L'utilisation d'une police à espacement constant, comme Courier, améliore l'affichage. ** Contenu du QUOTIDIEN aujourd'hui ** Fichier PDF téléchargeable : http://www.statcan.ca/Daily/Francais/030819/q030819.pdf Site Web : http://www.statcan.ca/Daily/Francais/030819/tq030819.htm 03 08 19 08 30 Le mardi 19 août 2003. Diffusé à 8 h 30, heure de l'Est COMMUNIQUÉS PRINCIPAUX Indice des prix à la consommation, juillet 2003 Pour un troisième mois consécutif, les prix payés par les consommateurs pour les biens et services compris dans le panier de l'Indice des prix à la consommation ont connu une légère augmentation de 0,1 %, contribuant à ralentir la variation sur 12 mois entre juillet 2002 et juillet 2003 à 2,2 %. Estimations du bétail, au 1er juillet 2003 Le nombre de bovins sur les fermes canadiennes a atteint un niveau record en juin, à la suite de la fermeture de la frontière américaine aux bovins et aux boeufs canadiens dans la tourmente des préoccupations relatives à la maladie de la vache folle. Entre-temps, les stocks de porcs sont demeurés stables. NOUVEAUX PRODUITS -------------------------------------------------------------------------------- Indice des prix à la consommation Juillet 2003    Pour un troisième mois consécutif, les prix payés par les consommateurs pour les biens et services compris dans le panier de l'Indice des prix à la consommation (IPC) ont connu une légère augmentation de 0,1 %, contribuant à ralentir la variation sur 12 mois entre juillet 2002 et juillet 2003 à 2,2 %. Cette variation constitue la plus faible progression depuis juillet 2002. L'IPC sans l'énergie s'est accru de 1,8 % de juillet 2002 à juillet 2003, après avoir augmenté de 2,2 % en juin.    La majorité de l'augmentation sur 12 mois de l'IPC provenait de hausses dans les composantes du logement et du transport. Dans le cas du logement, la pression à la hausse était attribuable principalement au gaz naturel et au coût de remplacement par le propriétaire, alors que dans celui du transport, elle provenait des primes d'assurance de véhicules automobiles plus élevées. Les hausses des frais de scolarité en septembre dernier, de même que celles des prix des aliments achetés au restaurant et des cigarettes ont également contribué à la progression sur 12 mois. Une bonne part des variations à la hausse dans ces catégories s'est produite plus tôt au cours de la période de 12 mois. En juillet, les prix du gaz naturel étaient de 55,8 % supérieurs à leur niveau de juillet 2002. Cette hausse s'expliquait dans une large mesure par le niveau exceptionnellement faible de l'indice l'an dernier en raison d'un paiement versé aux consommateurs dans le nord de l'Alberta à la suite ! de la vente d'un champ de gaz.    Les pressions à la baisse provenaient principalement de la diminution des prix de l'hébergement pour voyageurs, de l'habillement et des chaussures. Les prix de l'hébergement pour voyageurs étaient en baisse de 14,4 % par rapport à l'an dernier, l'industrie du tourisme subissant les effets de l'appréciation du dollar canadien ainsi que de l'épidémie du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) à Toronto et d'un ralentissement économique général. L'IPC augmente légèrement entre juin et juillet    Entre juin et juillet 2003, l'IPC a progressé légèrement, augmentant de 0,1 % pour un troisième mois consécutif. Les hausses des prix de l'essence, des vêtements pour hommes et du transport aérien ont été presque entièrement épongées par les baisses des prix d'achat de véhicules automobiles et du boeuf.    Les prix de l'essence ont crû en moyenne de 1,9 % entre juin et juillet. Ils ont augmenté dans toutes les provinces sauf à l'Île-du-Prince-Édouard (-0,1 %), où ils sont réglementés. Les majorations de prix étaient comprises entre 0,2 % en Alberta et 6,5 % en Nouvelle-Écosse.    Après avoir fléchi de 5,1 % en juin, l'indice des vêtements pour hommes a rebondi de 3,4 %, en raison de la fin des soldes généralisés. Des augmentations de prix pour les vêtements pour hommes sont normalement observées en juillet, mais comme pour le mouvement à la baisse enregistré en juin, elles étaient plus importantes que d'habitude. Pour un troisième mois cette année, l'indice de l'habillement a atteint un niveau aussi bas que ceux qui avaient été enregistrés pour la dernière fois en 1992.    Le coût du transport aérien a augmenté de 3,1 % de juin à juillet. Des augmentations surviennent habituellement en juillet, reflétant dans une large mesure la haute saison pour les voyageurs. La hausse observée cette année est toutefois moindre que d'habitude, la moyenne des augmentations de juillet des trois années précédentes s'établissant à 9,0 %.    Les prix d'achat de véhicules automobiles ont reculé de 0,9 % en juillet, à la suite d'une baisse de 1,5 % en juin, principalement parce que les fabricants de véhicules automobiles ont offert des incitatifs additionnels. L'indice pour l'achat de véhicules automobiles est maintenant à son niveau le plus bas depuis octobre 1997.    Les prix du boeuf ont chuté de 5,0 % en juillet. Cette baisse mensuelle est la plus importante enregistrée depuis le milieu des années 1970. Malgré certains spéciaux saisonniers, les pressions à la baisse provenaient principalement de diminutions de prix pour les coupes que le Canada produit normalement pour exportation. Ces réductions des prix étaient attribuables aux restrictions imposées par les États-Unis et d'autres pays aux importations de boeuf canadien à la suite de la découverte le 20 mai d'un cas d'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) en Alberta. Les baisses de prix étaient plus importantes dans l'Ouest du Canada, les prix du boeuf en Alberta ayant chuté de 16,4 %. L'IPC désaisonnalisé augmente entre juin et juillet    Après corrections pour tenir compte des influences saisonnières, l'IPC d'ensemble a augmenté de 0,1 % de juin à juillet. La hausse de l'indice désaisonnalisé pour juillet est attribuable à la progression des indices du transport (+0,3 %), de la santé et des soins personnels (+0,3 %), des boissons alcoolisées et des produits du tabac (+0,2 %) et des aliments (+0,1 %). Ces hausses ont été presque entièrement neutralisées par la baisse des indices désaisonnalisés pour les loisirs, la formation et la lecture (-0,3 %), l'habillement et les chaussures (-0,3 %), et le logement (-0,1 %). L'indice des dépenses et de l'équipement du ménage est resté stable une fois désaisonnalisé. Ensemble sans les huit composantes les plus volatiles    L'indice d'ensemble sans les huit composantes les plus volatiles (telles que définies par la Banque du Canada) a progressé de 1,8 % entre juillet 2002 et juillet 2003, soit la progression la plus modeste depuis janvier 2002. Cette variation fait suite à une augmentation de 2,1 % en juin. Les facteurs les plus importants de la hausse de juillet ont été la majoration des primes d'assurance de véhicules automobiles (+22,1 %), du coût de remplacement par le propriétaire (+6,0 %) et la montée des frais de scolarité (+4,8 %) enregistrée en septembre dernier.    L'indice d'ensemble sans les huit composantes les plus volatiles (telles que définies par la Banque du Canada) est resté inchangé entre juin et juillet. Dans une large mesure, les baisses de prix d'achat de véhicules automobiles ont été atténuées par l'augmentation des prix des vêtements pour hommes et de la câblodistribution. Énergie    En juillet, les prix de l'énergie étaient supérieurs de 6,7 % à leur niveau de juillet 2002. La plus grande partie de cette augmentation est attribuable à la hausse du prix du gaz naturel (+55,8 %). La majoration du prix du mazout (+10,5 %) a également contribué à la progression, tandis que le recul des prix de l'électricité (-2,6 %) et de l'essence (-0,1 %) a exercé une certaine pression à la baisse.    Les consommateurs ont payé 0,4 % de plus pour l'énergie en juillet comparativement à juin. La hausse des prix de l'essence (+1,9 %) a été neutralisée en partie par la baisse des prix de l'électricité (-0,9 %) et du gaz naturel (-0,9 %). Données stockées dans CANSIM : tableaux 326-0001, 326-0002, 326-0009, 326-0012 et 326-0016 à 326-0018. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 2301.    Paraît à 7 h dans le site Web de Statistique Canada (www.statcan.ca) sous Aujourd' hui dans Le Quotidien, puis Dernier communiqué de l'Indice des prix à la consommation.    Le numéro de juillet 2003 de L'Indice des prix à la consommation (62-001-XPB, 11 $ / 103 $) sera en vente sous peu. Voir Pour commander les produits.    L'Indice des prix à la consommation d'août 2003 sera diffusé le 23 septembre.    Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Joanne Moreau au (613) 951-7130, Division des prix. Télécopieur : (613) 951-1539.     -------------------------------------------------------------------------------- Tableau : Indice des prix à la consommation et composantes principales (1992=100) _______________________________________________________________________________ Juillet 2003 Juin 2003 Juillet 2002 _______________________________________________________________________________ données non données non données non désaisonnalisées désaisonnalisées désaisonnalisées ---------------- ---------------- ---------------- Ensemble 122,2 122,1 119,6 Aliments 123,2 123,2 120,9 Logement 117,6 117,7 113,2 Dépenses et équipement du ménage 114,6 114,5 114,2 Habillement et chaussures 101,6 101,0 105,0 Transports 139,9 139,5 135,4 Santé et soins personnels 116,9 116,8 115,4 Loisirs, formation et lecture 127,9 127,6 128,4 Boissons alcoolisées et produits du tabac 136,6 136,4 129,5 Ensemble (1986=100) 156,5 Pouvoir d'achat du dollar à la consommation, (en cents) par rapport à 1992 81,8 81,9 83,6 Agrégats spéciaux Biens 117,5 117,5 116,3 Services 127,4 127,1 123,5 Ensemble sans les aliments et l'énergie 120,3 120,2 118,2 Énergie 137,6 137,0 129,0 Ensemble sans les huit composantes les plus volatiles(1) 122,6 122,6 120,4 _______________________________________________________________________________ _____________________________________________________________ Juin à juillet Juillet 2002 à 2003 juillet 2003 _____________________________________________________________ données non données non désaisonnalisées désaisonnalisées ---------------- ---------------- var. en % var. en % ---------------- ---------------- Ensemble 0,1 2,2 Aliments 0,0 1,9 Logement -0,1 3,9 Dépenses et équipement du ménage 0,1 0,4 Habillement et chaussures 0,6 -3,2 Transports 0,3 3,3 Santé et soins personnels 0,1 1,3 Loisirs, formation et lecture 0,2 -0,4 Boissons alcoolisées et produits du tabac 0,1 5,5 Ensemble (1986=100) Pouvoir d'achat du dollar à la consommation, (en cents) par rapport à 1992 Agrégats spéciaux Biens 0,0 1,0 Services 0,2 3,2 Ensemble sans les aliments et l'énergie 0,1 1,8 Énergie 0,4 6,7 Ensemble sans les huit composantes les plus volatiles(1) 0,0 1,8 _____________________________________________________________ 1 Les huit composantes les plus volatiles, telles que définies par la Banque du Canada, qui sont exclues de l'IPC d'ensemble sont: les fruits, les préparations à base de fruits et les noix; les légumes et les préparations à base de légumes; le coût d'intérêt hypothécaire; le gaz naturel; le mazout et les autres combustibles; l'essence; le transport interurbain; les produits du tabac et les articles pour fumeurs. La Banque du Canada ajuste ensuite cette série pour obtenir son indice de référence qui exclut également l'effet des modifications des impôts indirects. Pour obtenir des données et des renseignements au sujet de l'inflation mesurée par l'indice de référence, veuillez consulter le site de la Banque du Canada (http://www.banqueducanada.ca/inflation). -------------------------------------------------------------------------------- Tableau : Indice des prix à la consommation par province, et pour Whitehorse, Yellowknife et Iqaluit (1992=100) _____________________________________________________________________________ Juillet 2003 Juin 2003 Juillet 2002 _____________________________________________________________________________ données non données non données non désaisonnalisées désaisonnalisées désaisonnalisées ---------------- ---------------- ---------------- Terre-Neuve-et-Labrador 121,2 120,3 117,9 Île-du-Prince-Édouard 121,7 121,5 118,6 Nouvelle-Écosse 124,0 123,6 120,8 Nouveau-Brunswick 122,6 122,1 119,6 Québec 118,3 118,1 116,2 Ontario 123,1 122,9 120,8 Manitoba 124,9 124,9 123,8 Saskatchewan 126,5 126,3 124,2 Alberta 129,6 130,1 124,1 Colombie-Britannique 120,5 120,2 118,5 Whitehorse 120,4 119,9 119,0 Yellowknife 118,3 118,6 117,3 Iqaluit (Déc. 2002=100) 100,7 100,2 ... _____________________________________________________________________________ ___________________________________________________________ Juin à juillet Juillet 2002 à 2003 juillet 2003 ___________________________________________________________ données non données non désaisonnalisées désaisonnalisées ---------------- ---------------- var. en % var. en % ---------------- ---------------- Terre-Neuve-et-Labrador 0,7 2,8 Île-du-Prince-Édouard 0,2 2,6 Nouvelle-Écosse 0,3 2,6 Nouveau-Brunswick 0,4 2,5 Québec 0,2 1,8 Ontario 0,2 1,9 Manitoba 0,0 0,9 Saskatchewan 0,2 1,9 Alberta -0,4 4,4 Colombie-Britannique 0,2 1,7 Whitehorse 0,4 1,2 Yellowknife -0,3 0,9 Iqaluit (Déc. 2002=100) 0,5 ... ___________________________________________________________ ... N'ayant pas lieu de figurer. -------------------------------------------------------------------------------- Estimations du bétail Au 1er juillet 2003    Le nombre de bovins sur les fermes canadiennes a atteint un niveau record en juin à la suite de la fermeture de la frontière américaine aux bovins et aux boeufs canadiens dans la tourmente des préoccupations relatives à la maladie de la vache folle. Entre-temps, les stocks de porcs sont demeurés stables.    Le cheptel national de bovins et de veaux a augmenté de 1,9 % à la fin de juin comparativement à juin 2002, à cause de la limite des marchés étrangers pour les bovins et les veaux du Canada. La grande majorité des exportations est habituellement envoyée aux États-Unis. Selon une enquête auprès de 25 000 agriculteurs, les producteurs de bétail comptaient sur leurs exploitations un nombre record de 15,7 millions de têtes de bovins au 1er juillet.    Puisque l'Enquête sur le bétail de juillet a été menée en juin, celle-ci ne consigne que les activités jusqu'au 1er juillet de cette année. L'effet des restrictions commerciales sur les activités après le 1er juillet sera constaté dans les rapports ultérieurs. Depuis le 8 août, la frontière américaine est partiellement ouverte aux exportations d'une sélection de coupe de viande de boeuf. Elle demeure fermée aux exportations de bovins sur pied. -------------------------------------------------------------------------------- Tableau : Stocks de bétail au 1er juillet ____________________________________________________________________ Bovins Bovins Porcs Porcs __________ __________ __________ __________ en en en en milliers milliers milliers milliers de têtes de têtes de têtes de têtes ____________________________________________________________________ 2002 2003 2002 2003 ---------- ---------- ---------- ---------- Canada 15 436 15 728 14 669 14 644 Atlantique 292 293 382 357 Québec 1 370 1 420 4 353 4 350 Ontario 2 140 2 230 3 609 3 620 Manitoba 1 470 1 590 2 785 2 870 Saskatchewan 2 940 3 245 1 230 1 250 Alberta 6 387 6 050 2 141 2 030 Colombie-Britannique 837 900 168 167 ____________________________________________________________________ ____________________________________________ Moutons Moutons et agneaux et agneaux __________ __________ en en milliers milliers de têtes de têtes ____________________________________________ 2002 2003 ---------- ---------- Canada 1 253 1 249 Atlantique 48 49 Québec 279 292 Ontario 335 353 Manitoba 78 82 Saskatchewan 155 145 Alberta 288 255 Colombie-Britannique 70 73 ____________________________________________ Nota : Les chiffres ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre aux totaux. Le secteur des bovins est paralysé    Le secteur des bovins a pratiquement interrompu ses activités le 20 mai, date à laquelle une vache du nord de l'Alberta, rejetée par les inspecteurs à un abattoir, a été plus tard dépistée positive pour encéphalopathie spongiforme des bovins (ESB ou maladie de la vache folle). Les États-Unis, de même que d'autres pays, ont rapidement fermé leurs frontières aux ruminants et à tous les produits connexes.    Bien qu'on n'ait pas découvert d'autres cas de maladie de la vache folle, la fermeture de la frontière américaine a gravement touché l'industrie bovine du Canada dont la valeur est de 7,5 milliards de dollars par année. Cette industrie, activée par les exportations vers les États-Unis par opposition à la consommation intérieure, est considérablement plus importante qu'elle ne l'était au milieu des années 1980.    La plupart des provinces ont constaté d'importantes augmentations de la taille de leur cheptel comparativement à la même période en 2002, sauf en Alberta, où les stocks avaient chuté de 5,3 % au 1er juillet, parce que la baisse de stocks aux parcs d'engraissement et aux exploitations de naissage a plus que contrebalancé la hausse de stocks aux exploitations de semi-finition.    Même avant les appréhensions suscitées par la maladie de la vache folle, les éleveurs de bovins de boucherie d'Alberta ont été durement touchés par deux années de sécheresse. La diminution des stocks d'aliments pour animaux et la montée en flèche du prix de ces aliments ont entraîné une diminution de 8,8 % de la taille du cheptel au 1er janvier. Le maintien à 5,3 % du taux de diminution de la taille du cheptel en Alberta n'est attribuable qu'à la fermeture de la frontière. Les prix des bovins dégringolent    La valeur des exportations de boeuf canadien et de bovins vers les autres pays a totalisé respectivement 2,1 milliards de dollars et 1,8 milliard de dollars, pour atteindre un total de 3,9 milliards de dollars en 2002, soit des ventes de 11 millions de dollars par jour. La plupart des exportations sont destinées aux États-Unis, qui ont représenté 3,6 milliards de dollars en exportations en 2002. Les exportations de bovins sur pied et de boeuf ont totalisé chacune 1,8 milliard de dollars.    La perte de marchés cruciaux a non seulement eu un effet défavorable et direct sur l'industrie bovine canadienne, mais s'est également traduite par une surabondance manifeste qui a entraîné la dépréciation des prix de tous les bovins, qu'ils soient animaux d'abattage, animaux d'engraissement ou veaux. Les prix ont dégringolé d'environ 40 % depuis mai 2003.    Les agriculteurs ont déclaré des niveaux accrus de bovins aux exploitations de naissage et aux exploitations de semi-finition pendant que le nombre d'animaux aux parcs d'engraissement a fortement chuté. Les naisseurs ont fait état de 9,5 millions d'animaux, en hausse de 1,5 %.    Le nombre de bovins aux exploitations de semi-finition, où les animaux sont nourris de fourrage grossier (foin et pâturage), a augmenté de 11,5 % pour atteindre 2,7 millions. Entre-temps, les parcs d'engraissement comptent 9 % moins d'animaux comparativement à la même période en 2002.    Les bovins, particulièrement le boeuf, prédominent davantage dans l'Ouest. Les trois quarts du cheptel national se trouvent dans l'Ouest, l'Alberta représentant à elle seule 38,5 % du cheptel canadien, ou environ 6,1 millions d'animaux.    Le secteur du bétail de l'Ouest canadien a crû plus rapidement que celui de l'Est, grâce en partie à l'avantage de nourrir les animaux à proximité des zones clés de production d'aliments pour animaux. L'abolition du tarif du Nid-de-Corbeau, qui permettait de financer le transport des céréales de l'Ouest, a donné un avantage concurrentiel aux producteurs à proximité des stocks d'aliments pour animaux.    Même si le secteur du boeuf s'est accru dans l'ensemble, il compte moins de producteurs selon les données du Recensement de 2001. En 2001, 122 000 exploitations ont déclaré des bovins, en baisse de 14 % par rapport à 1996 et de 34 % par rapport à 1981.    L'exploitation moyenne de boeufs compte 244 bovins, à l'exclusion des exploitations dont les ventes agricoles sont inférieures à 25 000 $. Le bétail se trouve aux exploitations de toutes tailles, sans qu'une taille ne domine. Les producteurs de boeuf dont les ventes sont supérieures à 500 000 $ détenaient 28 % des bovins au moment du recensement. Le nombre de porcs demeure stable    Le nombre de porcs aux exploitations canadiennes a légèrement augmenté au deuxième trimestre de 2003. Au 1er juillet, les stocks de porcs aux exploitations sont demeurés à 14,6 millions de têtes, soit 0,2 % de moins qu'à la même période en 2002.    La croissance du secteur porcin a ralenti à la suite des récentes années d'expansion pendant lesquelles le taux de croissance annuel était souvent en moyenne de 5,0 %.    Dernièrement, de nombreux producteurs de porcs ont constaté une diminution de leur profit ou ont enregistré des pertes par suite de la diminution du prix des porcs et de la montée en flèche du prix des aliments pour animaux. À la suite des diminutions de prix aux États-Unis, le prix des porcs canadiens a chuté de 30,0 % depuis le sommet atteint à l'été 2001, mais commence maintenant à revenir avec peine à la normale. Données stockées dans CANSIM : tableaux 003-0004, 003-0030 et 003-0032. Définitions, source de données et méthodes : numéros d'enquête, y compris ceux des enquêtes connexes, 3460 et 3461.    Les rapports Statistiques de bovins (23-012-XIF, gratuit), Statistiques de porcs (23-010-XIF, gratuit) et Statistiques de moutons (23-011-XIF, gratuit) sont maintenant accessibles dans le site Web de Statistique Canada (www.statcan.ca). À la page Nos produits et services, sous Parcourir les publications Internet, choisissez Gratuites, puis Agriculture.    Pour des renseignements généraux, communiquez avec les Services à la clientèle en composant sans frais le 1 800 465-1991. Pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Robert Plourde au (613) 951-8716 (robert.plourde@statcan.ca) ou avec Mark Elward au (613) 715-3966, Division de l'agriculture. -------------------------------------------------------------------------------- NOUVEAUX PRODUITS Statistiques de porcs,2003, vol. 2 no3 Numéro au catalogue : 23-010-XIF (gratuit). Statistiques de moutons,2003, vol. 2 no2 Numéro au catalogue : 23-011-XIF (gratuit). Statistiques de bovins,2003, vol. 2 no2 Numéro au catalogue : 23-012-XIF (gratuit). Les prix sont en dollars canadiens et n'incluent pas les taxes de vente. Des frais de livraison supplémentaires s'appliquent aux envois à l'extérieur du Canada. Les numéros au catalogue se terminant par : -XIB ou -XIF représentent la version électronique offerte sur Internet, -XMB ou -XMF, la version microfiche, -XPB ou -XPF, la version papier, -XDB ou -XDF, la version électronique sur disquette et -XCB ou -XCF, la version électronique sur CD-ROM.