Retombées économiques et sociales de la cale sèche d’Esquimalt

De : Services publics et Approvisionnement Canada

La cale sèche d’Esquimalt est en grande partie responsable de la prospérité économique du Grand Victoria, en Colombie-Britannique. Faites connaissance avec les personnes qui tirent profit des retombées économiques et sociales de la cale sèche, et qui y contribuent.

Sur cette page

Le maire explique comment la cale sèche profite à la communauté

Barbara Desjardins, mairesse d’Esquimalt, explique comment l’investissement du gouvernement fédéral dans la cale sèche a eu des retombées positives pour la municipalité d’Esquimalt, en Colombie-Britannique.

Transcription de la vidéo : La cale sèche d’Esquimalt : La communauté

Début du clip.

(Barbara Desjardins est debout dans un bureau, avec le son d’une télévision à l’arrière-plan.)

(Le narrateur hors champ pose une question.)

Pouvez-vous nous parler du rôle socioéconomique que joue la cale sèche d’Esquimalt (CSE) dans la collectivité à l’échelle locale et régionale?

(Texte : Barbara Desjardins, mairesse du village d’Esquimalt, apparaît dans la partie inférieure de l’écran.)

(Barbara Desjardins répond à la question.)

La Cale sèche est un merveilleux atout pour la région. Localement, à Esquimalt, elle a une énorme importance. La propriété elle-même et tout le travail qui s’y fait sont fantastiques pour la collectivité sur le plan de l’emploi, car il s’agit d’emplois bien rémunérés.

L’actuelle Stratégie nationale de construction navale a renforcé la position de la Cale sèche en tant que fournisseur d’emplois stables. Elle attire maintenant des gens de partout dans la province qui viennent ici et souhaitent travailler dans notre région.

Je parle du fait qu’il y règne maintenant un climat de confiance. Les récentes annonces de financement fédéral, de même que celles qui ont été faites au cours des quatre dernières années, ont permis de garantir que la Cale sèche sera une source d’emplois stables pour les années à venir. Il en découle une reprise du secteur de la construction et de la réparation navales dans notre collectivité, mais aussi autour de l’île, ainsi qu’une amélioration de la stabilité économique dans ma collectivité.

Le dernier recensement, dont les données viennent d’être rendues publiques, montre que notre collectivité affiche le plus fort taux de croissance de la région. Cette situation est attribuable en grande partie au développement récent et à venir dans le chantier naval.

(Le narrateur hors champ pose une question.)

Pouvez-vous nous confier certains des commentaires que vous avez reçus de vos résidents?

(Barbara Desjardins y répond.)

Nos résidents ont toujours reconnu l’importance des propriétés fédérales. On ne peut aller nulle part à Esquimalt sans tomber sur une l’une d’elles – la Cale sèche ou le ministère de la Défense nationale. De plus, notre collectivité est très fière de ces liens avec le fédéral, alors quand vous parlez de la Cale sèche à quelqu’un, nous sommes les premiers à nous retourner pour dire : « Et elle se trouve à Esquimalt. Nous sommes fiers d’avoir ces installations chez nous. » Nous reconnaissons qu’il s’agit d’un joyau non seulement pour nous, mais aussi pour le sud de l’île, pour l’île entière, pour la Colombie-Britannique, et pour l’ensemble du Canada.

(Le mot-symbole du gouvernement du Canada s’affiche sur un fond noir.)

Fin du clip.

Le directeur parle du caractère unique de la cale sèche

Stafford Bingham, directeur de la cale sèche d’Esquimalt, explique comment différentes entreprises de divers secteurs industriels travaillent côte à côte dans la cale sèche. Par moments, près de 3 000 personnes travaillent sur les navires de croisière à la cale sèche.

Transcription de la vidéo : La cale sèche d’Esquimalt : Les entreprises

Début du clip.

(Stafford Bingham est à l’extérieur, debout sur le quai, et il porte un gilet de haute visibilité.)

(Le narrateur hors champ pose une question.)

Qu’est-ce qui rend la cale sèche d’Esquimalt si unique?

(Texte : Stafford Bingham, directeur de la cale sèche d’Esquimalt, apparaît dans la partie inférieure de l’écran.)

C’est un établissement unique parce qu’il s’agit du seul grand chantier naval en Amérique du Nord qui appartient au gouvernement mais dans lequel d’autres utilisateurs peuvent venir réparer leurs navires au moyen de nos installations. Par exemple, aujourd’hui même, le navire derrière nous fait l’objet de travaux par la Esquimalt Dry Dock Company, tandis que le navire à l’autre bout du quai est pris en charge par Victoria Shipyards. Nous avons donc deux entreprises différentes du secteur privé qui travaillent ensemble, côte à côte, dans un établissement détenu par le gouvernement. C’est très particulier.

Le présent gouvernement a déterminé que la cale sèche représentait un atout stratégique. Il a donc décidé d’en tirer parti et d’y investir afin que le secteur de la construction et de la réparation navales de la côte Ouest en bénéficie et fournisse des emplois aux Canadiens de la classe moyenne.

En fait, 54 personnes travaillent pour Services publics et Approvisionnement Canada dans l’établissement lui-même, et il peut y avoir de 1 500 à 3 000 employés qui travaillent sur les navires lorsque des navires de croisière ou autres arrivent. Ça varie donc beaucoup. Le secteur privé fait venir des travailleurs selon les besoins, mais notre groupe reste relativement stable, aux environs de 50 personnes.

Le chantier naval embauche des gens de tous les métiers. On y retrouve des soudeurs, des tuyauteurs, des peintres et l’ensemble des métiers de la mécanique. Notre effectif compte des grutiers, des opérateurs de stations de pompage, des électriciens, et bien sûr le personnel administratif et le personnel responsable du chantier. Pratiquement toute la gamme des métiers industriels est représentée ici au port.

Comme vous le savez, les projets d’immobilisations annoncés s’élèvent à 250 millions de dollars, et cet investissement restera entièrement dans la région, profitant aux consultants locaux et aux entreprises de construction locales.

Dans la province, les répercussions économiques associées aux activités des entreprises de réparation navale, y compris les salaires et les travaux, représentent quelque 200 millions de dollars par année.

(Le mot-symbole du gouvernement du Canada s’affiche sur un fond noir.)

Fin du clip.

Le directeur fait part de la riche histoire de la cale sèche

Stafford Bingham, directeur de la cale sèche d’Esquimalt, nous renseigne sur l’histoire de la cale sèche, qui a débuté en 1920. Découvrez les photographies des premiers navires de la cale sèche et le panneau d’indicateurs original qui avait été installé.

Transcription de la vidéo : La cale sèche d’Esquimalt : L’histoire

Début du clip.

(Stafford Bingham est debout dans un immeuble, et il montre du doigt différents objets et photos d’époque.)

(Texte : Stafford Bingham, directeur de la cale sèche d’Esquimalt, apparaît dans la partie inférieure de l’écran.)

Je vous montrerai une petite partie seulement de l’histoire de la cale sèche d’Esquimalt. Ceci, par exemple, est le vieux panneau d’instruments installé à l’origine, en 1920. Nous l’avons maintenant remplacé par des commandes électroniques modernes, mais vous voyez là l’assemblage original, où les jauges affichaient le niveau de la marée, le niveau d’eau, la vitesse des pompes, etc. Nous avons ici quelques photos historiques témoignant des événements du passé, notamment l’Empress of Canada dans le port. Et voici le tout premier navire, le Regina Light, qui s’est amarré en 1926. Si vous regardez juste à droite du Regina Light, vous pouvez apercevoir deux bâtiments. C’est la station de pompage, où nous nous trouvons en ce moment.

Quant à cette photo, elle représente le HMS Cormorant entré en cale sèche à la base des Forces canadiennes Esquimalt en juillet 1887. C’était le premier navire à utiliser la cale sèche. Vous voyez là le Queen Mary, en voie d’être converti en navire pour le transport des troupes pendant la guerre. Ceci est un modèle réduit de notre ancienne grue-marteau, qui a depuis été remplacée par une énorme grue Konecranes de 35 tonnes. Finalement, voici quelques anciens panneaux de signalisation intéressants qui étaient installés aux alentours du port dans les années 1920.

(Le mot-symbole du gouvernement du Canada s’affiche sur un fond noir.)

Fin du clip.

L’artiste dévoile la peinture murale de la cale sèche

Thomas Kendall, un artiste de la Colombie-Britannique, dévoile sa peinture murale représentant les collectivités et l’histoire locales et explique ce qui l’a inspiré.

Transcription de la vidéo : La cale sèche d’Esquimalt : La murale

Début du clip.

(Thomas Kendal est debout devant une murale, à la cale sèche d’Esquimalt.)

(Texte : Thomas Kendal, artiste de la Colombie-Britannique, apparaît dans la partie inférieure de l’écran.)

Bonjour. Je m’appelle Tom Kendall. Je suis l’artiste qui a peint la muraille que vous voyez derrière vous, avec l’aide d’un groupe d’étudiants et les recommandations de conception de Butch Dick, de la Première Nation Songhees.

(Le narrateur hors champ pose une question.)

Vous êtes l’artiste à l’origine de cette magnifique muraille à la cale sèche d’Esquimalt. Pouvez-vous nous expliquer ce qui vous a inspiré à réaliser ce projet?

(Tom Kendall répond à la question, pendant que la caméra fait un panoramique montrant les différents éléments de la murale.)

Eh bien, la première partie du projet a commencé en 2004, je crois, lorsqu’ils ont construit le mur de soutènement. Ils m’ont appelé, car ils avaient vu une autre de mes œuvres, et m’ont demandé si je serais intéressé à peindre quelque chose à cet endroit. Quand j’ai regardé le mur, celui-là en haut m’évoquait une sorte d’aqueduc romain, alors j’ai voulu y faire une image trompe-l’œil, et c’est la présentation que j’ai choisie. Nous avons également intégré des éléments de l’histoire locale. Dans ce tableau, vous pouvez apercevoir un navire. Il s’agit d’un navire que nous avions vu dans une vieille photo prise avant la construction de la cale sèche dans les années 1920. Cette photo illustrait le navire dans le port. Je l’ai agrandie, et nous avons fait identifier le navire avant de finalement l’ajouter à la muraille.

Ce panneau était celui que Butch Dick avait conçu, mais ils voulaient y intégrer du contenu relatif aux Premières Nations, parce que des ossements avaient été trouvés pendant les travaux d’excavation. Bien sûr, quand cela se produit, on fait appel à un archéologue. Il a ainsi été déterminé qu’il s’agissait de vestiges des ancêtres de la Première Nation Songhees et de la Première Nation Esquimalt. Par conséquent, leur participation a été sollicitée. Ils voulaient qu’une partie du contenu de la muraille rende hommage à cette histoire.

Ils souhaitaient également mettre en valeur le thème de la nature – vous pouvez donc voir diverses espèces d’animaux et de fleurs. Toute la faune et la flore figurant dans ce tableau sont directement tirées de photos prises ici, sur les lieux. Il y a un vaste pré de chênes de Garry un peu plus haut, alors quelques chênes de Garry sont représentés dans la muraille.

(Le narrateur hors champ pose une question.)

En tant qu’artiste britanno-colombien, que représentent cette muraille et ce projet pour vous, personnellement?

(Tom Kendall répond à la question.)

Il s’agissait d’un gros projet pour moi. J’avais déjà réalisé de plus petites murailles à différents endroits, surtout des murailles intérieures, mais celle-ci m’a apporté beaucoup de plaisir.

(Le mot-symbole du gouvernement du Canada s’affiche sur un fond noir.)

Fin du clip.

Formation et éducation pour l’industrie

Alex Rueben, directeur général de l’Industrial Marine Training and Applied Research Centre (aujourd’hui le Camosun Coastal Centre), explique comment le nouveau centre de formation et de recherche a influencé la collectivité et l’industrie.

Transcription de la vidéo : La cale sèche d’Esquimalt : Le centre de formation et de recherche

Début du clip.

(Alex Rueben parle debout, à l’extérieur du Industrial Marine Training and Applied Research Centre [IMTARC], pendant que des images fixes des installations, des étudiants et du personnel s’affichent à l’écran, tout au long du clip.)

 (Texte : Alex Rueben, directeur exécutif à l’IMTARC, apparaît dans la partie inférieure de l’écran.)

L’Industrial Marine Training and Applied Research Centre était une idée que le secteur de la construction et de la réparation navales de la Colombie-Britannique caressait depuis environ 2006. Nous cherchions une occasion de construire ce centre, et cette occasion s’est présentée en même temps que l’annonce de la Stratégie nationale de construction navale en octobre 2011, lorsque Seaspan a décroché le contrat pour les navires non destinés au combat.

À ce moment, nous avons pu obtenir du financement auprès du gouvernement fédéral par l’entremise de Diversification de l’économie de l’Ouest et auprès du secteur pour construire ces installations de 4 000 pieds carrés ici, sur le territoire des Songhees, juste à côté de la cale sèche d'Esquimalt.

L’objectif était de créer un lieu commun pour la formation et l’éducation avec le secteur, ainsi que de fournir une formation efficace et rentable aux intervenants du secteur afin de permettre à ce dernier de croître et de prospérer.

Le genre de formation que nous offrons ici peut s’étendre sur une demi-journée comme sur cinq jours, et il s’agit de cours ciblés pour répondre aux besoins du secteur, depuis la gestion de projets aux connaissances techniques spécialisées, en passant par les compétences générales telles que le leadership, les communications interpersonnelles et la gestion de conflits. Ce sont toutes des choses dont le secteur a besoin. De plus, beaucoup de nos formations portent sur la sensibilisation à la sécurité et à l’environnement.

J’aimerais aussi glisser un mot à propos de notre formation à l’intention des Autochtones, parce que l’une des reconnaissances stratégiques que nous avons concernant les participants autochtones dans notre secteur est qu’ils partagent des locaux avec la plupart des installations de construction et de réparation navales en Colombie-Britannique. De plus, les Autochtones n’ont pas tendance à quitter leur milieu pour aller travailler. Ils demeurent généralement dans leur collectivité, et c’est pourquoi nous nous intéressons réellement à leur participation à notre secteur.

L’autre raison est que, chez les Autochtones, le groupe d’âge des 18 à 24 ans compte plusieurs fois la proportion atteinte dans un échantillon de la population générale. Ce sont ces jeunes arrivant sur le marché du travail que nous désirons attirer dans notre secteur, et c’est pourquoi nous passons beaucoup de temps à travailler avec les collectivités, pour leur faire découvrir notre secteur et les embaucher.

(Le mot-symbole du gouvernement du Canada s’affiche sur un fond noir.)

Fin du clip.

Date de modification :