** Contenu du QUOTIDIEN aujourd'hui ** Fichier PDF téléchargeable pour les utilisateurs du courrier de Netscape: http://www.statcan.ca/Daily/Francais/000501/q000501.pdf 00 05 01 08 30 Le lundi 1er mai 2000. Pour être diffusé à 8 h 30. PRINCIPAUX COMMUNIQUÉS Productivité du travail, rémunération horaire et coût unitaire de main-d'oeuvre, 1999  Dans le sillage d'une forte croissance de l'économie et d'une augmentation rapide des heures travaillées, la productivité du travail des entreprises canadiennes s'est accrue presque trois fois plus en 1999 qu'en 1998. Elle s'est accrue de 1,4 % en 1999 en regard de 0,5 % en 1998. Bien que le gain de productivité en 1999 ne soit que légèrement supérieur à la moyenne de la décennie, le produit intérieur brut per capita a été bien au-dessus de sa moyenne de 1989 à 1999 et ce, en raison d'une forte croissance des heures travaillées relativement à celle de la population. AUTRES COMMUNIQUÉS Chargements ferroviaires, période de sept jours se terminant le 7 avril 2000 Charbon et coke - Rectificatif, février 2000 NOUVELLES PARUTIONS Il n'y a pas de nouvelles parutions aujourd'hui. -------------------------------------------------------------------------------- Productivité du travail, rémunération horaire et coût unitaire de main-d'oeuvre 1999 (données provisoires) ______________________________________________________________________ Note aux lecteurs    Le présent communiqué sur les estimations de la productivité du travail s'appuie sur les données révisées de l'Enquête sur la population active (EPA) publiées en janvier dernier. Un document s'intitulant Améliorations apportées à l'EPA en 2000 peut être consulté dans le site Web de Statistique Canada (www.statcan.ca). Par ailleurs, le communiqué a également incorporé des indices-chaîne de Fisher de la croissance du PIB réel - le même indice qui a été utilisé dans le programme de la productivité multifactorielle. En raison de ces révisions, les données détaillées sur la productivité et d'autres variables connexes ont été révisées en remontant jusqu'à 1961.    La productivité du travail ou le PIB par heure travaillée est le rapport de la production réelle aux entrées de travail (heures travaillées). La performance de l'économie mesurée par la productivité du travail doit être interprétée avec prudence, car elle reflète les variations des autres facteurs de production (le capital, par exemple) en plus de la croissance de l'efficacité des processus de production. Dans ce communiqué, on entend par le terme «productivité» la productivité du travail.    Le coût unitaire de main-d'oeuvre représente le coût du travail par unité de production. Il est calculé comme étant le rapport de la rémunération à la production (PIB réel). Il correspond également au ratio de la rémunération par heure travaillée et de la productivité du travail. Le coût unitaire de main-d'oeuvre augmentera lorsque la rémunération horaire s'accroîtra plus rapidement que la productivité du travail. Il est fréquemment utilisé pour mesurer les pressions inflationnistes de la croissance des salaires.    Le PIB réel per capita est souvent utilisé comme mesure qui rend compte de l'évolution du niveau de vie d'une population. Ceci est obtenu en divisant le PIB mesuré en dollars constants par la population totale.    Le rapport emploi-population désigne la proportion du nombre total d'emplois à l'ensemble de la population.    La rémunération totale pour tous les emplois incorpore tous les paiements en espèces ou en nature versés par les producteurs canadiens aux travailleurs en compensation de leurs services rendus. Cela inclut les salaires, les traitements et le revenu supplémentaire des travailleurs rémunérés, ainsi qu'un revenu implicite du travail pour les travailleurs autonomes.    Selon la définition retenue, le secteur des entreprises exclut toutes les activités de production non commerciales ainsi que les loyers des propriétaires occupants. Des exclusions correspondantes sont également apportées à la rémunération et aux heures travaillées. En 1992, la production de ce secteur représentait environ 71 % du PIB.    Les entreprises produisant des biens comprennent l'agriculture, la pêche, l'industrie forestière, les activités minières, l'industrie manufacturière, la construction et les services d'utilité publique. Les entreprises produisant des services comprennent le transport et l'entreposage, les communications, le commerce de gros et le commerce de détail, la finance, les assurances et les affaires immobilières, les services aux entreprises, les services d'éducation privée, les services de santé privée, les services d'hébergement et de la restauration et les autres services. ______________________________________________________________________    Dans le sillage d'une forte croissance de l'économie et d'une augmentation rapide des heures travaillées, la productivité du travail des entreprises canadiennes s'est accrue presque trois fois plus en 1999 qu'en 1998. Elle s'est accrue de 1,4 % en 1999 en regard de 0,5 % en 1998.    Au cours des trois années précédentes, la performance de la productivité a considérablement fluctué, affichant d'abord un léger recul de 0,1 % en 1996, puis une hausse de 2,4 % en 1997 et finalement un ralentissement de 0,5 % en 1998. Dans les industries manufacturières (une importante composante du secteur des entreprises), la productivité s'est accrue de 2,4 % en 1999 après avoir reculé de 0,3 % en 1998.    La croissance de la productivité est une composante essentielle de la performance à long terme des entreprises. Au cours de la dernière décennie, la croissance annuelle moyenne de la productivité (+1,1 %) a évolué sensiblement au même rythme que durant les années 1980 et le cycle 1973-1981 (+1,2 %). Toutefois, elle est toujours bien inférieure au taux annuel de croissance de 3,7 % enregistré de 1966 à 1973.    La productivité, une mesure de l'efficacité du système de production, est considérée par plusieurs économistes comme étant une source d'amélioration à long terme du niveau de vie d'un pays. La productivité du travail est une mesure de la production par heure travaillée qui est intimement reliée à la variation réelle des salaires. Elle augmente lorsque les entreprises deviennent plus performantes et également avec l'ajout des machines et outillages, y compris les nouvelles technologies, qu'elles mettent à la disposition de leurs employés.    Les gains de productivité en 1999 ont été réalisés dans un contexte de forte croissance du produit intérieur brut et des heures travaillées. Le PIB réel des entreprises s'est en effet accru de 4,7 % en 1999. Il s'agissait de sa deuxième plus forte hausse des quatre dernières années et d'un taux considérablement supérieur au taux de croissance annuel de 2,2 % enregistré de 1989 à 1999. En dépit des taux de croissance plus élevés du PIB des dernières années, la croissance annuelle moyenne de la décennie est toujours inférieure à celle de 3,2 % enregistrée de 1981 à 1989.    En harmonie avec les gains de production, les heures travaillées se sont accrues rapidement de 3,3 % en 1999. Il s'agissait de leur plus forte hausse des quatre dernières années, et celle-ci s'avérait trois fois plus élevée que la croissance annuelle moyenne de 1,1 % enregistrée durant la période allant de 1989 à 1999. Cependant, les heures travaillées au cours des années 1990 tirent toujours de l'arrière par rapport à la moyenne annuelle de 2,0 % observée durant les années 1980. En 1999, le taux de croissance des heures travaillées s'est accru de 3,8 % tant dans les industries manufacturières que dans l'ensemble des services. Des gains de productivité plus élevés dans le secteur des biens    En 1999, la productivité du travail s'est accrue deux fois plus rapidement dans le secteur produisant des biens (+2,1 %) que dans celui des services (+1,0 %). La situation contraire avait été observée en 1998 puisque la productivité dans les entreprises produisant des biens avait reculé de 0,3 %, tandis qu'elle avait augmenté de 1,1 % dans les services.    Au cours de la dernière décennie, la productivité du travail dans les entreprises produisant des services a augmenté à un rythme annuel moyen de 0,7 % en regard de 1,6 % dans le secteur des biens, où les industries les plus importantes, les industries manufacturières, ont affiché une croissance de 1,9 %.    De 1997 à 1999, la productivité du travail a progressé durant trois années consécutives dans les entreprises produisant des services, dans la foulée surtout de la performance des communications, des commerces de gros et de détail, des finances, assurances et affaires immobilières ainsi que des services d'hébergement et de la restauration. La productivité dans les services s'est accrue de 2,2 % en 1997 et de 1,1 % en 1998. Au cours des deux dernières années, les entreprises de services ont devancé les entreprises de biens tant en ce qui a trait à la croissance de la production qu'aux heures travaillées.    Dans les entreprises productrices de biens, la croissance de la production s'est accélérée, passant de 2,1 % en 1998 à 4,5 % en 1999. Cette accélération a été soutenue surtout par celle du secteur manufacturier où elle est passée de 3,9 % en 1998 à 6,2 % en 1999. La croissance plus faible en 1998 résultait de grèves dans la construction, les pâtes et papiers et l'industrie automobile. La contribution de la productivité à la croissance de la production dans les industries manufacturières s'est élevée à 2,4 %, tandis que les heures travaillées ont crû de 3,8 %. Des écarts importants de gains de productivité entre les industries canadiennes    En 1999, nous avons continué d'observer des écarts considérables entre les taux de croissance de productivité d'une industrie à l'autre. Les performances en matière de productivité des groupes d'industries ont oscillé entre -4,7 % dans les pêches et +13,4 % dans l'agriculture (deux industries relativement petites dans l'économie canadienne).    D'autres hausses importantes ont été observées dans l'industrie forestière (+7,2 %), suivie des communications et autres industries de services (+6,8 %), du commerce de gros (+5,2 %), des activités minières (+4,5 %) et des services d'hébergement et de la restauration (+3,1 %).    Par ailleurs, la productivité a reculé dans les services de santé privée (-4,1 %), la construction (-2,3 %), et pour le transport et l'entreposage (-1,1 %). Peu de pressions du côté des coûts salariaux    En augmentant de 1,6 % en 1999, la rémunération horaire s'est accrue sensiblement au même rythme que la productivité du travail. En conséquence, les pressions pour des hausses salariales dans l'économie canadienne ont été maintenues à un niveau minimal.    Le coût unitaire de main-d'oeuvre, un indicateur des pressions inflationnistes du côté des salaires, n'a augmenté que de 0,2 % en 1999, soit la hausse la plus faible des quatre dernières années. Cela a touché la majorité des industries.    L'accroissement de 1,6 % de la rémunération horaire dans le secteur des entreprises représente moins de la moitié de la hausse de 3,8 % observée en 1998. Les baisses de la rémunération horaire ont été enregistrées dans les sous-secteurs des services aux entreprises (-1,0 %) et dans les industries forestières (-0,9 %). Des hausses ont été constatées dans les services d'hébergement et de restauration (+5,2 %), dans les services financiers, des assurances et des affaires immobilières (+4,3 %) et dans les mines (+4,2 %).    Des diminutions des coûts unitaires de la main-d'oeuvre ont été notées dans les industries primaires, dans les communications et autres industries de services et dans le commerce de gros. Les industries manufacturières, pour leur part, ont vu leurs coûts unitaires de main-d'oeuvre baisser de 0,7 % en 1999, en comparaison d'une hausse de 3,1 % en 1998.    La hausse des coûts unitaires de main-d'oeuvre en 1999 est inférieure à la moyenne de la période allant de 1989 à 1999. De plus, la croissance moyenne annuelle dans les coûts de main-d'oeuvre durant la période allant de 1989 à 1999 continue d'être au-dessous de celle réalisée pendant les deux dernières décennies. Le PIB réel per capita a affiché son meilleur gain depuis 1994    Des divergences importantes entre la productivité du travail et le PIB réel per capita ont été observées au cours des deux dernières décennies. Le PIB per capita s'est accru beaucoup plus lentement que la productivité du travail pour la plupart des années 1990 en raison du fait que la croissance de l'emploi n'a pas suivi la croissance démographique.    La situation a maintenant changé. Depuis les trois dernières années, la croissance du PIB réel per capita a été supérieure à celle du PIB par emploi - une mesure moins précise de la productivité. Bien que la productivité du travail dans l'économie canadienne ait connu une hausse relativement modérée en 1999 (+1,3 %), cela n'a pas empêché le PIB réel per capita d'afficher une forte progression de 3,3 % en 1999. Cette hausse fait suite à des augmentations de 2,2 % en 1998 et de 2,9 % en 1997 (années pour lesquelles le PIB réel per capita a augmenté plus que le PIB réel par emploi).    Cette différence provient de la reprise du rapport emploi-population, qui a enregistré son plus fort gain de la décennie en 1999. La variation à la hausse du rapport emploi-population était la plus importante depuis 1988 (+2,2 %), et c'était seulement la deuxième fois depuis le début de la décennie que ce rapport augmentait de plus de 1,0 %. Comparaison entre le Canada et les États-Unis    La comparabilité de la productivité du travail entre le Canada et les États-Unis a été touchée récemment par des modifications des définitions et des méthodes statistiques qui ont été apportées dans la révision historique de 1999 des Comptes nationaux américains.    Deux changements ont été apportées aux mesures américaines. Premièrement, la méthode utilisée pour calculer les variations des prix à la consommation a été modifiée. Deuxièmement, la définition de ce qui est inclus dans la production a changé (tous les logiciels sont maintenant considérés comme des investissements). Ces modifications ont eu pour effet d'accroître le PIB des États-Unis de 2,8 % à 3,3 % par année de 1978 à 1998. Cela a donc eu pour effet de faire passer les estimations de la croissance annuelle moyenne de la productivité du travail de ce pays pour la même période de 1,2 % à 1,7 % par année. La révision de 18 % des taux de croissance du PIB américain se traduit par une hausse de 42 % de la croissance de la productivité. Un peu moins de la moitié de la hausse provient de l'inclusion des investissements en logiciels.    Pour plus de détails sur cette révision, il est possible de consulter le document suivant : «Software Prices and Real Output : Recent Developments at the Bureau of Economic Analysis» de R. Parker et B. Grimm, Bureau of Economic Analysis, Avril 2000.    Les anciennes et les nouvelles estimations de la croissance de la productivité du travail américaine sont présentées dans le tableau ci-après. Avant les révisions américaines, la productivité du Canada était légèrement supérieure à celle des États-Unis pour la période allant de 1961 à 1978 (soit respectivement 3,2 % contre 2,8 % par an) et légèrement plus faible qu'aux États-Unis pour la période 1978-1998 (respectivement 1,0 % contre 1,2 %). Depuis l'incorporation des révisions par les États-Unis dans leur mesure de productivité (aucune révision correspondante n'a été faite au Canada), la croissance de la productivité des entreprises canadiennes de 1978 à 1999 ne représente désormais qu'environ la moitié de celle de leurs homologues américaines, soit 1,0 % contre 1,8 % respectivement. -------------------------------------------------------------------------------- Tableau: Comparaison entre la productivité du travail au Canada et celle des États-Unis (taux de croissance annuel) ______________________________________________ États- États- Unis Unis (avant (après révision) révision) Canada ______________________________________________ 1961-1978 2,8 2,8 3,2 1978-1998 1,2 1,7 1,0 1978-1999 .. 1,8 1,0 1996 2,7 2,9 -0,1 1997(p) 1,4 2,2 2,4 1998(p) 2,4 2,8 0,5 1999(p) .. 3,2 1,4 ______________________________________________ p Données provisoires. .. Nombres indisponibles.    Si l'on compare les estimations de la productivité pour les dernières années, en n'oubliant pas qu'il s'agit de données provisoires qui sont donc susceptibles d'être révisées, cela indique que les écarts entre les deux pays se sont élargis. Au cours des quatre dernières années, la productivité du travail au Canada s'est accrue à un rythme cumulatif de 4,2 % tandis qu'aux États-Unis, elle augmentait de 11,5 % durant la même période. Pour ces années, la productivité du travail aux États-Unis était donc supérieure à celle du Canada même avant leur révision historique.    En 1999, la productivité du travail au Canada a progressé de 1,4 %, ce qui est légèrement supérieur à sa moyenne de la dernière décennie, alors que les nouvelles estimations américaines indiquent que leur taux de croissance de la productivité du travail s'est élevé de 3,2 %, ce qui est largement supérieur à sa moyenne à long terme. Données stockées dans CANSIM: matrices 9460 à 9483.    Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec John Baldwin au (613) 951-8588 (baldjoh@statcan.ca) ou avec Tarek M. Harchaoui au (613) 951-9856 (hactar@statcan.ca), Division de l'analyse micro-économique. Télécopieur: (613) 951-5403. -------------------------------------------------------------------------------- Tableau: Productivité du travail, rémunération horaire et coût unitaire de main-d'oeuvre _________________________________________________________________________ 1966 à 1973 à 1981 à 1989 à 1973 1981 1989 1999(p) _________________________________________________________________________ var. var. var. var. annuelle annuelle annuelle annuelle en % en % en % en % ---------- ---------- ---------- ---------- Secteur des entreprises Productivité du travail 3,7 1,2 1,2 1,1 PIB réel 4,9 3,3 3,2 2,2 Heures 1,2 2,1 2,0 1,1 Rémunération totale 9,7 13,4 7,7 4,0 Rémunération horaire 8,4 11,1 5,5 2,8 Coût unitaire de main- d'oeuvre 4,6 9,8 4,3 1,7 Secteur des entreprises - Services Productivité du travail 2,9 1,0 0,9 0,7 PIB réel 5,6 4,6 3,7 2,2 Heures 2,6 3,6 2,7 1,5 Rémunération totale 11,1 14,2 8,8 4,3 Rémunération horaire 8,3 10,2 5,9 2,7 Coût unitaire de main- d'oeuvre 5,2 9,1 4,9 2,0 Secteur des entreprises - Biens Productivité du travail 4,3 1,8 1,7 1,6 PIB réel 4,2 2,1 2,8 1,2 Heures -0,1 0,3 1,0 -0,4 Rémunération totale 8,4 12,5 6,3 2,3 Rémunération horaire 8,5 12,2 5,2 2,7 Coût unitaire de main- d'oeuvre 4,0 10,2 3,4 1,1 Industries manufacturières Productivité du travail 3,8 2,2 2,2 1,9 PIB réel 4,9 1,9 3,1 1,7 Heures 1,0 -0,3 0,9 -0,2 Rémunération totale 8,3 12,1 6,3 2,8 Rémunération horaire 7,1 12,4 5,4 3,0 Coût unitaire de main- d'oeuvre 3,2 10,0 3,1 1,1 _________________________________________________________________________ _________________________________________________________________________ 1996(r) 1997(p) 1998(p) 1999(p) _________________________________________________________________________ var. var. var. var. annuelle annuelle annuelle annuelle en % en % en % en % ---------- ---------- ---------- ---------- Secteur des entreprises Productivité du travail -0,1 2,4 0,5 1,4 PIB réel 2,4 5,2 3,3 4,7 Heures 2,5 2,7 2,8 3,3 Rémunération totale 3,9 8,4 6,6 5,0 Rémunération horaire 1,4 5,5 3,8 1,6 Coût unitaire de main- d'oeuvre 1,6 3,0 3,3 0,2 Secteur des entreprises - Services Productivité du travail -0,5 2,2 1,1 1,0 PIB réel 2,3 4,9 4,1 4,9 Heures 2,9 2,6 3,0 3,8 Rémunération totale 5,0 9,6 7,3 5,4 Rémunération horaire 2,1 6,8 4,2 1,5 Coût unitaire de main- d'oeuvre 2,6 4,5 3,1 0,4 Secteur des entreprises - Biens Productivité du travail 0,5 2,7 -0,3 2,1 PIB réel 2,4 5,7 2,1 4,5 Heures 1,8 2,9 2,4 2,4 Rémunération totale 2,4 6,5 5,7 4,4 Rémunération horaire 0,5 3,4 3,3 2,0 Coût unitaire de main- d'oeuvre 0,0 0,8 3,6 0,0 Industries manufacturières Productivité du travail -1,3 3,0 -0,3 2,4 PIB réel 1,4 6,9 3,9 6,2 Heures 2,8 3,8 4,2 3,8 Rémunération totale 1,9 7,0 7,1 5,5 Rémunération horaire -0,9 3,1 2,8 1,7 Coût unitaire de main- d'oeuvre 0,4 0,0 3,1 -0,7 _________________________________________________________________________ r Données révisées. p Données provisoires. Nota: En raison de l'arrondissement, les estimations sur la productivité ne sont pas parfaitement égales entre le taux de croissance du PIB et des heures travaillées. -------------------------------------------------------------------------------- Chargements ferroviaires Période de sept jours se terminant le 7 avril 2000    La quantité de marchandises transportées en wagons complets (à l'exclusion du trafic intermodal) pendant la période de sept jours se terminant le 7 avril 2000 a augmenté de 11,7 % par rapport à la même période de l'année dernière, pour atteindre 5,0 millions de tonnes métriques. Le nombre de wagons chargés a augmenté de 9,4 %.    Les 457 000 tonnes métriques, dont le transport a été assuré par mode intermodal, ont été en hausse de 38,6 % par rapport à la même période en 1999. Le total cumulatif de l'année révèle une augmentation de 20,6 %.    L'ensemble du trafic a augmenté de 13,6 % pendant la période de référence. Le total cumulatif de l'année a atteint 74,0 millions de tonnes métriques, chiffre en hausse de 12,7 % par rapport à l'année précédente.    Toutes les données cumulatives ont été révisées.    Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Robert Larocque au (613) 951-2486 (laroque@statcan.ca), Division des transports. Télécopieur: (613) 951-0009. -------------------------------------------------------------------------------- Charbon et coke - Rectificatif Février 2000    Le paragraphe suivant est celui qui aurait dû se trouver dans le communiqué «Charbon et coke» du 28 avril 2000. Il contient deux phrases qui n'apparaissaient pas dans la première version.    Une hausse de la production pour les marchés d'exportation a compensé la baisse de la production utilisée pour produire de l'électricité en février. La production de charbon a atteint 5 877 kilotonnes, en hausse de 0,2 % par rapport à la même période en 1999. La production cumulative pour les deux premiers mois de 2000 se chiffre à 11 968 kilotonnes, en hausse de 0,2 % en un an. La production en Colombie-Britannique (destinée aux marchés d'exportation) a augmenté de 14,1 % pour se chiffrer à 2 256 kilotonnes, tandis que la production dans le reste du pays (servant principalement à la production d'électricité locale) a diminué de 6,9 % pour atteindre 3 621 kilotonnes.    Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec André Lefebvre au (613) 951-3560 (alefeba@statcan.ca.), Section de l'énergie, Division de la fabrication, de la construction et de l'énergie.