Statistique Canada - Statistics
	Canada
EnglishContactez-nousAideRechercheSite du Canada
Le QuotidienLe Canada en statistiquesProfils des communautés - Profils statistiques de plus de 6,000 communautés au CanadaNos produits et services - Publications, catalogue, bases de données en ligne, séminaires, conférences et autres servicesAccueil
RecensementLe Canada en statistiquesProfils des communautés - Profils statistiques de plus de 6,000 communautés au CanadaNos produits et services - Publications, catalogue, bases de données en ligne, séminaires, conférences et autres servicesAutres liens
Le Quotidien

Le Quotidien. Le mardi 30 octobre 2001

Produit intérieur brut par province

2000

Le produit intérieur brut (PIB) de toutes les provinces et de tous les territoires a augmenté en 2000. Grâce à un secteur de l'énergie en plein essor, Terre-Neuve et l'Alberta, dont le PIB a crû de 5,6 %, se sont classées ex aequo au premier rang des 10 provinces. En Ontario, la croissance du PIB (+5,3 %) a également été supérieure à la moyenne nationale (+4,6 %), la demande d'exportation d'ordinateurs et de matériel de télécommunications ayant compensé la faiblesse dans le secteur de l'automobile. Toutefois, ce sont les Territoires du Nord-Ouest qui ont affiché la croissance la plus forte au pays (+8,8 %), grâce à la vigueur des secteurs de l'énergie et de la construction liée à la production de diamants.

cliquez sur le bouton droit pour sauvegarder le graphique.

La croissance vigoureuse qu'a connue le Canada en 2000 s'est caractérisée par plusieurs tendances observées au sein des économies provinciales. Les secteurs liés à l'informatique et aux communications ont continué de soutenir la croissance, malgré le ralentissement qu'ils ont connu à la fin de l'année. Les revenus spectaculaires attribuables à la montée en flèche des prix ont stimulé la prospection de pétrole et de gaz naturel. Le secteur de l'automobile a vu sa progression se stabiliser après une croissance supérieure à 10 % en 1999 et celui de l'agriculture a affiché des résultats variables.

Le marché de la main-d'oeuvre s'est resserré et le taux de chômage a diminué pour s'établir à 6,8 %, soit le taux annuel moyen le plus faible enregistré depuis plus de 25 ans. Renforcé par les dépenses engagées au chapitre de l'équité salariale par l'administration fédérale, le revenu du travail a augmenté de 6,8 %, soit sa hausse la plus forte en 10 ans. Grâce à la flambée des prix dans le secteur de l'énergie et aux résultats solides dans les secteurs de l'informatique et des télécommunications, les bénéfices des sociétés ont bondi de plus de 20 % pour la deuxième année consécutive. Les coffres de l'état ont continué de se remplir, particulièrement ceux de l'administration fédérale. L'investissement des entreprises en usines et matériel a progressé de façon vigoureuse et les exportations ont grimpé, stimulées par la demande américaine de produits énergétiques et de biens liés aux technologies de l'information et des communications.

  

Note aux lecteurs

Ce communiqué comprend les comptes provinciaux des revenus et dépenses et les estimations du produit intérieur brut (PIB) réel des provinces par branche d'activité. Veuillez noter les changements suivants.

L'année de base du produit intérieur brut réel a été modifiée pour passer des prix de 1992 à ceux de 1997.

Le concept du PIB au coût des facteurs a été remplacé par le nouveau concept du PIB aux prix de base. Ce concept inclut les impôts indirects prélevés sur les facteurs de production. Ce changement a été appliqué rétroactivement jusqu'à 1981 et n'a aucun effet sur le PIB global aux prix du marché.

Les dépenses des entreprises et des administrations publiques en logiciels, qui étaient traitées comme des dépenses courantes, sont maintenant considérées comme des dépenses en immobilisations. Ce changement a eu pour effet d'augmenter la valeur du PIB des provinces de 1981 jusqu'à aujourd'hui.

La Classification type des industries de 1980 a été remplacée par le Système de classification des industries de l'Amérique du Nord de 1997. Les estimations provinciales du PIB aux prix de base sont disponibles pour 100 branches d'activité à compter de 1997. Les données couvrant la période allant de 1984 à 1996 seront disponibles en 2002.

Pour plus de renseignements, consultez le site Web de Statistique Canada (www.statcan.ca) sous les rubriques Méthodes statistiques, puis Nouvelle mesure du produit intérieur brut.

Dans le texte du présent communiqué, tous les chiffres ayant trait à la production et aux dépenses sont exprimés en prix constants; tous les chiffres ayant trait au revenu sont exprimés en prix courants.

  

La croissance économique de Terre-Neuve a dépassé la moyenne nationale pour la troisième année consécutive, atteignant 5,6 %. Le secteur de l'extraction pétrolière a été le principal moteur de cette croissance, mais celui de l'extraction du minerai de fer a aussi affiché de bons résultats. La construction liée au tourisme a soutenu la croissance à l'Île-du-Prince-Édouard (+3,0 %), compensant la faiblesse du secteur de l'agriculture où les livraisons de pommes de terre ont été limitées par suite d'une interdiction d'importation décrétée par les États-Unis. En Nouvelle-Écosse (+2,3 %) et au Nouveau-Brunswick (+1,8 %), les résultats ont été variables, l'achèvement de projets importants ayant causé une réduction de l'activité de construction.

Le Canada central a récolté les fruits d'une forte demande d'exportation d'ordinateurs et de matériel de télécommunications qui a compensé le plafonnement de l'activité dans le secteur de l'automobile. L'industrie aérospatiale du Québec a continué de prendre de l'expansion à un rythme effréné, par suite d'un bondissement des exportations d'aéronefs en vue de répondre à la demande mondiale d'avions de transport régional à réaction. Dans l'ensemble, la croissance économique a atteint 4,3 % au Québec.

Dans les Prairies, le Manitoba a affiché une croissance modeste (+2,8 %), alimentée par une forte reprise du secteur minier et l'augmentation de la capacité du secteur de la transformation de la viande de porc. La Saskatchewan a enregistré une croissance un peu plus élevée (+3,2 %). Des progrès remarquables dans le secteur de l'énergie ont compensé le recul du secteur de l'agriculture dans cette province et ont été à la source d'une croissance robuste en Alberta (+5,6 %).

L'économie de la Colombie-Britannique s'est raffermie pour atteindre un taux de croissance de 3,9 %, soit la hausse la plus forte observée depuis 1993. Les hausses ont été généralisées, plusieurs branches d'activité ayant affiché une croissance vigoureuse.

Le Yukon, dont l'économie a subi encore le contrecoup des difficultés éprouvées par le secteur de l'extraction des métaux, a vu son PIB croître très modestement de 0,7 %. En revanche, dans les Territoires du Nord-Ouest, où la construction liée à la production de diamants a donné du tonus à l'économie, la croissance a été spectaculaire (+8,8 %). Enfin, au Nunavut, la vigueur du secteur minier et l'augmentation de l'investissement des administrations publiques se sont traduites par une croissance solide de 4,5 %.

Le raffermissement se poursuit à Terre-Neuve

La croissance économique de Terre-Neuve, dont le PIB a fait un bond de 5,6 %, est demeurée supérieure à la moyenne nationale pour la troisième année consécutive. Les bénéfices des sociétés ont monté en flèche (+72,8 %), le secteur de l'extraction pétrolière ayant de nouveau dominé la scène économique. Conjugué à l'augmentation de la production d'Hibernia, le pétrole brut pompé dans la péninsule de Port-au-Port a doublé la valeur de la production de pétrole brut qui a atteint 2,2 milliards de dollars en 2000. Le secteur minier a, lui aussi, connu une forte croissance attribuable, en grande partie, à l'augmentation de la production de minerai de fer.

cliquez sur le bouton droit pour sauvegarder le graphique.

L'investissement des entreprises en construction non résidentielle a diminué de 39,5 % en raison de l'achèvement d'importants projets de construction. L'industrie de la pêche a subi un recul attribuable, en partie, à la première réduction des quotas de morue appliquée depuis 1996.

Le taux de chômage a continué de baisser pour s'établir à 16,8 %. Ce taux, qui est le plus faible observé à Terre-Neuve en plus d'une décennie, demeure néanmoins le plus élevé au Canada. Le revenu du travail a augmenté de 7,3 % en valeur nominale et les dépenses réelles de consommation ont progressé de 2,9 %.

Le tourisme contribue à améliorer la situation à l'Île-du-Prince-Édouard

L'économie de l'Île-du-Prince-Édouard s'est accrue de 3,0 %, en légère baisse par rapport à 1999. L'investissement des entreprises en construction non résidentielle a fait un bond de 16,5 % grâce à la construction de magasins d'alimentation et de boissons, d'hôtels et de motels en vue de répondre à la nouvelle demande touristique.

cliquez sur le bouton droit pour sauvegarder le graphique.

D'autres secteurs ont affiché aussi de bons résultats. Le secteur des communications a pris de l'essor, principalement grâce à la plus forte utilisation des services téléphoniques interurbains et du téléphone cellulaire. Pour la troisième année consécutive, les bénéfices des sociétés ont connu une croissance supérieure à 10 %.

Par contre, le secteur de l'agriculture a subi un repli attribuable, en partie, au dépistage d'une maladie fongique de la pomme de terre qui a eu pour conséquence une interdiction d'importation de la part des États-Unis. La croissance globale des exportations a continué de fléchir.

Le revenu du travail a fait un bond de 8,2 % en valeur nominale qui s'est traduit par une hausse de 5,1 % du revenu personnel. Les paiements de l'administration fédérale au chapitre de l'équité salariale ont eu un effet important à l'Île-du-Prince-Édouard, puisqu'il s'agit de la province où la proportion de fonctionnaires fédéraux par rapport à l'emploi total est la plus forte.

Croissance modeste en Nouvelle-Écosse

La croissance économique en Nouvelle-Écosse a ralenti pour s'établir à un taux modeste de 2,3 % faisant suite au résultat plus vigoureux de 1999. L'achèvement du principal projet de construction associé à l'exploitation du pétrole et du gaz en mer a contribué à la forte baisse de l'investissement des entreprises en construction non résidentielle. Sur une note plus encourageante, la production de gaz naturel à l'île de Sable, qui a débuté plus tôt dans l'année, a propulsé la production de l'industrie et a contribué à l'essor des exportations.

Le secteur des communications est demeuré vigoureux grâce à l'augmentation de l'utilisation du téléphone cellulaire et à l'offre de programmes de réduction des tarifs interurbains, ainsi qu'à la construction d'un nouveau centre d'appels à Dartmouth. Les exportations internationales d'autres biens et services, incluant les pneus d'automobiles, les pneus de camions et d'autobus et la pâte à papier, ont également connu une croissance supérieure à 10 %.

cliquez sur le bouton droit pour sauvegarder le graphique.

Le taux de chômage a baissé d'un demi point pour s'établir à 9,1 %. Il s'agit du taux le plus faible en plus de 25 ans.

Situation mitigée au Nouveau-Brunswick

Le PIB du Nouveau-Brunswick a augmenté de 1,8 % en 2000, après une année florissante en 1999. L'achèvement de plusieurs projets industriels importants a causé une contraction de 22,3 % de la construction non résidentielle après une croissance remarquable au cours des deux années précédentes.

cliquez sur le bouton droit pour sauvegarder le graphique.

Le secteur de la fabrication a connu une croissance de 2,7 %, les secteurs de la transformation du poisson, de la pâte à papier et des produits en carton, et de la fonderie et de l'affinage s'étant particulièrement démarqués. Les exportations internationales de pâte à papier ont augmenté fortement, mais ce progrès a été annulé en partie par un recul dans le secteur des produits énergétiques.

Le revenu du travail a fait un bond après une année de forte croissance en 1999. Le taux de chômage a fléchi légèrement pour s'établir à 10,1 %, la valeur la plus faible observée en plus de 25 ans. Les dépenses de consommation ont continué d'augmenter et l'investissement en construction résidentielle a fait un bond de 12,4 %.

Une autre année de croissance solide au Québec

En 2000, le PIB du Québec a augmenté de 4,3 %, une croissance vigoureuse mais légèrement inférieure à celle de l'économie canadienne. L'expansion de l'industrie aérospatiale s'est poursuivie à un rythme effréné, comme en témoigne le bond de 25,5 % des exportations en vue de répondre à la demande mondiale d'avions de transport régional à réaction. La vigueur des exportations d'équipement de télécommunications et de papier journal a également contribué au progrès du secteur de la fabrication. Les transporteurs de télécommunications ont bénéficié de l'augmentation de l'utilisation des services d'appels interurbains et du téléphone cellulaire.

La production des grossistes a augmenté fortement grâce à l'intensification de l'activité manufacturière, principalement destinée à l'exportation. Les bénéfices des sociétés ont fait un bond de 13,8 % dans la foulée de la hausse encore plus importante enregistrée en 1999.

L'investissement des entreprises en usines et matériel a grimpé de 10,2 %, prolongeant une période de croissance robuste. Le secteur québécois de la construction a bénéficié de l'augmentation de l'investissement dans l'infrastructure de l'énergie électrique et dans la construction non résidentielle, mais a souffert d'un léger fléchissement de l'investissement en construction résidentielle.

cliquez sur le bouton droit pour sauvegarder le graphique.

Le taux annuel moyen de chômage a atteint son niveau le plus bas depuis 25 ans et le revenu du travail a augmenté de 6,4 %, poursuivant la tendance à la hausse des cinq dernières années. Les dépenses personnelles en biens durables ont, elles aussi, augmenté fortement.

Nota: On a trouvé une erreur dans les estimations des dépenses courantes des administrations publiques en biens et services du Québec pour les années 1999 et 2000. Quoique les données citées dans le présent communiqué aient été corrigées, celles contenues dans CANSIM ne reflètent pas ces changements. Les corrections requises seront effectuées d'ici vendredi le 2 novembre 2001.

La forte croissance se poursuit en Ontario

L'Ontario a vu augmenter son produit intérieur brut de 5,3 %, surpassant la moyenne nationale pour la quatrième année consécutive. Axé sur le marché des exportations, le secteur de la fabrication a été le principal moteur de la croissance grâce à une excellente progression des exportations internationales d'ordinateurs, de circuits intégrés et de matériel de télécommunications qui a plus que compensé le recul des exportations d'automobiles. La demande intérieure finale est également demeurée vigoureuse (+4,9 %), comme en témoigne la croissance solide de l'investissement et des dépenses personnelles. Les dépenses de consommation en biens durables ont augmenté de 7,3 % et le marché de la construction résidentielle a enregistré à nouveau une solide croissance, après une hausse exceptionnelle en 1999.

cliquez sur le bouton droit pour sauvegarder le graphique.

La vigueur persistante des secteurs de la téléphonie cellulaire et des services interurbains a stimulé la production des fournisseurs de services de télécommunications.

Le marché ontarien de la main-d'oeuvre a continué de se resserrer, l'emploi ayant progressé de 3,2 %, tandis que le taux annuel moyen de chômage a fléchi pour s'établir à 5,7 %. Il s'agit du taux annuel le plus faible depuis plus d'une décennie. Le revenu personnel a connu une croissance de 6,4 % en prix courants, alimentée par une autre hausse robuste du revenu du travail.

Progrès modeste au Manitoba

Le PIB du Manitoba a augmenté de 2,8 %, un taux comparable à celui enregistré en 1999 et nettement inférieur à la moyenne nationale. Une forte reprise dans le secteur minier et l'augmentation de la capacité du secteur de la transformation des aliments ont compté parmi les sources principales de la croissance. L'investissement des entreprises dans les ouvrages non résidentiels a diminué de 2,1 % après l'achèvement de plusieurs projets importants incluant la construction d'une usine de transformation de la viande de porc à Brandon. Cette augmentation de la capacité a donné lieu à une croissance supérieure à 25 % de la production de l'industrie des produits de la viande. Le secteur minier, qui a rebondi après une longue grève à la mine de nickel de Thompson, a affiché une croissance supérieure à 10 %.

cliquez sur le bouton droit pour sauvegarder le graphique.

Dans le secteur de l'agriculture, la production a augmenté de 4,2 %, principalement grâce à la croissance de la production de blé et d'orge et à l'augmentation de l'élevage de porcs. Cependant, la faiblesse des prix a limité les revenus des producteurs de blé.

L'investissement en construction résidentielle a diminué de 2,4 %, soit le quatrième recul annuel consécutif.

Le secteur de l'énergie soutient la croissance en Saskatchewan

En Saskatchewan, la croissance s'est accélérée pour s'établir à 3,2 %, grâce aux augmentations observées dans les secteurs de l'énergie et de la fabrication, et malgré le repli du secteur de l'agriculture. La forte demande provenant des États-Unis a été à l'origine de la croissance supérieure à 10 % du volume des exportations de pétrole brut. Par suite de la montée en flèche des prix, la valeur des exportations de pétrole a presque doublé et les bénéfices des sociétés ont augmenté de plus de 40 %.

cliquez sur le bouton droit pour sauvegarder le graphique.

Le secteur de la fabrication a été une autre source importante de vigueur, l'expansion continue du secteur des câbles de communication et des câbles électriques ayant donné lieu à une forte augmentation de la production.

Malgré la vigueur de la prospection pétrolière et gazière, l'investissement des entreprises en construction non résidentielle a diminué, en grande partie à cause de l'achèvement au deuxième semestre du projet gigantesque de construction du pipeline Alliance. L'investissement en construction résidentielle a également fléchi, affichant une baisse de 4,3 %.

Les fortes pluies survenues à la fin de la saison des moissons et la faiblesse des prix mondiaux du blé et du canola ont fait baisser la valeur de la production agricole de 4,5 %.

La population de la Saskatchewan a diminué pour la deuxième année consécutive alors que la migration hors de la province a atteint le niveau le plus élevé depuis plus d'une décennie. Comme la taille de la population active n'a pas varié et que l'emploi a augmenté légèrement, le taux de chômage a baissé pour atteindre 5,2 %, le taux annuel le plus faible observé depuis 1981.

La croissance vigoureuse en Alberta est alimentée par le secteur pétrolier

L'économie albertaine a enregistré une solide progression de 5,6 %, se classant ex aequo avec Terre-Neuve au premier rang des 10 provinces en 2000. La hausse des prix et la demande américaine soutenue ont alimenté la croissance du secteur de l'énergie et se sont traduites par une valeur plus forte des exportations de pétrole brut et de gaz naturel. Les activités de prospection et de forage ont atteint un niveau quasi-record, propulsant la croissance de l'investissement en construction non résidentielle à plus de 20 %. L'investissement en machines et matériel a fait un bond comparable et les bénéfices des entreprises ont enregistré une montée en flèche de 75,5 %.

cliquez sur le bouton droit pour sauvegarder le graphique.

Le boom du secteur de l'énergie s'est étendu au secteur de la fabrication, où la croissance a été particulièrement forte pour les industries en aval. Les services professionnels, comme les services d'ingénieurs et d'experts-conseils en informatique, ont également bénéficié de cette période d'expansion. D'autres fabricants ont aussi bénéficié de la forte demande américaine, les producteurs de matériel de télécommunications, de meubles, de vêtements et de produits chimiques ayant tous augmenté leur production. Bien que la production agricole globale ait fléchi à cause de la diminution des récoltes, les éleveurs de bovins et de porcs ont étendu leurs opérations pour profiter de la hausse des prix.

La hausse des prix des produits fabriqués par l'Alberta pour le marché des exportations a donné lieu à une hausse de 15,9 % de l'indice global des prix implicites du produit intérieur brut.

Le revenu personnel a enregistré une forte augmentation de 7,7 % (en prix courants) et les dépenses de consommation ont enregistré une hausse de 5,1 %. La conjoncture favorable sur le marché de la main-d'oeuvre a continué d'attirer les personnes du reste du Canada qui étaient à la recherche d'un emploi. Néanmoins, le taux de chômage a baissé pour s'établir à 5,0 %.

Raffermissement de l'économie en Colombie-Britannique

Le PIB de la Colombie-Britannique a augmenté de 3,9 %. Il s'agit du meilleur résultat observé depuis 1993. Le raffermissement de l'économie a été généralisé, la plupart des grands secteurs ayant progressé. Les secteurs de la fabrication, des services financiers et d'affaires, des mines et du commerce de détail ont tous affiché des gains appréciables. Alors que les exportations, qui ont augmenté de 7,0 %, ont été la source principale de la croissance, la demande intérieure a augmenté modestement (+3,7 %).

cliquez sur le bouton droit pour sauvegarder le graphique.

En fabrication, les secteurs les plus vigoureux ont été ceux du matériel de communication, des composants électroniques et des ordinateurs qui ont tous affiché une forte croissance. Les exportations d'ordinateurs et de matériel connexe ont augmenté de 24,4 % après une croissance supérieure à 10 % en 1999. Les exportations de bois d'oeuvre et de pâte à papier ont également augmenté fortement.

Les entreprises de services publics en Colombie-Britannique ont bénéficié de la forte demande d'électricité de nos voisins du sud. Si le volume des exportations d'électricité a augmenté considérablement, leur valeur a plus que triplé à mesure que les prix ont grimpé, ce qui a fait augmenter les bénéfices des entreprises publiques de presque un milliard de dollars.

L'investissement des entreprises en construction non résidentielle a augmenté de 17,6 %, stimulé par d'importants investissements dans les installations pétrolières et gazières. La hausse a été annulée en partie par une diminution appréciable de l'investissement en construction des administrations publiques.

Le revenu personnel a augmenté de 5,2 % (en prix courants), un résultat appréciable mais encore légèrement inférieur à la moyenne nationale. Les dépenses de consommation ont progressé de 3,5 %, tandis que l'investissement en construction résidentielle a fléchi (-1,2 %), ce qui représente le troisième recul annuel consécutif.

Croissance lente au Yukon

Le PIB du Yukon a augmenté de 0,7 % après une légère hausse de 0,2 % en 1999. Ces augmentations annuelles modestes ont suivi deux baisses importantes enregistrées les deux années précédentes à la suite de la fermeture de la mine de plomb et de zinc de Faro en 1997 et de la réduction subséquente des opérations connexes. En 2000, la production de l'industrie minière a diminué de 9,2 %, la faiblesse des prix mondiaux ayant causé la fermeture de deux mines d'or.

cliquez sur le bouton droit pour sauvegarder le graphique.

Les dépenses publiques ont stimulé l'économie du Yukon, où les dépenses en santé, en éducation et en administration ont augmenté. L'investissement accru dans la construction d'écoles et d'établissements de soins de santé a également été une source de croissance. La construction résidentielle a fait un bond de 12,5 % après trois reculs annuels consécutifs.

La construction d'une mine de diamants stimule la croissance des Territoires du Nord-Ouest

L'économie des Territoires du Nord-Ouest a crû au taux remarquable de 8,8 %. Il s'agit du taux le plus élevé du pays. Plusieurs secteurs ont connu une bonne année. L'investissement dans une nouvelle mine de diamants a presque fait doubler l'investissement des entreprises en construction non résidentielle. Malgré le fléchissement continu du prix de l'or, la production a augmenté après deux années de recul.

Une forte hausse des prix du pétrole brut a donné lieu à une croissance de 36 % de la valeur des exportations, malgré une baisse de 14 % de leur volume. La production de diamants a augmenté légèrement après le bond impressionnant de 1999.

L'investissement des administrations publiques en construction a diminué après l'achèvement de projets importants.

Les bénéfices des sociétés ont enregistré une montée en flèche de 58,1 %, reflétant la hausse des prix dans le secteur pétrolier. Le revenu du travail a également augmenté en valeur nominale, affichant un bond de 11,5 %.

Une bonne année pour le Nunavut

Le Nunavut a connu une croissance vigoureuse de 4,5 % en 2000. Le secteur de l'exploitation minière, auquel est attribuable plus de la moitié de la croissance économique du territoire, a vu sa production augmenter de 10,1 %. La réouverture d'une mine d'or après des réparations et des rénovations a plus que compensé la faiblesse de la production des mines de plomb et de zinc.

Comme presque le tiers de l'économie du territoire repose sur le secteur public, l'augmentation de l'investissement en construction par tous les paliers de gouvernement a stimulé la croissance du PIB. L'investissement des administrations publiques en construction non résidentielle a plus que doublé en raison de l'achèvement de l'édifice de l'assemblée législative du Nunavut et de la construction d'écoles primaires et secondaires. Cependant, alors que l'investissement en construction des administrations publiques a fait un bond, l'investissement des entreprises en construction résidentielle et non résidentielle a baissé fortement.

Données stockées dans CANSIM: tableaux 3790025, 3840001 à 3840013 et 3840036.

La publication Comptes économiques provinciaux, estimations annuelles, 2000 - Tableaux et document analytique (13-213-XDB, 80 $; 13-213-PPB, 50 $) est maintenant en vente. Pour commander ce produit, communiquez avec l'agent des Services à la clientèle au (613) 951-3810 (iead-info-dcrd@statcan.ca), Division des comptes des revenus et dépenses.

Pour commander des données sur le produit intérieur brut provincial par industrie aux prix de base, communiquez avec Bruce Cooke au (613) 951-9061 (cookeb@statcan.ca), Division des mesures et de l'analyse des industries.

Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Andrée Desaulniers au (613) 951-9149 ou avec Bruce Cooke au (613) 951-9061, Direction du système de comptabilité nationale.

Produit intérieur brut aux prix du marché, aux prix de 1997


  2000 1997 1998 1999 2000
  en millions de $ var. en %
Canada 1 011 858 4,5 4,0 5,1 4,6
           
Terre-Neuve 12 835 1,1 7,8 6,7 5,6
Île-du-Prince-Édouard 3 170 -0,3 5,6 3,8 3,0
Nouvelle-Écosse 22 815 3,3 3,4 5,7 2,3
Nouveau-Brunswick 18 606 0,9 3,5 4,6 1,8
Québec1 214 978 3,5 3,4 5,2 4,3
Ontario 426 625 4,9 4,8 7,4 5,3
Manitoba 32 842 4,2 4,3 2,7 2,8
Saskatchewan 31 441 5,5 2,9 1,2 3,2
Alberta 120 466 7,5 4,5 1,9 5,6
Colombie-Britannique 124 464 3,4 1,7 2,8 3,9
Yukon 1 079 -6,2 -3,6 0,2 0,7
Territoires du Nord-Ouest 2 255 .. .. .. 8,8
Nunavut 907 .. .. .. 4,5
..Nombres indisponibles.
1Une correction a été effectuée au PIB du Québec à la suite d'une erreur dans les estimations des dépenses courantes des administrations publiques en biens et services pour 1999 et 2000. Cette erreur a été corrigée dans les comptes provinciaux et sera corrigée à l'échelon national en mai 2002.

Produit intérieur brut aux prix de base, aux prix de 1997


  2000 1997 1998 1999 2000
  en millions de $ var. en %
Canada 929 556 .. 3,9 4,8 4,5
           
Terre-Neuve 11 343 .. 7,1 6,5 5,7
Île-du-Prince-Édouard 2 825 .. 4,7 3,6 3,2
Nouvelle-Écosse 20 311 .. 2,8 5,4 2,0
Nouveau-Brunswick 16 939 .. 4,2 4,3 2,1
Québec 198 263 .. 3,6 4,8 4,2
Ontario 389 160 .. 4,8 6,8 5,0
Manitoba 29 953 .. 4,0 2,3 2,5
Saskatchewan 28 947 .. 2,6 1,5 3,3
Alberta 114 512 .. 4,0 2,1 5,8
Colombie-Britannique 113 058 .. 1,3 2,9 3,7
Yukon 1 033 .. -2,3 0,2 0,6
Territoires du Nord-Ouest 2 104 .. .. .. 8,3
Nunavut 817 .. .. .. 3,9
..Nombres indisponibles.

Dépenses personnelles en biens et services de consommation, aux prix de 1997


  2000 1997 1998 1999 2000
  en millions de $ var. en %
Canada 567 058 4,5 3,0 3,5 3,7
           
Terre-Neuve 8 104 3,0 2,9 3,1 2,9
Île-du-Prince-Édouard 2 176 3,1 3,1 3,1 3,6
Nouvelle-Écosse 15 786 3,3 3,2 3,5 2,8
Nouveau-Brunswick 12 090 2,6 3,3 3,5 2,5
Québec 125 909 4,0 2,9 3,2 2,9
Ontario 225 586 4,7 3,7 4,1 4,1
Manitoba 19 880 3,9 1,3 2,4 2,6
Saskatchewan 17 219 3,9 1,6 1,9 2,9
Alberta 59 959 7,4 4,0 3,7 5,1
Colombie-Britannique 78 335 3,6 1,6 2,5 3,5
Yukon 630 1,7 1,5 2,5 2,9
Territoires du Nord-Ouest 887 .. .. .. 3,0
Nunavut 356 .. .. .. 4,1
..Nombres indisponibles.

Demande intérieure finale, aux prix de 1997


  2000 1997 1998 1999 2000
  en millions de $ var. en %
Canada 959 704 5,4 2,7 4,2 4,3
           
Terre-Neuve 15 121 4,0 2,8 8,0 0,7
Île-du-Prince-Édouard 3 727 -1,2 3,4 5,3 3,7
Nouvelle-Écosse 27 553 5,2 3,1 7,2 -0,4
Nouveau-Brunswick 21 248 1,4 5,3 7,7 1,7
Québec1 208 219 3,0 2,9 4,1 3,4
Ontario 373 886 5,7 3,2 5,4 4,9
Manitoba 33 088 4,5 1,1 3,9 2,5
Saskatchewan 30 404 9,2 -1,7 2,3 1,3
Alberta 115 331 11,9 5,6 2,1 8,4
Colombie-Britannique 126 916 4,2 -0,2 3,1 3,7
Yukon 1 484 1,4 0,1 5,3 4,4
Territoires du Nord-Ouest 2 578 .. .. .. 11,0
Nunavut 1 209 .. .. .. 3,2
..Nombres indisponibles.
1Une correction a été effectuée à la demande intérieure finale du Québec à la suite d'une erreur dans les estimations des dépenses courantes des administrations publiques en biens et services pour 1999 et 2000. Cette erreur a été corrigée dans les comptes provinciaux et sera corrigée à l'échelon national en mai 2002.


Envoyez cet article à une autre personne
 Envoyez à :   

 Votre nom :   
 Votre courriel :   
 Commentaires : 


[Page d'accueil | Recherche | Contactez-nous | English]
Modifié le : Avis importants