Réduction du carbone dans les bâtiments de la région de la capitale nationale

De : Services publics et Approvisionnement Canada

Découvrez comment le Programme d’acquisition de services énergétiques modernisera le réseau qui chauffe et refroidit plus de 80 bâtiments, fédéraux ou non, dans la région de la capitale nationale et comment il aidera le gouvernement à atteindre son objectif de diminuer de 40 % d’ici 2030 les émissions de gaz à effet de serre (GES) dans ses propres activités.

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Chauffer et refroidir les bâtiments dans la région de la capitale nationale

Plus de 80 immeubles à Ottawa, y compris les édifices du Parlement, sont reliés à un réseau énergétique de quartier composé de centrales qui, grâce à 14 kilomètres de tuyaux souterrains, fournissent des services de chauffage à l’aide de vapeur et des services de refroidissement au moyen d’eau refroidie.

Le réseau en place a vu le jour il y a 50 à 100 ans. Il exploite des technologies désuètes et beaucoup de ses éléments se trouvent au terme de leur durée utile. De la même façon que vous remplacez votre vieil appareil de chauffage central par un modèle plus économe en énergie, nous modernisons le réseau pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et réaliser des économies.

Infographie : Comment fonctionne un réseau énergétique de quartier

Programme d'acquisition : Comment le réseau énergique fonctionne - description de l'image ci-dessous

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Description de l’image

Le titre de cette infographie est « Programme d’acquisition de services énergétiques : Comment fonctionne un réseau énergétique de quartier ». On y évoque un panorama urbain avec un ensemble d’immeubles en hauteur, dont l’édifice du Centre de la Colline du Parlement. À l’extrême gauche se dresse un bâtiment industriel avec de la vapeur s’échappant de ses cheminées, ce qui représente une installation centrale de chauffage et de refroidissement.

Devant les immeubles, il y a une chaussée et plusieurs véhicules. Sous la chaussée, des canalisations souterraines indiquent comment cette installation est reliée aux bâtiments par des traits rouges et bleus avec des flèches verticales. Ces lignes représentent des conduites de circulation d’eau chaude ou froide ou de vapeur.

Au-dessus des bâtiments, il y a trois encadrés contenant du texte :

  • Un réseau énergétique de quartier est un ensemble d’installations centrales permettant de chauffer des bâtiments à l’eau chaude ou à la vapeur et de les refroidir par circulation d’eau froide. On en trouve partout dans le monde
  • Cette configuration en réseau consomme moins d’énergie et se révèle plus efficace qu’une configuration où chaque bâtiment a sa propre installation
  • À Ottawa, le réseau énergétique du quartier gouvernemental dessert plus de 80 bâtiments, dont les édifices du Parlement. Il fait actuellement l’objet de travaux de modernisation qui abaisseront les coûts et les émissions de gaz à effet de serre

Sur les lignes représentant les canalisations sous le sol, il y a un autre encadré contenant du texte :

  • L’eau circule dans une tuyauterie souterraine en boucle

Au bas de la page, il y a une citation du rapport District Energy in Cities: Unlocking the Potential of Energy Efficiency and Renewable Energy du Programme des Nations Unies pour l’environnement :

  • « … l’aménagement de réseaux énergétiques de quartier modernes dans les villes compte parmi les solutions les moins chères et les plus efficaces si on entend réduire les émissions de gaz à effet de serre et la demande d’énergie primaire [traduction] »

Avantages pour les Canadiennes et les Canadiens

Grâce à cette modernisation, le Programme d’acquisition de services énergétiques abaissera les émissions de gaz à effet de serre, fera réaliser des économies et améliorera la sécurité.

C’est aussi la possibilité de contribuer au respect des engagements en matière de changements climatiques par :

  • le passage à une économie faible en carbone
  • la stimulation du secteur des technologies propres

Les travaux de modernisation seront également source d’économies. Avec le réseau en place, il en coûterait presque 4 milliards de dollars pour chauffer et refroidir les bâtiments qui y sont raccordés pendant les 40 prochaines années. La modernisation fera épargner plus de 750 millions de dollars pendant cette période.

Des centrales de chauffage et de refroidissement écologiques

Le Programme d’acquisition de services énergétiques modernisera les centrales de chauffage et de refroidissement et plus de 80 bâtiments sur le réseau en deux étapes.

Étape 1 : Mise en œuvre de nouvelles technologies de 2017 à 2025

Lors de la première étape, le Programme :

  • convertira le système, qui passera de la vapeur à de l’eau chaude à basse température
  • passera d’un système à vapeur à des refroidisseurs électriques
  • utilisera la technologie liée aux bâtiments intelligents pour cerner les améliorations possibles pour une meilleure efficacité énergétique

Ces mesures nous permettront de réduire les émissions de gaz à effet de serre d’environ 63 %. Cela équivaudrait à retirer 14 000 de voitures des routes canadiennes.

Dans le cadre de la première étape, nous mettrons également à l’essai un certain nombre de combustibles neutres en carbone, comme la biomasse et les biocarburants, pour remplacer le gaz naturel et d’autres combustibles fossiles.

Étape 2 : Utilisation de carburants de remplacement à compter de 2025

Le passage à une circulation d’eau chaude à basse température ouvre la voie à une consommation énergétique carboneutre et à l’obtention d’avantages écologiques bien plus grands encore.

À cette étape-ci, le gaz naturel sera remplacé par des combustibles carboneutres, comme :

  • la biomasse
  • l’énergie solaire
  • la récupération d’énergie des déchets industriels
  • le gaz vert de sources naturelles
  • la conversion énergétique des déchets
  • les biocarburants

Nous estimons que ces mesures nous permettront de réduire nos émissions de gaz à effet de serre de 28 % de plus. Cela équivaudrait à retirer 7 000 voitures supplémentaires des routes canadiennes.

Nous étendrons également le réseau à un plus grand nombre d’immeubles. Les 80 bâtiments et plus actuellement sur le réseau pourraient potentiellement passer à 600, ce qui nous permettrait de tripler notre réduction globale d’émissions de gaz à effet de serre.

Infographie : Programme d’acquisition de services énergétiques : Des bâtiments fédéraux plus écologiques

Infographie : Programme d’acquisition de services énergétiques : Des bâtiments fédéraux plus écologiques - description de l'image ci-dessous

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Description de l’image

Le titre de cette infographie est « Programme d’acquisition de services énergétiques : Des bâtiments fédéraux plus écologiques ». Dans le coin inférieur gauche, on y évoque un panorama urbain dans lequel on peut observer des immeubles en hauteur de différentes formes, grandeurs et couleurs. Du centre inférieur vers le coin inférieur droit, on retrouve des éoliennes, des arbres et des panneaux solaires. Tout en bas, partant du coin gauche vers la droite, une route traverse l’infographie.

En haut du panorama urbain, 2 encadrés contenant du texte occupent la section de gauche :

  • « Le gouvernement écologise ses opérations. L’objectif est de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) de 40 % d’ici 2030 »
  • « Pour ce faire, le gouvernement modernisera notamment son réseau de centrales de chauffage et de refroidissement qui dessert plus de 80 bâtiments dans la capitale, ce qui permettra de réduire les émissions de GES de 60 % » (L’année 2005 sert d’année repère pour la mesure des émissions de GES)

En haut des éoliennes, des arbres et des panneaux solaires, 2 encadrés contenant du texte occupent la section de droite.

Sur le côté gauche du premier encadré, on peut lire « Étape 1 ». En haut de cet encadré, on peut lire « Comment le gouvernement du Canada y parviendra : ».

Le premier encadré contient 3 puces qui sont représentées par 3 pictogrammes. Chaque puce est suivie d’une flèche menant à du texte.

  • « Mettre en œuvre la technologie des bâtiments intelligents ». Le pictogramme associé à cette puce est un édifice surmonté d’une feuille d’arbre dans le coin supérieur gauche. Le texte suivant la flèche est « réduction des émissions de GES de 10 % »
  • « Utiliser de l’eau chaude à une température moins élevée plutôt que de la vapeur ». Le pictogramme associé à cette puce est un thermomètre et une goutte d’eau. Le texte suivant la flèche est « réduction des émissions de GES de 32 % »
  • « Passer de la vapeur à des refroidisseurs électriques. Le pictogramme associé à cette puce est un câble de branchement surmonté d’une feuille d’arbre ». Le texte suivant la flèche est « réduction des émissions de GES de 21 % »

Sur le côté gauche du deuxième encadré, on peut lire « Étape 2 ». En haut de cet encadré, on peut lire « Ces technologies ouvrent la voie vers de plus importantes réductions de nos émissions de GES : ».

Le deuxième encadré contient 2 puces qui sont représentées par 2 pictogrammes. Les puces sont suivies d’une seule flèche menant à « réduction des émissions de GES de 28 % ».

  • « Utiliser des sources énergétiques neutres en carbone ». Le pictogramme associé à cette puce est un panneau solaire
  • « Augmenter le nombre d’immeubles ayant adopté le système ». Le pictogramme associé à cette puce est un édifice avec un signe d’addition sur le côté gauche

Animation : Programme d’acquisition de services énergétiques

Transcription : Programme d’acquisition de services énergétiques

Durée de la vidéo :1:22 minutes

Début de l’animation

(À l’écran, une image graphique des barres et de la feuille d’érable d’un drapeau du Canada qui vire du rouge au vert.)

Texte affiché : L’écologisation du gouvernement du Canada.

(Un graphique montre les gaz à effet de serre (GES) sur l’ordonnée (vertical) et les années sur l’abscisse (horizontal), des marques indiquent les années 2005, 2025 et 2030; un trait dentelé descend d’en haut à gauche jusqu’en bas à droite.)

Texte affiché : Par la réduction de 40 % des gaz à effet de serre (GES) d’ici 2030 au plus tard.

(Un paysage urbain montre un groupe de gratte-ciel, y compris l’édifice du Centre de la Cité parlementaire et un bâtiment industriel qui représente une centrale de chauffage et de refroidissement. Devant les bâtiments, plusieurs véhicules se déplacent dans les deux sens sur une route. Sous la route, des lignes rouges et bleues comportant des flèches pointant et se déplaçant vers le haut, qui représentent des tuyaux de transport d’eau et de vapeur.)

Texte affiché : Nous allons moderniser le réseau de centrales de chauffage et de refroidissement qui dessert plus de 80 bâtiments dans la capitale.

(Des colonnes de voitures ajoutées l’une après l’autre : 5 voitures dans la première colonne, 6 dans la seconde et 7 dans la troisième.)

Texte affiché : Ces changements équivaudront à retirer 21 000 voitures de nos routes (14 000 voitures pour l’étape 1 et 7 000 voitures pour l’étape 2.)

(L’indicateur d’un thermomètre indique d’abord du rouge en haut, puis il redescend pendant qu’un compteur montre une réduction de 186 à 70 degrés Celsius et les chiffres chutent en même temps que la ligne rouge.)

Texte affiché : Ils comprennent : Utiliser de l’eau chaude à basse température plutôt que de la vapeur.

(Une prise électrique avec un cordon vert qui descend puis encercle la prise et se transforme en feuille lorsqu’il forme un cercle complet.)

Texte affiché : Ils comprennent : Passer de la vapeur aux refroidisseurs électriques.

(Un immeuble de 5 étages raccordé par une flèche à un cercle contenant une feuille.)

Texte affiché : Ils comprennent : Mettre en œuvre des bâtiments intelligents.

(Les mêmes colonnes de voitures aperçues précédemment réapparaissent, puis rapetissent pour faire de la place à 5 colonnes de plus qui apparaissent à leur droite, chacune plus élevée que la précédente; la dernière colonne comporte 12 voitures.)

Texte affiché : Ces technologies ouvrent la voie vers de plus importantes réductions de GES qui équivaudront à retirer 60 000 voitures de nos routes.

(Deux moulins à vent sont à l’écran, puis un tracteur traverse l’écran de gauche à droite tandis que 3 arbres apparaissent derrière lui, chacun perdant quelques feuilles.)

Texte affiché : L’utilisation de sources d’énergie neutres en carbone.

(Des gratte-ciel apparaissent un par un pour former un groupe de 15.)

L’augmentation du nombre d’immeubles dans le nouveau système.

(Un graphique à barres montre une colonne intitulée « Consommation énergétique » qui rapetisse, tandis qu’une colonne intitulée « Économies de coûts » grandit.)

Texte affiché : La diminution de la consommation énergétique générera des économies de coûts annuelles.

(Programme d’acquisition de services énergétiques)

Texte affiché : Pour de plus amples renseignements, communiquez avec nous à l’adresse
Canada.ca/gouvernement-vert.

(Mot-symbole Canada)

(Signature ministérielle de Services publics et Approvisionnement Canada)

Fin de l’animation

Foire aux questions

Voici les réponses à des questions fréquemment posées au sujet du Programme d’acquisition de services énergétiques :

Qu’est-ce qu’un réseau énergétique de quartier?

Un réseau énergétique de quartier est un ensemble d’installations centrales permettant de chauffer des bâtiments à l’eau chaude ou à la vapeur et de les refroidir par circulation d’eau froide. L’eau circule dans une tuyauterie souterraine en boucle. Cette configuration en réseau consomme moins d’énergie et se révèle plus efficace qu’une configuration où chaque bâtiment a sa propre installation.

On trouve de ces réseaux énergétiques partout dans le monde. D’après le Programme des Nations Unies pour l’environnement, l’aménagement de réseaux énergétiques de quartier modernes dans les villes « compte parmi les solutions les moins chères et les plus efficaces si on entend réduire les émissions de gaz à effet de serre et la demande d’énergie primaire [traduction] » (District Energy in Cities: Unlocking the Potential of Energy Efficiency and Renewable Energy) (disponible en anglais par défaut, par contre vous pouvez sélectionner la version française).

Comment ce programme s’insère-t-il dans les autres mesures adoptées par le gouvernement pour atteindre ses objectifs de réduction des gaz à effet de serre?

Dans le Cadre pancanadien sur la croissance propre et les changements climatiques, nous nous sommes engagés à réduire les émissions gaz à effet de serre dans tous les secteurs de l’économie et toutes les régions du pays dans un souci de protection de l’environnement, tout en favorisant l’innovation et l’adoption de la technologie.

La Archivée – Stratégie fédérale de développement durable engage le gouvernement fédéral à jouer un rôle de chef de file en matière de transformation du climat.

Dans le cadre de l’initiative d’écologisation du gouvernement, dirigée par le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada, le gouvernement du Canada s’engage à donner l’exemple et à écologiser ses propres opérations en réduisant les émissions provenant de ses immeubles et de son parc de véhicules de 40 % par rapport aux niveaux de 2005 d’ici 2030. La première étape du Programme d’acquisition de services énergétiques permettra de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 63 % par rapport aux niveaux de 2005; les plans futurs visent notamment l’utilisation de sources d’énergie neutres en carbone et l’augmentation du nombre d’immeubles gouvernementaux reliés au réseau.

Combien d’argent se trouvera-t-on à économiser?

Le réseau énergétique de quartier en place a vu le jour il y a 50 à 100 ans et le gros de cette infrastructure a dépassé sa durée utile. Sans ces travaux de modernisation, il en coûterait presque 4 milliards de dollars pour chauffer et refroidir les bâtiments du réseau dans les 40 prochaines années. La modernisation fera épargner plus de 750 millions sur ce qu’aurait coûté l’ancien système inefficace.

Quand le nouveau réseau sera-t-il fonctionnel?

Il s’agit d’un projet à long terme qui nous donnera la structure et le processus nécessaires pour la gestion du réseau à un horizon de 30 ans. Les nouvelles technologies seront implantées d’ici 2025. On s’attend à ce que les contrats en partenariat public-privé (PPP) soient adjugés en 2019. Les transformations prendraient fin en 2025. Le contrat d’exploitation et d’entretien s’appliquerait pendant 30 ans, soit de 2025 à 2055.

Pourquoi ne pas passer dès à présent à des sources énergétiques carboneutres?

C’est la conversion à l’eau chaude à basse température qui nous ouvre la possibilité d’exploiter les énergies renouvelables carboneutres.

En première étape du programme, d’ici à 2025, nous transformerons les bâtiments et ferons l’essai de nouvelles sources de combustibles.

Pourquoi ne pas rendre les bâtiments plus économes en énergie au lieu de dépenser pour un nouveau réseau de chauffage et de refroidissement?

Nous faisons les deux. Consultez l’information sur la consommation d’énergie dans les bâtiments commerciaux et institutionnels au Canada.

Pourquoi passe-t-on par un contrat en partenariat public-privé?

Le programme sera réalisé en partenariat public-privé (PPP) avec des contrats de longue durée qui tireront parti des atouts et des ressources de l’industrie. Un PPP permet d’optimiser les ressources et présente moins de risques pour les contribuables.

Perspectives commerciales

Nous retiendrons les services d’un partenariat public-privé (PPP) pour gérer les travaux de modernisation dans le cadre de contrats de longue durée permettant d’exploiter les atouts et les ressources de l’industrie. Il y aura des occasions commerciales à différents stades disponibles sur achatsetventes.gc.ca.

Dans une Archivée – Lettre d’intérêt (EP-635-173247/A) publiée en mars 2017, nous avons informé l’industrie des appels d’offres à venir.

La demande de qualification – PASE (EP635-173247/B) a été publiée le 31 août 2017. Elle vise à évaluer l’expérience des entreprises et des consortiums intéressés dans le cadre de projets d’envergure et de complexité similaires et à élaborer une liste de trois soumissionnaires éventuels qui passeront à l’étape de la demande de proposition.

La demande de proposition, qui sera publiée au début de 2018, énoncera les conditions et caractéristiques du projet. Les trois soumissionnaires seront invités à soumettre des propositions techniques et financières exécutoires. Un contrat devrait être conclu avec un partenaire du secteur privé au printemps 2019.

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