L'utilisation d'une police à espacement constant, comme Courier, améliore l'affichage. ** Contenu du QUOTIDIEN aujourd'hui ** Fichier PDF téléchargeable : http://www.statcan.ca/Daily/Francais/061108/q061108.pdf Site Web : http://www.statcan.ca/Daily/Francais/061108/tq061108.htm 06 11 08 08 30 Le mercredi 8 novembre 2006. Diffusé à 8 h 30, heure de l'Est Communiqués Comptes économiques provinciaux et territoriaux, 2002 à 2005 La croissance économique dans l'ouest du Canada a dépassé la moyenne nationale en 2005, tandis que l'activité à l'est de la frontière entre le Manitoba et l'Ontario a été plus faible. Une analyse détaillée des économies des provinces est offerte dans la Revue des comptes économiques des provinces et des territoires. Homicides, 2005 Le taux national d'homicides a augmenté pour une deuxième année consécutive en 2005 pour atteindre son niveau le plus élevé en près d'une décennie, après avoir chuté à son plus bas niveau en 30 ans en 2003. Le nombre d'homicides commis à l'aide d'une arme à feu s'est accru pour une troisième année consécutive. Étude : Influences intérieures et étrangères sur les prix canadiens selon les mouvements cycliques du taux de change, 1974 à 1996 Tarifs aériens, 2003 Statistiques de la criminalité, 2005 Transport et distribution de gaz naturel, mai à juillet 2006 Nouveaux produits -------------------------------------------------------------------------------- Comptes économiques provinciaux et territoriaux 2002 à 2005 (données révisées) La croissance économique dans l'ouest du Canada a dépassé la moyenne nationale en 2005, tandis que l'activité à l'est de la frontière entre le Manitoba et l'Ontario a été plus faible. À l'échelle nationale, le produit intérieur brut (PIB) réel s'est établi à 2,9 % en 2005, soit un peu moins que les 3,3 % enregistrés en 2004. Les prix élevés des ressources naturelles, de bonnes conditions de croissance agricole et une forte demande extérieure ont contribué à soutenir la production au Manitoba, en Saskatchewan, en Alberta et en Colombie-Britannique. L'Alberta est venue en tête des provinces pour une deuxième année consécutive, ayant enregistré une hausse de 4,6 % en 2005. Les prix élevés du pétrole et la demande extérieure ont été à l'origine de la croissance qui a eu des retombées à l'échelle de l'économie de l'Alberta. L'activité dans le secteur de l'énergie a stimulé la demande de machines et de matériel connexes auprès des fabricants de la Saskatchewan et de l'Alberta. Parallèlement, l'afflux de travailleurs a fait augmenter la demande de services. ______________________________________________________________________ Note aux lecteurs Le présent communiqué concernant les comptes économiques provinciaux et territoriaux constitue une mise à jour des estimations parues le 26 avril 2006. Cette mise à jour est basée sur les repères annuels d'entrées-sorties révisés pour 2002, les nouveaux repères pour 2003, les révisions aux Comptes nationaux des revenus et dépenses diffusées en mai 2006 et les améliorations aux données d'origine et aux méthodologies. Ces changements touchent le produit intérieur brut (PIB) provincial selon l'approche des revenus et des dépenses ainsi que le PIB par industrie pour les années 2002 à 2005. Les taux de croissance des statistiques des comptes des dépenses et par industrie (telles que les dépenses de consommation, l'investissement, les exportations, les importations et la production) sont calculés à partir des mesures de volume, c'est-à-dire corrigées en fonction des effets de l'inflation. Les taux de croissance des statistiques des comptes des revenus (telles que le revenu du travail, les profits des entreprises et les revenus agricoles) sont calculés à partir des mesures nominales, c'est-à-dire non corrigées en fonction des effets de l'inflation. ______________________________________________________________________ Dans la région de l'Atlantique, au Québec et en Ontario, la vigueur du revenu du travail a donné de l'élan à la demande de consommation et a contribué à maintenir la construction résidentielle à des sommets historiques ou presque. Au Québec et en Ontario, cette croissance a été tempérée par le secteur de la fabrication, qui a été touché par l'augmentation de la concurrence étrangère et des coûts du carburant. À Terre-Neuve-et-Labrador, les problèmes de production sur les plates-formes de forage pétrolier de Terra Nova et d'Hibernia ont fait stagner la croissance pour une deuxième année consécutive. Les taux de croissance du PIB réel dans les provinces et les territoires ont été révisés pour la période allant de 2002 à 2005. Dans l'ensemble, le tableau de la croissance économique est demeuré le même, mais les taux de croissance pour 2005 ont été révisés à la hausse dans cinq provinces et territoires, soit à l'Île-du-Prince-Édouard, en Nouvelle-Écosse, en Alberta, en Colombie-Britannique et au Yukon. La croissance à Terre-Neuve-et-Labrador, au Québec, en Ontario et au Manitoba est demeurée inchangée. Les taux pour le Nouveau-Brunswick, la Saskatchewan, les Territoires du Nord-Ouest et le Nunavut ont été révisés à la baisse. Profil sur quatre ans : La croissance se déplace d'est en ouest Entre 2002 et 2005, l'économie canadienne a progressé à un taux annuel moyen de 2,7 %. Les changements qui ont touché la source de cette croissance sont dignes de mention. En 2002, une part importante de l'accroissement a été attribuable aux investissements et à la fabrication dans l'est du pays. De 2003 à 2005, lorsque les prix de l'énergie et des autres produits de base ont commencé à augmenter, l'impulsion de la croissance nationale s'est déplacée vers l'Ouest. Le secteur pétrolier en Alberta, les champs de blé et les mines en Saskatchewan, de même que les forêts en Colombie-Britannique, ont tous profité d'une plus grande demande extérieure et ont alimenté la croissance au Canada. Les prix des produits de base stimulent la croissance dans l'ouest du Canada La Saskatchewan, l'Alberta et la Colombie-Britannique ont toutes vu leur production augmenter au même rythme ou au-delà de la moyenne canadienne au cours des trois dernières années. En Alberta, la hausse marquée des prix du pétrole des deux dernières années a stimulé les activités dans le secteur pétrolier. Au fur et à mesure de l'augmentation des prix du pétrole en 2004 et en 2005, l'exploitation des sables bitumineux dans le nord de l'Alberta a pris son élan et a amené de nouveaux travailleurs, une progression du revenu du travail, une nouvelle demande de logements et une demande accrue de machines et de matériel destinés au secteur pétrolier. L'afflux de travailleurs a exercé des pressions sur les infrastructures de la province, et la construction de maisons et d'autres bâtiments a grimpé. En Saskatchewan, la croissance a été plus diversifiée. Une forte demande de l'étranger a contribué à une hausse des exportations de potasse et d'engrais. De même, la production des cultures agricoles a repris, après la sécheresse qui avait sévi en 2002. Le secteur pétrolier de la Saskatchewan, même s'il est beaucoup moins important que celui de l'Alberta, a connu des temps difficiles en termes de volume, mais les prix élevés ont contribué à sa rentabilité, et les bénéfices des sociétés ont crû à un rythme soutenu. Pendant ce temps, la Colombie-Britannique a profité de la tendance à la hausse de la construction résidentielle en Amérique du Nord et a fourni des produits du bois aux constructeurs de maisons canadiens et américains. La croissance du secteur forestier a été particulièrement marquée en 2004, l'industrie ayant tenté de mettre son bois d'oeuvre en marché avant une infestation de dendroctones du pin. La hausse des investissements a été marquée, le secteur de la construction domiciliaire ayant connu une croissance de 10 % ou plus au cours de trois des quatre dernières années. Le Manitoba a tiré de l'arrière par rapport aux provinces de l'Ouest, en atteignant presque la moyenne canadienne en 2005, sa production ayant été alimentée par une combinaison d'emploi élevé et de fortes exportations d'électricité. Principales régions manufacturières durement touchées Les prix des produits de base, qui ont profité à l'ouest du Canada, ont nui à la production au Québec et en Ontario. Les économies de ces provinces, qui sont axées sur les exportations, ont ressenti les effets de la hausse de la devise canadienne et les répercussions des coûts plus élevés du carburant. La fabrication a reculé en 2002 et en 2003 au Québec ainsi qu'en 2003 et en 2005 en Ontario. Sur une note plus positive, l'industrie aérospatiale au Québec a regagné un peu du terrain perdu à la suite des attaques terroristes du 11 septembre 2001. La demande de voitures et de camions produits en Ontario est demeurée vigoureuse, mais dans l'ensemble, les deux provinces ont tiré de l'arrière par rapport à la moyenne nationale au cours des trois dernières années. Ralentissement de l'activité économique dans l'est du Canada Dans la région de l'Atlantique, le secteur du pétrole et du gaz à Terre-Neuve-et-Labrador ainsi qu'en Nouvelle-Écosse a contribué à l'essor économique de ces deux provinces en 2002. Cependant, plus récemment, les plates-formes de forage pétrolier de Terra Nova et d'Hibernia à Terre-Neuve-et-Labrador ont eu leur part de problèmes mécaniques. La croissance économique globale dans la province a stagné au niveau enregistré en 2003. En Nouvelle-Écosse, la production de gaz naturel a contribué à l'essor enregistré en 2002, mais l'économie n'a pas réussi à suivre le taux de croissance canadien depuis. À l'Île-du-Prince-Édouard, où l'économie était autrefois fondée sur l'agriculture, la transformation des aliments et l'industrie aérospatiale jouent maintenant un rôle de plus en plus important, et elles ont contribué à la hausse du revenu du travail et des exportations, ainsi qu'à l'augmentation de la croissance moyenne au cours de la période de quatre ans, celle-ci atteignant 2,8 %, soit un peu plus que la moyenne canadienne. Le Nouveau-Brunswick, qui dépend encore beaucoup du secteur forestier et des produits du bois et du papier en aval, a profité plus récemment des améliorations des infrastructures et a effectué des percées dans le raffinage du pétrole et le transport. Le Nouveau-Brunswick a tiré de l'arrière par rapport à la moyenne canadienne, ayant enregistré une moyenne de 2,4 % sur quatre ans. Résultats mixtes dans les territoires Le nord du Canada a profité dans une large mesure de ses ressources au cours des dernières années. Dans les Territoires du Nord-Ouest, les mines de diamants sont maintenant à l'origine d'environ la moitié de la production, et elles ont poussé la croissance moyenne sur quatre ans à plus du triple de celle du Canada. Au Yukon, les dépenses des administrations publiques ont représenté presque la moitié du PIB. Les investissements en infrastructures ont contribué à l'essor du territoire, et l'exploration des ressources naturelles se poursuit. La croissance au Nunavut a été de 0,9 % en moyenne au cours des quatre dernières années, mais une nouvelle mine de diamants augure bien pour 2006. Produits, services et demandes de renseignements Analyse et tableaux détaillés Tous les renseignements et les données ayant trait au Système des comptes économiques nationaux sont accessibles à partir du module Système des comptes économiques nationaux de notre site web. Pour obtenir une analyse plus détaillée de la parution d'aujourd'hui de la comptabilité nationale, y compris des graphiques et des tableaux supplémentaires, consultez le numéro 2005 de La revue des comptes économiques des provinces et des territoires, vol. 2, no 2 (13-016-XIF, gratuit), lequel est maintenant accessible à partir du module Publications de notre site Web. Choisissez Publications Internet gratuites, puis Comptes nationaux. Comptes économiques provinciaux, 2002 à 2005 Données stockées dans CANSIM : tableaux 384-0001, 384-0002, 384-0004 à 384-0013 et 384-0036. Définitions, source de données et méthodes : numéros d'enquête, y compris ceux des enquêtes connexes, 1303, 1401, 1402 et 1902. Les estimations révisées des comptes économiques provinciaux et territoriaux pour 2002, 2003 et 2004 sont incluses dans la présente diffusion. Celle-ci comprend également des estimations mises à jour des données provisoires de 2005 qui ont été diffusées le 26 avril 2006. Les comptes économiques provinciaux et territoriaux comprennent des estimations du produit intérieur brut (PIB) en termes de revenus et de dépenses, du PIB réel, des contributions à la variation en pourcentage du PIB réel, des indices implicites de prix, de la provenance et l'emploi du revenu personnel ainsi que des tableaux de données détaillés sur les administrations publiques. Les tableaux détaillés sur les administrations publiques comprennent des données révisées sur le revenu et les dépenses pour 2002 et 2003, fondées sur les comptes publics, ainsi que de nouvelles estimations pour 2004. Des résumés par sous-secteur de l'administration publique (fédérale, provinciale, locale, Régime de pensions du Canada et Régime des rentes du Québec) sont fournis aux tableaux 6 à 10. Les détails sur les revenus sont présentés aux tableaux 11 à 13. Le tableau 11 présente des données désagrégées sur les impôts directs, les cotisations aux régimes d'assurance sociale et les paiements de transfert effectués par des personnes aux administrations publiques. Le tableau 12 comprend les composantes des impôts sur la production et sur les produits, et le tableau 13, une liste des sources de revenus de placements des administrations publiques. En ce qui a trait aux dépenses, les principaux transferts aux personnes sont présentés au tableau 14, tandis que les subventions et les transferts de capital au secteur des particuliers et au secteur des entreprises figurent au tableau 15. Enfin, le tableau 16 comprend une liste des transferts courants les plus importants entre les différent! s ordres de gouvernement. La publication Comptes économiques provinciaux, Tableaux et document analytique, 2005 (13-213-PPB, 54 $) est maintenant en vente. Elle peut également être offerte sur disquette (13-213-DDB, 428 $). Les disquettes sont aussi en vente, à un coût moindre, sept jours ouvrables après la parution officielle (13-213-XDB, 86 $). Pour acheter ces produits, communiquez avec les Services à la clientèle au 613-951-3810 (iead-info-dcrd@statcan.ca), Division des comptes des revenus et dépenses. Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec l'agent d'information au 613-951-3640 (iead-info-dcrd@statcan.ca), Division des comptes des revenus et dépenses. Produit intérieur brut provincial par industrie Données stockées dans CANSIM : tableau 379-0025. Pour commander des données sur le produit intérieur brut provincial par industrie aux prix de base, communiquez avec les Services à la clientèle en composant sans frais le 1-800-877-4623 (dci-info-iad@statcan.ca), Division des comptes des industries. Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Bruce Cooke au 613-951-9061 (cookeb@statcan.ca), Division des comptes des industries. Tableaux entrées-sorties Données stockées dans CANSIM : tableaux 379-0023, 379-0024, 381-0009 à 381-0014 et 386-0002. Les publications Produit intérieur brut provincial par industrie et secteur aux prix de base (15-209-XCB, 535 $) et Production brute provinciale par industrie et secteur (15-210-XCB, 535 $) sont maintenant en vente. Afin de vous procurer un de ces produits, communiquez avec l'agent de diffusion en composant sans frais le 1-800-877-4623 (dci-info-iad@statcan.ca), Division des comptes des industries. Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Ronald Rioux au 613-951-3697 (riouxr@statcan.ca), Division des comptes des industries. -------------------------------------------------------------------------------- Tableau : La croissance du produit intérieur brut réel, dollars enchaînés (1997) _________________________________________________________________________ 2002 2003 2004 2005 _________________________________________________________________________ variation variation variation variation en % en % en % en % ---------- ---------- ---------- ---------- Canada 2,9 1,8 3,3 2,9 Terre-Neuve-et-Labrador 15,6 6,2 -0,9 0,4 Île-du-Prince-Édouard 4,8 1,2 3,2 2,1 Nouvelle-Écosse 4,0 1,1 0,8 1,6 Nouveau-Brunswick 4,5 2,3 2,6 0,3 Québec 2,4 1,3 2,7 2,2 Ontario 3,1 1,3 3,2 2,8 Manitoba 1,6 1,3 2,5 2,7 Saskatchewan -0,4 4,1 3,3 3,1 Alberta 2,2 2,9 5,4 4,6 Colombie-Britannique 3,6 2,8 4,6 3,7 Yukon -1,3 -0,7 4,3 5,2 Territoires du Nord-Ouest 6,4 20,0 7,6 0,1 Nunavut 5,9 -3,5 2,2 -1,1 _________________________________________________________________________ -------------------------------------------------------------------------------- Homicides 2005 Le taux national d'homicides a augmenté pour une deuxième année consécutive en 2005 pour atteindre son niveau le plus élevé en près d'une décennie, après avoir chuté à son plus bas niveau en 30 ans en 2003. Le nombre d'homicides commis à l'aide d'une arme à feu s'est accru pour une troisième année consécutive. Les services de police ont signalé 658 homicides l'an dernier, soit 34 de plus qu'en 2004. Sur ces homicides, 222 ont été commis à l'aide d'une arme à feu, en hausse par rapport au chiffre de 173 enregistré en 2004. La hausse du taux d'homicides est en majeure partie due à un bond des homicides attribuables à des gangs, particulièrement en Ontario et en Alberta. Les deux tiers des homicides attribuables à des gangs ont été perpétrés à l'aide d'une arme à feu, généralement une arme de poing. ______________________________________________________________________ Note aux lecteurs Les statistiques agrégées sur les homicides perpétrés au Canada en 2005 ont d'abord été publiées dans Le Quotidien du 20 juillet 2006 dans le cadre d'un rapport général sur la criminalité. Ce rapport présente une analyse plus détaillée des données sur l'homicide. Le Code criminel classe les homicides de la façon suivante : le meurtre au premier degré, le meurtre au deuxième degré, l'homicide involontaire coupable et l'infanticide. Les décès causés par la négligence criminelle, le suicide et l'homicide accidentel ou justifiable ne sont pas inclus dans la présente analyse. ______________________________________________________________________ Le taux national d'homicides a atteint un sommet au milieu des années 1970, se situant à 3,03 homicides pour 100 000 habitants. De façon générale, il est en baisse depuis ce temps, ayant atteint le creux de 1,73 en 2003. Le taux de 2005 s'est élevé à 2,04 homicides pour 100 000 habitants. Le taux d'homicides commis par des jeunes a atteint son point le plus élevé en plus d'une décennie. On a dénombré 65 jeunes auteurs présumés d'homicide (12 à 17 ans) en 2005, soit 21 de plus que l'année précédente. Le taux d'homicides entre conjoints continue de baisser. Les 74 homicides entre conjoints déclarés en 2005 ont donné lieu à une quatrième baisse annuelle consécutive. Ce rapport annuel sur les homicides contient, pour la première fois, une analyse approfondie des taux de classement des homicides au sein des principaux services de police du pays. Dans l'ensemble, on a constaté que sur les quelque 24 000 homicides qui ont été perpétrés au Canada depuis 1961, 85 % ont été résolus par la police. Les homicides commis à l'aide d'une arme à feu sont en hausse depuis les trois dernières années, mais leur tendance est à la baisse depuis le milieu des années 1970 La police a déclaré que 222 victimes ont été tuées avec une arme à feu en 2005, soit 49 de plus que l'année précédente, ce qui a donné lieu à une troisième augmentation annuelle d'affilée. En comparaison, 198 victimes ont été poignardées à mort, soit la deuxième méthode en importance servant à commettre un homicide en 2005. Au cours des 20 dernières années, les homicides commis à l'aide d'une arme à feu et les homicides commis à l'aide d'une arme pointue représentaient chacun environ un tiers de tous les homicides. Avant 1985, toutefois, les homicides commis à l'aide d'une arme à feu se produisaient beaucoup plus fréquemment que les homicides commis à l'aide d'une arme pointue. Depuis le milieu des années 1970, on observe une tendance à la baisse du taux d'homicides commis avec une arme à feu. Toutefois, la tendance varie selon le type d'arme à feu utilisé. Avant 1991, les carabines et les fusils de chasse étaient utilisés beaucoup plus fréquemment que les armes de poing. Depuis lors, les proportions se sont inversées, de sorte qu'en 2005, une arme de poing a été utilisée dans presque 6 homicides commis avec une arme à feu sur 10, alors que 1 de ces homicides sur 4 mettaient en cause une carabine ou un fusil de chasse. En 2005, 128 homicides ont été perpétrés à l'aide d'une arme de poing, en hausse par rapport à 112 en 2004. Le nombre d'homicides commis à l'aide d'une arme de poing a crû au cours de six des sept dernières années. Depuis 1997, la police a déclaré que 83 % des armes à feu récupérées ayant servi à perpétrer un homicide n'étaient pas enregistrées. Dans les cas où la propriété a pu être établie, c'est l'auteur présumé qui était propriétaire de l'arme à feu dans 60 % de ces homicides. Parmi les homicides perpétrés à l'aide d'une arme à feu, quatre auteurs présumés sur cinq ne possédaient pas de certificat d'arme à feu valide. Les homicides attribuables à des gangs accusent une hausse La police a déclaré que 107 homicides étaient présumés être liés à des gangs en 2005, soit 35 de plus qu'en 2004. D'importantes augmentations des homicides attribuables à des gangs ont été signalées en Ontario, particulièrement à Toronto, et en Alberta. L'accroissement pourrait être dû en partie à une légère modification du mode de saisie des données. En 2005, on a révisé l'Enquête sur les homicides afin d'inclure les homicides dans lesquels la police non seulement «détermine», mais aussi «soupçonne» que le crime est attribuable à des activités de gang. Pour les années antérieures à 2005, on ne sait pas si les homicides soupçonnés sont inclus dans les totaux. Cette modification peut expliquer en partie la hausse des homicides attribuables à des gangs comparativement aux années précédentes. Les homicides attribuables à des gangs ont représenté 16 % de tous les homicides commis en 2005. Les deux tiers de ceux-ci ont été commis à l'aide d'une arme à feu, généralement une arme de poing. Le taux de jeunes auteurs présumés d'homicide est le plus élevé en plus d'une décennie On a dénombré 65 jeunes auteurs présumés (12 à 17 ans) d'homicide en 2005, soit 21 de plus que l'année précédente. L'an dernier, le taux de jeunes auteurs présumés a atteint son point le plus élevé en plus d'une décennie. L'augmentation du taux de jeunes auteurs présumés d'homicide faisait contraste avec la baisse du taux de criminalité adolescente (-6 %), incluant une diminution de l'ensemble des crimes de violence (-2 %). Malgré les fluctuations d'une année à l'autre, le taux d'homicides commis par des jeunes est demeuré relativement stable au cours des 30 dernières années en raison des chiffres relativement faibles. Le taux d'homicides entre conjoints affiche une baisse depuis le milieu des années 1970 La police a indiqué que 74 conjoints ont été tués en 2005, soit un nombre presque identique au nombre de conjoints tués l'année précédente. De façon générale, le taux d'homicides entre conjoints est en baisse depuis le milieu des années 1970. En 2005, les homicides entre conjoints ont constitué environ 16 % de tous les homicides résolus et presque la moitié (47 %) de tous les homicides dans la famille. Comme dans les années précédentes, en 2005, le taux d'homicides sur une conjointe était cinq fois plus élevé que le taux sur un conjoint. Les personnes vivant en union libre risquaient davantage d'être tuées par un conjoint que les personnes mariées. En 2005, le taux d'homicides entre conjoints de fait était de près de cinq fois supérieur à celui des homicides entre conjoints de droit. Les taux d'homicides sont plus élevés dans l'Ouest Par le passé, les taux d'homicides étaient généralement plus élevés dans les provinces de l'Ouest que dans l'Est. L'an dernier, trois des quatre provinces de l'Ouest, soit la Saskatchewan, le Manitoba et l'Alberta, ont enregistré les taux les plus élevés de toutes les provinces. Le taux de la Saskatchewan, soit 4,33 homicides pour 100 000 habitants, a marqué son point le plus élevé en près de trois décennies. Le taux d'homicides du Québec était en baisse comparativement à 2004 et est demeuré bien en deçà de la moyenne nationale. Bien que le taux ontarien ait atteint son point le plus élevé en plus d'une décennie, il figurait encore sous la moyenne nationale. Parmi les neuf plus grandes régions métropolitaines de recensement (RMR), c'est Edmonton qui a affiché le plus important taux d'homicides (4,29), soit son taux le plus élevé observé depuis la première année de diffusion de statistiques selon la RMR en 1981. À Toronto et à Calgary, les taux ont également augmenté pour atteindre leur plus haut niveau en plus d'une décennie. Le taux de Montréal s'est fixé à son niveau le plus bas depuis 1981. Malgré une baisse observée en 2005, Regina a affiché le taux le plus élevé (3,97) de toutes les petites RMR, suivie de Saskatoon. Aucun homicide n'a été signalé à Sherbrooke, à Trois-Rivières et à Saint John. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 3315. Le Juristat intitulé L'homicide au Canada, 2005, vol. 26, no 6 (85-002-XIF, gratuit), est maintenant accessible à partir du module Publications de notre site Web. Sous Publications Internet gratuites, choisissez Justice. Une version imprimée (85-002-XPF, 11 $ / 100 $) est également en vente. Voir Pour commander les produits. Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec l'Information et les Services à la clientèle au 613-951-9023 ou composez sans frais le 1-800-387-2231, Centre canadien de la statistique juridique. -------------------------------------------------------------------------------- Tableau : Homicides selon la région métropolitaine de recensement _________________________________________________________________________ Région métropolitaine de recensement (RMR) 2004 2004 2005 2005 _________________________________________________________________________ nombre de nombre de victimes taux(1) victimes taux(1) ---------- ---------- ---------- ---------- 500 000 habitants et plus Edmonton(2) 34 3,36 44 4,29 Winnipeg 34 4,89 26 3,72 Vancouver 57 2,67 62 2,88 Calgary 20 1,91 26 2,45 Toronto 94 1,80 104 1,96 Hamilton 9 1,30 11 1,58 Montréal(2) 63 1,73 48 1,31 Ottawa(3) 10 1,15 11 1,25 Québec 6 0,84 5 0,69 100 000 à 499 999 habitan ts Regina 10 4,98 8 3,97 Saskatoon 8 3,29 9 3,68 Kingston(2) 0 0,00 5 3,24 St. Catharines-Niagara 7 1,62 14 3,22 London 5 1,07 14 2,97 Halifax 9 2,37 10 2,63 Abbotsford 7 4,33 4 2,46 Thunder Bay 0 0,00 3 2,41 Windsor 4 1,21 5 1,50 Kitchener 6 1,26 7 1,44 Greater Sudbury / Grand Sudbury 0 0,00 2 1,24 St. John's 1 0,56 2 1,10 Gatineau(4) 1 0,36 3 1,05 Saguenay 2 1,35 1 0,68 Victoria 5 1,50 2 0,60 Oshawa 6 1,84 1 0,30 Sherbrooke 0 0,00 0 0,00 Trois-Rivières 1 0,69 0 0,00 Saint John 1 0,69 0 0,00 _________________________________________________________________________ _________________________________________________________ Région métropolitaine de Moyenne Moyenne recensement (RMR) de 1995 à 2004 de 1995 à 2004 _________________________________________________________ nombre de victimes taux(1) -------------- -------------- 500 000 habitants et plus Edmonton(2) 24 2,49 Winnipeg 21 3,08 Vancouver 53 2,63 Calgary 15 1,57 Toronto 81 1,71 Hamilton 11 1,74 Montréal(2) 70 2,02 Ottawa(3) 10 1,19 Québec 8 1,17 100 000 à 499 999 habitan ts Regina 6 3,21 Saskatoon 6 2,49 Kingston(2) 3 1,64 St. Catharines-Niagara 6 1,35 London 5 1,03 Halifax 7 1,99 Abbotsford 5 3,03 Thunder Bay 2 1,81 Windsor 6 1,97 Kitchener 5 1,01 Greater Sudbury / Grand Sudbury 3 1,59 St. John's 2 1,14 Gatineau(4) 4 1,33 Saguenay 1 0,75 Victoria 6 1,94 Oshawa 2 0,81 Sherbrooke 2 1,14 Trois-Rivières 2 1,04 Saint John 1 0,94 _________________________________________________________ 1. Les taux sont calculés pour 100 000 habitants. 2. Comprend des homicides qui se sont produits dans un établissement correctionnel en 2005. 3. Ottawa représente la partie de la RMR d'Ottawa-Gatineau située en Ontario. 4. Gatineau représente la partie de la RMR d'Ottawa-Gatineau située au Québec. -------------------------------------------------------------------------------- Tableau : Homicides résolus selon le lien entre l'auteur présumé et la victime, 2005 __________________________________________________ Auteur présumé % d'homicides Victimes résolus __________________________________________________ Total des homicides 658 ... Conjoint ou conjointe (comprend les conjoints de fait) 54 11 Ex-conjoint ou ex- conjointe (comprend les conjoints séparés ou divorcés) 20 4 Autre membre de la famille 82 17 Petit ami ou petite amie (actuel ou ancien) 16 3 Connaissance occasionnelle 86 18 Ami ou amie proche, ou voisin ou voisine 61 13 Associé criminel 58 12 Relation d'affaires 9 2 Symbole d'autorité 3 1 Étranger 86 18 Lien inconnu 3 1 Homicides résolus 478 100 Homicides non résolus 180 ... __________________________________________________ ... n'ayant pas lieu de figurer -------------------------------------------------------------------------------- Tableau : Homicides selon la province ou le territoire _________________________________________________________________________ Province ou territoire 2004(r) 2004(r) 2005 2005 _________________________________________________________________________ nombre de nombre de victimes taux(1) victimes taux(1) ---------- ---------- ---------- ---------- Canada 624 1,95 658 2,04 Terre-Neuve-et-Labrador 2 0,39 9 1,74 Île-du-Prince-Édouard 0 0,00 0 0,00 Nouvelle-Écosse 14 1,49 20 2,13 Nouveau-Brunswick 7 0,93 9 1,20 Québec 111 1,47 100 1,32 Ontario 187 1,51 218 1,74 Manitoba 50 4,27 49 4,16 Saskatchewan 39 3,92 43 4,33 Alberta 86 2,68 109 3,35 Colombie-Britannique 113 2,69 98 2,30 Yukon 7 22,69 1 3,23 Territoires du Nord-Ouest 4 9,33 0 0,00 Nunavut(2) 4 13,48 2 6,67 _________________________________________________________________________ _________________________________________________________ Province ou territoire Moyenne Moyenne de 1995 à 2004 de 1995 à 2004 _________________________________________________________ nombre de victimes taux(1) -------------- -------------- Canada 576 1,88 Terre-Neuve-et-Labrador 4 0,82 Île-du-Prince-Édouard 1 0,81 Nouvelle-Écosse 15 1,62 Nouveau-Brunswick 9 1,16 Québec 131 1,78 Ontario 173 1,49 Manitoba 36 3,10 Saskatchewan 28 2,82 Alberta 65 2,18 Colombie-Britannique 106 2,65 Yukon 2 6,50 Territoires du Nord-Ouest 3 6,38 Nunavut(2) 3 10,00 _________________________________________________________ r révisé 1. Les taux sont calculés pour 100 000 habitants. 2. La moyenne pour le Nunavut porte sur la période allant de 1999 à 2004. -------------------------------------------------------------------------------- Étude : Influences intérieures et étrangères sur les prix canadiens selon les mouvements cycliques du taux de change 1974 à 1996 Cette nouvelle étude porte sur les facteurs, tant intérieurs qu'étrangers, qui ont influé sur le comportement de 81 industries manufacturières canadiennes en matière d'établissement des prix au cours de la période allant de 1974 à 1996, et plus particulièrement sur l'incidence des cycles du taux de change. L'étude a révélé que les producteurs ainsi que les importateurs canadiens ont ajusté leurs prix vers le bas durant les périodes d'appréciation du taux de change, l'ajustement étant toutefois proportionnellement inférieur au taux d'appréciation du dollar canadien. Les avantages réels qui découlent pour les consommateurs de l'appréciation du dollar canadien dépendent de la mesure dans laquelle les importateurs répercutent éventuellement les prix plus faibles qu'ils paient pour leurs biens aux États-Unis et de la mesure dans laquelle les fabricants canadiens baissent leurs prix en conséquence. (Depuis 2002, la valeur du dollar canadien a augmenté d'environ 30 % par rapport à la devise américaine. Les biens fabriqués aux États-Unis coûtent donc moins cher au Canada.) Lorsque le dollar canadien se déprécie, comme il l'a fait entre 1974 et 1986 et entre 1991 et 1996, les biens en provenance des États-Unis deviennent relativement plus coûteux et les producteurs canadiens subissent une concurrence moins forte. L'étude a révélé que les prix des biens au Canada, produits au pays ou importés, ont également crû, mais d'un montant inférieur à celui qui aurait été proportionnel à la variation du taux de change. Lorsque le dollar canadien s'apprécie, comme il l'a fait entre 1986 et 1991, les biens en provenance des États-Unis deviennent relativement moins coûteux et exercent une plus forte concurrence. Les prix des biens au Canada, tant produits au pays qu'importés, ont baissé, mais d'un montant inférieur à celui qui aurait été proportionnel à la fluctuation du taux de change. Outre l'influence des prix des biens concurrents aux États-Unis, l'étude a révélé que la variation des prix au Canada reflétait également la variation des prix des facteurs de production (comme le prix de la main-d'oeuvre, de l'énergie et des matières premières), la variation de la productivité et de la vigueur générale de l'économie. Les prix des biens importés au Canada étaient davantage influencés par les prix des biens concurrents aux États-Unis, comparativement aux prix des produits canadiens. Toutefois, en établissant les prix de leurs importations au Canada, les importateurs n'ont pas simplement répercuté sur eux la totalité des fluctuations des prix des importations. Ils les ont également ajustés en fonction des conditions sur les marchés canadiens. La concurrence est importante. L'intensité de la concurrence et les pressions qui découlent des fluctuations du taux de change sont liées aux types d'ajustements qui sont apportés et à la rapidité de l'ajustement. Les prix des biens canadiens sont plus influencés par les prix étrangers si l'industrie compose avec une concurrence plus forte des biens importés des États-Unis et si les biens canadiens et étrangers sont moins différenciés. Les biens différenciés sont moins homogènes et font l'objet d'une plus grande publicité. De même, si la concurrence est moins forte par rapport à une industrie, que ce soit de la part des importateurs de biens étrangers ou des entreprises rivales sur le marché intérieur (plus petit nombre d'entreprises, plus forte concentration et moins de roulement d'entreprises), la variation des prix de la production au Canada est plus susceptible de refléter la variation des coûts intérieurs et moins susceptible d'être influencée par la concurrence des importations. L'industrie jouissant d'un rapport de forces favorable sur le marché peut répercuter une plus grande partie de ses hausses de coût et une plus petite partie de ses hausses de productivité sur les prix de sa production. Les pressions émanant du taux de change ont également une incidence sur la nature du processus d'ajustement. En période de dépréciation du dollar canadien, les industries canadiennes subissent moins de pression de la part des prix étrangers. En période d'appréciation du dollar canadien, les pressions des marchés étrangers s'intensifient. Lorsqu'il y a dépréciation du dollar canadien, les prix des biens produits au pays et des biens importés sont plus influencés par les fluctuations des coûts intérieurs, mais ils sont encore plus influencés par les variations des prix étrangers en période d'appréciation du dollar canadien. La rapidité de l'ajustement des prix canadiens à la variation des coûts intérieurs ou des prix étrangers diffère également selon que le dollar canadien est en période de dépréciation ou d'appréciation. La rapidité avec laquelle les industries canadiennes s'adaptent diminue lorsqu'elles subissent des pressions moins fortes et augmente lorsqu'elles subissent des pressions plus fortes des fluctuations du taux de change. Nota : Les données de cette étude proviennent de la base de données sur la productivité du National Bureau of Economic Research et Center for Economic Studies (NBER-CES) et des bases de données élaborées à Statistique Canada. L'information sur les prix de la production industrielle aux États-Unis provient de la base de données sur la productivité du NBER-CES. Les mesures des caractéristiques des industries, des prix de la production, des prix des facteurs et de la productivité ont été obtenues auprès de la Division de l'analyse microéconomique. Les prix des importations ont été tirés des tableaux des entrées-sorties. Le document de recherche «Influences intérieures et étrangères sur les prix canadiens, selon les mouvements cycliques du taux de change, 1974 à 1996» (11F0027MIF2006043, gratuit), qui fait partie de la Série de documents de recherche sur l'analyse économique, est maintenant accessible à partir du module Publications de notre site Web. D'autres études portant sur l'incidence du taux de change sur les prix canadiens peuvent être consultées dans la série analytique Mise à jour sur l'analyse économique (11-623-XIF, gratuite), laquelle est accessible à partir du module Publications de notre site Web. Notamment, voir Intégration et cointégration : les prix dans les secteurs canadien et américain de la fabrication obéissent-ils à la «loi du prix unique»?, no 29 (11F0027MIF2005029, gratuit) et Parité de pouvoir d'achat : le cas du Canada et des États-Unis, no 2 (11F0027MIF2002002, gratuit) ainsi que «Les Canadiens paient-ils plus que les Américains pour les mêmes produits?» dans L'observateur économique canadien, vol. 16, no 5 (11-010-XIB, gratuit), qui est accessible à partir du modulePublications de notre site Web. Une version imprimée de L'observateur économique canadien (11-010-XPB, 25 $ / 243 $) est également en vente. Voir Pour commander les produits. Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec John R. Baldwin au 613-951-8588, Division de l'analyse microéconomique. -------------------------------------------------------------------------------- Tarifs aériens 2003 (données provisoires) En 2003, le tarif aérien moyen intérieur et international (tous les types de tarifs) payé par les passagers s'est établi à 247 $, en baisse de 11,8 % par rapport à 280 $ en 2002. Cette baisse annuelle a ramené le tarif aérien moyen au niveau enregistré en 1997. Le tarif aérien moyen intérieur (tous les types de tarifs) payé par les passagers s'est chiffré à 185 $ en 2003, en baisse de 12,9 % par rapport à 213 $ en 2002. Cela représente le plus fort recul annuel constaté depuis 1983, soit l'année marquant le début de cette enquête. En 2003, 95,4 % des passagers se sont prévalus de tarifs réduits pour les vols intérieurs et internationaux réguliers, en baisse de 0,3 point de pourcentage par rapport au sommet enregistré en 2002 (95,7 %). Pour les vols intérieurs réguliers, 93,4 % des passagers ont voyagé à prix réduit. Il s'agissait d'une légère diminution par rapport au sommet enregistré en 2002 (93,7 %). Il est maintenant possible de connaître les estimations provisoires pour 2003. L'univers de l'Enquête sur la base tarifaire est les transporteurs aériens canadiens de niveau I, qui inclut le Groupe Air Canada (Air Canada, Jazz, Tango, Zip et les partenaires régionaux en partage de codes) ainsi qu'Air Transat et WestJet. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 2708. Les données sur la base tarifaire paraîtront dans la publication Aviation : bulletin de service, vol. 38, n°4 (51-004-XIB, gratuite), laquelle sera diffusée sous peu. Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Sylvain Ouellet au 613-951-2779 (aviationstatistics@statcan.ca) ou avec Lisa Di Piétro au 613-951-0146 (aviationstatistics@statcan.ca), Division des transports. Télécopieur : 613-951-0010. -------------------------------------------------------------------------------- Statistiques de la criminalité 2005 Des tableaux de données personnalisées sur les affaires criminelles, les victimes et les auteurs présumés du Programme de déclaration uniforme de la criminalité (DUC 2) pour l'année 2005 sont maintenant offerts sur demande. Ces données comprennent de l'information sur la présence d'armes à feu dans les crimes de violence, sur le lien entre la victime et l'auteur présumé ainsi que sur l'âge et le sexe des victimes et des auteurs présumés. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 3302. Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec la Sous-section de l'information et des services à la clientèle au 613-951-9023 ou composez sans frais le 1-800-387-2231, Centre canadien de la statistique juridique. -------------------------------------------------------------------------------- Transport et distribution de gaz naturel Mai à juillet 2006 Il est maintenant possible de consulter les données de mai, de juin et de juillet sur le transport et la distribution de gaz naturel. Données stockées dans CANSIM : tableaux 129-0001 à 129-0004. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 2149. Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec l'agent de diffusion au 613-951-9497 ou composez sans frais le 1-866-873-8789 (energ@statcan.ca), Division de la fabrication, de la construction et de l'énergie. -------------------------------------------------------------------------------- Nouveaux produits Série de documents de recherche sur l'analyse économique, «Influences intérieures et étrangères sur les prix canadiens, selon les mouvements cycliques du taux de change, 1974 à 1996», no 43 Numéro au catalogue : 11F0027MIF2006043 (gratuit). Revue des comptes économiques des provinces et des territoires, 2005, vol. 2, no 2 Numéro au catalogue : 13-016-XIF (gratuit). Comptes économiques provinciaux : estimations annuelles - Jour de parution, 2005 Numéro au catalogue : 13-213-DDB (428 $). Comptes économiques provinciaux : estimations annuelles - Tableaux et document analytique, Estimations préliminaires, 2005 Numéro au catalogue : 13-213-PPB (54 $). Comptes économiques provinciaux : estimations annuelles, 2005 Numéro au catalogue : 13-213-XDB (86 $). Produit intérieur brut provincial par industrie et secteur aux prix de base, 1997 à 2003 Numéro au catalogue : 15-209-XCB (535 $). Production brute provinciale par industrie et secteur, 1997 à 2003 Numéro au catalogue : 15-210-XCB (535 $). Profil des exportateurs canadiens, 1993 à 2004 Numéro au catalogue : 65-506-XIF (gratuit). Juristat, vol. 26, no 6 Numéro au catalogue : 85-002-XIF (gratuit). Juristat, vol. 26, no 6 Numéro au catalogue : 85-002-XPF (11 $/100 $). Les prix sont en dollars canadiens et n'incluent pas les taxes de vente. Des frais de livraison supplémentaires s'appliquent aux envois à l'extérieur du Canada. Les numéros au catalogue se terminant par : -XIB ou -XIF représentent la version électronique offerte sur Internet, -XMB ou -XMF, la version microfiche, -XPB ou -XPF, la version papier, -XDB ou -XDF, la version électronique sur disquette et -XCB ou -XCF, la version électronique sur CD-ROM.