L'utilisation d'une police à espacement constant, comme Courier, améliore l'affichage. ** Contenu du QUOTIDIEN aujourd'hui ** Fichier PDF téléchargeable : http://www.statcan.ca/Daily/Francais/040622/q040622.pdf Site Web : http://www.statcan.ca/Daily/Francais/040622/tq040622.htm 04 06 22 08 30 Le mardi 22 juin 2004. Diffusé à 8 h 30, heure de l'Est COMMUNIQUÉS PRINCIPAUX Indice des prix à la consommation, mai 2004  La forte montée des prix de l'essence est le principal facteur ayant eu une incidence sur la hausse sur 12 mois de l'Indice des prix à la consommation, qui est passée de 1,6 % en avril à 2,5 % en mai. Toutefois, si on exclut les prix de l'énergie, la variation sur 12 mois en mai est comparable à celles de mars et d'avril. Indicateurs avancés, mai 2004 La croissance de l'indicateur avancé s'est accélérée pour s'établir à 1,2 % en mai après avoir oscillé autour de 0,6 % depuis le début de l'année. Il s'agit de sa plus forte croissance depuis avril 2002. L'accélération était attribuable au logement qui a continué de progresser fortement après avoir repris la tête des composantes en avril. AUTRES COMMUNIQUÉS Enquête sur la couverture de l'assurance-emploi, 2003 Étude : Résultats en littératie, capital humain et croissance, 1960 à 1995 Indice des prix des produits agricoles, avril 2004  Statistiques relatives aux mouvements d'aéronefs, mai 2004  Pétrole brut et gaz naturel, avril 2004  NOUVEAUX PRODUITS -------------------------------------------------------------------------------- Indice des prix à la consommation Mai 2004     La forte montée des prix de l'essence est le principal facteur ayant eu une incidence sur la hausse sur 12 mois de l'Indice des prix à la consommation (IPC), qui est passée de 1,6 % en avril à 2,5 % en mai. En moyenne, les prix de l'essence en mai 2004 étaient supérieurs de 30,3 % à ceux de mai 2003. Au cours du dernier mois seulement, ils ont augmenté de 13,6 %.    Si on exclut les prix de l'énergie, la variation sur 12 mois en mai a été de 1,3 %, en hausse légère par rapport à celles de 1,2 % enregistrées en mars et en avril.    L'IPC d'ensemble sans les huit composantes volatiles telles que définies par la Banque du Canada a augmenté de 1,5 % de mai 2003 à mai 2004, ce qui est inférieur à la hausse de 1,8 % enregistrée en avril. Le bond sur 12 mois de l'indice de l'électricité, causé dans une large mesure par les remboursements versés l'an dernier aux consommateurs de l'Ontario, a influé sur l'augmentation d'avril. Toutefois, cela n'a pas eu d'incidence en mai. Cet indice inclut les tarifs de l'électricité, mais exclut les prix de l'essence.    D'avril à mai, l'IPC a augmenté de 0,9 %, soit la hausse mensuelle la plus importante depuis mai 2001. Ici encore, les prix de l'essence ont été de loin le facteur ayant exercé la plus forte pression à la hausse sur l'indice. Les prix de l'essence poussent à la hausse l'inflation touchant les consommateurs    En mai, les consommateurs ont payé 2,5 % de plus pour les biens et les services compris dans le panier de l'IPC qu'en mai de l'an dernier. Bien que les prix de l'essence aient été de loin le facteur principal ayant influé sur l'augmentation sur 12 mois de l'IPC, une pression à la hausse a aussi été exercée par l'augmentation du coût de remplacement par le propriétaire, des prix des cigarettes, des frais de scolarité et des primes d'assurance de propriétaire.    Les prix plus faibles du matériel et des fournitures informatiques, des véhicules automobiles et des légumes frais ont modéré quelque peu cette hausse.    En moyenne, en mai, les prix de l'essence étaient supérieurs de 30,3 % à ceux de mai 2003. Il s'agit de la hausse la plus importante sur 12 mois depuis février 2003. Les augmentations étaient comprises entre 17,2 %, à l'Île-du-Prince-Édouard et 34,1 %, en Nouvelle-Écosse. Les résidents de l'Ontario, du Québec et du Manitoba ont tous connu des hausses supérieures à 30 %.    Le coût de remplacement par le propriétaire, qui représente la portion usée de la structure des logements et qui est estimé à partir des prix des maisons neuves (excluant le terrain), a monté de 6,5 %, en raison principalement des prix plus élevés des maisons en Ontario, en Colombie-Britannique et au Québec.    Les prix des cigarettes ont été supérieurs de 7,3 % à leur niveau de mai 2003. Cette hausse est principalement attribuable à la majoration des taxes sur le tabac au cours des 12 derniers mois, et ce, dans la plupart des provinces.    En moyenne, les frais de scolarité ont augmenté de 8,1 %. Bien qu'ils ne soient recueillis qu'une fois par année, soit en septembre, ils demeurent l'un des facteurs importants qui influent sur la variation sur 12 mois de l'IPC.    Les primes d'assurance de propriétaire ont connu une hausse de 12,5 %, en partie en raison des taux de renouvellement plus élevés en Ontario.    Les prix du matériel et des fournitures informatiques ont reculé de 15,5 %, des baisses ayant été enregistrées à la fois pour les ordinateurs de bureau et les ordinateurs portatifs comparativement à mai 2003.    Les prix des véhicules automobiles ont diminué de 1,2 % en mai par rapport à la même période l'an dernier, à la suite du maintien des programmes incitatifs offerts par des fabricants pour contrer l'affaiblissement de la demande. Selon les rapports de l'industrie, les prix élevés de l'essence et des primes d'assurance seraient parmi les facteurs responsables de cette baisse de la demande.    Les prix des légumes frais ont diminué de 7,8 % comparativement à mai 2003. Les baisses ont été particulièrement marquées dans le cas des pommes de terre (-29,0 %), en raison des récoltes importantes de l'automne dernier, et de la laitue (-18,5 %), en raison des stocks plus importants que l'an dernier. Par contre, les prix des tomates ont augmenté (+16,6 %). Plus forte hausse mensuelle depuis mai 2001    D'avril à mai de cette année, l'IPC a crû de 0,9 %, après avoir enregistré une hausse de 0,2 % le mois précédent. L'augmentation de mai est la plus forte depuis mai 2001. Les prix de l'essence plus élevés ont de loin été le facteur le plus important de cette hausse. L'hébergement pour voyageurs, le transport aérien et les fruits frais ont aussi exercé des pressions à la hausse sur l'IPC, mais dans une mesure beaucoup moins importante.    Par ailleurs, les consommateurs ont vu les prix des vêtements pour femmes, ainsi que ceux des semences, des plantes et des fleurs coupées diminuer.    Si on exclut l'effet des prix de l'énergie, l'IPC a augmenté de 0,3 %.    Les prix de l'essence ont monté en flèche, une hausse moyenne de 13,6 % ayant été enregistrée au Canada d'avril à mai. Il s'agit de l'augmentation mensuelle la plus importante depuis juin 1983 (+19,1 %). Des hausses ont été observées dans toutes les provinces et se situaient entre 3,6 % à l'Île-du-Prince-Édouard, où les prix sont réglementés, et 17,5 % au Manitoba.    Les prix plus élevés du pétrole brut, la vigueur de la demande et les incertitudes concernant l'offre pour l'avenir ont fait monter les prix à la pompe.    Les prix de l'hébergement pour voyageurs étaient en hausse de 7,9 %, de nombreux exploitants d'hôtels ayant commencé à appliquer leurs tarifs d'été. Cette hausse fait contraste avec l'augmentation moyenne de 9,9 % enregistrée pour le mois de mai au cours des six dernières années.    Les prix du transport aérien ont progressé de 5,7 %. Cela s'explique en partie par des changements saisonniers de tarifs et par l'augmentation des coûts du carburant, que les consommateurs ont payé sous forme d'augmentation des tarifs pour certains trajets.    Les hausses de prix pour certains fruits frais ont contribué à la pression à la hausse sur l'IPC mensuel. Les augmentations ont été attribuables au mauvais temps qui a sévi dans les régions agricoles des pays producteurs.    Après avoir diminué de 2,6 % en avril, l'indice des prix des vêtements pour femmes a reculé de 3,3 % en mai. Cette diminution est attribuable aux ventes généralisées dans la plupart des catégories de vêtements pour femmes. Les baisses de prix de cette ampleur sont courantes pour les vêtements pour femmes à cette période de l'année.    L'indice des semences, des plantes et des fleurs coupées a diminué de 4,0 %, des rabais généralisés ayant été enregistrés pour de nombreuses catégories. L'IPC désaisonnalisé a augmenté d'avril à mai    Après désaisonnalisation, l'IPC a augmenté de 0,6 % d'avril à mai.    Les hausses des indices désaisonnalisés des transports (+3,3 %), des aliments (+0,7 %), du logement (+0,2 %) ainsi que de l'habillement et des chaussures (+0,5 %) ont été contrebalancées en partie par la baisse de l'indice de la santé et des soins personnels (-0,2 %). Les indices désaisonnalisés de la composante des dépenses et de l'équipement du ménage, de celle des loisirs, de la formation et de la lecture, ainsi que de celle des boissons alcoolisées et des produits du tabac sont demeurés stables. Indice d'ensemble sans les huit composantes les plus volatiles    L'indice d'ensemble sans les huit composantes volatiles telles que définies par la Banque du Canada, a augmenté de 1,5 % en mai, ce qui est inférieur à la hausse de 1,8 % enregistrée en avril.    L'exclusion de l'effet de l'augmentation des prix de l'essence et des cigarettes explique la majeure partie de la différence entre la progression de 2,5 % de l'IPC d'ensemble et la hausse de 1,5 % de cet indice.    D'avril à mai 2004, l'indice d'ensemble sans les huit composantes volatiles telles que définies par la Banque du Canada, a augmenté de 0,2 %. Les majorations des prix de l'hébergement pour voyageurs et du coût de remplacement par le propriétaire ont figuré parmi les principaux facteurs ayant exercé une pression à la hausse, que les baisses des prix des vêtements pour femmes sont venues contrebalancer en partie. Énergie    La presque totalité de la hausse de 16,2 % de l'indice de l'énergie entre mai 2003 et mai 2004 est attribuable aux augmentations des prix de l'essence (+30,3 %), avec une contribution beaucoup moindre de l'électricité (+3,8 %) et du mazout (+10,7 %). L'indice du gaz naturel a diminué légèrement (-0,5 %).    Les prix de l'essence ont monté en flèche partout au Canada, une hausse moyenne de 13,6 % ayant été enregistrée d'avril à mai. Cette augmentation record des 20 dernières années a été responsable de la presque totalité de la pression à la hausse sur l'indice de l'énergie (+6,8 %). Des pressions ont aussi été exercées par les prix plus élevés du mazout (+1,5 %), tandis que les prix de l'électricité sont demeurés inchangés. Les prix du gaz naturel ont affiché une baisse légère (-0,4 %) au cours de la même période. Données stockées dans CANSIM : tableaux 326-0001, 326-0002, 326-0009, 326-0012 et 326-0016 à 326-0018. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 2301.    Il est possible d'obtenir plus de renseignements concernant les concepts et l'utilisation de l'IPC en consultant en ligne la publication Votre guide d'utilisation de l'indice des prix à la consommation (62-557-XIB, gratuit).    Paraît à 7 h dans notre site Web sous Aujourd'hui dans Le Quotidien, puis Dernier communiqué de l'Indice des prix à la consommation.    Le numéro de mai 2004 de L'indice des prix à la consommation (62-001-XIB, 9 $ / 83 $; 62-001-XPB, 12 $ / 111 $) est maintenant en vente. Voir Pour commander les produits.    L'Indice des prix à la consommation de juin 2004 sera diffusé le 16 juillet.    Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Rebecca McDougall au (613) 951-9606 ou composez sans frais le 1 866 230-2248 (infounit@statcan.ca), Division des prix. Télécopieur : (613) 951-1539.     -------------------------------------------------------------------------------- Tableau : Indice des prix à la consommation et composantes principales (1992=100) _______________________________________________________________________________ Mai 2004 Avril 2004 Mai 2003 _______________________________________________________________________________ données non données non données non désaisonnalisées désaisonnalisées désaisonnalisées ---------------- ---------------- ---------------- Ensemble 125,0 123,9 122,0 Aliments 124,4 123,4 122,8 Logement 119,8 119,6 117,1 Dépenses et équipement du ménage 115,4 115,6 114,5 Habillement et chaussures 102,8 103,8 103,4 Transports 148,2 143,5 139,8 Santé et soins personnels 119,0 119,0 117,1 Loisirs, formation et lecture 128,4 127,1 127,2 Boissons alcoolisées et produits du tabac 143,4 142,2 136,2 Ensemble (1986=100) 160,1 Pouvoir d'achat du dollar à la consommation, (en cents) par rapport à 1992 80,0 80,7 82,0 Agrégats spéciaux Biens 120,8 119,1 117,8 Services 129,8 129,3 126,8 Ensemble sans les aliments et l'énergie 122,0 121,7 120,4 Énergie 156,2 146,2 134,4 Ensemble sans les huit composantes les plus volatiles(1) 124,6 124,3 122,7 _______________________________________________________________________________ _____________________________________________________________ Mai 2003 à mai Avril à mai 2004 2004 _____________________________________________________________ données non données non désaisonnalisées désaisonnalisées ---------------- ---------------- var. en % var. en % ---------------- ---------------- Ensemble 0,9 2,5 Aliments 0,8 1,3 Logement 0,2 2,3 Dépenses et équipement du ménage -0,2 0,8 Habillement et chaussures -1,0 -0,6 Transports 3,3 6,0 Santé et soins personnels 0,0 1,6 Loisirs, formation et lecture 1,0 0,9 Boissons alcoolisées et produits du tabac 0,8 5,3 Ensemble (1986=100) Pouvoir d'achat du dollar à la consommation, (en cents) par rapport à 1992 Agrégats spéciaux Biens 1,4 2,5 Services 0,4 2,4 Ensemble sans les aliments et l'énergie 0,2 1,3 Énergie 6,8 16,2 Ensemble sans les huit composantes les plus volatiles(1) 0,2 1,5 _____________________________________________________________ 1. Les huit composantes volatiles, telles que définies par la Banque du Canada, qui sont exclues de l'IPC d'ensemble sont : les fruits, les préparations à base de fruits et les noix; les légumes et les préparations à base de légumes; le coût d'intérêt hypothécaire; le gaz naturel; le mazout et les autres combustibles; l'essence; le transport interurbain; les produits du tabac et les articles pour fumeurs. La Banque du Canada ajuste ensuite cette série pour obtenir son indice de référence qui exclut également l'effet des modifications des impôts indirects. Pour obtenir des données et des renseignements au sujet de l'inflation mesurée par l'indice de référence, consultez le site de la Banque du Canada (http://www.banqueducanada.ca/fr/inflation/index.htm). -------------------------------------------------------------------------------- Tableau : Indice des prix à la consommation par province, et pour Whitehorse, Yellowknife et Iqaluit (1992=100) _______________________________________________________________________________ Mai 2004 Avril 2004 Mai 2003 _______________________________________________________________________________ données non données non données non désaisonnalisées désaisonnalisées désaisonnalisées ---------------- ---------------- ---------------- Terre-Neuve et Labrador 122,8 121,6 120,7 Île-du-Prince-Édouard 124,3 123,9 121,9 Nouvelle-Écosse 126,0 125,1 123,5 Nouveau-Brunswick 124,6 123,5 122,1 Québec 121,1 119,9 118,3 Ontario 126,1 125,1 122,7 Manitoba 128,1 126,4 125,1 Saskatchewan 129,7 128,4 126,4 Alberta 131,7 130,6 129,4 Colombie-Britannique 123,4 122,4 120,4 Whitehorse(1) 121,5 120,2 119,8 Yellowknife(1) 119,1 118,4 118,9 Iqaluit (Déc. 2002=100)(1) 101,4 100,8 100,1 _______________________________________________________________________________ _____________________________________________________________ Mai 2003 à mai Avril à mai 2004 2004 _____________________________________________________________ données non données non désaisonnalisées désaisonnalisées ---------------- ---------------- var. en % var. en % ---------------- ---------------- Terre-Neuve et Labrador 1,0 1,7 Île-du-Prince-Édouard 0,3 2,0 Nouvelle-Écosse 0,7 2,0 Nouveau-Brunswick 0,9 2,0 Québec 1,0 2,4 Ontario 0,8 2,8 Manitoba 1,3 2,4 Saskatchewan 1,0 2,6 Alberta 0,8 1,8 Colombie-Britannique 0,8 2,5 Whitehorse(1) 1,1 1,4 Yellowknife(1) 0,6 0,2 Iqaluit (Déc. 2002=100)(1) 0,6 1,3 _____________________________________________________________ 1. Voir les renseignements géographiques pour la ville de Whitehorse, la ville de Yellowknife et la ville d'Iqaluit. -------------------------------------------------------------------------------- Indicateurs avancés Mai 2004    La croissance de l'indicateur avancé s'est accélérée pour s'établir à 1,2 % en mai après avoir oscillé autour de 0,6 % depuis le début de l'année. Il s'agit de sa plus forte croissance depuis avril 2002. L'accélération était attribuable au logement qui a continué de progresser fortement après avoir repris la tête des composantes en avril. L'indicateur avancé des États-Unis a aussi continué de contribuer à une grande partie de la croissance globale. Neuf des dix composantes ont augmenté, soit deux de plus que le mois dernier, la fabrication s'étant redressée.    L'indice du logement a enregistré une hausse de 1,9 % en avril, soit la plus forte en trois mois. Les ventes de maisons existantes ont atteint leur cinquième plus haut niveau mensuel jamais enregistré en mai. Par ailleurs, les taux d'inoccupation toujours bas ont encouragé la fermeté des mises en chantier.    Par ailleurs, l'amélioration a été généralisée. Propulsées par l'effervescence dans le logement, les dépenses en biens et en articles ménagers étaient également plus élevées. Elles ont atteint leur croissance la plus forte depuis février 2002. Les ventes d'autres biens durables se sont raffermies, car les ventes de voitures ont récupéré tout le terrain perdu au tournant de 2004.    L'indicateur avancé des États-Unis a enregistré une douzième progression mensuelle d'affilée. Comme au Canada, la croissance était généralisée puisque huit des dix composantes ont augmenté. La remontée accompagnait une croissance de 12,3 % des exportations vers les États-Unis depuis janvier. Il s'agit de la plus forte progression en quatre mois depuis janvier 1995.    Stimulées par la hausse de la demande tant au pays qu'à l'étranger, les trois composantes de la fabrication se sont accrues à l'unisson pour la première fois en près de deux ans. Pour la durée hebdomadaire de travail, il s'agit de la première progression depuis août 2002. Les nouvelles commandes ont repris après avoir enregistré une baisse en avril. Le ratio des livraisons aux stocks s'est accru vivement alors que les fabricants ont tout de même continué de répondre à une partie de l'accroissement de la demande en abaissant les stocks. Données stockées dans CANSIM : tableau 377-0003. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 1601.    Une analyse plus détaillée des composantes est offerte dans notre site Web. À partir de la page Le Canada en statistiques, choisissez Conjoncture économique. Sur cette page, cliquez sur la publicité de L'Observateur économique canadien, puis sur Numéros de l'OÉC et Indice composite.    Pour plus de renseignements sur l'économie, consultez le numéro de juin 2004 de L'Observateur économique canadien, vol. 17, no 6 (11-010-XIB, 19 $ / 182 $; 11-010-XPB, 25 $ / 243 $) qui est maintenant en vente. Voir Pour commander les produits.    Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Francine Roy au (613) 951-3627 (oec@statcan.ca), Groupe de l'analyse de conjoncture. -------------------------------------------------------------------------------- Tableau : Indicateurs avancés _________________________________________________________________________ Décembre Janvier Février 2003 2004 2004 Mars 2004 _________________________________________________________________________ Indicateur avancé composite (1992=100) 188,4 189,5 190,7 192,2 Indice du logement (1992=100)(1) 140,7 137,1 135,0 136,6 Emploi dans les services aux personnes et aux entreprises (en milliers) 2 633 2 633 2 633 2 628 Indice du cours des actions S&P/TSX (1975=1 000) 7 757 7 959 8 232 8 395 Offre de monnaie, M1 (millions de dollars de 1992)(2) 117 985 117 951 118 475 119 790 Indice avancé composite des États-Unis (1992=100)(3) 112,8 113,1 113,5 113,8 Fabrication Heures hebdomadaires moyennes de travail 38,7 38,7 38,7 38,7 Nouvelles commandes- biens durables (en millions de dollars de 1992)(4) 20 447 20 637 20 978 21 671 Ratio des livraisons aux stocks de produits finis(4) 1,70 1,72 1,74 1,77 Commerce de détail Meubles et articles ménagers (en millions de dollars de 1992)(4) 1 951 1 964 1 983 1 998 Ventes d'autres biens durables (en millions de dollars de 1992)(4) 7 764 7 718 7 587 7 473 Indicateur avancé composite non lissé 189,4 191,2 193,9 196,0 _________________________________________________________________________ ______________________________________________________________ Dernier mois de données Avril 2004 Mai 2004 disponibles ______________________________________________________________ var. en % ----------- Indicateur avancé composite (1992=100) 193,4 195,7 1,2 Indice du logement (1992=100)(1) 139,0 141,7 1,9 Emploi dans les services aux personnes et aux entreprises (en milliers) 2 622 2 615 -0,3 Indice du cours des actions S&P/TSX (1975=1 000) 8 472 8 511 0,5 Offre de monnaie, M1 (millions de dollars de 1992)(2) 121 410 123 459 1,7 Indice avancé composite des États-Unis (1992=100)(3) 114,2 114,5 0,3 Fabrication Heures hebdomadaires moyennes de travail 38,6 38,9 0,8 Nouvelles commandes- biens durables (en millions de dollars de 1992)(4) 21 473 21 641 0,8 Ratio des livraisons aux stocks de produits finis(4) 1,78 1,81 0,03(5) Commerce de détail Meubles et articles ménagers (en millions de dollars de 1992)(4) 2 024 2 055 1,5 Ventes d'autres biens durables (en millions de dollars de 1992)(4) 7 490 7 537 0,6 Indicateur avancé composite non lissé 196,4 200,9 2,3 ______________________________________________________________ 1. Indice composite des mises en chantier de logements (unités) et des ventes de maisons (service inter-agences). 2. Données obtenues après déflation par l'indice des prix à la consommation. 3. Les statistiques figurant sur cette ligne ont été publiées au cours du mois indiqué, mais portent sur le mois précédent. 4. Les statistiques figurant sur cette ligne ont été publiées au cours du mois indiqué, mais portent sur le deuxième mois avant. 5. Différence par rapport au mois précédent. -------------------------------------------------------------------------------- Enquête sur la couverture de l'assurance-emploi 2003    La proportion de canadiens en chômage potentiellement admissibles aux prestations d'assurance-emploi est demeurée stable en 2003 selon les données recueillies par l'Enquête sur la couverture de la population par le régime d'assurance-emploi.    Environ 707 000 personnes, soit 57,3 % des chômeurs, étaient potentiellement admissibles à recevoir des prestations d'assurance-emploi, en hausse par rapport à 55,4 % en 2002. Il s'agit du ratio le plus élevé de chômeurs effectivement éligibles à toucher des prestations d'assurance-emploi depuis le début de l'enquête en 1997.    Parmi les personnes qui étaient potentiellement admissibles, environ 592 000 (83,7%), avaient accumulé suffisamment d'heures de travail rémunéré pour faire une demande de prestation d'assurance-emploi.    La raison évoquée le plus fréquemment pour ne pas être admissible au régime d'assurance-emploi demeurait l'absence d'un emploi rémunéré au cours des 12 derniers mois. En 2003 cependant, seulement près de 24% des chômeurs n'étaient pas potentiellement admissibles pour cette raison. Cette proportion est en régression constante depuis 1997, période où elle atteignait 34,7 %.    En 2003, 64,8 % des mères d'un enfant de 12 mois ou moins ont reçu des prestations de maternité ou des prestations parentales au cours de leur grossesse ou après la naissance ou l'adoption de leur enfant. Il s'agit là d'une faible augmentation par rapport à 63,3 % en 2002. La proportion de mères avec des gains assurables est demeurée presque inchangée, se situant à 75,0 %.    Parmi les travailleuses rémunérées, la durée moyenne du congé effectif ou planifié s'est établie à 11 mois en 2003. Ce résultat n'est pas disponible pour les mères travailleuses autonomes puisque l'enquête n'offre pas de renseignements sur les intentions de retour au travail des travailleuses autonomes toujours en congé au moment de l'interview. Cependant, près d'une mère travailleuse autonome sur trois était déjà de retour au travail deux mois après la naissance de son enfant alors que seulement 3 % des mères avec un emploi rémunéré étaient dans la même situation.    En 2003, la proportion de pères ayant fait une demande de prestations pour congé parental ou qui avaient l'intention de le faire est demeurée stable à 11,1 %. Le désir de la mère de demeurer avec son enfant est la raison le plus fréquemment rapportée par ceux qui n'ont pas l'intention de prendre un congé parental. En effet, la moitié des mères recevant elle-même des prestations liées à la maternité a invoqué cette raison. D'autre part, 16 % ont déclaré qu'il était plus avantageux financièrement que ce soit elles et non leur conjoint qui demeurent à la maison alors que 12 % estimaient qu'il était plus facile pour elles de s'absenter du travail. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 4428. Nota : L'Enquête sur la couverture de la population par le régime d'assurance-emploi est menée pour le compte de Développement des ressources humaines Canada depuis 1997. L'enquête comporte quatre cycles de collecte chaque année soit en avril, juillet, novembre et janvier. En 2000, le champ de l'enquête a été modifié afin de mesurer l'impact de l'élargissement du régime de prestations parentales. En 2003, 2 570 chômeurs et 1 213 mères d'un enfant de 12 mois ou moins ont été interviewés.    Pour obtenir des tabulations spéciales ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec les Services à la clientèle au (613) 951-3321 ou composez sans frais le 1 800 461-9050, (ssd@statcan.ca), Division des enquêtes spéciales. Télécopieur : (613) 951-4527. -------------------------------------------------------------------------------- Tableau : Régime d'assurance-emploi, couverture et admissibilité de la population _____________________________________________________________ 2002 à 2002 2003 2003 _____________________________________________________________ en en milliers milliers ---------- ---------- Population en chômage(1) 1 228 1 235 ---------- ---------- ---------- var. en points % % de % ---------- ---------- ---------- En proportion de la population en chômage Potentiellement admissibles 55,4 57,3 1,9 Admissibles-Ont reçu des prestations d'assurance- emploi ou s'attendent à en recevoir 42,3 44,4 2.1 Admissibles-N'ont pas reçu de prestations mais sont admissibles selon le nombre d'heures travaillées 4,2 3,6 -0,6 Non-admissibles selon les heures travaillées 8,9 9,3 0,4 Pas potentiellement admissibles 44,6 42,7 -1,9 Ont quitté leur emploi pour des motifs jugés non valables en vertu de la Loi sur l'assurance-emploi 14,2 14,0 -0,2 Emploi non-assurable 5,5 4,7 -0,8 Aucun emploi rémunéré au cours des 12 derniers mois 25,0 24,0 -1,0 Admissibles en proportion des chômeurs potentiellement admissibles 83,9 83,7 -0,2 _____________________________________________________________ 1. Moyenne du nombre de chômeurs pour les mois de mars, de juin, d'octobre et de décembre. -------------------------------------------------------------------------------- Tableau : Admissibilité des mères aux prestations de maternité et aux prestations parentales et durée du congé _________________________________________________ 2002 2003 _________________________________________________ Mères avec enfants de 12 mois ou moins 329 000 332 000 En proportion du total Avec emploi assurable (%) 74,4  75,0 Ont reçu des prestations de maternité ou parentales (%) 63,3  64,8 N'ont pas reçu de prestations ou n'en ont pas fait la demande (%) 11,1  10,2 Aucun emploi assurable (%) 25,6  25,0 N'ont pas travaillé depuis deux ans ou plus (%) 14,2  16,1 Autres (incluant travail autonome) (%) 11,5  9,0 Mères ayant reçu des prestations de maternité ou parentales en proportion des mères avec un emploi assurable (%) 85,1  86,4 Mères connaissant leur date de retour au travail (effective ou planifiée)(1) 203 000 211 000 Durée moyenne du congé planifié (en mois) (%) 10 11 Durée médiane du congé planifié (en mois) (%) 11 11 0 à 4 mois (%) 12,9  8,3 5 à 8 mois (%) 17,5  13,5 9 à 12 mois (%) 52,7  59,0 Plus de 12 mois (%) 16,9  19,2 Conjoint ou partenaire a fait une demande de prestations parentales ou avait l'intention de le faire 34 000 34 000 Pourcentage des mères dont le conjoint a fait une demande de prestations ou avait l'intention de le faire (%) 11,4  11,1 _________________________________________________ 1. Exclut les mères n'ayant pas travaillé depuis deux ans et les travailleuses autonomes, puisque l'enquête ne fournit pas de renseignements sur leurs intentions de retour au travail. -------------------------------------------------------------------------------- Étude : Résultats en littératie, capital humain et croissance 1960 à 1995    Selon une nouvelle étude, l'investissement dans le capital humain, comme l'éducation et le perfectionnement des compétences, a une incidence trois fois plus importante sur la croissance économique à long terme que l'investissement dans le capital physique.    L'étude révèle que l'éducation n'est tout simplement pas le produit de la croissance économique. L'analyse montre clairement que l'éducation et les compétences qu'elle génère participent à la croissance économique et que les progrès réalisés en matière de compétences se traduisent en fait par un raffermissement de la croissance économique.    L'étude cherche à estimer l'incidence du niveau et de la répartition des compétences en littératie et en numératie sur la croissance économique à long terme, telle qu'elle est mesurée par le Produit intérieur brut (PIB) et la productivité du travail.    L'analyse s'appuie sur les données visant 14 pays de l'OCDE entre 1960 et 1995. Elle utilise l'estimation des compétences en littératie et en numératie des jeunes adultes âgés de 17 à 25 ans au cours de chaque période comme données substitutives pour la qualité de l'investissement en éducation, un facteur déterminant du stock de capital humain disponible. Ces estimations sont établies à partir des résultats de l'Enquête internationale sur l'alphabétisation des adultes (EIAA), la première évaluation mondiale directe des compétences des adultes en littératie et en numératie, menée dans plusieurs pays et en de nombreuses langues.    Conformément à la définition de l'OCDE, le capital humain désigne les connaissances, les aptitudes, les compétences et les autres attributs de la population qui présentent de l'intérêt pour l'activité économique.    L'estimation de la relation entre les compétences et le PIB, axée sur les résultats moyens des épreuves subies par ces jeunes adultes, indique que les retombées à long terme de l'investissement dans la littératie sont nettement plus importantes (près de trois fois) que celles de l'investissement dans le capital physique.    Par conséquent, un pays affichant des notes en littératie de 1 % supérieures à la moyenne obtient, en état d'équilibre stable, une productivité du travail de 2,5 % supérieure à celle des autres pays et un PIB par habitant de 1,5 % supérieur, en moyenne. Ces résultats demeurent valides, que l'on mesure la littératie par la compréhension de textes suivis, de textes au contenu quantitatif ou de textes schématiques.    L'investissement dans le capital humain des femmes semble avoir une incidence beaucoup plus marquée sur la croissance subséquente que l'investissement dans le capital humain des hommes. Pour le PIB par habitant et le PIB par travailleur ainsi que pour toutes les mesures de l'investissement dans le capital humain, l'incidence de l'augmentation d'une unité de compétences est toujours plus forte et plus significative sur le plan statistique dans le cas des niveaux de littératie des femmes.    L'étude révèle que les écarts entre les niveaux moyens de compétence dans les pays de l'OCDE expliquent pas moins de 55 % des écarts observés au chapitre de la croissance économique depuis 1960.    Ces chiffres indiquent que les investissements permettant d'accroître le niveau moyen de compétence peuvent donner lieu à un rendement économique considérable. Si les relations qui ont marqué la période de 35 ans se maintiennent à l'avenir, une augmentation de 1 % dans les compétences moyennes pourrait se traduire par une hausse permanente de 1,5 % du PIB par habitant.    Le fait que les adultes ayant des compétences de niveau 1 (soit le niveau de compétence le plus faible mesuré par l'EIAA) semblent exercer une forte influence négative sur la croissance économique tend à indiquer que l'investissement visant à hausser le niveau de compétence de ce groupe pourrait s'autofinancer, étant donné les répercussions négatives importantes de ce niveau de compétence sur la croissance économique. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 4406.    On peut maintenant consulter l'étude intitulée Les notes en littératie, le capital humain et la croissance dans quatorze pays de l'OCDE (89-552-MIF, gratuit; 89-552-MPF, 11 $) en ligne. À la page Nos produits et services, sous Parcourir les publications Internet, choisissez Gratuites, puis Éducation.    Pour plus de renseignements, communiquez avec les Services aux clients au (613) 951-7608 ou composez sans frais le 1 800 307-3382 (educationstats@statcan.ca). Télécopieur : (613) 951-9040; ATS : 1 800 363-7629. Pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec François Nault au (613) 951-9039 (francois.nault@statcan.ca), Culture, tourisme et Centre de la statistique de l'éducation. -------------------------------------------------------------------------------- Indice des prix des produits agricoles Avril 2004     Les prix que les agriculteurs ont reçus pour leurs produits agricoles ont diminué de 9,7 % en avril comparativement à avril 2003, selon les données de l'Indice des prix des produits agricoles (IPPA).    L'indice des cultures a accusé un recul de 14,4 % par rapport au niveau de 108,0 atteint en avril 2003, ce qui prolonge les diminutions mensuelles d'une année à l'autre amorcées en juillet dernier. L'indice du bétail et des produits d'origine animale a régressé de 5,6 % d'une année à l'autre. Il s'agit d'une onzième baisse consécutive. L'indice des oléagineux a été le seul des indices des cultures à enregistrer une augmentation par rapport à avril 2003, alors que l'indice des bovins et des veaux a été le seul des indices du bétail et des produits d'origine animale à enregistrer une baisse.    L'IPPA (1997=100) s'est établi à 98,1 en avril. Il s'agit d'une légère diminution (-0,2 %) par rapport à l'indice révisé de mars. L'indice total avait atteint un sommet de 111,3 en février 2003 puis s'est rabaissé au creux récent de 93,8 enregistré en septembre.    L'indice du bétail et des produits d'origine animale a augmenté de 0,6 % par rapport à mars pour s'établir à 102,8 en avril. Tous les indices du bétail ont crû sauf l'indice des oeufs qui est demeuré inchangé et l'indice des porcs qui a connu une faible diminution (-0,9 %). Les hausses ont varié de 0,4 %, en ce qui concerne les produits laitiers, à 1,6 %, pour ce qui est des bovins et des veaux.    L'indice des bovins et des veaux a augmenté pour atteindre 100,7 en avril. Les prix des bovins et des veaux ne se sont pas rétablis depuis la découverte d'un cas d'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB ou maladie de la vache folle) chez une vache du nord de l'Alberta. Les États-Unis et plusieurs autres pays ont frappé d'embargo les ruminants canadiens et tous les produits associés le 20 mai 2003. L'indice avait varié entre 125,0 et 128,4 au cours des quatre premiers mois de 2003, avant de chuter pour s'établir à 63,6 en juillet. Les prix ont fluctué en raison de la conjecture sur l'ouverture de la frontière aux bovins sur pattes et de la taille record des cheptels.    L'indice des porcs a atteint 86,9 en avril, en légère baisse par rapport à 87,7 en mars. Cependant, l'indice se situe bien au-dessus du creux récent de 64,1 atteint en décembre 2003. Les hausses récentes des prix des porcs s'expliquent par une demande intérieure accrue, par une vigoureuse demande d'exportation et par un approvisionnement réduit.    D'un mois à l'autre, l'indice des cultures a fléchi de 0,8 % en avril. Tous les indices des cultures ont connu une augmentation, à l'exception de l'indice des pommes de terre (-2,5 %) et de celui des céréales (-0,4 %). Les hausses ont varié de 0,7 %, en ce qui concerne les légumes, à 4,7 %, pour ce qui est des fruits. À l'exception de l'indice des oléagineux, tous les indices des cultures sont demeurés en deçà des niveaux observés un an plus tôt, alors que les prix étaient alimentés par le resserrement des approvisionnements attribuable à deux sécheresses consécutives dans l'Ouest canadien.    L'indice des oléagineux s'est établi à 102,2, en hausse de 1,1 % par rapport à mars. Il s'agit du niveau le plus élevé depuis décembre 2002, alors que l'indice avait atteint 104,0. Par la suite, l'indice a connu un recul constant pour s'établir à 85,1 en août 2003. Depuis, l'indice poursuit une progression continue. Les prix des oléagineux produits au Canada se sont raffermis, poussés par la consommation mondiale accrue d'oléagineux, le resserrement des approvisionnements de soya produit aux États-Unis et la vigueur des prix du soya. Les prix du soya produit aux États-Unis ont continué d'atteindre des niveaux records, alors que les craintes par rapport au resserrement des approvisionnements et à la demande accrue ont persisté. Données stockées dans CANSIM : tableaux 002-0021 et 002-0022. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 5040.    Le numéro d'avril 2004 de la publication Indice des prix des produits agricoles, vol. 4, n° 4 (21-007-XIB, gratuit) est maintenant accessible. À la page Nos produits et services, sous Parcourir les publications Internet, choisissez les rubriques Gratuites, puis Agriculture.    Pour obtenir des données ou des renseignements généraux, composez sans frais le 1 800 465-1991. Pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Ross Vani au (613) 951-2032 (ross.vani@statcan.ca), Division de l'agriculture. Télécopieur : (613) 951-3868. -------------------------------------------------------------------------------- Tableau : Indice des prix des produits agricoles (1997=100) _________________________________________________________________________ Avril Avril Mars Avril 2003 à 2003(r) 2004(r) 2004(p) avril 2004 _________________________________________________________________________ var. en % ---------- Indice des prix des produits agricoles 108,6  98,3 98,1 -9,7 Cultures 108,0 93,1 92,4 -14,4 Céréales 112,9 80,1 79,8 -29,3 Oléagineux 96,9 101,1 102,2 5,5 Cultures spéciales 129,5 106,1 110,2 -14,9 Fruits 114,5 99,5 104,2 -9,0 Légumes 111,8 108,7 109,5 -2,1 Pommes de terre 145,7 104.0 101,4 -30,4 Bétail et produits d'origine animale 108,9 102,2 102,8 -5,6 Bovins et veaux 125,7 99,1 100,7 -19,9 Porcs 75,0 87,7 86,9 15,9 Volaille 94,8 96,7 97,3 2,6 Oeufs 101,5 103,2 103,2 1,7 Produits laitiers 121,0 121,8 122,3 1,1 _________________________________________________________________________ _____________________________________ Mars à avril 2004 _____________________________________ var. en % ---------- Indice des prix des produits agricoles -0,2 Cultures -0,8 Céréales -0,4 Oléagineux 1,1 Cultures spéciales 3,9 Fruits 4,7 Légumes 0,7 Pommes de terre -2,5 Bétail et produits d'origine animale 0,6 Bovins et veaux 1,6 Porcs -0,9 Volaille 0,6 Oeufs 0,0 Produits laitiers 0,4 _____________________________________ r Données révisées. p Données provisoires. -------------------------------------------------------------------------------- Statistiques relatives aux mouvements d'aéronefs Mai 2004 (données provisoires)    En mai, les 42 aéroports avec tours de contrôle de la circulation aérienne de NAV CANADA ont déclaré 380 368 décollages et atterrissages au total, en baisse de 8,9 % comparativement à mai 2003 (417 552 mouvements). Ceci constitue la troisième diminution consécutive des taux de variation d'une année à l'autre des mouvements mensuels. Trente et un aéroports ont enregistré des diminutions des mouvements d'une année à l'autre en mai 2004 par rapport à mai 2003. Dix aéroports ont enregistré des baisses de plus de 20 % en mai par rapport à douze aéroports en avril.    Les mouvements itinérants (mouvements d'un aéroport vers un autre) ont diminué de 2,1 % (-5 860 mouvements) en mai par rapport à mai 2003. Ceci représente la première diminution d'une année à l'autre des mouvements mensuels suivant trois mois d'augmentations. Les mouvements locaux (mouvements des aéronefs qui demeurent dans les environs de l'aéroport déclarant) ont diminué de 22,1 % (-31 324 mouvements) en mai. Il s'agit de la troisième baisse consécutive.    Les dix premiers aéroports pour ce qui est du nombre de mouvements itinérants en mai ont enregistré des changements variant de 14,2 % (4 166 mouvements) à Toronto-LB Pearson Intl à -10,9 % (-993 mouvements) à Montréal-St-Hubert. Quatre aéroports parmi les dix premiers ont enregistré des hausses par rapport à dix aéroports en avril.    Les dix premiers aéroports pour ce qui est du nombre de mouvements locaux ont rapporté des changements d'une année à l'autre variant de 11,5 % (392 mouvements) à Oshawa à -29,8 % (-3 242 mouvements) à Abbotsford. Sept aéroports parmi les dix premiers ont enregistré des baisses par rapport à six aéroports en avril.    La parution de mai de Statistiques relatives aux mouvements des aéronefs, vol. 3, no 5 (51F0001PIF, TP1496, gratuite), est maintenant accessible dans notre site Web. À la page Nos produits et services, sous Parcourir les publications Internet, choisissez Gratuites, puis Transports et Entreposage.    Les statistiques provisoires pour les 57 aéroports avec tours de contrôle et les aéroports dotés de stations d'information de vol de NAV CANADA sont aussi disponibles pour mai. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 2715.    Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Kathie Davidson au (613) 951-0141 (aviationstatistics@statcan.ca), Division des transports. Télécopieur : (613) 951-0010. -------------------------------------------------------------------------------- Pétrole brut et gaz naturel Avril 2004 (données provisoires)    Il est maintenant possible de connaître les données provinciales sur la production de pétrole brut et de gaz naturel marchand pour avril. Données stockées dans CANSIM : tableaux 126-0001 et 131-0001. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 2198.    Pour plus de renseignements ou pour en savoir d'avantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec l'agent de diffusion au (613) 951-9497 ou composez sans frais le 1 866 873-8789 (energ@statcan.ca), Division de la fabrication, de la construction et de l'énergie. -------------------------------------------------------------------------------- NOUVEAUX PRODUITS Infomat, revue hebdomadaire, 22 juin 2004 Numéro au catalogue : 11-002-XWF (100 $). Indice des prix des produits agricoles, avril 2004, vol. 4, no 4 Numéro au catalogue : 21-007-XIB (gratuit). Statistiques relatives aux mouvements d'aéronefs, mai 2004, vol. 3, no 5 Numéro au catalogue : 51F0001PIF (gratuit). L'indice des prix à la consommation, mai 2004, vol. 83, no 5 Numéro au catalogue : 62-001-XIB (9 $/83 $). L'indice des prix à la consommation, mai 2004, vol. 83, no 5 Numéro au catalogue : 62-001-XPB (12 $/111 $). Opérations internationales du Canada en valeurs mobilières, avril 2004, vol. 70, no 4 Numéro au catalogue : 67-002-XIF (15 $/142 $). Enquête internationale sur l'alphabétisation des adultes : Performance en littératie, capital humain et croissance dans quatorze pays de l'OCDE, 1960 à 1995, no 11 Numéro au catalogue : 89-552-MIF (gratuit). Enquête internationale sur l'alphabétisation des adultes : Performance en littératie, capital humain et croissance dans quatorze pays de l'OCDE, 1960 à 1995, no 11 Numéro au catalogue : 89-552-MPF (11 $). Les prix sont en dollars canadiens et n'incluent pas les taxes de vente. Des frais de livraison supplémentaires s'appliquent aux envois à l'extérieur du Canada. Les numéros au catalogue se terminant par : -XIB ou -XIF représentent la version électronique offerte sur Internet, -XMB ou -XMF, la version microfiche, -XPB ou -XPF, la version papier, -XDB ou -XDF, la version électronique sur disquette et -XCB ou -XCF, la version électronique sur CD-ROM.