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![]() Le Quotidien. Le jeudi 27 septembre 2001 Statistiques sur l'aquaculture2000 (données provisoires)Le secteur aquacole a poursuivi sa croissance en 2000, mais à un rythme équivalent à moins de la moitié de celui des deux années précédentes. Le secteur a réalisé 674,1 millions de dollars de revenus en 2000, comparativement à 621,4 millions de dollars en 1999. Les ventes ont augmenté d'un taux de croissance annuel de 8,5 % en 2000, ce qui est nettement plus lent que celui de 19,5 % observé en 1999. Les ventes de poisson, surtout le saumon, se sont élevées à 612,5 millions de dollars, ce qui représente 90,9 % des ventes totales, alors que les ventes de mollusques, se chiffrant à 54,2 millions de dollars, en constituaient 8,0 %. Les ventes de poisson se sont accrues de 7,4 % par rapport à 1999, tandis que celles de mollusques ont grimpé de 21,1 %. Un recul des ventes en Colombie-Britannique, premier producteur aquacole, a été largement compensé par des augmentations enregistrées dans le Canada atlantique. La production de poisson en Colombie-Britannique a légèrement diminué, et par conséquent les revenus se sont affaissés de 3,2 % pour atteindre 289,8 millions de dollars. Au Nouveau-Brunswick, par contre, où les prix étaient plus forts que sur la côte Ouest, les ventes ont atteint 271,2 millions de dollars, soit 18,8 % de plus qu'en 1999. La Colombie-Britannique et le Nouveau-Brunswick se sont partagés, à eux seuls, 83,2 % des revenus aquacoles en 2000. Étant donné que le secteur aquacole de la Colombie-Britannique a subi une certaine restructuration incluant des fusions d'entreprises et le maintien de restrictions qui ont limité l'expansion, les ventes et la production ont reculé en Colombie-Britannique. En outre, les prix du poisson en Colombie-Britannique ont fléchi pendant la deuxième moitié de 2000. En Nouvelle-Écosse, les revenus ont crû de 48,0 % et ont atteint 43,5 millions de dollars. Les exploitants aquacoles de l'Île-du-Prince-Édouard ont eu des revenus de 27,8 millions de dollars au chapitre des ventes de mollusques en 2000, soit environ la moitié des revenus nationaux provenant des mollusques. Ce chiffre est en hausse de 24,7 % par rapport à 1999. À l'échelle nationale, les dépenses liées aux produits, c'est-à-dire le coût des produits et des services achetés auprès d'autres entreprises, à l'exclusion des coûts des immobilisations et de la main-d'oeuvre, ont atteint 448,5 millions de dollars en 2000. Ce chiffre est en hausse d'environ 3,5 % par rapport à 1999. Les coûts des aliments ont connu une légère progression de 0,6 %, qui les a fait passer à 178,4 millions de dollars, et ils représentent environ 40 % des dépenses totales liées aux produits. Des exportations vigoureuses continuent de soutenir l'expansion de l'industrie et sa contribution à l'économie canadienne. Après un léger repli de 1,2 %, les exportations aquacoles se sont établies à 380,9 millions de dollars en 2000. Chaque année, environ 97,0 % des exportations de poisson sont destinées aux États-Unis, tandis que le Japon, Taïwan et d'autres pays se partagent le reste. Les exportations ont fait un grand bond dans les années 1990 et ont plus que doublé de 1992 à 2000, en raison principalement des exportations de saumon vers les États-Unis. Données stockées dans CANSIM: tableaux 30001 et 30003. Les données seront disponibles dans la reliure Statistiques du bétail, mises à jour (23-603-UPF, 45 $ / 149 $) ou la reliure Statistiques économiques agricoles (21-603-UPF, 26 $ / 52 $). Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Tony Dupuis au (613) 951-2511 (tony.dupuis@statcan.ca) ou composez sans frais le 1 800 465-1991, Division de l'agriculture. Compte de valeur ajoutée, industrie de l'aquaculture
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