![]() | |
![]() | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
![]() |
![]() Le Quotidien. Le vendredi 7 septembre 2001 La participation à l'éducation des adultes en Amérique du Nord1994-1998Selon une nouvelle étude inspirée de l'Enquête internationale sur la littératie des adultes menée entre 1994 et 1998, les personnes relativement peu scolarisées et possédant de faibles capacités de lecture et d'écriture avaient le moins de chances de participer à des programmes d'éducation des adultes au Canada et aux États-Unis. La monographie intitulée La participation à l'éducation des adultes en Amérique du Nord: perspectives internationales, publiée aujourd'hui, analyse 15 indicateurs internationaux de la participation à l'éducation des adultes. C'est la première fois qu'on dispose d'une source de données fiables, comparables à l'échelle internationale, sur la participation à l'éducation des adultes. Cette étude est fondée sur les données de l'Enquête précitée, menée dans 22 pays, qui visait à étudier la mesure dans laquelle les adultes utilisent l'information imprimée pour fonctionner en société et à recueillir des données sur la fréquence et le volume de la participation à l'éducation et à la formation des adultes. Plusieurs facteurs ont influencé la participation à des programmes d'éducation des adultesOn a constaté que plusieurs facteurs avaient une incidence sur la participation à l'éducation des adultes. Premièrement, les adultes très instruits étaient beaucoup plus portés à participer que ceux qui étaient peu instruits. Dans bon nombre de pays, les écarts liés à l'instruction étaient encore plus importants à l'égard de l'intensité de l'étude que du taux de participation global. Le Canada et les États-Unis se situaient dans la moyenne à l'égard des deux indicateurs.
L'étude a également révélé que les personnes les plus susceptibles de participer à des programmes d'éducation des adultes étaient jeunes plutôt qu'âgées, étaient occupées plutôt qu'en chômage, avaient un emploi de col blanc hautement spécialisé plutôt qu'un emploi de col bleu peu spécialisé et travaillaient dans une grande entreprise plutôt que dans une petite. La probabilité de recevoir le soutien de l'employeur à l'éducation et à la formation variait selon la mesure dans laquelle les travailleurs utilisaient leurs capacités de lecture et d'écriture au travail. Aux États-Unis, les travailleurs qui utilisaient le plus ces capacités avaient 11 fois plus de chances de recevoir le soutien financier de l'employeur que ceux qui les utilisaient le moins. Au Canada, le quotient de probabilité était de sept. Au sein de la population âgée de 25 à 65 ans, le taux de participation à l'éducation des adultes atteignait 35 % au Canada, contre 39 % aux États-Unis et 34 % dans l'ensemble des pays. La Finlande enregistrait le taux le plus élevé (56 %) et le Portugal, le plus faible (13 %). ![]() Les employeurs étaient les principaux parrains de l'éducation et de la formation des adultesDans tous les pays, les employeurs étaient les principaux parrains de l'éducation et de la formation des adultes. Les employeurs américains se démarquaient nettement à cet égard. Aux États-Unis, 67 % des participants recevaient un soutien financier de leur employeur, contre 51 % au Canada. Pour l'ensemble des pays, la moyenne s'établissait à 63 %. La probabilité de recevoir le soutien de l'employeur était beaucoup plus élevée chez les travailleurs possédant un niveau de littératie élevé que chez ceux dont les capacités étaient faibles. Les employeurs américains étaient proportionnellement moins nombreux que leurs homologues canadiens à offrir une formation fondée sur le niveau de littératie des employés. En moyenne, 10 % des participants à l'éducation des adultes recevaient un certain soutien de l'État. C'était le cas de 17 % des participants canadiens, contre 7 % des participants américains. L'intensité de la formation, en heures, variait considérablement d'un pays à l'autre. Le Canada enregistrait un taux de participation moyen, mais affichait un nombre élevé d'heures de formation par habitant, soit environ 74 heures, contre 46 heures aux États-Unis. Le Canada se situait aussi bien au-dessus de la moyenne, qui était de 48 heures. ![]() Au sein de la population active occupée, environ 58 % des Américains et 64 % des Canadiens n'avaient reçu aucune formation liée au travail au cours des 12 mois qui ont précédé l'interview menée dans le cadre de l'Enquête. Si on prend en compte les 20 % des travailleurs américains et 28 % des travailleurs canadiens qui ont déclaré vouloir suivre une formation mais ne l'avaient pas fait; près de la moitié (46 %) de la population active occupée en Amérique du Nord avait peu de chances de participer à l'éducation et à la formation des adultes. Les principales raisons invoquées pour ne pas participer aux activités d'éducation et de formation des adultes étaient les suivantes : manque de temps, travail trop prenant et manque d'argent. Cette tendance se vérifiait dans tous les pays. La monographie La participation à l'éducation des adultes en Amérique du Nord : Perspectives internationales (89-574-XPF/XIF, 10 $ / gratuit) est maintenant disponible sur le site Web de Statistique Canada (www.statcan.ca), sous la rubrique Produits et services, et sur le site Web de Développement des ressources humaines Canada (www.hrdc-drhc.gc.ca/arb). Pour plus de renseignements sur cette publication, veuillez communiquer avec Scott Murray (613) 951-9035 (scott.murray@statcan.ca) ou Robert Couillard (613) 951-1519 (robert.couillard@statcan.ca), Centre de la statistique de l'éducation, Statistique Canada, ou avec Ghyslain Charron (819) 994-5559 (info@hrdc-drhc.gc.ca), Développement des ressources humaines Canada. Pour vous renseigner sur les concepts et les méthodes utilisés ou sur la qualité des données de cette publication ou d'autres statistiques de l'éducation, veuillez communiquer avec les Services à la clientèle au (613) 951-7608 ou composez sans frais le 1 800 307-3382 (educationstats@statcan.ca), Centre de la statistique de l'éducation. Télécopieur : (613) 951-9040. |
![]() |
|