L'utilisation d'une police à espacement constant, comme Courier, améliore l'affichage. ** Contenu du QUOTIDIEN aujourd'hui ** Fichier PDF téléchargeable : http://www.statcan.ca/Daily/Francais/070816/q070816.pdf Site Web : http://www.statcan.ca/Daily/Francais/070816/tq070816.htm 07 08 16 08 30 Le jeudi 16 août 2007. Diffusé à 8 h 30, heure de l'Est Communiqués Opérations internationales du Canada en valeurs mobilières, juin 2007 Les Canadiens ont acheté pour 4,9 milliards de dollars de titres étrangers en juin, surtout des instruments d'emprunt. Pendant ce temps, les non-résidents ont retiré 4,5 milliards de dollars de titres canadiens de leurs portefeuilles au cours du mois, ayant cédé essentiellement des obligations canadiennes. Estimations du bétail, au 1er juillet 2007 Selon l'Enquête sur le bétail de juillet, effectuée auprès de 16 000 producteurs, le cheptel de bovins national du Canada a reculé pour une deuxième année consécutive, le troupeau de bovins de reproduction ayant diminué dans la plupart des provinces. Étude : Un syndrome chinois plutôt que hollandais, août 2007 Étude : L'emploi dans le secteur culturel dans un contexte nord-américain, 1981 à 2001 Statistiques relatives aux mouvements d'aéronefs, juillet 2007 Indice des taux de salaires syndicaux dans la construction, juillet 2007 Enquête annuelle sur les manufactures et l'exploitation forestière : produits utilisés et fabriqués par les industries de l'exploitation forestière, 2004 et 2005 Nouveaux produits -------------------------------------------------------------------------------- Opérations internationales du Canada en valeurs mobilières Juin 2007 Les Canadiens ont acheté pour 4,9 milliards de dollars de titres étrangers en juin, ayant frôlé un sommet trimestriel en affichant des achats totalisant 23,8 milliards de dollars. L'investissement en juin touchait principalement les instruments d'emprunt et était réparti à peu près également entre les obligations et les instruments du marché monétaire. Pendant ce temps, les non-résidents ont retiré 4,5 milliards de dollars de titres canadiens de leurs portefeuilles en juin, en plus des 2,6 milliards de dollars cédés en mai. Le désinvestissement étranger était concentré dans les obligations et dans les actions canadiennes, tandis que les non-résidents investissaient dans les instruments du marché monétaire canadien. ______________________________________________________________________ Renseignements complémentaires concernant les marchés financiers En juin, l'écart des taux d'intérêt à court terme entre le Canada et les États-Unis s'est encore réduit, soit de 25 points de base, pour s'établir à 0,19 %, soit sa marge de différence la moins élevée depuis avril 2005. Au cours du mois, les taux d'intérêt canadiens ont augmenté de 13 points de base pour se chiffrer à 4,42 %, soit leur plus haut niveau depuis mai 2001. Entre-temps, les taux américains ont diminué de 12 points de base pour s'établir à 4,61 %. Les taux d'intérêt canadiens à long terme ont augmenté de 14 points de base pour se fixer à 4,62 % à la fin du mois, tandis que les taux d'intérêt américains à long terme ont augmenté de 21 points de base pour s'établir à 5,09 %. L'écart entre les taux d'intérêt a donc augmenté pour se fixer à 47 points de base, toujours en faveur des États-Unis. En juin, le cours des actions canadiennes a diminué pour la première fois depuis juillet 2006, en baisse de 1,1 % par rapport au sommet enregistré au cours du mois précédent. L'indice composite Standard and Poor's/Toronto Stock Exchange a clôturé le mois à 13 906,6. Entre-temps, le cours des actions américaines a également connu une baisse de 1,8 %, l'indice composite Standard and Poor's 500 s'étant établi à 1 503,4 à la fin du mois. Le dollar canadien s'est apprécié de 0,37 cent américain à la fin de juin pour se fixer à 93,86 cents américains, soit son niveau le plus élevé depuis juin 1977. Définitions Les séries de données sur les opérations internationales en valeurs mobilières ont trait aux opérations de portefeuille en actions, en obligations et en instruments (ou effets) du marché monétaire tant pour les émissions canadiennes qu'étrangères. Les actions comprennent les actions ordinaires et privilégiées ainsi que les bons de souscription. Les titres d'emprunt comprennent les obligations et les instruments du marché monétaire. Les obligations ont une échéance de plus d'une année. Les instruments du marché monétaire ont une échéance d'une année ou moins. ______________________________________________________________________ Investissement record dans les instruments du marché monétaire étranger Les Canadiens ont investi un montant record de 2,2 milliards de dollars dans les instruments du marché monétaire étranger en juin, effaçant ainsi la réduction des deux mois précédents. Les acquisitions de juin sont attribuables à l'investissement dans les effets de sociétés américaines et les effets non américains, qui ont totalisé 930 millions de dollars et 1,4 milliard de dollars respectivement. Entre-temps, les investisseurs résidents ont vendu pour 118 millions de dollars de bons du Trésor du gouvernement des États-Unis. Sur le plan des devises, près des deux tiers (1,4 milliard de dollars) des investissements de juin ont servi à acheter des effets du marché monétaire étranger libellés en dollars canadiens. Ralentissement de l'investissement dans les obligations étrangères Les Canadiens ont investi 2,6 milliards de dollars dans les obligations étrangères en juin, ce qui représente un ralentissement après trois mois consécutifs d'achats considérables totalisant 21,3 milliards de dollars. Le niveau plus modéré des achats d'obligations étrangères enregistré en juin est principalement attribuable à des ventes de 1,7 milliard de dollars d'obligations du gouvernement américain. Entre-temps, l'investissement des Canadiens dans les obligations de sociétés américaines et dans les obligations d'autres pays est demeuré soutenu (1,6 milliard de dollars et 2,8 milliards de dollars respectivement). Sur le plan des devises, les résidents ont acheté pour 2,9 milliards de dollars d'obligations étrangères libellées en dollars canadiens, en grande partie des obligations autres qu'américaines, ce qui représente une baisse par rapport aux 4,7 milliards de dollars investis en mai. Les Canadiens achètent des actions américaines et vendent des actions non américaines En juin, les résidents ont investi un montant modeste de 69 millions de dollars dans les actions étrangères, résultat d'un désinvestissement de 2,2 milliards de dollars en actions non américaines qui a presque annulé la totalité des investissements en actions américaines. L'investissement dans les actions étrangères a diminué considérablement en mai et en juin, après une série d'achats soutenus allant de novembre 2006 à avril 2007 et s'étant élevés en moyenne à 3,5 milliards de dollars par mois. Les investissements étrangers ciblent principalement les instruments d'emprunt canadiens à court terme Les non-résidents ont acheté pour 1,5 milliard de dollars d'instruments du marché monétaire canadien en juin, soit le niveau d'investissement le plus élevé enregistré depuis les 12 derniers mois. Les acquisitions provenant de l'étranger étaient presque entièrement des bons du Trésor du gouvernement fédéral alors que les non-résidents en ont acheté pour 1,4 milliard de dollars, après cinq mois consécutifs de désinvestissement totalisant 3,1 milliards de dollars. En juin, les taux d'intérêt canadiens à court terme se sont accrus de 13 points de base pour s'établir à 4,42 %, atteignant leur plus haut niveau depuis mai 2001. Entre-temps, les taux d'intérêt à court terme aux États-Unis ont connu une baisse en juin, rétrécissant ainsi l'écart entre les taux du Canada et des États-Unis qui s'établit maintenant à 0,19 % par rapport à l'écart de 0,44 % enregistré en mai. Les non-résidents réduisent leurs avoirs en obligations du gouvernement fédéral et d'administrations publiques provinciales Après deux mois de léger désinvestissement, les non-résidents ont retiré de leurs portefeuilles une somme importante de 4,5 milliards de dollars d'obligations canadiennes en juin, soit le plus important retrait mensuel enregistré depuis janvier 2006. Plus des deux tiers du désinvestissement pendant ce mois étaient constitués d'obligations en circulation, presque toutes libellées en dollars canadiens. Par secteur, la réduction des avoirs étrangers en obligations canadiennes en juin était dirigée vers les émissions du gouvernement fédéral et des administrations publiques provinciales. Le retrait de 5,7 milliards de dollars d'obligations du gouvernement fédéral, suivant immédiatement deux mois consécutifs de désinvestissement totalisant 2,9 milliards de dollars, était réparti à peu près également entre les obligations en circulation et les remboursements. Entre-temps, les non-résidents ont retiré de leurs portefeuilles pour 2,4 milliards de dollars d'obligations d'administrations publiques provinciales, principalement en raison des remboursements. En revanche, les non-résidents ont acheté pour 2,1 milliards de dollars et 1,7 milliard de dollars respectivement d'obligations d'entreprises fédérales et de sociétés, presque toutes des nouvelles émissions. Le désinvestissement étranger en actions canadiennes continue En juin, les non-résidents ont vendu pour 1,4 milliard de dollars d'actions canadiennes, s'ajoutant à un désinvestissement de 2,9 milliards de dollars en mai. Le désinvestissement observé en juin était principalement attribuable à l'activité liée aux prises de contrôle étrangères qui ont mené au retrait d'actions canadiennes du marché. Le cours des actions canadiennes a accusé un recul de 1,1 % en juin, après avoir atteint un sommet en mai. Données stockées dans CANSIM : tableaux 376-0018 à 376-0029, 376-0042, 376-0058 et 376-0063. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 1535. Le numéro de juin 2007 de la publication Opérations internationales du Canada en valeurs mobilières (67-002-XWF, gratuite) paraîtra bientôt. Les données de juillet sur les opérations internationales du Canada en valeurs mobilières seront diffusées le 17 septembre. Pour obtenir des données ou des renseignements généraux, communiquez avec le Service à la clientèle au 613-951-1855 (infobalance@statcan.ca). Pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Éric Boulay au 613-951-1872, Division de la balance des paiements. -------------------------------------------------------------------------------- Tableau : Opérations internationales du Canada en valeurs mobilières _________________________________________________________________________ Mars 2007 Avril 2007 Mai 2007 Juin 2007 _________________________________________________________________________ en en en en millions millions millions millions de dollars de dollars de dollars de dollars ---------- ---------- ---------- ---------- Investissements étrangers en valeurs mobilières canadiennes 5 435 2 416 -2 646 -4 521 Obligations (nettes) 9 808 -296 -12 -4 549 Émissions en circulation 5 380 -971 -1 910 -3 098 Nouvelles émissions 9 462 1 567 6 682 6 951 Remboursements -4 944 -1 337 -5 255 -7 098 Changement aux intérêts à payer(1) -90 444 470 -1 304 Instruments du marché monétaire (nets) -171 -725 277 1 454 Gouvernement du Canada -499 -758 -818 1 358 Autres 328 33 1 095 96 Actions (nettes) -4 202 3 437 -2 911 -1 426 Émissions en circulation -2 161 4 755 -967 -485 Autres transactions -2 041 -1 318 -1 944 -941 Investissements canadiens en valeurs mobilières étrangères -11 322 -13 049 -5 795 -4 912 Obligations (nettes) -7 931 -7 200 -6 167 -2 649 Actions (nettes) -3 269 -6 778 -655 -69 Instruments du marché monétaire (nets) -122 929 1 027 -2 194 _________________________________________________________________________ _________________________________________________ Janvier à Janvier à juin 2006 juin 2007 _________________________________________________ en en millions millions de dollars de dollars ---------- ---------- Investissements étrangers en valeurs mobilières canadiennes 23 049 1 922 Obligations (nettes) -678 3 049 Émissions en circulation 5 132 -1 698 Nouvelles émissions 15 431 27 303 Remboursements -21 258 -22 889 Changement aux intérêts à payer(1) 18 331 Instruments du marché monétaire (nets) 6 614 304 Gouvernement du Canada 4 610 -1 703 Autres 2 004 2 007 Actions (nettes) 17 112 -1 431 Émissions en circulation 18 460 5 687 Autres transactions -1 347 -7 117 Investissements canadiens en valeurs mobilières étrangères -40 684 -49 771 Obligations (nettes) -23 302 -32 466 Actions (nettes) -17 257 -16 835 Instruments du marché monétaire (nets) -125 -470 _________________________________________________ 1. Les intérêts courus moins les intérêts payés. Nota : Un signe négatif indique une sortie de capitaux du Canada, c'est-à-dire un retrait de l'investissement étranger au Canada ou encore une augmentation de l'investissement canadien à l'étranger. -------------------------------------------------------------------------------- Estimations du bétail Au 1er juillet 2007 Selon l'Enquête sur le bétail de juillet, effectuée auprès de 16 000 producteurs, le cheptel de bovins national du Canada a reculé pour une deuxième année consécutive, le troupeau de bovins de reproduction ayant diminué dans la plupart des provinces. Au 1er juillet 2007, les éleveurs ont fait état de 15,9 millions de têtes dans leurs fermes, soit 0,7 % de moins qu'à la même date en 2006. Ce niveau était de 5,9 % inférieur au sommet de 16,9 millions de têtes atteint en 2005, lorsque les producteurs ont retenu des milliers d'animaux du marché à la suite de la fermeture, liée à l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), de la frontière vers le marché américain. La frontière américaine a été rouverte aux bovins vivants âgés de moins de 30 mois au 18 juillet 2005. En Alberta, principale province productrice de bovins du Canada, le troupeau a augmenté de 2,7 % entre le 1er juillet 2006 et le 1er juillet 2007, à la suite d'une demande plus forte pour des bouvillons et des génisses de la part des exploitants de parcs d'engraissement. L'enquête a également montré un recul d'une année à l'autre des stocks de porcs et de moutons. Au 1er juillet 2007, les agriculteurs ont déclaré avoir 1,1 million de moutons dans leurs fermes, en baisse de 4,8 %, et ont déclaré avoir 14,7 millions de porcs, ce qui représente une baisse de 2,5 %. Les données du présent communiqué ont été ajustées afin de s'harmoniser avec les données du Recensement de l'agriculture, diffusées le 16 mai 2007. -------------------------------------------------------------------------------- Tableau : Stocks de bétail au 1()er juillet ____________________________________________________________________ Bovins Bovins Porcs Porcs ____________________________________________________________________ 2006 2007 2006 2007 ---------- ---------- ---------- ---------- en en en en milliers milliers milliers milliers de têtes de têtes de têtes de têtes ---------- ---------- ---------- ---------- Canada 16 000 15 885 15 065 14 693 Atlantique 292 292 325 299 Québec 1 425 1 395 4 250 4 120 Ontario 2 033 1 954 3 930 3 830 Manitoba 1 680 1 540 2 980 2 965 Saskatchewan 3 450 3 430 1 389 1 360 Alberta 6 300 6 470 2 056 1 990 Colombie-Britannique 820 805 135 129 ____________________________________________________________________ ____________________________________________ Moutons Moutons ____________________________________________ 2006 2007 ---------- ---------- en en milliers milliers de têtes de têtes ---------- ---------- Canada 1 151 1 096 Atlantique 41 43 Québec 307 295 Ontario 311 305 Manitoba 69 70 Saskatchewan 133 120 Alberta 228 205 Colombie-Britannique 63 58 ____________________________________________ Nota : Les chiffres ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre aux totaux. Les données du recensement ont indiqué que dans le cas des bovins et des porcs, le nombre de producteurs est à la baisse, mais la taille de l'exploitation moyenne augmente. L'industrie bovine n'est pas dominée par une taille de ferme en particulier puisque l'on trouve de grands nombres de bovins dans les exploitations de petite, de moyenne et de grande taille. Le cheptel de bovins a diminué dans toutes les régions sauf en Alberta L'augmentation du cheptel de bovins de l'Alberta entre le 1er juillet 2006 et le 1er juillet 2007 a été réduite à néant par les diminutions enregistrées dans les autres provinces. Les baisses allaient de 2,1 % au Québec et de 3,9 % en Ontario à une chute de 8,3 % au Manitoba, de 0,6 % en Saskatchewan et de 1,8 % en Colombie-Britannique. Les provinces des Prairies jouent un rôle important dans l'industrie bovine. Au 1er juillet 2007, elles représentaient 72 % du cheptel de bovins du pays. L'Alberta, principale province productrice de bovins du Canada, représentait près de 41 % à elle seule. Les niveaux d'abattage au Canada ont également été un facteur clé dans l'élevage de bovins. En 2004, et pendant le premier semestre de 2005, les niveaux ont atteint des sommets. Ces niveaux étaient alimentés par l'augmentation de la capacité d'abattage, la demande intérieure, la forte demande internationale de boeuf canadien ainsi qu'une baisse des niveaux d'importation de boeuf. Cependant, l'abattage au Canada a ralenti à la suite d'une baisse des exportations de viande de boeuf, surtout depuis que la frontière avec les États-Unis est ouverte aux expéditions de bovins vivants. L'abattage au cours de l'année se terminant le 1er juillet 2007 avait régressé de 3,5 % par rapport aux 12 mois précédents. En outre, les prix des bovins sont demeurés faibles au cours du deuxième semestre de 2006. En décembre 2006, les prix s'élevaient à 82 % de ce qu'ils étaient en décembre 2002, avant que l'interdiction soit imposée. Bien que les prix des bovins aient regagné le terrain perdu au cours des trois premiers mois de 2007, les prix des céréales fourragères ont augmenté rapidement pendant la même période. L'augmentation des coûts des céréales fourragères a exercé un effet à la baisse sur les prix que les parcs d'engraissement étaient disposés à payer pour les bovins d'engraissement. Moins de producteurs de bovins, mais des exploitations plus grandes Les données du recensement ont montré qu'il y avait moins de producteurs de bovins, mais que la taille de l'exploitation bovine moyenne était à la hausse. En 2001, le producteur de bovins moyen possédait 127 têtes. En 2006, cette moyenne avait atteint 144 têtes. Le Recensement de 2006 a permis de dénombrer 109 901 fermes de recensement déclarant des bovins, soit 10,0 % de moins qu'en 2001, année où leur nombre avait atteint 122 066. Cette baisse est partiellement attribuable aux répercussions des événements liés à l'ESB. Le nombre de producteurs faisant état de bovins a chuté dans chaque province. Le plus fort recul s'est produit en Ontario, où le recensement a permis de relever 25 040 producteurs déclarant des bovins, soit 11,2 % de moins qu'en 2001. Au Manitoba, 10 217 producteurs ont fait état de bovins, en baisse de 9,8 %. En Saskatchewan, 21 007 producteurs demeuraient actifs, soit un recul de 6,9 %, ce qui représente le plus faible taux de diminution du pays. L'Alberta en comptait 28 751, en baisse de 9,5 %, tandis que le nombre observé en Colombie-Britannique a chuté de 9,4 % pour s'établir à 6 996. Dans le secteur des bovins de boucherie, les baisses s'échelonnaient de 4,6 % à 9,6 % à l'échelon provincial. Dans le secteur laitier, les diminutions étaient plus fortes et variaient de 11,5 % à 37,7 %. Ralentissement de la croissance de l'industrie porcine Les stocks de porcs ont chuté entre le premier et le deuxième trimestre de 2007, ce qui est cohérent avec les prix faibles. Les prix des porcs ont fléchi à l'automne 2005 et sont demeurés relativement bas. Les prix ont suivi une tendance à la hausse au cours des premiers mois de 2007, mais sont encore bien inférieurs à ce qu'ils étaient à la même période en 2005. En mai 2007, les prix étaient d'environ 13,2 % plus bas que pendant la même période en 2005. Les producteurs de porcs ont également été confrontés à une augmentation spectaculaire des prix des céréales fourragères au cours des derniers mois, qui était alimentée en partie par l'utilisation de maïs pour la production d'éthanol. Les stocks de porcs observés dans l'est du Canada ont diminué de 3,0 %, soit un taux relativement plus élevé que celui de 1,8 % constaté dans l'Ouest. Les exportations de porcs canadiens, principalement vers les États-Unis à des fins d'engraissement, étaient en hausse de 10,7 % au cours du premier semestre de 2007 par rapport à la même période en 2006. Ces exportations se trouvaient à des niveaux élevés sans précédent. Pendant la même période, l'abattage a fléchi de 3,1 % au Canada. Les exploitations porcines sont plus grandes que jamais Selon le Recensement de l'agriculture, 11 497 fermes faisaient état de porcs en 2006, soit 25,7 % de moins qu'en 2001. L'industrie porcine est fortement influencée par les grandes fermes, puisque l'on trouve des nombres élevés de porcs dans les exploitations de moyenne et de grande taille. Les données du recensement indiquaient également que la taille des exploitations porcines augmentait avec le temps. Le producteur de porcs canadien moyen possédait 1 308 têtes en 2006, en hausse de 45,0 % par rapport à 2001. Selon le recensement, le Manitoba possédait les plus grandes exploitations porcines du Canada. Le nombre moyen de porcs dans chaque ferme a grimpé en flèche de 62,1 %, passant de 1 523 en 2001 à 2 468 en 2006. Données stockées dans CANSIM : tableaux 003-0004, 003-0026, 003-0028, 003-0031 à 003-0032 et 003-0083 à 003-0086. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 3460. Les rapports Statistiques de bovins, vol. 6, n° 2 (23-012-XIF, gratuit), Statistiques de porcs, vol. 6, n° 3 (23-010-XIF, gratuit) et Statistiques de moutons, vol. 6, n° 2 (23-011-XIF, gratuit) sont maintenant accessibles à partir du module Publications de notre site Web. Pour obtenir des renseignements généraux, communiquez avec les Services à la clientèle en composant sans frais le 1-800-465-1991. Pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Robert Plourde au 613-951-8716 (robert.plourde@statcan.ca), Division de l'agriculture. -------------------------------------------------------------------------------- Étude : Un syndrome chinois plutôt que hollandais Août 2007 L'économie canadienne n'est pas atteinte du syndrome hollandais, elle présente plutôt, dans une période de restructuration, le caractère de ce qu'on appelle le «syndrome chinois», selon une nouvelle étude présentée aujourd'hui dans L'observateur économique canadien. La croissance des prix des produits de base et du taux de change après 2002 au Canada donnent d'abord l'impression de ressembler aux événements ayant provoqué le syndrome hollandais, qui s'apparente à la combinaison d'un secteur des ressources en plein essor, d'une monnaie en valorisation et d'un déclin de la production manufacturière. Cependant, les Pays-Bas ont fait la découverte de nouvelles ressources, tandis que le Canada fait maintenant face à l'intégration des économies des nations émergentes, particulièrement la Chine, à l'économie mondiale. Aussi, contrairement à l'expérience hollandaise qui connaissait la chute à court terme du secteur de la fabrication, l'ensemble de la production manufacturière au Canada a augmenté de 1,3 % entre 2003 et 2006. Les secteurs de la construction et des services ont aussi affiché une croissance. L'arrivée de la Chine dans l'économie mondiale a eu comme effet simultané de faire diminuer les prix des biens à la consommation et de faire augmenter les prix des ressources. Cette variation des prix lancée par la Chine a accéléré une vaste restructuration de l'économie canadienne. La forte demande du secteur des ressources a provoqué une demande accrue de main-d'oeuvre et une hausse des salaires. L'élévation des revenus dans le secteur des ressources a fait augmenter la demande de biens et de services, favorisant ainsi la croissance des secteurs de la construction, de la finance et de l'immobilier. Pendant que le secteur de la fabrication perdait des emplois, sa production globale est demeurée constante, soutenue par la croissance d'appareils et d'équipements, des ordinateurs et de l'électronique, ainsi que des métaux de première transformation et des métaux fabriqués. Plusieurs coupures de main-d'oeuvre dans le secteur de la fabrication, attribuables à d'autres raisons qu'à l'augmentation du taux de change, sont le résultat de changements structuraux dans des secteurs tels que le vêtement, l'automobile et les produits forestiers. À l'augmentation des salaires et des revenus s'ajoute aussi celle de la valeur du dollar canadien, la montée des cours des matières premières et la chute des prix des biens manufacturés comme facteurs indiquant une croissance du pouvoir d'achat des Canadiens. Ainsi, les termes de la devise canadienne s'étant améliorés et les marchandises importées étant devenues relativement moins chères même si les ressources ont augmenté, le Canada a pu transformer ses exportations excédentaires de ressources en plus de produits manufacturés importés. L'intégration des pays émergents dans l'économie globale est symbolisée par le bond de la croissance en Chine, qui a coïncidé avec l'essor des prix des ressources après 2002. La croissance des ressources au Canada, ayant généré des emplois aux salaires plus élevés, a attiré des personnes provenant principalement des provinces atlantiques vers l'Ouest, notamment en Alberta. La migration interprovinciale nette vers l'Alberta a été de 24 000 personnes en moyenne par an de 2003 à 2006. En 2006 seulement, l'Alberta a reçu 57 000 immigrants des autres provinces, ce qui en fait le plus grand mouvement de personnes d'une province à l'autre depuis 1972. Le document de recherche «Un syndrome chinois plutôt que hollandais», qui fait partie de la publication Aperçus sur l'économie canadienne (11-624-MIF2007017, gratuite), est maintenant accessible à partir du module Publications de notre site Web. Cet article paraît aussi dans le numéro en ligne d'août 2007 de L'observateur économique canadien, vol. 20, no 8 (11-010-XWB, gratuit), accessible en ligne. Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Philip Cross au 613-951-9162, Division de l'analyse économique de conjoncture. -------------------------------------------------------------------------------- Étude : L'emploi dans le secteur culturel dans un contexte nord-américain 1981 à 2001 Selon une étude récente, l'emploi dans le secteur culturel a augmenté à un rythme plus rapide au Canada qu'aux États-Unis entre 1981 et 2001. Ainsi, en 2001, la proportion de la population active du Canada exerçant une profession culturelle avait surpassé celle des États-Unis. En 2001, l'emploi dans les professions culturelles représentait 1,92 % de la population active au Canada, comparativement à 1,39 % deux décennies auparavant. Aux États-Unis, l'emploi dans le secteur culturel représentait 1,86 % de l'ensemble de la population active en 2000, comparativement à 1,48 % enregistré en 1980. La présente étude porte sur la répartition des professions culturelles dans les villes et entre les villes et les régions rurales en Amérique du Nord et a pour objet de déterminer si le milieu urbain-rural ou la taille de la population ont une incidence sur la prévalence de l'emploi dans le secteur culturel. En général, les villes enregistrent des proportions supérieures à celles des régions rurales quant à l'emploi dans le secteur culturel, les grandes villes ayant tendance à afficher les résultats les plus élevés. La croissance de l'emploi dans le secteur culturel dans les deux pays était concentrée surtout dans les villes, tandis que la croissance dans les régions rurales était beaucoup plus faible que celle enregistrée dans les villes. Le Canada présente une proportion plus importante de ses emplois du secteur culturel dans les arts d'interprétation, alors que les États-Unis affichent une portion supérieure dans le domaine littéraire. Trait commun entre les deux pays, les taux les plus élevés de l'emploi dans le secteur culturel du patrimoine ont été enregistrés dans les capitales nationales. Dans l'ensemble, l'étude a permis de constater que le secteur culturel au Canada a eu de bons résultats et que les régions métropolitaines ont joué un rôle important à cet égard. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 3901. Le document de recherche «L'emploi dans le secteur culturel dans un contexte nord-américain», qui fait partie de Culture, tourisme et Centre de la statistique de l'éducation : documents de recherche (81-595-MIF2007051, gratuit), est maintenant accessible à partir du module Publications de notre site Web. Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec le Service aux clients du Programme de la statistique culturelle au 613-951-5418 ou composez sans frais le 1-800-307-3382 (culture@statcan.ca), Culture, Tourisme et Centre de la statistique de l'éducation. Télécopieur : 613-951-1333. -------------------------------------------------------------------------------- Statistiques relatives aux mouvements d'aéronefs Juillet 2007 (données provisoires) En juillet, les 42 aéroports avec tours de contrôle de la circulation aérienne de NAV CANADA ont déclaré 481 756 décollages et atterrissages au total, en hausse de 9,2 % comparativement à juillet 2006 (441 021 mouvements). Il s'agit d'une quatorzième croissance consécutive des taux de variation d'une année à l'autre des mouvements mensuels. Parmi les aéroports, 34 ont enregistré des augmentations des mouvements d'une année à l'autre en juillet. Les changements ont varié entre 81,7 % pour Moncton/Greater Moncton International et 23,4 % pour Montréal/Mirabel International. Les mouvements itinérants (mouvements d'un aéroport vers un autre) ont augmenté de 5,4 % (+17 094 mouvements) en juillet par rapport à juillet 2006. Les mouvements locaux (mouvements des aéronefs qui demeurent dans les environs de l'aéroport déclarant) se sont accrus de 18,6 % (+23 641 mouvements) en juillet par rapport à juillet 2006. Données stockées dans CANSIM : tableau 401-0005. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 2715. Le numéro de juillet 2007 de la publication Statistiques relatives aux mouvements des aéronefs, vol. 6, no 7 (51F0001PWF, gratuite), est maintenant accessible à partir du module Publications de notre site Web. Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Kathie Davidson au 613-951-0141 (aviationstatistics@statcan.ca), Division des transports. Télécopieur : 613-951-0010 -------------------------------------------------------------------------------- Indice des taux de salaires syndicaux dans la construction Juillet 2007 L'indice total des taux de salaires syndicaux dans la construction (y compris les suppléments) pour le Canada est demeuré inchangé en juillet par rapport à son niveau révisé de 140,1 en juin (1992=100). L'indice composite a augmenté de 1,0 % par rapport à l'indice révisé de juillet 2006 (138,7). Les taux de salaires syndicaux sont publiés pour 16 métiers dans 20 régions métropolitaines, tant pour les taux de base que pour les taux incluant certains paiements supplémentaires. Des indices (1992=100) sont calculés pour les mêmes régions métropolitaines et sont publiés pour celles où une majorité des métiers est couverte par les conventions collectives actuelles. Données stockées dans CANSIM : tableaux 327-0003 et 327-0004. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 2307. Le numéro du troisième trimestre de 2007 de la publication Statistiques des prix des immobilisations (62-007-XWF, gratuite) paraîtra en janvier 2008. Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec le Service à la clientèle au 613-951-9606 ou avec Louise Chaîné au 613-951-3393 (prices-prix@statcan.ca), Division des prix. Télécopieur : 613-951-1539. -------------------------------------------------------------------------------- Enquête annuelle sur les manufactures et l'exploitation forestière : produits utilisés et fabriqués par les industries de l'exploitation forestière 2004 et 2005 Les données sur les produits utilisés et fabriqués par les industries de l'exploitation forestière pour le Canada, les provinces et la région du Nord sont maintenant offertes pour 2004 et 2005. Cette information est recueillie à partir de l'Enquête annuelle sur les manufactures et l'exploitation forestière. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 2103. Pour commander des données, obtenir des renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec l'agent de diffusion au 613-951-9497 ou composez sans frais le 1-866-873-8789 (manufact@statcan.ca), Division de la fabrication, de la construction et de l'énergie. -------------------------------------------------------------------------------- Nouveaux produits L'observateur économique canadien, août 2007, vol. 20, n° 8 Numéro au catalogue : 11-010-XWB (gratuit). Aperçus sur l'économie canadienne : «Un syndrome chinois plutôt que hollandais», no 17 Numéro au catalogue : 11-624-MIF2007017 (gratuit). Statistiques de porcs, vol. 6, n° 3 Numéro au catalogue : 23-010-XIF (gratuit). Statistiques de moutons, 2007, vol. 6, n° 2 Numéro au catalogue : 23-011-XIF (gratuit). Statistiques de bovins, 2007, vol. 6, n° 2 Numéro au catalogue : 23-012-XIF (gratuit). Statistiques relatives aux mouvements d'aéronefs, mensuel, Juillet 2007, vol. 6, n° 7 Numéro au catalogue : 51F0001PWF (gratuit). Ventes de véhicules automobiles neufs, Juin 2007, vol. 79, n° 6 Numéro au catalogue : 63-007-XWF (gratuit). Importations par marchandise, Juin 2007, vol. 64, n° 6 Numéro au catalogue : 65-007-XCB (40 $/387 $). Importations par marchandise, Juin 2007, vol. 64, n° 6 Numéro au catalogue : 65-007-XPB (84 $/828 $). Culture, tourisme et Centre de la statistique de l'éducation : documents de recherche : «L'emploi dans le secteur culturel dans un contexte nord-américain», 1981 à 2001, n° 51 Numéro au catalogue : 81-595-MIF2007051 (gratuit). Les prix sont en dollars canadiens et n'incluent pas les taxes de vente. Des frais de livraison supplémentaires s'appliquent aux envois à l'extérieur du Canada. Les numéros au catalogue se terminant par : -XIB ou -XIF représentent la version électronique offerte sur Internet, -XMB ou -XMF, la version microfiche, -XPB ou -XPF, la version papier, -XDB ou -XDF, la version électronique sur disquette et -XCB ou -XCF, la version électronique sur CD-ROM.