Table des matières Prochaine section
10141


CHAMBRE DES COMMUNES

Le jeudi 24 avril 1997


La séance est ouverte à 10 heures.

_______________

Prière

_______________

AFFAIRES COURANTES

[Traduction]

CENTRE DE LA SÉCURITÉ DES TÉLÉCOMMUNICATIONS

M. John Richardson (secrétaire parlementaire du ministre de la Défense nationale et ministre des Anciens combattants, Lib.): Monsieur le Président, conformément au paragraphe 32(2) du Règlement, je suis heureux de présenter, dans les deux langues officielles, le rapport annuel du commissaire du Centre de la sécurité des télécommunications pour 1996-1997.

* * *

[Français]

RÉPONSE DU GOUVERNEMENT À DES PÉTITIONS

M. Paul Zed (secrétaire parlementaire du leader du gouvernement à la Chambre des communes, Lib.): Monsieur le Président, conformément au paragraphe 36(8) du Règlement, j'ai l'honneur de déposer, dans les deux langues officielles, la réponse du gouvernement à neuf pétitions.

* * *

[Traduction]

LES COMITÉS DE LA CHAMBRE

JUSTICE ET AFFAIRES JURIDIQUES

M. Andrew Telegdi (Waterloo, Lib.): Monsieur le Président, j'ai l'honneur de présenter, dans les deux langues officielles, le treizième rapport du Comité permanent de la justice et des affaires juridiques.

C'est avec fierté que je présente ce rapport. Les lois sont le fondement de toute société démocratique. En tant que société démocratique, nous recherchons la justice.

C'est quelque chose que j'apprécie particulièrement compte tenu du fait que je suis arrivé au Canada en tant que réfugié venant d'un pays qui n'avait pas un système judiciaire juste.

Le rapport, intitulé «Le renouvellement du système de justice pour les jeunes», recommande des modifications à la Loi sur les jeunes contrevenants. Le Comité de la justice a produit ce rapport après avoir parcouru le pays et après avoir entendu les opinions de représentants de toutes les couches de la société canadienne.

(1010)

L'une des principales questions examinées dans ce rapport est le fait que nous incarcérons beaucoup trop de jeunes d'un bout à l'autre du pays. En fait, nous incarcérons 10 fois plus de jeunes que dans les pays d'Europe et 15 fois plus de jeunes qu'en Australie et en Nouvelle-Zélande. En étudiant l'information à notre disposition, j'ai été stupéfait d'apprendre que nous incarcérons deux fois plus de jeunes qu'aux États-Unis.

Il faut faire certains ajustements de l'autre côté également. Nous devons répondre aux besoins de la collectivité et faire participer cette dernière à l'administration de la justice. La quatrième recommandation traite spécifiquement de cette question. Elle dit qu'il devrait y avoir des conseils communautaires sur le crime et la justice, que la collectivité devrait participer au processus.

Je suis fier de présenter ce rapport au nom du Comité de la justice.

[Français]

M. Michel Bellehumeur (Berthier-Montcalm, BQ): Monsieur le Président, je vous signale que le Bloc québécois a produit un rapport dissident, et ce, pour une bonne raison. Après avoir fait le tour du Canada, comme le député l'a dit, et après avoir investi des dizaines milliers de dollars dans cette étude, les libéraux ont donné l'impression, à un moment donné, après avoir vu ce qui se faisait au niveau des jeunes contrevenants au Québec, qu'ils iraient dans le sens proposé depuis au moins les années 1960, au Québec, et dans le sens des revendications que le Bloc québécois faisait, revendications qui représentaient le voeu de tous les Québécois.

Au lieu de cela, à la dernière minute, les libéraux ont préféré mettre dans ce rapport des voeux pieux et faire des recommandations à saveur électoraliste pour tenter de satisfaire une partie de l'électorat du Canada anglais. Je trouve inadmissible, au moins à un égard, que le gouvernement ait décidé de plier au niveau de l'âge minimum des jeunes, en abaissant l'âge à 10 et 11 ans, avec la recommandation du procureur général. C'est au gouvernement qu'incombe la responsabilité d'établir des normes, une loi qui sera applicable partout à travers le Canada. S'il ne veut pas le faire, qu'il se retire de ce champ de juridiction et qu'il le remette au Québec ou aux autres provinces, comme on le désire.

Mais tant et aussi longtemps que la Constitution sera là, tant et aussi longtemps qu'il y aura des règles qui existent, le gouvernement doit se faire le gardien d'une législation sur les jeunes contrevenants qui soit applicable et identique d'un bout à l'autre du pays.


10142

J'ouvre une parenthèse. Certains libéraux m'ont dit que j'étais un braillard parce que je faisais des recommandations dans le sens des revendications historiques du Québec dans ce dossier. C'est également pour cela que j'ai décidé de déposer un rapport minoritaire, car le gouvernement ne voulait rien entendre.

Au sujet de l'âge, je pense qu'on ne devait pas réduire l'âge, même avec le consentement des procureurs généraux des provinces. Au Québec, les procureurs généraux ne consentiront pas à abaisser l'âge, c'est-à-dire de criminaliser des jeunes de 10 et 11 ans. Mais dans l'Ouest canadien, par exemple, c'est une toute autre chose. Et je pense que c'était carrément inacceptable.

En ce qui concerne la répartition des coûts, il y a une réclamation du Québec qui traîne sur le bureau du ministre de la Justice depuis des mois, voire des années, un coût de 77 millions de dollars parce que nous, au Québec, appliquons correctement la Loi sur les jeunes contrevenants. J'invite le gouvernement, avant de faire des recommandations comme celles qu'on retrouve dans le rapport majoritaire, à payer ses dettes et ses comptes au Québec et à faire un chèque de 77 millions de dollars. Mais on pourra y revenir au cours de la campagne électorale.

Troisièmement, il y a l'ingérence du fédéral dans plusieurs domaines qui ne regardent pas le fédéral. Ce n'est pas à lui de dire quoi faire avec l'argent qu'il verse aux provinces pour l'administration de la justice. L'administration de la justice regarde les provinces, et le Québec dans ce cas-ci.

Je comprends que les députés du Canada anglais n'aiment pas entendre ce que j'ai à dire, mais je le fais en toute connaissance de cause et avec la satisfaction du devoir accompli.

OPÉRATIONS GOUVERNEMENTALES

M. Eugène Bellemare (Carleton-Gloucester, Lib.): Monsieur le Président, à titre de vice-président du Comité permanent des opérations gouvernementales, j'ai l'honneur de présenter, dans les deux langues officielles, le troisième rapport du Comité permanent des opérations gouvernementales au sujet des initiatives de renouveau dans la fonction publique.

(1015)

[Traduction]

Le comité a suivi de près le processus de renouvellement de la fonction publique et a fait un certain nombre de recommandations visant à assurer le soutien nécessaire au renouvellement et à la relève du personnel, améliorer l'obligation de rendre des comptes et la transparence et mettre en oeuvre d'autres mesures clés pour que la fonction publique puisse continuer de servir les Canadiens avec fierté et efficience.

Je suis moi-même fier de servir ma circonscription et d'avoir souvent défendu les intérêts des fonctionnaires à la Chambre. Je salue notre fonction publique.

[Français]

Conformément à l'article 109 du Règlement, nous demandons une réponse globale du gouvernement.

M. Gilbert Fillion (Chicoutimi, BQ): Monsieur le Président, une opinion dissidente sur le renouvellement de la fonction publique est annexée au rapport du Comité permanent des opérations gouvernementales.

Le rapport de la majorité libérale souligne judicieusement le besoin de renouvellement de la fonction publique, notamment lorsqu'elle constate que 70 p. 100 de tous les cadres de la fonction publique seront admissibles à la retraite au cours des huit prochaines années. Seulement 1 p. 100 des effectifs avait moins de 25 ans en 1996, comparativement à 15 p. 100 en 1976.

Les libéraux auraient pu poursuivre dans la même veine et rappeler que, pendant leur mandat, le gouvernement a durement sabré dans la fonction publique au cours des trois dernières années. Il n'a pas eu la compétence de se soucier de la transmission de connaissances et de la conservation de la mémoire collective au sein des ministères. Ce triste constat n'est en grande partie que le résultat de mauvaises décisions stratégiques des libéraux au cours de leur mandat qui, heureusement, s'achève.

Quant à la question de la sous-représentation des jeunes au sein de la fonction publique, on note, là encore, l'incompétence et le manque de vision des différents gouvernements fédéraux qui se sont succédé, du premier gouvernement de Pierre Elliott Trudeau à celui du premier ministre actuel. Les jeunes fonctionnaires sont à peu près absents aujourd'hui du système fédéral. Les libéraux ressentent, à quelques heures du déclenchement des élections, un soudain besoin d'agir.

Les jeunes de l'Outaouais en ont sans aucun doute payé les frais. Des trois années et demie d'indifférence libérale, ils ont maintenant de la difficulté à croire ce même gouvernement qui s'intéresse soudainement à eux. À l'arrivée au pouvoir des libéraux, en octobre 1993, le taux de chômage des jeunes de moins de 25 ans se situait à 20,6 p. 100 dans l'Outaouais; aujourd'hui, ce taux a grimpé à 21,6 p. 100. Le rapport libéral tient à excuser le traitement réservé aux jeunes par les coupures difficiles qu'a dû effectuer le gouvernement fédéral.

Le gouvernement estime que d'ici à 1998-1999, l'examen des programmes aura eu pour effet de réduire les dépenses des programmes et la taille de l'administration fédérale de 22 p. 100. On estime par ailleurs qu'à compter de 1999, le gouvernement économisera plus de trois milliards de dollars par année en frais salariaux. Ce que le rapport libéral a oublié de souligner, c'est que, pendant ce temps, les provinces, à cause du Transfert social, ont dû couper plus de25 p. 100 de leurs effectifs, et ce, dans les domaines de la santé, de l'éducation et de l'aide sociale.


10143

[Traduction]

INDUSTRIE

M. David Walker (Winnipeg-Nord-Centre, Lib.): Monsieur le Président, j'ai l'honneur de présenter, dans les deux langues officielles, le cinquième rapport du Comité permanent de l'industrie concernant son étude de l'article 14 de la loi de 1992 modifiant la Loi sur les brevets, chapitre 2, Lois du Canada, 1993.

Je remercie par la même occasion les membres du comité, pour le dur labeur qu'ils ont accompli, ainsi que les nombreux témoins qui ont comparu.

(1020)

Je saisis également l'occasion pour remercier, au nom de tous les présidents de comité, les employés du service des publications de la Chambre des communes, qui ont travaillé de longues heures pour assurer la publication des rapports.

[Français]

LANGUES OFFICIELLES

Mme Albina Guarnieri (Mississauga-Est, Lib.): Monsieur le Président, j'ai l'honneur de présenter, dans les deux langues officielles, le troisième rapport du Comité mixte permanent des langues officielles au sujet de l'application de la Loi sur les langues officielles dans la région de la Capitale nationale.

Conformément à l'article 109 du Règlement, nous demandons une réponse globale du gouvernement.

M. Pierre de Savoye (Portneuf, BQ): Monsieur le Président, le rapport déposé par la présidente du Comité mixte permanent sur les officielles ne fait pas mention, hélas, du taux d'anglicisation considérable des francophones de la ville d'Ottawa. Ce dernier est passé, en l'espace d'une vingtaine d'années, de 17 p. 100 à 28 p. 100.

C'est pour cela qu'à la lumière de ces statistiques, le Bloc québécois a produit un rapport dissident et dénonce en même temps le fait que le Comité a tenté de noyer le poisson, c'est-à-dire le fait que la Capitale du Canada, Ottawa, est en train de s'angliciser et d'angliciser les francophones à un rythme effréné. Ce rapport, hélas, se penche davantage sur la région de la Capitale nationale, englobant de ce fait l'Outaouais. Les recommandations que contient ce rapport auraient malheureusement pour effet, et c'est ma conclusion, d'angliciser l'Outaouais francophone.

Voilà pourquoi le Bloc québécois dépose ce rapport minoritaire.

[Traduction]

SANTÉ

Mme Bonnie Hickey (St. John's-Est, Lib.): Monsieur le Président, j'ai l'honneur de présenter, dans les deux langues officielles, le neuvième rapport du Comité permanent de la santé.

Conformément à l'ordre de renvoi du 21 mars 1997, le comité a approuvé le projet de réglementation du tabac, avec des amendements.

[Français]

LA LOI SUR LES SOCIÉTÉS D'ASSURANCES

M. Yvan Loubier (Saint-Hyacinthe-Bagot, BQ) demande la permission de déposer le projet de loi C-438, Loi modifiant la Loi sur les sociétés d'assurances.

-Monsieur le Président, il me fait plaisir de déposer ce projet de loi, appuyé par mon collègue de Portneuf. Ce projet de loi vise essentiellement une chose, soit éliminer la discrimination dont sont victimes les sociétés d'assurances québécoises à charte provinciale, discrimination qui fait en sorte que les sociétés à charte provinciale ne peuvent acquérir de blocs d'assurances de sociétés d'assurances à charte fédérale pour pouvoir bénéficier de la rationalisation de l'industrie et affronter la concurrence domestique et internationale.

C'est véritablement un cas de discrimination contre le Québec puisqu'il y a à peine deux semaines, deux sociétés torontoises, dont une filiale britannique et une filiale allemande, ont pu transiger entre elles pour 12 milliards de blocs d'assurances sans que le fédéral ne lève le petit doigt ou ne dise quoi que ce soit.

Une société d'assurances québécoise, L'Entraide Compagnie d'assurances, puisqu'on parle d'un cas particulier, à cause de ce gouvernement, à cause de l'inertie du ministre des Finances et à cause du manque de volonté politique lorsqu'il est question de la défense des intérêts du Québec, a manqué une transaction de 1,3 million de polices d'assurances, ce qui aurait permis à cette société de tirer son épingle du jeu face aux quatre majors de Toronto.

Nous déplorons la décision du ministre des Finances qui fait en sorte que quatre compagnies d'assurances torontoises vont dominer le marché canadien et une partie du marché nord-américain, alors que les sociétés québécoises manquent le bateau à cause du ministre des Finances et à cause du Parti libéral du Canada. On va s'en rappeler au cours de la campagne électorale.

(La motion est réputée adoptée, le projet de loi est lu pour la première fois et imprimé.)

(1025)

Mme Tremblay: Monsieur le Président, je vous demanderais de consulter la Chambre pour voir si on peut obtenir le consentement unanime afin de suspendre nos travaux, le temps d'en venir à une entente avec le gouvernement sur une motion qu'il a l'intention de déposer.

Le vice-président: Y a-t-il consentement unanime de la Chambre pour suspendre nos travaux pour quelques instants?

[Traduction]

M. Zed: Monsieur le Président, mon intervention concerne le même rappel au Règlement. Nous serions disposés à suspendre la séance une fois parvenus à l'étude des initiatives ministérielles. Nous pourrions alors entamer les discussions. Je serais peut-être disposé à procéder de la sorte dans ce cas, mais nous refusons cependant notre consentement unanime au sujet de ce rappel au Règlement.


10144

[Français]

Le vice-président: Il est clair qu'il n'y a pas de consentement unanime de la Chambre. Nous poursuivons nos travaux.

* * *

[Traduction]

LES TRAVAUX DE LA CHAMBRE

L'hon. Fred Mifflin (ministre des Pêches et des Océans, Lib.): Monsieur le Président, conformément au paragraphe 56(1) du Règlement, je propose:

Que, le vendredi 25 avril 1997, jusqu'à ce que les députés reviennent d'une cérémonie conférant la sanction royale à tout projet de loi, la Chambre ne s'ajourne pour quelque raison que ce soit sauf en vertu d'une motion présentée par un ministre de la Couronne, sous réserve que, si aucune cérémonie du genre n'a eu lieu à l'heure ordinaire de l'ajournement, la séance soit suspendue jusqu'à l'appel de la présidence et puisse être convoquée de nouveau à la seule fin d'accorder la sanction royale à certains projets de loi, après quoi la Chambre s'ajournera jusqu'au prochain jour de séance.
[Français]

Le vice-président: Que tous les députés qui s'opposent à la motion veuillent bien se lever.

Et moins de 25 députés s'étant levés:

Le vice-président: Même avec les députés qui viennent de se joindre à nous, il n'y a pas 25 députés, si mes calculs sont bons. Par conséquent, je déclare la motion adoptée.

(La motion est adoptée.)

* * *

PÉTITIONS

LES ENFANTS VICTIMES D'ABUS SEXUELS

Mme Madeleine Dalphond-Guiral (Laval-Centre, BQ): Monsieur le Président, c'est avec émotion et confiance que je dépose aujourd'hui devant la Chambre une pétition endossée par plus de 37 000 signataires du Québec.

(1030)

L'objet de cette pétition ne laisse personne indifférent puisqu'elle se réfère aux abus sexuels dont sont victimes les enfants. Les pétitionnaires demandent au Parlement, entre autres, de revoir et d'évaluer les traitements offerts aux abuseurs durant leur incarcération et de s'assurer que des mesures de soutien soient accessibles aux enfants victimes d'agressions sexuelles et à leur famille.

La violence exercée à l'endroit des enfants est sans aucun doute un indicateur signifiant de la santé d'une société. Nous devons nous doter de tous les instruments requis pour aider adéquatement les victimes et leur famille et favoriser la réhabilitation des personnes coupables d'abus sexuels envers les enfants. Le défi est à la mesure du problème. Je crois que ce Parlement peut contribuer, par des décisions éclairées, à diminuer la violence et à en réduire les lourdes conséquences.

[Traduction]

LA STRATÉGIE NATIONALE SUR LE SIDA

M. Bill Graham (Rosedale, Lib.): Monsieur le Président, je suis heureux de prendre la parole aujourd'hui à la Chambre pour présenter une pétition concernant la Stratégie nationale sur le sida, au nom de centaines d'électeurs inquiets de ma circonscription.

La Stratégie nationale sur le sida est une entreprise fondamentale qui coordonne les efforts du Canada pour financer des programmes de sensibilisation et de prévention relativement au VIH et au sida, la recherche sur le VIH et le sida et les soins aux personnes atteintes du sida.

Mes électeurs demandent donc au Parlement de garantir qu'on ne mettra pas fin à la Stratégie nationale sur le sida en mars 1998 et qu'on continuera à financer ces programmes très importants.

L'UNITÉ NATIONALE

M. Clifford Lincoln (Lachine-Lac-Saint-Louis, Lib.): Monsieur le Président, j'ai l'honneur de présenter une pétition signée par un bon nombre d'électeurs de ma circonscription et des régions avoisinantes.

La pétition prient humblement le premier ministre et le Parlement du Canada de déclarer et de confirmer immédiatement: premièrement, que le Canada est indivisible; deuxièmement, que les frontières du Canada, de ses provinces, de ses territoires et de ses eaux territoriales ne peuvent être modifiées que par a) un vote libre de tous les citoyens canadiens tel que garanti par la Charte canadienne des droits et libertés, ou b) la formule de modification telle qu'énoncée dans la Constitution canadienne.

LES PENSIONS

M. Jim Gouk (Kootenay-Ouest-Revelstoke, Réf.): Monsieur le Président, j'ai un certain nombre de pétitions qui m'ont été envoyées par des électeurs de la circonscription de Kootenay-Ouest-Revelstoke et du nouveau secteur de Kootenay-Ouest-Okanagan.

Les pétitionnaires affirment que la durabilité du Régime de pensions du Canada les inquiète, que les jeunes sont forcés de payer des cotisations plus élevées pour des pensions plus petites et que la hausse récente de 10 milliards de dollars des cotisations réduit le salaire net des travailleurs. Comme on ne peut démontrer de façon satisfaisante que des hausses constantes des cotisations du Régime de pensions du Canada accompagnées de réductions constantes des prestations assureront l'avenir du RPC, vos pétitionnaires prient humblement le Parlement d'adopter une loi qui prévoie la réduction progressive du RPC, tout en protégeant la pension des personnes qui en sont déjà bénéficiaires, et exige que les Canadiens contribuent au REER de leur choix.

LES PERSONNES ÂGÉES

M. Jim Gouk (Kootenay-Ouest-Revelstoke, Réf.): Monsieur le Président, j'ai aussi deux pétitions à présenter de la part de mes électeurs sur le même sujet.

Les pétitionnaires attirent l'attention de la Chambre sur le fait que les personnes âgées ont grandement contribué au développement politique et économique et à la prospérité du pays au XXe


10145

siècle. Ces citoyens ont par ailleurs protégé la tradition démocratique et les libertés individuelles en participant à deux guerres et à toute une série d'opérations de maintien de la paix dans le monde.

Les pétitionnaires demandent donc au Parlement de reconnaître ces accomplissements et ces sacrifices en n'apportant aux régimes d'assurance-maladie ou de pensions aucun changement qui aurait pour effet de réduire les prestations pour les personnes âgées qui ont un revenu limité ou fixe.

LA TAXE SUR LES LIVRES

M. Jim Gouk (Kootenay-Ouest-Revelstoke, Réf.): Monsieur le Président, j'ai une autre pétition. La TPS est la première taxe fédérale dans l'histoire du Canada à s'appliquer à la Bible et aux autres publications. Les pétionnaires demandent instamment au Parlement d'éliminer la taxe sur les livres, les magazines et les journaux. Ils demandent au premier ministre de tenir la promesse de son parti d'éliminer la taxe de vente fédérale sur les publications et les imprimés.

LES SUPPLÉMENTS ALIMENTAIRES

M. Jim Gouk (Kootenay-Ouest-Revelstoke, Réf.): Monsieur le Président, dans la dernière pétition que j'ai l'honneur de présenter, les pétitionnaires attirent l'attention de la Chambre sur le fait qu'en octobre 1996, la délégation allemande auprès du Comité du Codex sur la nutrition et les aliments pour usages diététiques, de l'Organisation mondiale de la santé, a proposé une résolution. Nous savons en quoi cette résolution consiste et je ne reviendrai donc pas dessus. Les pétitionnaires font remarquer que, si elles sont acceptées, ces mesures entraîneront une réforme radicale de la législation.

(1035)

Les pétitionnaires demandent de faire vigoureusement pression sur la communauté internationale afin qu'elle s'oppose aux mesures de réglementation des suppléments alimentaires, conformément à la décision de notre pays de voter contre ces propositions en octobre dernier.

LE REGISTRE DES PÉDOPHILES

M. Monte Solberg (Medicine Hat, Réf.): Monsieur le Président, conformément à l'article 36 du Règlement, j'ai deux pétitions à présenter au nom de plusieurs personnes de ma circonscription de Medicine Hat.

Les pétitionnaires demandent au Parlement d'adopter une mesure législative permettant la création d'un registre des pédophiles.

LES PENSIONS

M. Monte Solberg (Medicine Hat, Réf.): Monsieur le Président, la seconde pétition vient de Canadiens d'un peu partout.

Les pétitionnaires demandent au Parlement d'adopter une mesure législative mettant fin au RPC tout en protégeant la pension que reçoivent actuellement les personnes âgées, et rendant obligatoire pour tous les Canadiens la contribution à un REER de leur choix.

LA TAXATION DES IMPRIMÉS

M. Jack Frazer (Saanich-Les Îles-du-Golfe, Réf.): Monsieur le Président, j'ai le devoir et l'honneur de prendre la parole à la Chambre, conformément à l'article 36 du Règlement, pour présenter trois pétitions dûment certifiées par le greffier des pétitions.

J'ai l'honneur de présenter la première pétition au nom de 75 habitants de cette magnifique province qu'est la Colombie-Britannique, qui demandent au Parlement d'exonérer les livres, les revues et les journaux de la TPS.

LES ROUTES

M. Jack Frazer (Saanich-Les Îles-du-Golfe, Réf.): Monsieur le Président, la deuxième pétition est présentée au nom de 27 habitants de la Colombie-Britannique qui demandent au Parlement d'exhorter le gouvernement fédéral à collaborer avec les provinces afin que les travaux de réfection du réseau routier national puissent commencer.

LA TAXE SUR L'ESSENCE

M. Jack Frazer (Saanich-Les Îles-du-Golfe, Réf.): Monsieur le Président, la dernière pétition est présentée au nom de 38 Canadiens de l'Ouest qui demandent au Parlement de ne pas augmenter la taxe d'accise fédérale sur l'essence.

LE MARIAGE

M. Rex Crawford (Kent, Lib.): Monsieur le Président, j'ai l'honneur d'intervenir à nouveau pour présenter les pétitions suivantes, conformément à l'article 36 du Règlement.

Dans la première pétition qui provient de résidents de London et des environs, les pétitionnaires déclarent que le Canada a été fondé sur des principes qui reconnaissent l'importante du mariage et de la famille pour notre société. Les pétitionnaires demandent à la Chambre des communes de promulguer une loi qui modifiera la loi existante afin de définir le mariage comme une union volontaire, et pour la vie, entre un homme et une femme, à l'exclusion de tous les autres.»

Cette pétition a été signée par des habitants de London et de la région avoisinante.

LES ROUTES

M. Rex Crawford (Kent, Lib.): Monsieur le Président, dans la deuxième pétition, les pétitionnaires désirons attirer l'attention de la Chambre sur le fait que 38 p. 100 du réseau routier national n'est pas conforme aux normes et que le Mexique et les États-Unis assurent la réfection et l'amélioration de leurs réseaux routiers. La politique concernant le réseau routier national a révélé que la création d'emplois, le développement économique, l'unité nationale, la possibilité de sauver des vies et de prévenir des blessures, la réduction de l'engorgement des routes, la diminution du coût d'utilisation des véhicules et l'amélioration de notre compétitivité internationale sont des avantages du projet de programme national d'entretien de notre réseau routier.

Par conséquent, les pétitionnaires prient le Parlement de demander au gouvernement fédéral de se joindre aux gouvernements provinciaux pour assurer la réfection et l'amélioration de notre réseau routier national.

LA FISCALITÉ

M. Jim Peterson (Willowdale, Lib.): Monsieur le Président, j'ai deux pétitions à présenter. La première provient de résidents de North York et elle avait été présentée au ministre du Commerce international. Puisque les ministres ne peuvent déposer des pétitions, il m'a demandé de le faire en son nom. La pétition est aussi signée par des résidents de Willowdale.

Les pétitionnaires demandent que les sommes perçues en impôts et taxes soient réservées à des fins non militaires.


10146

LES PENSIONS

M. Jim Peterson (Willowdale, Lib.): Monsieur le Président, la deuxième pétition vient de résidents de la région de Burlington. Au nom de la députée de Burlington, je désire présenter cette pétition réclamant que la pension des citoyens du troisième âge soit protégée.

[Français]

LE CODE CANADIEN DU TRAVAIL

M. Osvaldo Nunez (Bourassa, BQ): Monsieur le Président, j'aimerais déposer deux pétitions. La première pétition est signée par 915 citoyens et porte sur le retrait préventif de femmes qui oeuvrent dans les secteurs de juridiction fédérale.

Le Code canadien du travail n'offre pas une protection suffisante aux travailleuses enceintes ou qui allaitent. Les mouvements syndicaux, particulièrement la FTQ, le CTC et l'Alliance de la Fonction publique, revendiquent une solution à ce problème depuis longtemps. Il est temps que la société prenne ses responsabilités dans ce domaine.

LA SÉCURITÉ SOCIALE

M. Osvaldo Nunez (Bourassa, BQ): Monsieur le Président, la deuxième pétition a été signée par de nombreuses personnes, majoritairement par des Québécois d'origine colombienne.

Les pétitionnaires demandent au gouvernement fédéral d'entamer les négociations avec la Colombie en vue de la signature d'une entente de sécurité sociale. Plusieurs milliers de Colombiens sont venus au Canada et au Québec et ils voudraient être protégés dans le domaine de la sécurité sociale quand ils ont travaillé en Colombie et au Canada.

(1040)

[Traduction]

LES LIBÉRATIONS CONDITIONNELLES

M. Philip Mayfield (Cariboo-Chilcotin, Réf.): Monsieur le Président, je suis heureux de présenter des pétitions venant d'électeurs de Cariboo-Chilcotin.

La première pétition est signée par 259 habitants de Williams Lake et d'autres parties de Colombie-Britannique. Les pétitionnaires attirent l'attention de la Chambre sur le fait que le droit de Clifford Olson à une demande de libération conditionnelle anticipée oblige les familles et les amis des victimes à revivre une fois de plus l'horreur de la perte d'un être cher.

Mes électeurs demandent au Parlement de prendre des mesures qui ne permettraient pas qu'un individu comme Clifford Olson, coupable de multiples assassinats, puisse utiliser la disposition de la lueur d'espoir pour demander une libération anticipée.

LA TAXATION DES IMPRIMÉS

M. Philip Mayfield (Cariboo-Chilcotin, Réf.): Monsieur le Président, les deux pétitions suivantes contiennent un total de 338 signatures d'habitants de Williams Lake et d'autres endroits. Les pétitionnaires estiment que la TPS sur les imprimés est injuste et répréhensible, car l'alphabétisme et l'éducation sont cruciaux pour le développement du pays.

Les pétitionnaires demandent au Parlement d'éliminer la TPS sur les livres, les revues et les journaux. Ils demandent au premier ministre de tenir la promesse maintes fois répétée de son parti et d'éliminer la taxe de vente fédérale sur les imprimés.

LA CONDAMNATION AVEC SURSIS

M. Randy White (Fraser Valley-Ouest, Réf.): Monsieur le Président, en plus des pétitions précédentes, j'en ai une autre portant plus de 7 000 signatures qui attire l'attention de la Chambre sur ce qui suit:

Le 12 novembre 1996, en Colombie-Britannique, l'honorable juge Harry Boyle a condamné Darren Adam Ursel à une peine d'emprisonnement de deux ans moins un jour qu'il devait purger dans la collectivité aux termes de l'article 742 du Code criminel. M. Ursel a été condamné pour une agression sexuelle très violente.

Ainsi, les pétitionnaires demandent que le Parlement s'assure que les dispositions de l'article 742 du Code criminel ne s'appliquent pas aux personnes reconnues coupables d'agression sexuelle ou de violence physique.

LE GAZODUC DE L'ÎLE DE SABLE

M. Randy White (Fraser Valley-Ouest, Réf.): Monsieur le Président, j'ai également deux autres pétitions qui demandent ce qui suit à la Chambre:

En juin 1996, le premier ministre du Canada a annoncé qu'il favoriserait une dérivation du gaz de l'île de Sable vers la ville de Québec. Il est inacceptable que le premier ministre décide de la destination du gaz naturel de la Nouvelle-Écosse sans consulter la population de la province. Par conséquent, les habitants de la Nouvelle-Écosse ont le droit de décider eux-mêmes où ira le gaz naturel de l'île de Sable et ils demandent donc au gouvernement fédéral de cesser de se mêler de la question.

LA TAXATION DES IMPRIMÉS

M. Randy White (Fraser Valley-Ouest, Réf.): Monsieur le Président, j'ai une dernière pétition exhortant le Parlement à supprimer la TPS sur les livres, les revues et les journaux. Les pétitionnaires demandent que le premier ministre respecte la promesse que son parti a réitérée de supprimer la taxe de vente fédérale sur les imprimés.

LE CANAL RIDEAU

M. Larry McCormick (Hastings-Frontenac-Lennox and Addington, Lib.): Monsieur le Président, j'ai l'honneur de présenter une pétition au nom des membres de l'Association des amis du canal Rideau et d'habitants du grand Kingston et du comté de Frontenac qui sont très inquiets des dommages causés à la propriété dans le canton de Pittsburgh où une grosse entreprise de construction, sans détenir ni permis ni licence, mène ses activités sur des terrains qui appartiennent au canal Rideau, aux dépens des contribuables.

Les pétitionnaires demandent respectueusement que le Parlement du Canada invite les autorités à prendre les mesures qui s'imposent.

LES TAUX D'INTÉRÊT SUR LES CARTES DE CRÉDIT

Mme Anna Terrana (Vancouver-Est, Lib.): Monsieur le Président, j'ai deux séries de pétitions portant la signature d'habitants de Vancouver-Est et du Lower Mainland et qui ont trait aux taux


10147

d'intérêt élevés exigés sur les cartes de crédit par les détaillants et les banques.

Les pétitionnaires demandent au Parlement d'adopter le projet de loi C-351, proposé par le député de Davenport, qui limiterait le taux d'intérêt exigé sur les cartes de crédit des consommateurs.

LE FONDS D'INDEMNISATION DES AGENTS DE LA SÉCURITÉ PUBLIQUE

M. Paul Szabo (Mississauga-Sud, Lib.): Monsieur le Président, j'ai trois pétitions émanant de ma circonscription, Mississauga-Sud, et appuyée par des centaines de Canadiens d'un peu partout au pays.

Dans la première, les pétitionnaires veulent attirer l'attention de la Chambre sur le fait que nos policiers et nos pompiers risquent quotidiennement leur vie pour offrir les services d'urgence dont tous les Canadiens ont besoin. Ils précisent également que, dans bien des cas, les familles des pompiers ou des policiers tués dans l'exercice de leurs fonctions se retrouvent sans moyens financiers suffisants pour s'acquitter de leurs obligations.

Les pétitionnaires exhortent donc le Parlement à établir un fonds d'indemnisation des agents de la sécurité publique, qui recevrait des dons et des legs destinés aux familles de policiers et de pompiers tués dans l'exercice de leurs fonctions.

LA FISCALITÉ

M. Paul Szabo (Mississauga-Sud, Lib.): Monsieur le Président, dans la deuxième pétition, les pétitionnaires font remarquer à la Chambre que le fait de gérer une maison et d'éduquer des enfants d'âge préscolaire représente une profession honorable qui n'est pas reconnue à sa juste valeur dans notre société.

Les pétitionnaires prient donc le Parlement d'adopter des initiatives en vue d'éliminer la discrimination dans le régime fiscal à l'endroit des familles où un parent décide de rester à la maison pour s'occuper d'un enfant d'âge préscolaire, ou d'une personne âgée, handicapée ou atteinte d'une maladie chronique.

L'ÉTIQUETAGE DES BOISSONS ALCOOLISÉES

M. Paul Szabo (Mississauga-Sud, Lib.): Monsieur le Président, la dernière pétition a trait à l'étiquetage des boissons alcoolisées. Les pétitionnaires désirent attirer l'attention de la Chambre sur le fait que la consommation de boissons alcoolisées peut entraîner des problèmes de santé ou diminuer les capacités d'une personne. Ils insistent sur le fait qu'il est possible de prévenir totalement le syndrome d'alcoolisme foetal ainsi que d'autres malformations congénitales liées à l'alcool en évitant de consommer de l'alcool pendant la grossesse. Les pétitionnaires demandent donc au Parlement d'adopter une mesure législative visant à rendre obligatoire l'apposition sur les contenants de boissons alcoolisées d'étiquettes mettant en garde les futures mères et autres consommateurs contre les risques associés à la consommation d'alcool.

(1045)

LES SOINS DE SANTÉ

M. Chuck Strahl (Fraser Valley-Est, Réf.): Monsieur le Président, j'ai plusieurs pétitions que je suis heureux de déposer au nom d'électeurs de ma région.

La première traite d'une question qui préoccupe de plus en plus les habitants de ma région, soit la liberté de choix dans le domaine des soins de santé.

Ils ne veulent pas que le gouvernement s'ingère dans leur choix de suppléments alimentaires et d'aliments utilisés à des fins de santé particulières. Ils voudraient s'assurer que des aliments ne soient pas reclassés comme étant des drogues.

LA BFC CHILLIWACK

M. Chuck Strahl (Fraser Valley-Est, Réf.): Monsieur le Président, la deuxième pétition contient 50 signatures de personnes qui sont toujours très bouleversées par la fermeture de la BFC Chilliwack, dans ma circonscription, et par le fait qu'il n'y a plus aucune base des forces terrestres en Colombie-Britannique.

LES BALADES EN VOITURE VOLÉE

M. Chuck Strahl (Fraser Valley-Est, Réf.): Monsieur le Président, la troisième pétition porte sur les balades en voiture volée. Le taux de balades en voiture volée ou de vol de voitures dans ma circonscription a augmenté de 80 p. 100 au cours des deux dernières années.

Cette situation soulève une vive préoccupation à Chilliwack et à Abbotsford. Un autre groupe de 230 personnes demande au Parlement de modifier le Code criminel pour accroître les peines minimale et maximale en cas d'infraction de balade dans une voiture volée et pour imposer une peine financière, notamment aux parents de jeunes délinquants.

LES PRÉDATEURS SEXUELS

M. Chuck Strahl (Fraser Valley-Est, Réf.): Monsieur le Président, ma dernière pétition porte 572 signatures, ce qui signifie que, au total, 33 500 personnes, surtout des électeurs de ma région, ont signé les pétitions que j'ai déposées.

Ils s'inquiètent à propos des prédateurs sexuels. Leur inquiétude est inspirée par l'affaire concernant Bobby Oatway. Les Canadiens sont très inquiets et ils craignent que les crimes impliquant des lésions corporelles et des infractions sexuelles contre des enfants ne soient pas traités avec le sérieux nécessaire.

Les pétitionnaires exhortent le gouvernement à prendre un train de mesures, dont la notification des collectivités, la prise d'empreintes digitales, le prélèvement d'échantillons d'ADN, l'inaccessibilité totale au pardon et la recherche d'une solution pour interdire à tout délinquant sexuel de travailler auprès d'enfants dans quelque collectivité que ce soit.

LES PORTE-BÉBÉS

Mme Elsie Wayne (Saint John, PC): Monsieur le Président, conformément à l'article 36 du Règlement, je voudrais présenter une pétition que m'a remise une électrice, Mme Kim Dunlop, qui s'inquiète sérieusement de la sécurité des porte-bébés.

La pétition est signée par 334 électeurs de ma circonscription de Saint John, au Nouveau-Brunswick. Les pétitionnaires attirent l'attention de la Chambre sur le fait que les porte-bébés, par exemple le modèle sac à dos, à sangles et ventral, ne sont pas réglementés par le gouvernement du Canada.


10148

Les pétitionnaires prient le Parlement d'insister pour que le gouvernement réglemente les porte-bébés afin de garantir la sécurité des enfants.

* * *

QUESTIONS AU FEUILLETON

M. Paul Zed (secrétaire parlementaire du leader du gouvernement à la Chambre des communes, Lib.): Monsieur le Président, nous répondons aujourd'hui à la question no 66.

[Texte]

Question no 66-M. Speaker (Lethbridge):

Le gouvernement du Canada peut-il préciser quels ministres ont acheté, à même leur budget de bureau, des exemplaires des ouvrages «On the Take» de Stevie Cameron et «Above the Law» de Paul Palango et combien d'exemplaires chaque ministre a-t-il achetés?
M. Paul Zed (secrétaire parlementaire du leader du gouvernement à la Chambre des communes, Lib.): On m'informe comme suit: On the Take: bureau du ministre des Affaires indiennes et du Nord canadien: 1; cabinet du leader du gouvernement au Sénat: 1; et bureau du Solliciteur général: 1.

Above the Law: aucune copie du livre n'a été achetée.

Les autres ministres n'ont aucune information sur cette question.

* * *

[Traduction]

QUESTIONS TRANSFORMÉES EN ORDRES DE DÉPÔT DE DOCUMENTS

M. Paul Zed (secrétaire parlementaire du leader du gouvernement à la Chambre des communes, Lib.): Monsieur le Président, si la question no 74 pouvait être transformée en ordre de dépôt de document, ce document serait déposé immédiatement.

Le vice-président: Est-ce d'accord?

Des voix: D'accord.

[Texte]

Question no 74-M. Robinson:

Quels fonds, subventions et garanties d'emprunt le gouvernement fédéral a-t-il offerts dans la circonscription de Burnaby-Kingsway depuis le début de la législature jusqu'à aujourd'hui, y compris dans le Budget de 1996-1997, et chaque fois quel est, le cas échéant, a) le ministère ou l'organisme central responsable, b) le programme en vertu duquel la somme a été versée, c) le nom des bénéficiaires s'il s'agissait de groupes ou d'organismes, d) le montant du versement et e) le pourcentage du financement de programme couvert par la somme versée?
(Le document est déposé.)

[Traduction]

Mme Elsie Wayne (Saint John, PC): Monsieur le Président, j'invoque le Règlement. Conformément à l'article 39 du Règlement, j'ai fait inscrire la question no 108 au Feuilleton le 3 mars, il y a de cela 53 jours. Comme le permet le Règlement, j'ai demandé qu'on me fournisse la réponse dans un délai de 45 jours. D'après ce que je crois comprendre, le gouvernement tâche réellement de respecter ce délai de 45 jours à l'égard de toutes les questions inscrites au Feuilleton.

Le secrétaire parlementaire peut-il me dire si je recevrai une réponse aujourd'hui? Sinon, quand la recevrai-je, étant donné que la Chambre sera probablement prorogée très bientôt?

M. Zed: Monsieur le Président, la question dont parle la députée est très vaste. Je comprends qu'elle souhaite recevoir bientôt la réponse, mais elle vise un certain nombre de ministères. Comme sa question concerne tous les ministères et organismes du gouvernement, la préparation de la réponse exige beaucoup de temps.

Je demande que les autres questions restent au Feuilleton.

Le vice-président: Est-ce d'accord?

Des voix: D'accord.

______________________________________________

Prochaine Section