L'utilisation d'une police à espacement constant, comme Courier, améliore l'affichage. ** Contenu du QUOTIDIEN aujourd'hui ** Fichier PDF téléchargeable : http://www.statcan.ca/Daily/Francais/050525/q050525.pdf Site Web : http://www.statcan.ca/Daily/Francais/050525/tq050525.htm 05 05 25 08 30 Le mercredi 25 mai 2005. Diffusé à 8 h 30, heure de l'Est Communiqués Revenu agricole net, 2004 Après deux années de baisses attribuables à une succession de sécheresses et à la fermeture de la frontière américaine aux exportations de bovins vivants, le revenu net comptant, soit la différence entre les recettes monétaires et les dépenses d'exploitation d'un agriculteur, s'est redressé pour atteindre 6,3 milliards de dollars en 2004. Recettes monétaires agricoles, premier trimestre de 2005  Au premier trimestre de 2005, les recettes monétaires agricoles ont crû de 3,4 %, l'augmentation des recettes tirées des bovins et des porcs et les paiements de programme records ayant compensé la baisse des recettes tirées des cultures. Au total, les recettes tirées des cultures, du bétail et des paiements de programmes ont atteint un sommet de 9,4 milliards de dollars. Étude : Qui appelle à l'heure du souper?, 1987 à 2004 Étude : Le contraste entre les régions urbaines et rurales - la gestion environnementale dans les fermes, 2001 Emploi dans le secteur public, 2000 à 2004 et premier trimestre de 2005  Statistiques sur le commerce des sociétés affiliées à l'étranger, 2003 Profil des importateurs canadiens : textiles et vêtements, 2002 Produit en vedette L'emploi et le revenu en perspective, numéro en ligne de mai 2005 Nouveaux produits -------------------------------------------------------------------------------- Revenu agricole net 2004    Après deux années de baisses attribuables à une succession de sécheresses et à la fermeture de la frontière américaine aux exportations de bovins vivants, le revenu net comptant, soit la différence entre les recettes monétaires et les dépenses d'exploitation d'un agriculteur, s'est redressé pour atteindre 6,3 milliards de dollars en 2004.    Le revenu net comptant des producteurs canadiens a augmenté de 34,4 % par rapport au creux atteint en 2003, mais il est demeuré inférieur de 1,0 % à la moyenne quinquennale précédente (1999 à 2003).    Toutes les provinces, sauf l'Île-du-Prince-Édouard, ont signalé des hausses. Toutefois, six provinces ont vu leur revenu net comptant fléchir en 2004 comparativement à la moyenne quinquennale précédente. ______________________________________________________________________ Note aux lecteurs    Le revenu net comptant mesure les mouvements de l'encaisse d'une exploitation agricole (les recettes monétaires agricoles moins les dépenses d'exploitation) découlant de la production de produits agricoles. Il représente le montant disponible pour le remboursement des dettes, l'investissement ou les retraits par le propriétaire.    Le revenu net total mesure les flux financiers et la variation des stocks des exploitations agricoles (le revenu net comptant moins l'amortissement plus le revenu en nature et la valeur de la variation des stocks). Le revenu net total attribue une valeur à la production économique agricole au cours de l'année où les produits agricoles ont été produits. Il représente le rendement des capitaux propres, la main-d'oeuvre non rémunérée, la gestion et le risque.    Les recettes monétaires agricoles mesurent le revenu brut des exploitations agricoles en dollars courants. Elles comprennent les ventes de productions végétales et animales (sauf les ventes entre les exploitations agricoles d'une même province) et les paiements de programme. Les recettes sont comptabilisées lorsque l'argent est versé aux agriculteurs, avant déduction des dépenses.    Les dépenses d'exploitation agricole représentent les frais d'exploitation qu'engagent les exploitations agricoles pour les biens et les services qu'elles utilisent dans la production de produits agricoles. Les frais sont comptabilisés lorsque l'agriculteur débourse les fonds. ______________________________________________________________________    Les recettes monétaires agricoles totales ont progressé de 6,1 %, en raison de l'augmentation des recettes tirées des cultures et du bétail, tandis que les dépenses d'exploitation agricoles se sont accrues de 1,6 %. Les intrants, notamment le carburant pour les machines, les salaires en espèces et les réparations de machines, ont contribué à l'accroissement des dépenses.    Le revenu net comptant peut varier considérablement d'une exploitation à l'autre en raison de facteurs comme les élevages et les cultures choisis, les prix et les conditions climatiques. Il ne tient pas compte de l'amortissement et de la valeur de la variation des stocks à la ferme. Pour plus de détails sur les recettes monétaires agricoles au premier trimestre de 2005, voir le communiqué publié aujourd'hui dans Le Quotidien intitulé «Recettes monétaires agricoles». Les recettes monétaires augmentent pour la première fois en trois ans    En 2004, les recettes monétaires agricoles ont crû pour la première fois en trois ans à la suite de l'augmentation des recettes tirées des cultures et des porcs. Au total, les agriculteurs ont tiré 36,5 milliards de dollars des recettes tirées du bétail, des cultures et des paiements de programme, en hausse de 6,1 % par rapport à 2003. Le total de 2004 a été légèrement supérieur au sommet précédent atteint en 2001.    Les recettes tirées du bétail se sont accrues de 6,0 % en 2004 pour atteindre 17,2 milliards de dollars, soit un niveau légèrement supérieur à la moyenne quinquennale précédente de 17,1 milliards de dollars. Bien que les recettes des éleveurs de porcs aient atteint un niveau record, les recettes tirées des bovins et des veaux sont tombées à leur plus bas niveau depuis 1996, les problèmes liés à l'ESB ayant persisté.    Après être tombées à l'un de leurs plus bas niveaux en une décennie, les recettes tirées des cultures ont affiché un regain important en 2004. La production de céréales et d'oléagineux est revenue à des niveaux plus normaux en 2003 après deux sécheresses consécutives dans l'Ouest canadien (2001 et 2002).    Deux principaux facteurs ont contribué à ce redressement, soit l'augmentation considérable des livraisons pour la plupart des principales cultures entre janvier et juin 2004 et la hausse des paiements de la Commission canadienne du blé (CCB).    Les recettes tirées du blé (sauf le blé dur) ont fait un bond de 30,3 % pour s'établir à 2,4 milliards de dollars dans la foulée de l'augmentation des paiements de la CCB et des mises en marché. Les prix moyens ont été inférieurs à ceux de 2003 en raison de l'accroissement de la production dans la plupart des pays exportateurs.    Les producteurs de canola ont vu leurs recettes atteindre 2,1 milliards de dollars, en hausse de 13,0 % par rapport à 2003. Les livraisons se sont accrues de 12,5 % en 2004, tandis que les prix ont augmenté de façon constante dans la première moitié de l'année.    La progression des recettes tirées du bétail a été largement attribuable aux éleveurs de porcs, dont les recettes en 2004 ont atteint le niveau record de 4,3 milliards de dollars, en hausse de 25,5 % par rapport à 2003. Ce bond s'expliquait surtout par l'augmentation de 26,3 % des recettes tirées des porcs vendus pour l'abattage au Canada. Le prix des porcs s'est raffermi tout au cours de 2004 en raison de la vigueur des exportations et de la forte demande au Canada.    Depuis 2003, les recettes tirées des bovins et des veaux ont légèrement fléchi pour atteindre 5,1 milliards de dollars, soit le niveau le plus bas depuis 1996. En dépit de l'augmentation des mises en marché, les recettes tirées des bovins et des veaux ont été inférieures de 24,9 % à la moyenne quinquennale précédente. Les prix ont chuté à la suite de la découverte d'un cas d'ESB au printemps 2003 et, bien qu'il se soit redressé quelque peu, le prix moyen de 2004 est demeuré inférieur de 12,9 % à celui de 2003.    Les recettes tirées du commerce international des bovins et des veaux vivants ont été nulles en 2004, comparativement à 581 millions de dollars en 2003. Depuis que la frontière américaine demeure fermée aux exportations de bovins et de veaux vivants, les producteurs ont réagi en envoyant un niveau record de 4,0 millions de têtes aux abattoirs canadiens. Les recettes tirées des bovins d'abattage ont crû de 16,1 % par rapport à 2003, la hausse de 26,9 % du nombre d'animaux abattus ayant fait largement contrepoids à la baisse de 8,0 % du prix.    Les produits assujettis à la gestion de l'offre ont représenté un peu plus de 40 % des recettes totales tirées du bétail en 2004. Les recettes tirées des produits laitiers et de la volaille ont augmenté.    Après s'être accrus de façon appréciable en 2003, les paiements de programme ont affiché une légère hausse de 0,8 % en 2004 pour atteindre un sommet de 4,9 milliards de dollars. Les paiements sont demeurés bien au-dessus de la moyenne quinquennale précédente qui s'établissait à 3,4 milliards de dollars.    En 2004, les agriculteurs canadiens ont reçu plus de 1,1 milliard de dollars dans le cadre des programmes liés à l'ESB. C'est le Programme d'aide transitoire à l'industrie (PATI) qui a contribué la part du lion, soit pour près de 806 millions de dollars. Le PATI a été créé pour venir en aide aux producteurs qui ont éprouvé des difficultés financières à la suite des répercussions de l'ESB sur le marché.    Les retraits de la partie gouvernementale du Compte de stabilisation du revenu net (CSRN) ont atteint un sommet en 2004. Les agriculteurs ont retiré 934 millions de dollars de la partie gouvernementale, soit 29,2 % de plus qu'en 2003. Cette augmentation était attribuable en majeure partie à la liquidation prévue du programme du CSRN.    Le Programme canadien de stabilisation du revenu agricole (PCSRA), qui a été institué en 2004, a versé 777 millions de dollars. Le PCSRA a été établi pour venir en aide aux producteurs ayant subi une perte de revenu en raison de l'ESB ou d'autres facteurs.    L'assurance-récolte a versé 785 millions de dollars aux producteurs en 2004. Il s'agissait d'une baisse de 921 millions de dollars par rapport aux paiements records de 2003. Les versements au chapitre de l'assurance-récolte en 2003 ont été plus élevés en raison des deux années consécutives de sécheresse (2001 et 2002) dans l'Ouest canadien. L'augmentation du prix du pétrole brut se répercute sur les dépenses d'exploitation    Malgré la flambée des prix de l'énergie, la hausse des dépenses d'exploitation agricole a été la plus faible à avoir été enregistrée depuis 1990. En 2004, les dépenses d'exploitation ont crû de 1,6 % à l'échelle nationale. Elles ont dépassé de 9,2 % la moyenne quinquennale précédente.    Les dépenses d'exploitation ont augmenté dans toutes les provinces, sauf en Alberta et en Colombie-Britannique où elles sont demeurées à peu près inchangées. Dans toutes les autres provinces, les hausses ont varié entre 1,8 % en Saskatchewan et 3,1 % à Terre-Neuve-et-Labrador.    L'augmentation des dépenses d'exploitation brutes a été attribuable dans une proportion de presque 38 % à la hausse de 12,0 % du prix du carburant pour les machines par rapport à 2003. Le prix du carburant pour les machines a grimpé en raison de l'escalade du prix du pétrole brut qui a franchi la barre des 50 $US le baril vers la fin de 2004. Les marchés ont réagi à la crainte que l'offre de pétrole se raréfie et à la perspective d'une augmentation de la demande mondiale en relevant progressivement les prix au cours de l'année.    Les salaires en espèces ont poursuivi leur longue ascension, ayant atteint un niveau record de 3,8 milliards de dollars en 2004. Il s'agissait d'une hausse de 1,8 % par rapport à 2003 et de 10,5 % comparativement à la moyenne quinquennale précédente. La hausse enregistrée de 2003 à 2004 s'expliquait principalement par l'augmentation du prix de la main-d'oeuvre.    Les hausses de prix ont aussi fait bondir de 3,1 % les dépenses en réparations de machines.    Par ailleurs, les achats de bétail ont fléchi pour une troisième année d'affilée. Les producteurs ont réduit leurs achats en raison de la fermeture des marchés d'exportation de bétail causée par l'ESB. En 2004, les achats de bétail ont atteint 1,1 milliard de dollars, en baisse de 6,3 % par rapport à 2003 et de 28,0 % comparativement à la moyenne quinquennale précédente.    Les dépenses d'intérêt ont diminué depuis 2001 principalement en raison du repli des taux d'intérêt. En 2004, les dépenses en intérêt ont totalisé 2,3 milliards de dollars, ce qui représentait une baisse de 2,3 % par rapport à 2003. L'augmentation des recettes et des stocks entraîne le revenu net total à la hausse    Après avoir atteint un niveau extrêmement bas en 2002, le revenu net total s'est redressé au cours des deux années qui ont suivi pour atteindre 3,5 milliards de dollars en 2004, soit 52,9 % de plus que la moyenne quinquennale précédente. Le revenu net total corrige le revenu net comptant en fonction des variations des stocks de cultures et de bétail à la ferme, de l'amortissement et du revenu en nature.    La hausse des recettes après deux années consécutives de baisses en 2002 et en 2003 et la valeur des stocks agricoles expliquaient dans une large mesure l'augmentation enregistrée. De 2003 à 2004, les recettes se sont accrues de 2,1 milliards de dollars, tandis que la variation de la valeur des stocks a augmenté de 1,5 milliard de dollars.    La succession de sécheresses dans l'Ouest canadien a amoindri considérablement les stocks de céréales et d'oléagineux à la ferme à la fin de 2002. Par conséquent, le retour à des niveaux de production plus normaux en 2003 et en 2004 a permis aux producteurs d'accroître leurs stocks. Parallèlement, la crise de l'ESB a obligé les producteurs à garder leurs animaux à la ferme, ce qui a entraîné une augmentation des stocks.    La Saskatchewan et l'Alberta ont enregistré les hausses les plus marquées de la valeur des stocks. La Saskatchewan a affiché le total de la valeur des stocks le plus élevé, soit de 812 millions de dollars, suivie de l'Alberta (511 millions de dollars). Données stockées dans CANSIM : tableaux 002-0001, 002-0003, 002-0005, 002-0007 à 002-0009, 002-0012 et 003-0025. Définitions, source de données et méthodes : numéros d'enquête, y compris ceux des enquêtes connexes, 3436, 3437, 3439, 3471, 3472, 3473 et 3474.    Les publications Revenu agricole net - Statistiques économiques agricoles, mai 2005, vol. 4, no 1 (21-010-XIF, gratuite), Dépenses d'exploitation agricoles et frais d'amortissement - Statistiques économiques agricoles, mai 2005, vol. 4, no 1 (21-012-XIF, gratuite), Valeur du capital agricole - Statistiques économiques agricoles, mai 2005, vol. 4, no 1 (21-013-XIF, gratuite) et Dette agricole en cours - Statistiques économiques agricoles, mai 2005, vol. 4, no 1 (21-014-XIF, gratuite) sont maintenant accessibles en ligne. À la page Nos produits et services, sous Parcourir les publications Internet, choisissez Gratuites, puis Agriculture.    Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Marco Morin au (613) 951-2074 (marco.morin@statcan.ca), Division de l'agriculture.     -------------------------------------------------------------------------------- Tableau : Revenu agricole net _________________________________________________________________________ Canada T.-N.-L. Î.-P.-E. N.-É. _________________________________________________________________________ En En En En millions millions millions millions de dollars de dollars de dollars de dollars ---------- ---------- ---------- ---------- 2003(r) + Recettes monétaires totales 34 458 82 354 425 - Dépenses d'exploitation totales après remises 29 743 78 319 382 = Revenu net comptant 4 715 3 35 43 + Revenu en nature 131 0 1 3 - Frais d'amortissement 4 551 6 36 51 = Revenu net réalisé 294 - 2 1 - 5 + Valeur de la variation des stocks 2 426 0 - 2 1 = Revenu net total 2 720 - 2 - 1 - 5 2004(p) + Recettes monétaires totales 36 543 86 348 451 - Dépenses d'exploitation totales après remises 30 207 81 329 391 = Revenu net comptant 6 336 5 19 61 + Revenu en nature 141 0 1 3 - Frais d'amortissement 4 492 6 38 52 = Revenu net réalisé 1 985 0 - 17 12 + Valeur de la variation des stocks 1 530 0 2 1 = Revenu net total 3 516 0 - 15 12 _________________________________________________________________________ _________________________________________________________________________ N.-B. Qué. Ont. Man. _________________________________________________________________________ En En En En millions millions millions millions de dollars de dollars de dollars de dollars ---------- ---------- ---------- ---------- 2003(r) + Recettes monétaires totales 408 5 970 8 484 3 570 - Dépenses d'exploitation totales après remises 366 4 896 7 371 3 060 = Revenu net comptant 42 1 074 1 113 509 + Revenu en nature 2 44 39 8 - Frais d'amortissement 43 603 1 102 412 = Revenu net réalisé 2 514 51 106 + Valeur de la variation des stocks - 2 121 76 401 = Revenu net total 0 635 127 507 2004(p) + Recettes monétaires totales 419 6 307 8 634 3 907 - Dépenses d'exploitation totales après remises 376 5 010 7 520 3 145 = Revenu net comptant 44 1 298 1 114 761 + Revenu en nature 2 44 44 9 - Frais d'amortissement 44 582 1 076 403 = Revenu net réalisé 2 760 82 368 + Valeur de la variation des stocks - 16 118 193 - 60 = Revenu net total - 14 878 275 307 _________________________________________________________________________ _____________________________________________________________ Sask. Alb. C.-B. _____________________________________________________________ En En En millions millions millions de dollars de dollars de dollars ---------- ---------- ---------- 2003(r) + Recettes monétaires totales 5 814 7 069 2 283 - Dépenses d'exploitation totales après remises 4 998 6 320 1 953 = Revenu net comptant 816 749 331 + Revenu en nature 11 15 7 - Frais d'amortissement 913 1 131 256 = Revenu net réalisé - 86 - 368 82 + Valeur de la variation des stocks 869 920 41 = Revenu net total 783 553 122 2004(p) + Recettes monétaires totales 5 944 8 043 2 403 - Dépenses d'exploitation totales après remises 5 089 6 315 1 951 = Revenu net comptant 854 1 729 452 + Revenu en nature 13 16 7 - Frais d'amortissement 921 1 110 260 = Revenu net réalisé - 54 635 199 + Valeur de la variation des stocks 812 511 - 31 = Revenu net total 758 1 146 168 _____________________________________________________________ r Données révisées. p Données provisoires. Nota : Les chiffres ayant été arrondis, la somme peut ne pas correspondre aux totaux indiqués. -------------------------------------------------------------------------------- Recettes monétaires agricoles Premier trimestre de 2005     Au premier trimestre de 2005, les recettes monétaires agricoles ont atteint un sommet inégalé, l'augmentation des recettes tirées des bovins et des porcs et les paiements de programme records ayant compensé la baisse des recettes tirées des cultures.    Au total, les recettes tirées des cultures, du bétail et des paiements de programme se sont accrues de 3,4 % pour atteindre le niveau record de 9,4 milliards de dollars, en hausse d'environ 310 millions de dollars par rapport au premier trimestre de 2004. Les recettes ont progressé de 6,5 % par rapport à la moyenne quinquennale précédente du premier trimestre (de 2000 à 2004). ______________________________________________________________________ Note aux lecteurs    Statistique Canada ne fait pas de prévisions des recettes monétaires agricoles. Les données présentées sont fondées sur les données des enquêtes et sur les données administratives provenant de plusieurs sources.    Les recettes monétaires agricoles mesurent le revenu brut des entreprises agricoles en dollars courants. Elles comprennent les ventes de productions végétales et animales (sauf les ventes entre les fermes d'une même province) et les paiements de programme. Les recettes sont comptabilisées lorsque l'argent est versé aux agriculteurs, avant déduction des dépenses.    Les paiements de programme sont les paiements liés à la production agricole courante et versés directement aux agriculteurs. Mentionnons, à titre d'exemple, les paiements du Compte de stabilisation du revenu net, les paiements qui sont versés en vertu de la Loi sur l'assurance-récolte et ceux des programmes provinciaux de stabilisation. La série des paiements de programme ne vise pas nécessairement à englober tous les paiements effectués aux agriculteurs et ne représente pas la totalité des dépenses des gouvernements se rapportant à tous les programmes d'aide. ______________________________________________________________________    Les recettes des éleveurs de bétail se sont élevées à 4,5 milliards de dollars, en hausse de 6,8 % par rapport au creux enregistré en 2004. Cette augmentation était principalement attribuable à l'accroissement des recettes tirées des bovins et des porcs d'abattage.    Par ailleurs, les recettes tirées des cultures ont chuté de 10,3 % pour s'établir à 3,3 milliards de dollars, ce qui correspondait à un recul d'environ 380 millions de dollars. Les producteurs de plusieurs des principales céréales et graines oléagineuses ont signalé une diminution considérable de leurs recettes par rapport à la même période en 2004.    Au premier trimestre de 2005, les producteurs ont touché des paiements de programme ayant totalisé 1,6 milliard de dollars, soit un tiers de plus que durant la même période l'an dernier. Il s'agissait d'une augmentation de plus de 690 millions de dollars par rapport à la moyenne quinquennale précédente. Cette hausse était attribuable en majeure partie à la majoration des paiements effectués dans le cadre du Programme canadien de stabilisation du revenu agricole (PCSRA).    Les recettes monétaires agricoles constituent une mesure du revenu brut des exploitations agricoles. Elles ne tiennent pas compte des dépenses engagées par les agriculteurs. Les recettes monétaires peuvent varier considérablement d'une exploitation agricole à l'autre en raison de plusieurs facteurs, dont les élevages et les cultures choisis, les prix et les conditions climatiques. De plus, les effets de la fermeture le 20 mai 2003 de la frontière américaine aux bovins et au boeuf canadiens continueront de se faire sentir dans les statistiques financières agricoles. Pour obtenir les renseignements les plus récents au sujet du revenu agricole net en 2004, consultez le communiqué intitulé «Revenu agricole net» qui paraît aujourd'hui dans Le Quotidien.    L'Île-du-Prince-Édouard a affiché la plus forte progression en pourcentage des recettes monétaires (+13,6 %) parmi toutes les provinces. Cette progression était principalement attribuable au raffermissement du prix des pommes de terre depuis leur creux atteint en 2004. En dépit de cette hausse, les recettes n'ont été que légèrement supérieures à la moyenne quinquennale précédente.    L'Alberta (-3,9 %) et la Nouvelle-Écosse (-0,8 %) ont été les seules provinces à avoir enregistré un fléchissement des recettes. Les bovins et les porcs font progresser les recettes tirées du bétail    Au premier trimestre, les recettes tirées du bétail ont atteint 4,5 milliards de dollars, en hausse de 288 millions de dollars par rapport au premier trimestre de 2004. Cette hausse s'expliquait principalement par l'augmentation des prix des bovins et des porcs d'abattage.    Les recettes tirées des bovins et des veaux au premier trimestre se sont élevées à 1,4 milliard de dollars, en hausse de 7,8 % par rapport au même trimestre en 2004. Toutefois, ces recettes étaient inférieures de 16,7 % à la moyenne quinquennale. La hausse de 10,7 % du prix moyen des bovins et des veaux a fait contrepoids à la baisse de 2,6 % des mises en marché.    Les recettes tirées des bovins d'abattage ont progressé de 6,3 % pour atteindre 1,2 milliard de dollars et ce, malgré une baisse de 2,1 % du nombre d'animaux vendus pour l'abattage au Canada. Même s'il a augmenté de 8,8 %, le prix des bovins d'abattage au premier trimestre est demeuré bien en deçà des moyennes historiques. La frontière américaine demeure fermée aux exportations canadiennes de bovins vivants.    Les recettes tirées des porcs ont grimpé de 12,3 % pour atteindre un sommet de 1,1 milliard de dollars, ce qui était attribuable dans une large mesure à l'augmentation de 11,4 % du prix moyen. Les prix ont continué de se raffermir en raison de la vigueur des exportations et de la forte demande intérieure. Le nombre d'animaux mis en marché n'a augmenté que très légèrement par rapport au premier trimestre de 2004. Toutefois, depuis 1994, le nombre de porcs vendus augmente d'année en année.    Les recettes tirées des porcs d'abattage ont bondi de 12,9 % pour se fixer à 870 millions de dollars, en raison de la progression des prix et des mises en marché. Elles ont représenté plus de 80 % du total des recettes tirées des porcs.    Bien que le nombre de porcs vendus sur les marchés internationaux ait fléchi de 6,3 %, les recettes des exportations internationales se sont accrues de 9,2 % pour atteindre presque 180 millions de dollars, les prix à l'exportation ayant progressé de façon marquée (+17,2 %).    En ce qui concerne les produits assujettis à la gestion de l'offre, les recettes tirées des produits laitiers, des poulets et des dindons se sont accrues, tandis que les recettes tirées des oeufs ont régressé. Les produits du bétail assujettis à la gestion de l'offre ont représenté 40 % des recettes totales tirées du bétail. Les conditions climatiques, les prix et les dates des paiements influent sur les recettes tirées des cultures    Les recettes tirées des cultures ont totalisé 3,3 milliards de dollars, en baisse de 6,2 % par rapport à la moyenne quinquennale précédente.    En plus de la vigueur du dollar canadien et de la saison de croissance particulièrement froide de l'année dernière qui a entraîné un accroissement des approvisionnements de céréales de qualité moindre dans les Prairies, plusieurs autres facteurs expliquent le repli des recettes.    Les prix de la plupart des céréales et des oléagineux ont nettement reculé, en raison principalement de l'augmentation des approvisionnements découlant des récoltes exceptionnelles aux États-Unis et de la perspective d'une autre excellente récolte en Amérique du Sud.    Au premier trimestre de 2005, les livraisons de maïs et de canola ont fléchi. Les stocks de maïs et de canola à la ferme étaient supérieurs aux moyennes décennales au 31 mars. Enfin, la réduction des paiements de la Commission canadienne du blé (CCB) a contribué au repli global des recettes tirées des cultures.    Le recul le plus marqué en ce qui concerne les cultures a été observé pour le canola, dont les recettes ont chuté de près du tiers en 2005 pour se fixer à 422 millions de dollars, comparativement au sommet de 612 millions de dollars de 2004. Les prix et les livraisons ont été inférieurs aux niveaux enregistrés l'année précédente.    Les recettes tirées du blé (sauf le blé dur) ont chuté de 24,2 % pour s'établir à 400 millions de dollars, en raison principalement de la réduction des paiements de la CCB. Les recettes tirées du maïs ont régressé de 38,9 % pour se chiffrer à près de 150 millions de dollars, en raison de la baisse des prix et des livraisons.    Les recettes tirées des produits horticoles, qui comprennent les fruits, les légumes et les produits de floriculture, de pépinière et de gazonnière, ont progressé de 12,1 % pour atteindre près de 630 millions de dollars. Les paiements de programme atteignent des niveaux records    Au premier trimestre de 2005, les paiements de programme ont grimpé de 14,6 % par rapport au niveau record observé en 2003. Ils ont augmenté d'un tiers par rapport au niveau de 2004.    Les paiements au chapitre du PCSRA se sont élevés à 570 millions de dollars au premier trimestre de 2005, en hausse de plus de 545 millions de dollars comparativement à la même période en 2004. Le PCSRA vise à venir en aide aux producteurs qui ont subi une baisse de revenu en raison de l'ESB ou d'autres facteurs.    Comparativement au premier trimestre de 2004, les paiements d'assurance-récolte se sont accrus de 14,5 % pour totaliser 378 millions de dollars. Malgré cette augmentation, les paiements d'assurance-récolte ont été inférieurs de 8,0 % à la moyenne quinquennale précédente.    Les retraits de la partie gouvernementale du Compte de stabilisation du revenu net (CSRN) ont fléchi par rapport aux niveaux records de 2004. Les agriculteurs ont retiré 319 millions de dollars de la partie gouvernementale, en baisse de 13,6 % comparativement à l'année dernière. Toutefois, les retraits effectués ont été presque deux fois plus élevés que la moyenne quinquennale précédente, qui s'établissait à 164 millions de dollars. Données stockées dans CANSIM : tableau 002-0002. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 3473.    La publication Recettes monétaires agricoles - Statistiques économiques agricoles, mai 2005, vol. 4, no 1 (21-011-XIF, gratuite) est maintenant accessible en ligne. À la page Nos produits et services, sous Parcourir les publications Internet, choisissez Gratuites, puis Agriculture.    Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Estelle Perrault au (613) 951-2448 (estelle.perrault@statcan.ca), Division de l'agriculture.     -------------------------------------------------------------------------------- Tableau : Recettes monétaires agricoles _____________________________________________________________ Janvier- Janvier à mars 2004 Janvier à mars à janvier- mars 2004 2005(p) mars 2005 _____________________________________________________________ en en millions millions de dollars de dollars var. en % ---------- ---------- ---------- Canada 9 089 9 401 3,4 Tout le blé(1) 620 478 -22,9 Blé, sauf le blé dur(1) 528 400 -24,2 Blé dur(1) 93 78 -16,1 Orge(1) 154 106 -31,2 Recettes différées -84 -52 -38,1 Réalisation des recettes différées 604 607 0,5 Canola 612 422 -31,0 Soya 194 187 -3,6 Maïs 244 149 -38,9 Autres céréales et oléagineux 95 125 31,6 Cultures spéciales 182 205 12,6 Autres cultures 1 013 1 032 1,9 Total des cultures 3 635 3 259 -10,3 Bovins et veaux 1 317 1 420 7,8 Porcs 936 1 051 12,3 Produits laitiers 1 133 1 203 6,2 Volaille et oeufs 605 615 1,7 Autre bétail 257 247 -3,9 Total du bétail 4 248 4 535 6,8 Compte de stabilisation du revenu net 369 319 -13,6 Paiements d'assurance- récolte 330 378 14,5 Programmes d'aide en cas de désastre lié aux revenus 123 0 ... Programme provincial de stabilisation 94 72 -23,4 Subventions aux produits laitiers 0 0 0 Autres programmes 290 838 189,0 Total des paiements 1 206 1 608 33,3 _____________________________________________________________ p Données provisoires. 1. Inclut les paiements de la Commission canadienne du blé. ... N'ayant pas lieu de figurer.   Nota : Les chiffres ayant été arrondis, la somme peut ne pas correspondre aux totaux indiqués. -------------------------------------------------------------------------------- Tableau : Recettes monétaires agricoles provinciales ___________________________________________________________ Janvier- Janvier à mars 2004 Janvier à mars à janvier- mars 2004 2005(p) mars 2005 ___________________________________________________________ en en millions millions de dollars de dollars var. en % ---------- ---------- ---------- Canada 9 089 9 401 3,4 Terre-Neuve-et-Labrador 20 21 5,0 île-du-Prince-Édouard 81 92 13,6 Nouvelle-Écosse 122 121 -0,8 Nouveau-Brunswick 96 107 11,5 Québec 1 280 1 419 10,9 Ontario 2 045 2 085 2,0 Manitoba 1 028 1 039 1,1 Saskatchewan 1 695 1 841 8,6 Alberta 2 221 2 134 -3,9 Colombie-Britannique 501 543 8,4 ___________________________________________________________ p Données provisoires. Nota : Les chiffres ayant été arrondis, la somme peut ne pas correspondre aux totaux indiqués. -------------------------------------------------------------------------------- Étude : Qui appelle à l'heure du souper? 1987 à 2004    L'industrie des services de soutien aux entreprises, dont les centres d'appels téléphoniques sont une composante clé, a enregistré une croissance phénoménale au cours des deux dernières décennies, à la suite des progrès immenses réalisés dans les technologies de l'information et des télécommunications et des nouvelles méthodes de vente et d'offre de services.    D'après une nouvelle étude, l'emploi dans cette industrie a plus que quintuplé (+447 %), étant passé de 20 000 à 112 000 postes entre 1987 et 2004. Cette croissance dépassait de loin la progression de 37 % enregistrée dans l'ensemble des industries de services et celle de 29 % affichée par l'emploi global.    Deux événements récents liés aux centres d'appels téléphoniques ont propulsé cette industrie à l'avant-scène. Sur le plan négatif, les plaintes du public relativement aux appels importuns et à la protection de la vie privée, particulièrement à l'heure du repas du soir, ont amené les gens à réclamer des mesures législatives visant à limiter ces appels. D'autre part, le rôle de l'industrie dans la collecte de dons à l'intention des populations d'Asie frappées récemment par un tsunami dévastateur a permis de redorer cette image.    À partir des données de l'Enquête sur la population active, cette étude analyse la croissance rapide qu'a connue l'industrie des services de soutien aux entreprises de 1987 à 2004 ainsi que les caractéristiques de ses travailleurs et de leurs emplois. Elle donne aussi des faits statistiques qui vont à l'encontre de certaines idées reçues concernant cette industrie.    Grâce aux progrès technologiques, qui ont permis l'implantation des bureaux de services de soutien aux entreprises loin des clients, les régions où le chômage est élevé ont particulièrement bénéficié de la création d'emplois générée par l'industrie. En 2004, par exemple, environ un quart de l'ensemble des emplois de l'industrie se trouvaient au Canada atlantique, notamment en Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick, alors que la région ne détient que 7 % des emplois de l'ensemble du secteur des services et de toutes les industries regroupées.    Les femmes et les jeunes sont surreprésentés dans cette industrie, où le taux d'adhésion syndicale est faible. En 2004, les femmes occupaient plus de 60 % des emplois, contre 55 % dans l'ensemble des industries de services et 47 % dans l'ensemble des industries. En outre, près du tiers des travailleurs de cette industrie étaient des jeunes (15 à 24 ans), ce qui représentait deux fois le taux pour l'ensemble des industries de services (17 %) et pour toutes les industries regroupées (15 %).    En 2004, les travailleurs de l'industrie des services de soutien aux entreprises gagnaient en moyenne 12,45 $ l'heure, soit beaucoup moins que la moyenne de 18,10 $ pour le secteur des services et la moyenne globale de 18,50 $. Par ailleurs, 85 % des travailleurs avaient une ancienneté de cinq ans ou moins, comparativement à 55 % pour l'ensemble des industries de services et à 53 % pour toutes les industries regroupées. Les salaires généralement bas contribuent vraisemblablement au roulement élevé de la main-d'oeuvre.    Les données ne corroborent pas l'idée reçue selon laquelle l'industrie des services de soutien aux entreprises compte une concentration relativement élevée d'emplois à temps partiel et temporaires, un ratio étudiants/travailleurs plus élevé ou une forte concentration de travailleurs moins scolarisés.    Au contraire, l'étude montre qu'en 2004, environ 67 % des travailleurs des services de soutien aux entreprises avaient fait des études postsecondaires partielles ou de niveau supérieur, contre 65 % pour les travailleurs de l'ensemble des industries et 69 % pour ceux de l'ensemble des industries de services.    En outre, la fréquence du travail à temps partiel dans les services de soutien aux entreprises (17 % en 2004) était légèrement inférieure à celle de l'ensemble des industries (19 %) et de l'ensemble des industries de services (23 %). De même, seulement 10 % des travailleurs des services de soutien aux entreprises occupaient un emploi temporaire en 2004, contre 13 % dans l'ensemble des industries ou dans l'ensemble des industries de services. Aussi, les étudiants ne représentaient que 9 % du personnel de soutien aux entreprises, soit environ la même proportion que dans l'ensemble des industries de services (10 %) et dans l'ensemble des industries (8 %). Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 3701.    L'article intitulé Services de soutien aux entreprises se retrouve dans le numéro en ligne de mai 2005 de L'emploi et le revenu en perspective, vol. 6, no 5 (75-001-XIF, 6 $ / 52 $) qui paraît aujourd'hui. Voir Pour commander les produits.    Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Diane Galarneau au (613) 951-4626 (diane.galarneau@statcan.ca), Division de l'analyse des enquêtes auprès des ménages et sur le travail. -------------------------------------------------------------------------------- Étude : Le contraste entre les régions urbaines et rurales - la gestion environnementale dans les fermes 2001    Le contraste entre les intérêts agricoles et les sensibilités urbaines devient de plus en plus inévitable à mesure que les villes prennent de l'expansion et que la population vient s'établir dans les régions essentiellement rurales.    Une nouvelle étude révèle que le degré d'urbanisation au Canada peut déjà précipiter les changements dans les pratiques de gestion agricole.    L'étude montre que les agriculteurs qui ont choisi davantage de pratiques de gestion agricoles respectueuses de l'environnement, de façon à échapper aux pressions sociales ou réglementaires du milieu, se trouvent en moyenne plus à proximité des régions urbaines que les agriculteurs qui ne choisissent pas ces pratiques.    Des reportages récents des médias ont attiré l'attention sur les plaintes de résidents en aval des porcheries. Ailleurs, les gens qui habitent à deux pas d'un vignoble s'irritent lorsque le viticulteur installe des effaroucheurs acoustiques pour effrayer les oiseaux qui peuvent détruire ses cultures.    Le conflit entre les régions rurales et urbaines sur le plan de l'utilisation des terres est susceptible de s'accentuer, au fur et à mesure qu'un nombre croissant de citadins vient s'établir en banlieue et au-delà. Afin de déterminer la réaction des agriculteurs, l'étude examine jusqu'à quel point les pratiques agricoles ont été adaptées à l'urbanisation croissante.    Pour ce faire, on compare les taux d'adoption des systèmes de gestion environnementale (SGE) chez les agriculteurs à proximité des régions urbanisées aux taux d'adoption dans les régions rurales et isolées.    Les SGE permettent de documenter les activités à la ferme qui touchent le rendement environnemental. En général, ils ne mesurent pas l'incidence véritable des pratiques en question sur la qualité de l'environnement. Cependant, à titre officiel, ils peuvent accélérer l'adoption de techniques de pointe, de pratiques agricoles et de systèmes de production qui contribuent à préserver l'environnement.    Au Québec, une province à l'avant-garde de la stratégie des SGE au Canada, les propriétaires agricoles reçoivent de l'aide afin d'obtenir la certification ISO 14001, une accréditation environnementale reconnue dans le monde entier.    L'étude permet de constater que les fermes adoptant des SGE sont plus susceptibles de se trouver dans les régions à forte densité de population que les fermes qui n'en adoptent pas.    Par exemple, la densité de population moyenne dans le cas des fermes adoptant le plan de gestion des fumiers s'établissait à environ 22 habitants au kilomètre carré, par opposition à environ 14 habitants au kilomètre carré dans le cas des fermes n'ayant pas adopté ce plan.    Plus de 21 000 agriculteurs ont été sondés aux fins de cette étude. Des trois quarts (ou 16 000 agriculteurs) qui ont répondu, 2 250 n'élevaient que du bétail, 5 425 ne produisaient que des cultures et 8 378 élevaient du bétail et produisaient des cultures. L'enquête a permis de recueillir des renseignements sur l'utilisation de diverses pratiques de gestion agricole, notamment l'adoption des huit systèmes de gestion environnementale.    Le degré d'urbanisation a été saisi au moyen de deux variables, soit la distance en ligne directe entre l'exploitation agricole et le centre urbain, ainsi que la densité de population.     Le bulletin Regards sur l'industrie agroalimentaire et la communauté agricole de mai 2005, intitulé Le contraste entre les régions urbaines et rurales : les systèmes de gestion environnementale dans les fermes du Canada (21-004-XIF, gratuit) est maintenant accessible en ligne. À la page Nos produits et services, sous Parcourir les publications Internet, choisissez Gratuites, puis Agriculture.    Pour plus de renseignements, ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Mike Trant au (613) 951-2859 (mike.trant@statcan.ca), Division de l'agriculture. -------------------------------------------------------------------------------- Emploi dans le secteur public 2000 à 2004 (données révisées)et premier trimestre de 2005 (données provisoires)    L'emploi dans l'administration publique (administrations fédérale, provinciales-territoriales et locales combinées) a atteint son niveau le plus élevé en 10 ans en 2004.    Au total, près de 2,7 millions de personnes travaillaient dans l'un ou l'autre des trois paliers de l'administration publique en 2004. Il s'agissait du niveau le plus élevé depuis 1994, inférieur toutefois au sommet atteint en 1992. Plus de la moitié étaient des fonctionnaires provinciaux ou territoriaux.    L'emploi dans l'administration publique s'est accru de façon continue depuis le creux d'un peu plus de 2,5 millions d'employés atteint en 1999.    Entre 1999 et 2004, les trois paliers de l'administration publique ont contribué à l'ajout de 160 000 fonctionnaires.    L'ensemble des administrations publiques provinciales et territoriales totalisait un peu moins de 1,4 million d'employés en 2004, en hausse de 98 000 depuis 1999. Pendant ce temps, l'administration fédérale s'est accrue de 38 000 fonctionnaires pour atteindre 367 000 employés et les administrations locales en ont ajouté 23 000 pour atteindre un total de 908 000 employés.    Les administrations provinciales et territoriales constituaient 52 % de l'emploi des administrations publiques en 2004. L'administration fédérale regroupait 14 % des fonctionnaires et les administrations locales, 34 %. Ces proportions sont demeurées relativement stables au cours des années.    L'administration fédérale a affiché de plus fortes diminutions en pourcentage que les administrations provinciales et territoriales au cours des années 1990. De même, depuis 2000, elle s'accroît plus rapidement. Toutefois, puisque les administrations provinciales et territoriales emploient au-delà de trois fois plus de fonctionnaires, le mouvement dans le nombre de leurs effectifs a un impact plus important sur celui de l'ensemble.    Un peu plus de la moitié des fonctionnaires provinciaux et territoriaux travaillaient dans les institutions de services de santé et de services sociaux. Le quart faisaient partie des administrations publiques générales et les collèges et les universités employaient les autres.    Au premier trimestre de 2005, l'emploi dans l'administration publique a affiché une hausse de 1,4 % par rapport au premier trimestre de 2004. Toutefois, il s'agissait d'un niveau encore inférieur à celui du premier trimestre de 1992. Nota : Le secteur public englobe toutes les entités économiques sous le contrôle d'un gouvernement. Il comprend les ministères, les agences, les fonds à vocation spécifique et les organismes, les institutions publiques vouées à l'éducation, les services de santé et les services sociaux des trois paliers de gouvernement (fédéral, provincial-territorial et local), de même que leurs sociétés d'État. Données stockées dans CANSIM : tableaux 183-0002 et 183-0004. Définitions, source de données et méthodes : numéros d'enquête, y compris ceux des enquêtes connexes, 1713 et 1728.    Il est maintenant possible d'obtenir les estimés de l'emploi et du total des salaires et des traitements dans le secteur public pour le premier trimestre de 2005. Des révisions ont été apportées aux données à partir de l'année 2000.    Il est également possible de consulter en ligne des tableaux de données sur l'emploi dans le secteur public dans le module Le Canada en statistiques.    Pour plus de renseignements ou pour obtenir des données, communiquez avec Joanne Rice au (613) 951-0767 (joanne.rice@statcan.ca). Pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Kim Balson au (613) 951-4855 (kimberly.balson@statcan.ca), Division des institutions publiques. -------------------------------------------------------------------------------- Tableau : Emploi dans le secteur public _________________________________________________________________________ Ensemble du Ensemble de Administrations secteur l'administration Administration provinciales- public publique fédérale territoriales _________________________________________________________________________ en milliers en milliers en milliers en milliers ---------- ---------------- -------------- --------------- 1990 3 027 2 663 406 1 387 1991 3 057 2 706 415 1 402 1992 3 063 2 725 411 1 409 1993 3 037 2 712 405 1 397 1994 3 003 2 679 394 1 376 1995 2 958 2 649 371 1 370 1996 2 851 2 579 356 1 315 1997 2 789 2 531 338 1 302 1998 2 779 2 518 331 1 300 1999 2 771 2 509 328 1 296 2000 2 786 2 520 335 1 303 2001 2 814 2 547 351 1 314 2002 2 847 2 583 359 1 336 2003 2 913 2 641 366 1 382 2004 2 949 2 669 367 1 394 _________________________________________________________________________ _______________________________________ Administrations Sociétés locales d'État _______________________________________ en en milliers milliers --------------- ---------- 1990 869 365 1991 889 351 1992 904 338 1993 910 326 1994 909 324 1995 907 309 1996 907 273 1997 891 258 1998 888 261 1999 885 262 2000 882 266 2001 882 266 2002 887 264 2003 892 272 2004 908 280 _______________________________________ -------------------------------------------------------------------------------- Statistiques sur le commerce des sociétés affiliées à l'étranger 2003    Les ventes en biens et services par les sociétés affiliées étrangères d'entreprises canadiennes ont diminué pour la troisième année consécutive en 2003, surtout en raison de la baisse au niveau des sociétés affiliées situées aux États-Unis.    Les ventes totales ont atteint 324 milliards de dollars, en baisse de 9,2 % par rapport à 2002.    Deux principaux éléments expliquaient cette baisse. Tout d'abord, les ventes de la majorité des sociétés affiliées à l'étranger sont libellées en dollars américains. En 2003, le dollar canadien s'est apprécié de 12 % en moyenne par rapport à la devise américaine.    Toutes choses étant égales, cela s'est traduit par des valeurs en dollars canadiens moins élevées au niveau des ventes pour les sociétés affiliées qui transigent en dollars américains. Les ventes libellées en devise américaine sont converties en dollars canadiens à un taux moins élevé que l'année précédente.    Deuxièmement, plusieurs importantes sociétés affiliées aux États-Unis ont fait l'objet d'une restructuration et n'appartiennent plus à des entreprises canadiennes, ce qui a contribué à l'abaissement du niveau des ventes aux États-Unis.    Ces facteurs expliquent plus qu'il ne le faut la baisse de 2003, ce qui s'est traduit par des ventes de la part de ces sociétés affiliées qui ont augmenté en lien avec l'évolution des économies d'où elles proviennent.    L'emploi des sociétés affiliées étrangères détenues par les Canadiens a aussi diminué de 1,4 % pour s'établir à 885 000.    Les statistiques sur le commerce des sociétés affiliées à l'étranger mesurent les opérations des sociétés affilées d'entreprises canadiennes situées à l'étranger. En 2003, le nombre de sociétés affiliées à l'étranger en exploitation s'élevait à 3 677. En moyenne, chaque société affiliée avait un chiffre d'affaires de 88 millions de dollars et 241 employés.    Les ventes et l'emploi des sociétés affiliées à l'étranger qui sont des fournisseurs de services ont considérablement régressé alors que celles qui fournissent des biens ont baissé de façon plus modérée.    Les ventes des fournisseurs de services ont diminué de 17 % par rapport à 2002 pour s'établir à 113 milliards de dollars canadiens. Les replis observés étaient principalement attribuables à une vaste restructuration au sein de quelques sociétés affiliées à l'étranger aux États-Unis.    Les diminutions les plus importantes se retrouvaient dans trois secteurs d'activité, soit celui de la finance et des assurances (-28 %), celui de l'information et des industries culturelles (-13 %) et celui du transport et de l'entreposage (-26 %). Par ailleurs, ces reculs s'expliquaient en partie par les ventes moins vigoureuses dans certaines industries, car les dépenses de consommation personnelles sur le plan des services aux États-Unis ont fléchi en 2003.    Les sociétés affilées à l'étranger qui sont des fournisseurs de services comptaient 311 000 employés en 2003, en baisse de 8 %. La diminution la plus marquée était attribuable à l'industrie de l'information et aux industries culturelles où il y a eu une baisse de 13 000 emplois.    Les ventes des sociétés affiliées à l'étranger qui sont des fournisseurs de biens ont accusé une baisse plus modérée de 4 % pour se fixer à 211 milliards de dollars. Le recul était entièrement attribuable à l'industrie de la fabrication, particulièrement au sous-secteur de la fabrication de matériel informatique et de produits électroniques.    À l'opposé, l'emploi dans les sociétés affiliées à l'étranger qui sont des fournisseurs de biens a progressé de 2 % pour atteindre 574 000. Cette hausse s'expliquait en bonne partie par les acquisitions de sociétés affiliées à l'étranger en Europe qui ont été réalisées au dernier trimestre de 2003.    La part des ventes des sociétés affiliées à l'étranger aux États-Unis est passée à 59 % du total en 2003 comparativement à 61 % un an plus tôt. Les ventes dans l'Union européenne (sauf le Royaume-Uni) ont représenté 13 % du total, en hausse par rapport à 11 % en 2002.    Les ventes ont diminué dans toutes les régions à l'exception de l'Union européenne (sauf le Royaume-Uni) et il en a été presque de même pour l'emploi. Seules les sociétés affiliées de l'Union européenne (sauf le Royaume-Uni) ainsi que celles des autres pays de l'OCDE ont enregistré des gains au niveau de l'emploi.    La proportion de l'emploi des sociétés affiliées à l'étranger aux États-Unis (55 %) a atteint son plus bas niveau depuis 1999, année où les premières estimations ont été rendues publiques. Nota : Seules les données des sociétés affiliées à l'étranger à participation majoritaire (SAEPM) ont été incluses afin d'assurer une conformité aux pratiques internationales relatives à la mesure des statistiques sur le commerce des sociétés affiliées à l'étranger. Pour des raisons opérationnelles, les institutions de dépôt et les succursales étrangères d'entreprises ont été exclues des estimations. Les chiffres des ventes et de l'emploi des SAEPM représentent la totalité des ventes et des emplois des sociétés affiliées à l'étranger, même si, dans certains cas, le pourcentage de propriétés canadiennes est inférieur à 100 %. -------------------------------------------------------------------------------- Tableau : Opérations des sociétés affiliées à l'étranger _________________________________________________________________________ 1999 2000 2001 2002 _________________________________________________________________________ ventes ventes ventes ventes (en (en (en (en milliards milliards milliards milliards de de de de dollars) dollars) dollars) dollars) ---------- ---------- ---------- ---------- États-Unis 204 237 224 219 Royaume-Uni 24 31 36 35 Autres pays de l'Union européenne 38 37 39 39 Autres pays de l'OCDE 14 18 21 22 Autres pays 36 44 45 42 Total 316 367 365 357 ---------- ---------- ---------- ---------- emploi emploi emploi emploi (en (en (en (en milliers) milliers) milliers) milliers) ---------- ---------- ---------- ---------- États-Unis 475 553 524 507 Royaume-Uni 51 78 85 92 Autres pays de l'Union européenne 69 79 90 94 Autres pays de l'OCDE 48 51 60 63 Autres pays 121 127 127 142 Total 764 888 886 898 _________________________________________________________________________ _____________________________________ 2003 _____________________________________ ventes (en milliards de dollars) ---------- États-Unis 192 Royaume-Uni 30 Autres pays de l'Union européenne 41 Autres pays de l'OCDE 22 Autres pays 39 Total 324 ---------- emploi (en milliers) ---------- États-Unis 483 Royaume-Uni 87 Autres pays de l'Union européenne 101 Autres pays de l'OCDE 75 Autres pays 139 Total 885 _____________________________________ Données stockées dans CANSIM : tableaux 376-0060 et 376-0061. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 1529.    Une analyse supplémentaire de ces statistiques sur le commerce des sociétés affiliées à l'étranger se retrouvera dans la publication Le commerce international de services du Canada (67-203-XIF, 35 $) qui paraîtra sous peu.    Pour plus de renseignements, communiquez avec les Services à la clientèle au (613) 951-1855 (infobalance@statcan.ca). Pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Christian Lajule au (613) 951-2062 (christian.lajule@statcan.ca), Division de la balance des paiements. -------------------------------------------------------------------------------- Profil des importateurs canadiens : textiles et vêtements 2002    Il est maintenant possible de connaître les données provenant du registre des importateurs sur les textiles et les vêtements. Le nombre d'importateurs est disponible selon la province, le pays d'origine, la dimension de l'importateur et l'industrie.    Pour plus de renseignements, communiquez avec Anne Couillard au (613) 951-6867 ou composez sans frais le 1 800 294-5583. Pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Phil Armstrong au (613) 951-6755, Division du commerce international. -------------------------------------------------------------------------------- PRODUIT EN VEDETTE : L'emploi et le revenu en perspective Numéro en ligne de mai 2005 Le numéro en ligne de mai 2005 de L'emploi et le revenu en perspective, qui paraît aujourd'hui, comporte deux articles. Le premier, intitulé «Services de soutien aux entreprises», analyse la croissance rapide qu'a connue cette industrie entre 1987 et 2004, ainsi que les caractéristiques de ses travailleurs et de leurs emplois. Il donne aussi des faits statistiques qui vont à l'encontre de certaines idées reçues concernant cette industrie. Le deuxième article, intitulé «Toujours à la recherche d'un emploi», examine les facteurs qui influent sur les chances des chômeurs de longue durée (plus de six mois consécutifs) de trouver un emploi à la fin des années 1990 et au début des années 2000. Cette étude montre que les chances de trouver du travail étaient moindres chez les chômeurs plus âgés et les bénéficiaires de l'assistance sociale. Par contre, elles étaient meilleures chez les chômeurs plus jeunes, ceux qui étaient principaux soutiens de ménage, ceux qui touchaient des p! restations d'assurance-emploi et ceux qui habitaient dans les Prairies. Figure aussi dans ce numéro un supplément sur le tourisme en 2002. Ce supplément, que l'on peut consulter gratuitement, est une comparaison entre le Canada et les autres pays du G7 ainsi que l'Australie, la Russie et la Chine. Le numéro en ligne de mai 2005 de L'emploi et le revenu en perspective, vol. 6, no 5 (75-001-XIF, 6 $ / 52 $) vient de paraître. Voir Pour commander les produits. Pour plus de renseignements, communiquez avec Henry Pold au (613) 951-4608 (henry.pold@statcan.ca), Division de l'analyse des enquêtes auprès des ménages et sur le travail. -------------------------------------------------------------------------------- Nouveaux produits Mise à jour des études analytiques Numéro au catalogue : 11-015-XIF (gratuit). Regards sur l'industrie agro-alimentaire et la communauté agricole, mai 2005 Numéro au catalogue : 21-004-XIF (gratuit). Revenu agricole net - Statistiques économiques agricoles, mai 2005, vol. 4, no 1 Numéro au catalogue : 21-010-XIF (gratuit). Recettes monétaires agricoles - Statistiques économiques agricoles, mai 2005, vol. 4, no 1 Numéro au catalogue : 21-011-XIF (gratuit). Dépenses d'exploitation agricoles et frais d'amortissement - Statistiques économiques agricoles, mai 2005, vol. 4, no 1 Numéro au catalogue : 21-012-XIF (gratuit). Valeur du capital agricole - Statistiques économiques agricoles, mai 2005, vol. 4, no 1 Numéro au catalogue : 21-013-XIF (gratuit). Dette agricole en cours - Statistiques économiques agricoles, mai 2005, vol. 4, no 1 Numéro au catalogue : 21-014-XIF (gratuit). Documents de travail sur l'agriculture et le milieu rural : L'incidence de l'urbanisation sur l'adoption des systèmes de gestion de l'environnement dans l'agriculture canadienne, 2001, no 73 Numéro au catalogue : 21-601-MIF2005073 (gratuit). L'emploi et le revenu en perspective, mai 2005, vol. 6, no 5 Numéro au catalogue : 75-001-XIF (6 $/52 $). Issues de la grossesse, 1974 à 2002 Numéro au catalogue : 82-224-XWF (gratuit). Les prix sont en dollars canadiens et n'incluent pas les taxes de vente. Des frais de livraison supplémentaires s'appliquent aux envois à l'extérieur du Canada. Les numéros au catalogue se terminant par : -XIB ou -XIF représentent la version électronique offerte sur Internet, -XMB ou -XMF, la version microfiche, -XPB ou -XPF, la version papier, -XDB ou -XDF, la version électronique sur disquette et -XCB ou -XCF, la version électronique sur CD-ROM.