L'utilisation d'une police à espacement constant, comme Courier, améliore l'affichage. ** Contenu du QUOTIDIEN aujourd'hui ** Fichier PDF téléchargeable : http://www.statcan.ca/Daily/Francais/061003/q061003.pdf Site Web : http://www.statcan.ca/Daily/Francais/061003/tq061003.htm 06 10 03 08 30 Le mardi 3 octobre 2006. Diffusé à 8 h 30, heure de l'Est Étude : Le retour au domicile parental, 2001 Étude : Unions interreligieuses, 2001 Approvisionnement et demande de liquides de gaz naturel et gaz de pétrole liquéfiés, janvier à mai 2006 Produit en vedette Tendances sociales canadiennes Nouveaux produits -------------------------------------------------------------------------------- Étude : Le retour au domicile parental 2001 Les jeunes gens de la génération X, particulièrement ceux nés de 1972 à 1976, étaient trois fois plus susceptibles que les baby-boomers de revenir vivre chez leurs parents, selon une nouvelle étude. L'étude, publiée aujourd'hui dans la version en ligne de Tendances sociales canadiennes et basée sur les données de l'Enquête sociale générale de 2001, permet d'examiner les tendances liées à la fréquence du retour des jeunes gens au domicile parental au cours des dernières décennies. On y examine aussi les raisons du retour et les facteurs sociodémographiques et économiques qui influent sur ce processus. On y a découvert que le retour au domicile parental au moins à une reprise a augmenté avec chacune des cinq générations successives, en commençant par la première vague des baby-boomers nés de 1947 à 1951. Parmi ces boomers de la première vague, la probabilité de revenir vivre chez ses parents au cours des cinq années suivant le premier départ était de moins de 12 % chez les hommes et de 10 % chez les femmes. À l'opposé, la probabilité que la deuxième vague des jeunes de la génération X, nés de 1972 à 1976, reviennent chez leurs parents était environ le triple, soit de 32 % chez les hommes et de 28 % chez les femmes. Plusieurs facteurs permettent d'expliquer cette tendance à la hausse. Entre autres, notons la plus grande acceptation des unions libres (qui sont plus susceptibles de se terminer par une rupture que les mariages) et la poursuite d'études supérieures, qui laissent les jeunes diplômés avec d'importantes dettes d'études. D'autres facteurs peuvent également jouer un rôle. Il s'agit des difficultés financières, d'une meilleure acceptation d'avoir à vivre avec ses parents, du désir d'avoir un niveau de vie impossible à atteindre par soi-même. Il y a aussi les rôles des parents et des enfants qui ne sont plus les mêmes au sein de la famille et le besoin de soutien moral durant la transition stressante vers l'âge adulte et l'indépendance. Les enfants dits «boomerang» ont invoqué différentes raisons les ayant motivés à revenir chez leurs parents, la plus importante étant liée aux études. Plus du quart ont déclaré qu'il s'agissait de la fin de l'année scolaire, qu'ils avaient terminé leurs études ou les avaient abandonnées. Un autre 25 % est revenu une première fois pour des raisons financières, tandis que 12 % sont retournés après que leur emploi ait pris fin. Environ 1 jeune sur 10 est retourné chez ses parents à la suite d'une rupture amoureuse afin d'y trouver du soutien. Les enfants boomerang revenus principalement en raison des études étaient ceux qui étaient partis pour fréquenter le collège ou l'université. La grande majorité de ceux qui sont retournés chez leurs parents en raison de difficultés financières sont ceux qui avaient quitté le foyer pour acquérir leur indépendance ou pour aller étudier. Ceux qui sont revenus après que leur emploi ait pris fin étaient d'abord partis pour occuper un emploi. L'étude a permis de découvrir que les hommes qui ont quitté la maison pour poursuivre leurs études avaient une chance 32 % supérieure à ceux l'ayant quitté pour occuper un emploi de revenir chez leurs parents. Dans le cas des femmes, la probabilité correspondante était de 38 %. Par contre, les hommes qui avaient quitté le domicile pour former une union étaient 76 % moins susceptibles de revenir chez leurs parents, tandis que chez les femmes, la probabilité correspondante était de 71 %, lorsqu'on tenait compte de toutes les autres variables du modèle. Cela confirme les conclusions d'études antérieures selon lesquelles les départs liés aux études et à l'emploi sont davantage susceptibles de se solder par un retour des enfants que le départ dans le but de former une union. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 4501. Le numéro d'octobre 2006 de Tendances sociales canadiennes, no 82 (11-008-XWF, gratuit) est maintenant offert à partir du module Publications de notre site Web. Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec les Services à la clientèle au 613-951-5979 (sasd-dssea@statcan.ca), Division de la statistique sociale et autochtone. -------------------------------------------------------------------------------- Étude : Unions interreligieuses 2001 La diversité ethnique grandissante au Canada fait en sorte que les unions conjugales interreligieuses sont en hausse, bien que la grande majorité des couples soit toujours principalement constituée de partenaires d'une même grande confession religieuse, selon une nouvelle étude. Dans cette dernière, basée sur des données du recensement et publiées aujourd'hui dans la version en ligne de Tendances sociales canadiennes, on indique qu'en 1981, 15 % des personnes en couple formaient une union interreligieuse, soit par mariage ou par union de fait. En 2001, la proportion de telles unions avait augmenté pour passer à 19 % des couples. Des 14,1 millions de Canadiens en couple, près de 2,7 millions avaient un partenaire d'un groupe religieux différent. De façon peu surprenante, plus de la moitié de ces unions ont lieu entre catholiques et protestants, puisqu'il s'agit des deux groupes religieux réunissant le plus de personnes au Canada. Les 1,3 million de personnes vivant dans une union catholique-protestante représentaient 9,6 % de toutes les personnes en couple en 2001, en hausse par rapport à 8,6 % en 1981. Les unions entre catholiques et protestants n'étaient pas également réparties géographiquement. Au Québec, où 83 % de la population était catholique en 2001 et seulement 5 % était protestante, uniquement 2 % des catholiques en couple étaient mariés ou en union libre avec un protestant. En Ontario, où il y avait un nombre presque égal de catholiques et de protestants, 18 % des catholiques étaient en union interreligieuse avec un protestant. Cette étude a permis de constater que la probabilité d'une union interreligieuse dépend du lieu où l'on vit, de l'homogénéité de la collectivité où l'on vit, du niveau de la ferveur religieuse, de la mesure dans laquelle les traditions religieuses sont suivies et du temps écoulé depuis l'arrivée d'une personne au Canada. Les personnes des collectivités où la religion était homogène et celles qui étaient très religieuses étaient moins susceptibles d'être en union interreligieuse. Il en était de même pour les immigrants et les personnes plus âgées. Plusieurs immigrants ayant déclaré l'islam, le sikhisme et l'hindouisme comme étant leur religion sont arrivés au Canada entre 1991 et 2001. Nouvellement arrivés, ils étaient proportionnellement plus nombreux à être fortement attachés aux traditions maritales de leur pays d'origine. En fait, pour ces trois confessions religieuses, les mariages interreligieux étaient moins probables en 2001 qu'en 1981. Pour les musulmans, les unions interreligieuses les plus fréquentes étaient avec des catholiques, lesquelles représentaient 4 % des couples musulmans. Environ 71 % des couples musulmans vivaient à Toronto, à Montréal et à Vancouver. Les bouddhistes étaient plus susceptibles que les sikhs, les musulmans et les hindous d'être en union interreligieuse. L'étude a permis de constater que les unions interreligieuses sont plus fréquentes chez les individus juifs en couple. Environ 17 % d'entre eux formaient une telle union en 2001, soit près de deux fois plus que la proportion de 9 % enregistrée deux décennies plus tôt. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 4508. Le numéro d'octobre 2006 de Tendances sociales canadiennes, no 82 (11-008-XWF, gratuit) est maintenant offert à partir du module Publications de notre site Web. Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec les Services à la clientèle au 613-951-5979 (sasd-dssea@statcan.ca), Division de la statistique sociale et autochtone. -------------------------------------------------------------------------------- Approvisionnement et demande de liquides de gaz naturel et gaz de pétrole liquéfiés Janvier à mai 2006 Il est maintenant possible de connaître les données sur l'approvisionnement et la demande de liquides de gaz naturel et de gaz de pétrole liquéfiés pour la période de janvier à mai. Données stockées dans CANSIM : tableau 132-0001. Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec l'agent de diffusion au 613-951-9497 ou composez sans frais le 1-866-873-8789 (energ@statcan.ca), Division de la fabrication, de la construction et de l'énergie. -------------------------------------------------------------------------------- PRODUIT EN VEDETTE : Tendances sociales canadiennes Tendances sociales canadiennes, la publication de Statistique Canada qui explore les questions sociales émergentes, présente deux articles gratuits en format électronique aujourd'hui. L'article vedette «Les unions interreligieuses au Canada» utilise des données provenant du Recensement de la population et de l'Enquête sur la diversité ethnique de 2002 pour examiner la fréquence des mariages interreligieux ainsi que les facteurs sociaux et démographiques qui y sont liés. L'article «Fiston revient à la maison : tendances et indicateurs du retour au domicile parental» examine, chez les enfants adultes, les tendances relatives au retour au foyer familial au cours des dernières décennies, ainsi que les raisons expliquant ce retour de même que les facteurs sociodémographiques et économiques en cause. Le numéro d'octobre 2006 de Tendances sociales canadiennes, no 82 (11-008-XWF, gratuit) est maintenant accessible à partir du module Publications de notre site Web. Pour obtenir plus de renseignements, communiquez avec les Services à la clientèle au 613-951-5979 (sasd-dssea@statcan.ca), Division de la statistique sociale et autochtone. -------------------------------------------------------------------------------- Nouveaux produits Tendances sociales canadiennes, no 82 Numéro au catalogue : 11-008-XWF (gratuit). Produit intérieur brut par industrie, juillet 2006, vol. 20, no 7 Numéro au catalogue : 15-001-XIF (gratuit). Les prix sont en dollars canadiens et n'incluent pas les taxes de vente. Des frais de livraison supplémentaires s'appliquent aux envois à l'extérieur du Canada. Les numéros au catalogue se terminant par : -XIB ou -XIF représentent la version électronique offerte sur Internet, -XMB ou -XMF, la version microfiche, -XPB ou -XPF, la version papier, -XDB ou -XDF, la version électronique sur disquette et -XCB ou -XCF, la version électronique sur CD-ROM.