![]() | |
![]() | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
![]() |
![]() Le Quotidien. Le vendredi 25 mai 2001 Intermédiaires financiers de dépôts: activités et performance économique1999
La valeur des services produits au Canada par les intermédiaires financiers de dépôts, à savoir les banques à charte, les sociétés de fiducie, les caisses populaires et les coopératives de crédit a atteint 44,5 milliards de dollars en 1999, en hausse de 5,0 % par rapport à la valeur révisée de 42,4 milliards de dollars produite en 1998. L'amélioration de la performance en 1999 a été favorisée en partie par de meilleures conditions de marché et une activité économique mondiale plus vigoureuse. En 1999, le revenu autre que d'intérêts de ces intermédiaires a augmenté plus rapidement que leur revenu net d'intérêts, continuant la tendance observée depuis plusieurs années. Le revenu autre que d'intérêts a crû de 7,8 % en 1999 pour se chiffrer à 19,9 milliards de dollars, comparativement à un gain de 2,9 % pour le revenu net d'intérêts qui a atteint 24,6 milliards de dollars. Le revenu autre que d'intérêts représentait 44,8 % de la valeur totale des services produits, comparativement à 43,6 % en 1998. Pour sa part, le revenu net d'intérêts représentait 55,2 %, en baisse par rapport à 56,4 %. La croissance du revenu autre que d'intérêts a été le résultat de facteurs tels que des conditions de marché plus favorables, une gamme plus étendue de droits et commissions liés aux services et produits offerts en dehors de leurs activités traditionnelles et une augmentation de leurs activités de titrisation. La titrisation implique la vente de certains éléments d'actif à des tierces parties, qui, elles, offrent ces valeurs à des investisseurs intéressés. Le procédé permet au prêteur de diversifier son risque, d'augmenter sa liquidité et de retirer du bilan les actifs qui y sont assujettis. Par conséquent, ce procédé a contribué au rétrécissement en 1999 de la proportion du revenu net d'intérêts par rapport au revenu autre que d'intérêts étant donné que les revenus de titrisation ont rehaussé cette dernière catégorie. Les services bancaires de détail représentaient la majeure partie de la valeur totale des services produits, suivis des services de trésorerie et des services bancaires d'investissement, des services financiers électroniques, des services de financement des grandes entreprises et des institutions et des services fiduciaires. Les services bancaires de détail sont demeurés l'activité la plus importante mais ont perdu légèrement du terrainLes services bancaires de détail sont demeurés l'activité dominante des intermédiaires financiers de dépôts en 1999, générant 27,7 milliards de dollars de la valeur totale des services produits, en hausse de 3,0 % par rapport à 1998. Les services bancaires de détail représentaient 62,2 % de la valeur cumulative des services produits, en légère baisse par rapport à la proportion de 63,4 % enregistrée en 1998. La valeur des services bancaires de détail a augmenté depuis les dernières années. Cependant, son rythme de croissance est demeuré plus lent que celui des autres lignes d'affaires, en particulier lorsqu'on le compare aux segments relativement nouveaux comme les services financiers électroniques et les services fiduciaires. En 1999, le revenu net d'intérêts a composé 77,0 % de la valeur des services produits par ce segment, en baisse par rapport à 1998 (77,7 %), ce qui est allé de pair avec la décroissance de l'importance du revenu net d'intérêts au profit du revenu autre que d'intérêts. Les services financiers électroniques ont poursuivi leur forte expansionEn 1999, la valeur des services produits par les services financiers électroniques ont poursuivi leur forte expansion, se chiffrant à 3,4 milliards de dollars, en hausse de 6,6 % par rapport à 1998. Par conséquent, en 1999, ce segment a généré 7,7 % de la valeur totale des services produits, en légère hausse comparativement à 7,6 % en 1998. La demande des consommateurs pour de nouveaux modes de distribution pratiques et hautement flexibles tels que les guichets automatiques, les cartes de débit et de crédit, les services bancaires par téléphone et par ordinateur a contribué à l'accroissement de l'importance des services financiers électroniques. Considérant que les produits et services offerts par l'entremise des services financiers électroniques sont principalement disponibles par voie de droits, 87,1 % de leur valeur des services produits a été généré par le revenu autre que d'intérêts en 1999, en croissance par rapport à 84,8 % enregistré en 1998. Croissance significative ininterrompue des services fiduciairesEn 1999, les services fiduciaires poursuivaient leur expansion, continuant ainsi une tendance de croissance significative ininterrompue depuis quelques années. La valeur des services produits par les services fiduciaires s'établissait à 1,7 milliard de dollars, une augmentation de 41,6 %. Cette activité représentait, en 1999, une proportion de 3,9 % de la valeur totale des services produits, en hausse par rapport à 2,9 % en 1998. Au cours des dernières années, les intermédiaires financiers de dépôts ont accru leurs efforts en matière de services fiduciaires, plus particulièrement en ce qui a trait à la gestion du patrimoine et à la planification financière. Le secteur a profité d'une tendance démographique en évolution qui continue de faire croître la demande pour ce genre de services. Tout comme les services financiers électroniques, les produits et services offerts par l'entremise des services fiduciaires sont disponibles principalement par voie de droits ou de commissions. Conséquemment, le revenu autre que d'intérêts représentait 83,9 % de la valeur des services fiduciaires en 1999, en baisse par rapport à la proportion de 91,1 % enregistrée l'année précédente. La valeur des services de financement des grandes entreprises et des institutions a remontéLa valeur totale des services produits par les services de financement des grandes entreprises et des institutions a atteint 3,0 milliards de dollars en 1999, un gain de 23,3 % par rapport à 1998. Inversement, leur valeur des services produits avait diminué de 2,6 % de 1997 à 1998. Le revenu net d'intérêts a connu une forte croissance de 18,9 % en 1999, grâce, en partie, à l'augmentation de leur portefeuille de prêts aux grandes entreprises et aux institutions. Le revenu autre que d'intérêts s'est chiffré à 1,2 milliard de dollars en 1999, en hausse de 30,9 % comparativement à 1998. Avec l'accroissement des volumes de prêts, le revenu autre que d'intérêts a bénéficié de droits et de commissions liés à l'approbation de nouveaux prêts corporatifs. De plus, les services rendus par les intermédiaires financiers de dépôts en relation avec les projets de fusion, d'acquisition ou de démutualisation de leurs clients corporatifs ont contribué à accroître ces revenus. Donc, les services de financement des grandes entreprises et des institutions représentaient 6,8 % de la valeur totale des services produits en 1999, en hausse relativement à 5,8 % en 1998. La plus grande part de la valeur des services de financement des grandes entreprises et des institutions a été générée par le revenu net d'intérêts. En 1999, le revenu net d'intérêts représentait 60,8 % de la valeur totale des services produits par les services de financement des grandes entreprises et des institutions, en baisse comparativement à 63,1 % en 1998. La valeur des services de gestion de trésorerie et des services bancaires d'investissement est demeurée relativement stableMalgré le fait que le climat économique incertain que nous avons connu vers la fin de 1998 ait donné place à des conditions de marché plus stables en 1999, certains effets persistants, reliés aux pertes sur valeurs, ont touché négativement les revenus en 1999. Conséquemment, la valeur des services produits par les services de gestion de trésorerie et des services bancaires d'investissement est demeurée relativement stable (+0,1 %), s'établissant à 8,6 milliards de dollars. La contribution de cette catégorie à la valeur totale des services produits a reculé de 20,3 % en 1998 à 19,4 % en 1999. En 1999, le revenu autre que d'intérêts a augmenté de seulement 2,1 % pour atteindre 7,9 milliards de dollars, en partie dû au fait que les pertes sur valeurs ont été retranchées des revenus de cette catégorie. Cette faible croissance a été atténuée par une réduction du revenu net d'intérêts (-18,1 %), causée en partie par un changement comptable lié aux produits dérivés. Le coût des fonds associés à ces instruments a été inclus dans les dépenses d'intérêts vers la fin de 1998, réduisant ainsi le revenu net d'intérêts. Le plein impact du changement comptable a été ressenti en 1999. Avant la deuxième moitié de 1998, le coût des fonds liés aux produits dérivés était retranché en contrepartie des revenus générés par ces instruments qui, eux, étaient inclus dans le revenu autre que d'intérêts. Une fois de plus, en raison du fait que les services de gestion de trésorerie et des services bancaires d'investissement sont principalement offerts par l'entremise de droits ou de commissions, le revenu autre que d'intérêts représentait une proportion significative, se chiffrant à 91,8 % de la valeur totale des services produits par ce segment, en légère hausse relativement à une proportion de 90,0 % en 1998. Données stockées dans CANSIM: tableau 1820001 et matrice 4099. Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Mario Vella au (613) 951-1395 (mario.vella@statcan.ca) ou avec Martin Pachéco au (613) 951-0396 (martin.pacheco@statcan.ca), Division de l'organisation et des finances de l'industrie. Valeur des services produits par les intermédiaires financiers de dépôts
Distribution des revenus des activités des intermédiaires financiers de dépôts
Types de revenu par type d'activité
|