Septième exposition annuelle sur les travaux de recherche appliquée des étudiants, tenue par Polytechnics Canada
Notes d’allocution à l’intention de l’honorable Rona Ambrose
Ministre des Travaux publics et des Services gouvernementaux et ministre de la Condition féminine
À l'occasion de la septième exposition annuelle sur les travaux de recherche appliquée des étudiants, tenue par Polytechnics Canada
Edmonton (Alberta)
Le 14 novembre 2012
La version prononcée fait foi
Bonjour tout le monde.
Merci de cet accueil chaleureux.
J'aimerais remercier le Northern Alberta Institute of Technology (NAIT) ainsi que Polytechnics Canada de m'avoir invitée à la cérémonie d'aujourd'hui.
Je suis heureuse d'être ici pour souligner le travail remarquable d'étudiants de partout au pays et célébrer le cinquantième anniversaire du plus important formateur en apprentissage du Canada!
Le NAIT est un excellent exemple d'innovation pour la résolution de problèmes concrets qui fait de l'Alberta la puissance économique que l'on connaît.
Conçu pour répondre à la demande de l'industrie albertaine, le NAIT affiche un taux de réussite impressionnant : plus de neuf diplômés sur dix décrochent un emploi peu après leur dernier examen.
Mes amis, je suis d'avis que l'innovation prend naissance en atelier, et le NAIT exemplifie ma théorie, ce dernier étant un véritable résolveur de problèmes institutionnel pour l'industrie albertaine.
Et les diplômés du NAIT incarnent bien cette culture positive du « tout est possible », ayant eux-mêmes mis au point des innovations qui répondent à des besoins réels.
Prenez l'exemple de Shirley Long. Cette diplômée en technologie de l'imagerie médicale a cerné une lacune dans la pratique de la mammographie en donnant de la formation aux étudiants.
En effet, elle s'est aperçue qu'il n'existait aucun manuel pour les technologues qui effectuent les mammographies. Elle a donc décidé de créer le Handbook of Mammography, le premier manuel spécifiquement conçu pour les technologues en mammographie.
Cerner un besoin et le combler, voilà en quoi consiste l'innovation sur le « plancher de l'atelier ».
Bien entendu, il s'agit d'une image, mais c'est l'exemple parfait du type d'innovation visant la résolution de problèmes que célèbre Polytechnics Canada aujourd'hui.
Et les résultats sont combien gratifiants! Comme l'a indiqué Shirley : « C'est merveilleux quand on réussit à détecter un cancer si tôt dans sa progression que le taux de survie sur 20 ans est de 95 p. cent. »
Mesdames et messieurs, notre gouvernement a placé l'innovation au cœur de sa stratégie économique. Nous savons que l'innovation est synonyme de stimulation économique.
Et mon ministère, Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (TPSGC), travaille avec acharnement à utiliser son pouvoir économique afin d'encourager l'innovation et de créer des emplois pour les futurs diplômés.
Je me rends compte que lorsque vous pensez à TPSGC, vous avez probablement en tête les navires de la Garde côtière et les aéronefs militaires… bref, de la haute technologie!
Mais la haute technologie, en fin de compte, c'est la réunion de plusieurs technologies plus modestes. Et ce sont toutes ces technologies plus modestes qui représentent de véritables occasions d'innover.
C'est pourquoi lorsque notre gouvernement a décidé de construire de nouveaux navires pour la Marine royale canadienne et la Garde côtière ici même au Canada, nous avons décidé de mettre à profit nos dépenses dans le domaine militaire pour appuyer l'emploi au pays.
Nous savons que notre devoir solennel de fournir à nos militaires les outils nécessaires à l'exécution de leur travail représente également une occasion de stimuler l'innovation en créant ces emplois qui sont à l'origine même de l'innovation.
En fait, comme Postmedia News l'a récemment rapporté, chaque achat en haute technologie est synonyme de milliers d'emplois.
Selon une analyse réalisée par Meyers Norris Penny LLP, on estime qu'au cours des huit prochaines années, la Stratégie nationale d'approvisionnement en matière de construction navale permettra de maintenir en moyenne plus de 3 000 emplois directs et plus de 2 000 emplois indirects en Colombie-Britannique uniquement.
Beaucoup d'emplois seront créés dans les métiers traditionnels, et de plus en plus, ces emplois sont occupés par des jeunes de votre génération qui toute leur vie ont été témoins d'une évolution technologique extraordinaire.
Notre gouvernement sait que votre génération est à l'aise avec la technologie comme aucune autre ne l'a jamais été. Il sait aussi que vous êtes déterminés à en assurer l'avancement. En fait, nous comptons sur vous pour ce faire.
Et nous voulons nous assurer que nos investissements appuient les entreprises canadiennes qui s'attaquent à des besoins réels. C'est pourquoi nous avons inauguré le Programme canadien pour la commercialisation des innovations (PCCI).
Le PCCI, qui ne vise pas l'attribution de subventions, appuie l'adoption de solutions concrètes pour répondre à des besoins existants en facilitant le bond entre l'étape du laboratoire et celle de la mise en marché.
Le PCCI permet d'effectuer des jumelages entre les innovateurs canadiens et les ministères ou organismes fédéraux qui ont des besoins correspondant aux innovations proposées.
En ce sens, le Programme aide les entreprises à mettre à l'essai leurs produits dans un contexte réel et à réaliser la très importante première vente.
Il aide aussi les ministères et les organismes à régler leurs problèmes en recourant à la technologie canadienne, appuyant ainsi la croissance économique et la technologie. Je crois qu'il s'agit de la situation idéale « gagnant-gagnant ».
Mon ministère a collaboré avec des entreprises qui ont mis au point des innovations fantastiques. Par exemple, l'entreprise Synodon, d'Edmonton, a développé un dispositif de télédétection aérienne des fuites de méthane pour la surveillance des gaz à effet de serre et la prospection de gaz naturel. Une innovation faite sur mesure pour appuyer l'économie de notre province.
Les exemples de ce genre abondent. Dans le cadre du PCCI, on a découvert des innovations qui aident à former les premiers répondants dans des environnements marins, des dos d'ânes qui détectent la présence de matières radioactives illicites, un moteur de recherche qui localise des pièces de machine grâce à l'imagerie en 3D et un système de stockage d'énergie à volants dont le fonctionnement n'obéit pas aux limites habituelles des piles.
Si vous pensez que mon travail est plus intéressant que vous ne l'auriez cru, vous avez raison! Je dois admettre que de travailler avec des innovateurs canadiens à l'avant-garde de la technologie est vraiment très stimulant!
Et vous savez quoi? Après l'avoir observé à maintes reprises, j'en suis venue à la conclusion que les personnes qui travaillent dans ces lieux de travail hors du commun aiment ce qu'ils font et aiment apporter une contribution.
Ayant constaté la qualité des innovations présentées aujourd'hui par les étudiants gagnants, je suis fière des emplois que notre gouvernement aide à créer, et je sais que les jeunes esprits brillants qui sont présents aujourd'hui ont devant eux un avenir prometteur.
Merci.
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