L'utilisation d'une police à espacement constant, comme Courier, améliore l'affichage. ** Contenu du QUOTIDIEN aujourd'hui ** Fichier PDF téléchargeable : http://www.statcan.ca/Daily/Francais/060914/q060914.pdf Site Web : http://www.statcan.ca/Daily/Francais/060914/tq060914.htm 06 09 14 08 30 Le jeudi 14 septembre 2006. Diffusé à 8 h 30, heure de l'Est Communiqués Enquête mensuelle sur les industries manufacturières, juillet 2006 Les livraisons d'usines canadiennes ont atteint leur plus haut niveau de 2006 en juillet, mais les hausses ont été principalement attribuables à des augmentations marquées du prix des marchandises. Les expéditions de biens par les fabricants se sont chiffrées à 49,9 milliards de dollars, en hausse de 0,8 % par rapport à juin. Bilan des investissements internationaux du Canada, deuxième trimestre de 2006 Le passif net du Canada envers les résidents étrangers a augmenté de 12,5 milliards de dollars au deuxième trimestre, en raison surtout des fluctuations de valeur engendrées par la hausse du dollar canadien. Étude : La poussée économique de l'Alberta, 2005 Nouveaux produits -------------------------------------------------------------------------------- Enquête mensuelle sur les industries manufacturières Juillet 2006 Les livraisons d'usines canadiennes ont atteint leur plus haut niveau de 2006 en juillet, mais les hausses ont été principalement attribuables à des augmentations marquées du prix des marchandises. Les expéditions de biens par les fabricants se sont chiffrées à 49,9 milliards de dollars, en hausse de 0,8 % par rapport à juin. Cependant, si l'on tient compte de la montée des prix, le volume global des livraisons a en fait reculé de 0,6 % pour s'établir à 45,1 milliards de dollars. En juillet 2006, les livraisons en dollars constants (compte tenu de la variation des prix) ont été supérieures de 0,8 % à leur niveau de juillet 2005. Toutefois, on constate peu de croissance lorsqu'on compare les sept premiers mois de 2006 à la même période de 2005. ______________________________________________________________________ Étalonnage de l'Enquête mensuelle sur les industries manufacturières En plus de la publication de juillet 2006, les données sur les livraisons, les stocks et les commandes de janvier 2002 à juin 2006 ont été mises à jour pour tenir compte des niveaux publiés auparavant dans le cadre de l'Enquête annuelle des manufactures (EAM). Cet étalonnage des données de l'Enquête mensuelle sur les industries manufacturières (EMIM) en fonction de l'EAM est effectué régulièrement lorsque les données les plus récentes de l'EAM sont disponibles. Bien que l'étalonnage puisse avoir une incidence sur les niveaux des données (c.-à-d. les valeurs peuvent être supérieures ou inférieures aux données publiées auparavant dans l'EMIM) les variations historiques d'un mois à l'autre sont préservées le plus possible. Veuillez noter que l'objectif principal de l'EMIM est de suivre les changements d'un mois à l'autre pour alimenter les estimations mensuelles du produit intérieur brut par industrie (produit par la Division des comptes des industries), tandis que l'objectif principal de l'EAM est de mesurer les niveaux correspondants aux industries. Le groupedes biens non durables comprend les secteurs de l'alimentation, des boissons et des produits du tabac, des usines de textiles, des usines de produits textiles, de l'habillement, du cuir et des produits connexes, du papier, de l'impression et des activités connexes de soutien, des produits du pétrole et du charbon, des produits chimiques ainsi que des produits en caoutchouc et en plastique. Le groupedes biens durables comprend les secteurs des produits du bois, des produits minéraux non métalliques, des métaux de première transformation, de la fabrication de produits en métal, des machines, des produits informatiques et électroniques, du matériel, des appareils et des composants électriques, du matériel de transport, des meubles et des produits connexes ainsi que des activités diverses de fabrication. Les commandesen carnet sont des commandes qui feront partie de livraisons futures si les commandes ne sont pas annulées. Les nouvellescommandes représentent les commandes reçues, qu'elles soient livrées ou non durant le mois en cours. Elles correspondent à la somme des livraisons pour le mois en cours et des variations dans les commandes en carnet. Certaines personnes interprètent les nouvelles commandes comme étant des commandes qui généreront une demande future. Cela est toutefois erroné, car la variable «nouvelles commandes» inclut des commandes qui ont déjà été livrées. Le lecteur est prié de noter que la variation d'un mois à l'autre des nouvelles commandes peut être instable, en particulier si la variation du mois précédent dans les commandes en carnet est étroitement liée à la variation du mois en cours. Enfin, il convient de noter que les commandes ne se transformeront pas toutes en livraisons d'usines canadiennes, car des parties de contrats importants peuvent être données en sous-traitance à des fabricants d'autres pays. Certaines commandes peuvent aussi être annulées. ______________________________________________________________________ Les livraisons ont crû dans 11 des 21 industries manufacturières en juillet. Les livraisons de biens durables n'ont connu qu'une légère diminution, les baisses qu'ont connues les industries de l'aérospatiale et des pièces automobiles n'ayant pas été entièrement contrebalancées par les hausses observées dans les secteurs de l'automobile, des machines et des ordinateurs et du matériel électronique. Les prix stimulent la fabrication des produits du pétrole et des produits chimiques Les hausses de juillet sont presque entièrement attribuables à un bon rendement du secteur du pétrole, dont les livraisons ont atteint le plus haut niveau jamais enregistré. Cette croissance a découlé d'un redressement des niveaux d'utilisation de la capacité et d'un accroissement des prix dû au conflit du Moyen-Orient. Si l'industrie des produits du pétrole et du charbon avait été exclue, les livraisons manufacturières auraient diminué de 0,2 % en juillet. Les livraisons de produits pétroliers ont grimpé de 8,4 % pour s'établir à 5,8 milliards de dollars en juillet, après avoir progressé de 14,8 % le mois précédent. Cette augmentation a fait monter la valeur des biens non durables de 1,8 %, laquelle s'est chiffréé à 23,1 milliards de dollars. Le prix des produits pétroliers s'est accru de 5,2 % en juillet, amplifiant le niveau déjà élevé de la hausse de la production. De plus, l'industrie de la fabrication de produits chimiques a connu son meilleur mois de livraison de 2006, et les livraisons de produits de l'automobile ont été supérieures à la normale. Les livraisons du matériel de transport ont régressé légèrement. La plus importante hausse du secteur est survenue dans le secteur de la fabrication d'automobiles, où les livraisons ont grimpé de 2,7 % pour se fixer à 5,0 milliards de dollars, alors que les fermetures des usines d'assemblage d'automobiles ont été plus courtes que par le passé en juillet. La production dans l'industrie de l'aérospatiale a reculé de 1,5 % pour s'établir à 1,2 milliard de dollars. La plupart des autres industries du transport ont affiché un repli en juillet. Les prix des marchandises stimulent les livraisons provinciales À l'échelon provincial, le mois de juillet a été quelque peu positif en Ontario, tandis que les trois provinces des Prairies et le Nouveau-Brunswick ont affiché de très fortes hausses au chapitre des livraisons. Les livraisons du Québec ont légèrement fléchi, alors que la Colombie-Britannique et Terre-Neuve-et-Labrador ont enregistré les principales régressions compensatoires. Les livraisons du Québec ont connu des diminutions modestes pour se fixer à 12,1 milliards de dollars, surtout en raison de baisses des livraisons de matériel de transport (-11,4 %) et de produits en caoutchouc et en plastique (-8,5 %). Les livraisons de produits du pétrole et du charbon se sont accrues de 3,6 %, celles des d'ordinateurs et du matériel électronique, de 13,9 %, et celles du matériel, des appareils et des composants électriques, de 11,8 %. Les livraisons du secteur ontarien de la fabrication ont augmenté de 0,2 % pour se chiffrer à 24,2 milliards de dollars. L'industrie des transports, qui représente près du tiers de la production manufacturière de l'Ontario, a connu une légère hausse de 0,8 % pour s'établir à 7,8 milliards de dollars. Les livraisons du secteur de la fabrication d'automobiles ont progressé de 2,8 % pour se fixer à 4,9 milliards de dollars, alors que l'industrie ontarienne du pétrole a connu un autre bon mois, grimpant de 8,4 % à la suite d'une hausse de 7,1 % enregistrée en juin. Tandis que les livraisons du secteur de la fabrication de machines ont également connu des hausses supérieures à la moyenne, soit de 4,0 %, les livraisons de métaux de première transformation et de produits métalliques ouvrés ont reculé. Les livraisons de produits du pétrole et du charbon ont dominé le secteur de la fabrication de l'Alberta. Les livraisons de cette province se sont accrues de 4,6 % pour se chiffrer à 5,7 milliards de dollars. L'industrie du pétrole et du charbon a connu une importante hausse de 14,8 % pour s'établir à un peu plus de 1,3 milliard de dollars, et le secteur des produits chimiques a affiché une croissance de 2,6 % pour se fixer à 1,3 milliard de dollars. Toutefois, les livraisons d'aliments ont régressé de 6,3 % pour totaliser 724 millions de dollars. L'industrie du Manitoba a profité des prix élevés des marchandises, qui ont contribué à une augmentation de 10,1 % des livraisons manufacturières provinciales, lesquelles se sont établies à 1,3 milliard de dollars. -------------------------------------------------------------------------------- Tableau : Livraisons pour les industries manufacturières, selon la province et le territoire _______________________________________________________________________________ Juin à juillet Juin 2006(r) Juillet 2006(p) 2006 _______________________________________________________________________________ Données Données Données désaisonnalisées désaisonnalisées désaisonnalisées ---------------- ---------------- ---------------- en millions de en millions de dollars dollars variation en % ---------------- ---------------- ---------------- Canada 49 519 49 891 0,8 Terre-Neuve-et-Labrador 164 150 -8,7 Île-du-Prince-Edward 102 101 -0,5 Nouvelle-Écosse 776 781 0,6 Nouveau-Brunswick 1 291 1 378 6,7 Québec 12 068 12 051 -0,1 Ontario 24 114 24 160 0,2 Manitoba 1 180 1 299 10,1 Saskatchewan 861 888 3,1 Alberta 5 419 5 671 4,6 Colombie-Britannique 3 537 3 404 -3,8 Yukon 2 2 -5,2 Territoires du Nord- Ouest incluant le Nunavut 5 8 50,1 _______________________________________________________________________________ r données revisées p données préliminaires L'industrie du pétrole et du charbon du Nouveau-Brunswick a représenté plus de la moitié des livraisons provinciales totales. Elle a été la principale industrie à l'origine de la hausse de 6,7 % des livraisons, qui se sont fixées à 1,4 milliard de dollars. À Terre-Neuve-et-Labrador, les livraisons ont reculé de 8,7 %, principalement en raison d'un repli de 27,2 % observé dans le secteur de la production d'aliments. En Colombie-Britannique, les livraisons ont diminué de 3,8 %, se chiffrant à 3,4 milliards de dollars, surtout en raison d'une baisse de 12,1 % enregistrée dans le secteur de la production de papier et d'une régression de 4,6 % survenue dans le secteur des produits du bois. Les stocks augmentent dans les secteurs des métaux et des transports Le total des stocks des fabricants a crû de 924 millions de dollars pour s'établir à 63,5 milliards de dollars en juillet, après avoir fléchi légèrement le mois précédent. Les stocks dans le secteur des transports ont progressé de 3,5 % pour se fixer à 8,7 milliards de dollars, principalement en raison d'un bond de 11,3 % dans le secteur de l'automobile et d'une hausse de 6,4 % dans le secteur des pièces de véhicules. Les stocks de métaux de première transformation ont augmenté de 3,0 % pour atteindre 6,6 milliards de dollars. Les stocks de produits métalliques ouvrés se sont accrus de 2,5 % pour s'établir à 4,3 milliards de dollars. Les stocks accumulés dans les trois étapes de fabrication (les matières premières, les produits en cours et les produits finis) ont connu une croissance en juillet. Une demande plus forte que la normale accroît les nouvelles commandes Les industries de l'automobile et des produits métalliques ouvrés ont entraîné une hausse de 2,2 % des nouvelles commandes, lesquelles se sont établies à 50,8 milliards de dollars en juillet, tandis que les produits de l'aérospatiale ont connu un ralentissement après avoir enregistré deux mois exceptionnels. En dépit de la baisse des commandes de produits de l'aérospatiale, les autres secteurs de l'industrie du transport ont soutenu une hausse de 3,0 % pour atteindre 10,1 milliards de dollars. Les constructeurs automobiles ont accepté de nouvelles commandes de modèles et ont observé une croissance de 5,1 % de leurs carnets de commandes, qui se sont chiffrés à 5,0 milliards de dollars. L'Ontario, l'Alberta et la Colombie-Britannique ont connu une demande plus forte que la normale pour les produits métalliques ouvrés. Dans l'ensemble, la tendance attribuable aux nouvelles commandes est demeurée stable et positive, en hausse de 0,4 %. Le matériel de transport est à l'origine de la hausse des commandes en carnet Les commandes en carnet ont augmenté de 2,1 % pour se fixer à 42,3 milliards de dollars. Malgré une chute des commandes en carnet durant les derniers mois, ces dernières ont récupéré du terrain pour s'établir juste en deçà du sommet observé au mois de mars de cette année. Les commandes en carnet de juillet ont crû de 4,2 % comparativement à l'année précédente. L'accroissement de juillet a été concentré dans l'industrie du transport, qui a connu une hausse de 3,6 % pour atteindre 21,3 milliards de dollars. L'industrie de l'aérospatiale a tiré parti du succès qu'elle a connu en juin, ayant enregistré une progression de 1,2 % pour se chiffrer à 14,1 milliards de dollars, tandis que les commandes en carnet pour les véhicules automobiles ont reculé de 2,3 % pour s'établir à 1,5 milliard de dollars. Le rapport des stocks aux livraisons est stable En juillet, le rapport des stocks aux livraisons est monté pour passer de 1,26 à 1,27, tout comme le rapport des stocks aux livraisons des produits finis qui est passé de 0,43 à 0,44. Le rapport des stocks aux livraisons est une mesure clé du temps (en mois) qui serait nécessaire pour épuiser des stocks au rythme actuel des livraisons. Baisse continue du taux d'emploi dans le secteur de la fabrication Selon l'Enquête sur la population active de juillet, le secteur de la fabrication a continué de connaître des faiblesses, car on estime que 33 000 travailleurs ont perdu leur emploi, ce qui porte le nombre total d'emplois perdus depuis la fin de 2002 à 224 000 ou 9,6 %. Les pertes enregistrées en juillet ont touché plus durement l'Ontario et le Québec. Données stockées dans CANSIM : tableaux 304-0014, 304-0015 et 377-0008. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 2101. Toutes les données sont étalonnées d'après les données de l'Enquête annuelle des manufactures de 2001. Les données tirées de l'Enquête mensuelle sur les industries manufacturières réalisée en août seront publiées le 16 octobre. Pour obtenir des renseignements généraux ou pour commander des données, communiquez avec l'agent de diffusion au 613-951-9497 ou composez sans frais le 1-866-873-8789 (manufact@statcan.ca). Télécopieur : 613-951-9499. Pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, veuillez communiquer avec Michael Scrim au 613-951-3197 (scrimic@statcan.ca), Division de la fabrication, de la construction et de l'énergie. -------------------------------------------------------------------------------- Tableau : Livraisons, stocks et commandes de toutes les industries manufacturières ____________________________________________________________________ Livraisons Livraisons Stocks ____________________________________________________________________ Données Données Données désaisonnalisées désaisonnalisées désaisonnalisées ---------------- ---------------- ---------------- en millions de en millions de dollars variation en % dollars ---------------- ---------------- ---------------- Juillet 2005 48 398 -1,3 62 232 Août 2005 49 688 2,7 61 990 Septembre 2005 49 676 -0,0 61 596 Octobre 2005 50 219 1,1 61 915 Novembre 2005 49 282 -1,9 62 370 Décembre 2005 50 053 1,6 62 041 Janvier 2006 49 736 -0,7 62 220 Février 2006 48 596 -2,3 62 428 Mars 2006 49 550 2,0 62 647 Avril 2006 48 915 -1,3 62 320 Mai 2006 48 578 -0,7 62 884 Juin 2006 49 519 1,9 62 622 Juillet 2006 49 891 0,8 63 546 ____________________________________________________________________ ____________________________________________________________________ Commandes en Commandes en Stocks carnet carnet ____________________________________________________________________ Données Données Données désaisonnalisées désaisonnalisées désaisonnalisées ---------------- ---------------- ---------------- en millions de variation en % dollars variation en % ---------------- ---------------- ---------------- Juillet 2005 1,4 40 603 1,6 Août 2005 -0,4 41 324 1,8 Septembre 2005 -0,6 41 085 -0,6 Octobre 2005 0,5 41 674 1,4 Novembre 2005 0,7 42 156 1,2 Décembre 2005 -0,5 41 805 -0,8 Janvier 2006 0,2 42 179 1,1 Février 2006 0,3 42 164 -0,0 Mars 2006 0,4 42 376 0,5 Avril 2006 -0,5 41 438 -2,2 Mai 2006 0,9 41 243 -0,5 Juin 2006 -0,4 41 413 0,4 Juillet 2006 1,5 42 296 2,1 ____________________________________________________________________ ____________________________________________________________________ Rapport des Nouvelles Nouvelles stocks aux commandes commandes livraisons ____________________________________________________________________ Données Données Données désaisonnalisées désaisonnalisées désaisonnalisées ---------------- ---------------- ---------------- en millions de dollars variation en % ---------------- ---------------- Juillet 2005 49 026 -1,4 1,29 Août 2005 50 408 2,8 1,25 Septembre 2005 49 438 -1,9 1,24 Octobre 2005 50 807 2,8 1,23 Novembre 2005 49 764 -2,1 1,27 Décembre 2005 49 701 -0,1 1,24 Janvier 2006 50 194 0,8 1,25 Février 2006 48 581 -3,2 1,28 Mars 2006 49 763 2,4 1,26 Avril 2006 47 977 -3,6 1,27 Mai 2006 48 382 0,8 1,29 Juin 2006 49 690 2,7 1,26 Juillet 2006 50 774 2,2 1,27 ____________________________________________________________________ -------------------------------------------------------------------------------- Tableau : Toutes les industries manufacturières, sauf celles des véhicules automobiles, des pièces et des accessoires ____________________________________________________________________ Livraisons Livraisons Stocks ____________________________________________________________________ Données Données Données désaisonnalisées désaisonnalisées désaisonnalisées ---------------- ---------------- ---------------- en millions de en millions de dollars variation en % dollars ---------------- ---------------- ---------------- Juillet 2005 40 626 -0,9 59 091 Août 2005 41 237 1,5 58 901 Septembre 2005 41 751 1,2 58 491 Octobre 2005 41 850 0,2 58 933 Novembre 2005 41 311 -1,3 59 424 Décembre 2005 42 012 1,7 59 111 Janvier 2006 42 147 0.1 59 234 Février 2006 40 924 -2,9 59 531 Mars 2006 42 186 3,1 59 906 Avril 2006 41 535 -1,5 59 617 Mai 2006 41 398 -0,3 60 193 Juin 2006 42 161 1,8 59 988 Juillet 2006 42 496 0,8 60 683 ____________________________________________________________________ ____________________________________________________________________ Commandes en Commandes en Stocks carnet carnet ____________________________________________________________________ Données Données Données désaisonnalisées désaisonnalisées désaisonnalisées ---------------- ---------------- ---------------- en millions de variation en % dollars variation en % ---------------- ---------------- ---------------- Juillet 2005 1,2 38 370 1,3 Août 2005 -0,3 39 122 2,0 Septembre 2005 -0,7 38 920 -0,5 Octobre 2005 0,8 39 558 1,6 Novembre 2005 0,8 39 989 1,1 Décembre 2005 -0,5 39 516 -1,2 Janvier 2006 0,1 39 775 0,9 Février 2006 0,5 39 635 -0,4 Mars 2006 0,6 39 621 -0,0 Avril 2006 -0,5 38 718 -2,3 Mai 2006 1,0 38 503 -0,6 Juin 2006 -0,3 38 828 0,8 Juillet 2006 1,2 39 777 2,4 ____________________________________________________________________ __________________________________________________ Nouvelles Nouvelles commandes commandes __________________________________________________ Données Données désaisonnalisées désaisonnalisées ---------------- ---------------- en millions de dollars variation en % ---------------- ---------------- Juillet 2005 41 116 -1,4 Août 2005 41 989 2,1 Septembre 2005 41 549 -1,0 Octobre 2005 42 488 2,3 Novembre 2005 41 743 -1,8 Décembre 2005 41 539 -0,5 Janvier 2006 42 507 2,0 Février 2006 40 785 -4,1 Mars 2006 42 171 3,4 Avril 2006 40 632 -3,6 Mai 2006 41 183 1,4 Juin 2006 42 485 3,2 Juillet 2006 43 445 2,3 __________________________________________________ -------------------------------------------------------------------------------- Bilan des investissements internationaux du Canada Deuxième trimestre de 2006 Le passif net du Canada envers les résidents étrangers a augmenté de 12,5 milliards de dollars au deuxième trimestre, en raison surtout des fluctuations de valeur engendrées par la hausse du dollar canadien. Le raffermissement du dollar canadien par rapport à la devise américaine a eu un effet négatif beaucoup plus marqué sur l'actif international du Canada que sur son passif international. Le passif net du Canada envers l'étranger, soit la différence entre l'actif et le passif étrangers, s'est établi à 148,8 milliards de dollars à la fin du deuxième trimestre. Ce niveau a été en hausse de 9,2 % par rapport au niveau révisé de 136,3 milliards de dollars observé à la fin du trimestre précédent, ce qui représente le plus faible niveau enregistré depuis la fin de 1981. ______________________________________________________________________ Estimations fondées sur la valeur marchande Depuis le premier trimestre de 2005, les investissements totaux de portefeuille (les actions, les obligations et les instruments du marché monétaire) sont offerts à la valeur marchande. Les estimations annuelles selon la valeur marchande des investissements directs étrangers sont aussi offertes et ont été diffusées plus tôt cette année. Ces séries supplémentaires font partie d'une initiative pluriannuelle visant à améliorer l'information du bilan des investissements internationaux. L'analyse qui suit porte sur des données fondées sur la valeur comptable, le jeu complet d'estimations fondées sur la valeur marchande n'étant pas actuellement disponible. Réévaluationde la monnaie La valeur de l'actif et du passif libellée en devises étrangères est convertie en dollars canadiens à la fin de chaque période pour laquelle on calcule un bilan. La plupart des avoirs étrangers du Canada sont exprimés en devises étrangères, tandis que moins de la moitié de notre passif international est exprimé en devises étrangères. Lorsque le dollar canadien prend de la valeur, la redéfinition de la valeur de cet actif et de ce passif en dollars canadiens fait diminuer la valeur déclarée. L'opposé est vrai lorsque le dollar perd de la valeur. ______________________________________________________________________ La valeur de l'actif international s'est accrue de 14,8 milliards de dollars pour se fixer à 1 096,5 milliards de dollars à la fin de juin. Les opérations nettes de 47,9 milliards de dollars survenues durant le trimestre ont été partiellement effacées par le dollar, qui a enlevé 28,2 milliards de dollars à la valeur de cet actif. Parallèlement, le passif international du Canada a enregistré une hausse de 27,3 milliards de dollars pour se fixer à 1 245,3 milliards de dollars. Les opérations nettes de plus de 50 milliards de dollars ont fait largement contrepoids à l'effet de l'appréciation du dollar, qui a soustrait 15,1 milliards de dollars à la position. Le passif net envers l'étranger a représenté 10,4 % du produit intérieur brut (PIB) du Canada à la fin du deuxième trimestre, en hausse par rapport aux 9,6 % observés au trimestre précédent. Le dollar canadien a crû de 4,6 % par rapport à son équivalent américain durant le trimestre, mais il a perdu du terrain par rapport à l'euro et à la livre sterling. Actif : Les avoirs en obligations étrangères progressent, tandis que les investissements directs canadiens à l'étranger diminuent Les avoirs canadiens en obligations étrangères ont progressé de façon appréciable au deuxième trimestre, augmentant de près de 10 % pour atteindre 102,8 milliards de dollars. Ces avoirs ont connu de fortes hausses trimestrielles au cours des deux dernières années. Par conséquent, les investisseurs canadiens ont plus que doublé leur actif total en obligations étrangères depuis le début de 2004. Les avoirs en actions étrangères ont légèrement reculé de 1,5 milliard de dollars depuis la fin de mars pour se situer à 192,5 milliards de dollars, en raison surtout de la progression du dollar canadien. Parallèlement, les avoirs en instruments du marché monétaire étranger ont diminué de 1,4 milliard de dollars pour s'établir à 12,7 milliards de dollars. Le raffermissement du dollar canadien a eu une incidence appréciable sur la valeur des investissements directs canadiens à l'étranger, lesquels ont diminué de 3,2 milliards de dollars pour se fixer à 475,3 milliards de dollars à la fin de juin. La réévaluation due au taux de change s'est traduite par une baisse de 14,1 milliards de dollars de la valeur des actifs, tandis que les opérations nettes ont représenté 11,0 milliards de dollars. Les investissements directs canadiens aux États-Unis ont reculé de 6,3 milliards de dollars pour s'établir à 213,2 milliards de dollars. Parallèlement, les investissements directs canadiens dans l'ensemble des autres pays se sont accrus pour se chiffrer à 262,1 milliards de dollars. Les investissements directs aux États-Unis ont représenté environ 45 % de tous les investissements directs à l'étranger. Augmentation des investissements directs étrangers au Canada Les investissements directs étrangers au Canada ont crû de 7,5 milliards de dollars pour se fixer à 433,8 milliards de dollars à la fin du deuxième trimestre, dont 276,7 milliards de dollars en provenance des États-Unis. Le bilan net des investissements directs, soit la différence entre les investissements directs canadiens à l'étranger et les investissements directs étrangers au Canada, a chuté à 41,5 milliards de dollars à la fin de juin, ce qui représente une baisse de 10,7 milliards de dollars par rapport au trimestre précédent. Les avoirs étrangers en actions canadiennes ont progressé de 3,3 milliards de dollars pour atteindre un sommet de 113,6 milliards de dollars. Les investisseurs étrangers ont acquis des actions canadiennes durant le trimestre, malgré le fait que l'indice composé S&P/TSX ait perdu plus de 4 % de mars à juin. Net recul des avoirs étrangers en obligations canadiennes Les avoirs étrangers en obligations canadiennes ont reculé de 10,9 milliards de dollars de la fin de mars à la fin de juin pour atteindre 369,1 milliards de dollars. Les investisseurs étrangers ont réduit leurs avoirs en obligations de l'administration publique fédérale à 43,6 milliards de dollars, ce qui représente une baisse de 3,5 milliards de dollars. Il s'agit du plus bas niveau observé en près de deux décennies, l'administration publique fédérale ayant continué à rembourser sa dette extérieure. Parallèlement, les investisseurs étrangers ont également diminué leurs avoirs en obligations des administrations publiques provinciales de 2,2 milliards de dollars, lesquels se sont fixés à 93,9 milliards de dollars, ce qui représente le niveau le plus bas observé depuis la fin de 1993. Les investisseurs étrangers se sont fortement intéressés aux instruments du marché monétaire canadien pour un troisième trimestre consécutif. Par conséquent, les avoirs étrangers d'instruments du marché monétaire canadien se sont établis à 27,0 milliards de dollars, en hausse de 4,1 milliards de dollars. En dernier lieu, le passif-dépôts vis-à-vis les non-résidents a augmenté de 20,3 milliards de dollars pour atteindre 235,8 milliards de dollars. Données stockées dans CANSIM : tableaux 376-0055 à 376-0057 et 376-0059. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 1537. Le numéro du deuxième trimestre de 2006 du Bilan des investissements internationaux du Canada (67-202-XIF, gratuit) paraîtra sous peu. Pour obtenir plus de renseignements, communiquez avec les Services à la clientèle au 613-951-1855 (infobalance@statcan.ca). Pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Éric Simard au 613-951-7244 ou avec Christian Lajule au 613-951-2062, Division de la balance des paiements. -------------------------------------------------------------------------------- Tableau : Bilan des investissements internationaux du Canada en fin de période _________________________________________________________________________ Quatrième Quatrième Quatrième Premier trimestre trimestre trimestre trimestre de 2003 de 2004 de 2005 de 2006 _________________________________________________________________________ en en en en milliards milliards milliards milliards de dollars de dollars de dollars de dollars ---------- ---------- ---------- ---------- Actif Investissements directs canadiens à l'étranger 411,9 451,4 465,1 478,5 Investissements de portefeuille Obligations étrangères 45,7 58,6 82,4 93,5 Obligation étrangères à la valeur marchande 48,9 62,9 88,8 99,0 Actions étrangères 196,9 195,6 189,2 194,0 Actions étrangères à la valeur marchande 357,6 384,4 422,8 459,4 Marché monétaire étranger 11,0 11,1 13,1 14,1 Marché monétaire étranger à la valeur marchande 11,0 11,1 13,1 14,1 Autres investissements Prêts 51,1 49,8 48,3 63,6 Dépôts 103,6 109,4 120,7 133,9 Réserves internationales 45,7 40,3 38,0 42,1 Autres actifs 55,8 50,1 59,3 61,9 Total de l'actif À la valeur comptable 921,6 966,4 1 016,0 1 081,7 Avec l'investissement de portefeuille à la valeur marchande 1 085,5 1 159,5 1 256,1 1 352,6 Passif Investissements directs étrangers au Canada 364,7 381,0 415,6 426,3 Investissements de portefeuille Obligations canadiennes 404,3 398,1 380,0 380,0 Obligations canadiennes à la valeur marchande 434,5 429,6 407,0 401,7 Actions canadiennes 84,7 104,2 107,6 110,3 Actions canadiennes à la valeur marchande 196,4 250,1 314,7 346,2 Marché monétaire canadien 21,4 19,6 20,8 22,9 Marché monétaire canadien à la valeur marchande 21,5 19,7 20,9 23,0 Autres investissements Emprunts 53,3 40,2 36,1 40,0 Dépôts 183,1 176,0 201,6 215,5 Autres passifs 21,7 22,0 22,8 22,9 Total du passif À la valeur comptable 1 133,3 1 141,0 1 184,5 1 218,0 Avec l'investissement de portefeuille à la valeur marchande 1 275,2 1 318,5 1 418,7 1 475,7 Bilan net des investissements internationaux À la valeur comptable -211,6 -174,6 -168,5 -136,3 Avec l'investissement de portefeuille à la valeur marchande -189,7 -159,0 -162,6 -123,1 _________________________________________________________________________ _____________________________________ Deuxième trimestre de 2006 _____________________________________ en milliards de dollars ---------- Actif Investissements directs canadiens à l'étranger 475,3 Investissements de portefeuille Obligations étrangères 102,8 Obligation étrangères à la valeur marchande 107,9 Actions étrangères 192,5 Actions étrangères à la valeur marchande 441,3 Marché monétaire étranger 12,7 Marché monétaire étranger à la valeur marchande 12,7 Autres investissements Prêts 67,0 Dépôts 143,5 Réserves internationales 40,3 Autres actifs 62,3 Total de l'actif À la valeur comptable 1 096,5 Avec l'investissement de portefeuille à la valeur marchande 1 350,4 Passif Investissements directs étrangers au Canada 433,8 Investissements de portefeuille Obligations canadiennes 369,1 Obligations canadiennes à la valeur marchande 382,5 Actions canadiennes 113,6 Actions canadiennes à la valeur marchande 341,0 Marché monétaire canadien 27,0 Marché monétaire canadien à la valeur marchande 27,2 Autres investissements Emprunts 43,5 Dépôts 235,8 Autres passifs 22,4 Total du passif À la valeur comptable 1 245,3 Avec l'investissement de portefeuille à la valeur marchande 1 486,3 Bilan net des investissements internationaux À la valeur comptable -148,8 Avec l'investissement de portefeuille à la valeur marchande -135,9 _____________________________________ -------------------------------------------------------------------------------- Étude : La poussée économique de l'Alberta 2005 L'Alberta connaît la plus intense période de croissance économique jamais enregistrée par aucune province canadienne, selon une nouvelle étude qui paraît aujourd'hui dans L'Observateur économique canadien. Son produit intérieur brut (PIB) nominal a crû de 43 % de 2002 à 2005, et il n'y a encore aucun signe de ralentissement jusqu'à maintenant en 2006. En raison de cet essor sans précédent, la population de l'Alberta compte la plus grande proportion de personnes occupées et le taux de chômage le plus bas de toutes les provinces et de tous les États en Amérique du Nord. L'Alberta, dont le taux annuel moyen de croissance est de 12,7 % depuis 2002, a peu à envier à la Chine qui affiche un taux de 14,8 %, soit le plus élevé à l'échelle des grandes économies du globe. Mais, alors que l'économie chinoise a crû surtout en volume, la croissance albertaine s'explique principalement par une montée des prix à l'exportation. Pourtant, les taux de progression du PIB réel de l'Alberta depuis 2002, dont la moyenne s'est établie à 4 %, ont été les plus rapides au Canada. Le PIB albertain par habitant a atteint 66 275 $ en 2005, soit presque le double du revenu moyen de 1995 et 56 % de plus que la moyenne nationale. Cet écart par rapport à la moyenne nationale est le plus grand jamais enregistré par une province canadienne. Les bénéfices de l'Alberta ont plus que doublé de 2002 (23,5 milliards de dollars) à 2005 (53,1 milliards de dollars). La hausse traduit surtout la forte progression des prix des exportations de pétrole et de gaz. En 2005, l'Alberta a représenté 27 % de la masse des bénéfices au Canada, soit près du double de sa part du PIB national. Soutenus par des bénéfices en plein essor, les investissements des entreprises se sont accrus de 37 % au cours des trois dernières années. Ils ont notamment fait un bond de 17 % en volume l'an dernier. Les entreprises prévoient une nouvelle hausse de 11 % de leurs immobilisations en valeur nominale pour 2006. Bien sûr, cette croissance s'opère surtout dans le secteur de l'énergie et plus particulièrement dans les sables pétrolifères au nord d'Edmonton. L'essor des investissements semble vouloir poursuivre sur sa lancée. Les dépenses de consommation dans la province sont demeurées de loin les plus fortes au pays. Jusqu'à maintenant cette année, les ventes au détail connaissent en valeur nominale une croissance phénoménale de 17 % par rapport à 2005, en voie de réaliser sur ce plan la meilleure année qu'une province ait connue. Malgré cette flambée des dépenses, les Albertains sont de tous les Canadiens ceux qui épargnent le plus, leur taux d'épargne personnelle s'étant établi à 5,1 % l'an dernier. Avec l'Ontario, l'Alberta est la seule province à ne pas présenter un taux d'épargne négatif. La demande de logements a grimpé de 17 % l'an dernier, en partie en raison de l'arrivée d'un plus grand nombre de personnes en provenance des autres provinces. Les mises en chantier en Alberta ont récemment dépassé celles du Québec, et ce, malgré le fait que la population albertaine représente moins de la moitié de celle du Québec. Il s'agit d'une preuve de la rapide augmentation de la population de l'Alberta. Toutefois, les pénuries ont fait monter en flèche les prix des logements neufs en 2006. Au cours de la dernière décennie, l'Alberta a eu invariablement le marché du travail le plus ferme au pays. Après correction pour être en mesure de comparer les taux canadiens avec les taux américains (lesquels ne tiennent pas compte de la population âgée de 15 ans), le taux de chômage de l'Alberta (2,9 % en juin) était le moins élevé des provinces et des États d'Amérique du Nord et son taux d'activité, le plus haut (71,7 %). Depuis 2002, la croissance de l'emploi a été principalement attribuable au secteur de l'extraction minière, qui a connu un bond de 30 000 emplois (+33 %) au cours des trois dernières années et de 71 % depuis 1999. En conséquence, ce secteur est devenu le sixième employeur en importance dans la province; il n'était qu'au douzième rang en 1999. Dans la partie nord-est du territoire provincial (qui comprend la région des sables pétrolifères), un travailleur sur cinq appartient à l'industrie du pétrole et du gaz. La rareté de la main-d'oeuvre se manifeste de plusieurs manières en Alberta. Selon la plus récente Enquête sur les perspectives du monde des affaires, le quart des fabricants albertains ont déclaré des pénuries de main-d'oeuvre non qualifiée; la proportion correspondante n'était que de 2 % aussi récemment qu'en 2003. Cette situation reflète en partie le fait que les industries florissantes de la construction et des mines aspirent littéralement les travailleurs d'industries relativement peu rémunératrices comme celles de l'agriculture, de la fabrication et de l'hébergement. L'Alberta domine maintenant le pays sur le plan de la rémunération horaire (20,94 $), ce qui la place devant l'Ontario qui a traditionnellement les salaires les plus élevés. En Alberta, la rémunération horaire s'est élevée de plus de 7 % au cours des 12 mois qui ont pris fin en juin. À Calgary, la hausse a été de plus de 10 %. Il faut y voir l'effet tant des augmentations de salaire que du déplacement des emplois vers les secteurs rémunérateurs. La population a progressé plus rapidement chaque année depuis 1996 en Alberta que dans toute autre province. Cette hausse reflète des arrivées importantes de migrants des autres provinces et un plus grand nombre de naissances (c'est la seule province où le nombre de naissances s'est accru en valeur absolue depuis 2000). L'Alberta attire relativement peu d'immigrants de l'étranger, car ceux-ci s'établissent surtout à Toronto, à Vancouver et à Montréal. La population adulte albertaine est la plus jeune et la plus en croissance au pays; 57 % des Albertains étaient âgés de moins de 45 ans l'an dernier. L'Ontario suivait (54 %) et, dans la plupart des autres provinces, la proportion correspondante était de près de 50 %. Cela témoigne en partie du fait qu'il y a plus de naissances en Alberta, mais avant tout que les migrants sont relativement jeunes en général. L'essor de l'économie a apporté une prospérité sans borne à l'Alberta, mais des effets à long terme inquiétants se sont faits jour. On remarque, notamment, que l'Alberta rural a un des plus hauts taux de décrochage au pays (environ 25 %), sans doute en raison de l'attrait d'emplois relativement peu spécialisés mais rémunérateurs. Les jeunes en question seront mal armés au moment d'affronter les conséquences d'un ralentissement de la croissance. Définitions, source de données et méthodes : numéros d'enquête, y compris ceux des enquêtes connexes, 1901 et 3701. L'étude «L'irrépressible poussée économique de l'Alberta : l'éclosion de la rose de l'Ouest» est maintenant accessible en ligne dans le numéro de septembre 2006 de L'Observateur économique canadien, vol. 19, no 9 (11-010-XIB, gratuit), accessible à partir du module Publications de notre site Web. La version mensuelle imprimée de L'Observateur économique canadien, vol. 19, no 9 (11-010-XPB, 25 $ / 243 $) paraîtra le jeudi 21 septembre. Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Philip Cross au 613-951-9162 (oec@statcan.ca), Groupe de l'analyse de conjoncture. -------------------------------------------------------------------------------- Nouveaux produits L'Observateur économique canadien, vol. 19, no 9 Numéro au catalogue : 11-010-XIB (gratuit). Le contrôle et la vente des boissons alcoolisées au Canada, 2005 Numéro au catalogue : 63-202-XIF (gratuit). Importations par marchandise, juillet 2006, vol. 63, no 7 Numéro au catalogue : 65-007-XMB (40 $/387 $). Importations par marchandise, juillet 2006, vol. 63, no 7 Numéro au catalogue : 65-007-XPB (84 $/828 $). Les prix sont en dollars canadiens et n'incluent pas les taxes de vente. Des frais de livraison supplémentaires s'appliquent aux envois à l'extérieur du Canada. Les numéros au catalogue se terminant par : -XIB ou -XIF représentent la version électronique offerte sur Internet, -XMB ou -XMF, la version microfiche, -XPB ou -XPF, la version papier, -XDB ou -XDF, la version électronique sur disquette et -XCB ou -XCF, la version électronique sur CD-ROM.