et les perspectives d’avenir du genre humain, plus profondément qu’au cours des deux derniers millénaires : progrès scientifiques, industrialisation, croissance démographique, développement urbain, migrations de populations, …

4Les conséquences de ces changements se font sentir dans tous les domaines, à tous les niveaux individuels et collectifs.

5La gestion de l’eau, qui est au cœur à la fois de la vie des hommes et de la nature, ne saurait y échapper. Une gestion moderne et efficace de l’eau ne peut pas se faire sans les usagers et les bénéficiaires des aménagements. C’est une évidence, car la mobilisation de la ressource et son utilisation leur est nécessaire pour leurs besoins et ceux de leurs activités. Elle les concerne aussi pour leur impact sur la protection de la nature qui doit être préservée pour assurer leur qualité de vie.

6Les décideurs et leurs experts devraient, pour construire une nouvelle stratégie de gestion de l’eau, connaître et comprendre les représentations et les comportements vis-à-vis de l’eau pour pouvoir les associer utilement à une gestion commune et à une bonne gouvernance.

Les représentations : définitions et fonctions

7Notre univers est peuplé de représentations. Elles nous servent d’abord à décrypter les évènements, à domestiquer l’étranger, à classer les faits nouveaux dans des catégories connues. Elles ne sont pas que cela. Elles sont aussi les guides pour l’action et nous servent à imaginer, planifier et communiquer : comment manger, choisir ses repas sans des représentations de ce qui est comestible et de ce qui ne l’est pas ?

8Comment travailler sans cadres de recherches communs ni représentations communes qui permettent de s’entendre et de structurer nos actions ?

9Ces représentations sont modelées par nos processus cérébraux mais aussi forgées par la société. Les représentations ne sont pas que des images de la réalité ; elles véhiculent de véritables petits modes d’emploi du monde (Sciences Humaines n°128, juin 2002).  Les représentations répondent à quatre fonctions : une fonction cognitive (nommer c’est déjà représenter), une fonction identitaire (les différents groupes se reconnaissent à travers les mêmes représentations), une fonction d’orientation des comportements (sans qu’il soit toutefois possible de prédire automatiquement les comportements en fonction des représentations), et une fonction a posteriori de justification des comportements.  Nos représentations de l’eau sont ainsi à la fois une abstraction et une synthèse réalisées à partir des expériences vécues, des perceptions répétées et des déplacements opérés.  C’est une représentation discontinue, imprécise et incomplète, non véridique, qui s’appuie sur une information partielle. Elle s’est construite chez chacun de nous à partir d’avènements, de perceptions et de connaissances accumulées depuis l'enfance.

10L’importance, pour la future gestion de l’eau, d’une analyse des représentations de l’eau, part de ce constat : les représentations jouent souvent un rôle plus important que les caractéristiques objectives d’une situation dans les comportements adoptés par les individus ou les groupes.

11Une des caractéristiques des représentations est leur force de résistance au changement du fait de leur triple ancrage : émotionnel et affectif, cognitif et institutionnel ; l’inertie de la représentation permet ainsi de saisir le décalage qui s’est opéré entre les représentations actuelles de l’eau et les caractéristiques nouvelles de la ressource, liées à la modification récente des contextes sociaux et environnementaux : pollution, augmentation de la densité de l’habitat, modification des modes d’habiter, dégradation visible de l’eau, etc.

12C’est ce décalage entre la représentation de l’eau et les comportements actuels qui peut sans doute apporter des éclaircissements sur les contradictions apparentes relevées dans les différentes cultures, mettant en évidence, dans la population, une connaissance fine de la fragilité de la ressource en eau mais un refus d’en tenir compte dans des comportements quotidiens, des modes d’habiter, de nouvelles appropriations du territoire en raison d’une représentation aujourd’hui obsolète, d’une eau "don de dieu", "facilement régénérée", "abondante", "inépuisable", l’eau des temps anciens, l’eau biblique qui jaillit toute pure, sous le bâton de Moïse pour désaltérer les Hébreux, etc.

13C’est à partir de cette demande que des études ont été réalisées auprès des habitants de quatre villes françaises et de six grandes villes étrangères : Osaka, Jakarta, Ouagadougou, Madrid, Munich et Brasilia. Ces études avaient souligné la diversité des comportements en fonction d’aspects objectifs concernant des données environnementales et des réactions subjectives décelées au cours des entretiens.

Le rôle des représentations

14En tant que filtres interprétatifs de la réalité et comme moyens normatifs d'orientation des comportements individuels et collectifs, les représentations individuelles et sociales constituent un des éléments clefs de l'articulation homme/environnement. On comprend donc l'intérêt d'étudier cette forme de connaissance aussi bien dans sa dynamique, en tant que processus, que sous la forme des résultats relativement stables de ce processus (le contenu et la structure de la représentation). Il s'agit surtout de montrer comment se construit la représentation et quels sont les facteurs individuels et environnementaux qui la modulent et la font évoluer.

15Au niveau de l’intégration des connaissances, on a donc recueilli dans les interviews “le regard de scientifique naïf” des interviewés et on a étudié “comment le savoir est représenté dans la société et partagé par ses membres sous forme de théories de “sens commun”. Ce faisant on tentait d’étudier dans les différents échantillons “quelle information le percevant utilise et comment il l’organise en attributions causales” (Hewstone, 1989)

16A partir de leurs différentes représentations de l’eau on a observé dans les entretiens, comment les interviewés construisaient un discours permettant l’explication et l’attribution des causes de l’état quantitatif et qualitatif de la ressource en eau. L’analyse du discours a confirmé le lien entre représentations sociales et causalité : “L’explication causale doit être saisie dans le contexte des représentations sociales et se trouve déterminée de ce fait” (Moscovici, 1981).

17Dans ce contexte, on considère “l’attribution de responsabilité comme un fait social et comme une partie du système de représentations collectives”.

18A partir des entretiens, on a présenté la nature essentiellement explicative des représentations des problèmes liés à l’eau : ”une trame temporellement ordonnée de causes et d’effets qui se conjuguent”.

19En même temps, les entretiens permettant de comparer discours et comportements avec la perception de l’efficacité des actions individuelles et collectives, on a cherché à évaluer la relation entre représentations et comportements .

20On se réfère ici à la théorie de la motivation. “Le comportement ne se présente pas comme dirigé par un seul et même projet. Le comportement ne se développe guère de façon linéaire ; il se présente sous forme de réseaux de relations dont les lignes d’activité se croisent et les centres d’activité se déplacent” écrit Nuttin (1985).

21On peut, en s’appuyant sur certains de ces aspects, faire ressortir les réseaux de relations qui semblent nécessaires pour passer du discours sur la nécessité de la protection de l’environnement à un engagement actif qui aujourd’hui n’existe pas dans un certain nombre des échantillons étudiés (leviers et publics cibles).

22Les présentations rendent compte d’une part de la construction de la représentation et d’autre part des différents leviers permettant de faire évoluer les représentations.

Quelques exemples des résultats obtenus

Similarité des pratiques et diversité culturelle de leur signification

Les comportements d’économie d’eau

23On fait des économies d’eau à Osaka et à Ouagadougou en fonction de la perception d’une ressource limitée et épuisable ; on fait également des économies d’eau à Munich dans une perspective de préservation de la ressource pour les générations futures et à Madrid pour répondre à une situation considérée comme récente et ponctuelle.

24Les comportements d’économie paraissent modulés en fonction des valeurs de référence et de l’évaluation des performances du service public. A Ouagadougou, on pense qu’il suffirait d’améliorer la gestion quantitative de la ressource pour lutter conte la pénurie, mais en même temps on "jette les eaux usées"sans envisager l’éventualité de leur recyclage.

Les comportements de filtrage de l’eau

25Ils apparaissent fondés sur des critères plus culturels qu’objectifs : si les traditions et les pratiques anciennes japonaises et indonésiennes en font une habitude, à Osaka l’installation de filtres individuels répond à une perception négative de la qualité de l’eau, tandis qu’à Jakarta, faire bouillir l’eau s’apparente plus à un rituel qu’à une recherche d’efficacité sanitaire. A Brasilia, filtrer l’eau est décrit comme une habitude sans relation à la qualité de l’eau. L’eau excellente de Munich et Madrid exclut le recours à des filtres. C’est parce que l’eau du robinet est considérée comme "évidemment" potable, qu’à Ouagadougou elle ne donne lieu à aucune mesure particulière, si ce n’est son stockage.

Consommation d’eau en bouteille

26Dans l’ensemble des échantillons enquêtés, la consommation d’eau en bouteille apparaît plus comme un standard social que comme une réponse de défiance vis-à-vis de la qualité de l’eau. A Osaka, elle n’est qu’un moyen parmi tant d’autres de ne pas consommer l’eau courante ; à Munich, elle fait partie de plaisirs traditionnels. On n’en boit pas à Madrid parce que ce n’est pas l’usage ; à Ouagadougou et Jakarta, la consommation d’eau en bouteille est récente et réservée à une fraction privilégiée de la société.

La perception des réseaux

27Les connaissances que la population a des réseaux d’approvisionnement et d’assainissement des eaux influencent l’engagement pro-environnemental des citoyens. La perception des réseaux, selon qu’ils existent ou non, selon qu’ils sont très développés ou présentent encore des insuffisances (le plus souvent sur le plan de l’assainissement), semble jouer un rôle dans la vision du circuit de l’eau. Si l’état d’avancement des réseaux est faible ou inexistant, la perception du circuit de l’eau se traduira par une vision ponctuelle et très localisée des problèmes. Au contraire, sur les sites où les réseaux sont développés, la perception du circuit de l’eau se manifestera par une prise en compte des problèmes de pollution et de pénurie sur une échelle globale.

28De plus, la perception des réseaux peut être biaisée du fait de leur caractère caché et souterrain, ce qui constitue un obstacle à la prise de conscience.

29A Osaka, on relève une attitude d’engagement pro-environnemental généralisée ; la population sait qu’elle utilise une eau recyclée, déjà utilisée par les habitants de Kyoto. Les individus adoptent des comportements de protection de la ressource à partir de l’idée que l’eau utilisée leur "revient toujours, sous une forme ou sous une autre"et que, par conséquent, il est de leur responsabilité de ne pas la gaspiller ou la polluer. La connaissance claire et l’appréciation exacte des difficultés pour modifier les comportements à l’origine de la pollution expliquent l’attitude pessimiste face à l’évolution de la ressource en eau.

30La population japonaise est particulièrement informée et sensibilisée aux problèmes de l’eau et de l’environnement, par suite d’évènements récents accidentels qui ont profondément marqué la perception de l’environnement. On est frappé au Japon par le niveau d’information et de culture des interlocuteurs rencontrés, connaissances locales ou informations générales ; l’échantillon se caractérise aussi par son sens de l’intérêt collectif et du rôle que peut jouer l’individu par ses actions personnelles, son sens critique aiguisé et son niveau d’exigence élevé.

Dimensions sociales et économiques

31Les dimensions sociales et économiques de la prise de conscience sont étroitement liées à une critique de la logique économique du mode de production et du mode de vie moderne. Le poids de ces dimensions paraît essentiel dans les échantillons étudiés, à l’exception de l’échantillon de Madrid. Le niveau de prise de conscience paraît lié au degré de “contrôle social” existant dans chaque société.

32A Osaka, la pression démographique, l’urbanisation désordonnée, la déforestation des montagnes constituent les éléments forts de la prise de conscience de la dimension sociale des problèmes liés à l’eau. Ces mêmes éléments se retrouvent dans une grande partie des échantillons étudiés. La pression démographique et l’urbanisation extensive sont dénoncées à Brasilia, Jakarta et Ouagadougou.

33A Jakarta, les plus instruits mentionnent l'effet négatif sur l'environnement de l'industrialisation massive. La densification urbaine est aussi considérée comme un facteur qualitatif de dégradation environnementale.

34Les carences de la gestion administrative, le prix de l’eau, le coût des installations d’assainissement de plus en plus sophistiqués montrent les limites des techniques actuelles et permettent de dénoncer une logique qui privilégie le rendement (agricole et industriel) aux dépens de l’environnement.

35L’importance du contrôle social existant par l’intermédiaire de commissions de quartier contribue à la généralisation des comportements à Osaka comme à Jakarta et Ouagadougou.

36* A Brasilia, les causes de la pollution de l’eau sont identifiées au facteur démographique (galopant) et au facteur économique (mauvaise maîtrise du développement de l’agriculture intensive et de l’urbanisation). L’urbanisation anarchique en périphérie des villes crée une situation difficile à planifier. Les inégalités sociales et régionales criantes des brésiliens discriminent la population à risques. Les sujets de conditions modestes sont conscients des dangers mais impuissants. Ceci constitue un frein au développement des pratiques écologiques.

37* A Ouagadougou, si l’on parle de menaces quant à la disponibilité de la ressource, c’est essentiellement en relation avec le développement démographique de la ville et avec la demande croissante de la population.  La répétition des épisodes de pénurie et l’importance économique du coût de l’approvisionnement en eau conduisent à des stratégies d’adaptation collectives.

38* A Munich, le productivisme et la rentabilité sont mis en évidence et remis en question dans une perspective environnementale. L'industrie et l'agriculture, à une échelle moindre, sont cités. La démarche individuelle des munichois, face à la logique consumériste proposée comme modèle, est de redéfinir un mode de vie en cohérence avec leur vision philosophique de l'homme dans l'environnement. Ainsi sont privilégiées les actions pro-environnementales en dépit du désir de confort et des arguments financiers.

Perception de l’impact des actions individuelles et collectives

39La prise de conscience individuelle ou collective des problèmes liés à l’eau ne se traduit pas forcément par la perception de l’efficacité de l’action individuelle et collective. On observe selon les échantillons des niveaux d’engagement très variables. Comme on l'a déjà signalé, le concept dominant est celui de l’interdépendance des différents acteurs.

40* A Osaka et à Munich, l’importance des rôles individuels est admise par tous les enquêtés qui sont déjà fortement engagés dans des comportements pro-environnementaux, font des économies d’eau et envisagent une double utilisation de l’eau domestique. Cependant l’efficacité des actions individuelles est mise en doute si elle ne s’accompagne pas, pour une partie de l’échantillon d’actions collectives au niveau de la consommation industrielle de l’eau par exemple.

41* Pour les madrilènes, le rôle principal est dévolu à la collectivité qui doit décider d’une politique d’économie ; le rôle de l’individu paraît limité à l’observation des consignes données.

42* A Jakarta et à Ouagadougou, les actions individuelles ne trouvent pas plus d’écho au travers de l’existence d’associations de protection de l’environnement que les actions collectives. L’engagement individuel pro-environnemental est très faible, d’où l’inexistence de pratiques de recyclage, par exemple, ou encore d’actions au sein d’associations.

43* Pour les habitants de Brasília l’importance des conduites individuelles d’économie d’eau ou de réduction de la pollution est reconnue, sans que pour autant cette croyance se traduise en militantisme et engagement dans des actions pro-environnementales. La mobilisation de la société est fort valorisée en tant que facteur de pression, mais plusieurs personnes admettent être  

Conclusion

44L'analyse comparative réalisée fait apparaître une multiplicité de similitudes et de différences de comportements en référence au principe de rationalité limitée. L'information reçue est toujours interprétée ; les gens agissent en fonction de ce qu'ils savent, croient, sentent, évaluent, espèrent et craignent. Les comportements observés ne sont guère linéaires, "ils se présentent sous forme de réseaux de relations"... comme l'écrit S. Nuttin.

45Le caractère qualitatif de cette recherche ne permet pas d'extrapoler les résultats de l'analyse à l'ensemble des résidents des villes étudiées. Par construction, l'échantillon n'est pas représentatif.

46Cependant, la liaison représentation / comportement que l'on s'était proposée d'étudier paraît s'établir ou exister en fonction de la conjonction d'une représentation globale du cycle de l'eau, largement partagée par les différentes strates de la population, à partir d'un contrôle social accepté.

47On a observé l'importance du rôle des valeurs esthétiques associées aux loisirs-plaisirs dans le contexte des pays riches en eau sur la prise de conscience globale de l'environnement, induisant des comportements de respect de la ressource, par rapport à l'impact limité des valeurs utilitaires et éthiques sur le développement des comportements pro-environnementaux. La dimension éthique présente dans tous les échantillons, à des degrés divers, demeure le plus souvent du domaine du discours et non pas de l'action. Elle apparaît seulement comme un facteur favorisant la prise de conscience environnementale. L'écart constaté entre le discours et les comportements justifie les propos parfois contradictoires que l'on a pu relever dans bien des entretiens.

48Par ailleurs, le rôle de la dimension temporelle paraît fondamental pour rendre compte des niveaux de prise de conscience ; elle fonde des repères individuels à partir de signes forts, chargés symboliquement. Une image de l'eau, actuelle ou située dans le passé, reconstruite ou idéalisée à partir d'une mémoire collective ou personnelle, constitue un référent individuel structuré sur lequel repose la construction de l'évaluation des améliorations ou des dégradations de la ressource et l'attribution des responsabilités.

Top of page

References

Electronic reference

Bernadette De Vanssay, « Les représentations de l’eau », VertigO - la revue électronique en sciences de l'environnement [Online], Hors-série 1 | décembre 2003, Online since 02 July 2008, connection on 22 May 2013. URL : http://vertigo.revues.org/1959 ; DOI : 10.4000/vertigo.1959

Top of page

About the author

Bernadette De Vanssay

Professeure de Sociologie bdevanssay@aol.com

By this author

Top of page

Copyright

© Tous droits réservés

Top of page