Navires de patrouille extracôtiers de l’Arctique :
Module de production d’essai – Début des travaux
Notes d'allocution de l'honorable Diane Finley, c.p., députée
Ministre des Travaux publics et des Services gouvernementaux du Canada
Irving Shipbuilding
Dartmouth (Nouvelle-Écosse)
Le 18 juin 2015
Le discours prononcé fait foi
Bonjour à tous et à toutes. Merci, Kevin, de cette aimable présentation. Je suis très heureuse d’être ici.
Je tiens à remercier mon collègue, Scott, de sa présence aujourd’hui. Les gens de Cumberland–Colchester–Musquodoboit Valley ne pouvaient souhaiter un meilleur représentant à la Chambre des communes!
Un grand merci aussi à Irving de nous accueillir ce matin.
Aujourd’hui, nous avons des raisons de célébrer.
Nous sommes sur le point de commencer la construction des modules d’essai des navires de patrouille extracôtiers de l’Arctique – ouvrant ainsi la voie à la découpe de l’acier en vue de la production à plein régime des navires en septembre.
Nous construisons ces modules afin de régler tous les détails avant le début de la pleine production des navires dans seulement quelques mois.
Ces modules d’essai permettront à Irving Shipbuilding de mettre à l’essai de nouveaux processus, de familiariser son personnel avec le nouvel équipement et de rationaliser la construction.
Il faudra s’adapter à beaucoup de nouvelles installations et à beaucoup de nouvel équipement!
Au cours des trois dernières années, Irving Shipbuilding a planifié, démoli, reconfiguré et reconstruit le chantier naval d’Halifax, ainsi que modernisé et agrandi les installations ici même, à Dartmouth.
L’entreprise a mené ces travaux afin de pouvoir construire avec efficacité les navires de combat du Canada ici, en Nouvelle-Écosse.
Mais nous savons tous que ces navires ne se construiront pas d’eux-mêmes.
L’un des moments les plus intéressants de nos visites à Irving Shipbuilding au cours des dernières années a été de rencontrer les travailleurs et d’écouter leurs histoires.
Des histoires sur la façon dont notre stratégie en matière de construction navale transforme à la fois l’industrie de la construction navale au Canada et la vie des gens qui y œuvrent.
Des histoires comme celle de Mario Chaisson. Diplômé du Collège communautaire de la Nouvelle-Écosse, Mario devait auparavant se rendre en Alberta, par avion, pour travailler. Aujourd’hui, il peut rentrer à la maison tous les soirs grâce à l’emploi dans l’industrie de la construction navale qu’il occupe ici même, à Halifax.
Des histoires comme celles des 19 femmes membres du programme Women Unlimited, qui acquièrent les compétences dont elles ont besoin pour prendre part à la construction des navires de patrouille extracôtiers de l’Arctique.
Ces femmes sont d’origines diverses, mais poursuivent toutes des carrières dans la soudure ou la fabrication de métal grâce à ce programme, lequel est le résultat d’un effort conjoint entre Women Unlimited, Irving Shipbuilding et le Collège communautaire de la Nouvelle-Écosse.
Courtney Miles est l’une de ces femmes. Elle a grandi près du chantier naval d’Irving, mais elle n’aurait jamais cru qu’elle y travaillerait un jour. Elle affirme que c’est comme boucler la boucle : son père construisait des modèles réduits de navires pour se distraire de sa maladie tandis qu’elle, en 2017, construira des navires grandeur nature à deux pas du domicile familial.
Toshia Crawford a mis son cœur et son âme dans sa demande à Women Unlimited et elle est très enthousiaste d’être la première de ses sept frères et sœurs à faire des études postsecondaires. Selon elle, son dévouement au programme et à sa nouvelle carrière est une source d’inspiration et de motivation pour les membres de sa famille.
Il y a tellement d’autres histoires inspirantes à propos de ces femmes. Plusieurs sont des mères monoparentales qui cherchent à améliorer leur avenir et celui de leurs enfants, et elles sont ravies de pouvoir le faire ici, en Nouvelle-Écosse.
Je sais que plusieurs autres histoires se dessinent à l’instant même partout au Canada, étant donné qu’Irving recherche plus de 200 soudeurs, tuyauteurs et transformateurs de métaux expérimentés en vue de la production à plein régime et que de nombreuses personnes s’inscrivent aux programmes de métiers des collèges communautaires.
En effet, même si les navires de patrouille extracôtiers de l’Arctique sont construits en Nouvelle-Écosse, le matériel nécessaire provient de l’ensemble du pays.
Jusqu’à maintenant, Irving a attribué 720 millions de dollars en contrats et a embauché plus de 128 entreprises de partout au Canada.
Et nous n’avons même pas commencé la pleine production! Imaginez l’incidence de notre stratégie en matière de construction navale dans 5, 10 ou 30 ans.
Il est évident que ce qui se passe ici, chez Irving, profite également aux entreprises et aux communautés partout au pays.
En construisant nos navires au Canada, nous ne faisons pas qu’accroître la capacité de construction navale de calibre mondial du pays : nous remplaçons les flottes actuelles de la Marine et de la Garde côtière par de nouveaux navires modernes.
Les nouveaux navires de patrouille extracôtiers de l’Arctique de la classe Harry DeWolf mèneront des opérations de surveillance et de protection du territoire dans les trois zones côtières canadiennes, y compris celle de l’Arctique.
Ces navires appuieront d’autres unités des Forces armées canadiennes dans la réalisation d’opérations maritimes et soutiendront d’autres ministères fédéraux dans la réalisation de leurs mandats, au besoin.
Grâce à la Stratégie nationale d’approvisionnement en matière de construction navale, nous affirmons notre souveraineté et nous créons des emplois au pays, en plus d’offrir l’équipement dont la Marine et la Garde côtière ont besoin pour réaliser leur mandat.
Merci.
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