L'utilisation d'une police à espacement constant, comme Courier, améliore l'affichage. ** Contenu du QUOTIDIEN aujourd'hui ** Fichier PDF téléchargeable : http://www.statcan.ca/Daily/Francais/040722/q040722.pdf Site Web : http://www.statcan.ca/Daily/Francais/040722/tq040722.htm 04 07 22 08 30 Le jeudi 22 juillet 2004. Diffusé à 8 h 30, heure de l'Est COMMUNIQUÉS PRINCIPAUX Étude : Concurrence et croissance de la productivité, 1973 à 1997 Le processus concurrentiel qui entraîne le déplacement des parts de marché des entreprises moins productives vers celles qui le sont davantage est une source importante de croissance de la productivité dans la plupart des industries manufacturières. Ce processus a représenté plus la moitié de la croissance globale de la productivité du travail dans le secteur de la fabrication au cours des trois dernières décennies. Étude : Les conséquences économiques du veuvage, 1990 à 2001 La mort d'un époux peut être l'une des expériences les plus traumatisantes de la vie, en particulier pour de nombreuses femmes âgées qui ont consacré une grande partie de leur vie à leur mari et à leurs enfants. Cependant, cette perte comporte aussi un aspect économique négatif, selon une nouvelle étude. AUTRES COMMUNIQUÉS Conditions économiques actuelles, juillet 2004 Chargements ferroviaires mensuels, mai 2004 Statistiques relatives aux mouvements d'aéronefs, juin 2004  Contreplaqués de construction, mai 2004 PRODUIT EN VEDETTE L'observateur économique canadien, juillet 2004 NOUVEAUX PRODUITS -------------------------------------------------------------------------------- Étude : Concurrence et croissance de la productivité 1973 à 1997    Selon un nouveau rapport de recherche, le processus concurrentiel qui entraîne le déplacement des parts de marché vers les établissements plus productifs est une source importante de croissance de la productivité dans la plupart des industries manufacturières.    Plus de la moitié de l'augmentation globale de la productivité du travail dans le secteur de la fabrication au cours des trois dernières décennies était attribuable à ce processus.    L'étude a permis d'examiner la concurrence industrielle et la croissance de la productivité dans le secteur canadien de la fabrication entre 1973 et 1997.    L'augmentation de la productivité, qui est mesurée par la production selon le nombre d'heures travaillées, se produit lorsque la production augmente plus rapidement que le nombre d'heures travaillées. En général, la croissance de la productivité contribue à améliorer la prospérité et les niveaux de vie.    L'étude a permis de déterminer que la redistribution des parts de marché a des répercussions considérables sur la croissance de la productivité, peu importe si elle découle de la création ou de la fermeture d'entreprises ou des gains et des pertes réalisés par les entreprises existantes.    Par exemple, de 1988 à 1997, la redistribution de la production entre les établissements a contribué de façon positive à l'augmentation de la productivité dans l'ensemble des 22 industries étudiées du secteur de la fabrication. La redistribution a été à l'origine de plus de la moitié de la croissance de la productivité dans 13 de ces 22 industries.    La prospérité économique repose sur des marchés concurrentiels dynamiques. La croissance de la productivité ne vient pas tant de l'augmentation de la productivité dans les établissements établis de longue date, mais plutôt de leur remplacement par de nouveaux concurrents plus dynamiques, qui acquièrent des parts de marché. Le renouvellement constitue la clé de la croissance de la productivité.    L'étude a en outre permis de déterminer que la redistribution des parts de marché s'est accélérée au cours des années 1990. Cela s'est produit en raison de la restructuration du secteur de la fabrication au Canada, à la suite des changements découlant de l'accord de libre-échange entre le Canada et les États-Unis et de l'Accord de libre-échange nord-américain. ______________________________________________________________________ Note aux lecteurs    Le présent communiqué est fondé sur un document de recherche intitulé Concurrence industrielle, évolution des parts de marché et croissance de la productivité, qui paraît aujourd'hui. L'étude vise à déterminer dans quelle mesure la croissance de la productivité est le résultat du roulement des entreprises sur les marchés industriels.    Le roulement correspond au processus de déplacement de la production d'une entreprise vers une autre en raison de la concurrence. Le roulement a lieu parce que certaines entreprises accroissent leur part du marché, tandis que d'autres voient la leur diminuer et il est en partie le résultat de la création et de la fermeture d'entreprises. Il découle aussi des gains et des pertes réalisés par les entreprises de fabrication existantes.    Les données sur lesquelles porte notre analyse proviennent d'un fichier longitudinal créé au moyen des données de l'Enquête annuelle des manufactures de Statistique Canada. L'enquête a permis de recueillir des données sur les expéditions, la valeur ajoutée, les stocks et l'effectif d'environ 35 000 établissements manufacturiers en 1997. ______________________________________________________________________ Deux sources principales de croissance de la productivité    Les deux sources principales de croissance de la productivité agrégée sont la croissance de la productivité des établissements individuels et la croissance due à la redistribution de la production entre ces établissements, c'est-à-dire des moins productifs vers les plus productifs.    La redistribution de la production et la restructuration prennent plusieurs formes. À la marge, certaines entreprises entrent sur le marché et déplacent celles qui sont moins productives, dont bon nombre quittent le marché. Au sein de la population d'entreprises existantes, les parts de marché passent des entreprises moins productives à celles qui le sont davantage.    Il existe une redistribution permanente à grande échelle de la production entre les divers producteurs. En moyenne, 37 % des parts de marché d'une industrie ont été transférées d'établissements qui ont réduit leurs activités ou qui ont fermé leurs portes à de nouveaux établissements ou à des établissements qui ont pris de l'expansion de 1988 à 1997.    Les établissements existants dont la part a augmenté ont acquis 16 points supplémentaires du marché durant la période dont il est question. Les établissements entrants se sont appropriés 21 points. Les établissements existants dont la part du marché a diminué ont accusé un recul de 21 points au cours de cette période, tandis que les établissements sortants ont abandonné une part de 16 points.    Le roulement des parts de marché s'est accéléré durant les années 1990. La variation des parts de marché s'est située en moyenne à 3,61 points par année de 1979 à 1988 et à 4,11 points par année, de 1988 à 1997.    Le processus concurrentiel qui entraîne le déplacement des parts de marché des entreprises moins productives vers celles qui le sont davantage constitue une source importante de la croissance de la productivité agrégée. De 1988 à 1997, 53 % de la croissance de la productivité agrégée a été attribuable à la redistribution de la production vers les entreprises plus productives. Entre 1979 et 1988, 55 % de la croissance agrégée était attribuable à la redistribution.    L'effet de redistribution imputable aux établissements existants est plus important que celui du remplacement des établissements sortants par les établissements entrants. C'est la concurrence entre les établissements existants qui a contribué le plus à l'effet de redistribution.    La redistribution entre des établissements existants a représenté 39 points de la contribution de 53 % de la redistribution de la production à l'augmentation de la productivité entre 1988 et 1997. Les 14 points qui restent ont été attribuables à la création et à la fermeture d'établissements. Les modifications des parts de marché sont endémiques dans presque toutes les industries    Les modifications des parts de marché sont endémiques dans presque toutes les industries. Dans celles comptant un nombre important de producteurs, comme l'habillement, les meubles et les articles d'ameublement, ainsi que le cuir et les produits connexes, environ la moitié des parts de marché ont été transférées d'établissements qui ont réduit leurs activités ou fermé leurs portes vers de nouveaux établissements ou des établissements qui ont pris de l'expansion entre 1988 et 1997.    La redistribution des parts de marché a aussi été importante dans deux industries des technologies de pointe : les produits électriques et électroniques et la machinerie. De 1988 à 1997, la vive concurrence qui sévit dans ces deux industries a causé le transfert de près de la moitié des parts de marché entre les établissements.    La redistribution de la production entre les établissements a contribué de façon positive et importante à la croissance de la productivité dans les 22 industries du secteur de la fabrication dans les années 1990. Encore une fois, dans les industries comptant un nombre relativement important de concurrents, comme celles du cuir et des produits connexes, des produits minéraux non métalliques, ainsi que de l'habillement et des produits textiles, presque toute la croissance de la productivité a été le fait de la redistribution des parts de marché.    Dans les industries où les économies d'échelle sont plus importantes et où le nombre de concurrents est moins grand, comme le matériel de transport, les produits raffinés du pétrole, les produits chimiques, la première transformation des métaux et les pâtes et papier, une part plus grande de la croissance totale de la productivité est attribuable à la croissance de la productivité intra-établissement. Cependant, même dans ces industries, le roulement des parts de marché contribue considérablement à cette croissance.    Toujours selon le rapport, le processus concurrentiel qui a permis aux établissements plus productifs d'acquérir des parts de marché au détriment des établissements moins productifs a aussi constitué un facteur important de la croissance rapide de la productivité dans le secteur de la fabrication des technologies de pointe au cours des années 1990.    Le document de recherche Concurrence industrielle, évolution des parts de marché et croissance de la productivité, no 21 (11F0027MIF2004021, gratuit) est maintenant accessible en ligne. À partir de la page Nos produits et services, sous Parcourir les publications Internet, choisir Gratuites, puis Comptes nationaux.    Des renseignements additionnels concernant des documents connexes qui décrivent l'importance du roulement et de la concurrence sont disponibles dans notre site de l'analyse économique (http://www.statcan.ca/francais/studies/eaupdate/dynamics_f.htm).    Pour plus de renseignements, ou pour en savoir davantage au sujet des concepts, des méthodes et de la qualité des données, communiquez avec John Baldwin au (613) 951-8588, Division de l'analyse microéconomique. -------------------------------------------------------------------------------- Étude : Les conséquences économiques du veuvage 1990 à 2001    La mort d'un époux peut être l'une des expériences les plus traumatisantes de la vie, en particulier pour de nombreuses femmes âgées qui ont consacré une grande partie de leur vie à leur mari et à leurs enfants. Cependant, cette perte comporte aussi un aspect économique négatif, selon une nouvelle étude.    Cette étude examine l'incidence du veuvage sur le revenu, de même que la variation du taux de faible revenu et des sources de revenus chez les femmes de 65 ans ou plus entre 1990 et 2001.    Elle conclut que le veuvage a une incidence directe sur le niveau de vie des femmes âgées. Dans le présent article, le niveau de vie et le revenu familial correspondent au revenu familial total avant impôts qui est rajusté en fonction de la taille et de la composition de la famille ainsi que de l'inflation (en dollars constants de 2001).    Le revenu familial médian a diminué de façon constante chez les femmes âgées qui sont devenues veuves, en particulier si on le compare à celui des femmes qui sont restées mariées. (La médiane est la valeur qui sépare la population en deux moitiés, l'une se situant au-dessus et l'autre au-dessous.)    L'incidence du veuvage sur le revenu est immédiate. Au cours de l'année précédant le décès de leur époux, les femmes âgées avaient un revenu médian de 24 400 $. Après un an de veuvage, ce montant a diminué de 1,6 % pour atteindre 24 000 $. Chez les autres femmes âgées mariées, le revenu familial médian est demeuré stable (26 800 $).    Ces valeurs médianes pourraient laisser croire que le veuvage n'amène qu'un léger changement du niveau de vie. Cependant, cinq ans plus tard, le revenu familial médian a diminué chez les veuves comme chez les femmes toujours mariées. Chez les veuves, il a baissé de 9,8 %, une diminution six fois plus importante que celle de 1,5 % observée chez les femmes âgées qui ne sont pas devenues veuves.    Cette étude révèle aussi que non seulement ces femmes ont pu voir leur niveau de vie décroître, mais qu'un plus grand nombre d'entre elles sont aussi tombées au-dessous du seuil de faible revenu à cause du veuvage. De plus, il est très difficile pour les veuves âgées de sortir d'une situation de faible revenu.    En 2001, le nombre de veuves et de veufs âgés de 65 ans ou plus au Canada dépassait tout juste 1,2 million, en hausse de 6,4 % par rapport à 1996, selon les données du recensement.    Il y avait quatre fois plus de veuves âgées que de veufs âgés. En fait, les veuves représentaient 45 % de toutes les femmes âgées de 65 ans ou plus. Avec l'augmentation de la durée de la vie humaine, les femmes vivront vraisemblablement plus longtemps seules pour une proportion plus importante de leur vie. Ce sera une conséquence du fait que les femmes vivent en moyenne 81,3 années alors que les hommes vivent 75,3 années. De plus, si la tendance projetée du vieillissement de la population se réalise, la proportion des personnes âgées passera de 13 % en 2003 à 18 % en 2021, accompagnée d'une prédominance des femmes. De nombreuses femmes âgées vivaient en situation de faible revenu à cause du veuvage    Selon la mesure de faible revenu de Statistique Canada, de nombreuses femmes âgées sont tombées sous le seuil de faible revenu à cause du veuvage.    Les femmes qui font partie du groupe à faible revenu selon la présente analyse ont un revenu familial rajusté, avant impôts, inférieur à 50 % du revenu familial total médian rajusté. Le taux de faible revenu est la proportion de femmes âgées qui font partie du groupe à faible revenu.    On a comparé le taux de faible revenu de deux groupes de femmes âgées : celles qui étaient mariées et qui sont devenues veuves et celles qui étaient mariées et qui ne sont pas devenues veuves.    Le taux de faible revenu des femmes âgées qui allaient perdre leur mari l'année suivante était de 3,6 %. Un an après qu'elles soient devenues veuves, le taux de faible revenu de ces femmes est passé à 4,7 %.    Au cours de la même période, le taux de faible revenu des femmes mariées qui ne sont pas devenues veuves est passé de 4,6 % à seulement 3,3 %.    Dans les années qui ont suivi le décès de leur époux, le taux de faible revenu des veuves a augmenté année après année, tandis que celui des femmes âgées toujours mariées est demeuré relativement stable.    Cinq ans après la mort de leur mari, il y avait une plus grande proportion de veuves que de femmes mariées en situation de faible revenu. Le taux de faible revenu des veuves est passé à 9,4 %, soit deux fois la proportion de femmes âgées toujours mariées, qui s'élevait à 4,8 %. Il est très difficile pour les veuves âgées de sortir d'une situation de faible revenu    Dès l'instant où les veuves âgées tombent en situation de faible revenu, il est très difficile pour elles d'en sortir. Après cinq ans de veuvage, environ les trois-quarts des femmes qui se trouvaient sous le seuil de faible revenu un an après le décès de leur mari n'avaient pas réussi à en sortir.    Ainsi, la chute au-dessous du seuil de faible revenu n'a été temporaire que pour un quart des veuves qui faisaient partie du groupe à faible revenu un an après être devenues veuves.    Le taux de faible revenu des veuves a certes augmenté au fil des cinq années suivant le décès de leur mari, mais l'écart moyen au seuil de faible revenu a diminué. Il s'agit du montant moyen nécessaire pour permettre à une femme âgée de sortir d'une situation de faible revenu.    De nombreuses femmes âgées ne faisaient pas partie du groupe à faible revenu avant de devenir veuves. Cependant, elles se sont retrouvées en situation de faible revenu par la suite. Pourtant, le montant moyen nécessaire pour les ramener au-dessus du seuil de faible revenu a diminué, ce qui signifie qu'il faudrait moins d'argent par femme pour arriver à les sortir de leur situation de faible revenu.    L'écart moyen au seuil de faible revenu pour les femmes âgées, un an avant qu'elles ne deviennent veuves, était d'environ 2 600 $, soit de 13 % inférieur à celui des femmes qui ne sont pas devenues veuves (3 000 $).    Un an après le décès de leur époux, le montant nécessaire pour que les veuves sortent de leur situation de faible revenu est passé à 1 600 $, en baisse de 38 % par rapport à l'année précédant le début de leur veuvage.    Cinq ans plus tard, le montant moyen nécessaire pour ramener les veuves au-dessus du seuil de faible revenu s'élevait à environ 1 300 $, en baisse de 46 % par rapport à l'année précédant le décès de l'époux. Des femmes âgées de tous les niveaux de revenu connaissent une diminution de revenu après la perte de leur époux    Pour obtenir une ventilation des divers groupes de revenu, on a classé les veuves âgées selon leur revenu familial de l'année précédant le veuvage et on les a divisées en quatre groupes égaux, ou quartiles. Chaque groupe représente donc 25 %, ou un quart, du nombre total de veuves âgées.    Le groupe de 25 % de femmes âgées ayant les plus faibles revenus, ou premier quartile, a subi une diminution de 5,6 % du revenu familial médian dans les cinq premières années de veuvage. De tous les quartiles, il s'agit de la plus faible diminution du revenu familial médian au cours des cinq premières années de veuvage.    Ce phénomène pourrait s'expliquer par le fait que la majeure partie du revenu de ces femmes ne dépendait pas pour l'essentiel de la portion du revenu familial total que représentait le revenu de l'époux. Le fait de dépendre probablement davantage de l'aide gouvernementale les mettait à l'abri d'une forte diminution du revenu à la suite du décès de leur époux.    Le quart des femmes âgées faisant partie de la tranche de revenu moyen inférieur, le deuxième quartile, ont subi la plus forte diminution de leur revenu familial médian, soit plus de 12 %, après cinq ans de veuvage.    Le groupe de 25 % des femmes âgées ayant les revenus les plus élevés n'a pas été épargné. Elles ont aussi connu une diminution de leur revenu familial médian, qui a atteint environ 8 % après cinq ans de veuvage. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 4107.    L'étude intitulée Devenir veuve: conséquences sur le revenu des femmes âgées (11-621-MIF2004015, gratuite) est maintenant offerte en ligne dans la série Analyse en bref. Pour accéder à cette série analytique, choisir Nos produits et services, sous Parcourir les publications Internet, choisir Gratuites, puis Commerce.    Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Christian Houle au (613) 951-3767, Division de l'analyse des entreprises et du marché du travail. -------------------------------------------------------------------------------- Conditions économiques actuelles Juillet 2004    La proportion de la valeur nette des ménages que représentent les avoirs financiers a été en hausse pour la première fois depuis l'effondrement du marché boursier en l'an 2000, selon l'évaluation de la conjoncture du numéro de juillet de L'observateur économique canadien.    Cette évolution au premier trimestre découle de la reprise boursière des premiers mois de l'année. Depuis trois ans, les ménages délaissent constamment les actifs financiers, le plus souvent en faveur des avoirs immobiliers.    Les avoirs financiers représentent maintenant 54 % de la valeur nette des ménages, les actions venant en tête.    Les avoirs non financiers, en grande partie l'immobilier et les biens de consommation, constituent présentement 46 % de la valeur nette des ménages. Cette part s'est accrue constamment au cours des trois dernières années en raison de la hausse de la valeur des maisons.    Avec l'essor du marché de l'habitation ces trois dernières années, les ménages canadiens ont vu la valeur de leur habitation augmenter plus vite (+24 %) que leur endettement hypothécaire (+17 %).    C'est ainsi que la part de l'habitation dans l'avoir net des propriétaires est passé de 42 % en 2000 à 46 % au premier trimestre de 2004.    Cela contraste avec la situation aux États-Unis où la dette hypothécaire a progressé plus rapidement (plus de 40 %) que la valeur de l'habitation. Ainsi, l'avoir de propriétaires constitué en immobilier a diminué pour atteindre un creux record de 54 % par rapport à presque 58 % en 2000.    Ce numéro de L'observateur économique canadien fait également un survol des économies provinciales en avril. Dans l'ensemble, les ressources naturelles disputent au logement le premier rang des sources de croissance, entraînées par la hausse du prix des marchandises. La reprise du secteur des ressources a continué d'améliorer la conjoncture dans l'Ouest, en particulier dans le secteur des biens où les emplois sont les mieux rémunérés.    Dans les provinces de l'Ouest, une autre hausse des ventes au détail en avril a contrecarré la tendance nationale qui s'est renversée à la baisse. Les ventes de maisons existantes ont devancé aussi largement la tendance ailleurs au pays.    La fabrication a cependant reculé légèrement. Les métaux et les produits pétroliers avaient dominé une hausse particulièrement vive des livraisons au premier trimestre, soit la plus marquée en plusieurs années. En Alberta, il s'agit d'une première baisse depuis août 2003. Cette dernière était attribuable aux métaux, aux plastiques et aux aliments. Le papier a entraîné le recul en Colombie-Britannique. Ces faiblesses sont survenues alors qu'une grève des travailleurs a paralysé l'activité et stoppé le mouvement des marchandises par rail une grande partie du mois d'avril.    Au centre du pays, la fabrication a continué de se redresser alors que la demande des ménages a été partagée. En Ontario, le secteur de l'automobile a atteint son plus haut sommet depuis celui enregistré avant la panne d'électricité d'août 2003. L'automobile a dominé également la croissance des exportations alors que les métaux et le bois ont maintenu leur hausse de mars. En avril, les ventes au détail ont cependant perdu certains de leurs gains du premier trimestre.    Au Québec, les ventes au détail ont également perdu leur entrain du mois de mars, alors qu'elles avaient enregistré un gain de 2,9 %. En avril et en mai, les permis de bâtir ont diminué par rapport à leur niveau particulièrement ferme du premier trimestre, mais les mises en chantier sont demeurées tout près de leur sommet de quinze ans enregistré en mars. Le Québec a pris le relais de l'Ouest du pays comme source de croissance des livraisons de bois et de métaux. Définitions, source de données et méthodes : numéros d'enquête, y compris ceux des enquêtes connexes, 1901 et 3701.    Le numéro de juillet 2004 de L'observateur économique canadien, vol. 17, no 7 (11-010-XIB, 19 $ / 182 $; 11-010-XPB, 25 $ / 243 $) est maintenant en vente. Voir Pour commander les produits.    Vous pouvez visiter la page de L'observateur économique canadien dans notre site Web. À partir de la page Le Canada en statistiques, choisissez Conjoncture économique, et sur cette page, vous trouverez la publicité de L'observateur économique canadien.    Pour plus de renseignements, communiquez avec Francine Roy au (613) 951-3627 (oec@statcan.ca), Groupe de l'analyse de conjoncture. -------------------------------------------------------------------------------- Chargements ferroviaires mensuels Mai 2004    En mai, un peu moins de 24,4 millions de tonnes métriques ont été chargées sur les chemins de fer canadiens, en baisse de 0,5 % par rapport à avril.    Les chargements de marchandises de type non intermodal ont totalisé 22,0 millions de tonnes comparativement à 22,1 millions de tonnes en avril. Approximativement 280 milliers de wagons ont été utilisés pour transporter tout ce fret.    Ce sont principalement les chargements en blé, en sable, en gravier et en pierres concassées, ainsi qu'en autres minerais métalliques et leurs concentrés qui ont marqué les hausses observées en mai. Celles-ci ont été atténuées par des réductions notables des chargements en grains céréaliers et en potasse. Dans tous ces cas, les variations observées en mai semblent correspondre aux variations des années passées.    Les chargements de type intermodal, qui correspondent aux conteneurs et aux remorques transportés sur wagons plats, n'ont presque pas varié par rapport à avril. En mai, le trafic intermodal a totalisé 2,4 millions de tonnes métriques et a représenté 8,8 % de l'ensemble des chargements.    Le total du trafic en provenance des États-Unis à destination du Canada ou des États-Unis, en passant par le Canada, a affiché une hausse de 7,2 % par rapport à avril pour atteindre également 2,4 millions de tonnes métriques. Cette hausse est en partie attribuable à la reprise des chargements en minerai de fer, ainsi que des chargements en autres produits et en préparations chimiques qui étaient en baisse ces derniers mois.    Par rapport à mai 2003, le tonnage non intermodal a progressé de 13,5 %, le tonnage intermodal a fléchi de 1,0 % et le trafic en provenance des États-Unis a chuté de 6,9 %.    Le total cumulatif des marchandises de type non intermodal pour les cinq premiers mois de 2004 a affiché une hausse de 10,7 % par rapport à la même période en 2003. Le tonnage est ainsi passé de 94,0 millions de tonnes à 104,0 millions de tonnes pour l'année en cours. Les marchandises de type intermodal ont totalisé 11,0 millions de tonnes, en hausse de 2,6 %. Les chargements en provenance des États-Unis ont pour leur part diminué de 11,9 % durant cette même période pour totaliser 11,4 millions de tonnes. Données stockées dans CANSIM : tableau 404-0002. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 2732.    Le numéro de mai 2004 de Chargements ferroviaires mensuels, vol. 81, no 5 (52-001-XIF, 9 $ / 83 $) est maintenant en vente. Voir Pour commander les produits.    Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Jean-Robert Larocque en composant sans frais le 1 866 500-8400, (statistiquesdutransport@statcan.ca), Division des transports. Télécopieur : (613) 951-0009. -------------------------------------------------------------------------------- Statistiques relatives aux mouvements d'aéronefs Juin 2004 (données provisoires)    En juin, les 42 aéroports avec tours de contrôle de la circulation aérienne de NAV CANADA ont déclaré 410 935 décollages et atterrissages au total, en baisse de 1,7 % comparativement à juin 2003 (418 059 mouvements). Cela constitue la quatrième diminution consécutive des taux de variation d'une année à l'autre des mouvements mensuels. Vingt-cinq aéroports ont enregistré des diminutions des mouvements d'une année à l'autre en juin 2004 par rapport à juin 2003. Sept aéroports ont enregistré des baisses de plus de 20 % en juin par rapport à 10 aéroports en mai.    Les mouvements itinérants (mouvements d'un aéroport vers un autre) ont augmenté de 1,5 % (+4 326 mouvements) en juin 2004 par rapport à juin 2003. Cette augmentation d'une année à l'autre des mouvements mensuels fait suite à une diminution en mai. Les mouvements locaux (mouvements des aéronefs qui demeurent dans les environs de l'aéroport déclarant) ont diminué de 8,8 % (-11 450 mouvements) en juin 2004, soit la quatrième baisse consécutive.    Les dix premiers aéroports pour ce qui est du nombre de mouvements itinérants en juin ont enregistré des changements variant de 13,1 % (4 018 mouvements) à Toronto-LB Pearson Intl à -6,5 % (-757 mouvements) à Ottawa-Macdonald-Cartier Intl. Six aéroports parmi les dix premiers ont enregistré des hausses par rapport à quatre aéroports en mai 2004.    Les dix premiers aéroports pour ce qui est du nombre de mouvements locaux ont rapporté des changements d'une année à l'autre variant de 53,8 % (3 767 mouvements) à Toronto-Buttonville Municipal à -19,7 % (-2 252 mouvements) à Boundary Bay. Quatre aéroports parmi les dix premiers ont enregistré des baisses par rapport à sept aéroports en mai 2004.    Le numéro de juin de la publication Statistiques relatives aux mouvements d'aéronefs, vol. 3, no 6 (51F0001PIF, TP1496, gratuite), est maintenant accessible dans notre site Web. À la page Nos produits et services, sous Parcourir les publications Internet, choisissez Gratuites, puis Transport et entreposage.    Les statistiques préliminaires pour les 56 aéroports avec tours de contrôle et les aéroports dotés de stations d'information de vol de NAV CANADA sont aussi disponibles pour juin. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 2715.    Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Kathie Davidson au (613) 951-0141 (aviationstatistics@statcan.ca), Division des transports. Télécopieur : (613) 951-0010. -------------------------------------------------------------------------------- Contreplaqués de construction Mai 2004    Il est maintenant possible de consulter les données de mai sur le contreplaqué de construction. Données stockées dans CANSIM : tableau 303-0005. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 2138.    Le numéro de mai 2004 de la publication Contreplaqués de construction, vol. 52, no 5 (35-001-XIB, 6 $ / 51 $), est maintenant en vente. Voir Pour commander les produits.    Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec l'agent de diffusion au (613) 951-9497 ou composez sans frais le 1 866 873-8789 (manufact@statcan.ca), Division de la fabrication, de la construction et de l'énergie. -------------------------------------------------------------------------------- PRODUIT EN VEDETTE : L'observateur économique canadien Juillet 2004 Le numéro de juillet de la publication vedette de Statistique Canada portant sur les statistiques économiques, L'observateur économique canadien, analyse les conditions économiques actuelles et comprend un sommaire des principaux événements économiques du mois de juin. Un aperçu statistique séparé fournit également une gamme étendue de tableaux et de graphiques contenant les principaux indicateurs économiques du Canada, des provinces et des grands pays industrialisés. Le Supplément statistique historique ainsi que son édition Internet paraissent également aujourd'hui. LeSupplément statistique historique contient les données historiques annuelles correspondant aux données mensuelles de L'observateur économique canadien. Le numéro de juillet 2004 de L'observateur économique canadien, vol. 17, no 7 (11-010-XIB, 19 $ / 182 $; 11-010-XPB, 25 $ / 243 $) est maintenant en vente. Le Supplément statistique historique 2003-2004, vol. 18 (11-210-XIB, 23 $; 11-210-XPB, 28 $) est aussi en vente. Voir Pour commander les produits. Vous pouvez visiter la page de L'observateur économique canadien dans notre site Web. À partir de la page Le Canada en statistiques, choisir Conjoncture économique et sur cette page, vous trouverez la publicité de L'observateur économique canadien. Pour plus de renseignements, communiquez avec Francine Roy au (613) 951-3627, Groupe de l'analyse de conjoncture. -------------------------------------------------------------------------------- NOUVEAUX PRODUITS Série de documents de recherche sur l'analyse économique (AE) : Concurrence industrielle, évolution des parts de marché et croissance de la productivité, no 21 Numéro au catalogue : 11F0027MIF2004021 (gratuit). L'observateur économique canadien, juillet 2004, vol. 17, no 7 Numéro au catalogue : 11-010-XIB (19 $/182 $). L'observateur économique canadien, juillet 2004, vol. 17, no 7 Numéro au catalogue : 11-010-XPB (25 $/243 $). L'observateur économique canadien, supplément statistique historique, 2004 Numéro au catalogue : 11-210-XIB (23 $). L'observateur économique canadien, supplément statistique historique, 2004 Numéro au catalogue : 11-210-XPB (28 $). Analyse en bref : Devenir veuve : conséquences sur le revenu des femmes âgées, 1990 à 2001, no 15 Numéro au catalogue : 11-621-MIF2004015 (gratuit). Contre-plaqués de construction, mai 2004, vol. 52, no 5 Numéro au catalogue : 35-001-XIB (6 $/51 $). Statistiques relatives aux mouvements d'aéronefs, juin 2004, vol. 3, no 6 Numéro au catalogue : 51F0001PIF (gratuit). Chargements ferroviaires mensuels, mai 2004, vol. 81, no 5 Numéro au catalogue : 52-001-XIF (9 $/83 $). Commerce de gros, mai 2004, vol. 67, no 5 Numéro au catalogue : 63-008-XIF (15 $/150 $). Les prix sont en dollars canadiens et n'incluent pas les taxes de vente. Des frais de livraison supplémentaires s'appliquent aux envois à l'extérieur du Canada. Les numéros au catalogue se terminant par : -XIB ou -XIF représentent la version électronique offerte sur Internet, -XMB ou -XMF, la version microfiche, -XPB ou -XPF, la version papier, -XDB ou -XDF, la version électronique sur disquette et -XCB ou -XCF, la version électronique sur CD-ROM.