L'utilisation d'une police à espacement constant, comme Courier, améliore l'affichage. ** Contenu du QUOTIDIEN aujourd'hui ** Fichier PDF téléchargeable : http://www.statcan.ca/Daily/Francais/030806/q030806.pdf Site Web : http://www.statcan.ca/Daily/Francais/030806/tq030806.htm 03 08 06 08 30 Le mercredi 6 août 2003. Diffusé à 8 h 30, heure de l'Est AUTRES COMMUNIQUÉS Enquête annuelle sur les éditeurs de journaux, 2001 Stratégies financières des petites entreprises NOUVEAUX PRODUITS -------------------------------------------------------------------------------- Enquête annuelle sur les éditeurs de journaux 2001    L'année 2001 a présenté de nombreux défis pour l'industrie canadienne de l'édition de journaux, les éditeurs ayant subi le ralentissement de l'économie, les répercussions du 11 septembre, une baisse des revenus publicitaires et de circulation et une hausse des coûts du papier journal. De plus, les coûts liés à la guerre des journaux qui a fait les manchettes à Toronto ont contribué à la chute marquée des profits en Ontario.    L'industrie de l'édition de journaux a enregistré des revenus d'exploitation de 4,56 milliards de dollars en 2001, soit une diminution de 2,4 % par rapport aux 4,67 milliards de dollars enregistrés en 2000. Les revenus publicitaires, principale source de revenus de l'industrie, ont également chuté d'environ 2 % en 2001, après être demeurés stables en 2000.    Les frais d'exploitation ont augmenté de 1,4 %, passant de 3,98 milliards de dollars en 2000 à 4,03 milliards de dollars en 2001. Les salaires, les traitements et les avantages sociaux, qui représentent 40 % des frais d'exploitation, ont diminué de 2,3 % en raison de la réduction des effectifs par les éditeurs. Toutefois, cette diminution a été plus que compensée par l'augmentation des frais d'impression et de livraison.    En raison de la chute des revenus et de l'augmentation des dépenses, la marge bénéficiaire de l'industrie est passée à 11,5 % en 2001, en baisse par rapport à 14,8 % en 2000. La marge bénéficiaire des éditeurs de l'Ontario a enregistré le repli le plus important, passant de 11,6 % à 5,3 %, en raison de la lutte menée par les éditeurs de Toronto pour leurs parts du marché. Les éditeurs de journaux de l'Ontario génèrent 45 % des revenus d'exploitation totaux de l'industrie.    Au cours des dernières années, l'industrie canadienne de l'édition de journaux a été témoin de plusieurs changements de propriétaires. Une des conséquences de ces changements a été une baisse de la proportion des revenus d'exploitation nationaux aux mains des grands éditeurs. En 2001, les cinq plus gros propriétaires de journaux ont généré 73 % du total des revenus d'exploitation de l'industrie, comparativement à 82 % en 1999.    À l'échelon provincial, un nombre moins grand de propriétaires de journaux ont affiché des proportions semblables du total des revenus. En 2001, dans huit des dix provinces, trois propriétaires de journaux ou moins ont généré plus de 80 % des revenus d'exploitation provinciaux totaux; dans les deux autres provinces, les trois plus importants propriétaires de journaux ont représenté plus de 70 % des revenus totaux. Données stockées dans CANSIM : tableau 361-0003. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 4710.    Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Peter Kalhok au (613) 951-0663 (peter.kalhok@statcan.ca), télécopieur : (613) 951-6696 ou avec Allison Bone au (613) 951-3010 (allison.bone@statcan.ca), télécopieur : (613) 951-6696, Division des industries de service. -------------------------------------------------------------------------------- Stratégies financières des petites entreprises    Une nouvelle étude a permis de déterminer qu'il existe un lien étroit entre le degré de concentration des connaissances dans les petites et moyennes entreprises au Canada et leurs régimes de financement.    Selon l'étude, les entreprises en activité dans les branches à forte concentration de connaissances, c'est-à-dire les branches innovatrices qui misent sur la recherche et le développement, sur l'utilisation de la technologie ou sur les travailleurs qualifiés, sont moins susceptibles d'avoir des structures de capital à niveau d'endettement élevé.    Autrement dit, dans les branches à forte concentration de connaissances, les petites et moyennes entreprises ont moins tendance à recourir aux capitaux empruntés que les entreprises des autres branches. Dans les branches à forte concentration de connaissances, le passif à court terme ou le passif à long terme représentait en moyenne 38 % du capital de ces entreprises. Pour les entreprises dans les branches à faible concentration de connaissances, la proportion d'endettement a augmenté pour passer à 56 % en moyenne.    Les conclusions sont fondées sur une élite de petites entreprises prospères, à savoir les 20 % de nouvelles entreprises qui ont survécu à leur première décennie d'exploitation. Les données proviennent de l'Enquête sur les pratiques d'exploitation et de comptabilité de 1996, qui portait sur les stratégies commerciales et les caractéristiques financières des petites entreprises prospères.    L'étude n'a pas permis de montrer que les petites entreprises sont assujetties aux marchés de la dette ou des actions. Dans les branches à forte concentration de connaissances, elles ont peut-être davantage recours aux capitaux propres parce qu'il leur est plus difficile d'emprunter, ou encore parce qu'elles préfèrent ce mode de financement.    L'étude a révélé que le taux de croissance des petites et moyennes entreprises ne constitue pas une variable explicative importante de leur structure financière. Les entreprises à forte croissance n'étaient pas plus susceptibles que celles à plus faible croissance d'utiliser des structures de capital à niveau d'endettement élevé. On a toutefois pu constater que les entreprises à forte croissance dépendent d'un plus grand nombre de sources de capital pour financer leurs activités.    Dans l'ensemble, les structures financières des petites entreprises ne sont pas très diversifiées. La plupart des entreprises visées par l'étude étaient fortement tributaires des capitaux propres et avaient peu de dettes ou utilisaient dans une bonne mesure des capitaux empruntés, mais assez peu de capitaux propres.    L'étude a aussi montré que les attentes en matière de croissance étaient en rapport avec les modèles d'utilisation des capitaux empruntés et des capitaux propres. Les petites et moyennes entreprises qui s'attendaient à connaître une croissance rapide avaient tendance à avoir des structures de capital dont le niveau d'endettement était plus élevé que dans le cas des entreprises ayant des attentes moins grandes à cet égard.    Le document de recherche sur l'analyse économique Antécédents de croissance, degré de concentration des connaissances et structure financière des petites entreprises (11F0027MIF2003006, gratuit) est maintenant accessible dans le site Web de Statistique Canada (www.statcan.ca). À la page Nos produits et services, sous Parcourir les publications Internet, choisissez Gratuites, puis Comptes nationaux.    Des renseignements au sujet des documents de recherche sur le financement des petites entreprises sont également accessibles dans le site Web de Statistique Canada.    Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec John Baldwin au (613) 951-8588 (john.baldwin@statcan.ca), Division des études et de l'analyse microéconomiques. -------------------------------------------------------------------------------- NOUVEAUX PRODUITS Série de documents de recherche sur l'analyse économique : Antécédents de croissance, degré de concentration des connaissances et structure financière des petites entreprises, no 6 Numéro au catalogue : 11F0027MIF2003006 (gratuit). Comptes nationaux des revenus et dépenses, estimations trimestrielles, premier trimestre de 2003, vol. 51, no 1 Numéro au catalogue : 13-001-XPB (44 $/145 $). Les prix sont en dollars canadiens et n'incluent pas les taxes de vente. Des frais de livraison supplémentaires s'appliquent aux envois à l'extérieur du Canada. Les numéros au catalogue se terminant par : -XIB ou -XIF représentent la version électronique offerte sur Internet, -XMB ou -XMF, la version microfiche, -XPB ou -XPF, la version papier, -XDB ou -XDF, la version électronique sur disquette et -XCB ou -XCF, la version électronique sur CD-ROM.