L'utilisation d'une police à espacement constant, comme Courier, améliore l'affichage. ** Contenu du QUOTIDIEN aujourd'hui ** Fichier PDF téléchargeable: http://www.statcan.ca/Daily/Francais/020528/q020528.pdf Site Web: http://www.statcan.ca/Daily/Francais/020528/tq020528.htm 02 05 28 08 30 Le mardi 28 mai 2002. Diffusé à 8 h 30, heure de l'Est COMMUNIQUÉS PRINCIPAUX Revenu agricole net, 2001 Le revenu agricole net a atteint 8,8 milliards de dollars en 2001, en hausse de 29,8 % par rapport à 2000. Cette hausse a été principalement attribuable à la vigueur du secteur du bétail et à une faible croissance des recettes des cultures, les agriculteurs ayant réduit considérablement leurs stocks de céréales et d'oléagineux. Recettes monétaires agricoles, premier trimestre de 2002 Les producteurs de cultures ont continué d'éprouver des difficultés au cours des trois premiers mois de 2002, les recettes étant tombées à leur plus faible niveau en huit ans, alors que les recettes du bétail ont poursuivi leur croissance. AUTRES COMMUNIQUÉS Production et écoulement des produits du tabac, avril 2002 Placements de poussins et de dindonneaux, avril 2002  Revue des céréales et des graines oléagineuses, mars 2002 Enquête sur les véhicules au Canada, quatrième trimestre de 2001 Statistiques sur les affrètements aériens, deuxième trimestre de 2001 Utilisation de technologies de pointe dans le secteur de la transformation des aliments au Canada NOUVEAUX PRODUITS -------------------------------------------------------------------------------- Revenu agricole net 2001    Le revenu net comptant, soit la différence entre les recettes monétaires et les dépenses d'exploitation des agriculteurs, a atteint 8,8 milliards de dollars en 2001. Malgré l'augmentation brusque des coûts des intrants, comme les aliments pour animaux et les engrais, cette hausse a été principalement attribuable à la vigueur du secteur du bétail et à une faible croissance des recettes des cultures, les agriculteurs ayant réduit considérablement leurs stocks de céréales et d'oléagineux.    Le revenu net comptant des agriculteurs a grimpé de 29,8 % par rapport à 2000, les recettes monétaires et les dépenses d'exploitation ayant tous deux atteint des niveaux records. Le revenu net comptant a crû pour une deuxième année d'affilée, après les reculs annuels enregistrés à la fin des années 1990.    Cependant, les agriculteurs ont puisé largement dans leurs stocks de cultures pour soutenir les ventes en 2001, la production des céréales et des oléagineux ayant été considérablement réduite en raison de conditions climatiques défavorables. Par conséquent, les stocks de fin d'année de ces cultures ont atteint des niveaux qui n'avaient pas été observés depuis 1989.    Les recettes monétaires ont monté de 9,7 % pour atteindre 36,2 milliards de dollars en 2001, la croissance des recettes du secteur du bétail représentant plus de la moitié de la progression. L'augmentation des paiements de programme - qui découle de mauvaises conditions de croissance et d'une augmentation des paiements provenant de divers programmes d'aide en cas de catastrophe liée au revenu - a constitué près de 30 % de la progression.    Les dépenses d'exploitation ont augmenté de 4,4 % pour atteindre 27,4 milliards de dollars. Outre l'augmentation des coûts des engrais et des aliments pour animaux, une hausse des prix du gaz naturel a provoqué un bond des dépenses de combustible de chauffage. Les achats de bétail ont aussi progressé dans la plupart des provinces.    Le revenu net comptant peut varier considérablement d'une exploitation agricole à l'autre en raison de facteurs comme les élevages et les cultures choisis, les prix et les conditions climatiques. C'est particulièrement le cas pour les producteurs de cultures, qui ont été durement touchés par la faiblesse des prix, ainsi que par la sécheresse ou par les pluies abondantes dans de nombreuses régions. ______________________________________________________________________ Note aux lecteurs    Les recettes monétaires agricoles et les dépenses d'exploitation comprises dans le présent communiqué ne sont pas directement comparables avec les séries du même nom récemment publiées et tirées du Recensement de l'agriculture de 2001. Les données financières provenant de ce Recensement se rapportent à 2000. La différence conceptuelle principale est que les données présentées dans ce communiqué excluent la valeur des produits agricoles (bétail et volaille, semences et semis, et aliments pour animaux) qui sont vendus d'une exploitation agricole à l'autre dans la même province, tandis que les données du Recensement de l'agriculture comprennent ces transactions entre exploitations agricoles.    Le revenu net comptant mesure les mouvements de l'encaisse d'une exploitation agricole (les recettes monétaires agricoles moins les dépenses d'exploitation) découlant de la production de produits agricoles. Il représente le montant disponible pour le remboursement des dettes, l'investissement ou les retraits par le propriétaire. Le revenu net total mesure les flux financiers et la variation des stocks des exploitations agricoles (le revenu net comptant moins l'amortissement plus le revenu en nature et la valeur de la variation des stocks). Le revenu net total attribue une valeur à la production économique agricole au cours de l'année où les produits agricoles ont été produits. Il représente le rendement des capitaux propres, la main-d'oeuvre non rémunérée, la gestion et le risque.    Les recettes monétaires agricoles mesurent le revenu brut des exploitations agricoles en dollars courants. Elles comprennent les ventes de productions végétales et animales (sauf les ventes entre les exploitations agricoles d'une même province) et les paiements de programme. Les recettes sont comptabilisées lorsque l'argent est versé aux agriculteurs, avant déduction des dépenses. Les recettes différées représentent les ventes de céréales et d'oléagineux livrés par les producteurs de l'Ouest pour lesquelles les paiements ont été reportés à l'année suivante. Parce que ces recettes sont fondées sur les livraisons physiques, elles sont déduites des recettes monétaires agricoles de l'année civile en cours et incluses lorsqu'elles sont réalisées (voir «Réalisation des recettes différées» dans le tableau des recettes monétaires agricoles).    Les paiements de programme sont les paiements liés à la production agricole courante et versés directement aux agriculteurs. Ils incluent, par exemple, les paiements en vertu du Compte de stabilisation du revenu net, de la Loi sur l'assurance-récolte, des programmes provinciaux de stabilisation et de la Loi sur la Commission canadienne du lait. La série des paiements en vertu des programmes ne vise pas tous les paiements versés aux agriculteurs et ne représente pas la somme des dépenses publiques en vertu de tous les programmes d'aide. Les dépenses d'exploitation agricole représentent les frais d'exploitation qu'engagent les exploitations agricoles pour les biens et les services qu'elles utilisent dans la production de produits agricoles. Les frais sont comptabilisés lorsque l'agriculteur débourse les fonds. ______________________________________________________________________    À l'échelon provincial, le revenu net comptant a crû dans toutes les provinces sauf en Nouvelle-Écosse, où une baisse des recettes des fruits a contribué à un repli de 4,6 %.    Certaines provinces qui ont déclaré un recul du revenu net comptant en 2000 ont affiché une forte augmentation en pourcentage en 2001. Ainsi, le Nouveau-Brunswick a enregistré une augmentation de 49,4 %, après avoir connu un recul de 32,2 % en 2000. Terre-Neuve-et-Labrador, l'Île-du-Prince-Édouard et la Saskatchewan ont connu des situations semblables. Recettes monétaires: les recettes du bétail sont en hausse, et les recettes des cultures augmentent difficilement    Les agriculteurs ont tiré un total de 36,2 milliards de dollars des produits agricoles et des paiements de programme en 2001, en hausse de 9,7 % par rapport à 2000 et de 18,6 % par rapport à la moyenne des cinq années précédentes, soit de 1996 à 2000. Les recettes monétaires agricoles ont crû dans chaque province, l'augmentation la plus prononcée (+16,2 %) étant survenue au Manitoba.    Les estimations des recettes monétaires sont dans une certaine mesure la conséquence du mauvais temps qui a marqué la saison de croissance en 2001. Cependant, les effets de la production des cultures de 2001 sur les mises en marché continueront également de se faire sentir au cours des six premiers mois de 2002.    Pour les éleveurs, les recettes monétaires ont connu en 2001 une troisième année consécutive de progression, qui les a portées à un sommet de 18,9 milliards de dollars, sous l'impulsion de l'accroissement des recettes des bovins et des porcs. Ce niveau était supérieur de 10,7 % à celui enregistré en 2000 et dépassait de 25,4 % la moyenne quinquennale précédente (1996-2000).    Les recettes monétaires des cultures ont totalisé 13,6 milliards de dollars, ayant affiché une légère progression de 3,3 %. Il s'agit d'une première augmentation en quatre ans. Cependant, les recettes des cultures sont demeurées de 1,2 % inférieures à la moyenne quinquennale précédente.    Les recettes des bovins et des veaux ont atteint 7,8 milliards de dollars en 2001, en hausse de 14,5 % par rapport au niveau record de 2000. L'augmentation des ventes à l'exportation s'est combinée à la vigueur des prix pour propulser les recettes à 35,7 % au-dessus de la moyenne quinquennale précédente.    Les recettes porcines, en hausse pour une troisième année consécutive, se sont élevées à 3,9 milliards de dollars, soit 38,3 % de plus que la moyenne quinquennale précédente. La majeure partie de l'augmentation de 13,7 % en 2001 était attribuable aux recettes provenant de l'abattage de porcs au Canada, où les prix et les mises en marché ont tous deux continué de croître. L'augmentation d'ensemble a été soutenue par un bond de 24,1 % des recettes provenant des exportations de porcs, principalement vers les États-Unis.    Les secteurs assujettis à la gestion de l'offre ont aussi connu des hausses. L'augmentation des prix et des mises en marché des poulets a propulsé les recettes à 1,5 milliard de dollars, chiffre en hausse de 10,7 % comparativement à 2000 et nettement au-dessus de la moyenne quinquennale précédente. Dans le secteur laitier, les recettes provenant du lait et de la crème ont crû de 2,8 %, à la faveur d'une hausse des prix.    Les recettes des cultures sont demeurées en deçà de la moyenne quinquennale précédente, car une diminution des livraisons de certaines principales céréales et de certaines principaaux oléagineux au cours de la dernière moitié de 2001 a annulé la hausse des prix. Les stocks à la ferme des principales céréales et des principaux oléagineux sont tombés à de très faibles niveaux à la fin de 2001. Ils étaient de 17,1 % inférieurs à la moyenne décennale précédente, essentiellement en raison de la sécheresse de l'été dernier.    Les recettes pour le blé (sauf pour le blé dur), se sont élevées à 2,7 milliards de dollars en 2001. Cependant, les recettes sont demeurées de 6,4 % inférieures à la moyenne quinquennale précédente, et ce, malgré une hausse de 13,6 % des prix et une augmentation de 18,1 % des paiements de la Commission canadienne du blé (CCB). Les recettes du blé dur ont crû de 22,8 %, principalement en raison de l'accroissement des paiements de la CCB. Les mises en marché ont diminué, tant pour le blé dur que pour le blé (sauf pour le blé dur).    Les recettes du canola ont crû de 10,1 % pour atteindre 1,7 milliard de dollars, mettant ainsi un terme à deux années de reculs. Toutefois, elles sont restées en deçà de la moyenne quinquennale précédente de 2,0 milliards de dollars. Les mises en marché ont fléchi de 7,5 % par rapport à 2000, même si les ventes à la Chine ont contribué largement à l'augmentation des livraisons dans la première moitié de 2001. Cependant, les livraisons ont fléchi au cours des deux derniers trimestres, la production ayant touché son point le plus bas en dix ans.    Les recettes de l'orge ont atteint 729 millions de dollars, ce qui représente 25,2 % de plus qu'en 2000 et un peu plus que la moyenne quinquennale précédente. Le resserrement des approvisionnements d'orge fourragère dans les provinces de l'Ouest a contribué à propulser les prix.    Les agriculteurs ont différé 863 millions de dollars de recettes des cultures à 2002, en hausse de 47,4 % par rapport à 2000 et de 4,7 % par rapport à la moyenne quinquennale précédente. Une hausse des prix des céréales et des oléagineux en 2001 combinée à une baisse des stocks à la fin de cette année a pu amener les producteurs à reporter à 2002 une partie plus importante de leurs recettes des cultures en prévision d'une diminution des rentrées de fonds dans les mois à venir. Les paiements de programme font un bond à la suite des mauvaises conditions de croissance et de la faiblesse des prix des cultures    Les agriculteurs ont tiré 3,8 milliards de dollars des paiements de programme en 2001, soit 925 millions de dollars de plus qu'en 2000. La majeure partie de cette progression est attribuable à l'augmentation des paiements des programmes d'assurance-récolte et des programmes d'aide en cas de catastrophe liée au revenu. En outre, les producteurs de l'Ontario ont reçu 190 millions de dollars des programmes à paiement unique destinés à les indemniser des pertes de revenu qui leur ont été infligées en 2000 par une combinaison de mauvais temps et d'affaissement des prix des cultures.    Les paiements d'assurance-récolte ont atteint 1,0 milliard de dollars, en hausse de 71,1 %, à la suite des mauvaises conditions de croissance observées en 2000 et en 2001 et d'un accroissement des superficies des cultures assurées.    Les paiements en vertu des programmes d'aide en cas de catastrophe liée au revenu ont atteint 627 millions de dollars, soit 48,4 % de plus qu'en 2000. Ces paiements comprennent ceux du Programme d'aide en cas de catastrophe liée au revenu agricole, du Programme canadien du revenu agricole et des programmes provinciaux connexes en cas de catastrophe. L'augmentation des coûts du bétail et des engrais propulse les dépenses d'exploitation    La croissance des dépenses pour le bétail et des prix des engrais a contribué à une augmentation de 4,4 % des dépenses d'exploitation totales en 2001, ce qui les a fait passer à 27,4 milliards de dollars. Au cours des cinq années précédentes, les dépenses d'exploitation avaient crû de 18,2 %.    Les prix des céréales fourragères ont remonté après les récents creux, exerçant une pression à la hausse sur les prix des aliments commerciaux. Ajouté à la vigueur des marchés du boeuf au Canada et aux États-Unis, à l'expansion continue du secteur porcin dans les Prairies et à la forte demande de produits du poulet, cette remontée a provoqué une hausse de 12,6 % des dépenses pour les aliments commerciaux. La croissance des activités dans le secteur du bétail a aussi provoqué une augmentation de 6,2 % des achats de bétail et une hausse de 5,3 % des dépenses pour l'insémination artificielle et les services vétérinaires.    Une forte progression des prix a entraîné un accroissement de 14,7 % des dépenses pour les engrais. L'augmentation des prix des engrais s'expliquait en partie par les fortes hausses des prix du gaz naturel, qui est un intrant important dans sa production. La hausse des prix du gaz naturel a aussi contribué à une montée de 23,4 % des dépenses de combustible de chauffage.    Les prix du carburant pour machines se sont stabilisés en 2001, après avoir connu une croissance de plus de 20 % en 2000. Toutefois, les dépenses de carburant pour les machines qu'ont engagées les producteurs agricoles sont demeurées 12,0 % plus élevées que la moyenne quinquennale précédente (1996-2000). Le revenu agricole net total augmente    Le revenu agricole net total mesure la production économique agricole en corrigeant le revenu net comptant de la valeur de la variation des stocks, de l'amortissement et du revenu en nature.    Le revenu agricole net total a crû de 31,8 % en 2001, l'augmentation du revenu net comptant étant largement suffisante pour neutraliser une forte baisse de la valeur totale des stocks. Même s'il représente l'augmentation la plus considérable depuis 1993, le niveau de 3,7 milliards de dollars atteint en 2001 est néanmoins inférieur de 17,8 % au sommet enregistré en 1996.    Les mauvaises conditions de croissance qui ont sévi dans de nombreuses régions des Prairies et dans le reste du Canada ont contribué à la très grande faiblesse des niveaux des stocks à la ferme à la fin de 2001. La diminution des stocks de toutes les principales céréales et de tous les principaux oléagineux, sauf le maïs, a réduit de 1,3 milliard de dollars la valeur des stocks de cultures à la ferme. Le mauvais temps qui a sévi dans de nombreuses régions des Prairies a diminué les rendements des cultures et a forcé les agriculteurs à utiliser les céréales pour l'alimentation des animaux plus tôt que d'habitude, étant donné que les bons pâturages se sont raréfiés rapidement.    Les effets de la diminution des stocks appartenant aux agriculteurs ont été particulièrement marqués à l'Île-du-Prince-Édouard et en Saskatchewan, où le revenu agricole total a fléchi malgré de fortes augmentations du revenu net comptant. À l'Île-du-Prince-Édouard, une diminution de 39,0 % de la production de pommes de terre en 2001 a contribué à une chute abrupte de la valeur des stocks. En Saskatchewan, la baisse des stocks à la ferme a entraîné une chute de 43,7 % du revenu agricole total. Le niveau de 2001 était de 57,4 % inférieur à la moyenne quinquennale précédente. Données stockées dans CANSIM: tableaux 002-0003, 002-0005, 002-0007 à 002-0009, 002-0012 et 003-0025.    Le supplément de Statistiques économiques agricoles (21-603-UPF, 26 $ / 52 $) paraîtra en juin. Voir Pour commander les produits.    Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Marco Morin au (613) 951-2074 (marco.morin@statcan.ca), Division de l'agriculture. -------------------------------------------------------------------------------- Tableau: Revenu agricole net _________________________________________________________________________ Canada T.-N. Î.-P.-É. N.-É. _________________________________________________________________________ en en en en millions millions millions millions de dollars de dollars de dollars de dollars ---------- ---------- ---------- ---------- 2000(r) + Recettes monétaires totales 33 008 73 321 414 - Dépenses d'exploitation totales après remises 26 206 63 280 328 = Revenu net comptant 6 803 10 42 87 + Revenu en nature 152 1 2 3 - Frais d'amortissement 4 042 4 36 44 = Revenu net réalisé 2 913 7 7 46 + Valeur de la variation des stocks -69 -1 20 1 = Revenu net total 2 844 6 27 47 2001(p) + Recettes monétaires totales 36 196 82 336 421 - Dépenses d'exploitation totales après remises 27 368 66 283 338 = Revenu net comptant 8 828 16 54 83 + Revenu en nature 152 1 2 4 - Frais d'amortissement 4 132 4 39 46 = Revenu net réalisé 4 848 13 17 40 + Valeur de la variation des stocks -1 098 0 -72 -5 = Revenu net total 3 750 13 -56 35 _________________________________________________________________________ _________________________________________________________________________ N.-B. Qc Ont. Man. _________________________________________________________________________ en en en en millions millions millions millions de dollars de dollars de dollars de dollars ---------- ---------- ---------- ---------- 2000(r) + Recettes monétaires totales 365 5 439 7 907 3 174 - Dépenses d'exploitation totales après remises 306 4 224 6 327 2 531 = Revenu net comptant 60 1 215 1 580 643 + Revenu en nature 3 53 47 9 - Frais d'amortissement 36 515 960 357 = Revenu net réalisé 27 753 666 296 + Valeur de la variation des stocks 10 -88 -229 183 = Revenu net total 37 664 438 478 2001(p) + Recettes monétaires totales 411 5 689 8 488 3 689 - Dépenses d'exploitation totales après remises 322 4 439 6 675 2 667 = Revenu net comptant 89 1 250 1 813 1 021 + Revenu en nature 3 52 47 9 - Frais d'amortissement 39 549 970 362 = Revenu net réalisé 54 753 890 668 + Valeur de la variation des stocks -17 73 -113 -9 = Revenu net total 37 826 777 660 _________________________________________________________________________ _____________________________________________________________ Sask. Alb. C.-B. _____________________________________________________________ en en en millions millions millions de dollars de dollars de dollars ---------- ---------- ---------- 2000(r) + Recettes monétaires totales 5 717 7 519 2 079 - Dépenses d'exploitation totales après remises 4 542 6 003 1 603 = Revenu net comptant 1 175 1 516 476 + Revenu en nature 12 16 7 - Frais d'amortissement 877 1 005 208 = Revenu net réalisé 310 527 275 + Valeur de la variation des stocks 162 -119 -7 = Revenu net total 471 408 267 2001(p) + Recettes monétaires totales 6 567 8 299 2 214 - Dépenses d'exploitation totales après remises 4 700 6 173 1 704 = Revenu net comptant 1 867 2 126 510 + Revenu en nature 11 16 7 - Frais d'amortissement 892 1 031 201 = Revenu net réalisé 987 1 110 316 + Valeur de la variation des stocks -721 -243 10 = Revenu net total 265 867 325 _____________________________________________________________ r Données révisées. p Données provisoires. -------------------------------------------------------------------------------- Recettes monétaires agricoles Premier trimestre de 2002    Les producteurs de cultures ont continué d'éprouver des difficultés au cours des trois premiers mois de 2002, les recettes étant tombées à leur plus faible niveau en huit ans. Les recettes du bétail ont poursuivi leur croissance, ayant atteint un sommet au premier trimestre.    Les recettes des cultures se sont élevées à 3,3 milliards de dollars, en baisse de 5,4 % par rapport au premier trimestre de 2001. Il s'agit du plus bas niveau enregistré depuis le premier trimestre de 1994. Les recettes sont demeurées 14,5 % inférieures à la moyenne quinquennale précédente (1997-2001). La diminution des livraisons de la plupart des principales céréales et des principaux oléagineux a plus qu'effacé la hausse des prix dans tous les cas.    Les paiements de programme ont aussi reculé au premier trimestre. Cependant, les deux reculs ont été effacés par un bond de 6,6 % des recettes du bétail, qui ont atteint 4,8 milliards de dollars. Cette augmentation est le résultat d'un accroissement des recettes des bovins et, dans une moindre mesure, de celles des porcs. Par conséquent, les recettes monétaires totales au premier trimestre ont connu une légère progression de 0,6 %, pour atteindre 8,9 milliards de dollars, soit 9,3 % de plus que la moyenne des cinq années précédentes.    Ces estimations du revenu comptant sont dans une certaine mesure la conséquence du mauvais temps qui a marqué la saison de croissance de 2001. Cependant, les effets de la production des cultures en 2001 sur les mises en marché continueront également de se faire sentir au cours des six premiers mois de cette année.    En outre, ces données ne révèlent que la moitié de la situation, car les recettes monétaires sont une mesure du revenu brut des entreprises agricoles. Elles ne tiennent pas compte des dépenses engagées par les agriculteurs. Les recettes monétaires peuvent aussi varier considérablement d'une exploitation agricole à l'autre en raison de plusieurs facteurs, dont les élevages et les cultures choisis, les prix et les conditions climatiques.    Le Nouveau-Brunswick a connu la plus forte augmentation en pourcentage des recettes monétaires (+22,8 %), suivi de l'Île-du-Prince-Édouard (+9,2 %), qui le doit essentiellement à la hausse des prix des pommes de terre. Les reculs les plus marqués sont survenus au Manitoba, en Saskatchewan et en Alberta, conséquence surtout de la chute des recettes des cultures. -------------------------------------------------------------------------------- Tableau: Recettes monétaires agricoles provinciales ___________________________________________________________ Janv.- Janvier à Janvier à mars 2001 mars mars à Janv.- 2001(r) 2002(p) mars 2002 ___________________________________________________________ en en millions millions de dollars de dollars var. en % ---------- ---------- ---------- Canada 8 829 8 878 0,6 Terre-Neuve-et-Labrador 19 19 - Île-du-Prince-Édouard 87 95 9,2 Nouvelle-Écosse 100 99 -1,0 Nouveau-Brunswick 92 113 22,8 Québec 1 185 1 237 4,4 Ontario 1 901 1 935 1,8 Manitoba 972 927 -4,6 Saskatchewan 1 904 1 876 -1,5 Alberta 2 076 2 054 -1,1 Colombie-Britannique 493 523 6,1 ___________________________________________________________ - Néant ou zéro. r Données révisées. p Données provisoires. Nota: Les chiffres ayant été arrondis, la somme peut ne pas correspondre aux totaux indiqués. Cultures: les recettes des producteurs de canola ont subi un net recul    Les producteurs de canola, qui ont affiché le recul le plus considérable, ont enregistré des recettes de 321 millions de dollars au premier trimestre, en baisse de 43,4 % par rapport au même trimestre en 2001. Les prix ont crû de près d'un tiers, mais les mises en marché ont reculé de 57,2 %. Le ralentissement des livraisons a été principalement attribuable à la diminution des exportations vers la Chine, qui achète normalement le canola pendant l'été et l'automne, mais qui en a acheté de grandes quantités au début de 2001.    La deuxième baisse en importance a touché le blé (sauf le blé dur), où une diminution des paiements de la Commission canadienne du blé (CCB), ainsi que des livraisons, a annulé la majoration de prix de 17,5 % . Les dates des paiements finals de la CCB - janvier 2001 pour la campagne agricole précédente et décembre 2001 pour la dernière campagne agricole - expliquent le recul des paiements de la CCB au premier trimestre de 2002. Une légère remontée des prix au cours des derniers mois de 2001 a poussé les agriculteurs à vendre la majeure partie de leur récolte à l'automne. Par conséquent, le faible niveau des stocks a donné lieu à une diminution des livraisons au début de 2002. Les recettes se sont chiffrées à 463 millions de dollars, en baisse de 22,4 % comparativement aux recettes enregistrées durant la même période en 2001.    Les recettes de l'orge ont reculé de 40,1 % pour se fixer à 121 millions de dollars, tandis que celles du blé dur ont fléchi de 35,9 % pour se chiffrer à 125 millions de dollars. Comme dans le cas du blé (sauf le blé dur), les dates des paiements finals de la CCB conjuguées à la faiblesse des stocks à la fin de 2001, ont contribué à ces reculs. La faiblesse des stocks a entraîné une diminution des livraisons au début de 2002.    La baisse des recettes pour la plupart des principales céréales et des principaux oléagineux a été partiellement atténuée par un niveau supérieur de réalisation des recettes différées. En prévision de la diminution des rendements financiers au début de 2002, les agriculteurs ont différé une plus grande partie de leurs recettes des cultures en 2001. Par conséquent, les réalisations ont crû de 39,4 % pour atteindre 747 millions de dollars au premier trimestre de 2002, ce qui représente la valeur la plus élevée en trois ans pour cette période.    Après deux années consécutives de repli, les recettes des pommes de terre ont progressé de 38,2 % pour atteindre un sommet de 235 millions de dollars, en raison de prix plus élevés. L'augmentation des prix est attribuable à la forte diminution de la production de pommes de terre en 2001 qui a exercé une forte pression à la hausse sur les prix. Bétail: les recettes bovines font un bond considérable    Les recettes bovines au premier trimestre de 2002 se sont chiffrées à 1,9 milliard de dollars, en hausse de 10,1 % par rapport à la même période en 2001. Cette augmentation a été attribuable à une croissance de 13,1 % du nombre de bovins vendus au premier trimestre de 2002, tandis que les prix d'ensemble sont demeurés inchangés. Près des trois quarts de la hausse du nombre de bovins vendus a été attribuable à l'exportation, principalement vers les États-Unis, tandis que le reste provenait d'une augmentation du nombre de bovins abattus.    Les recettes porcines enregistrées au premier trimestre se sont fixées à 945 millions de dollars, en hausse de 6,8 % par rapport au premier trimestre de 2001. Cette augmentation a été dans une large mesure attribuable à une augmentation de 8,7 % du nombre de porcs mis sur le marché, les prix d'ensemble étant demeurés stables. Plus de la moitié de l'augmentation s'expliquait par la hausse des recettes des porcs d'abattage, dont l'accroissement du nombre de porcs abattus a compensé le léger repli des prix. Le reste provenait d'une progression du nombre et du prix des porcs exportés vers le marché international. Les paiements de programme demeurent bien au-dessus de la moyenne quinquennale    Les agriculteurs ont tiré 737 millions de dollars des paiements de programme au cours des trois premiers mois de 2002, soit 7,4 % de moins que les trois premiers mois de 2001, mais quand même bien au-dessus de la moyenne quinquennale précédente de 409 millions de dollars.    Les diminutions des programmes d'aide en cas de catastrophe liée au revenu et l'élimination de certains programmes ponctuels en Ontario et à l'Île-du-Prince-Édouard ont plus que neutralisé l'accroissement des paiements d'assurance-récolte. -------------------------------------------------------------------------------- Tableau: Recettes monétaires agricoles _____________________________________________________________ Janv.- Janvier à Janvier à mars 2001 mars mars à janv.- 2001(r) 2002(p) mars 2002 _____________________________________________________________ en en millions millions de dollars de dollars var. en % ---------- ---------- ---------- Canada 8 829 8 878 0,6 Tout le blé(1) 792 589 -25,6 Blé sauf le blé dur(1) 597 463 -22,4 Blé dur(1) 195 125 -35,9 Orge(1) 202 121 -40,1 Recettes différées -91 -73 -19,8 Réalisation des recettes différées 536 747 39,4 Canola 567 321 -43,4 Soya 142 104 -26,8 Maïs 134 156 16,4 Autres céréales et oléagineux 76 97 27,6 Cultures spéciales 161 146 -9,3 Autres cultures 970 1 093 12,7 Total, cultures 3 489 3 300 -5,4 Bovins et veaux 1 884 2 059 9,3 Porcs 885 945 6,8 Produits laitiers 1 012 1 046 3,4 Volaille et oeufs 554 574 3,6 Autre bétail 208 217 4,3 Total, bétail 4 543 4 841 6,6 Compte de stabilisation du revenu net 104 105 1,0 Paiements d'assurance- récolte 197 387 96,4 Programmes d'aide en cas de désastre lié au revenu 271 124 -54,2 Programme provincial de stabilisation 80 71 -11,3 Subventions aux produits laitiers 16 7 -56,3 Autres programmes 127 42 -66,9 Total, paiements 796 737 -7,4 _____________________________________________________________ - Néant ou zéro. r Données révisées. p Données provisoires. 1 Inclut les paiements de la Commission canadienne du blé. Nota: Les chiffres ayant été arrondis, la somme peut ne pas correspondre aux totaux indiqués. Données stockées dans CANSIM: tableaux 002-0001 et 002-0002.    Le numéro de janvier à mars 2002 de Recettes monétaires agricoles, vol. 63, no 1 (21-001-XIB, 15 $ / 48 $) est maintenant en vente. Voir Pour commander les produits.    Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Marco Morin au (613) 951-2074 (marco.morin@statcan.ca), Division de l'agriculture. -------------------------------------------------------------------------------- Production et écoulement des produits du tabac Avril 2002    Les fabricants de produits du tabac ont accru considérablement leur production de cigarettes, mais leurs ventes ont légèrement augmenté. L'excédent de production sur les ventes a provoqué un accroissement des stocks de cigarettes.    La production de 4,3 milliards de cigarettes en avril a été en hausse de 20 % par rapport à mars, mais a été en baisse de 2 % par rapport à la production d'avril 2001. Au cours des quatre premiers mois de 2002, il s'est produit 14,7 milliards de cigarettes, en baisse de 2 % comparativement au volume produit au cours de la même période en 2001.    Les livraisons ont crû de 2 % pour atteindre 3,6 milliards de cigarettes, tout en restant 7 % en deçà de celles d'avril 2001. Les livraisons cumulatives de janvier à avril ont atteint 13,8 milliards de cigarettes, mais sont demeurées 6 % inférieures à celles enregistrées au cours de la même période en 2001.    La production étant relativement élevée, les stocks se sont accrus de 5 % pour s'établir à la fermeture à 4,8 milliards de cigarettes, soit 17 % de plus qu'à la fin d'avril 2001. Données stockées dans CANSIM: tableau 303-0007.    Le numéro d'avril 2002 de Production et disposition des produits du tabac (32-022-XIB, 5 $ / 47 $) est maintenant en vente. Voir Pour commander les produits.    Pour obtenir des données ou des renseignements généraux, communiquez avec l'agent de diffusion au (613) 951-9497 ou composez sans frais le 1 866 873-8789 (manufact@statcan.ca). Pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Peter Zylstra au (613) 951-3511 (peter.zylstra@statcan.ca), Division de la fabrication, de la construction et de l'énergie. -------------------------------------------------------------------------------- Placements de poussins et de dindonneaux Avril 2002 (données provisoires)    Les placements de poussins en avril étaient estimés à 58,4 millions d'oiseaux, en hausse de 1,9 % par rapport à avril 2001. Les placements de dindonneaux ont augmenté de 0,8 % pour s'établir à 1,7 million d'oiseaux. Données stockées dans CANSIM: tableau 003-0021.    Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Robert Plourde au (613) 951-8716 (robert.plourde@statcan.ca), Division de l'agriculture. -------------------------------------------------------------------------------- Revue des céréales et des graines oléagineuses Mars 2002    Les données du numéro de mars 2002 de La revue des céréales et des graines oléagineuses sont maintenant disponibles. On y trouve notamment des renseignements sur la production, les stocks, les prix au comptant et à terme, la transformation au Canada, les exportations, les livraisons des agriculteurs et l'analyse de l'offre et de l'utilisation.    Le rapport de situation d'avril, qui donne un aperçu des conditions du marché tant national qu'international, figure également dans le numéro de mars 2002 de La revue des céréales et des graines oléagineuses (22-007-XIB, 11 $ / 112 $; 22-007-XPB, 15 $ / 149 $), qui paraîtra en juin. Voir Pour commander les produits.    Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Karen Gray au (204) 983-2856 (karen.gray@statcan.ca), Division de l'agriculture. -------------------------------------------------------------------------------- Enquête sur les véhicules au Canada Quatrième trimestre de 2001    Les véhicules faisant partie de la population-cible de l'enquête ont parcouru 76,6 milliards de kilomètres. De ces véhicules, ceux dont le poids était inférieur à 4 500 kg (et n'étaient pas utilisés comme autobus) ont parcouru 69,6 milliards de kilomètres, ou 91 % du total pour le quatrième trimestre.    L'Enquête sur les véhicules au Canada mesure l'activité de tous les véhicules routiers enregistrés au Canada, sauf certains véhicules tels que les motocyclettes, les engins de chantier et le matériel d'entretien des routes.    Les estimations totales de véhicules-kilomètres sont disponibles par province et par territoire. Les estimations de passagers-kilomètres sont disponibles par province seulement.    Le numéro du quatrième trimestre de 2001 de la publication Enquête sur les véhicules au Canada (53F0004XIF, gratuite) est maintenant offert dans le site Web de Statistique Canada (www.statcan.ca) sous Nos produits et services, Publications gratuites puis Transport et entreposage.    Pour obtenir des données, des renseignements généraux ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Jean-Robert Larocque au (613) 951-2486 (laroque@statcan.ca), Division des transports. -------------------------------------------------------------------------------- Statistiques sur les affrètements aériens Deuxième trimestre de 2001    Au deuxième trimestre de 2001, 788 091 passagers ont pris des vols nolisés internationaux, en baisse de 5,4 % par rapport au deuxième trimestre de 2000.    La publication Aviation - Bulletin de service (51-004-XIB, 8 $ / 82 $) paraîtra sous peu. Une version imprimée est également offerte sur demande à un coût différent. Voir Pour commander les produits.    Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Kathie Davidson au (613) 951-0141 (davikat@statcan.ca), Division des transports. -------------------------------------------------------------------------------- Utilisation de technologies de pointe dans le secteur de la transformation des aliments au Canada    Selon un nouveau document de recherche, les gains de productivité du travail et une plus grande capacité de respecter les exigences réglementaires sont les principaux avantages qui résultent pour les usines de transformation des aliments de l'adoption de technologies de pointe. La production de produits de meilleure qualité est un avantage moindre mais néanmoins important.    L'étude intitulée Améliorer la salubrité des aliments et la productivité : utilisation de la technologie dans le secteur de la transformation des aliments au Canada, qui paraît aujourd'hui, porte tant sur les facteurs qui contribuent à l'adoption de technologies de pointe dans le secteur de la transformation des aliments que sur ceux qui y font obstacle. Les données utilisées dans l'étude proviennent de l'Enquête de 1998 sur les technologies de pointe dans l'industrie canadienne de transformation des aliments.    Dans le passé, la productivité dans ce secteur a accusé un retard par rapport au reste du secteur de la fabrication. Selon l'étude, on constate un lien étroit entre l'adoption de technologies de pointe et une plus grande croissance de la productivité en raison des gains de productivité résultant, entre autres, de la réduction des besoins en main-d'oeuvre, en matières et en capitaux, d'un plus court délai de mise en route et d'un plus faible taux de rejet.    La réglementation touchant le marché des produits revêt une importance capitale pour le secteur de la transformation des aliments, la qualité et la salubrité des aliments étant une source de préoccupation dans cette branche. L'adoption de technologies de pointe a aidé les entreprises dans ce secteur à se conformer à ces règlements. Le respect des règlements peut prendre la forme d'une amélioration de la sécurité des travailleurs, d'une plus grande salubrité des aliments et d'une meilleure protection de l'environnement.    Pour ce qui est des obstacles à l'adoption de technologies de pointe, le plus grand défi que les directeurs d'usines sont appelés à relever consiste à intégrer ces technologies au système de production existant. Il peut être difficile et coûteux d'adapter les nouvelles technologies aux activités d'exploitation de l'entreprise.    Les autres obstacles à l'adoption de technologies de pointe comprennent le manque de financement et de formation. Les entreprises qui ne sont pas dotées d'une formation et d'un financement adéquats ont tendance à adopter un plus petit nombre de technologies de pointe.    Par ailleurs, on constate un lien entre certaines caractéristiques des entreprises et l'adoption de technologies de pointe. Les grandes usines utilisent le plus grand nombre de technologies de pointe, particulièrement de technologies liées aux communications et à la transformation.    La nature du processus de production utilisé par l'usine entre également en ligne de compte. Les établissements de transformation secondaire, qu'ils mènent ou non aussi des activités de première transformation, font une plus grande utilisation de technologies de pointe liées au contrôle des procédés et à l'emballage. En outre, les usines qui appartiennent à des intérêts étrangers adoptent un plus grand nombre de technologies de pointe.    Le document de recherche Améliorer la salubrité des aliments et la productivité: utilisation de la technologie dans le secteur de la transformation des aliments au Canada, no 168 (11F0019MIF) peut être consulté gratuitement dès maintenant dans le site Web de Statistique Canada (www.statcan.ca). Sous Nos produits et services, sélectionnez Documents de recherche (gratuits) puis Conditions sociales.    Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec John Baldwin au (613) 951-8588 (baldjoh@statcan.ca) ou avec David Sabourin au (613) 951-3735 (sabodav@statcan.ca), Division de l'analyse micro-économique. -------------------------------------------------------------------------------- NOUVEAUX PRODUITS Améliorer la salubrité des aliments et la productivité: utilisation de la technologie dans le secteur de la transformation des aliments au Canada, no 168 Numéro du catalogue: 11F0019MIF2002168 (gratuit). Recette monétaires agricoles, janvier-mars 2002, vol. 63, no 1 Numéro du catalogue: 21-001-XIB (15$/48$). La revue laitière, janvier-mars 2002, vol. 63, no 1 Numéro du catalogue: 23-001-XIB (27$/89$). Production et disposition des produits du tabac, avril 2002, vol. 31, no 4 Numéro du catalogue: 32-022-XIB (5$/47$). Enquête sur les véhicules au Canada, quatrième trimestre de 2001 Numéro du catalogue: 53F0004XIF (gratuit). Les prix sont en dollars canadiens et n'incluent pas les taxes de vente. Des frais de livraison supplémentaires s'appliquent aux envois à l'extérieur du Canada. Les numéros au catalogue se terminant par: -XIB ou -XIF représentent la version électronique en vente sur Internet, -XMB ou -XMF, la version micro-fiche, -XPB ou -XPF, la version papier, -XDB, la version électronique sur disquette et -XCB, la version électronique sur CD-ROM.