** Contenu du QUOTIDIEN aujourd'hui ** Fichier PDF téléchargeable pour les utilisateurs du courrier de Netscape: http://www.statcan.ca/Daily/Francais/001213/q001213.pdf 00 12 13 08 30 Le mercredi 13 décembre 2000. Pour être diffusé à 8 h 30. COMMUNIQUÉS PRINCIPAUX Inégalités entre les quartiers des villes Les gains tirés de l'emploi ont connu une chute marquée dans les quartiers pauvres des huit plus grandes villes du pays de 1980 à 1995, et ont augmenté légèrement dans les quartiers riches. L'écart de revenu entre quartiers riches et pauvres s'en est trouvé accentué. AUTRES COMMUNIQUÉS Acier en formes primaires, octobre 2000 Livraisons de laminés d'acier, octobre 2000 Enquête annuelle sur les industries manufacturières, 1998 Concentration industrielle dans le secteur de la fabrication, des mines et de l'abattage, 1997 Données CALURA chronologiques dans CANSIM ARTICLES VEDETTES Facteurs associés aux taux d'emploi des femmes dans les régions rurales et les petites villes du Canada NOUVEAUX PRODUITS -------------------------------------------------------------------------------- Inégalités entre les quartiers des villes    Dans les huit plus grandes villes du pays, le revenu du travail était de plus en plus concentré dans les quartiers riches de 1980 à 1995, alors que le chômage l'était de plus en plus dans les quartiers pauvres, selon une nouvelle étude fondée sur les données de quatre recensements. Les revenus familiaux moyens ont donc régressé dans les quartiers pauvres, mais ont légèrement augmenté dans les quartiers riches. Le revenu du travail a subi un net recul dans les quartiers pauvres    Au cours de la période de 15 ans, le revenu du travail dans les quartiers les plus pauvres a subi un net recul dans les huit plus grandes régions métropolitaines de recensement observées dans l'étude: Montréal, Québec, Ottawa-Hull, Toronto, Winnipeg, Calgary, Edmonton et Vancouver. La baisse se situait entre 11 % et 33 %. Les quartiers les plus pauvres étaient ceux dont les revenus familiaux moyens se trouvaient dans la tranche inférieure de 10 % de l'échelle des revenus.    Par contraste, dans les quartiers les plus riches (les 10 % de la population vivant dans les quartiers ayant les revenus moyens les plus élevés), les gains moyens se situaient entre 1 % et 16 %. Parallèlement, la situation du chômage s'est détériorée, principalement dans les quartiers plus pauvres. Pour toutes les villes réunies, le chômage chez les travailleurs du groupe noyau de 25 à 54 ans est passé de 11,2 % à 18,9 %, dans les quartiers les plus pauvres, alors qu'il a à peine changé dans les quartiers riches, où il est passé de 3,3 % à 4,4 %.    Ces variations des régimes d'emploi et de chômage ont été la principale raison de l'agrandissement de l'écart de revenu entre les quartiers riches et pauvres, mesuré par le revenu familial total moyen (y compris le revenu du travail, les transferts gouvernementaux et les autres revenus, mais non les impôts). La hausse de l'écart de revenu aurait probablement été moindre si le revenu avait été mesuré après impôts, plutôt qu'avant impôts. Toutefois, les données après impôts ne sont pas disponibles. Quoi qu'il en soit, le changement le plus important qui s'est produit entre quartiers était associé à la baisse de l'emploi et des salaires chez les collectivités les plus pauvres.    Les variations du revenu du travail, des inégalités entre quartiers et des paiements de transfert sont probablement liées en partie au cycle économique. Dans toutes les villes, le taux de chômage était plus élevé en 1995 qu'en 1980, et les inégalités ont tendance à croître avec le chômage. La situation économique relative des quartiers pauvres a pu s'améliorer dans une certaine mesure pendant la reprise continue des quelques dernières années. Cependant, l'accroissement des inégalités entre quartiers a été plus ou moins continu au cours des années pour lesquelles le revenu a été déclaré dans les quatre recensements - 1980, 1985, 1990 et 1995 - indépendamment du point où ils se trouvaient dans le cycle économique. Par conséquent, l'augmentation des inégalités entre quartiers n'est pas liée au cycle économique. ______________________________________________________________________ Note aux lecteurs    Le mot «quartier» ne signifie pas la même chose pour tout le monde. Aux fins de cette étude, l'accent a été mis sur les secteurs de recensement, soit des unités géographiques comprenant de 3 000 à 6 000 personnes, qui, pour l'essentiel, demeurent fixes d'un recensement à l'autre. Les mots «secteur» et «quartier» sont synonymes dans ce rapport. Les données de ces secteurs ont servi à l'analyse des variations de l'emploi et des régimes de chômage, de l'inégalité de revenu entre les quartiers (secteurs de recensement), ainsi que des augmentations de la «ségrégation spatiale d'origine économique». Ce terme désigne la tendance des familles à revenu élevé et à faible revenu à se regrouper dans des quartiers avec des familles de même niveau de revenu. ______________________________________________________________________    Les changements de répartition du revenu du travail sont l'indice d'une nette transformation du caractère socioéconomique d'un grand nombre de quartiers. L'emploi s'est de plus en plus concentré dans les collectivités à revenu plus élevé et le chômage, dans les collectivités à plus faible revenu.    L'écart entre les quartiers aux plus faibles revenus et aux revenus plus élevés peut augmenter du simple fait que les familles à faible revenu ont tendance à se regrouper dans des quartiers particuliers, tout comme les familles à revenu élevé.    Cette étude a utilisé un indice «de regroupement» pour établir la mesure dans laquelle l'accroissement de l'écart de revenu était imputable à une augmentation générale du niveau d'inégalité de revenu, ou à un accroissement de la «ségrégation d'origine économique».    La «ségrégation spatiale d'origine économique» a augmenté dans cinq des huit villes. Cette tendance accrue qui amène les familles à faible revenu à vivre dans les collectivités à faible revenu, et les familles à revenu élevé à vivre dans les collectivités à revenu élevé, a été un important facteur de la montée des inégalités entre les quartiers dans quatre villes: Edmonton, Calgary, Québec et Winnipeg. Toronto a eu l'écart le plus marqué entre les quartiers à revenu élevé et à faible revenu    Toronto a affiché le plus grand écart de revenu entre les quartiers à revenu élevé et à faible revenu en 1995. Ce n'est pas que les quartiers à faible revenu ont été extrêmement pauvres par rapport aux quartiers à revenu intermédiaire. C'est plutôt que les quartiers à revenu élevé avaient des revenus très élevés par rapport aux quartiers à revenu intermédiaire.    À Toronto, les quartiers les plus riches avaient 2,3 fois les niveaux de revenu des quartiers à revenu intermédiaire, soit plus que dans toute autre ville. Montréal venait ensuite, à 2,1 fois, tandis qu'Ottawa-Hull venait au dernier rang, à 1,65 fois.    Inversement, à Toronto, le revenu moyen dans les quartiers les plus pauvres en 1995 était d'environ 55 % de celui des quartiers à revenu intermédiaire, ce qui est similaire aux rapports observés à Montréal et à Ottawa-Hull. Le rapport était de 65 % à Vancouver, et d'environ 51 % à Winnipeg.    Le principal facteur à l'origine de l'évolution des conditions économiques relatives des quartiers de 1980 à 1995 a été le changement de la répartition de l'emploi et du chômage, et du revenu du travail.    À Toronto, par exemple, les taux d'emploi des adultes du groupe noyau, c'est-à-dire ceux âgés de 25 à 54 ans, dans les quartiers à faible revenu sont passés de 75 % à 60 % de 1980 à 1995. Pour les personnes de 60 ans et moins à Toronto, la proportion du revenu familial total que représente le revenu du travail est passée de 85 % à 65 %. À l'opposé, les niveaux d'emploi étaient relativement stables ou en hausse dans les quartiers à revenu élevé. Les transferts n'ont eu qu'un effet modeste sur l'élargissement de l'écart de revenu entre les quartiers    L'augmentation des transferts, comme les prestations d'assurance-emploi, les prestations d'aide sociale et les prestations pour enfants, n'a eu qu'un léger effet compensateur sur l'élargissement de l'écart de revenu entre les quartiers à faible revenu et à revenu élevé de 1980 à 1995.    Le niveau des transferts était fortement concentré dans les quartiers à faible revenu et a connu une progression importante au cours de la période, une progression qui leur a valu une part plus considérable du revenu familial total. Cependant, la variation des transferts a été grandement dispersée parmi tous les quartiers, ce qui a limité leur effet sur la montée des inégalités entre quartiers. Les pertes de revenu du travail étaient en revanche très concentrées dans les quartiers à faible revenu.    À Toronto, par exemple, les gains moyens des quartiers de la tranche inférieure de 10 % de l'échelle des revenus ont diminué de 23 % de 1980 à 1995. Ceux de la tranche supérieure de 10 % de l'échelle des revenus du quartier ont augmenté de 16 %. Pour compenser ces variations, il aurait fallu que les transferts s'accroissent beaucoup plus rapidement dans les quartiers à faible revenu que dans les quartiers à revenu élevé, ce qui n'a pas été le cas.    Les variations de niveau et de répartition des transferts à Toronto n'ont compensé que dans une proportion approximative de 12 % l'accroissement de l'écart de revenu consécutif aux variations de niveau et de répartition du revenu du travail.    Pour obtenir une copie papier du document de recherche, Inégalités entre les quartiers des villes canadiennes (11F0019MPF, no 160,  5 $), communiquez avec Hélène Lamadeleine au (613) 951-5231. Ce document (11F0019MIF, no 160, gratuit) est aussi accessible dans le site Web de Statistique Canada (www.statcan.ca) sous Produits et services, Documents de recherche (gratuits), puis Conditions sociales.    Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Garnett Picot au (613) 951-8214, Division de l'analyse des entreprises et du marché du travail. -------------------------------------------------------------------------------- Acier en formes primaires Octobre 2000    La production d'acier en formes primaires a atteint 1 398 796 tonnes en octobre, en hausse de 5,5 % par rapport aux 1 326 249 tonnes produites en octobre 1999.    Le total cumulatif pour 2000 a atteint 14 084 081 tonnes, en hausse de 4,6 % comparativement aux 13 462 033 tonnes produites au cours de la même période en 1999. Données stockées dans CANSIM: matrice 58 (niveau 2, série 3).    Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Jean-Marie Houle au (613) 951-4925 (houlejm@statcan.ca), Division de la fabrication, de la construction et de l'énergie. -------------------------------------------------------------------------------- Livraisons de laminés d'acier Octobre 2000    Les livraisons de laminés d'acier ont totalisé 1 232 707 tonnes en octobre, en hausse de 1,6 % par rapport au total de 1 213 850 tonnes de septembre mais en baisse de 1,1 % comparativement aux 1 246 752 tonnes livrées en octobre 1999.    Le total cumulatif pour 2000 s'est chiffré à 12 618 002 tonnes, en hausse de 1,1 % comparativement aux 12 480 984 tonnes livrées au cours de la même période en 1999. Données stockées dans CANSIM: matrices 58 et 122 (séries 22 à 25).    Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Jean-Marie Houle au (613) 951-4925 (houlejm@statcan.ca), Division de la fabrication, de la construction et de l'énergie. -------------------------------------------------------------------------------- Enquête annuelle sur les industries manufacturières 1998    Le Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN) a été adopté dans le cadre de l'Enquête annuelle des manufactures pour l'année de référence 1998. Les données des années précédentes ont été totalisées dans le nouveau système de classification, et ce, jusqu'à l'année 1990. Il sera possible d'avoir accès à de l'information portant sur plus de 250 industries différentes. Les statistiques principales pour chaque industrie sont diffusées dans CANSIM dès qu'elles sont accessibles. Il est maintenant possible d'avoir accès aux données sur les industries qui sont énumérées dans le tableau suivant pour le Canada. Les données propres à 138 industries sont diffusées depuis peu. Données stockées dans CANSIM: matrices 11728, 11730, 11733, 11735, 11736, 11737, 11738, 11739, 11741, 11742, 11743, 11744, 11745, 11747, 11748, 11749 et 11752.    Les données sur les industries qui sont énumérées dans le tableau seront publiées dans Industries manufacturières du Canada: niveaux national et provincial (31-203-XPB, 68 $). L'édition de 1998 de cette publication sera disponible prochainement. Voir Pour commander les produits. Vous pouvez consulter des articles de synthèse relatifs à l'industrie dans le site Web de Statistique Canada (www.statcan.ca) sous Produits et services, Documents de recherche (gratuits), puis Fabrication.    Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec David Beaulieu au (613) 951-9497 (manufact@statcan.ca), Division de la fabrication, de la construction et de l'énergie. Télécopieur: (613) 951-9499. -------------------------------------------------------------------------------- Tableau: Valeur des livraisons _________________________________________________________________________ 1997 à SCIAN 1997 1998 1998 _________________________________________________________________________ millions millions de $ de $ var. en % ---------- ---------- ---------- Usines de bas et de chaussettes 315110 410,4 463,2 12,9 Usines d'autres tricotages de vêtements 315190 561,5 552,8 -1,5 Fabrication à forfait de vêtements coupés-cousus 315210 500,2 535,6 7,1 Fabrication de sous- vêtements de nuit coupés-cousus pour hommes et garçons 315221 47,8 44,3 -7,3 Fabrication de complets, de manteaux et de pardessus coupés-cousus pour hommes et garçcons 315222 787,6 584,0 -25,9 Fabrication de chemises coupées-cousues pour hommes et garçons 315226 415,8 518,0 24,6 Fabrication de pantalons et de jeans coupés- cousus pour hommes et garçons 315227 585,7 579,3 -1,1 Fabrication d'autres vêtements coupés-cousus pour hommes et garçons 315229 355,2 356,6 0,4 Fabrication de lingerie, de vêtements de détente et de vêtements de nuit coupés-cousus pour femmes et filles 315231 437,1 438,2 0,3 Fabrication de blouses et de chemises coupées- cousues pour femmes et filles 315232 177,5 141,9 -20,1 Fabrication de robes coupées-cousues pour femmes et filles 315233 435,7 425,2 -2,4 Fabrication de tailleurs, de manteaux, de vestons ajustés et de jupes coupés-cousus pour femme et filles 315234 557,5 562,5 0,9 Fabrication d'autres vêtements coupés-cousus pour femmes et filles 315239 1 098,4 1 178,7 7,3 Fabrication de vêtements coupés-cousus pour bébés 315291 86,0 89,5 4,1 Fabrication de vêtements en fourrure et en cuir 315292 221,6 200,9 -9,3 Fabrication de tous les autres vêtements coupés- cousus 315299 24,4 31,0 27,0 Fabrication d'accessoires vestimentaires et d'autres vêtements 315990 244,7 265,7 8,6 _________________________________________________________________________ -------------------------------------------------------------------------------- Concentration industrielle dans le secteur de la fabrication, des mines et de l'abattage 1997    On peut maintenant obtenir les ratios de concentration industrielle des principales entreprises au niveau industriel à quatre chiffres tirés de l'Enquête annuelle des manufactures. Les ratios de concentration servent à mesurer la part de marché des plus grandes entreprises d'une industrie en fonction de leurs expéditions. De plus, ces ratios constituent un bon indicateur du degré de concurrence au sein d'un secteur en particulier. Pour la majorité des industries manufacturières, les séries chronologiques vont des années 1983 à 1997.    En 1997, la plupart des hausses dans les ratios de concentration pour les quatrième, huitième et douzième principales entreprises ont varié entre un et cinq points de pourcentage par rapport à 1996. L'un des changements les plus remarquables s'est produit dans le secteur de la construction et de la réparation de navires qui a affiché une diminution de 17,1 points de pourcentage dans sa part de la concentration des quatre principales entreprises. Parmi les autres industries ayant affiché une diminution considérable de la concentration en 1997, notons le secteur des phonographes et des récepteurs de radio et de télévision (13,7 points de pourcentage) et celui des panneaux de copeaux (11,2 points de pourcentage). Le secteur des confiseries et du chocolat a affiché une augmentation de 15,6 points de pourcentage dans sa part de la concentration des quatre principales entreprises de 1996 à 1997.    On peut maintenant se procurer la publication Organisation des industries et concentration dans le secteur de la fabrication, des mines et de l'abattage (31C0024, prix variables). Voir Pour commander les produits. On peut aussi obtenir des données à partir de totalisations spéciales.    Pour plus de renseignements, communiquez avec David Beaulieu au (613) 951-9497 (manufact@statcan.ca), Division de la fabrication, de la construction et de l'énergie. Télécopieur: (613) 951-3522. Pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Gabrielle Zboril au (613) 951-7199, Division de la fabrication, de la construction et de l'énergie. -------------------------------------------------------------------------------- Données CALURA chronologiques dans CANSIM    La collecte et la publication de données statistiques syndicales dans le contexte de la deuxième partie de la Loi sur les déclarations des personnes morales et des syndicats (CALURA) ont pris fin en 1995 lorsque la loi a été abrogée. Depuis 1997, l'Enquête sur la population active (EPA) sert à recueillir des données syndicales mensuelles offrant diverses possibilités d'analyse inaccessibles dans la série CALURA.    Afin de conserver les données CALURA chronologiques sous une forme facilement accessible et d'en favoriser l'utilisation avec les données syndicales de l'EPA postérieures à 1996, trois séries de matrices de données sont diffusées aujourd'hui dans CANSIM.    La première série, appelée la série non révisée, reprend simplement les estimations du taux de syndicalisation publiées antérieurement en fonction des concepts et des définitions CALURA et de la Classification type des industries (CTI) de 1980 applicables au moment de la publication originale. Les propriétaires actifs d'entreprises constituées en société, par exemple, étaient compris dans le dénominateur servant au calcul des taux. Les matrices CANSIM de cette série sont les matrices 3517 à 3727 inclusivement, et elles se rapportent aux années 1976 à 1995.    La deuxième série de données, appelée la série révisée, sert principalement à faciliter l'utilisation des données syndicales CALURA antérieures à 1996 et de celles de l'EPA postérieures à 1996. Ces données sont considérées comme révisées parce qu'il s'agit de nouveaux calculs des estimations CALURA en fonction de la CTI de 1980, compte tenu de deux changements. Le premier a trait à l'utilisation du nombre d'employés uniquement dans le dénominateur (les propriétaires actifs d'entreprises constituées en société sont exclus du dénominateur en conformité avec les pratiques de l'EPA). Pour ce qui est de l'autre changement, le dénominateur de l'emploi reflète les plus récentes estimations chronologiques révisées de l'EPA. Les matrices CANSIM de cette série sont les matrices 3515, 3516, 3529 et 3530 ainsi que 3532 et 3533. Cette série se rapportent aux années 1976 à 1995.    En ce qui concerne la troisième série, les données syndicales tirées de la série révisée sont converties au Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN) en conformité avec les pratiques de déclaration sectorielle actuelles de l'EPA. Les matrices CANSIM de cette troisième série sont les matrices 3528, 3531 et 3534, et elles se rapportent aux années 1987 à 1995.    Les numérateurs (c'est-à-dire le nombre de syndiqués) utilisés dans les trois séries de matrices proviennent de CALURA. Ils sont identiques pour la première série et la deuxième, qui font toutes deux appel à la CTI de 1980, mais dans la troisième série, ils reflètent la conversion de la CTI de 1980 au SCIAN.    Malgré les rajustements décrits ci-dessus, la transition de CALURA à l'EPA comme source de données syndicales représente une interruption de la série chronologique, surtout à cause des différences entre les estimations sur l'adhésion syndicale selon les deux sources de données. Pour en savoir davantage sur ces différences, voir Données syndicales CALURA historiques dans CANSIM: Note aux lecteurs.    Pour en savoir davantage sur ces séries, y compris la comparaison des données syndicales CALURA et de l'EPA ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Ernest B. Akyeampong au (613) 951-4624, Division de l'analyse des enquêtes auprès des ménages et sur le travail, ou avec Diane Galarneau au (613) 951-4626, Division de la statistique du travail. Au sujet des données de l'EPA postérieures à 1996, communiquez avec Marc Lévesque au (613) 951-2793, Division de la statistique du travail. -------------------------------------------------------------------------------- ARTICLE VEDETTE: Facteurs associés aux taux d'emploi des femmes dans les régions rurales et les petites villes du Canada Le neuvième d'une série de bulletins analytiques destinés à présenter les tendances observées dans les régions rurales du Canada, publié par Statistique Canada en collaboration avec le Secrétariat rural d'Agriculture et Agroalimentaire Canada, est maintenant disponible. Le neuvième bulletin, intitulé Facteurs associés aux taux d'emploi des femmes dans les régions rurales et les petites villes du Canada, indique que l'expérience que les femmes des régions rurales et des petites villes ont du marché du travail diffère considérablement de celle des femmes des grands centres urbains. Toutefois, contrairement à ce à quoi beaucoup s'attendraient, ces différences ne semblent pas causées par des différences d'accès aux services de garderie ou de rendement du capital humain, ni par des différences dans les «attitudes traditionnelles» à l'égard du rôle des femmes sur le marché du travail. Les femmes âgées des régions rurales et des petites villes sont plus susceptibles de travailler que celles habitant les grands centres urbains, tous les autres facteurs étant constants par ailleurs. En outre, les femmes des grands centres urbains sont moins susceptibles de travailler au cours d'une année donnée si le revenu du ménage était élevé l'année précédente. Cette relation est cependant beaucoup moins forte dans les régions rurales. Le bulletin Facteurs associés aux taux d'emploi des femmes dans les régions rurales et les petites villes du Canada (21-006-XIF, gratuit) est maintenant accessible dans le site Web de Statistique Canada (www.statcan.ca) sous Produits et services, Publications gratuites, puis Agriculture. Pour obtenir des données ou des renseignements généraux, composez sans frais le 1 800 465-1991. Pour plus de renseignements, communiquez avec Ray D. Bollman au (613) 951-3747 (bollman@statcan.ca), Division de l'agriculture. Télécopieur: (613) 951-3868. -------------------------------------------------------------------------------- NOUVEAUX PRODUITS Inégalités entre les quartiers des villes canadiennes, no 160 Numéro du catalogue: 11F0019MIF (Sans frais). Inégalités entre les quartiers des villes canadiennes, no 160 Numéro du catalogue: 11F0019MPF (5$). Facteurs associés aux taux d'emploi des femmes dans les régions rurales et les petites villes du Canada, Numéro du catalogue: 21-006-XIF (Sans frais). Organisation des industries et concentration dans le secteur de la fabrication, des mines et de l'abattage, 1997 Numéro du catalogue: 31C0024 (prix variables$). Fer et acier primaire, octobre 2000 Numéro du catalogue: 41-001-XIB (5$/47$). Indice des prix à la consommation, novembre 2000 Numéro du catalogue: 62-001-XPB (11$/103$). Paraît à 7 h le jeudi 14 décembre. Les prix sont en dollars canadiens et n'incluent pas les taxes de vente. Des frais de livraison supplémentaires s'appliquent aux envois à l'extérieur du Canada. Les numéros au catalogue se terminant par: -XIB ou -XIF représentent la version électronique en vente sur Internet, -XMB ou -XMF, la version micro-fiche, -XPB ou -XPF, la version papier, -XDB, la version électronique sur disquette et -XCB, la version électronique sur CD-ROM.