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Dossier : Les grands fleuves : entre conflits et concertation

Le fleuve Sénégal et les barrages de l’OMVS :quels enseignements pour la mise en œuvre du NEPAD ?

El Hadji Malick Ndiaye

Abstract

Le fleuve Sénégal fait l’objet depuis la fin des années 1970 d’un vaste programme d’aménagements hydro-agricoles et hydroélectriques mis en œuvre par l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal. Ces grands barrages mis en service au milieu des années 1980, ont aujourd’hui des impacts environnementaux, socio-économiques et culturels majeurs tant sur le milieu biophysique que celui humain. L’option de l’agriculture irriguée prise par les décideurs politiques et les planificateurs semble être en déphasage avec les techniques traditionnelles (système de décrue/système pluvial) utilisées par les populations locales. Face aux perspectives de mise en œuvre du NEPAD1, tirer les leçons du programme intégrateur de l’OMVS pourrait être utile aux projets d’aménagement des autres cours d’eau à l’échelle du continent africain.

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Full text

Introduction

1Le bassin versant du fleuve Sénégal couvre une superficie de plus de 340 000 Km². Long de 1750 kilomètres, le Sénégal, quatrième  fleuve africain décrit un grand arc de cercle et traverse quatre états : la Guinée, le Mali, la Mauritanie et le Sénégal. Le bassin du fleuve Sénégal et celui du Niger furent le berceau des grands royaumes et empires ouest-africains du Moyen-âge (empires du Ghana et du Mali, royaume du Tekrour).

2Grand foyer de peuplement et de civilisations agraires, la vallée du Sénégal a fait l’objet d’aménagements depuis la période coloniale jusqu’aux indépendances des états riverains. Ces projets d’aménagement se sont accentués depuis les années 1970 avec la création de l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS) qui regroupe le Mali, la Mauritanie et le Sénégal.

Le bassin versant : une zone hétérogène

3Le fleuve Sénégal et ses affluents traversent successivement des régions soumises aux climats guinéen, soudanien, sahélien avant d’atteindre la zone littorale où se fait sentir l’influence de la mer. Son régime hydrologique subit l'influence dominante d'un climat qui oppose partout saison des pluies et saison sèche. Le gradient pluviométrique est donc régulièrement décroissant de l’amont vers l’aval : 2000 mm de pluie à Mamou (près des sources du Bafing) et moins de 300 mm dans la basse vallée (vers Podor et Saint-Louis). Les conditions bioclimatiques conditionnent l’abondance, la composition et la diversité des ressources fauniques et ichtyologiques.

4Au plan physique, le fleuve Sénégal prend sa source en Guinée sous le nom de Bafing, vers 800 mètres d'altitude, dans le massif du Fouta Djalon. A Bafoulabé, le Bafing conflue avec le Bakoye qui naît vers 750 mètres d'altitude sur le revers occidental des hauteurs dominant la vallée du haut Niger. C'est ici donc que commence le fleuve Sénégal proprement dit.

5A partir de Kayes, le fleuve Sénégal entre dans les basses terres du bassin sédimentaire sénégalo-mauritanien et la pente du profil en long s’adoucit et n’est plus que de 0,02 ‰ sur près de 900 km. L’originalité du bassin versant réside dans le contraste entre l’ampleur de la partie amont (le haut bassin recouvrant plus des 2/3 de l’ensemble du bassin) et l’étroitesse de la moyenne vallée (Sokona, 1981).

6Le régime du fleuve Sénégal et de ses affluents est surtout de type tropical pur (Rhodier, 1970). Son niveau monte en juillet; le maximum de la crue passe début septembre à Bakel mais n'arrive que début novembre à Saint-Louis. Les eaux inondent alors la vallée alluviale, large de 25 kilomètres par endroits. La crue du Sénégal remplit en outre le lac de Guiers et celui de R'kiz, situés de part et d'autre de la basse vallée mais également alimente les nappes phréatiques et les autres aquifères.

7L'importance de la crue varie d'une année à l'autre et témoigne de l'irrégularité des débits du fleuve. A partir de décembre-janvier (période de décrue), les eaux marines remontent peu à peu le cours inférieur du Sénégal.

8La station hydrométrique de Bakel permet de juger de l’état de l’hydraulicité à un endroit où le fleuve a reçu la contribution de la plupart de ses affluents. En effet, Bakel, considéré comme « la limite entre le haut basin et le cours inférieur du fleuve constitue la station de référence du fleuve parce que située à l’aval du dernier affluent important qu’est la Falémé » par l’OMVS (1993) et contrôle presque 100% des apports du bassin fluvial du Sénégal. En période d’étiage (mai), le débit minimum est de 9 m³/s et le maximum (septembre) de 3320 m³/s avec un module moyen annuel de 676 m³/s. Par conséquent, on voit bien que les fluctuations entre inondations et exondations vont rythmer la vie dans la vallée alluviale du Sénégal.

9Cependant, les années 1970 -1980 ont vu les débits moyens mensuels chuter fortement sous l'effet de la « péjoration climatique » (Leborgne, 1990). Pendant cette longue période, sur toute la série, aucune année hydrologique n'a atteint les débits moyens du fleuve à Bakel.

Des tentatives coloniales d’aménagement aux grands barrages de l’OMVS

10L’expansion coloniale de la France en Afrique va entraîner la désagrégation des royaumes du delta et de la basse vallée du Sénégal. « L’économie de traite » qui visait à transférer des matières premières et des produits agricoles des colonies aux métropoles coloniales explique les premiers aménagements hydro-agricoles sur le fleuve Sénégal. La France tenta de faire du Waalo (delta et basse vallée) un pays de plantation (coton, canne à sucre, tabac) surtout qu’elle venait de perdre Saint-Domingue (actuel Haïti) qui finissait de s’émanciper de la tutelle coloniale (Maïga, 1995).

11Les plans de colonisation agricole mis en place par le colonisateur français se sont soldés par des échecs et ont donné peu de résultats satisfaisants. En effet, les pouvoirs locaux et les populations ont résisté à ces tentatives en grande partie parce qu’ils n’avaient pas de traditions d’irrigation et glanaient une longue tradition de  pratique de cultures de décrue.

12Les États riverains du fleuve Sénégal vont lancer à partir des années 1960 un programme de coopération qui va déboucher sur la construction des grands barrages dans un contexte de désertification accélérée du Sahel. En effet, Acculés par de longues années de sécheresse, les États riverains du fleuve Sénégal ont décidé de la création d’une organisation commune de gestion des eaux du fleuve. L’OMVS fut créée en 1972 avec comme objectifs majeurs la construction du barrage hydroélectrique de Manantali à 1070 kilomètres de l’embouchure et d’un barrage anti-sel à Diama à 27 kilomètres de l’embouchure (cf. carte).

Carte de situation du bassin-versant du Sénégal (Source : OMVS)

13Le barrage de Manantali, sur le Bafing, d'une capacité de 11,5 milliards de m3, a actuellement un rôle régulateur. Lorsque la réserve est suffisamment reconstituée en fin d'hivernage, il permet d'assurer un débit minimum de 200 m3/s de février à juin, nécessaire aux besoins de l'agriculture irriguée de contre-saison et peut éventuellement améliorer la crue naturelle des affluents non régularisés durant l'hivernage suivant. La crue artificielle ainsi créée, est indispensable pour préserver l'environnement dans la vallée et permettre les cultures de décrue, vitales pour les agriculteurs.

14Le barrage de Diama est par contre un ouvrage anti-sel avec des endiguements sur les deux rives du fleuve permettant d'assurer une gestion «haute» autorisant une irrigation gravitaire dans les terres basses du Delta, à l'aval de Dagana. Les lacs de R'Kiz et de Guiers peuvent ainsi être alimentés à partir de la retenue de Diama durant la saison sèche. Cette gestion haute a permis le développement des aménagements hydro-agricoles, qu'ils soient publics ou privés.

15Ces deux barrages respectivement mis en service en  1988 et 1986  devaient permettre de :

  • irriguer 375 000 hectares de terres ;

  • arrêter l’intrusion des eaux salées dans le cours fluvial ;

  • rendre navigable le fleuve de Kayes à Saint-Louis ;

  • produire 800 GWH d’énergie hydroélectrique par an.

Résultats et impacts des barrages sur l’environnement fluvial du Sénégal

16Malgré des investissements massifs, les résultats escomptés des aménagements (développement des cultures irriguées, autosuffisance alimentaire, aménagements des terres, production hydroélectrique, etc.) sont en deçà des prévisions. L’agriculture irriguée était la principale option des planificateurs mais il s’avère que les terres irriguées n’ont pas encore dépassées les 100 000 hectares surtout que les populations n’ont pas de tradition d’irrigation (Seck, 1991).

17Avant la mise en exploitation de la centrale hydroélectrique de Manantali en 2001, les barrages avaient profondément modifié les conditions environnementales de la vallée du fleuve Sénégal.

18En effet, en régularisant le régime fluvial du Sénégal, la gestion des eaux du fleuve par l’OMVS constitue, à bien des égards, une menace pour l’économie traditionnelle des populations. La plaine inondable, zone de prédilection des cultures de décrue, s’est rétrécie du fait de l’écrêtement des crues du fleuve à Bakel. La pêche fluviale ainsi que les activités pastorales sont également perturbées par les barrages ainsi que leur modèle de gestion (Horowitz, 1991).

19En outre, le taux de prévalence des maladies d’origine hydrique (bilharziose, paludisme, fièvre de la rift valley…) s’est amplifié depuis la mise en service des barrages. La bilharziose urinaire est devenue aujourd’hui, au niveau du delta et de la basse vallée de l’environnement fluvial, un problème de santé publique.

20Les impacts politico-ethniques et la question foncière se posent aujourd’hui avec acuité dans tout le bassin et principalement sur la rive droite mauritanienne. Le conflit frontalier sénégalo-mauritanien de 1989 est étroitement lié aux aménagements hydro-agricoles qui sont devenus un enjeu national pour les maures beïdanes. Ces derniers ont spolié de leurs droits fonciers les négro mauritaniens et les halpulaar sénégalais qui exploitaient les deux rives de la basse vallée et du delta (Ly, 1995). Le Haut Commissariat pour les Refugiés (HCR) estime le nombre de populations « déportées, expulsées » à 230 000 personnes.

21La stagnation des eaux de surface et la prolifération d’espèces aquatiques nuisibles comme le Salvinia molesta et la jacinthe d’eau sur ces plans d’eau constituent des menaces pour les parcs de Djoudj et de Diawling (réserves protégées par la convention RAMSAR) en compromettant la reproduction des oiseaux migrateurs.

22Toutefois, les barrages ont eu des impacts positifs certains notamment en rendant disponibles et pérennes les eaux de surface dans tout le bassin fluvial surtout dans le contexte de dégradation du climat qu’a connu le Sahel de 1968 à 1989 (Leborgne, 1990). Cette disponibilité de l’eau a des incidences socio-économiques importantes pour les populations riveraines qui peuvent s’adonner à une agriculture diversifiée durant toute l’année. En outre, la production hydroélectrique ouvre des perspectives heureuses pour les trois pays membres de l’OMVS confrontés à des problèmes de couverture de leurs besoins énergétiques

  • 2  PASIE : Programme d’Atténuation et de Suivi des Impacts sur l’Environnement

23Pour faire face aux problèmes environnementaux qui se posent dans la vallée, la solution proposée par l’OMVS  à travers le PASIE2 est, de Manantali, simuler « une crue artificielle » pour permettre les cultures de décrue et la restauration des écosystèmes naturels perturbés par les barrages (OMVS, 1999). Cette mesure appliquée depuis 1992 a eu des impacts jugés « positifs » sur l’économie traditionnelle des populations riveraines et sur les parcs de Djoudj et de Diawling (ACDI, 1997).

24Cependant, cette « crue artificielle » n’est qu’une mesure transitoire pour les gestionnaires de l’OMVS qui, de Manantali, réclament sa suppression pour atteindre les objectifs de production hydroélectrique. L’enjeu environnemental, avec la mise en service de la centrale hydroélectrique, est l’arrêt de cette « crue artificielle » vitale pour l’écosystème complexe de la vallée du fleuve Sénégal. Les trois pays membres de l’organisation ne sont pas du même avis concernant le maintien ou non de cette « crue artificielle ».

25Le tableau 1 résume les impacts résiduels des barrages de l’OMVS après application des mesures d’atténuation.

Tableau 1 : Impacts résiduels des aménagements de l’OMVS après application des mesures d’atténuation

Milieux récepteurs

Composantes

De l’environnement

Réservoir de Manantali

Portion de vallée en aval de Manantali

Ressources en eau

Impact majeur par l’importance des volumes d’eau stockés

Impact moyen qui pourrait être mineur avec le maintien de la « crue artificielle » en assurant un débit moyen toute l’année.

Végétation riveraine

Impact moyen par perte de forêt déboisée

Impacts mitigés par régénération de la galerie forestière de gonakiers et prolifération de la salvinia ;  

Faune et avifaune

Impact moyen avec perte d’habitats et problème de mobilité de la faune du fait de la présence de la retenue qui peut aussi servir pour la présence de proies pour les prédateurs

Impact moyen pour la reproduction des oiseaux migrateurs dans les aires protégées, prolifération de la salvinia menace la biodiversité dans ces aires protégées

Impacts socio-économiques

Impact moyen à mineur par la perte de ressources pour les populations déplacées sans compensation équivalente ; création du réservoir source de protéines avec la pêche

Impact moyen par la perte de revenus tirés des activités traditionnelles que la crue artificielle peut aider à restaurer

Impacts politico-ethniques

Impact moyen à cause des conflits entre populations résidentes et déplacées

Impact majeur à cause des litiges fonciers entre populations négro-africaines et beïdanes sur la rive droite, divergences entre Sénégal et Mauritanie

Impact sur la santé

Impact mineur par le net recul de la draconculose, onchocercose, par contre développement du paludisme

Impact majeur avec prolifération et généralisation de certaines maladies d’origine hydrique sans aucune mesure d’atténuation efficace

NDIAYE, 2001

 L’expérience de l’OMVS, cas d’école pour une mise en oeuvre du NEPAD3

  • 3  Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique

26Le NEPAD constitue  une vision à long terme du développement de l’Afrique conçue par et pour les africains. Il  part du constat que des handicaps majeurs expliquent le retard de l’Afrique par rapport aux autres continents et se fixe pour objectif principal la résorption des disparités entre les pays développés et les pays africains. Pour atteindre ce noble objectif, dix secteurs prioritaires (la bonne gouvernance publique, la bonne gouvernance de l’économie privée, les infrastructures, l’éducation, la santé, les Nouvelles techniques de l’information et de la Communication, l’agriculture, l’environnement, l’énergie et l’accès aux marchés des pays développés) ont été retenus et devraient être mis en œuvre dans le cadre de la région, entité opératoire d’application des projets.

27L’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal constitue un exemple d’école pour la mise en œuvre du NEPAD. En effet, créée en 1972, l’OMVS, organisation interétatique regroupant le Mali, la Mauritanie et le Sénégal a mis en place un programme intégrateur à plusieurs volets pour la mise en valeur d’une partagée ressource (fleuve Sénégal) entre des États riverains. Fait du hasard, ce programme recoupe cinq des dix secteurs prioritaires du NEPAD (agriculture, environnement, énergie, infrastructures et santé).

28Par ces impacts tant positifs que négatifs, ce vaste programme de l’OMVS doit faire l’objet d’une évaluation environnementale complète pour en tirer tous les enseignements pouvant servir d’exemple à tous les projets devant être mis en œuvre dans les autres sous régions africaines où existent beaucoup de ressources partagées (bassins du Congo, du Nil, du Niger, du Zambèze, etc.). Même si les grands barrages soulèvent beaucoup de controverses aujourd’hui, plusieurs projets existent sur les fleuves africains pour développer les cultures irriguées et la production hydroélectrique.

Conclusion

29Le fleuve Sénégal, ressource partagée entre quatre États riverains constitue un bon laboratoire pour une gestion intégrée d’un bassin versant dans un contexte de sécheresse aigue dans les années 1960-1970. Les grands aménagements qui ont été construits en aval et en amont du fleuve ont été réalisés dans une période où d’une part les grands barrages étaient synonymes de développement dans le tiers monde et d’autre part que la question environnementale n’était pas une préoccupation majeure pour les États africains, les bailleurs de fonds et la société civile.   

30Les impacts majeurs des barrages sur l’environnement fluvial du Sénégal posent actuellement les défis de la participation paysanne et de la société civile dans les actions de développement.  Les perspectives d’intégration de l’Afrique de l’Ouest en 2011 mais aussi de la mise en œuvre du NEPAD demandent de la part des organisations sous régionales, des pouvoirs publics, des universitaires et chercheurs africains de procéder à une évaluation environnementale stratégique des programmes de l’OMVS en vue d’en tirer les meilleurs enseignements pour la réalisation des projets futurs sur le continent africain.

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Bibliography

ACDI. 1997. Projet énergie de l'OMVS: validation de l'évaluation environnementale. 78   p + annexes.

HOROWITZ, Michael et al. 1991. Suivi des activités du bassin du fleuve Sénégal : rapport définitif. New York, édition IDA. 356 p.

IRD-OMVS. 1999. Programme d’optimisation de la gestion des réservoirs : expertise sur les impacts environnementaux de la gestion des ouvrages. Addentum à la version provisoire. Tome 5 : agriculture de décrue, irrigation, populations, élevage.

LEBORGNE, Jean. 1990. La dégradation du climat dans le Sahel. Dakar, UCAD. 150 p.

LY Aoua Bocar. 1995. Femmes, barrages hydroélectriques et développement durable dans la vallée du fleuve Sénégal (Sahel) : une perspective africaine de l’approche genre et développement (GED). Thèse de Ph. D. Université de Montréal, 397p + annexes.

Maïga, Mahamadou. 1995. Le fleuve Sénégal et l’intégration de l’Afrique de l’Ouest en 2011. Paris, Karthala, 245 p + annexes.

 MURDOCK, M et Niasse M. 1993. Suivi des activités du bassin du fleuve Sénégal : rapport de synthèse. New York, Ed. IDA, 70 p.

NDIAYE, El hadji Malick. 2001. Suivi environnemental de portions de vallée de la Grande Rivière (Québec) et du fleuve Sénégal en aval des aménagements hydroélectriques (La Grandes-2-A et Manantali). Mémoire de DEPA, Alexandrie, Université Senghor. 150 p + annexes.

OMVS-BM.1993. Évaluation environnementale du projet énergie de l’OMVS : rapport sur la première phase du projet. 108 p. + annexes.

OMVS.1999. Programme d'atténuation des impacts sur l'environnement (PASIE) de l’organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS). Version définitive. 6 livres

SÉNÉGAL, 2002. Notes d’informations sur le NEPAD.

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Notes

1  Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique

2  PASIE : Programme d’Atténuation et de Suivi des Impacts sur l’Environnement

3  Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique

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List of illustrations

URL http://vertigo.revues.org/docannexe/image/3883/img-1.jpg
File image/jpeg, 88k
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References

Electronic reference

El Hadji Malick Ndiaye, « Le fleuve Sénégal et les barrages de l’OMVS :quels enseignements pour la mise en Å“uvre du NEPAD ? Â», VertigO - la revue électronique en sciences de l'environnement [Online], Volume 4 Numéro 3 | décembre 2003, Online since 01 December 2003, connection on 22 May 2013. URL : http://vertigo.revues.org/3883 ; DOI : 10.4000/vertigo.3883

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About the author

El Hadji Malick Ndiaye

doctorat en sciences de l’environnement, UQAM. elndiaye@yahoo.com

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