Bilan de la première année de la Stratégie nationale d'approvisionnement en matière de construction navale

Octobre 2012

Brise-glace polaire Maquette de la mise à l'essai du brise-glace polaire.

Il y a un an maintenant, le gouvernement communiquait le résultat de sa Stratégie nationale d'approvisionnement en matière de construction navale (SNACN), qui prévoit l'injection d'investissements de plus de 35 milliards de dollars dans l'industrie de la construction navale.

Au cours de la dernière année, le gouvernement, en collaboration avec l'industrie, a consolidé les fondations de cet approvisionnement qui, selon les prévisions, donnera aux Canadiens et aux Canadiennes du travail en conception et en construction navales pour plus de 30 ans.

Le 20 août 2012, le gouvernement du Canada a mis a l'essai une maquette de son prochain brise-glace polaire, le NGCC John G. Diefenbaker, dans le plus long bassin d'essais de carènes en conditions de glace au monde, situé à l'Institut des technologies océaniques du Conseil national de recherches du Canada à St. John's (Terre-Neuve-et-Labrador).

Voilà l'un des projets issus de cette annonce historique du 19 octobre 2011, jour où Irving Shipbuilding et Vancouver Shipyards ont reçu le mandat de rebâtir notre flotte canadienne. Toute l'industrie de la construction navale, non seulement dans les deux provinces visées, mais dans l'ensemble du Canada, a célébré lorsque les représentants du gouvernement ont ouvert enfin l'enveloppe concluant le processus de sélection. Les nouveaux investissements de 35 milliards de dollars portent la promesse de mettre fin à l'instabilité économique qui caractérise depuis longtemps l'industrie canadienne de la construction navale.

La gestion du processus de sélection dans le cadre de la SNACN a été saluée de toutes parts : acteurs de l'industrie, universitaires, politiciens fédéraux, provinciaux et municipaux ont vanté la façon dont le gouvernement a sélectionné les chantiers navals. La participation de l'industrie, le recours à des tiers indépendants et le régime solide et efficace de gouvernance ont tous contribué à la réussite de la SNACN.

Le Forum des politiques publiques du Canada a désigné la SNACN comme étant le meilleur exemple de politique publique de l'année 2011 et « l'agent de changement » de l'année en ce qui a trait à la façon dont les processus d'approvisionnement sont conçus et dirigés. La SNACN a également remporté d'autres prix comme le Prix spécial d'excellence du sous-ministre des Travaux publics et des Services gouvernementaux, le Prix d'excellence de la fonction publique, le Prix pour l'innovation d'équipe de l'Association professionnelle des cadres supérieurs de la fonction publique du Canada (APEX) et la médaille de bronze au Prix d'excellence pour l'innovation de l'Institut d'administration publique du Canada (IAPC).

Qu'avons-nous fait jusqu'à présent?

Les célébrations n'étaient toujours pas terminées que les représentants du gouvernement et des deux chantiers navals s'attachaient à régler les détails des ententes d'approvisionnement en vue de l'attribution des contrats distincts. La signature de ces ententes-cadres, en février 2012, donnait le feu vert à l'ouverture des négociations touchant toutes les catégories de navires de gros tonnage.

La SNACN en est à la première année de trente. Conformément à la façon dont elle a été pensée, elle est mise en œuvre selon les cinq phases suivantes :

  • élaboration de la stratégie;
  • sélection des chantiers navals;
  • établissement de la relation;
  • préparation des chantiers et parachèvement des modèles;
  • construction des navires.

Nous en sommes aujourd'hui à la quatrième phase. On met la dernière touche aux modèles des premiers navires du Canada et les chantiers font les préparatifs nécessaires pour mener efficacement la construction. Après avoir consulté les chantiers sélectionnés, le Canada a opté pour une formule selon laquelle la construction ne commencerait qu'une fois la conception terminée. Une telle formule permet d'atténuer les risques et d'améliorer l'efficacité du processus de construction des navires.

À ce jour, le Canada a négocié et conclu avec les chantiers un certain nombre de contrats préalables pour qu'ils étudient les modèles et participent à l'analyse des options. Les parties poursuivent leurs travaux selon une démarche collaborative et progressive.

Quant aux deux chantiers, ils ont tous deux recruté activement des cadres supérieurs, établi des partenariats et amélioré leurs installations. Les chantiers navals ont également participé à plusieurs séminaires visant à faire participer les fournisseurs à l'échelle du pays.

La participation de l'industrie a été un facteur clé de réussite de la SNACN. Cette participation se poursuivra à l'automne 2012, au cours des trois grandes consultations concernant les stratégies d'approvisionnement à l'égard des navires de combat de surface canadiens, du soutien en service des navires de patrouille extracà´tiers et de l'Arctique et des navires de soutien interarmées, ainsi que de certains petits navires du ministère de la Défense nationale.

Retombées économiques

L'Association des industries canadiennes de défense et de sécurité (AICDS) a estimé que les projets de construction navale du gouvernement fédéral entraà®neront directement et indirectement plus de deux milliards de dollars de retombées économiques annuelles et la création de 15 000 emplois au cours des 30 prochaines années.

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