L'utilisation d'une police à espacement constant, comme Courier, améliore l'affichage. ** Contenu du QUOTIDIEN aujourd'hui ** Fichier PDF téléchargeable : http://www.statcan.ca/Daily/Francais/030826/q030826.pdf Site Web : http://www.statcan.ca/Daily/Francais/030826/tq030826.htm 03 08 26 08 30 Le mardi 26 août 2003. Diffusé à 8 h 30, heure de l'Est COMMUNIQUÉS PRINCIPAUX Recettes monétaires agricoles, janvier à juin 2003 Les recettes monétaires agricoles ont chuté durant la première moitié de 2003, les craintes provoquées par la maladie de la vache folle ayant précipité les recettes du bétail et les recettes des cultures à un creux qui ne s'était pas vu depuis neuf ans. AUTRES COMMUNIQUÉS Assurance-emploi, juin 2003  La syndicalisation et le système de griefs, 1999 Dépenses des ménages pour des services d'aide domestique, 2000 PRODUIT EN VEDETTE L'emploi et le revenu en perspective, numéro en ligne d'août 2003 NOUVEAUX PRODUITS -------------------------------------------------------------------------------- Recettes monétaires agricoles Janvier à juin 2003    Les recettes monétaires agricoles ont chuté durant la première moitié de 2003, les craintes provoquées par la maladie de la vache folle ayant précipité les recettes du bétail et les recettes des cultures à un creux qui ne s'était pas vu depuis neuf ans.    Au total, les agriculteurs ont tiré 16,7 milliards de dollars des recettes du bétail, des cultures et des paiements de programme, en baisse de 1,2 % par rapport aux 16,9 milliards de dollars de la première moitié de 2002. Il s'agit de la deuxième diminution consécutive pour une première moitié d'année. Des paiements de programme qui ont presque constitué un sommet n'ont pu faire contrepoids aux baisses des recettes des cultures et du bétail.    Les recettes du bétail ont reculé de 5,9 % pour s'établir à 8,5 milliards de dollars, conséquence surtout de la baisse importante des recettes bovines après un diagnostic d'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) chez une vache du nord de l'Alberta. Les États-Unis et plusieurs autres pays ont tout de suite fermé leur frontière aux ruminants et à tous les produits associés, le 20 mai.    Les producteurs de cultures ont continué d'éprouver des difficultés, leurs recettes étant tombées à 6,2 milliards de dollars, soit 8,5 % de moins que durant la première moitié de 2002 et leur plus bas niveau depuis 1994. C'est 9,7 % de moins que la moyenne quinquennale précédente (1998 à 2002). Deux sécheresses consécutives, qui ont frappé l'Ouest canadien, ont entraîné une baisse de production et une diminution très sensible des stocks de céréales et d'oléagineux. ______________________________________________________________________ Note aux lecteurs    Statistique Canada ne fait pas de prévisions pour les recettes monétaires agricoles. Les données qui s'y rapportent sont fondées sur les données des enquêtes et les données administratives provenant de plusieurs sources.    Les recettes monétaires agricoles mesurent le revenu brut des entreprises agricoles en dollars courants. Elles comprennent les ventes de productions végétales et animales (sauf les ventes entre les fermes d'une même province) et les paiements de programme. Les recettes sont comptabilisées lorsque l'argent est versé aux agriculteurs, avant déduction des dépenses.    Lesrecettes différées représentent les ventes de céréales et d'oléagineux livrés par les producteurs de l'Ouest pour lesquelles les paiements ont été reportés jusqu'à l'année suivante. Étant donné que ces recettes sont fondées sur les livraisons effectuées, les paiements différés sont déduits des recettes monétaires agricoles de l'année civile en cours et inclus lorsqu'ils sont réalisés (voir « Réalisation des recettes différées » dans le tableau des recettes monétaires agricoles).    Les paiements de programme sont les paiements liés à la production agricole courante et versés directement aux agriculteurs. Mentionnons, à titre d'exemple les paiements du Compte de stabilisation du revenu net (CSRN) et de la Loi sur l'assurance-récolte, ceux des programmes provinciaux de stabilisation et ceux qui sont versés en vertu de la Loi sur la Commission canadienne du lait. La série des paiements de programme ne vise pas nécessairement à englober tous les paiements effectués aux agriculteurs ni ne représente la totalité des dépenses des gouvernements se rapportant à tous les programmes d'aide. ______________________________________________________________________    Les producteurs ont reçu 2,0 milliards de dollars en paiements de programme durant les six premiers mois de 2003, soit 79,2 % de plus qu'à la même période en 2002 et près du double de la moyenne quinquennale précédente. Cette augmentation provenait de paiements records au chapitre des programmes d'assurance-récolte, après deux années consécutives de sécheresse pour les producteurs des Prairies.    Les recettes monétaires agricoles constituent une mesure globale des recettes brutes des exploitations agricoles. Elles ne tiennent pas compte des dépenses engagées par les agriculteurs. Les recettes monétaires peuvent varier considérablement d'une exploitation agricole à l'autre en raison de plusieurs facteurs, dont les élevages et les cultures choisis, les prix et les conditions climatiques. En outre, les effets de la fermeture de la frontière américaine aux bovins et au boeuf canadiens commencent tout juste à se faire sentir dans les statistiques financières agricoles. L'effet de cette grave situation sur les autres secteurs de l'économie, comme la transformation de la viande et le transport, n'est pas pris en compte ici.    Les recettes monétaires agricoles totales ont chuté dans toutes les provinces, sauf au Québec, en Ontario et au Manitoba. Le recul le plus marqué (-9,0 %) a été enregistré au Nouveau-Brunswick, conséquence surtout d'une diminution importante des recettes des pommes de terre. La deuxième baisse en importance (-7,0 %) a été observée en Alberta, où une diminution des recettes bovines a coïncidé avec un repli des recettes céréalières.    Au Québec, les recettes ont monté de 3,4 %, une augmentation des paiements de programme ayant fait contrepoids à une diminution des recettes des cultures. En Ontario et au Manitoba, les recettes ont été relativement stables. Une seule vache responsable d'une diminution des recettes du bétail    Le nombre de bovins dans les fermes canadiennes a atteint un niveau sans précédent à la fin de juin, parce que la fermeture de la frontière américaine, le 20 mai, à la suite des résultats positifs affichés par une vache du nord de l'Alberta à un test de dépistage de l'ESB, a limité l'accès aux marchés étrangers pour les bovins et le boeuf canadiens.    Les recettes bovines ont fléchi de 20,6 % pour s'établir à 2,8 milliards de dollars durant la première moitié de 2003, où les mises en marché ont baissé de près d'un cinquième et où les prix ont reculé. Le gros de la réduction est survenu au deuxième trimestre, les recettes pour ce trimestre ayant accusé un recul de plus de 25 %, à cause des restrictions applicables aux bovins et au boeuf canadiens.    Une bonne partie de la réduction des recettes bovines pour les six premiers mois de 2003 a été le fait d'une baisse des recettes de l'abattage, le nombre de bovins vendus ayant connu un recul spectaculaire en mai et en juin, en raison d'une nette diminution de la demande de boeuf.    Les recettes au chapitre des exportations internationales de bovins vivants ont diminué de près du tiers durant la première moitié de 2003. La plupart des exportations de bovins vivants sont à destination des États-Unis. Le mouvement de bovins à l'étranger a diminué de plus de la moitié au cours de la période d'avril à juin pour s'établir à un niveau qui ne s'était pas vu depuis 1989 pour cette période. (Ces données ne reflètent que l'impact des cinq premières semaines de la fermeture de la frontière américaine aux bovins canadiens.)    Les recettes provenant des veaux se sont établies à 243 millions de dollars, après une chute de 13,3 %, la fermeture de la frontière américaine ayant entraîné la fermeture du principal marché du Canada pour la viande de veau et les veaux d'engraissement.    Les producteurs de porcs ont fait état de recettes monétaires de 1,7 milliard de dollars durant la première moitié de 2003, en baisse de 1,0 % par rapport à la même période en 2002. Les prix sont tombés en deçà de la moyenne quinquennale précédente, les agriculteurs ayant mis sur le marché un nombre record de porcs.    Les recettes du lait et de la crème ont poursuivi leur progression, même si les mises en marché ont toujours accusé un léger recul pendant quatre années consécutives. À 2,2 milliards de dollars pour la première moitié de 2003, les recettes laitières étaient de 7,9 % supérieures à celles de la première moitié de 2002. L'augmentation des recettes était attribuable à une hausse des prix annoncée par la Commission canadienne du lait en décembre 2002 et est entrée en vigueur en février. Deux sécheresses consécutives font mal aux producteurs de cultures    Les agriculteurs de l'Ouest ont connu en 2002 une de leurs pires campagnes agricoles des 25 dernières années. Pour un certain nombre de producteurs de l'Alberta et de la Saskatchewan, la situation s'est révélée pire que lors de la grande crise des années 1930.    La baisse de la production dans l'Ouest canadien en 2001 et en 2002 a favorisé la hausse du coût des grains. Cela a également fait mal au secteur du bétail, puisque l'insuffisance causée par la faible offre de grains et de fourrage a forcé les utilisateurs à importer du maïs des États-Unis.    Les agriculteurs ont puisé de façon importante dans leurs stocks de céréales et d'oléagineux pour générer les revenus nécessaires et alimenter leur bétail, entraînant les stocks à la ferme à un niveau extrêmement bas à la fin de 2002. Des livraisons moindres pour la plupart des céréales et des oléagineux durant la première moitié de 2003 ont plus qu'atténué l'augmentation des prix de la plupart de ces derniers.    Les conditions de sécheresse ont eu une incidence marquée sur les recettes des céréales et des oléagineux durant la première moitié de 2003. Les plus durement touchés ont été les producteurs de blé (sauf le blé dur) et d'orge. Les recettes tirées du blé (sauf le blé dur) se sont établies à 821 millions de dollars, à la suite d'un repli de 15,8 %, tandis que les recettes de l'orge ont diminué de près de la moitié, se situant à 144 millions de dollars, l'augmentation des prix n'ayant pas suffi à faire contrepoids aux importantes réductions des mises en marché et à la baisse des paiements de la Commission canadienne du blé.    Les agriculteurs ont reporté moins de recettes en 2003, à la suite de sécheresses subies coup sur coup, de baisses de production et de faibles mises en marché en 2002. Ainsi, les réalisations ont décru de 25,8 % pour s'établir à 596 millions de dollars durant la première moitié de 2003, ce qui est bien moins que la moyenne quinquennale précédente.    Les recettes du soya et du maïs, par contre, ont augmenté comparativement à la première moitié de 2002. Les hausses de prix ont été dans les deux cas les principales causes de la progression, mais les livraisons de soya ont aussi augmenté. L'Est du Canada, où le maïs et le soya se cultivent surtout, a joui de bien meilleures conditions de croissance tout au long de 2002. Les paiements de programme atteignent un sommet jamais vu en 11 ans    Les paiements de programme pour la première moitié de 2003 ont atteint un sommet jamais vu en 11 ans, soit 2,0 milliards de dollars, en hausse de 79,2 % par rapport à la même période en 2002. Le gros de cette augmentation était attribuable à des paiements d'assurance-récolte records, conjugués à un niveau élevé de retraits du Compte de stabilisation du revenu net (CSRN).    Les paiements d'assurance-récolte ont fait un bond qui les a portés à un sommet de 1,1 milliard de dollars durant les six premiers mois de 2003. Il s'agit d'une progression de 722 millions de dollars par rapport à 2002, et de plus de six fois la moyenne quinquennale précédente, après deux années consécutives de sécheresse dans certaines régions de l'Ouest canadien.    Les agriculteurs ont retiré 324 millions de dollars de la partie gouvernementale du CSRN durant la première moitié de 2003, soit plus d'un tiers de plus que pour la même période en 2002. Les paiements des programmes d'aide en cas de catastrophe liée au revenu ont atteint 190 millions de dollars, soit 8,8 % de plus que pour la même période en 2002. Données stockées dans CANSIM : tableau 002-0002. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 3437.    Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Marco Morin au (613) 951-2074 (marco.morin@statcan.ca), Division de l'agriculture.     -------------------------------------------------------------------------------- Tableau : Recettes monétaires agricoles _________________________________________________________________________ Janvier- Janvier à juin 2002 Janvier à juin à janvier- Avril à juin 2002 2003(p) juin 2003 juin 2002 _________________________________________________________________________ en en en millions millions millions de dollars de dollars var. en % de dollars ---------- ---------- ---------- ---------- Canada 16 919 16 711 -1,2 8 060 Tout le blé(1) 1 277 1 100 -13,9 664 Blé, sauf le blé dur(1) 975 821 -15,8 492 Blé dur(1) 302 279 -7,6 172 Orge(1) 255 144 -43,5 132 Recettes différées -129 -162 25,6 -62 Réalisation des recettes différées 803 596 -25,8 11 Canola 637 626 -1,7 321 Soya 202 268 32,7 89 Maïs 335 370 10,4 156 Autres céréales et oléagineux 199 167 -16,1 96 Cultures spéciales 254 246 -3,1 106 Autres cultures 2 900 2 811 -3,1 1 794 Total des cultures 6 733 6 164 -8,5 3 307 Bovins et veaux 3 728 3 024 -18,9 1 815 Porcs 1 757 1 739 -1,0 809 Produits laitiers 2 069 2 232 7,9 1 023 Volaille et oeufs 1 156 1 176 1,7 592 Autre bétail 342 347 1,5 118 Total du bétail 9 053 8 518 -5,9 4 357 Compte de stabilisation du revenu net 230 324 40,9 125 Paiements d'assurance- récolte 400 1 122 180,5 13 Programmes d'aide en cas de désastre lié aux revenus 174 190 9,2 51 Programme provincial de stabilisation 209 288 37,8 138 Subventions aux produits laitiers 9 0 - 2 Autres programmes 110 105 -4,5 68 Total des paiements 1 132 2 029 79,2 396 _________________________________________________________________________ _________________________________________________ Avril- Avril à juin 2002 juin à avril- 2003(p) juin 2003 _________________________________________________ en millions de dollars var. en % ---------- ---------- Canada 7 825 -2,9 Tout le blé(1) 602 -9,3 Blé, sauf le blé dur(1) 435 -11,6 Blé dur(1) 167 -2,9 Orge(1) 65 -50,8 Recettes différées -115 85,5 Réalisation des recettes différées 6 -45,5 Canola 356 10,9 Soya 125 40,4 Maïs 155 -0,6 Autres céréales et oléagineux 73 -24,0 Cultures spéciales 84 -20,8 Autres cultures 1 762 -1,8 Total des cultures 3 114 -5,8 Bovins et veaux 1 356 -25,3 Porcs 883 9,1 Produits laitiers 1 135 10,9 Volaille et oeufs 606 2,4 Autre bétail 113 -4,2 Total du bétail 4 093 -6,1 Compte de stabilisation du revenu net 187 49,6 Paiements d'assurance- récolte 65 400,0 Programmes d'aide en cas de désastre lié aux revenus 79 54,9 Programme provincial de stabilisation 239 73,2 Subventions aux produits laitiers 0 - Autres programmes 48 -29,4 Total des paiements 618 56,1 _________________________________________________ p Données provisoires. 1 Inclut les paiements de la Commission canadienne du blé. - Néant ou zéro. Nota : Les chiffres ayant été arrondis, la somme peut ne pas correspondre aux totaux indiqués. -------------------------------------------------------------------------------- Tableau : Recettes monétaires agricoles provinciales _______________________________________________________________________ Janvier- Janvier à juin 2002 Janvier à juin à janvier- Avril à juin 2002 2003(p) juin 2003 juin 2002 _______________________________________________________________________ en en en millions millions millions de dollars de dollars var. en % de dollars ---------- ---------- ---------- ---------- Canada 16 919 16 711 -1,2 8 060 Terre-Neuve-et-Labrador 40 39 -2,5 21 île-du-Prince-Édouard 194 193 -0,5 100 Nouvelle-Écosse 189 187 -1,1 88 Nouveau-Brunswick 227 207 -8,8 116 Québec 2 714 2 806 3,4 1 454 Ontario 3 913 3 934 0,5 1 993 Manitoba 1 748 1 748 - 794 Saskatchewan 2 810 2 805 -0,2 1 041 Alberta 3 951 3 675 -7,0 1 822 Colombie-Britannique 1 132 1 117 -1,3 631 _______________________________________________________________________ _______________________________________________ Avril- Avril à juin 2002 juin à avril- 2003(p) juin 2003 _______________________________________________ en millions de dollars var. en % ---------- ---------- Canada 7 825 -2,9 Terre-Neuve-et-Labrador 20 -4,8 île-du-Prince-Édouard 90 -10,0 Nouvelle-Écosse 90 2,3 Nouveau-Brunswick 108 -6,9 Québec 1 595 9,7 Ontario 2 027 1,7 Manitoba 754 -5,0 Saskatchewan 962 -7,6 Alberta 1 560 -14,4 Colombie-Britannique 618 -2,1 _______________________________________________ p Données provisoires. - Néant ou zéro. Nota : Les chiffres ayant été arrondis, la somme peut ne pas correspondre aux totaux indiqués. -------------------------------------------------------------------------------- Assurance-emploi Juin 2003 (données provisoires)    Le nombre estimatif de Canadiens (donnée désaisonnalisée) recevant des prestations ordinaires d'assurance-emploi en juin s'est accru de 0,5 % par rapport à mai pour atteindre 565 120. Il s'agit de la cinquième croissance mensuelle consécutive. Des augmentations enregistrées en Ontario (+2,7 %), au Manitoba (+2,5 %), en Colombie-Britannique (+2,2 %) et en Nouvelle-Écosse (+2,0 %) ont été partiellement atténuées par des baisses observées à l'Île-du-Prince-Édouard (-8,9 %), au Nouveau Brunswick (-5,2 %) et à Terre-Neuve-et-Labrador (-2,5 %).    De plus, les prestations ordinaires versées en juin ont totalisé 785,5 millions de dollars, tandis que le nombre de demandes initiales et renouvelées s'est établi à 269 940 (données désaisonnalisées). -------------------------------------------------------------------------------- Tableau : Nombre de bénéficiaires recevant des prestations ordinaires _______________________________________________________________________________ Juin 2002 à Juin 2003(p) Mai à juin 2003 juin 2003 _______________________________________________________________________________ données données données désaisonnalisées désaisonnalisées désaisonnalisées ---------------- ---------------- ---------------- var. en % var. en % ---------------- ---------------- Canada 565 120 0,5 1,3 Terre-Neuve-et-Labrador 36 540 -2,5 1,5 Île-du-Prince-Édouard 7 620 -8,9 -5,6 Nouvelle-Écosse 30 370 2,0 1,6 Nouveau-Brunswick 34 360 -5,2 -2,9 Québec 182 430 -1,0 0,4 Ontario 143 690 2,7 5,1 Manitoba 13 320 2,5 -8,4 Saskatchewan 11 580 0,6 -4,8 Alberta 34 370 0,1 6,0 Colombie-Britannique 66 220 2,2 -2,9 Yukon 990 1,0 -2,0 Territoires du Nord- Ouest et Nunavut 1 100 -0,9 -5,2 ---------------- ---------------- ---------------- données non données non données non désaisonnalisées désaisonnalisées désaisonnalisées ---------------- ---------------- ---------------- Territoires du Nord-Ouest 690 -15,9 -8,0 Nunavut 370 5,7 2,8 _______________________________________________________________________________ p Données provisoires. Nota : Les estimations du programme des statistiques de l'assurance-emploi sont produites à partir de données administratives et peuvent de temps à autre subir l'effet de changements apportés à la Loi sur l'assurance-emploi ou aux procédures administratives.    Le nombre de bénéficiaires représente toutes les personnes qui reçoivent des prestations d'assurance-emploi durant la semaine comprenant la quinzième journée du mois. Les prestations ordinaires versées représentent le montant total d'argent perçu par les individus durant le mois. -------------------------------------------------------------------------------- Tableau : Statistiques sur l'assurance-emploi _______________________________________________________________________________ Juin 2003 Mai 2003 Juin 2002 _______________________________________________________________________________ données données données désaisonnalisées désaisonnalisées désaisonnalisées ---------------- ---------------- ---------------- Bénéficiaires ordinaires 565 120(p) 562 490(p) 557 610 Montant versé de prestations ordinaires (en millions de dollars) 785,5(p) 754,3 731,2 Demandes reçues (en milliers) 269,9(p) 263,5 215,5 ---------------- ---------------- ---------------- données non données non données non désaisonnalisées désaisonnalisées désaisonnalisées ---------------- ---------------- ---------------- Ensemble des bénéficiaires (en milliers) 707,8(p) 777,0(p) 688,7 Bénéficiaires ordinaires (en milliers) 444,2(p) 513,0(p) 435,2 Demandes reçues (en milliers) 213,5 187,9 155,3 Montant versé (en millions de dollars) 1 175,1 1 082,6 1 008,1 ---------------- ---------------- ---------------- données données données cumulatives cumulatives cumulatives (janvier à juin) (janvier à juin) (janvier à juin) ---------------- ---------------- ---------------- 2003 ---------------- Demandes reçues (en milliers) 1 362,9 Montant versé (en millions de dollars) 8 032,9 _______________________________________________________________________________ _____________________________________________________________ Juin 2002 à Mai à juin 2003 juin 2003 _____________________________________________________________ données données désaisonnalisées désaisonnalisées ---------------- ---------------- var. en % ---------------- Bénéficiaires ordinaires 0,5 1,3 Montant versé de prestations ordinaires (en millions de dollars) 4,1 7,4 Demandes reçues (en milliers) 2,4 25,2 ---------------- ---------------- données non données non désaisonnalisées désaisonnalisées ---------------- ---------------- var. en % var. en % ---------------- ---------------- Ensemble des bénéficiaires (en milliers) -8,9 2,8 Bénéficiaires ordinaires (en milliers) -13,4 2,1 Demandes reçues (en milliers) 13,6 37,5 Montant versé (en millions de dollars) 8,5 16,6 ---------------- ---------------- données données cumulatives cumulatives (janvier à juin) (janvier à juin) ---------------- ---------------- 2002 2002 à 2003 ---------------- ---------------- var. en % ---------------- Demandes reçues (en milliers) 1 263,3 7,9 Montant versé (en millions de dollars) 7 980,7 0,7 _____________________________________________________________ p Données provisoires. Nota : L'ensemble des bénéficiaires inclut tous les prestataires recevant des prestations de type ordinaire (par exemple, en raison d'un licenciement) ou des prestations spéciales (par exemple, pour cause de maladie). Données stockées dans CANSIM : tableaux 276-0001 à 276-0006, 276-0009, 276-0011, 276-0015 et 276-0016 (ces tableaux seront mis à jour plus tard). Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 2604.    Pour obtenir des données ou des renseignements généraux, communiquez avec les Services à la clientèle au (613) 951-4090 ou composez sans frais le 1 866 873-8788 (travail@statcan.ca). Pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Gilles Groleau au (613) 951-4091, Division de la statistique du travail. -------------------------------------------------------------------------------- La syndicalisation et le système de griefs 1999    Selon un nouveau rapport qui utilise les données de l'Enquête sur le milieu de travail et les employés de 1999, environ la moitié des travailleurs avaient accès à un système de griefs en milieu de travail, à l'exception de ceux de l'administration publique.    Le rapport, diffusé aujourd'hui dans le numéro en ligne de L'emploi et le revenu en perspective, indique qu'en 1999, près de 5,3 millions de travailleurs, ou la moitié des 10,8 millions visés par l'enquête, ont déclaré disposer d'un système de griefs au travail. Près de 3 millions, ou 28 % de ces employés, appartenaient à un syndicat ou étaient couverts par une convention collective. Comme on pouvait s'y attendre, le taux d'accessibilité était beaucoup plus élevé chez les travailleurs syndiqués. Dans l'ensemble, il était de 85 %, soit près de deux fois et demie le taux de 35 % des travailleurs non syndiqués.    Dans l'ensemble, les taux d'accessibilité les plus élevés étaient enregistrés chez les travailleurs professionnels, représentant 66 % de ceux ayant accès à un système de griefs et ceux des industries fortement syndiquées, comme l'industrie de la fabrication primaire (67 %), les communications et autres services publics (74 %) et l'enseignement et les services de soins de santé (71 %).    À l'opposé, les taux les plus faibles se retrouvaient chez les groupes moins syndiqués, comme les jeunes (âgés de moins de 25 ans), représentant seulement 32 % de ceux qui avaient accès au système de griefs. Seulement 34 % des travailleurs du secteur de la commercialisation ou des ventes et seulement 32 % de ceux de la construction et des services immobiliers y avaient accès.    À 45 %, seule l'Alberta, la province la moins syndicalisée, avait un taux d'accessibilité inférieur à la moyenne nationale.    La probabilité de la présence d'un système de griefs au travail augmentait avec la taille de l'établissement. Par exemple, environ 44 % des petites entreprises (moins de 20 employés) ont mentionné avoir un système de griefs par rapport à 95 % des grandes entreprises (plus de 500 employés).    Toutefois, le rapport a démontré que l'accès ne va pas nécessairement de pair avec le recours à la procédure. Malgré le plus grand accès chez les travailleurs syndiqués, seulement 11,2 % d'entre eux ont déposé un grief en 1999. Ce taux était presque le même que celui des travailleurs non syndiqués (10,5 %).    C'est peut-être parce que l'accessibilité accrue - et donc une utilisation plus grande du système - pour les travailleurs syndiqués peuvent contribuer à l'amélioration des pratiques en matière de relations humaines de la part des employeurs, de sorte que les griefs sont moins nombreux.    Le règlement des griefs par des gestionnaires, des superviseurs et des comités de gestion se présente comme étant la norme chez les travailleurs non syndiqués. Cependant, les travailleurs syndiqués étaient plus susceptibles d'utiliser un mécanisme de règlement plus formel, comme un comité patronal-syndical ou un arbitrage extérieur.    Près de sept travailleurs non syndiqués sur dix ayant déposé un grief en 1999 ont perçu une amélioration de leur situation après le grief, comparativement à cinq travailleurs syndiqués sur dix. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 2615.    L'article «La syndicalisation et le système de griefs» est disponible dans le numéro en ligne d'août 2003 de L'emploi et le revenu en perspective, vol. 4, no 8 (75-001-XIF, 5 $ / 48 $) qui est maintenant en vente. Voir Pour commander les produits.    Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Ernest Akyeampong au (613) 951-4624 (ernest.akyeampong@statcan.ca), Division des statistiques sur le revenu. -------------------------------------------------------------------------------- Dépenses des ménages pour des services d'aide domestique 2000    Avoir recours à des services d'aide domestique ne dépend pas seulement du revenu du ménage. Selon un nouveau rapport, il est aussi question de qui rapporte ce revenu.    Le rapport, diffusé aujourd'hui dans la version en ligne de L'emploi et le revenu en perspective, indique que la part du revenu du ménage qui revient à l'épouse est un facteur important lors de la décision d'acheter des services à domicile, tels que les services d'aide domestique.    On tient souvent pour acquis que les décisions des ménages en matière de dépenses se fondent sur le revenu combiné de tous les membres, c'est-à-dire l'hypothèse de la mise en commun des revenus. Cela prévoit que chaque dollar supplémentaire du revenu de l'époux devrait être dépensé de la même façon que chaque dollar excédant du revenu de l'épouse. Cependant, ce rapport confirme les résultats de plusieurs autres rapports de recherche, qui ont démontré qu'ils sont dépensés différemment.    Prenons deux ménages époux-épouse identiques à tous les égards, à l'exception près que dans un ménage, l'époux gagne 75 % du revenu et dans l'autre, c'est l'épouse qui gagne 75 % du revenu. Selon les données de l'Enquête sur les dépenses des ménages pour 2000, ce rapport évoque que la probabilité d'acheter des services à domicile augmentait du double si la part de l'épouse était de 75 %.    De plus, les ménages ayant un revenu relativement faible, dont la plus grande part est gagnée par l'épouse, sont parfois plus susceptibles d'acheter des services à domicile que les ménages au revenu plus élevé, dont la plus grande part provient de l'époux.    L'âge de l'épouse est un autre facteur important dans la décision d'achat. Les épouses âgées entre 30 et 59 ans étaient deux fois plus susceptibles d'acheter des services à domicile que celles de moins de 30 ans. Celles de 60 ans et plus étaient quatre fois plus susceptibles.    En 2000, un peu plus d'un ménage époux-épouse sur dix a acheté des services à domicile, y consacrant en moyenne 1 100 $. Les ménages qui ont eu recours à ce type de services avaient un revenu médian de 86 900 $, tandis que ceux n'y ayant pas eu recours avaient un revenu médian de 58 600 $.    Les ménages qui ont acheté des services à domicile étaient également plus susceptibles d'avoir un logement plus vaste et des enfants de moins de cinq ans. Définitions, source de données et méthodes : 3508.    L'article «Qui paye l'aide domestique?» est disponible dans le numéro en ligne d'août 2003 de L'emploi et le revenu en perspective, vol. 4, no 8 (75-001-XIF, 5 $ / 48 $). Voir Pour commander les produits.    Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Boris Palameta, (613) 951-2124 (boris.palameta@statcan.ca), Division des statistiques sur le revenu. -------------------------------------------------------------------------------- PRODUIT EN VEDETTE : L'emploi et le revenu en perspective Numéro en ligne d'août 2003 Le numéro en ligne d'août 2003 de L'emploi et le revenu en perspective, diffusé aujourd'hui, comprend deux articles. «La syndicalisation et le système de griefs» pose un regard sur l'accès au système de griefs chez les travailleurs syndiqués et non syndiqués. «Qui paye l'aide domestique?» révèle que la part de l'épouse du revenu du ménage est l'un des facteurs importants qui influencent la décision d'acheter des services à domicile. Le numéro en ligne d'août 2003 de L'emploi et le revenu en perspective, vol. 4, no 8 (75-001-XIF, 5 $ / 48 $) est maintenant en vente. Voir Pour commander les produits. Pour plus de renseignements, communiquez avec Ted Wannell au (613) 951-3546 (ted.wannell@statcan.ca), Division de l'analyse des enquêtes auprès des ménages et sur le travail. -------------------------------------------------------------------------------- NOUVEAUX PRODUITS L'indice des prix à la consommation, juillet 2003, vol. 82, no 7 Numéro au catalogue : 62-001-XIB (8 $/77 $). L'indice des prix à la consommation, juillet 2003, vol. 82, no 7 Numéro au catalogue : 62-001-XPB (11 $/103$). Commerce de gros, juin 2003, vol. 66, no 6 Numéro au catalogue : 63-008-XIB (14 $/140 $). L'emploi et le revenu en perspective, août 2003, vol. 4, no 8 Numéro au catalogue : 75-001-XIF (5 $/48 $). Les prix sont en dollars canadiens et n'incluent pas les taxes de vente. Des frais de livraison supplémentaires s'appliquent aux envois à l'extérieur du Canada. Les numéros au catalogue se terminant par : -XIB ou -XIF représentent la version électronique offerte sur Internet, -XMB ou -XMF, la version microfiche, -XPB ou -XPF, la version papier, -XDB ou -XDF, la version électronique sur disquette et -XCB ou -XCF, la version électronique sur CD-ROM.