L'utilisation d'une police à espacement constant, comme Courier, améliore l'affichage. ** Contenu du QUOTIDIEN aujourd'hui ** Fichier PDF téléchargeable : http://www.statcan.ca/Daily/Francais/040616/q040616.pdf Site Web : http://www.statcan.ca/Daily/Francais/040616/tq040616.htm 04 06 16 08 30 Le mercredi 16 juin 2004. Diffusé à 8 h 30, heure de l'Est COMMUNIQUÉS PRINCIPAUX Bilan des investissements internationaux du Canada, premier trimestre de 2004 Avec l'augmentation de la valeur de l'actif canadien à l'étranger, la dette nette du pays envers les résidents étrangers a atteint son plus bas niveau en plus de 18 ans au premier trimestre de 2004. Enquête auprès des jeunes en transition : cheminements des jeunes adultes en éducation et sur le marché du travail, 2002 Selon les nouvelles données de l'Enquête auprès des jeunes en transition, le passage des jeunes Canadiens de l'école au marché du travail se caractérise par un ensemble complexe de cheminements et ne se limite pas à un simple passage direct des études à un emploi à temps plein. AUTRES COMMUNIQUÉS Gestion des déchets : secteurs des entreprises et des administrations publiques, 2002  Enquête annuelle des manufactures, 2000, 2001 et 2002 Transporteurs routiers de marchandises pour compte d'autrui, principaux transporteurs, premier trimestre de 2004 Produits pétroliers raffinés, avril 2004  PRODUIT EN VEDETTE Tableaux thématiques du Recensement de 2001 NOUVEAUX PRODUITS -------------------------------------------------------------------------------- Bilan des investissements internationaux du Canada Premier trimestre de 2004    Avec l'augmentation de la valeur de l'actif canadien à l'étranger, la dette nette du pays envers les résidents étrangers a atteint son plus bas niveau en plus de 18 ans au premier trimestre de 2004.    Le passif net du Canada à l'étranger, soit la différence entre l'actif et le passif étrangers, a chuté de 23,7 milliards pour s'établir à 194,2 milliards de dollars à la fin de mars.    Le ratio du passif net à l'étranger au produit intérieur brut se situe maintenant à 15,5 %, soit deux points entiers de pourcentage de moins que le ratio de 17,7 % observé à la fin du quatrième trimestre de 2003.    La valeur de l'actif international a été de 931,5 milliards de dollars, en hausse de 2,5 % par rapport au quatrième trimestre. Pour un deuxième trimestre consécutif, les investissements directs canadiens à l'étranger ont augmenté de plus de 10 milliards de dollars et ont contribué pour environ la moitié de cette augmentation. ______________________________________________________________________ Note aux lecteurs    La présente publication comprend des séries supplémentaires mesurant les investissements de portefeuille à la valeur marchande. Les actions et les obligations canadiennes et étrangères sont maintenant présentées à leur valeur marchande et à la valeur comptable. L'évaluation d'autres comptes, comme les instruments du marché monétaire, les réserves internationales et les investissements directs étrangers, sera également examinée au cours de la prochaine année.    Il est maintenant possible de consulter les estimations à partir de 1990 jusqu'au premier trimestre de 2004. Ces données font partie d'une initiative pluriannuelle visant à améliorer l'information du bilan pour tous les secteurs de l'économie. Pour plus d'information, vous pouvez consulter la publication Les nouveautés en matière de comptes économiques canadiens (13-605-XIF, gratuite).    Estimations révisées pour les titres du marché monétaire canadien    De plus, les séries trimestrielles portant sur les opérations et les positions du marché monétaire canadien avec les non-résidents ont été révisées depuis le premier trimestre de 2003 à la suite de l'adoption d'une nouvelle méthode. Les estimations portant sur les titres du marché monétaire sont maintenant faites, instrument par instrument, comme c'est le cas pour les dettes à long terme depuis de nombreuses années. La valeur des titres du marché monétaire détenus comprend maintenant les intérêts courus, qui sont constitués des intérêts courus sur les coupons et de l'amortissement entre le prix d'émission et le prix à l'échéance.    Réévaluationde la monnaie    La valeur de l'actif et du passif libellée en devise étrangère est convertie en dollars canadiens à la fin de chaque période pour laquelle on calcule un bilan. La plupart des avoirs étrangers du Canada sont exprimés en devises étrangères, tandis que moins de la moitié de notre passif international est en devises étrangères.    Lorsque le dollar canadien prend de la valeur, la redéfinition de la valeur de cet actif et de ce passif en dollars canadiens fait diminuer la valeur déclarée. L'opposé est vrai lorsque le dollar perd de la valeur. ______________________________________________________________________    Le passif international a diminué légèrement par rapport au trimestre précédent pour s'établir à 1 125,8 milliards de dollars, soit bien en deçà du niveau révisé de 1 177,3 milliards de dollars à la fin de 2002.    Le dollar canadien a perdu du terrain par rapport au dollar américain au premier trimestre de 2004 (environ 1 %), ce qui représente un revirement par rapport à 2003. Par ailleurs, la devise canadienne a gagné près de 1 % par rapport à l'euro. Augmentation de l'actif canadien à l'étranger    Les investissements directs canadiens à l'étranger ont atteint 409,3 milliards de dollars à la fin de mars, en hausse de 10,1 milliards de dollars par rapport à la fin de décembre, soit la valeur la plus élevée en plus d'une année. La fluctuation du taux de change ainsi que des investissements de 4,8 milliards de dollars au premier trimestre ont contribué à cette augmentation.    Les investissements directs canadiens aux États-Unis ont augmenté pour s'établir à 168,8 milliards de dollars et ont représenté plus de 41 % des investissements directs canadiens à l'étranger.    La valeur des obligations étrangères détenues au Canada a fait un bond de près de 7 % pour atteindre 47,7 milliards de dollars, soit un sommet inégalé. Les Canadiens ont acheté des obligations étrangères pour une valeur de 2,6 milliards de dollars au cours du premier trimestre, un trimestre actif pour ce type d'instrument.    Parallèlement, les actions étrangères détenues au Canada ont atteint 191,2 milliards de dollars, en hausse de 2,4 milliards de dollars par rapport à la fin de décembre. La fluctuation du taux de change explique en grande partie la variation de la valeur car il n'y a eu à peu près pas d'acquisitions nettes d'actions étrangères au cours du premier trimestre. Augmentation des investissements directs étrangers au Canada    Après deux trimestres consécutifs de légères baisses, les investissements directs étrangers au Canada ont augmenté de 2,4 milliards de dollars pour atteindre 360,0 milliards de dollars à la fin de mars, soit un niveau jamais atteint auparavant.    Le bilan net des investissements directs, soit la différence entre les investissements directs canadiens à l'étranger et les investissements directs étrangers au Canada, a atteint 49,3 milliards de dollars à la fin du trimestre. Forte diminution de la valeur des instruments du marché monétaire canadien détenus à l'étranger    La valeur des instruments du marché monétaire canadien détenus à l'étranger a baissé de plus de 12 % pour s'établir à 18,7 milliards de dollars, soit le niveau le plus bas en 17 ans. Tandis que la demande étrangère d'instruments à court terme était faible, la valeur des obligations canadiennes détenues à l'étranger a augmenté de 6,3 milliards de dollars pour atteindre 411,7 milliards de dollars. De ce total, la valeur des obligations des entreprises publiques fédérales détenues à l'étranger a augmenté de plus de 10 % pour atteindre 40,6 milliards de dollars.    Les investisseurs étrangers ont continué d'acheter des actions canadiennes au premier trimestre. À la fin de mars, ils en possédaient pour 86,2 milliards de dollars, en hausse pour un quatrième trimestre consécutif. Le gain de l'indice composé S&P/TSX pour un quatrième trimestre consécutif a sûrement joué en faveur de l'acquisition d'actions canadiennes par les investisseurs étrangers. Augmentation du passif étranger net du Canada avec les États-Unis    Comme le montre la tendance à long terme, les investisseurs américains possèdent une proportion croissante du passif étranger net du Canada. Pour une troisième année consécutive, le passif étranger net du Canada avec les États-Unis a augmenté pour atteindre 271,0 milliards de dollars à la fin de 2003.    Les pays de l'Union européenne ont diminué leur position créditrice nette à l'égard du Canada puisqu'elle est passée à 57,8 milliards de dollars à la fin de 2003. Le Canada a une position d'actif net envers tous les autres pays regroupés. Nouvelles données sur la valeur marchande des investissements de portefeuille    La valeur marchande des investissements de portefeuille étrangers en actions et en obligations canadiennes à la fin de mars 2004 était trois fois plus élevée qu'il y a 14 ans. La valeur des actions et des obligations canadiennes détenues à l'étranger est passée de 209,3 milliards de dollars à 629,3 milliards de dollars de mars 1990 à mars 2004.    Par ailleurs, les investissements de portefeuille canadiens dans les actions et dans les obligations étrangères ont atteint une valeur neuf fois plus élevée qu'en mars 1990. Les Canadiens détenaient des actions et des obligations étrangères pour une valeur de 400,8 milliards de dollars à la fin de mars 2004, comparativement à 44,0 milliards de dollars en mars 1990.    Pour ce qui est des actions, les investisseurs étrangers ont vu la valeur de leurs actions canadiennes passer de 38,1 milliards de dollars à 175,9 milliards de dollars depuis 14 ans, avec un sommet de 274,1 milliards de dollars en septembre 2000 au moment où l'indice composé S&P/TSX avait atteint un sommet.    La valeur marchande des actions étrangères détenues par les Canadiens s'est appréciée encore davantage puisqu'elle est passée de 34,8 milliards de dollars en mars 1990 à 348,7 milliards de dollars en mars 2004. En 1999 seulement, cette valeur a progressé de 42 % alors que les marchés étrangers étaient très élevés. Malgré le recul des marchés financiers dans le monde entre 2000 et 2002, les investisseurs canadiens détenaient un niveau élevé d'actions étrangères principalement en raison du fait qu'ils en ont acquis beaucoup et que le plafond de contenu étranger dans les Régimes enregistrés d'épargne-retraite a été relevé. Données stockées dans CANSIM : tableaux 376-0037, 376-0039 à 376-0042, 376-0055 à 376-0057 et 376-0059. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 1537.    Le numéro du premier trimestre de 2004 du Bilan des investissements internationaux du Canada (67-202-XIF, 23 $ / 51 $) paraîtra sous peu.    Pour plus de renseignements communiquez avec le Service à la clientèle au (613) 951-1855 (infobalance@statcan.ca). Pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Éric Simard au (613) 951-7244 ou avec Éric Boulay au (613) 951-1872, Division de la balance des paiements.     -------------------------------------------------------------------------------- Tableau : Bilan des investissements internationaux du Canada en fin de période _________________________________________________________________________ 2000 2001 2002 2003 _________________________________________________________________________ en en en en milliards milliards milliards milliards de dollars de dollars de dollars de dollars ---------- ---------- ---------- ---------- Actif Investissements directs canadiens à l'étranger 356,5 398,9 429,6 399,1 Investissements de portefeuille Obligations étrangères 35,6 38,6 43,0 44,7 Obligation étrangères à la valeur marchande 37,4 40,0 45,1 47,8 Actions étrangères 173,6 198,8 213,6 188,8 Actions étrangères à la valeur marchande 359,8 363,6 316,3 342,0 Autres investissements Prêts 60,5 68,6 71,9 59,3 Provisions -11,0 -11,9 -11,9 -11,6 Dépôts 101,4 108,9 103,1 110,8 Réserves internationales 47,8 53,3 56,2 45,7 Autres actifs 63,1 66,4 69,6 72,2 Total de l'actif à la valeur comptable 827,6 921,7 975,0 909,0 avec l'investissement de portefeuille à la valeur marchande 1 015,6 1 087,8 1 079,9 1 065,3 Passif Investissements directs étrangers au Canada 319,1 341,0 348,9 357,5 Investissements de portefeuille Obligations canadiennes 372,4 426,9 448,1 405,3 Obligations canadiennes à la valeur marchande 387,8 446,1 481,2 436,6 Actions canadiennes 87,1 78,1 79,6 84,7 Actions canadiennes à la valeur marchande 213,9 164,4 130,1 175,6 Instruments du marché monétaire canadien 28,0 21,5 25,2 21,4 Autres investissements Emprunts 60,7 55,1 58,2 53,6 Dépôts 147,8 181,1 195,0 183,1 Autres passifs 21,4 21,7 22,2 21,2 Total du passif à la valeur comptable 1 036,4 1 125,3 1 177,3 1 126,9 avec l'investissement de portefeuille à la valeur marchande 1 178,5 1 230,8 1 260,9 1 249,1 Bilan net des investissements internationaux à la valeur comptable -208,8 -203,7 -202,3 -218,0 avec l'investissement de portefeuille à la valeur marchande -162,9 -143,0 -181,0 -183,9 _________________________________________________________________________ _____________________________________ Premier trimestre de 2004 _____________________________________ en milliards de dollars ---------- Actif Investissements directs canadiens à l'étranger 409,3 Investissements de portefeuille Obligations étrangères 47,7 Obligation étrangères à la valeur marchande 52,0 Actions étrangères 191,2 Actions étrangères à la valeur marchande 348,7 Autres investissements Prêts 66,1 Provisions -11,5 Dépôts 115,7 Réserves internationales 46,1 Autres actifs 66,9 Total de l'actif à la valeur comptable 931,5 avec l'investissement de portefeuille à la valeur marchande 1 093,4 Passif Investissements directs étrangers au Canada 360,0 Investissements de portefeuille Obligations canadiennes 411,7 Obligations canadiennes à la valeur marchande 453,4 Actions canadiennes 86,2 Actions canadiennes à la valeur marchande 175,9 Instruments du marché monétaire canadien 18,7 Autres investissements Emprunts 52,8 Dépôts 174,6 Autres passifs 21,9 Total du passif à la valeur comptable 1 125,8 avec l'investissement de portefeuille à la valeur marchande 1 257,2 Bilan net des investissements internationaux à la valeur comptable -194,2 avec l'investissement de portefeuille à la valeur marchande -163,9 _____________________________________ -------------------------------------------------------------------------------- Enquête auprès des jeunes en transition : cheminements des jeunes adultes en éducation et sur le marché du travail 2002    Selon les nouvelles données de l'Enquête auprès des jeunes en transition (EJET), le passage des jeunes Canadiens de l'école au marché du travail se caractérise par un ensemble complexe de cheminements et ne se limite pas à un simple passage direct des études à un emploi à temps plein.    Dans le cadre de l'EJET, qui suit les mouvements entre l'école secondaire, les études postsecondaires et le marché du travail, les jeunes ont été interviewés à deux reprises.    Le premier cycle de l'enquête a permis d'établir la situation des jeunes de 20 ans par rapport aux études et à l'activité sur le marché du travail en décembre 1999. Deux ans plus tard, les mêmes répondants, alors âgés de 22 ans, ont été interviewés de nouveau, et leurs activités ont été mesurées en décembre 2001.    Les résultats de L'EJET indiquent que certains jeunes prennent plus de temps que d'autres pour terminer leurs études secondaires. Certains jeunes qui décrochent du secondaire peuvent subséquemment retourner aux études secondaires. D'autres décrocheurs reprennent leurs études, mais dans le cadre de l'enseignement postsecondaire.    En décembre 1999, 12 % des jeunes de 20 ans avaient quitté l'école secondaire sans avoir obtenu leur diplôme. Deux ans plus tard, ce taux de décrochage avait légèrement diminué pour se fixer à 11 %, certains de ces jeunes ayant repris leurs études. ______________________________________________________________________ Note aux lecteurs    Le présent rapport s'appuie sur les données de l'Enquête auprès des jeunes en transition (EJET), une enquête longitudinale menée conjointement par Statistique Canada et Ressources humaines et Développement des compétences Canada. Cette enquête est conçue pour examiner les principales transitions dans la vie des jeunes, notamment entre les études, la formation et le travail.    Dans le cadre de l'EJET, les mêmes répondants sont interviewés à deux années d'intervalle, de sorte que l'enquête permet de recueillir des renseignements sur la configuration des activités éducatives et professionnelles au fil des ans auprès des mêmes personnes.    Le rapport utilise les données des deux premiers cycles de l'EJET pour analyser la situation et les cheminements des jeunes en ce qui a trait aux études et au travail. Au cours du premier cycle de l'EJET, effectué en 2000, les jeunes étaient âgés de 18 à 20 ans. Leur situation par rapport aux études et au marché du travail a été évaluée en décembre 1999. Deux ans plus tard, en 2002, les mêmes répondants, alors âgés de 20 à 22 ans, ont été interviewés de nouveau, et leurs activités ont été mesurées en décembre 2001.    L'analyse porte principalement sur les répondants les plus âgés de l'enquête, ce qui permet de mieux évaluer la proportion de jeunes ayant terminé des études secondaires et la proportion de diplômés du secondaire et de décrocheurs ayant fini par faire des études postsecondaires. Ces jeunes étaient âgés de 20 ans en décembre 1999 et de 22 ans en décembre 2001. ______________________________________________________________________    Certains décrocheurs du secondaire ont étudié au niveau postsecondaire même s'ils n'avaient pas obtenu leur diplôme d'études secondaires. Si l'on tient compte de cette situation, seulement 9 % des jeunes âgés de 22 ans avaient abandonné leurs études secondaires et n'avaient pas poursuivi d'études plus poussées.    La plupart des jeunes, en fait, poursuivent leurs études après le secondaire. À l'âge de 22 ans, 76 % des jeunes avaient poursuivi des études postsecondaires, comparativement à 70 % deux ans plus tôt.    Comme dans le cas de l'école secondaire, les cheminements qui sillonnent les études postsecondaires sont complexes. L'EJET montrait qu'à 22 ans, plus d'un jeune sur dix avait cessé ses études postsecondaires avant d'obtenir son diplôme. Cela ne signifie pas, toutefois, que ces jeunes aient définitivement renoncé à des études plus poussées puisque quelques-uns pourraient retourner plus tard pour poursuivre leurs études.    De plus, les jeunes suivent divers cheminements entre leurs études initiales et un emploi à temps plein. En décembre 1999, plus d'un quart des jeunes de 20 ans n'étaient pas à l'école et travaillaient à temps plein. Deux ans plus tard, la proportion de jeunes ayant quitté l'école et occupant un emploi à temps plein avait augmenté pour atteindre 34 %. Bon nombre de décrocheurs du secondaire saisissent les occasions de retourner sur les bancs d'école    En décembre 2001, à l'âge de 22 ans, 87 % des jeunes de 22 ans avaient obtenu leur diplôme et très peu poursuivaient toujours des études secondaires. Environ 11 % des jeunes n'étaient plus au secondaire et n'avaient pas obtenu leur diplôme d'études secondaires.    Les systèmes d'éducation au Canada offrent aux décrocheurs une deuxième chance. En décembre 1999, 12 % des jeunes de 20 ans avaient quitté l'école secondaire sans avoir obtenu leur diplôme Parmi ces jeunes, un peu plus d'un sur dix avait obtenu son diplôme d'études secondaires ou continuait ses études secondaires deux ans plus tard. En considérant les décrocheurs qui sont retournés au secondaire, le taux de décrochage avait légèrement diminué en décembre 2001.    Un autre 16 % des décrocheurs du secondaire avaient entrepris des études plus poussées dans des établissements d'enseignement postsecondaire sans avoir obtenu leur diplôme d'études secondaires. Si l'on tient compte de cette situation, seulement 9 % des jeunes âgés de 22 ans avaient abandonné leurs études secondaires et n'avaient pas poursuivi d'études plus poussées.    Les taux de décrochage des jeunes de 20 ans étaient nettement supérieurs chez les hommes que chez les femmes, et cet écart persistait à l'âge de 22 ans (14 % chez les hommes comparativement à 8 % chez les femmes). Le nombre de jeunes poursuivant des études postsecondaires augmente à mesure qu'ils passent de 20 à 22 ans    Le nombre de jeunes poursuivant des études postsecondaires sous une forme ou une autre augmente à mesure que ces jeunes passent de 20 à 22 ans. En décembre 2001, 76 % des jeunes âgés de 22 ans avaient suivi des études postsecondaires sous une forme ou une autre, comparativement à 70 % deux ans plus tôt lorsque ces jeunes étaient âgés de 20 ans.    Le fait qu'une proportion aussi forte de jeunes poursuivent des études postsecondaires indique que ceux-ci reconnaissent de plus en plus l'importance de ces dernières. -------------------------------------------------------------------------------- Tableau : Situation postsecondaire des jeunes qui ne poursuivaient plus d'études secondaires _________________________________________________ 20 ans en 22 ans en décembre décembre 1999 2001 _________________________________________________ % % ---------- ---------- Pas d'études postsecondaires 30 24 Études postsecondaires 70 76 Ayant abandonné leurs études postsecondaires 8 11 Ayant poursuivi leurs études postsecondaires sans attestation postsecondaire 48 31 Ayant fait des études postsecondaires avec attestation postsecondaire 7 13 Diplômés du postsecondaire 8 21 _________________________________________________    Comme dans le cas de l'école secondaire, les cheminements qui sillonnent les études postsecondaires sont complexes. Si la plupart des jeunes font des études plus poussées, ils ne persévèrent pas tous jusqu'à l'obtention du diplôme. En décembre 2001, environ 11 % des jeunes âgés de 22 ans avaient abandonné leurs études postsecondaires avant l'obtention de leur diplôme.    Cela ne signifie pas, toutefois, que ces jeunes aient définitivement renoncé à poursuivre des études plus poussées. Plus du tiers (35 %) des jeunes qui avaient mis de côté leurs études postsecondaires à l'âge de 20 ans avaient repris leurs études deux ans plus tard.    Environ le tiers des jeunes avaient obtenu au moins une attestation d'études postsecondaires à l'âge de 22 ans. En décembre 2001, 13 % des jeunes de 22 ans poursuivaient leurs études postsecondaires après avoir déjà obtenu un diplôme et 21 % avaient obtenu leur diplôme et n'étaient plus aux études postsecondaires. Environ le tiers des jeunes de 22 ans n'étudient pas et travaillent à temps plein    Les jeunes suivent divers cheminements entre leurs études initiales et un emploi à temps plein et empruntent de multiples voies au cours des études postsecondaires. En décembre 1999, plus de la moitié des jeunes âgés de 20 ans poursuivaient toujours des études et 27 % avaient quitté l'école et travaillaient à temps plein.    Deux ans plus tard, la proportion de jeunes poursuivant des études avait chuté pour s'établir à 44 %, tandis que la proportion de jeunes ayant quitté l'école et occupant un emploi à temps plein avait augmenté pour atteindre 34 %.    La proportion de jeunes ne poursuivant pas d'études et ne travaillant pas est passée de 10 % pour les jeunes âgés de 20 ans à 14 % deux ans plus tard. On ne peut pas présumer, cependant, que tous les jeunes qui n'étudiaient pas et ne travaillaient pas éprouvaient des difficultés à réaliser le passage des études au marché du travail. Certains de ces jeunes peuvent avoir choisi de quitter l'école ou le marché du travail pour voyager, faire du bénévolat ou assumer des responsabilités familiales. -------------------------------------------------------------------------------- Tableau : Situation des jeunes face aux études et au travail _________________________________________________ 20 ans en 22 ans en décembre décembre 1999 2001 _________________________________________________ % % ---------- ---------- Aux études 56 44 Pas aux études et sur le marché du travail à temps plein 27 34 Pas aux études et sur le marché du travail à temps partiel 7 7 Ni aux études ni sur le marché du travail 10 14 _________________________________________________    La transition des études initiales au marché du travail ne met pas forcément un terme à l'éducation. Une fois sur le marché du travail, les jeunes peuvent encore retourner à l'école. Environ un jeune sur cinq occupant un emploi et n'allant pas à l'école à l'âge de 20 ans avait repris ses études deux ans plus tard.    En outre, de nombreux jeunes cumulent études et emploi. Parmi les jeunes qui poursuivaient des études en décembre 1999 de même qu'en décembre 2001, 58 % alliaient des études et un emploi à l'âge de 20 ans. À l'âge de 22 ans, cette proportion avait légèrement augmenté pour s'établir à 61 %. Un petit groupe de jeunes ne travaillent pas et n'étudient pas    L'enquête a permis de cerner un petit groupe de jeunes (environ 3 %) qui n'étaient ni aux études ni sur le marché du travail en décembre 1999 ainsi que deux ans plus tard, soit en décembre 2001.    Près de la moitié (45 %) des jeunes de ce groupe sont des décrocheurs du secondaire, tandis que 28 % ont obtenu leur diplôme d'études secondaires. Les diplômés du postsecondaire ne représentent que 15 % de ce groupe.    Le fait que ces jeunes n'étudiaient pas et ne travaillaient pas de façon continue au cours de la période de deux ans tend à indiquer qu'ils pourraient avoir éprouvé des difficultés à faire la transition entre l'école et le marché du travail. Il se peut toutefois que certains d'entre eux aient choisi de voyager, de faire du bénévolat ou d'assumer des responsabilités familiales pendant une longue période de temps. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 4435.    Le rapport Aperçu des cheminements liés aux études et au marché du travail des jeunes Canadiens de 20 à 22 ans (81-595-MIF2004018, gratuit) est maintenant accessible en ligne. À la page Nos produits et services, sous Parcourir les publications Internet, choisissez Gratuites, puis Éducation.    Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec les Services à la clientèle au (613) 951-7608 ou composez sans frais le 1 800 307-3382 (educationstats@statcan.ca), Culture, tourisme et centre de la statistique de l'éducation. Télécopieur : (613) 951-9040. -------------------------------------------------------------------------------- Gestion des déchets : secteurs des entreprises et des administrations publiques 2002 (données provisoires)    En 2002, les ménages et les entreprises du Canada ont produit plus de 31 millions de tonnes de déchets solides non dangereux, équivalant à environ une tonne par personne.    Les ménages à eux seuls ont produit 38 % de ces déchets, c'est-à-dire une moyenne de 382 kg pour chaque Canadien, ce qui représente environ 15 kg par personne de plus qu'en 2000.    Une proportion de 21 % de tous les déchets ont été réacheminés pour être recyclés ou transformés en compost, en légère hausse par rapport aux niveaux révisés de 2000. Le reste, soit 24 millions de tonnes, a été envoyé dans des sites d'enfouissement ou a été incinéré.    Les dépenses actuelles des municipalités et d'autres organismes publics assurant des services de gestion des déchets se sont élevées à 1,5 milliard de dollars en 2002. Un peu plus de la moitié (55 %) de ces dépenses représentaient des paiements à des entreprises de gestion de déchets en sous-traitance. Le secteur municipal affectait plus de 8 100 personnes à ces services.    Les revenus d'exploitation des entreprises de l'industrie de la gestion des déchets ont totalisé 4,1 milliards de dollars en 2002, tandis que les dépenses d'exploitation étaient de 3,4 milliards de dollars. De plus, ces entreprises ont dépensé 342 millions de dollars en immobilisations. Plus de 24 300 personnes travaillaient dans cette industrie au Canada.    Ces données provisoires proviennent de deux enquêtes biennales sur l'industrie de la gestion des déchets pour 2002 qui visaient le secteur des administrations publiques et des entreprises.    En plus des aspects financiers et relatifs à l'emploi, les enquêtes ont permis de recueillir des données sur les quantités de déchets envoyés dans les sites d'enfouissement et vers les incinérateurs, et sur les déchets qui ont été recyclés ou transformés en compost. On a réuni les données provenant des deux enquêtes afin d'offrir une perspective complète des déchets solides non dangereux résidentiels et non résidentiels. Définitions, source de données et méthodes : numéros d'enquête, y compris ceux des enquêtes connexes, 1736 et 2009.    Il est possible d'obtenir des tableaux de données sur demande.    Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec l'agente d'information au (613) 951-0297 (environ@statcan.ca), Division des comptes et de la statistique de l'environnement. -------------------------------------------------------------------------------- Tableau : Élimination, réacheminement et production de déchets par habitant, toutes les sources, selon la province ou le territoire ____________________________________________________________________________ Élimination(1) Élimination(1) Réacheminement(2) ____________________________________________________________________________ 2000(r) 2002 2000(r) -------------- -------------- ----------------- kilogrammes kilogrammes kilogrammes par par habitant par habitant habitant -------------- -------------- ----------------- Terre-Neuve-et-Labrador 742 725 80 Île-du-Prince-Édouard x x x Nouvelle-Écosse 416 417 150 Nouveau-Brunswick 550 551 152 Québec(4) 936 872 209 Ontario 764 797 202 Manitoba 798 786 188 Saskatchewan 804 799 147 Alberta 914 928 140 Colombie-Britannique 636 667 278 Yukon, Territoires du Nord-Ouest et Nunavut x x x Canada 789 791 199 ____________________________________________________________________________ __________________________________________________________________________ Réacheminement(2) Production(3) Production(3) __________________________________________________________________________ 2002 2000(r) 2002 ----------------- ------------- ------------- kilogrammes par kilogrammes kilogrammes habitant par habitant par habitant ----------------- ------------- ------------- Terre-Neuve-et-Labrador 74 822 799 Île-du-Prince-Édouard x x x Nouvelle-Écosse 139 566 555 Nouveau-Brunswick 164 702 715 Québec(4) 234 1 145 1 106 Ontario 200 966 997 Manitoba 193 986 979 Saskatchewan 147 951 946 Alberta 189 1 054 1 117 Colombie-Britannique 269 914 936 Yukon, Territoires du Nord-Ouest et Nunavut x x x Canada 209 988 1 000 __________________________________________________________________________ _________________________________________________________ Taux de Taux de réacheminement réacheminement par habitant par habitant _________________________________________________________ 2000(r) 2002 -------------- -------------- pourcentage pourcentage -------------- -------------- Terre-Neuve-et-Labrador 10 9 Île-du-Prince-Édouard 20 28 Nouvelle-Écosse 26 25 Nouveau-Brunswick 22 23 Québec(4) 18 21 Ontario 21 20 Manitoba 19 20 Saskatchewan 15 16 Alberta 13 17 Colombie-Britannique 30 29 Yukon, Territoires du Nord-Ouest et Nunavut 3 10 Canada 20 21 _________________________________________________________ Les chiffres ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre aux totaux indiqués. r Données révisées. x Confidentiel en vertu des dispositions de la Loi sur la statistique. 1. Quantité totale de déchets éliminés dans des sites d'élimination publics et privés. Inclut les déchets exportés à l'extérieur de la province productrice ou à l'extérieur du pays pour élimination. N'inclut pas les déchets éliminés dans des sites d'élimination de déchets dangereux ni les déchets produits sur un site industriel et éliminés sur place. 2. Le réacheminement est la quantité de matériaux non dangereux réacheminés et représente la somme de tous les matériaux traités pour être recyclés ou réutilisés à une installation de recyclage hors emplacement. 3. La production totale est la somme des déchets solides non dangereux résidentiels et non résidentiels éliminés dans une installation d'élimination hors site, des matières traitées pour être recyclés à une installation de recyclage hors site. Veuillez noter que ces données n'incluent que les matières gérées (éliminées ou recyclées) hors site par les municipalités et les entreprises de gestion des déchets. 4. Les chiffres sont tirés des résultats d'enquêtes menées par la province. -------------------------------------------------------------------------------- Enquête annuelle des manufactures 2000, 2001 et 2002    L'Enquête annuelle des manufactures recueille de l'information sur plus de 250 industries différentes. Les statistiques principales sont maintenant disponibles pour le Canada, les provinces et les territoires pour l'année 2002. Les statistiques principales pour les années 2000 et 2001 ont été révisées. Données stockées dans CANSIM : tableaux 301-0003 et 301-0005. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 2103.    Pour obtenir des données, des renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec l'agent de diffusion au (613) 951-9497 ou composez sans frais le 1 866 873-8789 (manufact@statcan.ca), Division de la fabrication, de la construction et de l'énergie. -------------------------------------------------------------------------------- Transporteurs routiers de marchandises pour compte d'autrui, principaux transporteurs Premier trimestre de 2004    Au premier trimestre, les 82 principaux transporteurs routiers pour compte d'autrui (les transporteurs domiciliés au Canada dont les recettes d'exploitation annuelles sont d'au moins 25 millions de dollars) ont déclaré des recettes d'exploitation de 1,85 milliard de dollars et des dépenses d'exploitation de 1,75 milliard de dollars. Les recettes moyennes par transporteur ont augmenté de 5,7 % pour se fixer à 22,6 millions de dollars comparativement au premier trimestre de 2003. Les dépenses moyennes ont, pour leur part, augmenté de 4,5 % pour atteindre 21,3 millions de dollars.    Le ratio d'exploitation (les dépenses d'exploitation divisées par les recettes d'exploitation) pour les principaux transporteurs pour compte d'autrui s'est amélioré d'un point, passant de 0,95 au premier trimestre de 2003 à 0,94 au premier trimestre de 2004. Un ratio supérieur à 1,00 représente une perte d'exploitation. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 2741.    Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Ron Chrétien au (613) 951-8774 (ron.chretien@statcan.ca) ou avec Denis Pilon (613) 951-2707 (denis.pilon@statcan.ca), Division des transports. Télécopieur : (613) 951-0579. -------------------------------------------------------------------------------- Produits pétroliers raffinés Avril 2004 (données provisoires)    Il est maintenant possible de connaître les données sur la production, les stocks et les ventes intérieures de produits pétroliers raffinés pour avril. D'autres données choisies sur ces produits sont aussi disponibles. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 2150.    Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec l'agent de diffusion au (613) 951-9497 ou composez sans frais le 1 866 873-8789 (energ@statcan.ca), Division de la fabrication, de la construction et de l'énergie. -------------------------------------------------------------------------------- PRODUIT EN VEDETTE : Tableaux thématiques du Recensement de 2001 Des tableaux thématiques supplémentaires pour le thème «Revenu des particuliers, des familles et des ménages» pour le Canada, les provinces, les territoires sont offerts gratuitement en ligne. À partir de la page du Recensement, choisissez Données, puis Tableaux thématiques. Pour plus de renseignements, communiquez avec le centre de consultation régional de Statistique Canada le plus près de votre localité. -------------------------------------------------------------------------------- NOUVEAUX PRODUITS Documents de travail sur l'agriculture et le milieu rural : Incidence de l'investissement direct étranger sur le secteur agroalimentaire : analyse empirique, 1987 à 2001, no 68 Numéro au catalogue : 21-601-MIF2004068 (gratuit). Enquête mensuelle sur les industries manufacturières, avril 2004, vol. 58, no 4 Numéro au catalogue : 31-001-XIF (17 $/158 $). Ventes de véhicules automobiles neufs, avril 2004, vol. 76, no 4 Numéro au catalogue : 63-007-XIF (14 $/133 $). Importations par marchandise, avril 2004, vol. 61, no 4 Numéro au catalogue : 65-007-XPB (84 $/828 $). Importations par marchandise, avril 2004, vol. 61, no 4 Numéro au catalogue : 65-007-XMB (40 $/387 $). Éducation, compétences et apprentissage - documents de recherche : Aperçu des cheminements liés aux études et au marché du travail des jeunes Canadiens de 20 à 22 ans, 2002, no 18 Numéro au catalogue : 81-595-MIF2004018 (gratuit). Les prix sont en dollars canadiens et n'incluent pas les taxes de vente. Des frais de livraison supplémentaires s'appliquent aux envois à l'extérieur du Canada. Les numéros au catalogue se terminant par : -XIB ou -XIF représentent la version électronique offerte sur Internet, -XMB ou -XMF, la version microfiche, -XPB ou -XPF, la version papier, -XDB ou -XDF, la version électronique sur disquette et -XCB ou -XCF, la version électronique sur CD-ROM.