L'utilisation d'une police à espacement constant, comme Courier, améliore l'affichage. ** Contenu du QUOTIDIEN aujourd'hui ** Fichier PDF téléchargeable : http://www.statcan.ca/Daily/Francais/030910/q030910.pdf Site Web : http://www.statcan.ca/Daily/Francais/030910/tq030910.htm 03 09 10 08 30 Le mercredi 10 septembre 2003. Diffusé à 8 h 30, heure de l'Est COMMUNIQUÉS PRINCIPAUX Taux d'utilisation de la capacité industrielle, deuxième trimestre de 2003 Les industries ont fortement réduit leur utilisation de la capacité d'avril à juin, alors que les effets négatifs du SRAS, des craintes associées à la maladie de la vache folle et de l'appréciation du dollar canadien ont sérieusement ébranlé l'économie. Le taux d'utilisation de la capacité industrielle est passé de 82,5 % au premier trimestre à 81,2 % au deuxième trimestre. Enquête sur la participation aux études postsecondaires, 2002 L'étudiant universitaire type à temps plein a dépensé plus de 11 000 $ pour poursuivre des études pendant huit mois au cours de l'année scolaire 2001-2002. Il s'agit d'une somme supérieure au montant médian de 9 330 $ déclaré par les étudiants de niveau collégial et nettement plus élevée que les dépenses de 4 550 $ déclarées par les étudiants de cégep du Québec. AUTRES COMMUNIQUÉS Indice des prix des logements neufs, juillet 2003 Produits pétroliers raffinés, mars 2003 Statistiques relatives aux mouvements d'aéronefs, juillet 2003  Ciment, juillet 2003 NOUVEAUX PRODUITS -------------------------------------------------------------------------------- Taux d'utilisation de la capacité industrielle Deuxième trimestre de 2003    Les industries ont fortement réduit leur utilisation de la capacité industrielle d'avril à juin, alors que les effets négatifs du SRAS, des craintes associées à la maladie de la vache folle et de l'appréciation du dollar canadien ont sérieusement ébranlé l'économie. Le taux d'utilisation de la capacité industrielle est passé de 82,5 % au premier trimestre à 81,2 % au deuxième trimestre. Il s'agit du niveau le plus faible enregistré depuis le dernier trimestre de 2001, alors que le taux avait atteint 80,4 % et de la baisse trimestrielle la plus importante depuis le troisième trimestre de 2001. Durant cette période, le taux avait chuté de 1,9 point de pourcentage. (Les taux d'utilisation de la capacité ont été révisés rétrospectivement jusqu'au premier trimestre de 2001 pour intégrer les données d'origine qui ont été révisées.)    Malgré les signes d'une modeste reprise de l'économie américaine en juin, la demande internationale est demeurée faible au deuxième trimestre et a contribué au repli de la production du secteur de la fabrication. En mai, la découverte d'un seul cas de maladie de la vache folle a entraîné la fermeture des frontières des pays étrangers aux exportations de boeuf canadien et a durement touché les fabricants d'aliments. La vigueur du dollar canadien et l'imposition de tarifs dissuasifs ont entravé les activités de production des scieries qui ont éprouvé des difficultés à s'imposer sur les marchés américains. La croissance de la demande intérieure au chapitre des biens de consommation et de l'habitation n'a pas été suffisante pour neutraliser les effets négatifs de ces facteurs. ______________________________________________________________________ Note aux lecteurs    Le taux d'utilisation de la capacité d'une branche d'activité est le ratio de son rendement réel et de son rendement éventuel estimé. Statistique Canada calcule les estimations du rendement éventuel d'une branche d'activité à partir des mesures de son stock de capital. En outre, depuis 1987, des enquêtes sont menées auprès des entreprises pour obtenir leurs estimations de l'utilisation annuelle de la capacité, afin de produire des mesures industrielles découlant de l'enquête. Pour mesurer son niveau de fonctionnement sous la forme d'un pourcentage de son rendement éventuel, une entreprise tient compte des modifications relativement à la désuétude de ses installations, de ses rapports capital-travail et d'autres caractéristiques de ses techniques de production. Les taux tirés de l'enquête servent à ancrer les séries trimestrielles calculées et à s'assurer qu'elles reflètent ces modifications. ______________________________________________________________________    Selon la plus récente Enquête sur les perspectives du monde des affaires, les fabricants ne prévoient pas accroître leur production au cours des trois prochains mois. L'appréciation du dollar canadien est demeurée une source de préoccupation.    Seul le secteur de la construction a affiché une progression de l'utilisation de la capacité au deuxième trimestre. Ce secteur a bénéficié de l'augmentation des investissements des entreprises en bâtiments résidentiels et non résidentiels et le taux est passé de 84,5 % à 85,1 %. La faiblesse de la demande internationale entraîne le repli du secteur de la fabrication    Le déclin de l'utilisation de la capacité a été généralisé dans le secteur de la fabrication. Au total, 15 des 21 groupes de ce secteur ont affiché une réduction du taux.    Les fabricants ont moins utilisé leur capacité de production pour un troisième trimestre consécutif. Le taux s'est fixé à 82,5 % comparativement à 83,7 % au premier trimestre. La faiblesse de la demande internationale est un des principaux facteurs à l'origine du repli de 1,4 % de la production de ce secteur.    Les industries de la fabrication du matériel de transport, de produits en bois, de première transformation des métaux, de produits en caoutchouc et en plastique et de machines ont particulièrement contribué au déclin de l'utilisation de la capacité de ce secteur. Par contre, les industries de la fabrication de produits chimiques et de produits du pétrole et du charbon ont affiché des augmentations de l'utilisation de la capacité.    Chez les fabricants de matériel de transport, l'utilisation de la capacité est passée de 87,7 % à 86,0 %. Des compressions dans la production de pièces de véhicules automobiles, en raison de la diminution de la production de véhicules automobiles aux États-Unis, ainsi que de pièces et de produits aérospatiaux sont à l'origine de la baisse de 1,8 % de la production de cette industrie.    Après cinq hausses trimestrielles consécutives, les fabricants de produits en bois ont réduit l'utilisation de leur capacité, laquelle est passée de 99,8 % au premier trimestre à 96,0% au deuxième trimestre. En raison de la vigueur du dollar canadien et des tarifs dissuasifs, les scieries ont éprouvé des difficultés à s'imposer sur le marché américain et ont fortement contribué au fléchissement de 3,9 % de la production des produits en bois.    Dans l'industrie de première transformation des métaux, l'utilisation de la capacité a reculé de 2,6 points pour atteindre 90,6 %, la majorité des composantes de cette industrie ayant réduit leur production au deuxième trimestre.    Les industries de la fabrication du plastique et du caoutchouc ont fonctionné à 86,4 % de leur capacité au deuxième trimestre comparativement à 88,5 % au premier trimestre. La production de cette industrie a baissé de 2,2 %.    L'utilisation de la capacité est passée de 79,0 à 77,0 chez les fabricants de machines. La hausse de la production de machines destinées à l'agriculture, la construction, l'extraction minière et la production industrielle n'a pas été suffisante pour faire contrepoids aux compressions dans la production des autres composantes de cette industrie. Les producteurs de moteurs, de turbines et de machines-outils ont, à eux seuls, réduit leur production de 14,1 %. Par conséquent, la production de cette industrie a diminué de 2,7 %.    Un petit groupe d'industries du secteur de la fabrication ont augmenté leur utilisation de la capacité. Parmi ce groupe, on retrouve l'industrie de la fabrication de produits chimiques, dont le taux est passé de 84,0 % à 85,2 %. Il s'agit du taux le plus élevé affiché par cette industrie depuis le quatrième trimestre de 1996. Le taux avait alors atteint 85,6 %. Les fabricants de produits pharmaceutiques et les fabricants de pesticides, d'engrais et d'autres produits chimiques agricoles sont à l'origine de la croissance de cette industrie.    Faisant suite à trois baisses trimestrielles consécutives, l'utilisation de la capacité de l'industrie de la fabrication du pétrole et du charbon a augmenté de 2,3 points pour atteindre 95,6 %. Une augmentation de la production de 4,5 % des raffineries et de la fabrication d'autres produits du pétrole et du charbon a été à l'origine de la progression de cette industrie. Reculs appréciables de l'utilisation de la capacité dans les autres secteurs    Les autres secteurs industriels ont enregistré des reculs importants de l'utilisation de la capacité. Il s'agit des secteurs de la foresterie et de l'exploitation forestière, de l'énergie électrique et de l'extraction minière et de l'extraction de pétrole et de gaz.    Dans le secteur de la foresterie et de l'exploitation forestière, la production a chuté de 7,6 %. Par conséquent, les compagnies ont réduit leur utilisation de la capacité, passant de 83,8 % au premier trimestre à 77,6 % au deuxième trimestre.    De même, la production a reculé de 4,5 % dans le secteur de l'énergie électrique, où l'utilisation de la capacité est passée de 88,5 % à 83,8 %. Il s'agit de la plus forte baisse du taux depuis le premier trimestre de 1990, alors qu'il avait chuté de 5,0 points.    Malgré une intensification des activités de forage en juin, la production du secteur minier a diminué de 3,6 % pour s'établir à 81,1 %, en baisse de 3,5 points par rapport au premier trimestre. Dans le secteur de l'extraction de pétrole et de gaz, le taux a légèrement fléchi de 0,2 point pour atteindre 66,2 %. Données stockées dans CANSIM : tableau 028-0002. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 2821.    Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Richard Landry au (613) 951-2579 ou avec Mychèle Gagnon au (613) 951-0994, Division de l'investissement et du stock de capital. -------------------------------------------------------------------------------- Tableau : Taux d'utilisation de la capacité industrielle _________________________________________________________________________ Deuxième trimestre de 2002 au Deuxième Premier Deuxième deuxième trimestre trimestre trimestre trimestre de 2002(r) de 2003(r) de 2003 de 2003 _________________________________________________________________________ var. en points de % ---------- Total Industriel 82,3 82,5 81,2 -1,1 Foresterie et exploitation forestière 78,9 83,8 77,6 -1,3 Extraction minière et extraction de pétrole et de gaz 72,0 72,3 71,0 -1,0 Extraction de pétrole et de gaz 68,3 66,4 66,2 -2,1 Mines 79,5 84,6 81,1 1,6 Production, transport et distribution d'électricité 88,5 88,5 83,8 -4,7 Construction 84,3 84,5 85,1 0,8 Fabrication 83,6 83,7 82,5 -1,1 Aliments 82,0 80,1 79,2 -2,8 Boissons et produits du tabac 79,4 77,1 78,4 -1,0 Boissons 81,4 82,2 83,3 1,9 Tabac 74,0 63,1 64,8 -9,2 Usines de textiles 77,1 74,6 75,2 -1,9 Usines de produits textiles 80,5 77,1 74,7 -5,8 Vêtements 81,3 82,3 77,3 -4,0 Produits en cuir et produits analogues 71,4 66,8 64,3 -7,1 Produits en bois 94,0 99,8 96,0 2,0 Papier 89,5 93,4 93,5 4,0 Impression et activités connexes de soutien 74,9 71,5 72,3 -2,6 Produits du pétrole et du charbon 97,1 93,3 95,6 -1,5 Produits chimiques 80,2 84,0 85,2 5,0 Produits en caoutchouc et en plastique 89,2 88,5 86,4 -2,8 Produits en plastique 89,4 88,5 87,3 -2,1 Produits en caoutchouc 88,6 88,4 84,0 -4,6 Produits minéraux non métalliques 83,2 89,2 89,0 5,8 Première transformation des métaux 90,6 93,2 90,6 0,0 Produits métalliques 84,6 84,5 83,4 -1,2 Machines 79,4 79,0 77,0 -2,4 Produits informatiques et électroniques 68,2 62,6 61,0 -7,2 Matériel, appareils et composants électriques 74,6 73,2 72,3 -2,3 Matériel de transport 88,7 87,7 86,0 -2,7 Meubles et produits connexes 81,9 81,8 80,3 -1,6 Activités diverses de fabrication 82,5 82,8 79,9 -2,6 _________________________________________________________________________ _____________________________________ Premier au deuxième trimestre de 2003 _____________________________________ var. en points de % ---------- Total Industriel -1,3 Foresterie et exploitation forestière -6,2 Extraction minière et extraction de pétrole et de gaz -1,3 Extraction de pétrole et de gaz -0,2 Mines -3,5 Production, transport et distribution d'électricité -4,7 Construction 0,6 Fabrication -1,2 Aliments -0,9 Boissons et produits du tabac 1,3 Boissons 1,1 Tabac 1,7 Usines de textiles 0,6 Usines de produits textiles -2,4 Vêtements -5,0 Produits en cuir et produits analogues -2,5 Produits en bois -3,8 Papier 0,1 Impression et activités connexes de soutien 0,8 Produits du pétrole et du charbon 2,3 Produits chimiques 1,2 Produits en caoutchouc et en plastique -2,1 Produits en plastique -1,2 Produits en caoutchouc -4,4 Produits minéraux non métalliques -0,2 Première transformation des métaux -2,6 Produits métalliques -1,1 Machines -2,0 Produits informatiques et électroniques -1,6 Matériel, appareils et composants électriques -0,9 Matériel de transport -1,7 Meubles et produits connexes -1,5 Activités diverses de fabrication -2,9 _____________________________________ r Données révisées. -------------------------------------------------------------------------------- Enquête sur la participation aux études postsecondaires 2002    L'étudiant universitaire type à temps plein a dépensé plus de 11 000 $ pour poursuivre des études pendant huit mois au cours de l'année scolaire 2001-2002, selon un nouveau profil statistique instantané des jeunes Canadiens âgés de 18 à 24 ans en 2002.    Les premières données de l'Enquête sur la participation aux études postsecondaires (EPÉP) fournissent un portrait détaillé de ce qu'il en coûte aux jeunes pour fréquenter une université, un collège ou un cégep.    Les données de l'enquête indiquent que les dépenses médianes (la moitié des étudiants universitaires à temps plein déclarent des dépenses supérieures à ce montant et l'autre moitié, des dépenses inférieures) des étudiants universitaires à temps plein s'élèvent à 11 200 $, soit le montant le plus élevé des trois niveaux d'études postsecondaires. Les dépenses médianes des étudiants collégiaux étaient de 9 330 $ et celles des étudiants de cégep, de 4 550 $.    Les étudiants qui ont participé à l'enquête ont fourni des renseignements sur leurs dépenses pour l'année scolaire en cours, notamment les dépenses liées aux études comme les droits et les frais de scolarité, les livres et les fournitures, de même qu'une multitude de dépenses non liées aux études comme les ordinateurs, les assurances, le loyer, les repas, les services publics, les vêtements et le transport. ______________________________________________________________________ Note aux lecteurs    Le présent communiqué est fondé sur le rapport intitulé Accès, persévérance et financement : premiers résultats de l'Enquête sur la participation aux études postsecondaires, publié aujourd'hui. L'enquête a été menée en février et en mars 2002 par Statistique Canada en collaboration avec Développement des ressources humaines Canada et Projet de la recherche sur les politiques.    Plus de 5 000 jeunes de 18 à 24 ans des dix provinces ont pris part à l'enquête. Au Québec, les jeunes visés par l'enquête étaient âgés de 17 à 24 ans.    L'enquête a permis de recueillir des renseignements sur trois thèmes : l'accès aux études postsecondaires, la persévérance dans les programmes d'études et les modes de financement des études par les étudiants.    L'enquête a été effectuée auprès de jeunes qui ne fréquentaient pas une école secondaire au moment où elle a été menée. On leur a posé une série de questions sur leurs antécédents scolaires et sur leur participation éventuelle à des études menant à l'obtention d'un diplôme, d'un certificat ou d'un grade supérieur au diplôme d'études secondaires, c'est-à-dire à des études postsecondaires.    Les jeunes ont également répondu à des questions sur leurs programmes d'études postsecondaires, l'usage qu'ils font des prêts étudiants du gouvernement, leurs frais d'études et leurs autres dépenses, ainsi que leurs sources de financement.    Les programmes postsecondaires sont des programmes d'études de niveau supérieur au secondaire, d'une durée d'au moins trois mois à temps plein et qui mènent à l'obtention d'un diplôme, d'un certificat ou d'un grade supérieur aux études secondaires. Il s'agit de programmes offerts par des universités, des collèges universitaires (qui peuvent décerner un grade universitaire), des collèges communautaires ou des cégeps au Québec, de programmes de formation professionnelle ou de métiers et d'un certain nombre d'autres programmes postsecondaires comme ceux offerts dans les établissements privés de formation. ______________________________________________________________________    L'enquête révèle également qu'en mars 2002, quelque 1 622 000 jeunes, ou approximativement 62 % de l'ensemble de la population âgée de 18 à 24 ans, avaient poursuivi, au terme de leurs études secondaires, certaines études postsecondaires.    Une proportion de 44 % de ces jeunes, soit environ 712 000, ont présenté une demande de prêts étudiants du gouvernement au cours de leurs études postsecondaires. Quelque 564 000 étudiants, ou quatre étudiants sur cinq ayant présenté une demande, ont effectivement obtenu un prêt.    La grande majorité (86 %) des jeunes qui ont suivi un programme d'études postsecondaires l'ont fait avant d'avoir atteint l'âge de 20 ans. Près des deux tiers (64 %) ont commencé leurs études postsecondaires dans les 12 mois ayant suivi la fin de leurs études secondaires, et plus de la moitié, dans les trois mois ayant suivi la fin de leurs études secondaires.    Environ 255 000 jeunes Canadiens ont entrepris des études postsecondaires pour la première fois en septembre 2000. En mars 2002, les trois quarts de ces jeunes (77 %) poursuivaient leurs études, et 16 % les avaient abandonnées. Les autres, représentant environ 7 % de l'ensemble, avaient terminé un programme de courte durée et ne fréquentaient plus un établissement d'enseignement. Financement : selon les étudiants, qu'en coûte-t-il pour une année d'études postsecondaires à temps plein?    Pour l'ensemble des étudiants à temps plein de niveau postsecondaire, les dépenses médianes au cours d'une année scolaire d'environ huit mois se sont chiffrées à 9 740 $. La médiane des dépenses au chapitre des droits et des frais de scolarité et des livres s'est établie à 3 700 $, et les dépenses diverses non liées aux études (par exemple, les dépenses liées au loyer, aux repas, aux vêtements et au transport) se sont élevées à 5 400 $.    Les études universitaires sont plus coûteuses que les études collégiales et les études poursuivies dans les cégeps, notamment en ce qui a trait aux droits et aux frais de scolarité. Les étudiants universitaires ont consacré un montant médian de 5 000 $ à ces dépenses liées aux études, comparativement à 3 100 $ pour les étudiants de niveau collégial et à 750 $ seulement pour les étudiants de cégep.    Pourtant, dans l'ensemble, un nombre relativement important d'étudiants de collège et de cégep ont dépensé plus que beaucoup d'étudiants universitaires. Par exemple, 46 % des étudiants de niveau collégial et 15 % des étudiants de cégep ont déclaré des dépenses supérieures à 10 000 $, alors que 40 % des étudiants universitaires ont déclaré des dépenses inférieures à ce montant.    Les dépenses médianes non liées aux études pour les étudiants universitaires ou de niveau collégial vivant chez leurs parents représentaient environ la moitié de celles des étudiants ne vivant pas chez leurs parents. Les étudiants universitaires vivant chez leurs parents ont enregistré des dépenses médianes non liées aux études d'environ 4 500 $, comparativement à 8 160 $ pour ceux qui ne vivaient pas chez leurs parents.    Les étudiants pouvaient déclarer plusieurs sources de financement. Les revenus d'emploi se sont imposés comme étant la source de financement la plus utilisée, suivi par les fonds non remboursables, comme les fonds alloués par les parents, un conjoint ou un autre membre de la famille.    Un peu plus des trois quarts (77 %) des étudiants à temps plein ont eu recours à des épargnes provenant d'un emploi obtenu avant le début de l'année scolaire. Environ 64 % des répondants ont utilisé un revenu d'emploi obtenu pendant leurs études.    Environ 26 % des étudiants à temps plein ont bénéficié de prêts étudiants du gouvernement pendant l'année scolaire en cours. Environ 16 % ont emprunté de l'argent à leurs parents, à leur conjoint ou à un autre membre de leur famille, tandis que 14 % ont négocié un emprunt privé auprès d'une banque ou ont bénéficié d'une marge de crédit.    Les étudiants ayant bénéficié d'un prêt du gouvernement ont obtenu un montant médian de 5 000 $, à l'instar des étudiants ayant eu recours à un prêt ou à une marge de crédit. Le montant médian emprunté auprès des parents, des conjoints ou d'autres membres de la famille s'est chiffré à 2 000 $. Aucun facteur en particulier ne peut expliquer pleinement pourquoi certains jeunes poursuivent des études postsecondaires et d'autres pas    Ces premiers résultats de l'EPÉP montrent qu'un large éventail de facteurs sont associés à la participation aux études postsecondaires. Parmi ces facteurs figurent les attentes, les gains et le niveau de scolarité des parents, les épargnes des jeunes et leur rendement scolaire à l'école secondaire. D'autres analyses de la base de données de l'EPÉP permettront de mieux comprendre l'importance relative de ces facteurs.    On a observé une probabilité plus élevée de poursuivre des études après le niveau secondaire chez les jeunes dont les gains familiaux estimés étaient de 80 000 $ ou plus. Environ 83 % des jeunes de 18 à 24 ans dont les gains familiaux estimés étaient supérieurs à 80 000 $ avaient déjà suivi certaines études postsecondaires en mars 2002.    La proportion de jeunes ayant entrepris des études postsecondaires diminue à mesure que baissent les gains familiaux estimés. Les deux tiers (67 %) des jeunes ayant des gains familiaux estimés variant de 55 000 $ à 80 000 $ ont suivi des études postsecondaires. Cette proportion s'établit à un peu plus de la moitié (55 %) lorsque les gains familiaux estimés se chiffrent à moins de 55 000 $.    (Dans le cadre de l'enquête, des renseignements ont été recueillis sur la profession des parents. On a utilisé ces renseignements pour estimer les gains moyens, c'est-à-dire les salaires et traitements avant impôt, des hommes et des femmes exerçant une profession précise, à partir des données du Recensement de 2001, afin de produire une estimation des gains des parents avant impôt.)    Aucun facteur ne peut à lui seul déterminer qui parmi les jeunes poursuivra des études postsecondaires et qui n'entreprendra pas de telles études. Par exemple, la moitié des jeunes qui n'ont pas épargné en prévision de leurs études postsecondaires ont en fait entrepris des études à ce niveau. Il en va de même pour un peu plus de la moitié des jeunes dont les parents n'ont pas suivi d'études postsecondaires.    L'enquête révèle que les jeunes qui avaient fait des économies d'épargnes étaient plus susceptibles d'entreprendre certaines études postsecondaires que ceux qui bénéficiaient uniquement de fonds épargnés par d'autres personnes.    Environ 80 % des jeunes ayant eux-mêmes mis de l'argent de côté se sont inscrits à des programmes d'études postsecondaires, comparativement à 70 % des jeunes ayant utilisé uniquement des économies faites par d'autres. Cégep : deux jeunes québécois sur cinq ont commencé leurs études postsecondaires à 16 ans ou moins    On a observé certaines différences interprovinciales pour ce qui est de l'âge auquel les jeunes commencent leurs études postsecondaires. Ces écarts reflètent, dans une certaine mesure, les différences entre les systèmes d'éducation au pays.    Ainsi, deux jeunes québécois sur cinq ont commencé leurs études postsecondaires à 16 ans ou moins, conséquence de l'existence du réseau des cégeps dans cette province. L'Ontario était la seule province où il y avait une année d'études secondaires supplémentaire au moment de l'enquête. Il n'est donc pas surprenant que dans cette province deux jeunes sur cinq environ aient commencé leurs études postsecondaires à 19 ans ou plus.    Dans toutes les provinces, exception faite du Québec et de l'Ontario, plus de la moitié des étudiants âgés de 18 à 24 ans ont déclaré que leur programme d'études actuel ou que le dernier programme d'études suivi était de niveau universitaire. Comme il fallait s'y attendre compte tenu du système des cégeps, les deux tiers (66 %) des jeunes vivant au Québec suivaient un programme de niveau collégial.    Parmi les étudiants des trois niveaux, ceux fréquentant un cégep ont déclaré les dépenses les moins élevées pour leurs études postsecondaires. Dans l'ensemble, le montant médian dépensé par les étudiants à temps plein au cégep pour une année scolaire s'est établi à 4 550 $. Les dépenses médianes liées aux études se sont chiffrées à 750 $, tandis que les dépenses médianes non liées aux études s'élevaient à 3 720 $.    Les étudiants fréquentant un cégep enregistraient des dépenses non liées aux études moins élevées, en partie, parce que les trois quarts d'entre eux vivaient avec leurs parents ou leurs tuteurs pendant leurs études. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 4446.    Le rapport intitulé Accès, persévérance et financement : premiers résultats de l'Enquête sur la participation aux études postsecondaires (81-595-MIF2003007, gratuit) est maintenant accessible dans le site Web de Statistique Canada (www.statcan.ca). À la page Nos produits et services, sous Parcourir les publications Internet, choisissez Gratuites, puis Éducation.    Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec les Services à la clientèle au (613) 951-7608 ou composez sans frais le 1 800 307-3382 (educationstats@statcan.ca), Culture, tourisme et Centre de la statistique de l'éducation. Télécopieur : (613) 951-9040. -------------------------------------------------------------------------------- Indice des prix des logements neufs Juillet 2003    L'indice des prix des logements neufs (1997=100) a crû de 0,3 % en juillet. Sur 12 mois, cet indice des prix de vente des entrepreneurs a progressé de 4,7 %, en hausse par rapport à l'augmentation annuelle de 4,5 % enregistrée en juin, ce qui reflète la vigueur soutenue de la demande de logements neufs. -------------------------------------------------------------------------------- Tableau : Indice des prix des logements neufs (1997=100) _____________________________________________________________ Juillet 2002 à Juin à Juillet juillet juillet 2003 2003 2003 _____________________________________________________________ var. en % var. en % ---------- ---------- Canada 116,7 4,7 0,3 Maisons seulement 123,0 6,0 0,4 Terrains seulement 104,9 1,4 0,0  St.John's 112,2 3,9 0,0  Halifax 119,7 4,4 0,0  Charlottetown 105,1 0,7 0,0  Saint John-Moncton- Fredericton 103,1 2,7 0,1 Québec 120,8 8,9 0,0  Montréal 125,7 6,6 0,0  Ottawa-Gatineau 137,7 3,0 0,1 Toronto 119,7 4,8 0,5 Hamilton 121,5 7,0 1,1 St. Catharines-Niagara 120,9 5,3 0,2 Kitchener-Waterloo 119,9 2,3 0,7 London 115,3 5,3 0,2 Windsor 102,1 0,1 0,0  Sudbury-Thunder Bay 96,1 0,6 -0,2 Winnipeg 114,2 3,6 0,0  Regina 125,0 6,0 0,6 Saskatoon 113,4 2,4 0,0  Calgary 130,8 4,7 0,1 Edmonton 123,2 4,2 0,1 Vancouver 96,7 3,8 0,2 Victoria 96,8 7,4 1,1 _____________________________________________________________    Des 21 centres urbains, 12 ont affiché des hausses mensuelles. À Hamilton et à Victoria, deux centres où l'indice a augmenté de 1,1 %, les constructeurs ont indiqué une hausse du prix des matériaux de construction et de la main-d'oeuvre, ainsi qu'un marché de l'habitation favorable. Les constructeurs à Victoria ont également observé une croissance des prix des terrains. Des hausses ont été observées à Kitchener-Waterloo (+0,7 %), à Regina (+0,6 %) et à Toronto (+0,5 %), l'accroissement des prix de la main-d'oeuvre et des matériaux de construction, comme le contreplaqué et le placoplâtre, ayant fait croître les prix dans ces régions.    St. Catharines-Niagara, London et Vancouver ont enregistré des hausses de 0,2 %, tandis que Saint John-Moncton-Fredericton, Ottawa-Gatineau, Calgary et Edmonton ont affiché de légères hausses (+0,1 %).    La seule baisse mensuelle est survenue à Sudbury-Thunder Bay (-0,2 %), alors que huit des centres visés par l'enquête n'ont affiché aucune variation.    Québec a connu la plus forte augmentation sur 12 mois au chapitre des maisons neuves (+8,9 %), suivie de Victoria (+7,4 %) et de Hamilton (+7,0 %). Il n'y a pas eu de baisses annuelles en juillet. Données stockées dans CANSIM : tableau 327-0005. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 2310.    Le numéro du troisième trimestre de 2003 de Statistiques des prix des immobilisations (62-007-XPB, 24 $/79 $) paraîtra en janvier 2004. Voir Pour commander les produits.    Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Perry Kirkpatrick au (613) 951-9606 (infounit@statcan.ca) ou avec Susan Morris au (613) 951-2035 (morrsus@statcan.ca), Division des prix. Télécopieur : (613) 951-1539. -------------------------------------------------------------------------------- Produits pétroliers raffinés Mars 2003    Il est maintenant possible de consulter les données de mars sur l'approvisionnement, l'utilisation et les ventes intérieures de produits pétroliers raffinés. Données stockées dans CANSIM : tableaux 134-0001 à 134-0004. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 2150.    Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec l'agent de diffusion au (613) 951-9497 ou composez sans frais le 1 866 873-8789 (energ@statcan.ca), Division de la fabrication, de la construction et de l'énergie. -------------------------------------------------------------------------------- Statistiques relatives aux mouvements d'aéronefs Juillet 2003 (données provisoires)    En juillet, les 42 aéroports avec tours de la circulation aérienne de NAV CANADA ont déclaré 449 725 mouvements au total, en baisse de 3,9 % comparativement à juillet 2002 (468 213 mouvements). Les trois quarts des aéroports ont enregistré des diminutions des mouvements d'une année à l'autre en juillet. Seulement un aéroport, celui de Sudbury, a connu une chute des mouvements de plus de 20 % en juillet par rapport à quatre aéroports en juin. Au début de juillet, Toronto a été retirée de la liste des villes touchées par la crise de la pneumonie atypique (SRAS) par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).    Dans l'ensemble, la diminution observée en juillet s'est reflétée à la fois dans les mouvements itinérants (mouvements d'un aéroport vers un autre) et les mouvements locaux (mouvements des aéronefs qui opèrent dans les environs de l'aéroport déclarant). Les mouvements itinérants ont chuté de 2,2 % (-6 917 mouvements), tandis que les mouvements locaux ont diminué de 7,6 % (-11 571 mouvements).    Les dix premiers aéroports pour ce qui est du nombre de mouvements itinérants en juillet ont enregistré des changements variant de 18,8 % à Boundary Bay à -7,3 % à Toronto-LB Pearson Intl. Six aéroports ont enregistré des baisses par rapport à juillet 2002. Les dix premiers aéroports pour ce qui est du nombre de mouvements locaux ont déclaré des changements d'une année à l'autre variant de 5,2 % à Boundary Bay à -32,2 % à Winnipeg-St Andrews. Neuf aéroports ont enregistré des baisses par rapport à juillet 2002.    Le numéro de juin 2003 de la publication Statistiques relatives aux mouvements d'aéronefs (51F0001PIF, TP1496, gratuite) est maintenant accessible dans le site Web de Statistique Canada (www.statcan.ca). À la page Nos produits et services, sous Parcourir les publications Internet, choisissez Gratuites, puis Transports et Entreposage. Les numéros précédents sont disponibles dans le site Web de Transports Canada (http://www.tc.gc.ca/pol/fr/rapport/TP1496/tp1496.htm).    Les statistiques provisoires pour les 57 aéroports avec tours de contrôle et les aéroports dotés de stations d'information de vol de NAV CANADA sont aussi disponibles pour juillet. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 2715.    Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Kathie Davidson au (613) 951-0141 (aviationstatistics@statcan.ca), Division des transports. Télécopieur : (613) 951-0010. -------------------------------------------------------------------------------- Ciment Juillet 2003    Il est maintenant possible d'obtenir les données de juillet sur le ciment. Données stockées dans CANSIM : tableau 303-0001. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 2140.    Le numéro de juillet 2003 de la publication Ciment, vol. 55, no 7 (44-001-XIB, 5 $ / 47 $) est maintenant en vente. Voir Pour commander les produits.    Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec l'agent de diffusion au (613) 951-9497 ou composez sans frais le 1 866 873-8789 (manufact@statcan.ca), Division de la fabrication, de la construction et de l'énergie. -------------------------------------------------------------------------------- NOUVEAUX PRODUITS Ciment, juillet 2003, vol. 55, no 7 Numéro au catalogue : 44-001-XIB (5 $/47 $). Statistiques relatives aux mouvements d'aéronefs, juillet 2003, vol. 2, no 7 Numéro au catalogue : 51F0001PIF (gratuit). Éducation, compétences et apprentissage - documents de recherche : Accès, persévérance et financement : premiers résultats de l'Enquête sur la participation aux études postsecondaires, 2002, no 7 Numéro au catalogue : 81-595-MIF2003007 (gratuit). Les prix sont en dollars canadiens et n'incluent pas les taxes de vente. Des frais de livraison supplémentaires s'appliquent aux envois à l'extérieur du Canada. Les numéros au catalogue se terminant par : -XIB ou -XIF représentent la version électronique offerte sur Internet, -XMB ou -XMF, la version microfiche, -XPB ou -XPF, la version papier, -XDB ou -XDF, la version électronique sur disquette et -XCB ou -XCF, la version électronique sur CD-ROM.