L'utilisation d'une police à espacement constant, comme Courier, améliore l'affichage. ** Contenu du QUOTIDIEN aujourd'hui ** Fichier PDF téléchargeable : http://www.statcan.ca/Daily/Francais/041109/q041109.pdf Site Web : http://www.statcan.ca/Daily/Francais/041109/tq041109.htm 04 11 09 08 30 Le mardi 9 novembre 2004. Diffusé à 8 h 30, heure de l'Est COMMUNIQUÉS PRINCIPAUX Comptes économiques provinciaux et territoriaux, 2000 à 2003 En tête de l'ensemble des provinces pour une deuxième année d'affilée, Terre-Neuve-et-Labrador a affiché en 2003 un taux de croissance du produit intérieur brut réel de 6,8 %. La Saskatchewan s'est rétablie après deux ans de recul. Les Territoires du Nord-Ouest ont enregistré une forte progression en 2003 avec un taux de croissance du produit intérieur brut réel de 20,8 %. Étude : Produit intérieur brut provincial par habitant, 1990 à 2003 Au cours des années 1990 et au début des années 2000, le produit intérieur brut par habitant de l'Alberta s'est écarté de plus en plus rapidement de la moyenne nationale. Durant cette période, le produit intérieur brut par habitant des autres provinces a commencé à converger, selon une nouvelle étude. AUTRES COMMUNIQUÉS Étude : Mortalité infantile chez les Amérindiens et les non-Amérindiens de la Colombie-Britannique, 1981 à 2000 Production d'oeufs et de volaille, septembre 2004  NOUVEAUX PRODUITS -------------------------------------------------------------------------------- Comptes économiques provinciaux et territoriaux 2000 à 2003    Le produit intérieur brut réel (PIB) pour 2003 a été révisé à la hausse pour la plupart des provinces et des territoires sauf l'Île-du-Prince-Édouard et la Saskatchewan, dont le PIB réel est demeuré inchangé et le Nouveau-Brunswick dont le PIB réel a été légèrement réduit. En 2003, les Territoires du Nord-Ouest et Terre-Neuve-et-Labrador ont affiché les taux de croissance les plus élevés. De façon générale, le PIB pour les provinces et les territoires a été révisé à la baisse en 2000, des révisions variées ayant été apportées pour 2001 et à la hausse pour 2002.    À la suite d'une croissance élevée du PIB national réel en 2000 de l'ordre de 5,2 %, l'économie a ralenti pour s'établir à 1,8 % en 2001 pour ensuite connaître une croissance plus modérée de 3,4 % et de 2,0 % en 2002 et en 2003, respectivement. Terre-Neuve-et-Labrador a affiché une forte progression en 2002 et en 2003, la croissance du PIB ayant été stimulée par la production de pétrole. Parmi les territoires, les Territoires du Nord-Ouest ont connu une croissance impressionnante, ayant atteint 21,2 % en 2001 et 20,8 % en 2003 du fait de la vigueur de l'industrie du diamant dans ce territoire.    L'Alberta et l'Ontario se sont classées en tête des provinces en 2000, ayant affiché un taux de croissance de 6,1 % et de 5,9 %, respectivement. La hausse en Alberta a été alimentée par un secteur énergétique vigoureux, tandis que l'Ontario a été soutenue en partie par une forte demande de matériel informatique et de télécommunication. La croissance de 8,3 % au Nunavut a été principalement attribuable au secteur minier ainsi qu'au gouvernement qui a engagé des dépenses au moment où le territoire était établi. L'Île-du-Prince-Édouard, affaiblie par un embargo des États-Unis touchant l'importation de pommes de terre, a enregistré le taux de croissance le plus faible (1,9 %), en baisse comme celui des autres provinces de l'Atlantique. ______________________________________________________________________ Note aux lecteurs    Il est maintenant possible d'obtenir des estimations révisées des comptes économiques provinciaux et territoriaux pour la période allant de 2000 à 2003. Cette diffusion des estimations met à jour le PIB, à la suite de l'inclusion de révisions statistiques aux estimations nationales publiées le 31 mai 2004 et dont les détails peuvent être consultés à la page Les révisions de 2000-2003 des Comptes des revenus et dépenses de notre site Web. Pour plus de détails sur les révisions de cette diffusion, voir l'article intitulé Comptes économiques provinciaux et territoriaux (13-604-MIF2004046, gratuit) se trouvant dans le document Comptes des revenus et dépenses, série technique. ______________________________________________________________________    La faiblesse de la demande de biens et de services tant au Canada qu'aux États-Unis a provoqué un ralentissement général de l'économie canadienne en 2001. Ce ralentissement a touché toutes les régions sauf la Nouvelle-Écosse, dont le taux de croissance s'est chiffré à 2,9 % et les Territoires du Nord-Ouest, où on a observé un taux de croissance de 21,2 %. En Nouvelle-Écosse, la croissance a été propulsée par la vigueur de l'industrie du gaz naturel à la suite de l'entrée en production du projet de l'île de Sable. Le sommet que la croissance du PIB réel a atteint dans les Territoires du Nord-Ouest s'explique par les investissements liés à l'industrie du diamant. Les économies de la Saskatchewan et de l'Île-du-Prince-Édouard, toutes deux dévastées par la sécheresse en 2001, ont enregistré des taux de croissance de -1,8 % et de -0,3 %, respectivement.    En 2002, l'économie canadienne a pris de la vigueur, toutes les provinces à l'est de l'Ontario ayant affiché des taux de croissance plus élevés que le taux national de 3,4 %. Terre-Neuve-et-Labrador s'est démarquée du reste des provinces par un taux de croissance remarquable de 16,7 %, stimulé par la production de pétrole brut en provenance du champ pétrolifère Terra Nova. L'économie de la Saskatchewan s'est encore repliée en 2002, la sécheresse s'étant poursuivie. Quoique la croissance dans les Territoires du Nord-Ouest ait ralenti en 2002, elle était tout de même assez forte, comparativement à la croissance nationale.    En tête de l'ensemble des provinces pour une deuxième année d'affilée, Terre-Neuve-et-Labrador a affiché en 2003 un taux de croissance de 6,8 %, en raison de la vigueur persistante de la production de pétrole. La Saskatchewan s'est rétablie après deux ans de recul, ayant affiché un taux de croissance de 4,5 %. Les Territoires du Nord-Ouest ont enregistré une forte progression en 2003, le secteur de l'extraction de diamants et les industries dérivées faisant passer le taux de croissance du PIB à 20,8 %. -------------------------------------------------------------------------------- Tableau : Croissance du produit intérieur brut réel, dollars enchaînés (1997) _________________________________________________________________________ 2000(r) 2001(r) 2002(r) 2003 _________________________________________________________________________ var. en % var. en % var. en % var. en % ---------- ---------- ---------- ---------- Terre-Neuve-et-Labrador 5,2 1,3 16,7 6,8 Île-du-Prince-Édouard 1,9 -0,3 6,1 1,9 Nouvelle-Écosse 3,1 2,9 5,2 1,2 Nouveau-Brunswick 2,1 1,3 4,8 2,5 Québec 4,3 1,1 4,1 1,9 Ontario 5,9 2,0 3,4 1,6 Manitoba 4,3 0,8 2,2 1.5 Saskatchewan 2,6 -1,8 -0,3 4,5 Alberta 6,1 1,6 2,4 2,7 Colombie-Britannique 4,6 0,9 3,3 2,5 Yukon 3,9 4,4 0,2 0,3 Territoires du Nord-Ouest 6,4 21,2 4,1 20,8 Nunavut 8,3 5,0 5,0 -7,6 Canada 5,2 1,8 3,4 2,0 _________________________________________________________________________ r Données révisées. Certaines composantes    De façon générale, la rémunération des salariés représentait environ 50 % du PIB en dollars courants et ce ratio est demeuré relativement stable à l'échelle nationale au cours de la période de 2000 à 2003. Toutefois, ce rapport a varié considérablement d'une province à l'autre. En 1999, Terre-Neuve-et-Labrador a affiché le ratio le plus élevé (48 %) mais celui-ci a baissé ensuite, passant à moins de 40 % en 2003. Cette compensation est attribuable à des bénéfices d'entreprise supérieurs en raison de la prospérité du secteur de l'énergie. Par ailleurs, le ratio pour la Saskatchewan, qui était de 39 % en 2000, est passé à 42 % en 2003 en raison de revenus agricoles moins élevés.    La croissance des dépenses de consommation a dépassé celle du revenu personnel disponible, de sorte que le taux d'épargne personnelle a baissé à l'échelle du pays. Pour 2003, cinq provinces ont enregistré un taux d'épargne négatif, comparativement à deux seulement en 2000.    Tant à Terre-Neuve-et-Labrador que dans les Territoires du Nord-Ouest, les bénéfices des sociétés (avant impôts) ont doublé au cours de la période. Par contre, l'Ontario et l'Alberta ont enregistré des baisses des bénéfices des sociétés pour deux des quatre années, tandis que le Nunavut a connu trois années de baisses. Le revenu comptable net des exploitants agricoles a diminué considérablement en 2002, la Nouvelle-Écosse, le Québec et l'Alberta ayant subi de fortes pertes.    La croissance des dépenses personnelles réelles en biens et en services de consommation est demeurée relativement stable dans toutes les provinces au cours de la période à l'étude, le taux de croissance s'étant établi entre 2,7 % et 4,0 % à l'échelle nationale. L'investissement en bâtiments résidentiels a augmenté rapidement à l'échelle du Canada, les mises en chantier ayant progressé de plus de 45 % entre 1999 et 2003. Le Yukon, le Nouveau-Brunswick et le Québec ont été en tête de l'investissement résidentiel au pays au cours de la période.    En 2002, l'investissement réel des entreprises en bâtiments non résidentiels a reculé à l'échelle nationale, mais a augmenté en Ontario, au Yukon et au Nunavut. L'investissement réel en machines et en matériel a connu une forte croissance en 2000 et en 2003, mais a diminué en 2001 et en 2002 en raison d'une baisse au Québec et en Ontario.    À l'échelle du Canada, les exportations internationales ont diminué, la baisse des exportations réelles en 2003 par rapport à 2000 s'expliquant par la faiblesse de l'économie américaine et la vigueur du dollar canadien. Les exportations internationales ont augmenté dans les provinces de l'Atlantique et les Territoires du Nord-Ouest depuis 2000, mais baissé dans le reste du pays, particulièrement au Québec et en Ontario. Les exportations de ces provinces ont été touchées par la baisse de la demande de matériel de télécommunication et d'automobiles. Données stockées dans CANSIM : tableaux 379-0023 à 379-0026, 381-0009 à 381-0014, 383-0009, 383-0010, 384-0001, 384-0002, 384-0004 à 384-0013, 384-0036 et 386-0002. Définitions, source de données et méthodes : numéros d'enquête, y compris ceux des enquêtes connexes, 1303, 1401, 1402, 1403 et 1902. Comptes économiques provinciaux, 2000 à 2003    Les estimations révisées des comptes économiques provinciaux et territoriaux pour 2000, 2001 et 2002 sont incluses dans la présente diffusion. Celle-ci comprend également des estimations mises à jour des données provisoires de 2003 qui ont été diffusées le 28 avril 2004.    Les comptes économiques provinciaux et territoriaux comprennent des estimations du PIB en termes de revenus et de dépenses, des estimations du PIB réel, des contributions à la variation en pourcentage du PIB réel, des indices implicites de prix, de la provenance et l'emploi du revenu personnel et des tableaux de données détaillés sur les administrations publiques. Les tableaux détaillés sur les administrations publiques comprennent des données révisées sur le revenu et les dépenses pour 2000 et 2001, fondées sur les comptes publics, ainsi que de nouvelles estimations pour 2002.    Des résumés par sous-secteur de l'administration publique (fédérale, provinciale, locale, Régime de pension du Canada et Régime des rentes du Québec) sont fournis aux tableaux 6 à 10. Les détails sur les revenus sont présentés aux tableaux 11 à 13. Le tableau 11 présente des données désagrégées sur les impôts directs, les cotisations aux régimes d'assurance sociale et les paiements de transfert effectués par des personnes aux administrations publiques. Le tableau 12 comprend les composantes des impôts sur la production et sur les produits, et le tableau 13, une liste des sources de revenus de placements des administrations publiques. Du côté des dépenses, les principaux transferts aux personnes sont présentés au tableau 14 tandis que les subventions et les transferts de capital au secteur des particuliers et au secteur des entreprises figurent au tableau 15. Enfin, le tableau 16 comprend une liste des transferts les plus importants entre les différents paliers de gouverne! ment.    La publication Comptes économiques provinciaux, Tableaux et document analytique, 2003 (13-213-PPB, 54 $; 13-213-DDB, 428 $) est maintenant en vente. Des disquettes sont aussi en vente, à un coût moindre, sept jours ouvrables après la parution officielle (13-213-XDB, 86 $). Pour acheter ces produits, communiquez avec les Services à la clientèle au (613) 951-3810 (iead-info-dcrd@statcan.ca), Division des comptes des revenus et dépenses.    Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec l'agent d'information au (613) 951-3640, Division des comptes des revenus et dépenses. Produit intérieur brut provincial par industrie    Pour commander des données sur le produit intérieur brut provincial par industrie aux prix de base, communiquez avec les Services à la clientèle en composant sans frais le 1 800 887-IMAD (imad@statcan.ca), Division des mesures et de l'analyse des industries.    Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Robert Meloche au (613) 951-4119 (robert.meloche@statcan.ca), Division des mesures et de l'analyse des industries. Comptes des statistiques sur le travail, données révisées de 1997 à 2003    Les Comptes canadiens sur la productivité renferment à partir d'aujourd'hui les révisions des estimations sur l'emploi et les heures travaillées qui couvrent l'ensemble de l'économie canadienne par industrie et par province et territoire pour la période de 1997 à 2003. La ventilation des estimations par secteur : entreprises et non commercial sera publiée ultérieurement en même temps qu'une nouvelle base de données provinciales sur la productivité du travail et ses variables connexes.    La présente diffusion est accompagnée d'une étude (11F0027MIF2004024, gratuite) portant sur les écarts de production économique par personne, tels que mesurés par le PIB par personne, dans toutes les provinces et les territoires, et vus d'une perspective à long terme.    Dans cette étude, on constate que, tout au long des années 1990 de même qu'au début des années 2000, le PIB par personne en Alberta s'est distancé à la hausse de la moyenne nationale. Au cours de la même période, le PIB par personne dans le reste des provinces a commencé à converger : celles dont le PIB par personne était le plus élevé en 1990 (l'Ontario et la Colombie-Britannique) ont eu tendance à connaître une faible croissance de leur PIB par personne, tandis que les provinces dont le PIB par personne était plus faible en 1990 (la Saskatchewan et les provinces de l'Atlantique) ont connu une croissance plus forte.    Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Jean-Pierre Maynard au (613) 951-3654 (productivite.mesures@statcan.ca), Division de l'analyse microéconomique. Télécopieur : (613) 951-3292. Tableaux entrées-sorties provinciaux, 2000 (données révisées) et 2001 (données provisoires)    Les tableaux d'entrées-sorties nationaux et provinciaux pour 2000 (données révisées) et 2001 (données provisoires) sont maintenant disponibles dans CANSIM.    Dans cette parution, certaines modifications qui avaient été mises en place en novembre 2003 dans les tableaux entrées-sorties provinciaux de 1999 et 2000 ont été appliquées rétroactivement jusqu'à 1997.    Les données révisées du commerce interprovincial et international de 2000 ainsi que les données provisoires de 2001 sont aussi disponibles.    Bientôt, un ensemble de tableaux historiques seront aussi mis en circulation pour les années 1961 à 1997 sur la base de la Classification industrielle des industries (CTI).    Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Ronald Rioux au (613) 951-3697 (riouxr@statcan.ca), Division des entrées-sorties. Télécopieur : (613) 951-0489. -------------------------------------------------------------------------------- Étude : Produit intérieur brut provincial par habitant 1990 à 2003    Au cours des années 1990 et au début des années 2000, le produit intérieur brut (PIB) par habitant de l'Alberta s'est écarté de plus en plus rapidement de la moyenne nationale. Durant cette période, le PIB par habitant des autres provinces a commencé à converger, selon une nouvelle étude.    L'étude porte sur les variations de la production économique par personne, mesurée par le PIB par habitant, selon la province ou le territoire durant deux périodes distinctes, à savoir de 1990 à 1997 et de 1997 à 2003.    La première période a été marquée par une récession importante et par une restructuration de l'économie causée partiellement par la mise en application des accords de libre-échange entre le Canada et les États-Unis et de l'Accord de libre-échange nord-américain. La deuxième période a été caractérisée par une croissance économique assez vigoureuse et par un regain de croissance de la productivité du travail.    Ces tendances macroéconomiques sont reflétées par les taux provinciaux de croissance du PIB par habitant. De 1990 à 1997, ces taux ont été relativement faibles comparativement à ceux observés de 1997 à 2003.    Si on examine l'ensemble de la période de référence, l'Alberta a vu augmenter son PIB par habitant, ce dernier étant passé de 117 % à 140 % du niveau national.    Parmi les neuf autres provinces, l'Ontario et la Colombie-Britannique, qui affichaient les niveaux les plus élevées du PIB par habitant en 1990, n'ont généralement connu qu'une faible croissance. Par ailleurs, les provinces dont le PIB par habitant était assez faible en 1990, c'est-à-dire la Saskatchewan et les provinces atlantiques ont, en général, bénéficié d'une croissance vigoureuse. Ces tendances ont abouti à la création d'un groupe de provinces dont les niveaux du PIB par habitant sont devenus de plus en plus semblables au fil du temps. Le PIB par habitant de l'Alberta continue de dépasser largement celui des autres provinces    De 1990 à 2003, l'Alberta et l'Ontario sont les seules provinces dont le PIB par habitant a excédé le niveau national. Toutefois, alors que le PIB de l'Alberta s'est écarté de plus en plus rapidement du niveau national, celui de l'Ontario s'en est rapproché.    En 1990, les PIB par habitant de l'Alberta et de l'Ontario se chiffraient, respectivement, à 117 % et 112 % du niveau national. En revanche, en 2003, le PIB par habitant de l'Alberta représentait 140 % du niveau national, tandis que celui de l'Ontario n'en représentait plus que 105 %.    Le PIB par habitant a augmenté comparativement au niveau national dans chacune des quatre provinces atlantiques. La croissance a été particulièrement importante pour Terre-Neuve-et-Labrador, dont le PIB par habitant est passé de 65 % du niveau national en 1990 à 92 % en 2003, toute la croissance ayant eu lieu après 1997.    Le niveau relatif du PIB par habitant du Québec a peu varié.    Dans les provinces de l'Ouest, le Manitoba et la Colombie-Britannique ont accusé un recul, tandis que la Saskatchewan et l'Alberta ont progressé comparativement au niveau national.    En Saskatchewan, le niveau relatif du PIB par habitant a augmenté pour passer de 86 % en 1990 à 95 % en 2003, tandis que celui de la Colombie-Britannique a fléchi, pour passer de 98 % à 91 %. En 2003, Terre-Neuve-et-Labrador et la Colombie-Britannique avaient à peu près le même niveau de PIB par habitant. Croissance plus vigoureuse du PIB réel par habitant après 1997    Les variations interprovinciales du niveau relatif du PIB par habitant sont causées par des variations des taux de croissance relatifs de la production en volume et de la croissance relative des prix perçus pour les produits des diverses provinces. Le premier élément est une mesure en dollars constants ou PIB «réel» par habitant.    À l'échelle nationale, de 1990 à 1997, le PIB réel par habitant a augmenté au taux annuel moyen de 0,9 %. À la fin des années 1990, ce taux avait triplé pour atteindre 2,7 %. La croissance lente observée au début de la période traduit la récession prononcée qui sévissait alors tandis que la croissance ultérieure plus rapide témoigne du redressement important de presque tous les indicateurs économiques clés. La région atlantique reflète la tendance observée pour Terre-Neuve-et-Labrador    Durant la période de 1990 à 1997, la croissance du PIB réel par habitant de Terre-Neuve-et-Labrador a été assez modeste. Par contre, au tournant du millénaire, cette province a affiché le taux de croissance du PIB par habitant le plus élevé du pays.    Dans l'ensemble, la croissance assez faible du PIB réel par habitant au début des années 1990 et la croissance plus rapide au tournant du millénaire observées pour Terre-Neuve-et-Labrador se sont reflétées dans toute la région atlantique.    De 1990 à 1997, le PIB par habitant a augmenté au taux annuel moyen de 1,1 % à Terre-Neuve-et-Labrador. Durant la période de 1997 à 2003, le taux était de 7,8 %. À l'Île-du-Prince-Édouard, la croissance s'est aussi accélérée de 0,9 point, en Nouvelle-Écosse, de 2,7 points et au Nouveau-Brunswick, de 2,0 points.    À Terre-Neuve-et-Labrador, l'ascension a été propulsée par la production de pétrole brut au large des côtes, où l'exploitation du champ de pétrole de Terra Nova a débuté au début de 2002.    En Ontario et au Québec, de 1997 à 2003, le taux annuel moyen de croissance du PIB par habitant a dépassé d'au moins deux points celui observé au début des années 1990. Les diamants redonnent de l'éclat à l'économie des Territoires du Nord-Ouest    Les trois territoires ne comptent qu'environ 100 000 habitants, c'est-à-dire moins de 1 % de la population nationale, mais ils représentent le tiers de la superficie du Canada. Une forte proportion de l'économie du Nord est concentrée dans l'exploitation minière, un secteur à forte intensité de capital qui est sujet à d'importantes fluctuations des prix.    De 1990 à 1997, le Yukon et les Territoires du Nord-Ouest (le Nunavut n'existait pas encore) ont tous deux vu baisser la croissance de leur PIB réel par habitant.    Toutefois, les causes du recul étaient différentes. Il était dû à une mauvaise performance du marché du travail au Yukon, mais à une productivité médiocre dans les Territoires du Nord-Ouest.    Durant les années 1990, les Territoires du Nord-Ouest ont connu un redressement économique important, grâce à l'essor du secteur minier après la découverte d'une veine de diamants exploitable à 300 kilomètres de Yellowknife. Cette nouvelle activité a eu des retombées importantes, particulièrement en ce qui concerne la création d'emplois dans les secteurs de la construction et du transport.    Une première mine a été mise en exploitation en 1998 et une seconde, en 2003. De 1997 à 2003, les opérations de ces deux mines de diamants ont contribué au rebondissement de la production économique des Territoires du Nord-Ouest. Le PIB par habitant a augmenté au taux annuel moyen de 11,8 % de 1999 à 2003, comparativement à un fléchissement de 0,7 % de 1990 à 1997. Sources de la croissance du PIB réel    Plusieurs facteurs ont contribué à la croissance du PIB réel par habitant des provinces au cours des années 1990.    Selon la présente étude, les provinces dont le taux de croissance du PIB réel par habitant a été élevé ont également connu une forte croissance de la productivité du travail, ainsi qu'une conjoncture favorable sur le marché du travail.    Durant la période de 1990 à 1997 et celle de 1997 à 2003, la croissance a été soutenue principalement par des gains de productivité du travail. Cette dernière reflète l'efficacité avec laquelle les heures travaillées sont utilisées pour réaliser la production. Par conséquent, il n'est pas étonnant que la croissance de la production par heure travaillée ait joué un rôle si important dans la croissance du PIB réel par habitant dans la plupart des provinces.    Terre-Neuve-et-Labrador, qui est la province dont le PIB réel par habitant a augmenté le plus rapidement de 1997 à 2003, a affiché une croissance de la productivité du travail excédant d'au moins 2,1 points celle de son concurrent le plus proche.    Parmi les facteurs qui dictent la croissance du PIB réel par habitant, la conjoncture du marché du travail, autrement dit le taux d'emploi ainsi que l'intensité du travail (nombre d'heures travaillées par travailleur) a également été un facteur influent.    Ainsi, de 1997 à 2003, la conjoncture du marché du travail a largement soutenu la croissance du PIB réel par habitant de toutes les provinces, sauf la Saskatchewan, l'Alberta et la Colombie-Britannique. Ces dernières ont déclaré la croissance la plus lente du PIB par habitant au Canada durant la période de référence.    Le document de recherche intitulé Rattrapage et perte de terrain : la performance provinciale du PIB par habitant entre 1990 et 2003, no 24 (11F0027MIF2004024, gratuit) est maintenant accessible en ligne. À la page Nos produits et services, sous Pour parcourir les publications Internet, choisissez Gratuites, puis Comptes nationaux.    D'autres renseignements sur des documents connexes qui décrivent la performance économique à l'échelon provincial peuvent être obtenus à la page Mise à jour de l'analyse économique de notre site consacré à l'analyse économique.    Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Jean-Pierre Maynard au (613) 951-3654, Division de l'analyse microéconomique. Télécopieur : (613) 951-3292. -------------------------------------------------------------------------------- Étude : Mortalité infantile chez les Amérindiens et les non-Amérindiens de la Colombie-Britannique 1981 à 2000    Selon une étude récente sur la mortalité infantile en Colombie-Britannique, les bébés amérindiens étaient plus susceptibles d'être prématurés mais présentaient des poids à la naissance plus élevés que les bébés non amérindiens. C'était le cas à la fois dans les régions rurales et dans les régions urbaines de la province.    En outre, les taux de mortalité infantile étaient plus de deux fois plus élevés chez les Amérindiens que chez les non-Amérindiens. Les taux de mortalité post-néonatale étaient 3,6 fois plus élevés.    Toutefois, entre 1981 et 2000, les taux de mortalité infantile ont chuté de 64 % chez les Amérindiens des régions rurales et de 47 % chez les Amérindiens des régions urbaines.    Les risques relatifs de mortalité infantile chez les Amérindiens comparativement aux non-Amérindiens étaient semblables dans les quartiers riches et pauvres. Cela laisse supposer que ces désavantages peuvent être indépendants de la situation socioéconomique du quartier.    La majeure partie de la surmortalité infantile chez les Amérindiens découle d'une mortalité post-néonatale plus élevée et plus particulièrement de décès attribuables à des causes évitables, comme le syndrome de mort subite du nourrisson, des infections et des causes externes. Cela laisse supposer qu'il est nécessaire d'améliorer les conditions de vie et les conditions socioéconomiques.    Les différences dans la mortalité néonatale étaient davantage attribuables aux taux plus élevés de naissances prématurées chez les Amérindiens qu'à des différences dans les taux de mortalité néonatale liée à l'âge foetal, qui n'ont pas été mises en évidence. Définitions, source de données et méthodes : numéros d'enquête, y compris ceux des enquêtes connexes, 3231 et 3233.    L'étude «Infant mortality among First Nations versus non-First Nations in British Columbia: temporal trends in rural versus urban areas, 1981-2000», publiée dans le International Journal of Epidemiology, est le fruit d'une collaboration entre Statistique Canada, l'Université McGill, l'Université de Colombie-Britannique et le Bureau des statistiques de l'état civil de la Colombie-Britannique. On peut se procurer un résumé de l'article gratuitement en ligne (http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez), mais en anglais seulement .    Pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, ou pour vous procurer un exemplaire de l'article, communiquez avec Russell Wilkins au (613) 951-5305 (russell.wilkins@statcan.ca), Groupe d'analyse et de mesure de la santé. -------------------------------------------------------------------------------- Production d'oeufs et de volaille Septembre 2004 (données provisoires)    La production d'oeufs était estimée à 44,4 millions de douzaines en septembre, en baisse de 6,9 % par rapport à septembre 2003.    La production de viande de volaille a atteint 95,9 millions de kilogrammes en septembre, en hausse de 3,6 % par rapport à septembre 2003. Données stockées dans CANSIM : tableaux 003-0022, 003-0038 et 003-0039. Définitions, source de données et méthodes : numéros d'enquête, y compris ceux des enquêtes connexes, 3424, 3425 et 5039.    Le numéro de septembre 2004 de la publication Production d'oeufs (23-003-XIB, gratuite) est maintenant accessible en ligne. À la page Nos produits et services, sous Pour parcourir les publications Internet, choisissez Gratuites, puis Agriculture.    Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Debbie Dupuis au (613) 951-2553 (debbie.dupuis@statcan.ca), Division de l'agriculture. -------------------------------------------------------------------------------- NOUVEAUX PRODUITS Série de documents de recherche sur l'analyse économique (AE) : Rattrapage et perte de terrain : la performance provinciale du PIB par habitant entre 1990 et 2003, no 24 Numéro au catalogue : 11F0027MIF2004024 (gratuit). Infomat, revue hebdomadaire, 9 novembre 2004 Numéro au catalogue : 11-002-XWF (100 $). Comptes des revenus et dépenses, série technique : Comptes économiques provinciaux et territoriaux, 2003, no 46 Numéro au catalogue : 13-604-MIF2004046 (gratuit). Comptes des revenus et dépenses, série technique : Comptes économiques provinciaux et territoriaux2003, no 46 Numéro au catalogue : 13-604-MPF2004046 (gratuit). Production d'oeufs, septembre 2004 Numéro au catalogue : 23-003-XIB (gratuit). Statistiques trimestrielles des télécommunications, deuxième trimestre de 2004, vol. 28, no 2 Numéro au catalogue : 56-002-XIF (23 $/43 $). Les prix sont en dollars canadiens et n'incluent pas les taxes de vente. Des frais de livraison supplémentaires s'appliquent aux envois à l'extérieur du Canada. Les numéros au catalogue se terminant par : -XIB ou -XIF représentent la version électronique offerte sur Internet, -XMB ou -XMF, la version microfiche, -XPB ou -XPF, la version papier, -XDB ou -XDF, la version électronique sur disquette et -XCB ou -XCF, la version électronique sur CD-ROM.