Au cours des 20 dernières années, M. Curran a servi de façon très compétente les comités de l'environnement, des forêts et des pêches, de la santé et du bien-être et bien d'autres encore. Il a rédigé des rapports sur un vaste éventail de sujets, notamment le clonage, le sida, le réchauffement de la planète, la thérapie génique et les pluies acides. M. Curran donne un exemple des personnes-ressources compétentes que la Bibliothèque du Parlement met à la disposition des parlementaires pour les aider à comprendre les questions complexes qui touchent les Canadiens.
Je demande à tous les députés de se joindre à moi pour lui souhaiter une bonne retraite, ainsi qu'à tous les autres dans la même situation.
Je remercie mes électeurs de m'avoir fait confiance pour les représenter au Parlement.
Je vous remercie, monsieur le Président, ainsi que votre vice-président et vos adjoints, pour vos conseils et la patience dont vous avez fait preuve à mon égard, particulièrement au début de la session.
Je remercie le greffier et ses adjoints pour les nombreux conseils qu'ils m'ont donnés.
Je remercie les pages pour leur courtoisie et leur efficacité.
Je remercie mon caucus et mon personnel, qui ont si bien su m'appuyer et m'informer de ce que je devais faire.
Je remercie les autres députés. Je ne suis peut-être pas d'accord avec eux sur le plan politique et philosophique, mais je respecte la plupart d'entre eux pour leur engagement envers leurs électeurs et envers la Chambre.
Enfin, je remercie ma famille. Le travail de député n'est pas facile pour les membres de la famille. Ils doivent renoncer à beaucoup de choses, et je les respecte pour avoir accepté cela.
Ma famille a quitté les camps du Sud-est asiatique pour venir s'établir à Regina, en Saskatchewan au début des années cinquante et ma communauté m'a honoré en me réélisant depuis 1979.
La Chambre des communes est une institution remarquable qui sert bien le Canada. Elle a cependant besoin de changements et je ne doute nullement que ces changements se produiront. J'espère que tôt ou tard nous adopterons le système de représentation proportionnelle à la Chambre des communes car le système électoral actuel est ainsi conçu que des centaines de milliers de Canadiens ne peuvent pas se faire entendre à la Chambre.
Je souhaite également que le système des comités soit renforcé car c'est dans les comités que les simples députés, quelle que soit leur allégeance politique et peu importe qu'ils siègent dans le parti
ministériel ou dans l'opposition, ont la possibilité de contribuer à l'élaboration des lois canadiennes.
Ce sont là les deux réformes qui me semblent nécessaires. J'espère que le Parlement pourra continuer de servir le Canada encore longtemps.
Élu à l'Assemblée nationale en 1976, et réélu sans interruption depuis cette date, M. Perron fut un député proche de son monde, soucieux de l'avenir de sa région et profondément convaincu de la nécessité de la souveraineté du Québec. Homme du Nord, en provenance de la région de l'acier, Denis Perron était un homme tout d'une pièce, reconnu pour son franc-parler, sa générosité et son sens du devoir.
J'ai personnellement eu l'honneur de le côtoyer et je devine le vide que son départ prématuré créera chez lui et partout au Québec.
À sa famille, à sa femme Marie et ses enfants Michel, Gisèle et Christian, à son personnel, à ses amis et à ses électeurs qui l'ont soutenu dans son comté, nos plus sincères condoléances.
Certains parle de vocation soutenue par des professeurs et un personnel entièrement dévoués, des bénévoles infatigables et des jeunes talentueux dont le sacrifice est guidé par un seul rêve, celui de bien danser.
Sous la direction compétente de Brian Scott, la Quinte Ballet School a produit des danseurs qui se classent parmi les meilleurs du monde. Ils ont tous nos encouragements et toutes nos félicitations. Nous sommes fiers de ce joyau culturel à Belleville.
Bâti-flex est un nouveau concept de construction résidentielle promu par la SCHL. Au lieu que ce soit l'occupant des lieux qui change de maison, c'est la maison qui peut être adaptée au goût de l'occupant. Le concept bâti-flex permet de faire tous les aménagements que l'on veut, un bureau à domicile, un appartement privé pour des parents âgés ou des enfants qui grandissent, ou encore des installations pour un parent seul ou une personne handicapée.
La SCHL a lancé ce concours l'an dernier afin d'encourager les concepteurs et les constructeurs à créer des maisons faciles à adapter et d'un prix abordable qui soient à la fois confortables et attrayantes. La maison conçue par M. Varias répond aux critères d'adaptabilité, d'accessibilité et d'abordabilité imposés par la SCHL ainsi que d'autres critères tels le respect de l'environnement, l'économie d'énergie et la santé de l'occupant.
Les constructeurs canadiens sont toujours à l'avant-garde et font figure de véritables leaders.
Entre autres, le régime a réduit en esclavage des milliers de Noirs africains et a mené des offensives militaires contre des civils, dans le sud et dans les montagnes Nuba. Dans le nord du pays, les incarcérations sans procès, la torture et les exécutions extrajudiciaires sont courantes. Un million et demi d'habitants ont été tués et plus de cinq millions ont été déplacés. Les populations persécutées sont chrétiennes, musulmanes ou animistes.
Le gouvernement du Canada accroîtra-t-il ses efforts pour soutenir toutes les initiatives tendant à mettre fin à ces pratiques abominables?
[Français]
Le Québec, lui, de son côté, mettra en place un régime d'assurance parentale plus large et plus généreux. Le gouvernement du
Québec doit, pour ce faire, récupérer, tel que prévoit la Loi sur l'assurance-emploi, les sommes consacrées aux congés parentaux afin qu'il puisse les administrer lui-même. Il en a fait officiellement la demande l'automne dernier.
Qu'attend donc le gouvernement Chrétien pour donner suite à cette demande urgente du Québec? Nous espérons qu'il ne se traînera pas les pieds, comme il l'a fait dans le cas de l'amendement à l'article 93 de la Loi constitutionnelle de 1867. Nous espérons qu'il donnera priorité à cette requête du Québec.
Ça sent les élections. Les électeurs s'en rappelleront au cours des prochaines élections.
Malgré les éternelles promesses du premier ministre quant au rétablissement de l'intégrité dans le processus politique, nous avons déjà des candidats libéraux qui promettent d'abroger la loi sur les armes à feu, de sauver le régime d'assurance-maladie, d'abolir les subventions à l'entreprise et de lutter plus fermement contre la criminalité. Je pourrais continuer l'énumération.
Les actes en disent plus long que les paroles. Regardons le bilan des libéraux. Si un député libéral ose défendre ses électeurs contre le contrôles des armes à feu, il est puni par son chef. Les libéraux ont réduit de 40 p. 100 le financement de l'assurance-maladie. Est-ce ainsi qu'ils entendent protéger le régime? Souvenons-nous par ailleurs du prêt sans intérêt consenti à Bombardier, qui vient d'annoncer des bénéfices records.
Que dire de l'affaire de l'homme jugé devant un tribunal de la Colombie-Britannique pour avoir battu, violé et sodomisé une jeune femme et qui n'a pas eu de peine de prison parce que le juge a invoqué la loi sur les mesures de remplacement du ministre de la Justice?
C'est sûr, les actes en disent plus long que les paroles.
M. Sica utilisera à la fois un système de radar à laser mis au point à l'université Western Ontario et un télescope à miroir mis au point au Québec pour mieux prévoir et mesurer le réchauffement de la planète.
Le projet fait appel à l'ingéniosité des Canadiens et témoigne des avantages que peut nous procurer la recherche scientifique. Les investissements d'aujourd'hui généreront des bénéfices dans l'avenir et assureront la créativité et la prospérité du milieu de la recherche au Canada, que tous les députés appuient.
Par toutes ses démarches, de la Fondation canadienne pour l'innovation jusqu'à l'appui assuré au travail de M. Sica et de ses pairs, le gouvernement a fait preuve d'un engagement soutenu à l'égard de la recherche. Je félicite le gouvernement fédéral de son leadership dans ce domaine.
Tout remonte au débarquement d'un corps d'armée d'Australiens et de Néo-zélandais, le 25 avril 1915, dans la péninsule de Gallipoli, en Turquie.
Depuis lors, même si les deux pays commémorent d'autres batailles de la Seconde Guerre mondiale, de la guerre de Corée et d'autres guerres en Asie du sud-est, ils ont choisi d'avoir leur jour du souvenir le 25 avril.
Ce que l'on ne sait pas beaucoup au sujet de la journée de l'ANZAC et du débarquement de Gallipoli, c'est que le Royal Newfoundland Regiment a joué un rôle important dans cette bataille. Le régiment a eu des pertes considérables à Gallipoli, du fait des artilleurs turques, mais aussi de l'inondation qui a balayé son camp.
Le Royal Newfoundland Regiment s'est distingué à Gallipoli et en France. Il a fait de grands sacrifices et nous le remercions de sa contribution.
Cette entente historique est la preuve que le gouvernement du Canada est résolu à aider les Canadiens en chômage à trouver du travail.
(1110)
C'est une entente conçue en Nouvelle-Écosse. La province prendra l'entière responsabilité des prestations et des mesures d'emploi destinées à répondre aux besoins des travailleurs et des employeurs de Nouvelle-Écosse.
Pour financer ces mesures, le gouvernement du Canada fournira plus de 200 millions, pris sur le fonds de l'assurance-emploi, au cours des trois prochaines années.
Cette entente est la preuve qu'il existe des moyens de renouveler le fédéralisme. Elle fait suite à la promesse du premier ministre de
se retirer de la formation de la main-d'oeuvre et de négocier de nouveaux partenariats avec les provinces et les territoires.
Des ententes similaires ont été signées avec l'Alberta, le Nouveau-Brunswick, Terre-Neuve, le Manitoba et le Québec. Le gouvernement du Canada poursuit les négociations avec les autres provinces et territoires.
Le partenariat permettra de s'assurer que l'on fait ce qu'il faut pour les collectivités en vue d'atteindre notre objectif commun, celui de remettre les Canadiens au travail.
Ceci est bien la preuve qu'au-delà du discours politique des fédéralistes de la ligne dure, il y a deux gouvernements prêts à assumer leurs responsabilités respectives afin que la volonté du peuple québécois, démocratiquement exprimée par voie de référendum, se réalise dans le calme et la confiance.
Hier, à l'occasion de la mission commerciale coentreprises Québec-Maine, le sénateur de l'État du Maine a dit au premier ministre du Québec qu'advenant la souveraineté, et je le cite: «We intend to maintain a strong relationship with Québec.» Et pour le gouverneur du même État, ce sera «business as usual.»
À force d'agiter leurs épouvantails et de brandir leur Plan B pour stigmatiser un peuple qui ne désire que se prendre en main, si les fédéralistes ont besoin d'un plan financier secret, après le prochain référendum, ce sera pour réparer leurs propres pots cassés.
Avant chacune des neuf élections précédentes, elle s'est toujours préparée aux rigueurs d'un programme qui consiste à faire du porte à porte, à répondre à des milliers d'appels téléphoniques, à traiter avec des gens satisfaits ou insatisfaits.
Une trentaine d'années de petits-déjeuners, de dîners, de soirées tranquilles interrompus par les préoccupations des mes concitoyens, sept jours de travail par semaine, il y a là de quoi vous garder jeune et faire passer 34 ans comme un éclair.
Mon épouse et moi-même pouvons dire qu'après une trentaine d'années en politique, nous disons au revoir à cet aspect de la vie publique avec de bons sentiments et avec le souvenir que chaque rencontre, que ce soit avec un particulier, un groupe ou une organisation, a été une expérience positive et mémorable. Nous nous en allons le coeur serin.
Aujourd'hui, je veux rendre hommage à toutes les épouses qui vont travailler aux côtés de leur partenaire pendant cette campagne électorale et leur offrir tous mes voeux. Je tiens également à remercier les épouses qui se sont sacrifiées pour nous pendant cette législature et qui étaient toujours là quand nous avions besoin d'un mot d'encouragement.
Je tiens aujourd'hui à rendre un hommage tout particulier à mon épouse, Ingrid, et lui dire tous mes remerciements.
Le Président: Ray, vous avez servi votre province et votre pays avec honneur. Je vous remercie pour tout ce que vous avez fait pour le Canada.
Des voix: Bravo!
Le directeur du FMI déclarait à ce propos, et je le cite: «Il y a une base très solide, non seulement pour une croissance rapide cette année, peut-être la plus forte parmi les pays industrialisés, mais pour une performance solide et saine pour de nombreuses années à venir.»
Au cours des derniers mois, de très nombreux analystes ont observé avec satisfaction que le taux annuel d'inflation au Canada est de 2 p. 100. Les taux d'intérêt à court terme sont plus bas qu'aux États-Unis et le déficit canadien est en voie de se résorber.
Ces perspectives économiques étonnantes ne sont pas le fruit du hasard. Elles sont une conséquence directe de nos politiques et de notre gestion responsable des finances publiques.
Deux excellentes raisons commandent à Lucien Bouchard de se tenir à l'écart de l'élection fédérale. La première, c'est que la majorité des Québécoises et des Québécois l'exigent, et la seconde, c'est que s'il avait un peu confiance en la capacité du Bloc et de son chef de survivre sans lui, il se mêlerait de ses affaires et s'occuperait de ses propres dossiers provinciaux.
(1115)
Ce n'est pourtant que depuis le 1er mai 1947 que la Loi permettant l'exclusion des Canadiens d'origine chinoise est abolie. Nous célébrons donc cette semaine le 50e anniversaire de la Loi sur la citoyenneté, une loi qui affranchit enfin les Canadiens-Chinois. Dans cette perspective et pour encourager les chances égales de participation et de contribution à la société, le Conseil canadien chinois organise cette semaine une série d'actions commémorant l'abolition de cette loi discriminatoire.
Joignant ma parole à la leur, je tiens à rendre hommage à ces générations de Québécois et de Canadiens d'origine chinoise qui se sont battus contre les lois discriminatoires et pour l'obtention de leur citoyenneté.
De ma place, je jette un regard circulaire et vois tous mes collègues. J'ai appris à respecter profondément les parlementaires et leur travail. J'en suis venu à respecter non seulement les députés de mon parti mais également ceux de tous les autres partis. Je songe notamment aux députés du Bloc qui ont un programme politique diamétralement opposé au nôtre. Néanmoins, je les respecte sur le plan individuel et je souhaite que nous puissions rester ensemble.
Je tiens à rendre hommage au personnel de soutien de la Chambre. Il nous a rendu de précieux services. Je suis fier de pouvoir le dire. Il y a un groupe qui passe souvent inaperçu à nos réunions de comité et à la Chambre, derrière ces portes vitrées, dans leurs petits cagibis. Je veux parler des gens qui assurent l'interprétation. Ils sont si importants pour ceux d'entre nous qui sont unilingues. J'aimerais les remercier. J'ai une grande admiration pour quiconque peut entendre dans une langue et en même temps parler dans l'autre. Mes remerciements à tous.
Les programmes locaux de recyclage sont des plus populaires. Les déchets organiques représentent de 30 à 50 p. 100 de la totalité des déchets au Canada. Il est essentiel que nous accordions une plus grande importance à la transformation de cette précieuse matière en un produit plus utile.
En recyclant les déchets organiques des sites d'enfouissement et en épandant le compost ainsi obtenu sur nos sols, nous contribuons, entre autres, à la croissance accrue des plantes. Il ne faut plus considérer les déchets organiques comme de simples ordures, mais plutôt comme une ressource renouvelable extrêmement utile.