L'utilisation d'une police à espacement constant, comme Courier, améliore l'affichage. ** Contenu du QUOTIDIEN aujourd'hui ** Fichier PDF téléchargeable : http://www.statcan.ca/Daily/Francais/071029/q071029.pdf Site Web : http://www.statcan.ca/Daily/Francais/071029/tq071029.htm 07 10 29 08 30 Le lundi 29 octobre 2007. Diffusé à 8 h 30, heure de l'Est Étude : L'intégration économique des enfants d'immigrants, 1996 à 2004 Étude : Fréquence de contact entre les pères et leurs enfants après une séparation, 1994 à 1997 Statistiques relatives aux mouvements d'aéronefs : principaux aéroports, septembre 2007 Nouveaux produits -------------------------------------------------------------------------------- Étude : L'intégration économique des enfants d'immigrants 1996 à 2004 On a beaucoup écrit sur l'écart croissant des gains et des taux de faible revenu entre les immigrants récents au Canada et leurs homologues nés au Canada. Toutefois, les défis liés à l'intégration des immigrants dépassent souvent la première génération. Cette étude, publiée aujourd'hui dans le numéro d'octobre 2007 de L'emploi et le revenu en perspective, porte sur les Canadiens de la deuxième génération âgés de 17 à 29 ans - les jeunes hommes et les jeunes femmes nés au Canada de deux parents immigrants entre 1967 et 1982. Fondée sur les données de l'Enquête sur la dynamique du travail et du revenu, l'étude permet de comparer, au cours d'une période de six ans (soit de 1996 à 2001 ou de 1999 à 2004), les gains de ces Canadiens de deuxième génération ayant une forte participation à la vie active avec ceux de leurs pairs dont les parents sont nés au Canada. On compare également les caractéristiques familiales de ces deux groupes, leur niveau de scolarité et leur répartition géographique, ainsi que la mesure dans laquelle ces facteurs peuvent entraîner des différences de gains. Lorsqu'on tient compte de la scolarité, l'étude révèle que les jeunes femmes dont les deux parents sont immigrants avaient des gains horaires et annuels nettement plus élevés que celles dont les parents sont nés au Canada, et ce, durant toute la période de six ans. Chez les jeunes hommes, par contre, on a constaté un faible avantage en matière de gains pour la deuxième génération. En fait, toutes choses étant égales par ailleurs, certains hommes de minorités visibles dont les deux parents sont immigrants semblaient avoir un désavantage significatif au chapitre des gains comparativement à leurs pairs dont les parents sont nés au Canada. Dans le cas des femmes, environ la moitié de leur avantage lié aux gains horaires pouvait s'expliquer par la répartition géographique. Les trois quarts des jeunes Canadiens dont les deux parents sont immigrants étaient concentrés en Ontario et en Colombie-Britannique, et plus des trois quarts vivaient dans de grands centres urbains. En revanche, la moitié de leurs homologues dont les parents sont nés au Canada vivaient dans des régions économiquement moins prospères telles que le Canada atlantique, le Québec, le Manitoba et la Saskatchewan. Environ 60 % vivaient dans de petites villes et dans des régions rurales. L'avantage quant aux gains annuels chez les jeunes femmes dont les deux parents sont immigrants était aussi largement attribuable au fait qu'elles étaient moins susceptibles de s'être mariées ou d'avoir eu des enfants. À la fin de la période de six ans alors qu'elles avaient atteint l'âge de 22 à 34 ans, moins de la moitié des femmes dont les deux parents sont immigrants s'étaient mariées. Seulement un tiers avaient donné naissance à un enfant ou en avaient adopté ou élevé un. Par contre, plus de 60 % de celles dont les parents sont nés au Canada s'étaient mariées, et près de la moitié avaient eu des enfants. La situation était fort différente chez les jeunes hommes de la deuxième génération. L'étude a permis de constater un faible avantage ayant trait aux gains horaires ou annuels par rapport à leurs homologues masculins de la troisième génération et des générations suivantes. En fait, il était difficile de faire des généralisations au sujet des jeunes hommes de la deuxième génération puisqu'ils avaient tendance à avoir des gains plus hétérogènes que leurs homologues féminins. Une partie de cette hétérogénéité supplémentaire était attribuable au fait que l'appartenance à une minorité visible n'avait pas d'effet sur les gains des femmes, mais que cet effet était considérable chez les hommes. L'étude révèle que parmi les jeunes hommes nés au Canada de deux parents immigrants, les minorités visibles s'en sortaient nettement moins bien. Toutes choses étant égales par ailleurs, leurs gains étaient considérablement moins élevés que ceux des jeunes hommes dont les parents sont nés au Canada. En revanche, les gains des hommes de la deuxième génération qui n'appartenaient pas à une minorité visible n'étaient pas différents de ceux des hommes dont les parents sont nés au Canada. En fait, l'étude révèle certains faits portant à croire que les gains des hommes dont un des parents est immigrant pourraient être plus élevés. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 3889. L'article «L'intégration économique des enfants d'immigrants» est maintenant offert dans le numéro en ligne d'octobre 2007 de L'emploi et le revenu en perspective, vol. 8, no 10 (75-001-XWF, gratuit), qui est accessible à partir du module Publications de notre site Web. Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Geneviève Clavet au 613-951-0615 (genevieve.clavet@statcan.ca), Division de la statistique du revenu. -------------------------------------------------------------------------------- Étude : Fréquence de contact entre les pères et leurs enfants après une séparation 1994 à 1997 La période qui suit immédiatement la séparation paraît cruciale au maintien de relations durables entre les pères ayant quitté le ménage familial et leurs enfants, selon une nouvelle étude récemment publiée dans le Journal of Family Issues. Les pères qui ont gardé une fréquence de contact élevée avec leurs enfants dès les premiers mois suivant la séparation sont ceux qui ont le plus de chances de se retrouver dans une situation similaire plus tard, précise l'étude. L'étude, qui a été menée dans le cadre du Programme des centres de données de recherche de Statistique Canada, a porté sur l'évolution des contacts entre les enfants et leurs pères «non résidents» au cours d'une période de deux ans. Les données utilisées afin de réaliser cette recherche proviennent des deux premiers cycles de l'Enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes et concernent des enfants qui étaient âgés de 0 à 11 ans et qui vivaient avec leur mère en 1994-1995, soit au début de la période considérée par l'étude. À ce moment, près de la moitié des enfants voyaient leur père fréquemment : 27 % le voyaient au moins chaque semaine, alors que 22 % le voyaient chaque deux semaines. Près du tiers des enfants voyaient leur père sur une base mensuelle, durant les vacances seulement ou de façon irrégulière. Le reste des enfants (19 %) n'avaient aucune visite paternelle, bien que certains aient eu des échanges par courrier ou par téléphone. Deux ans plus tard, la fréquence des visites paternelles avait changé pour environ la moitié des enfants. Bien que cette fréquence ait augmenté ou diminué dans certains cas, les résultats montrent que les pères dont les visites étaient espacées dès le début avaient tendance à perdre contact avec leurs enfants, tandis que ceux qui ne les visitaient pas en 1994-1995 avaient peu de chances de commencer à le faire par la suite. Plusieurs facteurs peuvent influer sur la fréquence des visites paternelles. Cette étude porte sur un facteur dont l'influence est présentement matière à débat chez les spécialistes, soit l'établissement de nouveaux liens familiaux par les parents séparés. La majorité des pères et des mères forment de nouvelles unions au cours des années qui suivent la séparation, souvent avec des individus qui ont, eux aussi, des enfants issus d'une union précédente. Près de la moitié des nouveaux couples ainsi formés finissent également par avoir un enfant ensemble. Les résultats tirés de recherches antérieures indiquent que les pères qui se remarient tendent à consacrer moins de temps à leurs enfants issus d'une union précédente que ceux qui ne se sont pas mariés. Des études plus récentes suggèrent que cette fréquence de contact réduite serait la conséquence de nouvelles responsabilités parentales plutôt que du remariage en tant que tel. Les pères qui débutent une nouvelle vie familiale investiraient dans les enfants avec qui ils vivent au détriment de ceux avec qui ils ne vivent plus. Cette nouvelle étude montre que le moment auquel une nouvelle union débute après la séparation est important. Plus le temps écoulé entre la séparation et le début de la nouvelle union est court, plus la fréquence de contact entre le père «non résident» et ses enfants sera réduite. En particulier, les pères qui avaient formé une nouvelle union au cours des deux mois suivant immédiatement la séparation avaient considérablement moins de contacts avec leurs enfants que ceux qui ne l'avaient pas fait. En d'autres termes, les nouvelles unions réduisent la fréquence des visites si elles sont formées avant que les pères et leurs enfants aient pu établir la structure de leurs relations après la séparation. En revanche, former une nouvelles union ne semble pas autant réduire la fréquence des contacts lorsque celle-ci a eu le temps d'être établie avant que le père ne débute une nouvelle relation conjugale que de diminuer les contacts père-enfants depuis le début de la séparation, ce qui pourrait entraîner des répercussions sur la fréquence des contacts à long terme. Comme d'autres recherches menées précédemment, l'étude montre l'existence d'une relation négative plus forte entre la fréquence de contacts père-enfants et le remariage de la mère. Les résultats font également état d'un fort lien positif, déjà identifié dans le cadre de précédentes études, entre le versement d'une pension alimentaire et la fréquence des visites paternelles. Les pères qui consacrent du temps à leurs enfants seraient aussi plus enclins à investir de l'argent et d'autres ressources. De façon générale, l'étude indique que les pères qui s'impliquent auprès de leurs enfants «non résidents» après une séparation ne les abandonnent pas, peu importe les engagements familiaux qu'ils établissent par la suite. Nota : Les analyses ont été menées au Centre interuniversitaire québécois de statistiques sociales, le Centre québécois de données de recherche. Le Programme des centres de données de recherche résulte d'un partenariat entre Statistique Canada, le Conseil de recherche en sciences humaines du Canada, les Instituts de recherche en santé du Canada et diverses universités canadiennes qui vise à consolider le potentiel de la recherche canadienne en sciences sociales. Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Heather Juby au 514-343-2090 poste 8 (heather.juby@umontreal.ca), Centre québécois de données de recherche. L'article «Nonresident Fathers and Children: Parents' New Unions and Frequency of Contact», qui est paru dans le Journal of Family Issues, 2007, vol. 28, no 9, est offert gratuitement à l'adresse suivante : www.ciqss.umontreal.ca/1220.pdf. Pour obtenir un supplément d'information concernant le Programme des centres de données de recherche, communiquez avec Gustave Goldmann au 613-951-1472, Programme des centres de données de recherche. -------------------------------------------------------------------------------- Statistiques relatives aux mouvements d'aéronefs : principaux aéroports Septembre 2007 Pour un 16e mois consécutif, les décollages et les atterrissages dans les aéroports canadiens dotés d'une tour de contrôle ou d'une station d'information de vol de NAV CANADA ont augmenté en septembre par rapport à septembre 2006. Les 95 aéroports ont déclaré 557 020 mouvements en septembre comparativement à 509 267 mouvements aux 96 aéroports en septembre 2006, en hausse de 9,4 % (+47 753 mouvements). Les mouvements itinérants (les mouvements d'un aéroport vers un autre) se sont accrus de 4,1 % (+15 201 mouvements) en septembre par rapport à septembre 2006. Les mouvements locaux (les mouvements des aéronefs qui demeurent dans les environs de l'aéroport déclarant) ont crû de 23,5 % (+32 552 mouvements) en septembre par rapport à septembre 2006. Le numéro de septembre 2007 de la publication Statistiques relatives aux mouvements d'aéronefs : Tours et stations d'information de vol de NAV CANADA, vol. 1, no 9 (51-007-XWF, gratuite), est maintenant accessible à partir du module Publications de notre site Web. Données stockées dans CANSIM : tableaux 401-0007 à 401-0020. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 2715. Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec les Services à la clientèle en composant sans frais le 1-866-500-8400 (statistiquesdutransport@statcan.ca), Division des transports. -------------------------------------------------------------------------------- Nouveaux produits Acier, produits tubulaires et fil d'acier, août 2007, vol. 3, no 8 Numéro au catalogue : 41-019-XWF (gratuit). Statistiques relatives aux mouvements d'aéronefs : Tours et stations d'information de vol de NAV CANADA, septembre 2007, vol. 1, no 9 Numéro au catalogue : 51-007-XWF (gratuit). L'emploi et le revenu en perspective, vol. 8, no 10 Numéro au catalogue : 75-001-XWF (gratuit). Les prix sont en dollars canadiens et n'incluent pas les taxes de vente. Des frais de livraison supplémentaires s'appliquent aux envois à l'extérieur du Canada. Les numéros au catalogue se terminant par : -XIB ou -XIF représentent la version électronique offerte sur Internet, -XMB ou -XMF, la version microfiche, -XPB ou -XPF, la version papier, -XDB ou -XDF, la version électronique sur disquette et -XCB ou -XCF, la version électronique sur CD-ROM.