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DÉCLARATIONS DE DÉPUTÉS

[Traduction]

LA CATASTROPHE DE LA MINE WESTRAY

M. John Murphy (Annapolis Valley-Hants, Lib.): Monsieur le Président, aujourd'hui, à Stellarton, en Nouvelle-Écosse, le gouverneur général, le très honorable Ramon Hnatyshyn, présentera la Médaille de la Bravoure aux héros de la catastrophe de la mine de charbon Westray.

Près de 200 sauveteurs et mineurs ordinaires ayant participé aux opérations de sauvetage recevront cette décoration en récompense des gestes courageux qu'ils ont posés dans des circonstances très dangereuses. C'est la première fois dans l'histoire canadienne que tant de personnes recevront la Médaille de la Bravoure pour un même incident.

Je tiens aujourd'hui à saluer ces hommes pour l'héroïsme dont ils ont fait preuve à un moment aussi tragique.

Je demande à chaque député à la Chambre de prendre un moment pour réfléchir à ceux qui ont perdu la vie lors du désastre de la mine Westray. N'oublions pas les efforts de ceux qui ont travaillé sans relâche, même après cette tragédie. Ils méritent non seulement notre reconnaissance, mais aussi nos remerciements sincères.

[Français]

LE BLOC QUÉBÉCOIS

M. Michel Guimond (Beauport-Montmorency-Orléans, BQ): Monsieur le Président, en fin de semaine dernière, le Bloc québécois, réuni en conseil général, s'est doté d'un plan d'action détaillé pour la lutte référendaire, en harmonie avec toutes les forces souverainistes du Québec. Ce plan d'action comprend, entre autres, la tenue d'un congrès qui se tiendra en avril prochain et qui sera axé sur la souveraineté du Québec et sur ses conséquences dans la vie quotidienne.

Le Bloc québécois est prêt à jouer son rôle d'acteur majeur lors du référendum, car la bataille qui se dessine sera celle de notre vie. Nous ferons la preuve que la souveraineté est un instrument nécessaire pour le développement du Québec et pour l'avenir de nos enfants. Nous rappellerons que l'alternative fédéraliste n'est rien d'autre que le statu quo, comme le répète inlassablement le premier ministre du Canada.

Notre choix, comme peuple québécois, sera celui de la souveraineté. Nous sommes prêts. Cette bataille décisive, nous la gagnerons.

* * *

[Traduction]

L'EMPLOI

M. Jack Ramsay (Crowfoot, Réf.): Monsieur le Président, vendredi dernier, des gens, à la Chambre et à l'extérieur de celle-ci, ont insinué que je ne laisserais pas des mères travailler dans mon bureau de peur que leurs responsabilités familiales nuisent à leur capacité d'accomplir leur tâche.

C'est tout simplement faux. Je m'excuse de n'avoir pas affirmé très clairement ma position lorsque j'ai fait mes commentaires devant le comité permanent. Deux employées de mon bureau sont des femmes mariées qui ont des enfants. Je suis opposé à toute discrimination en matière d'emploi, surtout celle fondée sur la situation de famille. Durant les entrevues, j'ai demandé aux postulants quelle était leur situation de famille, mais cela n'a pas influencé mon choix, que j'ai fondé uniquement sur leurs compétences et leur expérience.

Je comprends maintenant que cette façon de faire est contraire aux règlements et je m'abstiendrai d'agir ainsi à l'avenir. Toutefois, je crois qu'il est déplorable qu'un employeur ne puisse pas discuter de la situation de famille d'un employé afin de pouvoir lui venir en aide en cas d'urgence ou de maladie dans la famille.

* * *

«LA FACE RÉPUGNANTE DE LA LIBERTÉ»

M. Morris Bodnar (Saskatoon-Dundurn, Lib.): Monsieur le Président, récemment, dans le cadre de l'émission de télévision américaine 60 minutes, on a passé un reportage sur ce qu'on appelait «la face répugnante de la liberté», reportage dans lequel on affirmait que l'antisémitisme était en hausse en Ukraine.

Cette émission calomniait l'Ukraine et les Ukrainiens de souche partout dans le monde. Pour prouver leurs affirmations, les journalistes en cause se sont basés sur des événements historiques et des entrevues avec des groupes politiques radicaux.


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Cependant, on ne nous a offert aucune preuve irréfutable. On a interviewé le rédacteur en chef d'un quotidien de droite ultranationaliste et on lui a donné la possibilité d'exprimer ses opinions tout à fait insensées, mais on a oublié de mentionner le tirage de ce journal.

En tant que membres des médias, les journalistes de l'émission 60 minutes profitent d'une position privilégiée et peuvent ainsi diffuser leurs messages dans tout le Canada et les États-Unis. Lorsque les gens regardent cette émission à la télévision, comment peuvent-ils savoir que la situation décrite n'a rien à voir avec la réalité?

J'exhorte le CRTC à prendre des mesures pour s'assurer que ce genre d'information tout à fait fausse ne peut être diffusée au Canada et que ce type de désinformation nuisible ne pourra jamais plus servir à calomnier un autre groupe.

* * *

L'ÉRABLE COMFORT

M. John Maloney (Erie, Lib.): Monsieur le Président, le plus vieux membre de ma circonscription a subi une chirurgie pour corriger des dommages causés par la foudre, il y a une trentaine d'années.

Ce phénomène bien connu se trouve à North Pelham. C'est un érable à sucre de 80 pieds de hauteur qui aurait 500 ans. On lui a donné le nom d'érable Comfort. Je suis heureux d'annoncer que les travaux de restauration effectués cet été ont eu d'excellents résultats et que cet érable récupère très bien.

Toujours cet été, cet érable a fait l'objet du lancement d'un timbre par la Société canadienne des postes dans le cadre de son émission de timbres sur les érables. Cet événement était d'autant plus important que la famille Comfort, de West Lincoln, dont cet arbre tire son nom, a célébré sa 100e réunion de famille consécutive.

Cet érable nous rappelle que nous sommes ici depuis peu de temps. Il y a 500 ans, l'exploration du Canada ne faisait que commencer. Pourtant, cet arbre, témoin de tous les événements qui ont suivi, est encore là.

L'histoire de notre nation est parallèle à celle de cet arbre. L'érable est un symbole durable de notre merveilleux pays. Cet arbre magnifique a survécu à bien des tempêtes, à l'instar du Canada. Tous deux continueront de s'épanouir et de grandir pendant de nombreuses années encore.

Nous, de la circonscription d'Erie, sommes fiers de l'érable Comfort et de notre citoyenneté canadienne.

* * *

L'ÉCONOMIE

Mme Susan Whelan (Essex-Windsor, Lib.): Monsieur le Président, la performance économique du Canada ces derniers mois a été très encourageante.

La croissance réelle de 6,4 p. 100 enregistrée au deuxième trimestre dépasse de loin la performance des autres pays du G-7. Les ventes au détail ont augmenté au troisième trimestre et ont enregistré une augmentation de 7,8 p. 100 par rapport à l'an dernier. Les recettes réelles d'exportation ont augmenté de 5,6 p. 100 au troisième trimestre. C'est un niveau record et la croissance la plus rapide depuis 1983.

Le nombre d'emplois a augmenté de 307 000 emplois à plein temps depuis janvier. L'emploi a connu ces derniers mois sa croissance la plus rapide en près de six ans. Le taux de chômage est tombé de 11,4 p. 100 en janvier à 10 p. 100 en octobre. Le déficit pour la période d'avril à août est inférieur de 4,5 milliards de dollars à ce qu'il était pour la même période en 1993-1994.

Face à de tels résultats, le FMI a prévu que le Canada sera le pays du G-7 qui, en 1994 et 1995, aura la croissance de production la plus forte et le taux de croissance de l'emploi le plus élevé.

* * *

(1405)

[Français]

LES SERVICES DE GARDE

Mme Christiane Gagnon (Québec, BQ): Monsieur le Président, le ministre du Développement des ressources humaines dévoilait récemment un autre document de consultation, celui-ci au sujet de la garde et du développement de l'enfant. Ce document révèle que le ministre a l'intention de remettre en question tous les modes de financement des services de garde, dans le cadre des objectifs qu'il s'est fixés dans sa réforme des programmes sociaux.

Pendant ce temps, le gouvernement coupe dans les prestations aux chômeurs et aux bénéficiaires d'aide sociale. Il est inconcevable que sur le plan de la logique, ce gouvernement fasse une distinction entre le bien-être des familles et celui des enfants. Comme si la pauvreté des enfants québécois et canadiens peut être vue et analysée de façon distincte de celle de leurs parents.

De plus, le gouvernement s'engage, encore une fois, dans un domaine qui relève de la compétence des provinces et ce, sans la moindre hésitation. Cette attitude est tout simplement inacceptable.

* * *

[Traduction]

LE PROGRAMME SAMARITAN'S PURSE CHRISTMAS CHILD

M. Jim Silye (Calgary-Centre, Réf.): Monsieur le Président, j'ai le plaisir aujourd'hui d'adresser mes compliments aux enfants de Calgary pour leur généreuse participation à un projet mené dans le cadre du programme Samaritan's Purse Christmas Child.

Voici maintenant des semaines que les élèves du niveau élémentaire de la ville de Calgary remplissent des boîtes à chaussures de cadeaux de Noël destinés aux enfants de la Bosnie et du Rwanda. Plus de 200 écoles, 500 enseignants, plusieurs organisations paroissiales et communautaires ont participé à ce projet. Les résultats ont été spectaculaires.

Ensemble, ils ont rempli plus de 30 000 boîtes à chaussures de jouets, de gâteries, de fournitures d'école, de vêtements et, souvent, de lettres personnelles. Entre 15 000 et 20 000 boîtes supplémentaires ont été reçues de l'extérieur de Calgary, pour un total impressionnant de 50 000 boîtes. D'autres dons de Calgariens ont permis d'acheter le billet d'avion de l'instituteur chargé de livrer les boîtes en Bosnie.


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Ceci est un exemple d'une collectivité qui unit ses efforts afin de venir en aide à d'autres. Les enfants qui ont pris part à ce projet ont éveillé un tel enthousiasme chez les autres participants que ça a été pour tous une expérience mémorable. Félicitations à tous.

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L'ENVIRONNEMENT

M. Stan Dromisky (Thunder Bay-Atikokan, Lib.): Monsieur le Président, j'ai le plaisir d'informer aujourd'hui la Chambre que la vice-première ministre et ministre de l'Environnement, la députée de Hamilton-Est, a annoncé qu'elle présidera une conférence des ministres de l'Environnement des pays du G-7, qui se tiendra à Hamilton, en avril 1995.

La conférence permettra aux ministres de l'Environnement des pays les plus industrialisés du monde de discuter des objectifs qu'ils partagent et de travailler ensemble à régler des problèmes communs. Le gouvernement est convaincu que cette conférence pourrait permettre d'aborder deux grandes questions qui vont de pair, un environnement sain et l'économie. En invitant à Hamilton les ministres de l'Environnement et des représentants des pays du G-7, nous voulons contribuer à amener les pays les plus industrialisés du monde à utiliser leur produit national brut-qui, combiné, représente plus de 20 billions de dollars-au profit du développement durable, pour le bien-être futur de tous nos concitoyens.

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LES ENFANTS VICTIMES DE LA PAUVRETÉ

L'hon. Charles Caccia (Davenport, Lib.): Monsieur le Président, selon le Conseil national du bien-être, plus de 1,2 million d'enfants de moins de 18 ans vivent dans la pauvreté. Un récent rapport de la coalition Campagne 2000 nous apprend qu'on compte aujourd'hui 300 000 enfants pauvres de plus qu'il y a cinq ans.

En outre, à la dernière conférence de l'Association médicale canadienne, on rapportait que les enfants pauvres étaient deux fois plus susceptibles de souffrir de désordres psychiatriques et d'hyperactivité, et de mal réussir à l'école. Évidemment, les enfants pauvres sont plus enclins à devenir décrocheurs.

Pour des raisons sociales, morales et économiques, le gouvernement a la responsabilité de s'assurer que tous les enfants du Canada aient des chances égales de participer pleinement à la vie canadienne.

J'exhorte donc le gouvernement à mettre en oeuvre la résolution sur les enfants victimes de la pauvreté, adoptée à l'unanimité à la Chambre, en 1989.

* * *

[Français]

MADAME MARIE MALAVOY

M. Mark Assad (Gatineau-La Lièvre, Lib.): Monsieur le Président, la démission de la nouvelle ministre de la Culture du Québec, Mme Marie Malavoy, est bien sûr regrettable. Par contre, ce qui est encore plus regrettable, ce sont les raisons inacceptables qu'elle a invoquées pour justifier ses actions illégales.

Mme Malavoy a sans doute oublié que le Canada l'a accueillie, de même que ses parents, dans un des meilleurs pays au monde, sinon le meilleur, où elle a pu bénéficier de tous les avantages d'un pays généreux, de même qu'accéder à un poste de doyenne de faculté, chose inaccessible pour un immigrant en France. De plus, a-t-elle songé aux milliers de Canadiens qui ont donné leur vie pour aider à la libération de son pays d'origine?

(1410)

Un vieil adage dit que la gratitude est la plus haute forme de justice. Les remarques de cette dernière démontrent une ingratitude et dénotent un manque de sens de justice.

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L'ÉCONOMIE SOUTERRAINE

M. Jean Landry (Lotbinière, BQ): Monsieur le Président, dans une entrevue accordée samedi au journal La Presse, le ministre des Finances tente de nous surprendre par sa clairvoyance d'homme d'affaires. Selon le ministre, l'économie souterraine dépasse de loin les niveaux rapportés par ses propres fonctionnaires.

Mais, une fois le problème reconnu, la clairvoyance du ministre s'estompe. Nous n'avons pas d'information sur l'ampleur de l'économie souterraine et surtout pas de solution à proposer.

Du côté de la TPS, l'État ne contrôle plus ses recettes et le ministre n'a pas le courage de réviser en profondeur sa politique fiscale. Il se propose d'agir, seul, et à l'aveuglette.

Même chose pour le déficit et la dette. Le ministre sait qu'il doit réduire les dépenses de la fonction publique mais n'avance aucune proposition. Pourtant, le ministre sabre déjà dans les programmes sociaux sans même avoir en main les études nécessaires. L'histoire se répète: Ottawa a décidé de couper et ce sont les provinces et les chômeurs qui écoperont.

* * *

[Traduction]

LA CATASTROPHE DE LA MINE WESTRAY

M. John Duncan (North Island-Powell River, Réf.): Monsieur le Président, la mine Westray, en Nouvelle-Écosse, a été la scène d'une explosion le 9 mai 1992. Cet accident avait entraîné la mort de 26 mineurs, dont 11 sont restés emprisonnés dans la mine.

Pendant les cinq jours qu'a duré l'opération de sauvetage, une autre explosion aurait pu se produire, il a fallu traverser des éboulements et la mine était remplie de monoxyde de carbone, gaz mortel qui se dégage lors d'explosions dans des mines de charbon. Les mineurs ont fait fi de leur propre sécurité dans l'espoir de trouver leurs camarades.


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Fait sans précédent, les 195 membres de l'équipe de secours reçoivent aujourd'hui, des mains du gouverneur général, la Médaille de la Bravoure, à Stellarton, en Nouvelle-Écosse. Quatorze d'entre eux vivent maintenant dans ma ville d'origine, Campbell River, en Colombie-Britannique, et travaillent dans la mine de charbon de Quinsam, à 25 kilomètres de là.

Je suis certain que tous les députés se joindront à moi pour applaudir ces hommes courageux touchés par une tragédie qui a affecté les Canadiens d'un océan à l'autre.

* * *

LA SOCIÉTÉ RADIO-CANADA

M. Simon de Jong (Regina-Qu'Appelle, NPD): Monsieur le Président, selon des rapports de presse, le gouvernement songerait sérieusement à vendre les stations de télévision de la Société Radio-Canada.

Malgré les promesses, contenues dans le livre rouge, de soutenir la Société Radio-Canada et malgré le fait que le Comité permanent du patrimoine canadien examine actuellement le financement de la société d'État, le Cabinet discute d'un plan visant à modifier radicalement la radiodiffusion publique au Canada.

La Société Radio-Canada a joué un rôle essentiel en permettant aux Canadiens de se voir et de s'entendre et de développer leur identité culturelle. Le plan dont discute le Cabinet est-il la première étape en vue de privatiser le réseau d'État et faire disparaître la radiodiffusion publique? Si les stations de télévision du réseau d'État sont vendues, sur quelle chaîne de télévision les Canadiens pourront-ils regarder des émissions canadiennes?

À l'âge de la télévision à 500 canaux et des progrès rapides de la technologie, nous devrons peut-être un jour assurer la radiodiffusion publique par d'autres moyens comme les compagnies de téléphone, mais nous n'en sommes pas encore là.

Je suis d'accord avec le président du CRTC qui déclarait devant le Comité du patrimoine canadien: «Donnez. . .

Le Président: La parole est au député d'Ottawa-Centre.

* * *

CONFÉRENCE SUR L'ACQUISITION CONTINUE DU SAVOIR

M. Mac Harb (Ottawa-Centre, Lib.): Monsieur le Président, la première conférence mondiale sur l'acquisition continue du savoir se tiendra à Rome du 30 novembre au 3 décembre prochains. Cette conférence doit permettre de faire ressortir l'importance de l'acquisition continue du savoir et d'établir un plan d'action pour promouvoir et mettre en oeuvre des initiatives d'apprentissage partout dans le monde.

Un de mes électeurs, Robbin Frazer, qui a travaillé fort à la promotion de la conférence au Canada, m'a informé qu'il y aurait 500 participants de 50 pays, notamment dix délégués du Canada.

Je profite de l'occasion pour rendre hommage à tous les participants de la conférence et pour leur déclarer que notre gouvernement, par l'entremise du ministère du Développement des ressources humaines, s'est engagé à améliorer la qualité de vie de ses citoyens et à faire en sorte qu'ils aient accès à l'éducation et à la formation.

Je crois que la conférence mondiale sur l'acquisition continue du savoir sera une réussite et qu'une stratégie sur l'éducation permanente sera en place pour nous guider au seuil du XXIe siècle.

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LE PARTI RÉFORMISTE DU CANADA

Mme Jean Payne (St. John's-Ouest, Lib.): Monsieur le Président, la semaine dernière, lorsque le Parti réformiste a communiqué sa liste de coupes au budget fédéral, coupes les plus radicales jamais proposées dans toute l'histoire du Canada, le chef réformiste a osé déclarer que ces coupes ne touchaient pas les dépenses dans le secteur social.

En recommandant une réduction de 25 p. 100 dans le budget de la SCHL, le Parti réformiste a proposé au gouvernement fédéral non seulement de rompre des centaines de contrats et d'accords entre le fédéral et les provinces, ainsi que des milliers de contrats avec des organisations sans but lucratif et des coopératives des secteurs privé et public partout au Canada, mais aussi de réduire les dépenses sociales dans les secteurs qui touchent les plus démunis d'entre les pauvres.

(1415)

Les réformistes s'en prennent aux plus démunis, aux personnes pauvres, âgées, jeunes et handicapées, aux femmes chefs de famille et aux autochtones qui sont dans la rue. Le Parti réformiste dit à ces Canadiens qui font en moyenne moins de 12 000 $ par année de sortir des logements sociaux et d'aller quémander aux coins des rues.

Ainsi, la contribution fédérale au logement diminuerait de 25 p. 100.

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