L'utilisation d'une police à espacement constant, comme Courier, améliore l'affichage. ** Contenu du QUOTIDIEN aujourd'hui ** Fichier PDF téléchargeable : http://www.statcan.ca/Daily/Francais/040517/q040517.pdf Site Web : http://www.statcan.ca/Daily/Francais/040517/tq040517.htm 04 05 17 08 30 Le lundi 17 mai 2004. Diffusé à 8 h 30, heure de l'Est COMMUNIQUÉS PRINCIPAUX Étude : Pourquoi les gains des nouveaux immigrants au Canada se sont détériorés avec le temps, 1966 à 2000 Selon une nouvelle étude, les gains des nouveaux immigrants au Canada se sont détériorés au cours des années 1980 et 1990 en raison d'un ensemble complexe de facteurs comprenant la valeur de l'expérience professionnelle acquise à l'étranger, les compétences linguistiques et le pays d'origine. AUTRES COMMUNIQUÉS Indice des prix des machines et du matériel, premier trimestre de 2004  Chargements ferroviaires mensuels, mars 2004 Produits chimiques industriels et les résines synthétiques, mars 2004 Bureaux d'agents, de courtiers en immeubles et d'évaluateurs de biens immobiliers et des autres activités liées à l'immobilier, 2002 PRODUIT EN VEDETTE Programme d'évaluation de l'état des cultures NOUVEAUX PRODUITS -------------------------------------------------------------------------------- Étude : Pourquoi les gains des nouveaux immigrants au Canada se sont détériorés avec le temps 1966 à 2000    Selon une nouvelle étude, les gains des nouveaux immigrants au Canada se sont détériorés au cours des années 1980 et 1990 en raison d'un ensemble complexe de facteurs comprenant la valeur de l'expérience professionnelle acquise à l'étranger, les compétences linguistiques et le pays d'origine.    Cette étude se fonde sur les données du recensement pour évaluer l'importance relative de diverses explications justifiant la détérioration des gains au niveau d'entrée des immigrants au Canada au cours des 30 dernières années.    Les immigrants arrivés au Canada entre 1995 et 1999 ont enregistré des gains approximatifs lors de leur première année au pays, en moyenne, inférieurs de 24 % à ceux de leurs homologues arrivés au pays entre 1965 et 1969 (après correction pour tenir compte de l'inflation). On tient ici compte des années d'expérience acquises à l'étranger et des années de scolarité comparables.    Environ le tiers de la détérioration des gains des nouveaux immigrants semble être attribuable au déclin de la valeur de l'expérience de travail acquise à l'étranger. Cette baisse est survenue presque exclusivement chez les hommes originaires de pays non traditionnels dont l'Europe de l'Est, l'Afrique et l'Asie.    Il se peut que l'évaluation des diplômes étrangers sur le marché du travail canadien soit problématique. Toutefois, l'analyse suggère que la valeur d'un diplôme universitaire obtenu à l'étranger a peu diminué au cours des 30 dernières années. Par conséquent, ce facteur n'est pas significatif en ce qui a trait à la compréhension du déclin des gains au niveau d'entrée. ______________________________________________________________________ Note aux lecteurs    Ce communiqué est fondé sur un document de recherche intitulé Explication de la détérioration des gains au niveau d'entrée des cohortes d'immigrants au Canada : 1966 à 2000, qui est maintenant accessible gratuitement en ligne.    L'étude est fondée sur les données de cinq recensements consécutifs, soit 1981, 1986, 1991, 1996 et 2001, afin de préciser les raisons pour lesquelles les gains au niveau d'entrée des hommes immigrants se sont détériorés au cours des trois dernières décennies.    Les gains au niveau d'entrée désignent les gains estimatifs des immigrants sur le marché du travail au cours de la première année complète qui suit leur arrivée au Canada.    Les régions traditionnelles sont les États-Unis, l'Europe du Nord, de l'Ouest et du Sud.    Les régions non traditionnelles sont l'Europe de l'Est, l'Afrique et l'Asie.    L'étude compare les gains au niveau d'entrée entre les hommes immigrants qui sont arrivés au pays pendant sept périodes différentes - 1965 à 1969, 1970 à 1974, 1975 à 1979, 1980 à 1984, 1985 à 1989, 1990 à 1994 et 1995 à 1999.    Les gains correspondent au revenu provenant de salaires et de traitements ainsi qu'au revenu net d'un emploi autonome. Les gains ont été corrigés pour tenir compte de l'inflation à l'aide de l'Indice des prix à la consommation afin d'établir des comparaisons plus significatives.    L'analyse se limite aux travailleurs étant donné que la mesure de l'expérience sur le marché du travail est constituée des années potentielles d'expérience, ce qui suppose que toutes les années suivant la fin des études ont été consacrées au travail. Cette mesure est moins fiable dans le cas des travailleuses. ______________________________________________________________________    L'étude a permis de trouver peu ou pas de preuves pour soutenir l'idée que l'éducation à l'étranger des nouveaux immigrants soit moins reconnue par les employeurs canadiens que celle des immigrants qui sont arrivés au pays il y a 30 ans. Cet énoncé est vrai peu importe que l'éducation soit mesurée en années de scolarité terminées à l'étranger ou en diplômes décernés par des institutions étrangères, tels que des diplômes d'études secondaires et des diplômes universitaires.    L'étude a également établi que les immigrants arrivés à la fin des années 1990 provenaient de pays différents et parlaient des langues différentes que ceux arrivés à la fin des années 1960. Environ le tiers de la détérioration des gains était attribuable à ces facteurs.    Plusieurs autres facteurs peuvent également avoir contribué au déclin des gains. Il se peut que les immigrants aient subi une détérioration de leurs gains pendant leur première année de travail semblable à la détérioration des gains subie par les jeunes travailleurs nés au Canada à leur entrée sur le marché du travail. Une détérioration des gains chez les nouveaux arrivants sur le marché du travail, notamment les jeunes nés au Canada et les nouveaux immigrants, peut avoir contribué à la chute des gains des immigrants. Importante chute de la valeur de l'expérience acquise à l'étranger    Au cours des 30 dernières années, la valeur de l'expérience de travail acquise à l'étranger a diminué de façon significative sur le marché du travail canadien.    Parmi les immigrants qui sont arrivés au Canada à la fin des années 1960, une année additionnelle d'expérience acquise à l'étranger entraînait une hausse d'environ 1,5 % de leurs gains. En revanche, les immigrants arrivés à la fin des années 1990 ont obtenu, en moyenne, un rendement de seulement 0,3 % pour chaque année de plus d'expérience acquise à l'étranger.    Cette chute a presque exclusivement touché les hommes originaires de l'Europe de l'Est, de l'Afrique et de l'Asie. Les immigrants originaires de l'Europe du Nord, de l'Europe de l'Ouest et de l'Europe du Sud, de même que ceux des États-Unis, n'ont connu pratiquement aucun changement dans le rendement relatif à leur expérience acquise à l'étranger.    Les immigrants originaires de l'Europe de l'Est, de l'Afrique et de l'Asie arrivés à la fin des années 1960 ont obtenu, en moyenne, un rendement de 1,1 %. Pour les immigrants des années 1990 originaires de ces régions, le rendement de l'expérience de travail acquise à l'étranger est tombé pratiquement à zéro.    Une année additionnelle d'expérience a entraîné, en moyenne, une augmentation de 1,8 % des gains des immigrants originaires de pays d'origine traditionnels qui sont arrivés à la fin des années 1990, en légère baisse par rapport à 2,0 % pour ceux qui sont arrivés à la fin des années 1960.    Le rendement d'une année additionnelle d'expérience sur le marché du travail pour un homme né au Canada ayant le même nombre d'années d'expérience que le nouvel immigrant moyen était de 3,5 %.    La cause exacte de cette tendance demeure inexpliquée. Une explication possible est que le changement technologique a progressé différemment au Canada par rapport aux régions d'origine non traditionnelles. Par conséquent, les compétences des immigrants pourraient moins s'appliquer au marché du travail canadien. Néanmoins, il existe d'autres explications possibles qui vont au-delà de la présente étude. Il n'existe aucune preuve que l'éducation acquise à l'étranger soit moins valorisée que dans les décennies antérieures    Contrairement à l'expérience professionnelle acquise à l'étranger, il y a peu ou pas de preuve selon laquelle l'éducation acquise à l'étranger par les nouveaux immigrants au Canada serait moins valorisée sur le marché du travail canadien que celle des immigrants des années 1960 et 1970.    Par exemple, un diplôme universitaire obtenu après quatre années d'études à l'étranger a entraîné, en moyenne, une augmentation des gains des immigrants arrivés à la fin des années 1990 de 38,0 % comparativement aux immigrants arrivés au cours de la même période et possédant seulement un diplôme d'études secondaires. Cette hausse était pratiquement inchangée par rapport à un rendement de 38,1 % obtenu par les immigrants qui sont arrivés à la fin des années1960.    Depuis un certain temps, le rendement de l'éducation parmi les immigrants originaires de régions d'origine non traditionnelles a été inférieur à celui des immigrants originaires des régions d'origine traditionnelles du Canada.    Par exemple, entre 1995 et 1999, l'augmentation prévue des revenus résultant de l'obtention d'un diplôme universitaire dans une région d'origine traditionnelle était de l'ordre de 47,8 %, comparativement à 36,2 % si le diplôme avait été obtenu dans une région d'origine non traditionnelle.    Une explication possible de cet écart tient du fait que l'éducation acquise dans un pays d'origine non traditionnel est moins susceptible d'être reconnue par les employeurs canadiens. Les résultats n'indiquent toutefois pas qu'il s'agisse d'un nouveau phénomène. Les gains au niveau d'entrée sont traditionnellement plus faibles chez les hommes venus d'Asie, d'Afrique et d'Europe de l'Est    Les gains au niveau d'entrée sont traditionnellement inférieurs chez les nouveaux immigrants originaires de régions telles que l'Asie, l'Afrique et l'Europe de l'Est.    Par exemple, au cours des 30 dernières années, les nouveaux immigrants originaires de l'Asie avaient tiré, en moyenne, dans leur première année au Canada, des gains qui étaient de 10 % à 15 % inférieurs à ceux des immigrants originaires des États-Unis et ayant à peu près le même nombre d'années d'expérience et de scolarité. Ces gains étaient même inférieurs à ceux des immigrants de niveaux comparables originaires de l'Europe du Nord, de l'Europe de l'Ouest et de l'Europe du Sud.    Les gains au niveau d'entrée de l'ensemble des immigrants diminuaient à mesure que le nombre d'immigrants originaires de régions ayant traditionnellement des gains au niveau d'entrée inférieurs augmentait.    Entre 1965 et 1969, 70 % des immigrants étaient nés aux États-Unis ou en Europe du Nord, en Europe de l'Ouest ou en Europe du Sud et seulement 21 % en Europe de l'Est, en Afrique ou en Asie. À la fin des années 1990, ces proportions étaient presque opposées.    Le fait que l'expérience et l'éducation acquises dans un pays d'origine étrangère traditionnel aient toujours été valorisées un peu plus sur le marché du travail canadien explique en grande partie la différence des gains au niveau d'entrée des immigrants originaires de l'Asie, de l'Afrique et de l'Europe de l'Est.    À l'instar des variations observées par région d'origine, les variations du profil linguistique des immigrants ont également été liées à la diminution de leurs gains. Les gains des immigrants de langue maternelle anglaise ou française ont toujours été de beaucoup supérieurs à ceux des immigrants ayant une langue maternelle étrangère.    Cette différence des gains persiste après avoir tenu compte des écarts dans l'expérience du marché du travail et l'éducation. La proportion de nouveaux immigrants de langue maternelle étrangère a augmenté au cours des années 1980 et 1990. Ce changement dans la composition est lié à la diminution des gains au niveau d'entrée pour l'ensemble des immigrants.    D'autres facteurs possibles incluent les différences relatives à la connaissance du marché du travail canadien (en particulier la façon de trouver un emploi), à l'accès aux réseaux de contacts (ce qui pourrait constituer un important déterminant pour que les immigrants obtiennent des emplois dans des entreprises ou des secteurs de l'économie qui offrent des salaires élevés) et à la discrimination. Définir le rôle de ces facteurs possibles va au-delà de la présente étude.    Le document de recherche Explication de la détérioration des gains au niveau d'entrée des cohortes d'immigrants au Canada : 1966 à 2000 (11F0019MIF2004225, gratuit) est maintenant disponible gratuitement en ligne. Pour accéder au document, sélectionnez Études dans la barre gauche de la page d'accueil, puis sous Parcourir les périodiques et les séries analytiques, choisissez Gratuits et payants. Sous Séries, sélectionnez Direction des études analytiques.    Pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Marc Frenette au (613) 951-4228, Division des études sur la famille et le travail.     -------------------------------------------------------------------------------- Tableau : Augmentation prévue des revenus résultant d'une autre année d'expérience à l'étranger _______________________________________________________________ Période d'arrivée Régions Régions d'origine d'origine non Tous les traditionnelles traditionnelles immigrants _______________________________________________________________ % % % --------------- --------------- ---------- 1965 à 1969 2,00 1,10 1,50 1970 à 1974 2,10 1,00 1,50 1975 à 1979 2,30 1,00 1,50 1980 à 1984 2,10 0,80 1,30 1985 à 1989 2,30 0,70 1,10 1990 à 1994 1,70 0,20 0,60 1995 à 1999 1,80 -0,10 0,30 _______________________________________________________________ Nota : Puisque les rendements estimés sont des prévisions des changements survenus dans le logarithme des revenus hebdomadaires, il ne s'agit que d'une approximation des taux de variation. Les rendements de l'expérience à l'étranger sont des prévisions pour un immigrant qui arrive au Canada avec sept années d'expérience à l'étranger. Les rendements de diplômes universitaires représentent l'écart dans les revenus prévus entre un immigrant possédant 12 années de scolarité à l'étranger et un diplôme d'études secondaires à l'étranger et un immigrant possédant 16 années de scolarité à l'étranger ainsi qu'un diplôme d'études secondaires et un diplôme universitaire à l'étranger. Toutes les autres variables du modèle demeurent constantes. -------------------------------------------------------------------------------- Tableau : Augmentation prévue des revenus (par rapport à l'obtention d'un diplôme d'études secondaires) résultant de l'obtention d'un diplôme universitaire à l'étranger _______________________________________________________________ Période d'arrivée Régions Régions d'origine d'origine non Tous les traditionnelles traditionnelles immigrants _______________________________________________________________ % % % --------------- --------------- ---------- 1965 à 1969 38,30 37,00 38,10 1970 à 1974 42,50 34,10 37,50 1975 à 1979 40,70 33,40 35,60 1980 à 1984 46,60 38,70 41,00 1985 à 1989 42,90 35,20 35,60 1990 à 1994 43,90 34,20 36,30 1995 à 1999 47,80 36,20 38,00 _______________________________________________________________ Nota : Puisque les rendements estimés sont des prévisions des changements survenus dans le logarithme des revenus hebdomadaires, il ne s'agit que d'une approximation des taux de variation. Les rendements de l'expérience à l'étranger sont des prévisions pour un immigrant qui arrive au Canada avec sept années d'expérience à l'étranger. Les rendements de diplôme universitaire représentent l'écart dans les revenus prévus entre un immigrant possédant 12 années de scolarité à l'étranger et un diplôme d'études secondaires à l'étranger et un immigrant possédant 16 années de scolarité à l'étranger ainsi qu'un diplôme d'études secondaires et un diplôme universitaire à l'étranger. Toutes les autres variables du modèle demeurent constantes. -------------------------------------------------------------------------------- Indice des prix des machines et du matériel Premier trimestre de 2004     L'indice des prix des machines et du matériel (IPMM) s'est établi à 127,9 (1986=100), en hausse de 0,1 % comparativement au quatrième trimestre de 2003. La composante intérieure a fléchi de 0,1 %, alors que la composante importée a augmenté de 0,1 %. Les composantes intérieure (-2,8 %) et importée (-12,0 %) ont toutes deux enregistré des baisses, l'indice ayant diminué de 7,7 % par rapport au premier trimestre de 2003.    Sur une base trimestrielle, les hausses enregistrées dans le secteur de la fabrication (+0,2 %) et dans celui des mines, des carrières et des puits de pétrole (+0,5 %) ont été en majeure partie annulées par la baisse survenue dans les secteurs de l'agriculture (-0,9 %) et du transport (-0,1 %). Les industries du papier et des produits connexes (+0,2 %), des aliments et boissons (+0,4 %) et des produits chimiques (+0,1 %) sont celles qui ont le plus contribué à la progression du secteur de la fabrication. Le transport a été entraîné principalement par le recul observé dans le secteur du transport ferroviaire (-5,3 %) qui a enregistré la plus forte baisse industrielle.    Depuis le premier trimestre de 2003, tous les secteurs ont chuté. Les baisses les plus importantes ont été enregistrées dans les secteurs de la fabrication (-7,4 %), de l'agriculture (-12,6 %) et du transport, des communications, de l'entreposage et des services publics (-6,5 %).    Au premier trimestre de 2004, les hausses observées dans les secteurs des machines industrielles spécialisées (+0,3 %), des meubles spéciaux (+ 1,5 %) et des navires commerciaux et militaires (+1,0 %) ont été contrebalancées par les baisses enregistrées dans les secteurs du matériel ferroviaire roulant (-6,9 %), des autres machines agricoles (-1,6 %) et des camions (-0,3 %).    Le dollar canadien a affiché la première baisse mensuelle (-0,3 %) par rapport au dollar américain, à la suite de quatre hausses trimestrielles consécutives. Sur une base annuelle, le dollar canadien s'est établi à 14,7 % par rapport à son niveau du premier trimestre de 2003. Données stockées dans CANSIM : tableaux 327-0013, 327-0014 et 327-0016. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 2312.    Le numéro du premier trimestre de 2004 de Statistiques des prix des immobilisations (62-007-XPB, 26 $ / 85 $) paraîtra en juillet 2004.    Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Rebecca McDougall au (613) 951-3357 (infounit@statcan.ca), Division des prix. Télécopieur : (613) 951-1539.     -------------------------------------------------------------------------------- Tableau : Indices des prix des machines et du matériel (1986=100) _________________________________________________________________________ Quatrième Premier trimestre trimestre de 2003 de 2003 au au Premier premier premier Importance trimestre trimestre trimestre relative de 2004(p) de 2004 de 2004 _________________________________________________________________________ var. en % var. en % ---------- ---------- Indices des prix des machines et du matériel 100,0  127,9  0,1  -7,7  Agriculture 11,0 147,6 -0,9 -12,6 Exploitation forestière 1,5 139,8 0,5 -5,9 Pêche 0,6 123,9 0,6 -6,9 Mines, carrières et puits de pétrole 6,0 131,9 0,5 -7,3 Industries manufacturières 29,9 135,6 0,2 -7,4 Construction 3,5 133,3 0,4 -9,4 Transport, communications, entreposage et services publics 25,9 122,2 -0,1 -6,5 Commerce 4,0 115,6 0,2 -6,1 Finance, assurances et immeubles 1,8 107,3 0,4 -3,6 Services socioculturels, commerciaux et personnels 11,1 104,4 0,1 -6,7 Administration publique 4,7 124,7 0,2 -7,2 _________________________________________________________________________ p Données provisoires. -------------------------------------------------------------------------------- Chargements ferroviaires mensuels Mars 2004    Les transporteurs ferroviaires canadiens ont enregistré en mars la plus importante hausse mensuelle en cinq ans. Cette croissance est principalement attribuable aux chargements de charbon, de blé, de potasse, de bois d'oeuvre et de canola.    En effet, près de 24,7 millions de tonnes métriques ont été chargées sur les chemins de fer en mars, soit 3,8 millions de tonnes (18 %) de plus qu'en février. Cette hausse est la plus importante depuis janvier 1999.    Presque toutes les marchandises de type non intermodal, sauf les hydrocarbures gazeux, ont affiché une augmentation du tonnage en mars, en hausse de 18,5 % par rapport à février. En chiffre, cette augmentation représente plus de 3,5 millions de tonnes pour un total de 22,4 millions de tonnes et un peu plus de 286 000 wagons.    Les chargements de type intermodal, qui correspondent aux conteneurs et aux remorques sur wagons plats, ont également affiché une hausse importante de 13,7 % par rapport à février, s'établissant à 2,3 millions de tonnes métriques. En mars, le trafic intermodal a représenté 9,3 % des chargements.    Le total du trafic en originaires des États-Unis à destination du Canada ou des États-Unis en passant par le Canada s'est établi à 2,9 millions de tonnes métriques, en hausse de 14 % par rapport à février.    Le tonnage non intermodal a progressé de 16,1 % par rapport à mars 2003, le tonnage intermodal, de 6,2 % et le trafic en provenance des États-Unis, de 4,5 %. Les chiffres comparatifs par rapport à l'année 2003 incluent de nouveaux transporteurs.    Le total cumulatif du premier trimestre pour les marchandises de type non intermodal est passé de 54,6 millions de tonnes métriques en 2003 à 60,0 millions de tonnes en 2004, en hausse de 9,9 %. Les marchandises de type intermodal ont suivi une tendance semblable, ayant affiché une hausse de 4,9 % par rapport à 2003 (+6,4 millions de tonnes). Il en a été de même pour les chargements en provenance des États-Unis qui ont augmenté de 4,3 % (+8,1 millions de tonnes). Données stockées dans CANSIM : tableau 404-0002. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 2732.    Le numéro de mars 2004 de Chargements ferroviaires mensuels, vol. 81, no 3 (52-001-XIF, 9 $ / 83 $) est maintenant en vente. Voir Pour commander les produits.    Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec François Mainville au (613) 951-3504 (mainfra@statcan.ca), Division des transports. Télécopieur : (613) 951-0009. -------------------------------------------------------------------------------- Produits chimiques industriels et les résines synthétiques Mars 2004    Il est maintenant possible de consulter les données de mars sur les produits chimiques industriels et les résines synthétiques. Données stockées dans CANSIM : tableau 303-0014. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 2183.    Le numéro de mars 2004 de la publication Produits chimiques industriels et résines synthétiques, vol. 47, no 3 (46-002-XIF, 6 $ / 51 $) est maintenant en vente. Voir Pour commander les produits.    Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec l'agent de diffusion au (613) 951-9497 ou composez sans frais le 1 866 873-8789 (manufact@statcan.ca), Division de la fabrication, de la construction et de l'énergie. -------------------------------------------------------------------------------- Bureaux d'agents, de courtiers en immeubles et d'évaluateurs de biens immobiliers et des autres activités liées à l'immobilier 2002    Le revenu total des industries des bureaux d'agents, de courtiers en immeubles et d'évaluateurs de biens immobiliers et des autres activités liées à l'immobilier s'est établi à 8,6 milliards de dollars en 2002, en hausse de 24 % comparativement à 6,9 milliards de dollars l'année précédente. L'Alberta, les provinces de l'Atlantique et le Manitoba ont enregistré les plus fortes croissances de revenus (49 %, 37 % et 28 %, respectivement). L'industrie des bureaux d'agents et de courtiers immobiliers a largement dominé ce secteur puisqu'elle représente 95 % du total des revenus.    Il est maintenant possible de consulter les données de 2002 sur les industries des bureaux d'agents, de courtiers en immeubles et d'évaluateurs de biens immobiliers et des autres activités liées à l'immobilier. Ces données fournissent de l'information sur les revenus et les dépenses pour les provinces et les territoires. Nota : La méthodologie de l'enquête a changé en 2002 et pour cette raison les données des années 2000 et 2001 ont été révisées. Données stockées dans CANSIM : tableau 352-0005. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 4706.    Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Éric Chamberland au (613) 951-0443 (eric.chamberland@statcan.ca), Division des industries de service. -------------------------------------------------------------------------------- PRODUIT EN VEDETTE : Programme d'évaluation de l'état des cultures Le secteur agricole canadien a maintenant un accès Internet gratuit au Programme d'évaluation de l'état des cultures (PÉÉC) de Statistique Canada, une source majeure de données dynamiques sur les conditions de croissance des terres en culture et des pâturages dans l'Ouest canadien et les grandes plaines au nord des États-Unis. Le PÉÉC regroupe les technologies de pointe comme la télédétection par satellite, le système d'information géographique (SIG) et la cartographie sur Internet dans le but d'offrir des renseignements fiables en temps opportun sur l'état des cultures, des pâturages et des grands pâturages naturels. Les conditions de croissance sont mises à jour sur une base hebdomadaire avec la capacité de comparer les conditions de la saison en cours avec celles des années précédentes. La rapidité du PÉÉC est inestimable lorsque les responsables de l'élaboration de politiques ont besoin des plus récentes données sur l'état des cultures, particulièrement pour détecter à un stade précoce des problèmes comme la sécheresse, les maladies et les insectes. L'accès Internet gratuit est le résultat d'une entente entre Statistique Canada et Agriculture et Agroalimentaire Canada, qui ont uni leurs efforts, afin d'offrir aux producteurs, à l'industrie agricole, au public et aux gouvernements, l'information la plus critique et objective possible. Le Programme d'évaluation de l'état des cultures (22-205-XIF, gratuit) est maintenant accessible en ligne. Il est aussi accessible sur le site «Guetter la sécheresse» d'Agriculture et Agroalimentaire Canada (www.agr.gc.ca/pfra/drought). Pour plus de renseignements, communiquez avec Gordon Reichert au (613) 951-3872, Division de l'agriculture, Statistique Canada ou avec Ted O'Brien au (306) 780-6000, Agriculture et Agroalimentaire Canada. -------------------------------------------------------------------------------- NOUVEAUX PRODUITS Direction des études analytiques, documents de recherche : Explication de la détérioration des gains au niveau d'entrée des cohortes d'immigrants au Canada : 1966-2000, no 225 Numéro au catalogue : 11F0019MIF2004225 (gratuit). Programme d'évaluation de l'état des cultures Numéro au catalogue : 22-205-XIF (gratuit). Enquête mensuelle sur les industries manufacturières, mars 2004, vol. 58, no 3 Numéro au catalogue : 31-001-XIF (17 $/158 $). Produits chimiques industriels et résines synthétiques, mars 2004, vol. 47, no 3 Numéro au catalogue : 46-002-XIF (6 $/51 $). Chargements ferroviaires mensuels, mars 2004, vol. 81, no 3 Numéro au catalogue : 52-001-XIF (9 $/83 $). Ventes de véhicules automobiles neufs, mars 2004, vol. 76, no 3 Numéro au catalogue : 63-007-XIF (14 $/133 $). Importations par marchandise, mars 2004, vol. 61, no 3 Numéro au catalogue : 65-007-XMB (40 $/387 $). Importations par marchandise, mars 2004, vol. 61, no 3 Numéro au catalogue : 65-007-XPB (84 $/828 $). Distribution de productions cinématographiques, vidéo et audiovisuelles : tableaux de données, 2002 Numéro au catalogue : 87F0010XIF (gratuit). Les prix sont en dollars canadiens et n'incluent pas les taxes de vente. Des frais de livraison supplémentaires s'appliquent aux envois à l'extérieur du Canada. Les numéros au catalogue se terminant par : -XIB ou -XIF représentent la version électronique offerte sur Internet, -XMB ou -XMF, la version microfiche, -XPB ou -XPF, la version papier, -XDB ou -XDF, la version électronique sur disquette et -XCB ou -XCF, la version électronique sur CD-ROM.