L'utilisation d'une police à espacement constant, comme Courier, améliore l'affichage. ** Contenu du QUOTIDIEN aujourd'hui ** Fichier PDF téléchargeable : http://www.statcan.ca/Daily/Francais/050517/q050517.pdf Site Web : http://www.statcan.ca/Daily/Francais/050517/tq050517.htm 05 05 17 08 30 Le mardi 17 mai 2005. Diffusé à 8 h 30, heure de l'Est Communiqués Investissement direct étranger, 2004 L'investissement direct canadien à l'étranger a progressé de plus de 10 % en 2004, principalement en raison des acquisitions et de l'accroissement du fonds de roulement des sociétés affiliées à l'étranger. Parallèlement, l'investissement direct étranger au Canada a augmenté de seulement 3 %. Étude : L'inflation est-elle plus élevée pour les personnes âgées?, 1992 à 2004 De 1992 à 2004, l'Indice des prix à la consommation a suivi de près l'évolution de l'inflation chez le groupe des personnes âgées, selon une nouvelle étude. Cette constatation est importante, car l'Indice des prix à la consommation sert à l'indexation de pensions de vieillesse. Indice des prix des machines et du matériel, premier trimestre de 2005  Population des entreprises employeurs, premier trimestre de 2005 Produits chimiques industriels et résines synthétiques, mars 2005 Fer et acier primaire, mars 2005 Nouveaux produits -------------------------------------------------------------------------------- Investissement direct étranger 2004    L'investissement direct canadien à l'étranger a progressé de plus de 10 % en 2004, principalement en raison des acquisitions et de l'accroissement du fonds de roulement des sociétés affiliées à l'étranger. Parallèlement, l'investissement direct étranger au Canada a augmenté de seulement 3 %.    Par conséquent, le bilan net de l'investissement direct, soit la différence entre l'investissement direct canadien à l'étranger et l'investissement direct étranger au Canada, a augmenté pour atteindre un sommet de 79,4 milliards de dollars à la fin de 2004. Cela représentait un gain de 30,5 milliards de dollars par rapport à l'année précédente.    La plus grande prise de contrôle dans l'histoire du Canada d'une société étrangère par une entreprise canadienne a fait grimper le total cumulatif des investissements directs canadiens à l'étranger, qui s'est établi à 445,1 milliards de dollars à la fin de 2004, en hausse de 41,7 milliards de dollars par rapport à l'année précédente.    L'appréciation du dollar canadien, en grande partie par rapport à la devise américaine, a fait baisser la position de l'investissement de 18,0 milliards de dollars, les investissements directs canadiens à l'étranger étant libellés en devises étrangères. Toutefois, la valeur des transactions de capitaux a plus que compensé cet effet.    L'augmentation constatée en 2004 tranchait avec la baisse de 7 % observée à la fin de 2003, alors que le dollar canadien s'était apprécié considérablement par rapport à la plupart des devises étrangères.    Parallèlement, la valeur de l'investissement direct étranger au Canada a augmenté de seulement 3 % pour se situer à 365,7 milliards de dollars, ce qui représente une hausse par rapport à la valeur révisée de 354,5 milliards de dollars constatée à la fin de 2003. Ce taux d'augmentation était bien en deçà du taux moyen de plus de 9 % observé au cours de la dernière décennie. De plus, les données révisées fondées sur les résultats de l'enquête de 2003 révèlent qu'il n'y a, pour ainsi dire, pas eu d'augmentation de l'investissement direct étranger au Canada de 2002 à 2003. Il s'agit de l'augmentation annuelle la moins élevée depuis les baisses observées durant les années 1930. ______________________________________________________________________ Note aux lecteurs    L'investissement direct est une catégorie du compte financier du bilan des investissements internationaux qui représente l'investissement d'une entité résidente d'un pays obtenant une participation durable dans une entreprise résidente d'un autre pays. La participation durable sous-entend l'existence d'une relation à long terme entre l'investisseur direct et l'entreprise ainsi qu'une grande influence de l'investisseur dans la gestion de l'entreprise.    Dans la pratique, on juge qu'il y a investissement direct lorsqu'une entreprise détient au moins 10 % des actions avec droit de vote d'une entreprise étrangère.    Dans le présent rapport, l'investissement direct représente le bilan cumulatif de fin d'exercice.    Dans la statistique canadienne, l'investissement direct se mesure comme la valeur totale des actions et des créances nettes à long et à court terme que détiennent des entreprises non bancaires à l'étranger. Les données de positions des investissements directs sont fondées sur la valeur comptable. ______________________________________________________________________    En 2004, le dollar canadien s'est apprécié de 7,9 % par rapport à la devise américaine, de 2,9 % par rapport au yen japonais et de 0,5 % par rapport à la livre sterling. Cela dit, la valeur du dollar canadien est demeurée essentiellement inchangée par rapport à l'euro. L'investissement direct aux États-Unis bondit    La valeur de l'actif en investissements directs aux États-Unis a augmenté de 27,5 milliards de dollars (+17 %) pour atteindre 193,9 milliards de dollars. La part américaine de l'actif représentait 44 % de l'investissement direct canadien total à l'étranger, en hausse par rapport à 41 % en 2003, mais bien en-dessous de la proportion de 63 % observée en 1989.    L'injection de capitaux et le réinvestissement de fonds dans des sociétés affiliées à l'étranger existantes ont plus que compensé l'effet de l'appréciation du dollar canadien, qui a fait baisser la valeur de l'actif d'investissement direct aux États-Unis d'environ 12 milliards de dollars.    La valeur de l'investissement direct canadien au Royaume-Uni a augmenté de 3,0 milliards de dollars pour atteindre 44,0 milliards de dollars. Le Royaume-Uni se situait au deuxième rang des destinations les plus privilégiées par les investisseurs canadiens. Quatre autres pays d'Europe se retrouvaient dans les dix principaux pays de prédilection des investisseurs directs canadiens à l'étranger, notamment, l'Irlande, les Pays-Bas, la France et la Hongrie. Les pays de l'Union européenne représentaient 27 % de l'investissement direct total à l'étranger à la fin de 2004. Cette proportion se situait à 19 % en 1989.    Les entreprises canadiennes ont multiplié par cinq leur investissement direct à l'étranger au cours des 15 dernières années en plus de diversifier leurs portefeuilles à l'étranger, ayant placé une plus grande partie de leur actif dans les marchés européens et dans les économies émergentes aux possibilités de développement.    Entre 1989 et 2004, la proportion de l'investissement direct dans les pays d'Asie/Océanie est passée de 7 % à 8 %. Parallèlement, la proportion de l'investissement direct dans les pays des Caraïbes a plus que doublé, étant passée de 6 % à 14 %.    À la fin de 2004, l'actif en investissements directs étrangers se trouvait principalement dans le secteur de la finance et des assurances (45 %), dans le secteur de l'énergie (11 %) et dans celui des minéraux métalliques (11 %). L'investissement direct étranger au Canada s'accroît légèrement    La hausse de 3 % de l'investissement direct étranger au Canada était principalement attribuable à l'injection de capitaux dans les exploitations canadiennes existantes par les sociétés mères étrangères. Encore une fois en 2004, les acquisitions nettes des investisseurs directs étrangers ont été négatives, les Canadiens ayant racheté des sociétés canadiennes appartenant à des investisseurs étrangers au cours de l'année.    Les investisseurs américains détenaient toujours la plus grande partie de l'investissement, soit plus de 65 % du total, ou 238,2 milliards de dollars, à la fin de 2004. Le Royaume-Uni se situait au deuxième rang, avec 8 %, ou 29,5 milliards de dollars de l'investissement direct étranger total au Canada, ayant pris la place de la France qui était le deuxième investisseur direct étranger en importance pendant les quatre années précédentes. Dans l'ensemble, les pays de l'Union européenne représentaient environ 25 % du total. Tous les autres pays combinés détenaient environ 10 % de l'investissement direct au Canada à la fin de 2004.    Au cours des 15 dernières années, la valeur de l'investissement direct au Canada a triplé, mais les investisseurs étrangers ont continué d'être concentrés aux États-Unis et en Europe de l'Ouest. En 2004, les États-Unis, les pays de l'Union européenne et les pays d'Asie/Océanie représentaient presque la même proportion du total qu'à la fin de 1989.    Le secteur de l'énergie et celui de la finance et des assurances représentaient chacun 18 % de l'investissement direct étranger total au Canada à la fin de 2004. Le reste de l'investissement direct étranger était bien diversifié. Le bilan net de l'investissement direct étranger du Canada augmente    Le bilan net de l'investissement direct, soit la différence entre l'investissement direct canadien à l'étranger et l'investissement direct étranger au Canada, a augmenté pour s'établir à 79,4 milliards de dollars, soit une valeur record, à la fin de 2004, en hausse par rapport à 48,9 milliards de dollars un an plus tôt. Plus des trois quarts des pays pour lesquels on détient des données sur l'investissement direct canadien à l'étranger et/ou l'investissement direct étranger au Canada ont un bilan net positif de l'investissement direct.    Toutefois, les États-Unis et la France ont affiché un bilan net négatif considérable de l'investissement direct, soit de 44,3 milliards de dollars et de 17,4 milliards de dollars, respectivement. Le bilan net de l'investissement direct de ces deux pays n'a jamais été positif. -------------------------------------------------------------------------------- Tableau : Positions d'investissement direct étranger en fin d'année _________________________________________________________________________ 2001 2002 2003 2004 _________________________________________________________________________ en en en en milliards milliards milliards milliards de dollars de dollars de dollars de dollars ---------- ---------- ---------- ---------- Investissement direct canadien à l'étranger États-Unis 188,5 199,3 166,4 193,9 Royaume-Uni 39,7 40,7 41,0 44,0 Barbade 26,5 27,0 29,5 30,6 Irelande 9,0 17,7 19,5 20,6 Bermudes 12,4 11,8 11,1 11,7 Pays-Bas 12,0 10,8 10,7 10,9 France 3,8 4,5 10,5 10,4 Hongrie 9,2 10,7 8,9 10,0 Japon 7,0 9,7 8,4 9,6 Îles Caymans 5,6 10,4 10,2 9,5 Tous les autres pays 85,5 90,7 87,3 93,8 Total 399,3 433,4 403,4 445,1 Investissement direct étranger au Canada États-Unis 219,9 229,9 227,4 238,2 Royaume-Uni 26,9 27,9 27,4 29,5 France 31,5 31,3 31,5 27,8 Pays-Bas 13,8 13,9 16,1 14,5 Japon 7,9 9,2 9,6 10,6 Suisse 6,4 7,0 7,1 8,1 Allemagne 6,2 6,8 7,1 7,6 Hong Kong 3,9 4,1 4,7 5,3 Tous les autres pays 24,0 24,1 23,6 24,2 Total 340,4 354,1 354,5 365,7 _________________________________________________________________________ Données stockées dans CANSIM : tableaux 376-0038 et 376-0051 à 376-0054. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 1537.    Pour des renseignements généraux ou pour obtenir des données, communiquez avec le Service à la clientèle (613) 951-1855 (infobalance@statcan.ca). Pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Éric Simard au (613) 951-7244 (eric.simard@statcan.ca) ou avec Christian Lajule au (613) 951-2062 (christian.lajule@statcan.ca), Division de la balance des paiements. -------------------------------------------------------------------------------- Étude : L'inflation est-elle plus élevée pour les personnes âgées? 1992 à 2004    De 1992 à 2004, l'Indice des prix à la consommation a suivi de près l'évolution de l'inflation chez le groupe des personnes âgées, selon une nouvelle étude. Cette constatation est importante, car l'Indice des prix à la consommation sert à l'indexation de pensions de vieillesse.    Durant cette période de 12 ans, le taux d'inflation annuel moyen des ménages composés uniquement d'aînés s'établissait à 1,95 %, soit un taux tout juste supérieur à celui de 1,84 % pour tous les autres ménages et de 1,86 % pour tous les ménages combinés.    L'étude porte sur l'incidence de l'inflation sur les ménages composés uniquement de personnes âgées de 65 ans et plus, en comparant leur situation à celle de tous les autres ménages et à l'Indice des prix à la consommation (IPC) officiel.    De 1998 à 2002, les personnes âgées ont subi des hausses de prix légèrement supérieures pour certains produits, ce qui a entraîné un écart minime entre le taux d'inflation des ménages composés uniquement d'aînés et celui des autres ménages.    Cet écart était attribuable à des produits tels que les taux hypothécaires et certains produits énergétiques, dont les tendances en matière de prix ont changé depuis 1992, et non pas aux tendances à long terme observées dans les prix de produits comme les appareils électroniques et les frais de scolarité. ______________________________________________________________________ Note aux lecteurs    L'étude que ce communiqué résume n'offre pas une mesure officielle du taux d'inflation des aînés, mais plutôt un examen des différences entre les ménages composés d'aînés et les autres ménages.    Les résultats diffèrent légèrement de l'Indice des prix à la consommation (IPC) officiel en raison de facteurs comme les intérêts hypothécaires et les paniers de consommation moins détaillés.    Dans cette étude, on examine seulement les divergences d'inflation entre les personnes âgées et les autres ménages qui sont attribuables aux différences d'habitudes de consommation. Pourtant, des divergences peuvent également se produire si les aînés subissent, pour les mêmes biens ou services, des changements de prix différents par rapport aux autres ménages.    Par exemple, si les aînés préféraient acheter leurs vêtements dans un magasin tandis que les autres ménages penchaient pour un autre où les augmentations de prix étaient différentes, les aînés expérimenteraient un taux d'inflation différent par rapport aux autres ménages. Comme il n'y a pas de données disponibles sur les prix selon le type de consommateurs, cette étude suppose que les changements de prix sont les mêmes pour tous les ménages.    Pour la présente étude, l'IPC des ménages individuels a été calculé, de janvier 1992 à janvier 2001, à l'aide de l'Enquête sur les dépenses des ménages de 1997 et de 88 postes de dépenses, en appliquant les variations de prix qui ont été recueillies par la Division des prix de Statistique Canada.    De janvier 2001 à février 2004, les IPC des ménages ont été calculés à l'aide de l'Enquête sur les dépenses des ménages de 2001 et de 111 postes de dépenses, ainsi que des indices de prix correspondants.    Par la suite, ces postes ont été regroupés en des catégories de dépenses d'ordre plus général, de façon à montrer leurs effets cumulatifs. Les postes détaillés manquants font partie pour la plupart des catégories «aliments» et «habillement». ______________________________________________________________________    Par rapport aux autres ménages, les ménages composés d'aînés sont enclins à consacrer une proportion différente de leur budget à certains produits de consommation. Cependant, les baisses de prix de certains de ces produits ont eu tendance à compenser les hausses de prix d'autres produits.    L'étude montre aussi que les effets de l'inflation sur les ménages composés d'aînés varient considérablement d'une province à l'autre, le taux d'inflation des aînés ayant fluctué entre 20,1 % au Québec et 30,4 % en Alberta. La croissance à l'échelle nationale se situait à 24,4 % pour cette période de 12 ans.    Qui plus est, l'incidence de l'inflation sur ces ménages variait selon leur situation. Par exemple, chez les personnes âgées, les effets de l'inflation diffèrent beaucoup selon qu'elles sont propriétaires ou locataires de leur logement. Le panier de consommation des aînés est différent    Les ménages composés d'aînés sont susceptibles d'expérimenter une inflation différente en raison de leurs habitudes de dépenses, qui s'éloignent considérablement de celles des autres ménages.    Selon l'Enquête sur les dépenses des ménages de 2001, les ménages composés de personnes âgées dépensent proportionnellement moins pour le transport, comme pour l'achat d'une nouvelle voiture et d'essence.    De plus, ils ont tendance à dépenser une proportion plus petite de leur revenu pour l'habillement et la plupart des dépenses liées au divertissement, comme les véhicules de loisir et le matériel audiovisuel. Enfin, ils achètent proportionnellement moins d'alcool et de produits du tabac.    Cependant, les aînés consacrent proportionnellement davantage d'argent à l'achat de matériel de voyage et de lecture, aux services publics, au loyer, ainsi qu'aux dépenses liées à un logement.    Par exemple, pour chaque tranche de 100 $ de leur budget de dépenses, les ménages composés d'aînés consacrent en moyenne 56 $ à l'achat d'aliments et au logement (ce qui comprend les services publics) comparativement à seulement 45 $ pour tous les autres ménages.    Le matériel et les services de loisir et de sport constituent globalement le facteur qui contribue le plus à l'inflation légèrement plus élevée des ménages composés uniquement d'aînés. Cette catégorie englobe des produits comme les ordinateurs, le matériel audio, vidéo et photographique, les abonnements à la câblodistribution, les voyages et les véhicules de loisir.    Le prix des appareils électroniques a une incidence assez importante et continue sur l'IPC, puisqu'il a chuté de façon très constante au fil du temps. Étant donné que les autres ménages consacrent une proportion plus importante de leur revenu à l'achat d'appareils électroniques, la baisse continue du prix de ces appareils a freiné davantage les hausses de l'IPC dans leur cas que dans celui des ménages composés d'aînés.    Les personnes âgées consacrent aussi une proportion relativement grande de leur revenu aux abonnements à la câblodistribution, un produit important de la catégorie des loisirs de l'IPC. Or, le prix des abonnements à la câblodistribution a affiché une hausse constante, ayant grimpé de 75 % entre janvier 1992 et février 2004. Cette hausse a eu comme résultat que l'incidence de l'inflation sur les aînés s'est fait sentir encore plus durement.    Le mode d'occupation a une incidence importante sur l'inflation chez les aînés. Par exemple, de janvier 1992 à février 2004, le taux d'inflation à l'échelle nationale des aînés locataires ne s'établissait qu'à 22,7 %, soit bien en deçà du taux de 28,1 % des aînés propriétaires de leur logement. L'écart varie considérablement d'une province à l'autre    De 1992 à 2004, les différences du taux d'inflation entre les ménages composés d'aînés et les autres ont été minimes à l'échelle nationale, mais non à l'échelle provinciale.    Le taux d'inflation des ménages composés de personnes âgées était égal ou supérieur à la moyenne nationale de 24,4 % dans cinq provinces, soit la Nouvelle-Écosse, l'Ontario, le Manitoba, la Saskatchewan et l'Alberta.    De plus, dans chacune des provinces, le taux d'inflation des ménages composés d'aînés était inférieur à celui de tous les autres ménages. Cependant, il y avait entre les deux groupes une variation considérable de l'écart, celui-ci ayant été le plus accentué en Colombie-Britannique et au Nouveau-Brunswick.    Si l'indice d'ensemble a suivi de relativement près le taux d'inflation des aînés à l'échelle nationale, ce n'était toutefois pas le cas à l'échelle provinciale. Cette situation s'expliquait par le fait que les différences entre les taux d'inflation des provinces sont beaucoup plus grandes que la différence moyenne entre les ménages composés uniquement d'aînés et tous les autres ménages à l'échelle nationale. Définitions, source de données et méthodes : numéros d'enquête, y compris ceux des enquêtes connexes, 2301 et 3508.    L'article analytique intitulé L'inflation est-elle plus élevée pour les personnes âgées?, 1992 à 2004 (11-621-MIF2005027, gratuit) est maintenant accessible en ligne dans la série Analyse en bref (11-621-MIF).    Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Radu Chiru au (613) 951-3998, Division des prix. -------------------------------------------------------------------------------- Indice des prix des machines et du matériel Premier trimestre de 2005     L'indice des prix des machines et du matériel (IPMM) s'est établi à 127,3 (1986=100) au premier trimestre, en hausse de 1,1 % comparativement au quatrième trimestre de 2004. Les composantes intérieure et importée ont augmenté de 0,9 % et de 1,2 %, respectivement. Par rapport au premier trimestre de 2004, l'indice a diminué de 1,0 %, en raison de la baisse de la composante importée (-3,8 %).    La progression de 1,1 % du premier trimestre semblait modeste par rapport à la baisse de 1,6 % affichée au troisième trimestre et à celle de 2,7 % enregistrée au quatrième trimestre. D'autre part, la majeure partie de l'augmentation dépendait principalement de la fabrication (+2,1 %) et du transport (+1,0 %), ainsi que d'un nombre restreint de machines et d'équipement.    Presque tous les secteurs industriels ont enregistré une hausse à l'exception de celui de l'agriculture qui a baissé de 0,7 %. Les industries des produits chimiques (+3,7 %) et des métaux de première transformation (+3,3 %) ont contribué le plus à la hausse du secteur de la fabrication. Le secteur des transports, des communications, de l'entreposage et des services publics a été entraîné principalement par celui de l'énergie électrique (+1,6 %) et celui du transport aérien (+1,8 %), mais il a été freiné par les baisses du transport ferroviaire (-4,3 %) et du transport urbain (-2,8 %).    Parmi les produits industriels, les contributions les plus fortes par rapport au trimestre précédent ont été apportées par les machines industrielles spécialisées (+2,5 %), les meubles spéciaux (+6,9 %), les modifications et les conversions aéronautiques (+2,9 %), les avions (+2,0 %) et les machines d'empaquetages (+2,4 %). Par contre, l'effet de ces hausses a été atténué par les baisses des wagons de chemins de fer (-5,9 %) et des camions (-0,7 %). Les machines industrielles spécialisées ont été entraînées à la hausse surtout par la machinerie canadienne des industries de la chimie et de la pétrochimie qui ont bondi de 10,7 %, ainsi que par les machines importées de l'industrie des métaux de première transformation (+6,1 %).    La hausse trimestrielle de l'IPMM était la conséquence de l'appréciation du dollar américain par rapport au dollar canadien (+0,5 %), mais aussi de l'effet indirect de la hausse des prix internationaux du pétrole et des métaux. Par rapport au quatrième trimestre de 2004, l'ensemble des matières brutes, des métaux non ferreux et des huiles minérales brutes ont augmenté de 3,4 %, de 6,7 % et de 6,4 %, respectivement. En 2004, ces mêmes catégories avaient augmenté annuellement de 11,7 %, de 27,8 % et de 21,8 %, respectivement. -------------------------------------------------------------------------------- Tableau : Indices des prix des machines et du matériel (1986=100) _________________________________________________________________________ Quatrième Premier trimestre trimestre de 2004 de 2004 au au Premier premier premier Importance trimestre trimestre trimestre relative de 2005(p) de 2005 de 2005 _________________________________________________________________________ var. en % var. en % ---------- ---------- Indices des prix des machines et du matériel 100,0  127,3  1,1  -1,0  Agriculture 11,0 142,3 -0,7 -3,5 Exploitation forestière 1,5 139,8 0,6 -0,4 Pêche 0,6 127,8 0,8 0,8 Mines, carrières et puits de pétrole 6,0 130,8 1,2 -1,4 Industries manufacturières 29,9 135,9 2,1 -0,3 Construction 3,5 130,3 1,2 -2,7 Transport, communications, entreposage et services publics 25,9 123,3 1,0 -0,2 Commerce 4,0 114,6 0,9 -1,3 Finance, assurances et immeubles 1,8 108,9 1,1 0,7 Services socioculturels, commerciaux et personnels 11,1 103,0 0,7 -2,0 Administration publique 4,7 124,3 1,1 -0,9 _________________________________________________________________________ p Données provisoires. Données stockées dans CANSIM : tableaux 327-0013, 327-0014 et 327-0016. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 2312.    Le numéro du premier trimestre de 2005 de Statistiques des prix des immobilisations (62-007-XPB, 26 $ / 85 $) paraîtra en juillet.    Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Rebecca McDougall au (613) 951-3357 (infounit@statcan.ca), Division des prix. Télécopieur : (613) 951- 1539. -------------------------------------------------------------------------------- Population des entreprises employeurs Premier trimestre de 2005    Un peu plus de 1 037 400 entreprises canadiennes avaient des employés au premier trimestre de 2005. Cela représentait une hausse de 1,62 % par rapport aux 1 020 895 entreprises rapportées pour la même période l'an dernier, selon le nombre de comptes de déduction sur la paye.    Des augmentations significatives ont été observées en Alberta (+3,27 %) et en Colombie-Britannique (+2,96 %) par rapport au même trimestre de l'année précédente alors que des diminutions ont été affichées à l'Île-du-Prince-Édouard (-2,12 %) et à Terre-Neuve-et-Labrador (-1,09 %).    Sur une base trimestrielle, les hausses les plus importantes ont touché les provinces de l'Ouest telles que l'Alberta (+1,99 %) et la Colombie-Britannique (+1,43 %). De plus, le Yukon a enregistré une augmentation du nombre d'entreprises employeurs de 1,89 %. Les deux seules provinces qui ont affiché une diminution étaient le Québec (-0,48 %) et Terre-Neuve-et-Labrador (-0,03 %).    Des données concernant le Nunavut et les Territoires du Nord-Ouest seront disponibles après la collecte d'un nombre suffisant de données trimestrielles. Données stockées dans CANSIM : tableau 178-0001. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 1105.    Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Beau Cinnamon au (613) 951-9021 (beau.cinnamon@statcan.ca), Division du Registre des entreprises. Télécopieur : (613) 951-0104. -------------------------------------------------------------------------------- Produits chimiques industriels et résines synthétiques Mars 2005    Il est maintenant possible d'obtenir les données de mars sur les produits chimiques industriels et les résines synthétiques. Données stockées dans CANSIM : tableau 303-0014. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 2183.    Le numéro de mars 2005 de la publication Produits chimiques industriels et résines synthétiques, vol. 48, no 3 (46-002-XIF, 6 $ / 51 $) est maintenant en vente. Voir Pour commander les produits.    Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec l'agent de diffusion au (613) 951-9497 ou composez sans frais le 1 866 873-8789 (manufact@statcan.ca), Division de la fabrication, de la construction et de l'énergie. -------------------------------------------------------------------------------- Fer et acier primaire Mars 2005    Il est maintenant possible de connaître les données de mars sur le fer et l'acier primaire. Données stockées dans CANSIM : tableaux 303-0048 à 303-0051. Définitions, source de données et méthodes : numéros d'enquête, y compris ceux des enquêtes connexes, 2116 et 2184.    Le numéro de mars 2005 de Acier, produits tubulaires et fil d'acier (41-019-XIF, 6 $ / 51 $) paraîtra sous peu.    Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec l'agent de diffusion au (613) 951-9497 ou composez sans frais le 1 866 873-8789 (manufact@statcan.ca), Division de la fabrication, de la construction et de l'énergie. -------------------------------------------------------------------------------- Nouveaux produits Infomat, revue hebdomadaire, 17 mai 2005 Numéro au catalogue : 11-002-XWF (100 $). Analyse en bref : L'inflation est-elle plus élevée pour les personnes âgées?, 1992-2004, no 27 Numéro au catalogue : 11-621-MIF2005027 (gratuit). Produits chimiques industriels et résines synthétiques, mars 2005, vol. 48, no 3 Numéro au catalogue : 46-002-XIF (6 $/51 $). Série de documents de recherche sur les dépenses des ménages : Utilisation des dépenses médianes : incidence sur les données sur les dépenses des ménages, 2003, no 1 Numéro au catalogue : 62F0026MIF2005001 (gratuit). Les prix sont en dollars canadiens et n'incluent pas les taxes de vente. Des frais de livraison supplémentaires s'appliquent aux envois à l'extérieur du Canada. Les numéros au catalogue se terminant par : -XIB ou -XIF représentent la version électronique offerte sur Internet, -XMB ou -XMF, la version microfiche, -XPB ou -XPF, la version papier, -XDB ou -XDF, la version électronique sur disquette et -XCB ou -XCF, la version électronique sur CD-ROM.