L'une des formes de violence exercée contre les Canadiennes est le harcèlement sexuel. Même si 37 p. 100 des femmes sont victimes de harcèlement sexuel, moins de 40 p. 100 d'entre elles font quelque chose pour que cela cesse, parce qu'elles croient qu'elles n'ont aucun recours.
Un sondage effectué au sein des Forces canadiennes révèle les mêmes statistiques alarmantes.
Le harcèlement sexuel est une conséquence de l'iniquité salariale dont les femmes sont victimes, et c'est aussi un facteur qui contribue à la perpétuer. Comme d'autres employeurs, le gouvernement fédéral a l'obligation légale de garantir aux femmes un lieu de travail où le harcèlement sexuel n'existe pas. Pourtant, je continue à recevoir des plaintes de victimes de harcèlement, qui sont souvent doublement victimes quand elles tentent de réagir.
C'est pourquoi je demande instamment aux ministres de voir à ce que les bureaux de leur ministère soient un lieu où la tolérance zéro n'est pas seulement un engagement, mais un fait.
Dans ma circonscription de Bellechasse, le sanctuaire de la Grosse-Île, qui fut pendant longtemps une station de quarantaine, où séjournèrent des milliers de familles irlandaises ayant fui la misère de leur pays, témoigne encore aujourd'hui du courage et de la détermination de nos compatriotes irlandais.
(1400)
[Traduction]
Je tiens à transmettre mes meilleurs voeux à mes amis et voisins irlandais qui vivent dans ma circonscription, et à toute la collectivité irlandaise du Québec, en ce jour bien particulier qui nous rappelle nos origines et notre contribution commune au Québec.
Joyeuse fête de la Saint-Patrick.
Le but du reportage spécial était de présenter Tonya Harding au moment où elle a plaidé coupable dans le roman-feuilleton à l'Américaine de Tonya contre Nancy. La saga Tonya-Nancy s'est répercutée sur tous les reportages télévisés des derniers Jeux olympiques et elle a accaparé la télévision américaine pendant des semaines.
Les Canadiens versent 1,1 million de dollars chaque année à la SRC pour l'aider à protéger tout ce qui est bon et Canadien. Pourquoi la société suit-elle instinctivement et instantanément les réseaux américains qui sont si friands de ces histoires à sensations?
Les Canadiens s'attendent à mieux que cela de la Société Radio-Canada; après tout, il s'agit de leurs impôts.
Nous avons parmi nous, à la Chambre, de nombreux députés qui sont fiers de leur origine irlandaise. Il y a les Clancy, Collins et Galloway, les McGuire, Murphy et Shaughnessy, les Tobin, Torsney et Whelan, les O'Brien, O'Reilly et même Sergi O'Marchi.
Monsieur le Président, tout autour de nous, de la harpe irlandaise et des trèfles qui apparaissent sur les armoiries du Canada au-dessus de votre fauteuil jusqu'au merveilleux plafond de la Chambre des communes, recouvert d'une magnifique toile peinte à la main, nous rappelle l'énorme contribution de la culture irlandaise au Canada.
Au nom de tous les députés, je voudrais souhaiter une bonne Saint-Patrick à tous les Canadiens et, en particulier, à nos concitoyens de souche irlandaise.
Je demande à tous mes collègues de cette Chambre de participer aux événements organisés dans leurs comtés pour souligner l'importance de cette journée et de multiplier les efforts pour combattre le racisme et la discrimination.
J'aimerais rappeler aux députés les paroles de Martin Luther King et je cite: «Je rêve qu'un jour, garçons et filles de race noire marchent main dans la main avec leurs camarades blancs. Je rêve qu'un jour, toute forme d'injustice disparaisse sur la terre pour le plus grand bien de tous les êtres vivants sur cette planète. Ce jour-là, nous pourrons tous enfin espérer l'arrivée prochaine de la liberté.»
[Traduction]
Je rêve que mes enfants vivent un jour dans un pays où ils ne seront pas jugés par la couleur de leur peau, mais par la force de leur caractère.
Unissons nos efforts pour réaliser ce rêve.
Je veux rendre hommage tout d'abord à l'Irlandaise qui est mon épouse depuis 22 ans, Mary Alice, et dont la contribution, comme celle de beaucoup d'autres épouses et mères de famille dévouées, est souvent tenue pour acquise. Elle s'est dévouée sans compter pour notre famille et, sans son dévouement, je n'aurais pas l'honneur de siéger ici aujourd'hui.
Je veux rendre hommage aussi à un ami de longue date et un Irlandais combatif de ma circonscription, que les habitants de Kirkland-qui est au nombre des dix villes où il fait le mieux vivre au Canada-ont choisi comme leur sixième maire. Il est le premier Irlandais à avoir jamais été élu à ce poste. Je souhaite à M. John Meaney et à son épouse, Evelyn, qui servent la collectivité avec fierté, amour et dévouement depuis 23 ans, toute la chance des Irlandais pour relever le défi qui se pose à John en devenant le premier magistrat de Kirkland.
M. Meaney aura la difficile tâche de suivre les minuscules traces d'un collègue et ancien maire, Nick O'Discepola. Je suis sûr qu'il fera énormément progresser la ville de Kirkland.
[Français]
Le Globe en profitait également pour entretenir les peurs de ses lecteurs en brandissant la menace des «méchants séparatistes» du Québec.
Le dollar canadien qui a perdu près de 4 p. 100 de sa valeur depuis janvier est soumis à tout un arsenal de facteurs dont l'état lamentable des finances publiques n'est certes pas l'un des moins importants.
Pour le bénéfice de cette Chambre, j'aimerais respectueusement faire remarquer au Globe and Mail que le dollar canadien clôturait hier à la hausse, malgré la découverte de nombreux attentats contre les équipements de l'Hydro-Québec.
[Traduction]
Cette industrie est également une grande source d'emplois pour la région. Dernièrement, les pomiculteurs ont vu planer sur eux la menace d'un dumping, c'est-à-dire que les pommes seraient vendues au Canada à un prix inférieur au coût de production des pomiculteurs américains. Cette situation ne concerne pas seulement les pomiculteurs de la vallée de l'Okanagan, mais également l'ensemble des pomiculteurs canadiens.
Si l'on ne fait pas respecter les dispositions commerciales justes qui sont prévues dans l'Accord de libre-échange entre le Canada et les États-Unis, nos pomiculteurs seront bientôt forcés de se retirer des affaires.
Au nom des producteurs de pommes de ma circonscription, j'exhorte le gouvernement à agir immédiatement pour protéger les pomiculteurs canadiens avant que des torts irréparables ne soient causés à cet important secteur.
Pour être admissible à ces prestations, il faut être un conjoint survivant de droit ou de fait. Le conjoint de fait doit avoir vécu dans les liens du mariage pendant au moins un an. Voilà qui est sujet à controverse! Il arrive souvent que le conjoint de fait touche toutes les prestations de survivant après une courte union. Par contre, le conjoint de droit qui a été marié beaucoup plus longtemps peut ne rien toucher du tout. Ce n'est pas juste! Le gouvernement a déjà établi le principe du partage des droits à la retraite.
En effet, en 1978, on a introduit dans le Régime de pensions du Canada des dispositions qui prévoient le partage des droits à la retraite en cas de divorce ou d'annulation. En 1987, on a ajouté le cas de la rupture du mariage par suite de la séparation.
J'exhorte le gouvernement à étendre aux conjoints de droit le principe du partage des droits à la retraite. Ce qui vaut pour l'un vaut aussi pour l'autre!
[Français]
Le prix offre aux lauréates la possibilité d'effectuer un stage de trois mois au ministère du Patrimoine canadien et d'acquérir ainsi des connaissances de premier plan sur la façon dont sont élaborées les politiques et la législation du gouvernement fédéral. Il est administré en collaboration avec l'Association canadienne des femmes en radiotélévision.
[Traduction]
Au nom du ministère du Patrimoine canadienne, je félicite Susan Brinton, directrice des Affaires commerciales à Canwest Global, et Kirsten Embree, directrice des Questions de réglementation à Unitel, qui sont lauréates du prix Jeanne Sauvé.
[Français]
Je leur souhaite la plus cordiale des bienvenues et j'ose espérer que leur séjour sera profitable et formateur.
Ces chômeurs réclament des investissements de l'Alcan au Saguenay-Lac-Saint-Jean en échange du privilège qu'elle a d'utiliser l'énergie hydroélectrique de nos rivières. De plus, ils demandent que des mesures soient prises afin d'encourager la création d'emploi par une limitation des heures de travail supplémentaires.
Ces travailleurs dénoncent l'aide accordée par le Canada pour la construction ou la modernisation d'alumineries en Afrique du Sud et en Russie alors qu'ils sont victimes de mises à pied. Le Comité des travailleurs réclame donc du gouvernement des politiques cohérentes en matière d'économie et d'emploi.
[Traduction]
J'estime que, comme moi, des millions de Canadiens sont vivement préoccupés par le fait que certains députés d'en face tentent de miner, voire de détruire les principes sur lesquels repose cette institution.
Il en découle que les idées, les échanges honnêtes et vigoureux et les débats sont réprimés par certains députés d'en face qui traitent leurs adversaires de racistes, de péquenauds, de fanatiques et de sectaires.
Certains députés d'en face ont pris l'habitude de proférer des insultes lorsqu'ils sont à la Chambre ou d'amplifier leurs commentaires devant les médias lorsqu'ils sont ailleurs.
Les Canadiens veulent savoir pourquoi le premier ministre tolère une telle conduite. Croit-il réellement qu'il s'agisse là de libéralisme? Pense-t-il que cela s'appelle de la démocratie?
Pour moi, c'est un jour très spécial. C'est l'occasion de méditer sur mon héritage et sur l'important rôle qu'ont joué nos ancêtres irlandais au Canada, c'est l'occasion de les célébrer.
Les Irlandais-les miens et tous les Irlandais au Canada-ont grandement contribué à maintenir l'unité de ce pays.
Au milieu du XIXe siècle, des milliers d'immigrants irlandais, fuyant la famine et la pauvreté, sont venus s'établir au Canada en quête d'une vie meilleure. Nombre d'entre eux se sont établis en Nouvelle-Écosse et dans la vallée de l'Annapolis. Ils ont contribué à faire du Canada le pays très spécial qu'il est aujourd'hui.
Pour reprendre un célèbre dicton, c'est par un jour comme celui-ci qu'on se rend compte qu'il existe seulement deux catégories de gens dans le monde, ceux qui sont Irlandais et ceux qui souhaiteraient l'être.
En tant que Canadiens, nous sommes fiers de ce que notre pays a toujours joué un rôle de chef de file sur la scène internationale lorsqu'il s'est agi de promouvoir le changement en Afrique du Sud. Nous pouvons aussi être fiers du fait que notre pays va encore prêter main forte à l'Afrique du Sud, où des élections nationales doivent avoir lieu le 26 avril.
La secrétaire d'État chargée de l'Amérique latine et de l'Afrique va se rendre en Afrique du Sud à la tête d'une délégation qui sera chargée d'observer les élections afin de veiller à la tenue d'un vote libre et équitable.
J'adresse à la délégation canadienne tous mes voeux de succès et j'espère que l'Afrique du Sud oubliera un moment la violence pour prendre part au processus démocratique dans l'intérêt de la paix.
Ce comité, que je préside, se penche sur la question très importante de la somatotropine bovine, communément appelée la BST. Les points de vue sur cette question sont partagés. Cependant, pour la première fois depuis que je siège à la Chambre, j'ai vu un comité ne pas se laisser aveugler par la discipline de parti et présenter au gouvernement ce que je considère comme des recommandations très valables.
Comme vous le savez, monsieur le Président, le Règlement de la Chambre a été modifié pour que tous les comités puissent avoir davantage leur mot à dire dans leurs travaux et dans l'établissement de leur calendrier et pour qu'ils puissent aussi avoir plus de pouvoirs et présenter des recommandations plus fermes au gouvernement.
Je remercie le premier ministre et les chefs des différents partis d'avoir accru les pouvoirs des députés, par l'entremise des comités, et d'avoir permis une meilleure collaboration à la Chambre.
Joan, une femme de ma circonscription, Fraser Valley-Ouest, est sur le point de perdre sa maison parce qu'elle doit payer, cette année, 1 300 $ d'impôts sur l'allocation que lui verse son ex-mari pour l'entretien de ses enfants. Joan ne gagne que 9 800 $ par année et reçoit une allocation de 12 000 $ pour subvenir aux besoins de ses enfants. Elle doit déclarer cette allocation comme revenu imposable tandis que son ex-mari, qui a déjà payé l'impôt sur ce montant, le déduit de son revenu imposable.
Joan dit que le gouvernement enlève littéralement la nourriture de la bouche de ses enfants et qu'elle devra vendre sa maison pour pouvoir payer ses impôts. Comme elle et les milliers d'autres femmes qui sont chefs de famille, j'estime que ce n'est vraiment pas juste!