L'utilisation d'une police à espacement constant, comme Courier, améliore l'affichage. ** Contenu du QUOTIDIEN aujourd'hui ** Fichier PDF téléchargeable : http://www.statcan.ca/Daily/Francais/040809/q040809.pdf Site Web : http://www.statcan.ca/Daily/Francais/040809/tq040809.htm 04 08 09 08 30 Le lundi 9 août 2004. Diffusé à 8 h 30, heure de l'Est COMMUNIQUÉS PRINCIPAUX Permis de bâtir, juin 2004 et première moitié de 2004 La valeur des permis de construction délivrés par les municipalités a connu une hausse fulgurante de 27,1 % en juin pour s'établir à 5,3 milliards de dollars, soit un nouveau sommet mensuel qui dépasse le seuil des 5 milliards de dollars pour la première fois. Après la baisse de 8,2 % enregistrée en mai, la valeur record dans le secteur résidentiel combinée à un quasi-sommet dans le secteur non résidentiel ont propulsé la valeur des permis bien au-delà de l'ancien sommet de 4,6 milliards de dollars atteint en juillet 2003. AUTRES COMMUNIQUÉS Enquête de surveillance de l'usage du tabac au Canada, février à décembre 2003 NOUVEAUX PRODUITS -------------------------------------------------------------------------------- Permis de bâtir Juin 2004 et première moitié de 2004    La valeur des permis de construction délivrés par les municipalités a connu une hausse fulgurante de 27,1 % en juin pour s'établir à 5,3 milliards de dollars, soit un nouveau sommet mensuel qui dépasse le seuil des 5 milliards de dollars pour la première fois. Après la baisse de 8,2 % enregistrée en mai, la valeur record dans le secteur résidentiel combinée à un quasi-sommet dans le secteur non résidentiel ont propulsé la valeur des permis bien au-delà de l'ancien sommet de 4,6 milliards de dollars atteint en juillet 2003.    Les constructeurs ont pris un niveau record de 3,4 milliards de dollars de permis de construction résidentielle en juin, soit 24,2 % de plus que lors du mois précédent. Une nouvelle vague de demandes de permis de construction de logements multifamiliaux a permis au secteur résidentiel d'afficher un nouveau sommet et de dépasser la marque des 3 milliards de dollars pour une deuxième fois. ______________________________________________________________________ Note aux lecteurs    Sauf avis contraire, les données du présent communiqué sont désaisonnalisées, ce qui facilite la comparaison par l'élimination de l'effet des variations saisonnières.    L'Enquête sur les permis de bâtir vise 2 350 municipalités représentant 95 % de la population. Ses résultats servent d'indicateur avancé de l'activité dans le domaine de la construction. Les collectivités représentant les autres 5 % de la population sont très petites et leurs activités de construction n'ont qu'une faible incidence sur le total.    La valeur des intentions de construction présentées ici ne comprend pas les travaux d'ingénierie (par exemple, les aqueducs, les égouts et les ouvrages de drainage) ni ceux associés au terrain. ______________________________________________________________________    Les municipalités ont délivré pour 1,9 milliard de dollars de permis de construction d'immeubles non résidentiels en juin, soit 32,6 % de plus qu'en mai, un sommet depuis août 1989. La composante commerciale, qui a franchi la barre du milliard de dollars pour une deuxième fois seulement, explique cette expansion.    Durant la première moitié de l'année, les municipalités ont émis pour 27,1 milliards de dollars de permis de bâtir, soit 9,4 % de plus que pour la même période en 2003, qui était une excellente année. La valeur des permis de construction résidentielle émis pendant la première moitié de 2004 s'est élevée à 18,0 milliards de dollars, en hausse de 19,5 % par rapport à la même période l'année dernière. Parallèlement, le secteur non résidentiel a pris du retard sur le rythme record maintenu l'an dernier, la valeur des permis ayant été tout juste supérieure à 9,0 milliards de dollars, en baisse de 6,5 % par rapport à 2003.    Lors de la première moitié de 2004, les municipalités ont autorisé la construction de 120 883 logements résidentiels, dont près de 23 000 en juin seulement, soit le rythme mensuel le plus fulgurant depuis mars 1987. Parmi le total des logements, un peu moins de la moitié étaient des logements multifamiliaux, une hausse marquée lorsqu'on sait que ce secteur occupe traditionnellement le tiers du marché.    À l'échelon régional, Vancouver et Montréal ont jusqu'ici affiché les plus importants gains cumulatifs en 2004. Tandis que ces deux régions expliquent leur croissance par la demande de logements, à Vancouver, c'est le segment multifamilial qui dominait, tandis qu'à Montréal, les logements multifamiliaux et les maisons unifamiliales étaient répartis également. À Toronto et à Hamilton, les replis de la valeur des permis émis pour des projets industriels et institutionnels ont effacé les gains modérés enregistrés dans les autres segments, si bien qu'on y a noté les replis cumulatifs les plus importants. Le secteur résidentiel atteint d'autres sommets    Une vague de demandes de logements multifamiliaux s'est amorcée en juin, les constructeurs ayant pris pour 1,4 milliard de dollars de permis pour ce type de construction, ce qui constitue un sommet. Cette variation représente un bond de 72,5 % par rapport au mois précédent et dépasse l'ancienne marque de 1,1 milliard de dollars établie en avril 2004. La forte demande de logements multifamiliaux à Vancouver a grandement contribué à la croissance explosive observée en juin à l'échelon national.    La valeur des permis pour les logements unifamiliaux a connu une croissance plus modeste de 5,1 % par rapport à mai, étant passée à 2,1 milliards de dollars, soit la deuxième valeur mensuelle en importance après celle enregistrée en décembre 2003.    Parmi les provinces, la plus importante croissance de la valeur des permis de construction résidentielle a été enregistrée en Colombie-Britannique, où la valeur a crû de près de 80 % pour s'établir à 796 millions de dollars, un nouveau sommet mensuel pour cette province. L'Ontario a également montré un appétit insatiable pour les permis de construction résidentielle en juin, la valeur des permis ayant progressé de 30,3 % pour se fixer à 1,4 milliard de dollars. Par contraste, si, en Colombie-Britannique, ce sont les logements multifamiliaux qui étaient rois et maîtres, en Ontario, ce sont les permis de construction de logements unifamiliaux qui ont constitué les deux tiers de la valeur globale de ce segment. L'Alberta, après avoir affiché les hausses les plus marquées le mois dernier, a été la province qui a montré le plus important repli en juin.    Le secteur de l'habitation a dicté un rythme particulièrement intense lors de la première moitié de l'année et les gains cumulatifs ont été particulièrement remarquables, compte tenu que 2003 a représenté une année record pour la construction résidentielle. En plus des faibles taux d'intérêt, le Canada a profité d'une situation d'emploi positive, les 25 000 nouveaux postes créés en juin ayant porté les gains à 316 000 depuis août 2003, soit une progression de 2,0 %.    Le rendement constamment à la hausse dans le secteur résidentiel s'est traduit par l'émission de 18,0 milliards de dollars de permis de bâtir jusqu'à maintenant en 2004, une croissance révélatrice de 19,5 % par rapport à l'année dernière. Le segment multifamilial a été le fer de lance de cette hausse, ayant affiché une croissance de 35,4 % pour se fixer à 6,1 milliards de dollars, suivi de près par les logements unifamiliaux, dont la croissance a été de 12,7 % (valeur totale de 11,9 milliards de dollars).    D'un océan à l'autre, la demande de construction résidentielle a fait en sorte que chaque province et territoire a affiché des gains appréciables au milieu de 2004. Forte demande d'immeubles institutionnels et commerciaux    Un gain important du côté des projets proposés de construction institutionnelle et commerciale a propulsé le secteur non résidentiel à son plus haut niveau depuis août 1989. Les municipalités ont délivré pour un total de 1,9 milliard de dollars de permis de construction non résidentielle, soit 32,6 % de plus que lors du dernier mois.    En juin, la composante commerciale a affiché une troisième progression en 2004, soit un bond de 44,0 % par rapport à mai. La valeur des intentions de construction d'immeubles à vocation commerciale a atteint 1,1 milliard de dollars en juin, ayant excédé le milliard de dollars pour une deuxième fois seulement. Sur l'ensemble des provinces et des territoires, dix ont enregistré une hausse en juin. Toutefois, cette poussée est surtout attribuable à l'augmentation des intentions de construction de bâtiments récréatifs et d'immeubles pour le commerce et les services.    Les intentions de construction dans le secteur institutionnel, qui maintiennent leur tendance à la hausse depuis le début de 2004, ont augmenté de 32,2 % pour s'établir à 528 millions de dollars en juin, à la suite d'une forte augmentation observée dans les catégories des établissements d'enseignement et des immeubles à vocation médicale. L'Ontario a affiché l'augmentation la plus importante, grâce à une hausse de 94,6 % (valeur totale de 256 millions de dollars).    La valeur des permis de construction industrielle a crû de 3,6 % (valeur totale de 294 millions de dollars), à la suite de la hausse des intentions de la catégorie des mines et de l'agriculture. L'augmentation la plus importante de la composante industrielle a été enregistrée en Colombie-Britannique, suivie de près par le Québec.    Selon l'Enquête sur les perspectives du monde des affaires, les prévisions des fabricants en vue du troisième trimestre de 2004 sont plus positives qu'en avril. Les perspectives de production et d'emploi pour le trimestre à venir étaient supérieures et la satisfaction concernant les niveaux actuels des commandes en carnet et des commandes reçues était positive.    Des 28 régions métropolitaines de recensement, 17 ont affiché une augmentation mensuelle de la valeur des permis de construction non résidentielle. La plus importante progression a été observée dans la région métropolitaine de recensement de Toronto et le recul le plus marqué a été enregistré dans la région de Québec.    À l'échelon provincial, la plus importante croissance mensuelle en dollars de la valeur des permis de construction non résidentielle a été enregistrée en Ontario (+44,7 %, valeur totale de 848 millions de dollars), ce qui est surtout attribuable aux projets de construction institutionnelle et commerciale. Par contraste, une forte baisse dans les composantes industrielle et institutionnelle a fait en sorte que l'Alberta a affiché la plus forte baisse en juin (-18,3 %, valeur totale de 173 millions de dollars).    Depuis le début de l'année, les municipalités ont émis pour 9,0 milliards de dollars de permis de construction non résidentielle, en baisse de 6,5 % par rapport à la même période en 2003. La plus importante baisse (en dollars) a été enregistrée dans la composante institutionnelle (-18,5 %). La valeur des permis a chuté de 14,9 % dans la composante industrielle, tandis que le secteur commercial a été le seul secteur à afficher une croissance par rapport à l'année dernière (+4,8 %).    Jusqu'à maintenant cette année, la valeur des permis de construction non résidentielle a diminué dans 7 des 10 provinces. La plus importante baisse a été enregistrée en Ontario (-14,0 %), surtout en raison de l'importante baisse dans les catégories des usines de fabrication, des immeubles de services sociaux et des établissements d'enseignement. L'Alberta occupait le deuxième rang (-13,2 %), ayant subi les effets des baisses enregistrées dans la catégorie des immeubles à vocation médicale et des bâtiments de transports et de services publics. La Nouvelle-Écosse, le Québec et la Colombie-Britannique sont les seules provinces à avoir affiché une croissance. Données stockées dans CANSIM : tableaux 026-0001 à 026-0008, 026-0010 et 026-0015. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 2802.    Le numéro de juin 2004 de Permis de bâtir, vol. 48, no 6 (64-001-XIF, 15 $ / 156 $) est maintenant en vente. Voir Pour commander les produits.    Le communiqué sur les permis de bâtir de juillet 2004 sera diffusé le 7 septembre.    Pour obtenir des données ou des renseignements généraux, communiquez avec Brad Sernoskie au (613) 951-4646 ou composez sans frais le 1 800 579-8533 (bdp_information@statcan.ca). Pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Erik Dorff au (613) 951-4901, Division de l'investissement et du stock de capital.     -------------------------------------------------------------------------------- Tableau : Valeur des permis de bâtir selon la région métropolitaine de recensement(1) _______________________________________________________________________________ Mai 2004(r) Juin 2004(p) Mai à juin 2004 _______________________________________________________________________________ données données données désaisonnalisées désaisonnalisées désaisonnalisées ---------------- ---------------- ---------------- en millions de en millions de dollars dollars var. en % ---------------- ---------------- ---------------- St. John's 33,6 29,3 -13,0 Halifax 68,2 45,5 -33,3 Saint John 9,3 13,1 41,1 Saguenay 15,7 18,1 15,5 Québec 149,3 91,4 -38,8 Sherbrooke 18,2 18,0 -0,9 Trois-Rivières 17,5 18,3 4,8 Montréal 450,6 574,1 27,4 Ottawa-Gatineau, Ontario/Québec 166,9 207,4 24,3 Ottawa-Gatineau (partie du Québec) 41,0 64,1 56,3 Ottawa-Gatineau (partie de l'Ontario) 125,9 143,4 13,9 Kingston 32,5 19,9 -38,8 Oshawa 55,1 101,2 83,8 Toronto 698,0 1 074,7 54,0 Hamilton 72,6 125,0 72,1 St. Catharines-Niagara 57,8 38,8 -32,9 Kitchener 76,4 68,5 -10,2 London 69,9 52,7 -24,7 Windsor 40,1 50,0 24,8 Greater Sudbury 22,1 7,2 -67,6 Thunder Bay 7,3 12,5 70,7 Winnipeg 52,0 104,9 101,8 Regina 17,4 12,7 -26,7 Saskatoon 26,2 24,4 -7,0 Calgary 216,7 202,8 -6,4 Edmonton 186,3 167,0 -10,4 Abbotsford 11,5 31,0 170,0 Vancouver 345,0 766,3 122,1 Victoria 52,9 52,8 -0,2 _______________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________ Janvier-juin Janvier à juin Janvier à juin 2003 à janvier- 2003 2004 juin 2004 _______________________________________________________________________________ données données données désaisonnalisées désaisonnalisées désaisonnalisées ---------------- ---------------- ---------------- en millions de en millions de dollars dollars var. en % ---------------- ---------------- ---------------- St. John's 131,2 179,1 36,5 Halifax 290,2 305,4 5,2 Saint John 53,8 55,7 3,6 Saguenay 76,9 60,5 -21,3 Québec 524,2 659,9 25,9 Sherbrooke 103,1 111,3 7,9 Trois-Rivières 83,8 83,7 -0,1 Montréal 2 435,1 3 117,4 28,0 Ottawa-Gatineau, Ontario/Québec 1 112,0 1 069,5 -3,8 Ottawa-Gatineau (partie du Québec) 231,0 260,2 12,6 Ottawa-Gatineau (partie de l'Ontario) 881,0 809,3 -8,1 Kingston 107,2 102,8 -4,0 Oshawa 511,5 449,1 -12,2 Toronto 5 665,9 5 455,5 -3,7 Hamilton 611,2 480,1 -21,5 St. Catharines-Niagara 230,8 279,5 21,1 Kitchener 496,0 456,9 -7,9 London 378,6 423,2 11,8 Windsor 307,4 262,4 -14,7 Greater Sudbury 49,7 45,0 -9,5 Thunder Bay 48,7 47,1 -3,3 Winnipeg 373,6 367,5 -1,6 Regina 142,9 107,3 -24,9 Saskatoon 131,3 121,1 -7,7 Calgary 1 520,1 1 410,9 -7,2 Edmonton 839,8 966,1 15,0 Abbotsford 88,9 97,1 9,2 Vancouver 1 660,5 2 623,5 58,0 Victoria 244,9 268,4 9,6 _______________________________________________________________________________ r Données révisées. p Données provisoires. 1. Il est possible de consulter en ligne les subdivisions de recensement qui font partie des régions métropolitaine de recensement. Nota   : Les données peuvent ne pas correspondre aux totaux en raison de l'arrondissement. -------------------------------------------------------------------------------- Tableau : Valeur des permis de bâtir selon la province et le territoire _______________________________________________________________________________ Mai 2004(r) Juin 2004(p) Mai à juin 2004 _______________________________________________________________________________ données données données désaisonnalisées désaisonnalisées désaisonnalisées ---------------- ---------------- ---------------- en millions de en millions de dollars dollars var. en % ---------------- ---------------- ---------------- Canada 4 184,4 5 317,5 27,1 Résidentiel 2 764,9 3 435,1 24,2 Non résidentiel 1 419,5 1 882,4 32,6 Terre-Neuve-et-Labrador 44,9 40,7 -9,3 Résidentiel 33,1 31,7 -4,2 Non résidentiel 11,7 9,0 -23,6 Île-du-Prince-Édouard 13,1 17,6 34,4 Résidentiel 8,1 13,3 63,1 Non résidentiel 5,0 4,4 -12,5 Nouvelle-Écosse 109,1 106,1 -2,7 Résidentiel 72,7 60,2 -17,2 Non résidentiel 36,4 46,0 26,3 Nouveau-Brunswick 60,2 80,9 34,3 Résidentiel 38,4 39,2 2,1 Non résidentiel 21,8 41,7 91,1 Québec 944,5 1 078,2 14,2 Résidentiel 641,1 679,1 5,9 Non résidentiel 303,3 399,1 31,6 Ontario 1 623,4 2 199,4 35,5 Résidentiel 1 037,6 1 351,5 30,3 Non résidentiel 585,8 847,9 44,7 Manitoba 85,1 147,3 73,1 Résidentiel 52,0 68,1 30,9 Non résidentiel 33,1 79,3 139,3 Saskatchewan 76,6 55,0 -28,2 Résidentiel 35,7 26,4 -26,0 Non résidentiel 41,0 28,6 -30,1 Alberta 608,4 535,0 -12,1 Résidentiel 396,0 361,5 -8,7 Non résidentiel 212,4 173,4 -18,3 Colombie-Britannique 581,7 1 046,1 79,8 Résidentiel 443,4 795,8 79,5 Non résidentiel 138,3 250,3 81,0 Yukon 27,7 3,9 -85,8 Résidentiel 2,5 3,2 31,6 Non résidentiel 25,2 0,7 -97,2 Territoires du Nord-Ouest 7,8 5,3 -31,4 Résidentiel 3,3 4,4 33,0 Non résidentiel 4,5 1,0 -78,4 Nunavut 1,9 1,9 -3,6 Résidentiel 1,0 0,8 -17,5 Non résidentiel 0,9 1,0 11,6 _______________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________ Janvier-juin Janvier à juin Janvier à juin 2003 à janvier- 2003 2004 juin 2004 _______________________________________________________________________________ données données données désaisonnalisées désaisonnalisées désaisonnalisées ---------------- ---------------- ---------------- en millions de en millions de dollars dollars var. en % ---------------- ---------------- ---------------- Canada 24 722,3 27 036,1 9,4 Résidentiel 15 073,6 18 012,6 19,5 Non résidentiel 9 648,7 9 023,5 -6,5 Terre-Neuve-et-Labrador 185,5 244,0 31,5 Résidentiel 125,8 188,5 49,8 Non résidentiel 59,7 55,5 -7,1 Île-du-Prince-Édouard 104,2 88,0 -15,6 Résidentiel 47,6 60,0 26,0 Non résidentiel 56,6 28,0 -50,6 Nouvelle-Écosse 509,9 560,0 9,8 Résidentiel 343,0 362,4 5,7 Non résidentiel 166,9 197,6 18,4 Nouveau-Brunswick 317,1 370,4 16,8 Résidentiel 202,9 256,9 26,6 Non résidentiel 114,2 113,5 -0,7 Québec 4 728,8 5 932,4 25,5 Résidentiel 2 868,8 3 860,0 34,6 Non résidentiel 1 860,0 2 072,5 11,4 Ontario 11 518,6 11 268,0 -2,2 Résidentiel 6 883,8 7 282,3 5,8 Non résidentiel 4 634,8 3 985,7 -14,0 Manitoba 589,4 561,6 -4,7 Résidentiel 238,2 327,2 37,4 Non résidentiel 351,2 234,4 -33,3 Saskatchewan 392,2 363,2 -7,4 Résidentiel 175,3 197,1 12,4 Non résidentiel 216,9 166,1 -23,4 Alberta 3 371,8 3 403,1 0,9 Résidentiel 2 085,6 2 286,9 9,6 Non résidentiel 1 286,2 1 116,3 -13,2 Colombie-Britannique 2 933,4 4 148,6 41,4 Résidentiel 2 075,4 3 152,1 51,9 Non résidentiel 857,9 996,5 16,1 Yukon 26,0 44,6 71,3 Résidentiel 10,6 16,7 57,7 Non résidentiel 15,4 27,8 80,7 Territoires du Nord-Ouest 36,8 35,5 -3,6 Résidentiel 15,6 18,5 19,0 Non résidentiel 21,3 17,0 -20,2 Nunavut 8,4 16,6 97,2 Résidentiel 1,1 4,0 269,7 Non résidentiel 7,4 12,6 71,5 _______________________________________________________________________________ r Données révisées. p Données provisoires. Nota  : Les données peuvent ne pas correspondre aux totaux en raison de l'arrondissement. -------------------------------------------------------------------------------- Enquête de surveillance de l'usage du tabac au Canada Février à décembre 2003    Le taux de tabagisme chez les adolescents est inférieur à celui de l'ensemble de la population pour la première fois en presque dix ans, selon les derniers résultats de l'Enquête de surveillance de l'usage du tabac au Canada (ESUTC).    Les données indiquent que 18 % des adolescents (15 à 19 ans) ont fait un usage quotidien ou occasionnel du tabac l'an dernier, comparativement à 22 % en 2002. Cette diminution est en grande partie attribuable à la nette évolution des comportements liés au tabagisme chez les jeunes du Québec et de l'Ontario et, plus particulièrement, à un recul des taux de tabagisme chez les garçons au Québec et chez les filles en Ontario.    Dans l'ensemble du Canada, le taux de tabagisme était un peu plus élevé chez les filles que chez les garçons (20 % contre 17 %). Les adolescents qui ont dit avoir le travail comme principale activité l'an dernier présentaient un taux bien supérieur à celui des adolescents aux études (33 % contre 15 %).    En 2003, le taux de tabagisme des personnes âgées de 20 à 24 ans est demeuré invariablement élevé (30 %).    Environ 5,3 millions de Canadiens, soit 21 % de la population de 15 ans et plus, ont déclaré faire usage du tabac en 2003, soit autant qu'en 2002. La Colombie-Britannique est demeurée la province affichant le taux de tabagisme le plus bas (16 %).    Le tabagisme est moins fréquent chez les diplômés d'universités (13 %) que chez les personnes ne détenant pas de diplôme (23 %). On relève des écarts semblables de taux de tabagisme entre les groupes linguistiques, les gens qui parlaient une langue non officielle au foyer étant moins susceptibles de fumer que ceux qui y parlaient anglais ou français. Seulement 12 % des allophones faisaient usage du tabac, comparativement à 22 % du reste de la population.    Il semble y avoir un lien entre l'usage de la cigarette et la consommation de marijuana. Plus de la moitié (53 %) des fumeurs actuels avaient pris de la marijuana plus d'une fois dans leur vie et 6 %, une seule fois.    Ceux qui n'avaient jamais fumé toute une cigarette risquaient bien moins de consommer de la marijuana. En effet, seulement 10 % ont dit en avoir pris plus d'une fois et 4 %, une seule fois. Un fumeur actuel sur quatre a déclaré avoir consommé de la marijuana dans l'année précédant l'enquête comparativement à seulement un sur 25 chez les non-fumeurs.    Pour la plupart, les fumeurs actuels ont dit avoir tenté de cesser de fumer dans les deux dernières années. Chez ceux qui avaient essayé sans plus et ceux qui avaient renoncé à la cigarette, le moyen le plus fréquemment employé était une réduction du nombre de cigarettes fumées. L'utilisation de timbres de nicotine et la conclusion avec des amis ou avec des parents de pactes de renonciation au tabac venaient ensuite. Si 48 % avaient employé plusieurs méthodes, 18 % avaient cessé de fumer sans préparation ni aide.    Près des deux tiers de ceux qui avaient travaillé dans les 12 derniers mois ont signalé que, dans leur lieu de travail, le tabac était strictement interdit. Le degré de restriction du tabagisme en milieu de travail variait selon les professions. Seulement 31 % des fumeurs travaillant dans l'agriculture ou dans les forêts, les pêches ou les mines ont déclaré que le tabagisme était totalement interdit dans leur milieu de travail comparativement à 80 % des travailleurs professionnels.    Plus de Canadiens croient que la cigarette ne devrait pas être autorisée dans les restaurants et les bars. En 2003, 50 % de ceux qui se sont prononcés sur la question pensaient que le tabagisme ne devrait être accepté nulle part dans les restaurants. En 2002, la proportion s'établissait à 44 %. Les personnes en faveur de l'interdiction totale du tabac dans les bars et les brasseries représentent toujours une minorité, mais cette dernière est passée de 28 % en 2002 à 34 % en 2003.    L'ESUTC, menée par Statistique Canada depuis 1999 pour le compte de Santé Canada, fournit des données à jour, fiables et continues sur l'usage du tabac et des questions connexes. L'objectif de cette enquête est de suivre l'évolution de l'usage du tabac et des quantités consommées, plus particulièrement chez les personnes âgées de 15 à 24 ans, qui sont les plus susceptibles de commencer à fumer. Les données d'avant 1999 sont tirées d'autres enquêtes. Le présent communiqué est fondé sur des données recueillies de février à décembre 2003 auprès d'environ 21 000 répondants. Quant aux données sur la consommation de marijuana, elles proviennent de quelque 11 000 répondants ayant été sondés de juillet à décembre 2003. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 4440.    Les données de février à décembre 2003, qui ont été recueillies auprès d'environ 21 000 personnes, sont offertes dans le fichier de microdonnées à grande diffusion Enquête de surveillance de l'usage du tabac au Canada : fichier de microdonnées (82M0020XCB, 2 140 $) qui est maintenant en vente. Voir Pour commander les produits.    Pour plus de renseignements au sujet des résultats de l'enquête, communiquez avec Margot Geduld ou avec Carole Saindon au (613) 957-1588 (margot_geduld@hc-sc.gc.ca; carole_saindon@hc-sc.gc.ca), Relations avec les médias, Santé Canada, ou consultez le site Web du Programme de la lutte au tabagisme (http://www.vivezsansfumee.ca/esutc).    Pour des renseignements concernant le fichier de microdonnées à grande diffusion, communiquez avec les Services aux clients au (613) 951-3321 ou composez sans frais le 1 800 461-9050 (ssd@statcan.ca), Division des enquêtes spéciales. Télécopieur : (613) 951-4527. -------------------------------------------------------------------------------- NOUVEAUX PRODUITS Permis de bâtir, juin 2004, vol. 48, no 6 Numéro au catalogue : 64-001-XIF (15 $/156 $). Enquête de surveillance de l'usage du tabac au Canada : fichier de microdonnées, février à décembre 2003 Numéro au catalogue : 82M0020XCB (2 140$). Les prix sont en dollars canadiens et n'incluent pas les taxes de vente. Des frais de livraison supplémentaires s'appliquent aux envois à l'extérieur du Canada. Les numéros au catalogue se terminant par : -XIB ou -XIF représentent la version électronique offerte sur Internet, -XMB ou -XMF, la version microfiche, -XPB ou -XPF, la version papier, -XDB ou -XDF, la version électronique sur disquette et -XCB ou -XCF, la version électronique sur CD-ROM.